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Comme le monde est beau ma fille

Sacha
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Je parai avec difficulté le coup d’épée, heureusement mouchée, de Meliodas et grondai doucement. Oh ! Il avait mangé du lion ou quoi ce matin ? C’était la première fois qu’il était si violent avec moi pendant un entraînement. À croire que j’avais fais une connerie et qu’il me punissait à sa manière. C’était peut-être le cas d’ailleurs… Qui savait ? En tout cas pas moi. Cela faisait une bonne heure qu’on se battait et je n’arrivais pas à prendre une miette de dessus. Parfois oui, mais aujourd’hui … rien du tout. C’était dingue ! J’avais beau sortir tout ce que je connaissais, tous les coups les plus tordus… Rien ne passait comme je ne voulais. Mon épée tomba dans la mince couche de neige qui recouvrait le sol. Meliodas m’avait emmené m’entraîner à l’extérieur de Castral Roc, si bien que nous étions partis à cheval et on s’entraînait comme deux glandu dans les champs devant Castral Roc. Je roulai dans la neige en essayant de faire tomber Meliodas. Encore une fois j’essayais tout ce que je savais pour réussir à reprendre mon épée. Peine perdue. Pointe de son épée mouchée sur la gorge je lève soigneusement les mains à bout de souffle. J’attendis qu’il recule un peu pour soupirer.

« Mel… t’as bouffé un Lannister ou quoi ? P’tain… J’t’ai jamais vu cogner comme ça… Même sur les brigands à Hautjardin… P’tain… »

Je me redressai lentement en inspirant l’air glacé, heureuse de ne porter plus qu’une des deux chemises dans laquelle je m’enveloppai pour être tranquille. Mais même là je suis trempée de sueur et avec ce froid… Ça va pas le faire. Je titube presque jusqu’à ma jument Hélios et ôte en vitesse ma chemise humide pour mettre la sèche et m’envelopper dans ma cape avant d’attraper une gourde d’eau et de boire longuement en portant sa cape à Meliodas et de lui mettre entre les mains la gourde. Je me laissai tomber sur un rocher en essuyant la sueur qui me coule sur le visage sans lâcher mon presque père des yeux. D’accord, il était contrarié. Et pas qu’un peu. Je soupirai.

« Crache l’morceau Mel. T’as un truc qui passe pas. On dirait qu’t’as pas chié d’puis trois jours. C’est Nephelie qui t’a cassé les couilles ? Allez… Raconte va ! C’te feras du bien. »

Je resserrai soigneusement les pans de ma cape autour de moi pour éviter d’attraper froid. Être malade ne faisait pas partie de mes options !



   
   
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Les entraînements avec Sacha étaient devenus particulièrement réguliers, presque quotidiens même. Meliodas voulait à tout prix faire de cette jeune femme une guerrière exceptionnelle, capable de le surpasser lui et, pourquoi pas, surpasser quiconque. Quiconque, sauf peut-être le seigneur Baristan Selmy parce que, honnêtement, existait-il quelqu'un capable de ne serait-ce qu'égaler cet homme ? Les rares fois où l'orageois eut l'occasion de voir se battre ce vieil homme, notre ami en fut terrorisé. Terrorisé à l'idée d'avoir un jour à l'affronter. Peu importaient les conditions de l'affrontement, peu importaient les raisons qui les pousseraient à se battre l'un contre l'autre, peu importait le fait que lui possédait une épée en acier valyrien. Meliodas se ferait tuer, sans l'ombre d'un doute. Malgré son âge avancé, le lord commandant représentait à ses yeux le guerrier parfait. Une expérience immense et une maîtrise exceptionnelle de l'épée. Comment pouvait-il luter ? Comment quiconque pouvait luter ? Ser Duncan, peut-être aurait eu une chance, tout comme le seigneur Lionel Baratheon, ou encore l'épée du matin, Arthur Dayne. Tous disparus. Non, peu importe le type d'enseignement que le Trant pouvait offrir à sa protégée, elle ne pourrait probablement jamais rivalisé avec de tels êtres. Malgré tout, la jeune femme se devait 'être exceptionnelle. Son rêve, depuis un long moment était de devenir un jour chevalier, rêve qui, malheureusement, n'avait que très peu de chance d'aboutir. Cependant, si celle qu'il considérait comme sa fille devenait suffisamment compétente à l'épée, si elle était capable de rivaliser avec de grands noms de sa génération et, mieux encore, si elle accomplissait des faits d'armes que nul ne pouvait nier, alors peut-être. Peut-être que quelqu'un lui offrirait ce titre tant convoitée et, même si on ne lui accordait pas, nul ne pourrait ignorer son existence et, l'enfant des rues serait respectée par tous et toutes.

Bien que clément au début, le père de substitution dut petit à petit serrer la vis, devant combattre de plus en plus sérieusement lors de leurs passes, ajustant au mieux son niveau pour lui opposer une certaine résistance. Habile, hargneuse et combative, ses progrès furent fulgurants et, bien vite, rares furent les écuyers capables de lui tenir tête, pour sa plus grande fierté. Cependant, ce jour-là, l'étranger semblait particulièrement hargneux dans chacun de ses coups, frappant avec une férocité que la jeune femme n'avait probablement jamais vu auprès de son interlocuteur. D'une nature particulièrement violente, bestiale même et colérique, le garde du corps avait longtemps fait un travail sur lui-même pour se calmer, afin de pouvoir s'occuper comme il se devait de la douce dame Leonette, puis de cette fille tombée du ciel. C'était fort probable qu'il ne serait jamais le meilleur des pères, cependant, il se devait d'en être au moins un bon. S'énerver à en frapper les murs et les gens n'était certainement pas une bonne chose à montrer à ses enfants, alors oui, Meliodas fit tout ce dont il était capable pour refouler cette nature profonde et sombre. Cependant, en ce jour-là, il lui fut incapable de retenir cette bête en lui, ce qui ne put que surprendre Sacha, qui le lui en fit la remarque, une fois vaincue et frigorifiée. « Pas b'soin de cogner comme un sourd quand j'ai Faiseuse d'Orphelin avec moi. Mais, c'comme ça que j'me bats normalement. » Le tout accompagné d'un grognement presque bestial. Il était vrai que, depuis que notre homme avait eu la chance de tomber sur cette lame, la violence dans ces coups s'était amenuisé. Nul besoin de perdre de son énergie à mettre le summum de sa puissance dans chaque coups, alors qu'un simple mouvement descendant suffisait à trancher une grande partie des épées et des armures, ainsi que la chair.

Le combat enfin terminé, la gamine des rues se changea et s'installa confortablement sur un rocher, emmitouflée dans sa cape, semblant être gêlée, avant de boire un peu à sa gourde et la tendre à celle qu'elle considérait comme son père. Buvant une gorgée, l'enseignant posa l'objet au pied de son élève, avant de se diriger vers son cheval, dégainer une couverture et la mettre sur les épaules de la belle, qui, de son côté, lui posa des questions sur cette humeur digne d'un ours. « Hey, un peu d'respect pour ma femme, s'il te plaît. Et non, elle est étrangement sage en c'moment. C'est juste que … Y'a un enfoiré de fils de … » S'arrêtant un bref instant pour se calmer en voyant son poing fermé qui tremblait à l'idée de ce jeune homme, Meliodas eut un long soupir. Un jeune, probablement un écuyer, quis 'était très certainement entiché de Sacha et qu'il avait surpris à sortir de ses quartiers pour y déposer un présent sur son lit. Oh … Oh s'il pouvait, il le pendrait, non sans avoir eu une petite … Disons discussion avec lui. Malheureusement, on le lui aurait reproché et on l'aurait très certainement jugé pour cela. « Un petit enfoiré que j'aurai bien tranché les mains, et la tête qui m'a pourri ma journée. P'tain, si j'le croise dans la nature, on l'retrouve plus ce petit salaud. » Soupirant de nouveau, comme pour essayer de se calmer, l'orageois s'assit à côté de sa protégée et passa un bras autour de son épaule pour la frictionner, espérant la réchauffer ne serait-ce qu'un peu. « Dans tous les cas, va falloir encore t'renforcer ma p'tite dame. J'suis terriblement loin d'faire partie de ceux qui cognent le plus fort, mais … Tu t'améliores à grande vitesse, j'suis fier de toi. » Pour ponctuer ses mots, le père, toujours énervé, tenta un doux baiser sur le front de sa fille, cachant au mieux, cette main toujours tremblotante.
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« Ouais, ben j’suis contente de pas être ton ennemie. »

Sans aucun doute je me serais fait découper en petits morceaux. Le truc c’était que j’avais encore l’impression qu’il se retenait avec moi. Qu’il ne me montrait pas encore tout ce qu’il pouvait faire. Un jour, j’arriverais à le battre, à le battre à chaque combat. Puis si lui avait une épée incroyable, j’en avais une aussi magnifique, somptueuse, incroyable, mais ce n’était pas pareil. Je respirais profondément avant d’aller me changer un peu pour ne pas attraper froid. J’avais noté que Meliodas était fou de rage sans savoir vraiment pourquoi et cela m’inquiétait. Je n’aimais pas voir mon père, ou presque père, de la sorte. C’était si rare que forcément : quelque chose de grave c’était passé : j’allais lui tirer les vers du nez.

Je m’assis et l’observai boire longuement avant de le suivre des yeux jusqu’à son cheval. À mon grand étonnement il en sortit une couverture et revient vers moi. Je le laissais me la poser sur les épaules en le remerciant d’un hochement de tête. Je n’avais pas si froid que ça, mais si on devait discuter, autant rester au chaud. Je me laissai aller contre lui pour partager ma chaleur et qu’il n’attrape pas froid. Ouais, alors, je donnerais du respect à sa femme quand elle arrêtera de me traiter comme une sous… aussi bien qu’une chèvre. Mais d’accord : devant Meliodas je ferais attention. Cependant je sens la colère monter quand il me parle d’une personne qui l’a mise en rogne. D’où… D’où ?! D’OÙ quelqu’un ose contrarier mon père ! Je me renfrognai immédiatement en grondant de colère. Je baissai les yeux sur les mains de Meliodas et notai qu’il mourait d’envie de mettre son poing dans la figure du gars en question.

« C’est qui c’petit fils d’putain ? Il t’a fait quoi pour t’contrarier d’la sorte ? Il t’a volé ? L’a fait du mal à quelqu’un ? »

Je me laissai aller complètement dans les bras de Meliodas et souris malgré moi face à son baiser brutal sur front. Je le laissai me frictionner même si j’avais assez chaud : je ne claquai plus des dents et je jetai un bout de la couverture sur les épaules de Meliodas pour lui aussi le protéger du froid. Je ris avant de lui donner une petite bourrade amicale. Pas de ceux qui cognent le plus fort ?

« T’parles ! J’rien pu faire ! T’m’as botté les fesses comme une gosse ! Puis m’améliorer… J’suis loin de pouvoir d’battre, j’sais très bien qu’tu t’retiens encore avec moi ! Enfin, p’tre qu’dans dix ans j’pourrais rivaliser un peu avec toi ! Fin bon… Dans dix ans… j’sais pas où j’serais, p’tre que j’serais r’tourner au Conflans pour voir Lady Belle Marianne… fin… les Sept seuls savent ! »

J’observai mon père et lui donnai une tape sur sa main toujours crispée avec un soupire en le regardant.

« T’vas t’lacerer les paumes à c’rythme. »

J’aimerais conserver mon père entier.



   
   
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« Tu l'seras jamais, t'inquiète pas pour ça. Après tout, tes en'mis sont aussi les miens. » Un petit sourire amusé et une tape sur l'épaule pour tenter de rassurer la jeune femme. Après tout, elle était comme sa fille, probablement mieux que ce dont il aurait pu imaginer avoir par le sang. Sans nul doutes que jamais il n'aurait pu si bien s'entendre avec sa propre fille, si d'aventure elle était élevée en partie par Néphélie. Sûrement, qu'une telle bambine deviendrait une casse-machin de premier ordre. Oh, bien sûr que Sacha avait ses moments, mais dans l'ensemble c'était une bonne gamine et, de fait, quiconque oserait la toucher ne pourrait plus toucher grand chose par la suite. Après tout, c'était en grande partie la raison de son humeur massacrante du jour, chose qui, en y repensant, le fit étrangement sourire intérieurement et, le détendit presque un petit peu.

Bientôt, quelques échanges se firent, après qu'une couverture ne fut posée sur les épaules de l'enfant des rues qui, de son côté, vint se coller contre son père, comme pour tenter de le réchauffer à son tour. Malgré le tremblement de colère et cette envie de meurtre profondément marquée dans son esprit, Meliodas ne put s'empêcher de passer son bras autour de son élève pour venir la positionner contre lui en lui frictionnant son épaule, écoutant attentivement ce qu'elle avait à raconter, sentant peu à peu la colère remonter en revoyant cette scène. Ce petit con rentrant tout doucement dans sa chambre pour y poser des fleurs. Oh, les vilaines idées qu'il devait avoir en tête. Sacha était devenue une très belle petite avec les années et, certains jeunes hommes devaient avoir bon nombre d'envies à assouvir en sa présence. Le Trant lui, ne souhaitait que couper court à tout ça, littéralement. « Rien. Un petit enfoiré, un écuyer j'crois qui m'prend pour un con. J'vais m'le faire. J'vais l'balancer du haut des falaises en pleine tempête, ça lui f'ra les pieds putain. T'inquiète pas va. » Un baiser sur le front et, notre homme sembla vouloir changer de sujet, préférant omettre la raison première de toute cette agitation : elle. Il était fort à parier que Sacha ne verrait pas d'un très bon œil ce côté bien trop protecteur de son père, elle tenterait de lui faire comprendre qu'elle avait pas besoin qu'on veille sur elle, qu'il en faisait trop, ce genre de choses. Lui, bien sûr, n'écouterait rien, alors, autant ne pas se lancer dans un débat stérile. Bien vite, la conversation tourna autour du combat, ainsi que des progrès de la jeune fille, chose qui sembla étrangement l'amuser, avant de lui faire comprendre qu'elle savait très bien qu'il retenait encore ses coups et que, dans dix ans, peut-être, elle pourrait le battre, pas avant. « Fous la paix aux Sept, va, ils y sont pour rien. T'sais, c'mon boulot d'me battre. J'ai tué … Un bon paquet de petits enfoirés, j'ai combattu dans des situations désespérés comme … Quand j'me suis retrouvé face à une horde de fer-nés et j'suis encore là, debout. J'dois tout faire pour te protéger toi, protéger dame Cersei et ma … Ma charmante épouse. J'suis certainement loin d'être un des meilleurs guerriers de notre génération, mais j'sais c'que j'fais, alors déprime pas pour ça hein ? Puis, t'fais pas d'bile, tu finiras par me surpasser bien plus vite que c'que tu crois. » Un petit rire plus loin et une nouvelle tape sur son autre épaule avant de reprendre. « T'inquiète pas pour ma main, une fois que j'aurais calmé l'autre-là, tout ira bien. »
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Je souris à sa remarque et à sa tape sur l’épaule. Ça c’était vraiment un truc qui ne le quittait jamais. Une marque d’affection comme une autre, j’aimais bien aussi ce petit côté brute qui ne nous quittait pas tous les deux. Je n’étais pas délicate, loin de là, mais c’était ainsi, j’étais une combattante, pas une Lady. La délicatesse je la laissai aux placards sauf pour les cours de lady Cersei où je la sortais, la secouai avant de vaguement l’utiliser. Enfin, pour l’instant je préférais parler avec mon presque père.

Presque père qui semblait plus que remonter… Mais malgré tout, il me prit dans ses bras et je me laissai faire avec un petit soupir de plaisir. Inquiète je le questionnai un peu pour savoir ce qui le tracassait autant. Un écuyer ? Mais pourquoi un écuyer… s’amuserait à provoquer Meliodas. Je me grattais la tête en fronçant les sourcils.

« Un écuyer ? Pourquoi un écuyer t’prendrait pour un con ? Là… j’pige pas trop. »

Je soupirais longuement en dévisageant Meliodas, cherchant sur son visage le moindre indice. J’avais l’impression qu’il voulait cacher un truc sans que je ne mette le doigt dessus. C’était très gênant. Il préféra dévier la conversation, mais je ne lâcherais pas, j’aimais avoir le fin mot de l’histoire et je l’aurais. Même si je devais « torturer » Mel pour son propre bien. Je n’aimais pas quand il gardait tout pour lui, j’avais l’impression que ça le dévorait de l’intérieur après. Je souris à sa remarque et lui touchai doucement la joue du bout des doigts en haussant les épaules.

« T’sais, pour moi t’fais parti des meilleurs combattants et t’sais pourquoi ? Parce que t’es avec Ser Garlan mon modèle. Donc mes modèles peuvent pas être mauvais ! Pis on verra bien quand j’arrivrais à t’dépasser. J’suis pas sûre qu’ça soit bientôt. »

J’observais sa main en fronçant les sourcils avant de lui prendre avec douceur.

« Allez, rrête d’faire du bile, c’surement qu’un p’tit con qu’vaut pas qu’on s’mette à chier des briques pour lui. »

Je gardai sa main dans la mienne jusqu’à ce que je la sente se détendre. Je baillais un peu avant de secouer la tête. À lui je pouvais en parler, Meliodas était au courant de toute ma vie. Enfin… pratiquement tout. De toute ma vie actuelle sûrement, sans aucun doute, mais d’avant il y avait encore des zones d’ombre.

« J’ai encore passé une nuit à chier… Les fantômes m’laissent pas tranquilles. »

Les fantômes, ce sont les souvenirs des gens, parfois encore vivants parfois non. Je faisais énormément de cauchemars, depuis toujours. Mais jamais des combats ou quoi, juste… de ma vie. C’est pas très reposant.



   
   
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« Il s'prend pour j'sais pas qui ce petit con. J'sais pas d'qui il est l'écuyer mais j'vais lui couper les jambes il f'ra moins l'malin avec ses saloperies de fleurs. » Sa main se ferma de nouveau avec force, tandis que son visage se crispa en une grimace de dégoût aisément perceptible. Ce jeune avait des vues sur Sacha et, à cet âge-là, avoir des vues ne signifiait qu'une chose, vouloir se rouler dans le foin avec. Et ça, ça il n'en était pas question. Durant un bref instant, Meliodas s'imagina ce qu'il pouvait bien faire subir à ce jeune garçon, de nombreuses tortures, des démembrements, une pendaison, une petite bousculade par-dessus les falaises, ou au sommet du château. Ces images, ma foi, intéressantes lui tirèrent un petit sourire, tant amusé que stupide, avant de reprendre ses propos, ne se rendant guère compte d'avoir dévoilé un petit indice sur l'identité de celui qui était à l'origine de tout ça. « Ohoh, j'vais m'le faire. Ce petit con savait même pas qui j'étais. Alors ouais, j'usis pas un ch'valier, j'me balade pas avec un air de faux-cul comme si j'étais l'meilleur des hommes. Alors ouais, pas tout l'monde peut dire qui j'suis, j'ai même pas ma place sur les arbres généalogiques mais lui qui l'sache pas ça me .. » Serrant les dents ainsi que son poing, Meliodas était à deux doigts d'exploser. « Puis c'petit con là, j'le prends en train d'faire une connerie et il m'dit qu'c'est pas vrai. Ohhhh lui. Lui il va apprendre à nager ce petit con. » Et voilà que l'orageois retombait dans ses mauvais travers. Travers qui avaient commencé à s'éclipser, tout doucement, en présence de dame Leonette, mais aussi de cette jeune Sacha. Qui, ironiquement, était la raison de ce nouveau départ. Cette violence, cette colère sans fond, l’épéiste avait appris, doucement à la mettre de côté, essayant de devenir quelqu'un de meilleur, espérant devenir une sorte de bon père pour cette gamine des rues qui n'avait jamais eu la chance d'en avoir un. Quelqu'un comme lui pouvait-il être un bon paternel ? Il l'espérait et, il voyait, dans les yeux de Sacha, qu'il était quelque chose qui s'en rapprochait, chose qui ne pouvait que le rendre heureux, malgré cette colère noire qui l'assaillait sur le moment.

Bien vite, la conversation retourna à quelque chose de plus calme et de plus simple, ou la petite brunette tentait de remonter le moral comme elle le pouvait à son interlocuteur, évoquant le fait que, comme Garlan, il était son modèle, ce qui le fit doucement sourire, avant qu'elle ne dise que ses modèles ne pouvaient tout simplement pas être mauvais, ce qui le fit rire, cette fois. Penser si simplement devait être une bénédiction. Sur ses mots, elle glissa sa main dans la sienne, avant de lui dire de ne plus penser à l'autre petit con. Ce contact le rendit étonnament heureux. « T'sais, j'suis pas comme le seigneur Garlan. Droit, carré, avec une grande maîtrise et technique. Un grand m'sieur, avec un grand nom. Dans vingt ou trente ans, les gens se souviendront probablement encore d'lui, mais probablement pas d'moi. Je'n'suis qu'un minuscule petit point dans la foules. Les bretteurs meilleurs qu'moi y'en a des chiées, j'en suis certain et … T'es amenée à faire d'grandes choses. C'que t'as vécu, ça t'rend plus forte que n'importe qui. Les premiers vrais combats que j'ai fait, n'ont été que bien plus tard que les tiens. Tu me dépasseras bien plus vite que ce que tu crois mais … J'ai l'avantage d'avoir Faiseuse d'Orphelins. Ça m'permet d'me hisser à un tout autre niveau et d'pouvoir m'mesurer à des gars que j'pourrais pas atteindre sans. Tant qu'je l'ai, ma chère fille, va t'falloir beaucoup d'entraînement et de persévérance pour pouvoir me battre. » Il eut un petit rire à nouveau, tapotant fièrement son plus grand trésor, avant de venir tapoter délicatement le front de la demoiselle, pour finalement l'embrasser en rigolant. « Mais, rassure-toi, face à un adversaire comme le seigneur Baristan Selmy, nous sommes tous égaux. Épée en acier valyrien ou non, tout le monde se ferait ridiculiser face à cet homme. » D'aucuns pourraient penser que l'orageois faisait une fixette sur ce chevalier. Chevalier dont il avait le grand plaisir d'avoir plus ou moins rejoint la famille. Ce n'était pas une obsession mais, plutôt un modèle, un idéal impossible à attendre. Pour le Trant, ce compatriote était le guerrier parfait, ni plus ni moins. Malgré son âge avancé, il était fort probable que personne ne puisse lui arriver à la cheville actuellement. Les seigneurs Jaime, Robert, ou peut-être encore Arhur Dayne aurait pu faire quelque chose mais hélas, tous étaient morts. Ainsi, oui, même si Meliodas savait pertinemment qu'atteindre telle perfection relevait de l'impossible, il espérait s'en approcher, ne serait-ce qu'un peu.

Après avoir ramené un peu de calme dans le cœur de son père, Sacha finit par se laisser aller à la confession, évoquant une nuit terrible, hantée par les cauchemars, évoquant même des fantômes qui ne la laissait aps tranquille, l'empêchant ainsi de dormir. La nouvelle fit froncer sourcils et nez au grand colérique qui ne sut pas tout à fait quoi dire. Des cauchemars, il en avait fait, bien entendu. Surtout après cette tentative de rebellion de Robert. La guerre, c'était quelque chose de moche, le sang, les cris, la terreur et les morts qui s'empillaient. Cela avait de quoi marquer les esprits, d'autant plus que notre ami avait vu ses frères mourir au combat, ce qui ne le fit que dérailler un peu plus. Ce fut là qu'il pendit son premier ennemi, un peu par colère, un peu par vengeance, un peu par un accès de foli passager causé par le chaos ambiant et, un peu par la tradition familliale. C'était un peu comme un repère, le phare dans l'obscurité, quelque chose qui le ramenait à la réalité et au moment présent. La chose avait toujours été difficile à expliquer pour lui mais, force était de constater que suite à cela, les gens commençèrent à le craindre alors, cela devint petit à petit sa petite touche personnelle. Ainsi, après tant d'émotions, avoir affaire à des terreurs nocturnes semblait la plus naturelle des choses. Combien de fois s'était-il réveillé, certain d'être en plein champs de bataille, dégainant une lame sous son oreiller ? Combien de fois s'était-il réveillé, en sursaut, hurlant à plein poumon ? Par chance, à cette époque, Meliodas avait connu sa première femme, qui avait su comment l'apaiser par sa seule présence. Mais, que faire avec Sacha ? Se grattant nerveusement le barbe, l'homme évoqua ce qui lui semblait le plus logique en premier lieu. « Et … T'as essayé d'voir avec le Mestre ? Probablement qu'il a un p'tit quelque chose pour t'aider à dormir un peu plus. S'il veut pas, t'as qu'à voir Cersei, elle ira envoyer quelqu'un lui mettre des baffes. » L'idée l'amusa doucement, le faisant rire sans gêne, se perdant même brièvement dans ses pensées. Puis, prennant un air plus sérieux, il vint la serrer contre lui avec douceur. « Sinon tu peux essayer d'm'en parler, on sait jamais. Ça peut p't't' faire sortir tout … Tout ça quoi. Tu revois des salop'ries qu't'as vévu quand t'étais encore à la rue c'est ça ? »
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Comme le monde est beau ma filleJ’écoutai avec attention mon presque père en fronçant les sourcils. Saloperies de fleurs ?! Hein ? Mais c’était que Félicité qui m’apportait des fleurs. Elle aimait bien égayer ma chambre avec bien que je ne sache jamais où elle les trouvait. C’était son secret et je n’avais pas réussi à lui faire cracher le morceau sur ce qu’elle faisait. Ni comment elle arrivait toujours à s’y rendre sans que je l’attrape. Si elle demandait à un écuyer d’y aller pour elle aussi… Je n’aimais vraiment pas voir mon presque père aussi en colère, prêt à exploser sans que je ne sache quoi faire pour le calmer. Je restais silencieux en l’écoutant et en remuant mes méninges pour trouver de quoi le calmer. C’était pas facile ! Mon père était aussi sanguin que moi. Enfin… visiblement je n’étais pas prête à l’entendre déclarer qu’il allait arrêter de se mettre en colère. Je secouais la tête en essayant de le calmer.

« Meliodas, p’tre qu’venait d’la part de Félicité ? T’sais elle aime bien m’apporter des fleurs… Elle les a p’tre confié à c’gars pour y aller à sa place p’ce qu’elle avait pas l’temps. Fin… au besoin t’en cause avec lady Cersei ? »

Ouais, sauf que Félicité m’avait bien dit qu’elle ne portait qu’une fleur. Et que j’en trouvais deux. Je me voyais mal demander à Méliodas à quoi il ressemblait. Surtout s’il me disait qu’il était blond. Je pouvais rire : il n’y avait un peu que ça ici ! J’avalais ma salive en secouant ma tête. Sûrement juste un idiot qui voulait se payer de ma tête. Une tromperie pour se moquer de moi. De toute manière, les fleurs je les laissais dans ma chambre et je ne les portais pas. Pourquoi faire ? Ce n’était pas des gemmes. C’était certes agréable, mais honnêtement… J’ajoutais sur le ton de la plaisanterie.

« T’sais que pour m’séduire vaut mieux m’offrir des armes des trucs pour l’combat qu’autre d’choses. S’il veut m’séduire l’est mal partit ! »

Je ris bruyamment, pas besoin de me censurer avec Meliodas. J’essayais aussi de le rassurer pour le préserver de sa colère. Il avait pas besoin de s’énerver ou de se mettre en colère. Je préférais changer de sujet pour l’obliger à se calmer. Je souris un peu quand il parla bien de Ser Garlan. Ça me faisait chaud au cœur. Il me manquait, même si je lui écrivais, c’était pas pareil que de vivre à ses côtés. Même si j’étais heureuse avec Méliodas, ce n’était pas pareil. Les deux étaient effectivement très différents. Ser Garlan avait commencé à me préparer au rôle de chevalier, il n’avait pas pu finir. En soi ce n’était pas bien grave. Je lui donnais une tape sur l’épaule.

« Dans vingt ou trente ans j’parlerais d’toi et j’me souviendrais d’toi alors… Bon ! J’pourrais pas trop d’faire un concert d’clairons , mais quand même ! »

Je souris en l’observant être tout fier de son épée. Un vrai gosse comme avec son jouet… Même si c’était vraiment étrange de dire ça… Sachant qu’il se servait de ça pour tuer… Mais bon… J’allais pas le juger pour ça. Pendant longtemps, mon bien le plus précieux cela avait été un poignard volé aux gardes par mon grand frère. Ça devait être de famille peut-être ? Je ne savais pas trop. Mais c’était cocasse. Ou… inquiétant ? J’en savais un peu trop rien. Je souris quand il parla de Ser Barristant Selmy. Je sentais l’admiration dans la voix. C’était amusant. Mais compréhensible au vu de ce que je savais sur lui. J’avais l’impression que Meliodas était à nouveau comme un gosse quand il parlait de son idole. Ce que je pouvais comprendre.

« Dire qu’maintenant t’es qu’part d’sa famille avec ton épouse. Si c’pas une chance ça ! »

Pour sûr que sa femme était une casse… une casse-pieds de première catégorie. Mais elle avait une famille sympathique. J’imaginais sans mal Meliodas devenir tout timide en face de son idole. Je changeais à nouveau de conversation pour mes rêves. Je grimaçais quand il proposa des potions du mester. Dire… que je me méfiais des mesters était un euphémisme. Je les fuyais comme de la peste. Je préférais me soigner toute seule : c’était la croix et la bannière rien qu’avec Mel pour qu’il réussisse à m’y faire aller le voir. Alors prendre l’une de leur potion. Je soupirais.

« Tss… T’sais pas d’puis l’temps que pour qu’jaille voir l’mester faut qu’tu m’attaches et qu’tu m’laisse pas l’choix ? »

Autant dire que quand je me réveillais en sursaut, j’allumais vite la lampe près de mon lit pour me rassurer. Bah… bien évidement que j’allais lui en parler. Je détournai un peu le regard en fronçant les sourcils. C’était dur à expliquer. Je glissais une mèche derrière mon oreille.

« Ouais… c’est ça… Pis… j’revois les gars qui sont morts, j’vois ceux qu’j’ai laissé en partant avec Ser Garlan… T’sais c’est Trom’d’pomme qu’m’a dit d’y aller et les autres aussi. J’me dis parfois… qu’abah… j’les ai abandonnés un peu, t’sais ? Même si j’les connais, avant qu’ils crèvent faut les chercher ! Pis j’vois des trucs bizarres… Avec l’boulanger qu’à manqué d’m’éclater la gueule à coup d’rouleau et Jojoris, qu’est mort, qu’veut je le rejoigne. Tout ça t’sais ? J’me dis qu’c’est p’tre les sept qui m’rappellent d’où j’viens ? »

Je haussais les épaules sans trop savoir quoi rajouter. C’était compliqué à expliquer. Je passais la main dans mes cheveux à nouveau puis je regardais mon père avec attention. Moi et les dieux c’était une vraie histoire d’amour : ils m’ont aidé à tenir pendant des années.
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« Nan, Féli' est trop maline pour se lier d'amitié avec un tel p'tit con. Pas b'soin de déranger lady Cersei pour c'genre de choses. S'il s'calme pas, j'vais lui reparler. J'serais plus convainquant cette fois. Fin, j'vais essayer d'pas le bousiller en l'voyant, ce s'ra déjà une bonne chose. C'pas dit, ça, par contre. Puis, s'il essaie d't'amadouer en t'payant des armes ou j'sais pas quoi, là j'vais vraiment voir rouge. Le p'tit malin, qui va finir pendu. » L'idée l'amusa drôlement, à tel point qu'un petit rire nerveux se fit entendre, sans la moindre gêne ni honte. Après tout, le Trant ne fut jamais connu, ou reconnu, de part ses méthodes honorables et douces. S'il pouvait montrer aux yeux du monde que lui, avait abatu un adversaire, tout en inspirant la peur à ses ennemis et, de fait, leur dissuader de venir se frotter à lui, il le ferait. Peu lui importaient les manières ou les raisons. Peu lui importait ce que les gens pouvaient bien raconter sur lui, Meliodas faisait ce qui devait être fait. Chose qui, probablement, aida quelques peu à son admission au service de la lionne. La pendaison, elle, était un petit plaisir personnel. En partie par orgueil et par une espèce de joie malsaine en le faisant, mais il y avait aussi cette tradition familiale qui continuait à le suivre. Une sorte de signature, qui ne passait pas inaperçue, chose qui lui plaisait tout autant. Était-ce une si bonne idée que de vouloir pendre tous les prétendants de Sacha ? Probablement pas. La gamine des rues étaient devenue une bien charmante demoiselle et, les petits cons qui voudraient tant la courtiser que s'allonger dans le foin à ses côtés finiraient par être légion. Ainsi, peut-être qu'en pendre un seul, pour l'exemple suffirait à dissuader les autres ? Non. Non, il lui fallait refréner ses ardeurs, pareille chose pourrait retomber sur sa maîtresse et, cela, il ne le supporterait pas. Cependant, un joli petit coup de pression ou quelques coups bien placés pourraient, peut-être, calmer les ardeurs de cet écuyer.

« J'espère bien que tu te souviendras d'moi. Si celle que j'vois comme ma fille m'oublie, qui dans ce putain de monde pourra bien garder des souvenirs de moi hein ? » Lui rendant sa tape sur l'épaule, notre homme sourit chaleureusement. Tant que son entourage se souvenait de lui, cela lui suffirait. Meliodas était certain d'avoir marqué Sacha, il espérait que Cersei puisse avoir de bons souvenirs de lui et, espérait qu'au final, il ait pu être un époux correct pour sa chère Néphelie. Qu'elle puisse se dire avoir vécu une vie agréable avec un homme loin d'être le gros enfoiré sur lequel tombent parfois et, tristement, de jeunes et innocentes demoiselles. La suite de la conversation partit d'ailleurs sur sa belle famille et, son lien avec son modèle, le seigneur Barristan. « Ouais, mais c'pas dit que j'puisse le croiser un jour. Il a d'autres choses à foutre que de perdre son temps à m'voir. Puis, vu le comportement de ma p'tite dame avec sa famille, j'suis presque certain que, s'il l'a connu, il est heureux qu'elle se soit barrée loin, très loin de lui. »

Vint alors le sujet difficile de la conversation, les terreurs nocturnes de la jeune fille. Même s'il ne connaissait pas les détails, le père de substitution savait qu'elle avait vécu un certain enfer, dans sa jeunesse et que, une bonne partie, si ce n'est l'écrasante majorité des gens qu'elle avait connu à cette époque étaient morts. Chose qui, bien entendu la travaillait. « Ouais mais, là, ça t'sera peut-être utile. Puis … Hé, s'il te file un mauvais truc, j'm'en occupe et … Il se peut que dame Cersei soit encore moins clémente que moi s'il te fait du mal. J'pense que tu devrais essayer. » Finissant par la prendre dans son bras pour lui frictionner l'épaule, suite à son histoire, tentant de trouver quelque chose d'intelligent à dire. « Faut qu't'arrêtes de réfléchir comme ça. T'as abandonné personne, t'as eu ta chance de sortir de toute cette merde et tu l'as prise. Tu penses vraiment que tes amis auraiet refusé cette opportunité ? De vivre, sans la peur au ventre quotidienne, avec de quoi se nourrir tous les jours ? Allons. Mieux encore, de ce que tu m'as dit sur ta famille de l'époque, j'pense qu'ils t'auraient fait la tronche qu'tu l'fasses pas. Et l'reste c'est … J'pense que t'y réfléchis trop, que t'essaie de te rendre coupable et que … Fin, j'sais pas, qu'tu sois certaine d'être responsable de tout ça. Alors que non, il est mort. C'est dramatique mais c'est pas ta faute et, tout ça, c'est dans ta tête. J'suis pas … J'suis pas un spécialiste de tout ça, j'ai toujours vécu avec mes fantômes à moi, mais t'rendre coupable et malade de tout ça, ça va rien arranger, d'accord ? » Une nouvelle étreinte suivie d'un baiser sur le front. « S'il te plaît, essaie de faire un effort et d'aller le voir, il sait tout un tas de truc et il pourra probablement t'aider, d'accord ? Je viendrais avec toi si tu veux. »
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Comme le monde est beau ma fille Je soupirais en levant les yeux au ciel face à ce que me déclarait Meliodas. Tête de bois ! Ou de mule. C’était presque pareil. J’aimerais véritablement le préserver et éviter qu’il ne se mette dans de sales draps pour moi. Je n’en valais vraiment pas la peine. J’aurais vraiment aimé qu’il se calme. Tout ça pour un petit blond qui voulait se moquer de moi. J’eus une petite idée en donnant un petit coup de poing dans l’épaule de Meliodas quand il se mit à rire. Je le savais sérieux et capable de le faire, et c’était bien pour ça que je pouvais être un peu inquiète au sujet de l’écuyer dont je ne savais rien. Je repensais brièvement à une discussion avec Félicité au sujet du romantisme et je crois que je l’avais un peu désespérer. Tout ça parce que je préférais un bon fléau d’arme à une rose. D’ailleurs je ne comprenais rien au langage des fleurs. Je soupirais en secouant la tête.

« Et s’tu me l’indiquais ? Qu’j’aille lui causer deux p’tits instants ? »

Même si je savais que cette proposition était qu’un gaspillage de salive. Enfin, ça c’était autre chose. Je rassurais mon père, pardon, mon presque père, sur le fait que je me souviendrais de lui. Après tout… Je ne pourrais pas oublier un homme comme ça quand même ! Fin… je savais qu’il existait des maladies ou des chocs à la tête qui faisaient perdre la mémoire… Mais Meliodas. Non, c’était impossible que Meliodas. Je me marrais à sa remarque sur le caractère de sa femme.

« Comme quoi, elle est pas infecte qu’avec moi ! »

Cette casse-couilles ne l’était pas qu’avec moi. Quelque part c’était rassurant. Enfin… Je crois ? Que les dieux me préservent d’un jour devoir la supporter toute seule sans que Meliodas ne soient pas trop loin. Enfin, je n’avais pas envie de parler d’elle. Moins je la voyais mieux je me portais. J’étais presque heureuse, oui presque il ne fallait pas plaisanter, de parler de mes terreurs nocturnes avec mon père. Enfin presque père, mais c’était presque pareil. Entre lui et Ser Garlan… Les deux m’avaient élevé, plus ou moins longtemps, comme des pères. En même temps, entre eux et Jojoris… Niveau éducations, y avait pas peintures. Mais malgré tout… Je me bridais encore, taisant beaucoup de choses de mon passé. Peut-être pour éviter qu’il ne s’inquiète… Une sorte de censure personnelle. Ou peut-être que je ne voulais pas vraiment repenser à cette période. Pas que j’avais honte d’où je venais, au contraire… Mais ça n’avait pas été toujours la belle vie, au contraire.

Bien sûr que je pourrais aller voir le Mester. Mais… J’avais une sale manie de m’en méfier comme de la peste ! Ce qui était pas peu dire. Rien que pour me faire soigner, c’était la croix et la bannière pour m’y traîner de force. Je me laissais aller dans les bras de mon père avec un petit soupire. S’il savait pour quoi je me sentais coupable : à savoir la mort de Ser Loras… Ça serait quoi sa réaction ? C’était des démons, qu’on pouvait pas tuer avec une arme. Et je me sentais bien seule parfois face à eux. Je haussais les épaules face à sa remarque sur mes p’tits frères.

« Nan ! Bien sûr que non ! Fin, Trom’d’pomme m’a poussé à y aller, pis les autres aussi. C’sûr qu’m’veulent pas. Ouais … j’vais essayer. »

Je l’observais quand il parla du mester. Je ris doucement en passant mes bras autour de lui et en laissant ma tête contre son torse. Mouais… c’était agréable. Dire qu’au début il pouvait pas me toucher sans que je ne pique une crise. Je l’observais avec attention.

« Ça sent le « Tu y vas ou j’t’attache pour t’y trainer qu’tu le veilles ou non ! » J’me trompe ? »

Le connaissant : il était capable de le faire.
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« Tu sais, dans l'ensemble avec moi elle est … Disons correcte. Elle a son p'tit caractère, je dis pas mais … Je saurais pas dire exactement, elle se comporte relativement bien avec moi. Bien entendu, elle me fait des crises pour des conneries mais bon. J'ai eu quelques mots avec certains membres de sa famille, avec qui ça n'allait pas du tout. J'peux te dire que si on compare sa façon d'agir avec toi et, ce qu'elle a bien pu faire aux siens, c'est une sainte personne avec toi. » Meliodas eut un petit rire moqueur en y repensant. Les saloperies qu'elle avait pu faire à son cousin, ou encore à dame Jyana, en pointant surtout du doigt son envie irrésistible de rappeler au monde entier ses erreurs, pour empêcher son mariage, on pouvait estimer Sacha chanceuse. « Enfin ... » Un long soupir. « Je sais bien qu'elle est pas facile à vivre mais, au final je l'apprécie, j'aurais pu tomber sur bien pire et … Bien moins jolie. » A nouveau un petit rire, à la fois amusé et rêveur. Il était vrai que de ce côté-là, le Trant pouvait s'estimer chanceux. Néphelie faisait partie, à son sens, de ces femmes que l'on pouvait qualifier sans mal de très belle. De celles qui faisaient bon nombre de jalouses, mais aussi de jaloux, pestant sur le fait que leur épouses ne soient pas aussi charmantes. Venaient alors la révélation sur son tempérament difficile et, finalement, ces derniers préféraient se complaire dans ce qu'ils avaient. Fort heureusement, notre ami ne s'était jamais laissé faire, réussissant à doser, d'une manière étonnamment correcte la fermeté et le respect. Chose qui, probablement, avait finit par adoucir la belle avec lui. Il était aussi probable que son épouse avait fini par avoir un point de vue semblable au sien, elle aurait pu tomber sur bien pire. Un vieil homme froid et abject, qui ne l'aurait pris que pour son jouet sexuel, ou encore quelqu'un de violent, passant ses nerfs sur elle, quotidiennement, ou encore un de ceux à vouloir l'enfermer et lui interdire quasiment toute activité non désirée par son époux. Meliodas avait beau être quelqu'un de particulièrement violent au combat ou assez impulsif dans ses choix et raisonnement, l'idée même de lever la main sur sa femme relevait de la pire des erreurs et, quitte à partager le reste de leur vie ensemble, autant faire en sorte qu'elle soit la plus heureuse possible, non ?

Vint alors le fameux sujet qui semblait peiner la jeune fille, son passé et, aussi, la rencontre avec un mestre. L'idée ne lui avait jamais vraiment plu et encore, l'évoquer ainsi relevait de l'euphémisme mais, dans cette situation le père de substitution était quasi-certain qu'il s'agissait là de la meilleure solution. Un câlin plus tard, ce qui avait toujours le don de rendre particulièrement le combattant de l'Orage, Sacha évoqua un sous-entendu dans les mots de son interlocuteur, ce qui le fit grandement rire. « Ne viendrais-tu pas d'me donner une bonne idée là ? » Lui ébouriffant joyeusement les cheveux, Meliodas finit par lui agriper les épaules pour la regarder en face. « Tout ce que j'veux moi, c'est qu't'ailles mieux, mais j'veux pas te forcer. Tout c'que j'peux faire c'est d'te conseiller sur ce que je pense être la meilleure solution, rien d'plus. Faut essayer et, si tu veux j'viendrais le voir avec toi, d'accord ? » Une petite tape simultanée sur les deux épaules, le tout joint d'un grand sourire, pour finalement reprendre. « Puis, j'pense que ça ira mieux quand tu arrêteras de voir ta famille de l'époque, ainsi, dans tes rêves. Il est préférable de garder la bonne image que tu as d'eux, plutôt que de laisser ces cauchemars prendre petit à petit le pas sur tes souvenirs, t'en dis quoi ? Puis, y'a aussi le fait que mal dormir, fréquemment, c'est pas bon, tu risques de te blesser avec tes entraînements aussi réguliers. Alors essaie d'y penser d'accord ? »
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Comme le monde est beau ma filleJe ricanais en l’écoutant parler de sa femme. Si ça c’était pas une belle censure de ma proposition, je savais pas ce que c’était ! Je l’écoutais avec attention déclarer que finalement, sa femme… avec moi était du genre correcte. Bah j’avais pas envie de la voir quand elle était infecte. J’avais déjà du mal à la supporter comme ça. Je remontais une jambe contre moi en ricanant comme la sale gosse insolente que j’étais et que Dame Cersei adorait punir. La blonde avait quand même beaucoup de patience avec moi. Fallait bien le reconnaître ! J’évitais quand même de la pousser à bout, histoire de survivre un peu. Non, puis j’étais pas stupide : fallait être fou pour tenter la moindre tromperie avec Cersei. Je fis dévier le sujet sur mes rêves. Si je pouvais en parler à quelqu’un, c’était bien à Meliodas.

Je grognais un peu quand il ébouriffa à nouveau mes cheveux. Rah mais ! Il avait une idée qu’il me fallait pour me préparer avec les cheveux longs ?! Je fis semblant de montrer les dents en grondant. Rah mais ! Quand même ! C’était plus pour plaisanter qu’autre chose. Mais visiblement il appréciait mon idée de me ligoter pour me traîner là-bas. Je soutiens son regard quand il me tourna légèrement de force vers lui. J’avalais ma salive quand il m’affirma que c’était la meilleure solution. Ouais enfin… j’aimais quand même pas les Mester. Et encore moins aller les voir pour ça. Enfin… vu la tête de Meliodas… Je crois qu’en réalité j’avais pas trop le choix. Si j’y allais pas de moi-même il irait le voir pour moi. Histoire de me préserver de tout ça. Je grognais un peu à sa remarque avant de secouer la tête en riant :

« Ça t’soule pas t’jours avoir raison Meliodas ? T’fais chier à contrer chacun d’mes arguments là ! C’quoi super pouvoir magique ? Le truc pour lire dans les esprits là ? Ah… T’veux y aller quand ? Tout de suite ? Ou t’préfère reprendre un peu les armes un peu ? Histoire d’pas finir congelé. »

Avec ce temps j’étais presque sûre que bientôt on pourrait faire du patin sur la mer en bas de castral-roc. J’avais l’habitude du froid et de l’humidité, quand je vivais dans la rue j’avais même pas une lampe pour me chauffer. Même s’il fallait l’avouer, la chaleur des corps des petits frères c’était bien… Dire que maintenant je pouvais manger à ma faim tous les jours, à l’époque on sonnait le clairon pour un gros rat entier qui nous semblait plus précieux qu’une gemme. Les gemmes ça remplissait pas l’estomac rapidement. La viande de rat si. C’était comme pour d’autres : voler des petits jouets en céramique c’était pas bien : ça se vendait mal. Je soupirais avant de me redresser et faire bouger mes muscles devenus froids à cause du temps de repos. Les chevaux broutaient toujours non loin. Je souris à Mel.

« Allez, encore quelques passes et on rentre ! »

J’avais pas envie de finir là mon petit moment avec mon presque père. J’avais pas envie de rentrer tout de suite, je voulais pas penser à la tonne de chose à faire qui m’attendait.
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Meliodas comprenait le ressentiment que pouvait avoir Sacha pour les Mestres. Il pouvait comprendre cette peur de confier sa santé à quelqu'un que l'on ne connaissait aps forcément. Quelqu'un ayant donné sa science et qui, ainsi, pourrait se laisser aller à quelques expériences peu ragoutantes. Dans le lot, l'on pouvait aussi compter les médicaments expérimentaux qui, en plus de ne pas vous soigner, provoquait de terrifiantes douleurs, capables de vous terrasser, contrairement aux maux originels. Lui-mêle en avait voulu à l'un des Mestres, à deux doigts de lui éclater le crâne contre le rebord d'un lit, brûlant d'une colère sans pareille. D'une colère et d'une haine qu'il n'avait jamais ressenti avant, pas-même lorsque sur son premier champs de bataille il vit l'un de ses frères mourir. Pas même lorsqu'il affronta ce bourreau et qu'il finit par pendre. Ce jour-là, le Trant venait de perdre sa femme et son enfant. Ce jour qui aurait du devenir le plus beau de sa vie fut, finalement, le pire que l'on puisse imaginer. Bien qu'il ne l'accepta que longtemps après, cela ne fut qu'une des farces du destin et du hasard. La faute à pas de chance, ou bien quelques taquineries dont seuls les dieux avaient le secret, malheureusement, sur le coup, il fallait bien un responsable. Quelqu'un devait payer et, à cette époque, le blondinet n'avait qu'un seul et unique moyen d'expression : la violence, brutale et sanguinaire. Bien que sa tendre épouse avait réussi à apaiser cette bête, assoiffée de sang, tapie au fond de lui, rien n'aurait pu l'empêcher de massacrer ce pauvre vieillard qui, au final, n'y était pas pour grand chose. Il fallut bien trois soldats pour le l'immobiliser avant que son père ne vienne l'assommer. Existait-il meilleure solution ? Certainement pas. Alors oui, l'ancien veuf comprenait cette crainte de leur faire confiance, il comprenait cette peur de ce qui pourrait arriver. D'autant plus que Sacha semblait bien placée pour craindre les hommes et leurs côté sombre, de part sa vie et ses malheurs, il était difficile de ne pas avoir de l'empathie pour celle qu'il considérait comme sa fille.

Malgré tout, les mots du père de substitution semblèrent avoir, plus ou moins, fonctionné sur Sacha. Semblant bien plus encline à l'idée de voir ce savant, surtout en sa présence, chose qui rassura grandement le combattant. Il était probable que si elle n'avait pas voulu y aller d'elle-même, lui serait allé voir ce médecin, évoquant le problème, sans oublier quelques menaces au cas où quelque chose venait à arriver. Depuis le temps que notre ami était présent en Terre de l'Ouest, sa réputation de combattant violent n'était plus à faire, suffisamment pour intimider facilement. Demeurrait aussi l'ombre inquiétante de Cersei qui, sans le moindre doute, serait bien moins douce que son garde du corps. Peut-être qu'elle ne le frapperait pas, physiquement, mais contrairement à Meliodas, elle, ne semblait pas avoir de limite concernant les conséquences de pareille chose. Alors oui, il était fort à parier que le vieil homme se montrerait travailleur et motivé. Riant doucement à ses mots, la jeune femme se montra presque surprise de la capacité de son interlocuteur à toujours avoir raison, tout comme celle qui lui donnait l'impression de lire dans les pensées.

L'idée le fit doucement sourire, avant qu'elle ne propose de s'entraîner encore un peu, avant d'aller voir le mestre, afin de ne pas finir congelé. Un petit sourire taquin, ainsi qu'une tape sur l'épaule, habituelle. « J'aurais tendance à t'dire que c'mon devoir d'faire c'genre de choses. D'une façon ou d'une autre, t'es devenue comme ma propre gamine alors ouais, j'peux pas avoir tort quand ça t'concerne, ni même passer à côte d'tes pensées. » Une certaine fierté semblait habiter son visage sur le moment, fier de ce qu'il était devenu et du père qu'il était. Tout comme du père qu'il aurait pu être sans ce terrible incident. Il y eut un petit moment de battement, où le blondinet leva son regard vers le ciel, nostalgique d'un temps révolu. Bientôt, celui-ci se releva pour se diriger vers son épée encore plantée dans le sol, la saisissant cette fois-ci de sa main gauche, avant de la faire tournoyer avec une facilité déconcertante et s'amusant même à l'envoyer valser en l'air, tout en la récupérant comme si de rien n'était. Ce genre de tours semblait vraiment l'amuser. La chose était inutile, certes, mais il trouvait toujours cela amusant de voir les regards ébahis des quelques jeunes gardes ou écuyer le voir en train de faire ce genre de choses. Ces dernières années, Meliodas avait pris grand soin de perfectionner sa maîtrise concernant sa main non-directrice, à tel point qu'il avait franchi un cap convoité depuis un long moment. Ce cap était la limite physique de l'utilisation de son bras gauche, ce qui sous-entendait que la différence dans son maniement n'était qu'à peine perceptible d'une main à l'autre. Bien entendu, il serait toujours légèrement moins adroit de son côté non-naturel, mais, cela relevait justement des aléas de la nature. Cela ne l'empêchait pas d'être particulièrement fier de ces entraînements et de ses compétences, capables de surprendre plus d'un combattant, devant affronter une garde changeante, tout comme il pourrait surprendre celui qui viendrait à lui abîmer violemment son bras droit, avant de se rendre compte que cela ne l'handicapait que peu. « Bien, va pour un peu d'entraînement ma p'tite. Mais … On va s'occuper de ta p'tite sœur un peu, ça fait longtemps. » Un petit rire léger et moqueur, avant qu'il n'en vienne à pointer l'autre bras de sa fille. « J'espère que tu n'as pas négligé ton entraînement de c'côté hein. Puis … Bientôt, on pourra s'entraîner à quelque chose d'important aussi. Qui pourrait un jour te sauver la vie. » Toujours avec cette grande fierté, le garde du corps tapota son épée valyrienne, accrochée à sa ceinture. « Ça va faire râler les forgeron, mais va bien falloir y passer à un moment ou un autre. »
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Comme le monde est beau ma fille C’était parfois quelque chose de très compliqué pour moi de trouver ma place dans ce drôle de monde. Souvent, je pouvais passer de longues nuit allongée les yeux grands ouverts à fixer le plafond. Au fond de moi, je me posais souvent la question de qui j’étais. Avant, j’aurais pu affirmer que j’étais Sacha gamin des rues, ou Sacha, écuyère de Ser Garlan, puis de Ser Loras… Puis juste Sacha. Mais Sacha… Maintenant c’était qui ? Une gamine des rues élevée à un stade supérieur ? Oui, mais dans quel but… Pourquoi ? Qui étais-je vraiment ? J’aurais aimé me préserver de toutes ces questions, mais elles étaient là. Est-ce que j’étais quelqu’un bien. Pourquoi j’étais là, et pourquoi pas quelqu’un d’autre ? Je savais que je devais tout à Lady Cersei, j’aurais pu mourir pour elle. Mais elle, est-ce qu’elle comprenait, est-ce qu’elle savait jusqu’où allait ma loyauté ? Et puis la question… Est-ce que j’étais quelqu’un de bien ? Je savais que je pouvais aimer, apprécier, sourire, protéger. Cependant mon plus grand talent résidait dans le maniement des armes. Je savais très bien où ma haine et ma colère pouvaient me traîner si je ne résistais pas… Je n’étais pas une belle lady aux cheveux d’or blonds. Nan, j’étais plus un chien de combat hirsute qui mordait et montrait les crocs. Tues ou être tué… C’était un beau résumé de toute ma vie. J’avais mis très longtemps, et aujourd’hui encore, à accepter les contacts physiques. Que cela soit avec un garçon ou une fille. Avec Félicité cela allait, avec Méliodas aussi. Et avec d’autres écuyers la même. Mais cela n’excédait pas une aide pour ôter une armure ou quelque chose dans le genre. Je le savais que personne ne voudrait jamais de moi. Et… je ne savais pas si ça me dérangeait, mais le fait était là. Méliodas s’en faisait pour rien. Si on me portait des fleurs c’était bien pour se moquer de moi, je n’étais pas stupide et ce genre de tromperie n’avait aucun effet sur moi. Je ne nourrissais pas le secret d’avoir un mari et des enfants… Loin de là. Nan, je voulais juste vivre et servir parce que c’était ce que j’avais appris à faire. Je voulais juste… tenter de faire bien autour de moi. C’était peut-être utopique ou je ne sais quoi… Mais je n’étais pas noble, quand j’aidais un gamin dans la rue, je me demandais toujours combien de temps allait se passer avant que je ne le trouve au fond d’un caniveau. Peut-être que c’était à cause de ça qu’avec Meliodas on s’entendait si bien. J’avais jamais vraiment eu de père pendant douze ans, ou quelque chose comme ça. J’avais eu un grand frère que j’avais achevé, mais de père… Bien sûr, le premier avait été Ser Garlan avec qui j’écrivais encore presque tous les jours. Mais avec Méliodas… Je n’aurais pas put définir ou quoi. C’était Méliodas. C’était… comme un vrai père. Sauf qu’aucun lien de sang n’existait entre nous. C’était peut-être pour le mieux ? Je ne gaspillais pas ma salive à répondre et juste eu un petit sourire à sa remarque.

Je me levais pour reprendre mon épée d’entraînement avec un sourire avant de me préparer pour l’entraînement. Je refis bouger mes muscles, m’étirais longuement à nouveau pour préparer mon corps à un effort intense et jetais la couverture et la gourde près du reste de mes affaires pour ne pas être gênée. Je fis face à Méliodas dans une simple chemise de lin que le vent glaçait perçait sans effort, mais ma main ne trembla pas. M’entraîner des deux côtés. C’était quelque chose que je faisais naturellement depuis que Meliodas m’avait ordonné de le faire. J’avais presque une compétence égale aux deux mains, mais pour lui faire plaisir je la saisis de ma main droite. De base, peu de chevaliers étaient gauchers, c’était un avantage, mais être ambidextre était un avantage encore supérieur. Je finis par déclarer :

« T’inquiète pour la petite sœur va, elle s’entraîne tout autant que la grande sœur ! »

Je restais surprise face à ce qu’il m’annonçait et fronçais les sourcils. Je n’étais pas une lampe en termes d’intelligence, je le reconnaissais sans mal. Mais là je ne comprenais pas trop ce que voulait dire Meliodas. Je fis faire un moulinet ou deux à mon épée en fronçant les sourcils.

« Qu’est que chose d’important ? Comme quoi ? Porter une armure ? Pourquoi ça ferait chier les forgerons ? Ou tu parles d’un autre truc ? J’comprends pas trop là ? »

S’il parlait du maniement de la dague… Ça aussi j’en faisais mon affaire ! Je maniais la dague… D’accord, comme une gamine des rues, plus ou moins, mais quand même ! Je me débrouillais pas trop mal avec tout ça. Mais la, me fallait une explication. Je savais que je ne trouvais aucune armure à ma taille, normale j’étais une fille, et c’était complexe pour moi de me battre ainsi… Je préférais une armure en cuir, je connaissais mes faiblesses, je manquais de force malgré tous les entraînements que je m’imposais et je ne savais quel rythme soutenu, mais je n’arrivais pas à gagner assez de muscles. Et quoi qu’en disait Meliodas, Félicité ou Cersei… J’avais du mal à accepter de trop manger, j’avais du mal à manger comme les nobles, c’était trop gras pour moi. Je savais que c’était bête, mais je n’aimais pas me forcer à manger. Rien que pour les banquets c’était une guerre pour moi. Enfin, pour l’instant j’essayais de saisir ce que voulait dire Meliodas à propos des forgerons et tout ça… Mais pour moi c’était cryptique. Il allait me faire travailler avec un bouclier ? Non là par contre Meliodas me rendait plus que perplexe ! C’était pas très sympathique de sa part… Mais j’attendais quand même une explication en restant prête à parer, esquiver ou frapper. Je le connaissais assez pour savoir qu’il s’était un peu calmé, mais que j’allais quand même en baver comme pas permis. Je me demandais s’il était possible qu’un jour je le batte. Combien de temps avant d’arriver à le pousser en permanence dans ses retranchements
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« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.



Valarr:
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La jeune fille semblait enjouée à l'idée de s'entraîner de sa main non-directrice et surtout, compris même, sur le champ l'allusion de son interlocuteur, lorsqu'il évoqua la petite sœur, ce qui lui tira un petit sourire satisfait. Malheureusement, la suite de la conversation l'exaspéra au plus haut-point. N'avait-il pas touchée sa lame en acier valyrien pour lui faire comprendre ? Sacha avait tendance à s'égarer facilement, de temps à autres et la chose le fit longuement soupirer en se frottant nerveusement le nez, dépité. Une armure ? Qu'est-ce qu'il en ferait lui ? La chose ne ferait que l'encombrer au plus haut point et, la brunette était sensée savoir que son maître n'en portait quasiment jamais. Une côte de maille, ou une armure légère lui convenait bien mieux qu'un harnois complet. Il suffisait de tomber pour ne plus être capable de se relever d'un bond et ainsi mourir lamentablement. Le casque empêchait de voir bien des choses et, surtout, le poids d'un tel équipement ralentissait grandement son propriétaire. « Non Sacha, non. J'parlais de t'entraîner face à Faiseuse-d'Orphelins. J'espère sincèrement que tu n'auras jamais à affronter une telle lame lors d'un vrai combat, mais j'préfère te préparer à ça. Q'tu ne sois pas surprise et que tu saches au moins comment te défendre face à c'truc. Un moment d'inatention ou d'hésitation et tu meurs face à ça. Mais … Mais ça, ça sera pour une autre fois. Bien, sois prête. »

Haussant un sourcil, joueur, le Trant envoya valser sa lame qu'il rattrapa avec une certaine aisance de sa main gauche avant de se ruer sur sa fille de substitution. Un coup horizontal particulièrement violent visant uniquement son arme lui fit ouvrir dangereusement sa garde. La puissance du coup fit valser son bras, ce qui permit à Meliodas d'avancer d'un pas tout en dégainant un crochet du droit, visant son menton, mais s'arrêtant net, à très courte distance du visage. Un petit sourire satisfait et moqueur se dessina doucement sur son visage. « Un coup au menton de la sorte, ça t'coupe les jambes. Si t'as plus d'jambes, tu meurs. » Se retirant de sa position, l'orageois fit quelques pas en arrière avant de se remettre en garde. « Tu es plus petite, fine et légère que moi. T'es sensé savoir d'entrée de jeu que j'ai plus de force. Lorsque tu vois un adversaire puissant armer son coup, tu dois te préparer à esquiver ou, si tu n'as pas le temps, parer mais en reculant, ça atténuera le choc. Mais, va t'faloir avoir de bons appuis et être minutieuse sur l'exécution sinon, tu t'envoleras. »

Après s'être assuré que la jeune fille se soit remise en position, l'homme s'avança doucement vers elle, effectuant quelques coups rapide au buste que son adversaire put parer sans trop de difficulté. Il y eut une attaque de sa part et lui esquiva par un pas de côté, vif. Cela le mit en bonne position pour attaquer, ceci dit, Sacha passa sous le coup tout aussi rapidement. Meliodas eut une moue satisfaite et surprise. « Bien, voilà ce qu'il te faut et tu dois en profiter pour contre-attaquer sur le champs, profiter de la surprise et du sentiment d'assurance de ton adversaire pour le toucher. Le moindre petit coup l'affaiblira. » Sur ses mots, la jeune fille l'attaqua mais notre homme para à son coup. Suite à quoi il feinta une attaque descendante pour se décaler au dernier moment pour balayer son pied d'appui, la faisant tomber lourdement dans la neige et, avant même que la jeune fille ne puisse se relever, la pointe de sa lame vint caresser sa gorge. « Tu ne dois jamais oublier que l'ennemi dont tu dois te méfier est ton adversaire, ans sa globalité, pas seulement son arme. Le moindre mouvement d'inattention peut te tuer. » Enlevant son arme de sa gorge, notre ami agrippa le bras de sa fille pour la relever. « Tu dois faire plus attention à tes appuis, même si tu te sers relativement bien de cette main, ta garde inversée semble te poser problème au niveau des jambes, va falloir que tu travailles dessus, d'accord ? Maintenant, essaie d'attaquer. »
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Comme le monde est beau ma fille« Ah ! Ouais, vu comme ça, effectivement, ça peut être une bonne idée. »

J’étais vraiment pas une lampe au niveau intelligence. Clairement pas, c’était même l’opposé. J’étais plus dans l’instinct que dans la réflexion. Ça allait me coûter des ennuis de ne pas réfléchir. Mais ce n’était pas toujours très clair. Enfin, ce n’était pas grave, le plus important était de se concentrer sur l’entraînement, sinon j’allais encore me faire salement botter les fesses. Mais fallait ce qu’il fallait pour devenir une guerrière pas trop mauvaise. Je ne pouvais pas rêver meilleur entraîneur, ou presque, que Meliodas. Et je voulais aussi qu’il soit fier de moi et de mes progrès. Donc, concentration et j’allais faire de mon mieux.

Autant dire que ce ne fut pas particulièrement glorieux. Se faire botter les fesses était un véritable euphémisme, mais il fallait bien que ça rentre dans mon crâne épais d’une manière ou d’un autre. Chaque coup que je me prenais était une leçon que je retiendrais plus facilement. Même si ça me mettait en rage, je serrais les dents pour ne pas me mettre en rage et hurler en me jetant avec mon arme sur Meliodas. Il fallait que je préserve les autres de ma colère et de mon mauvais tempérament. Je savais très bien que j’allais avoir tous les muscles engourdis après cet entraînement, mais ce n’était pas grave. Il fallait que je fasse attention à mon jeu de jambes. J’écoutais soigneusement les conseils que me déclarer Meliodas en hochant la tête pour montrer que j’écoutais et que je retenais. Si Lady Cersei avait besoin de me répéter dix fois la même phrase, Meliodas une fois suffisait. L’intérêt que je portais à la matière devait aider sûrement.

Je crachais ma salive en reprenant tranquillement mon souffle avant de me remettre en garde levant sans difficulté mon épée. Je pris mon temps pour marcher autour de Meliodas en soutenant son regard. Je devais améliorer ce satané jeu de jambe sinon je m’en mordrais les doigts. La neige avait infiltré ma chemise et son froid me caressait le dos. Je fendis brusquement en avant en remontant ma lame vers son cou. Je pivotais sur mes jambes et abaissai à nouveau ma lame vers ses côtes. J’avançais autour de lui alors que ma lame dessinait des arabesques d’argent autour de lui. Le chant de nos lames résonnait et la neige, foulait au pied, se transformait en une bouillie glissante qui ne me dérangeait nullement. Des étincelles jaillissaient parfois quand nos lames se choquaient dans un bruit violant. J’évitais soigneusement ses coups, quand je le pouvais. Ce n’était pas toujours facile, mais cela se faisait.

Je distinguais une ouverture dans la garde de Meliodas et mon autre main, la gauche tira mon poignard de son étui et je fondis. Je réussis à écarter assez son bras d’arme pour poser la pointe de mon poignard entre deux côtes au niveau du cœur. Je respirais vite, et la sueur ruisselait sur mon front. Je regardais Meliodas. Au vu de sa position… c’était un beau affrontement nul. J’avais eu beaucoup de chance. Je fronçais les sourcils.

« T’m’as laissé cette ouverture ? »

Autant être sûre. Parce que là… J’avais quand même un petit doute ! Et les doutes, j’aimais pas ça. Je restais dans la position, inconfortable, sans bouger.
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