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Sur la Route des Souvenirs Feat Wynafryd Manderly
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Sur la route des souvenirs
avec @Torrhen Holt
« Neck | 302, lune 3, semaine 1 »
Wynafryd ne put retenir un petit soupir agacé alors que Torrhen exposait un point intéressant à sa dernière remarque. Lors de véritables combats, les partis n’étaient pas toujours équilibrés, et surtout, on n’avait pas la galanterie de chercher cet effet là. Il fallait effectivement qu’elle soit en mesure de se défendre quelles que soient les conditions, c’était bien pour cela qu’elle avait repris les entraînements des lames et qu’elle ne s’était plus contentée de son arc. Néanmoins, elle n’aimait pas l’idée de partir en position de faiblesse face à cet adversaire qui semblait décidé à la faire faillir et ne manquerait pas d’enfoncer le clou par ses remarques à la fin et probablement tous les jours qui suivraient jusqu’à ce qu’ils arrivent à Corneilla et en repartent ! Elle ne voulait pas lui donner ce plaisir là. “Heureusement que nous ne nous entraînons pas à éteindre des feux avec ce même raisonnement, ou tout le campement terminerait en flammes…” répliqua-t-elle en levant brièvement ses yeux au ciel. Elle ne savait pas jusqu’à alors qu’il lui était possible d’être mi-amusée, mi-exaspérée en même temps, pourtant, c’était exactement ce que le Holt provoquait en elle depuis qu’il était réapparu dans sa vie. “Mais soit, allons pour votre technique, un peu de défi ne me fait pas peur.” conclut-elle avec un sourire calme. Elle avait au moins ce mérite-là et elle espérait vraiment qu’il le lui concéderait.
La Manderly s’apprêtait à commencer son enchaînement de mouvements lorsque le fils de la Sentinelle évoqua un sujet pour le moins sensible à ses yeux et qui n’avait nul pareil avec ce qu’il avait pu soulever jusqu’à présent. La jolie brune déglutit lentement et accorda beaucoup d’attention à chacun de ses choix de mots. Il faisait évidemment référence à Vraël, cela ne faisait nul doute. Il en parlait avec la même légèreté et les mêmes airs taquins que tout ce qu’il avait évoqué jusque là, comme si son dragon se plaçait au même niveau que son avis sur le futur mariage de Sansa dans le Conflans. Mais Wynafryd avait appris à se montrer méfiante lorsqu’il s’agissait de son dragon de vert et de bronze. Cela ne faisait pas si longtemps que la Sirène confirmait son existence à ses comparses nordiens qui l'interrogeaient à son propos, tant qu’ils n’étaient pas des hommes de l’Écorché. Et Torrhen n’était pas un Bolton, mais il avait passé plus de temps en dehors du Nord, avec des étrangers que parmi les siens. Il n’avait pas encore obtenu sa confiance. Elle fit cependant de son mieux pour se relâcher, même si sa tension avait dû trahir le sérieux de ce sujet à ses yeux, puis haussa les épaules pour prendre un air désinvolte à son tour. “Si ces bruits avaient une part de vérité, je ferais attention à votre place de ne pas trop me provoquer alors. Parce que je serais à nouveau en possession de cette fameuse… “arme”... dès notre retour dans le Nord mon cher Holt !” Il lui déplaisait tant de faire référence à Vraël en ses mots, mais c’étaient ceux qu’il avait utilisé.
Wynafryd le vit ensuite rengainer son épée et fléchir sur ses appuis pour se préparer à son premier assaut. La jeune femme inspira et expira profondément une dernière fois, puis reprit cette position qu’elle avait enregistré en sa mémoire. Ses yeux se plissèrent légèrement alors qu’elle observait avec attention son adversaire pour choisir sa méthode d’attaque. Elle se mit à bouger progressivement, d’abord lentement pour trouver ses marques et son équilibre, voir comment un pas d’un côté ou de l’autre faisait réagir le Holt. Elle ne lui offrit qu’un sourire pincé lorsqu’il la provoqua une nouvelle fois. Peut-être avait-elle peur de le blesser dans le fond, elle ne le connaissait pas assez. Tout comme elle craignait de se ridiculiser. Pourtant, elle ne pouvait pas laisser la peur la tétaniser. Alors elle s’élança vers lui, ne s’arrêtant qu’à une longueur de bras de lui. Elle continuait de se mouvoir d’une jambe sur l’autre, de tourner, de dérober une épaule pour qu’il ne l’attrape pas, de chercher s’il valait mieux tenter son premier coup sur le flanc droit ou le flanc gauche, celui qu’il couvrait le moins bien. “Il ne faut pas croire les compliments d’une fille de joie Torrhen, elles sont payées pour cela.” dit-elle en espérant le déconcentrer alors qu’elle tentait de porter son premier coup sur le flanc gauche du presque chevalier, dévoilant son propre côté droit par la même occasion.
La Manderly s’apprêtait à commencer son enchaînement de mouvements lorsque le fils de la Sentinelle évoqua un sujet pour le moins sensible à ses yeux et qui n’avait nul pareil avec ce qu’il avait pu soulever jusqu’à présent. La jolie brune déglutit lentement et accorda beaucoup d’attention à chacun de ses choix de mots. Il faisait évidemment référence à Vraël, cela ne faisait nul doute. Il en parlait avec la même légèreté et les mêmes airs taquins que tout ce qu’il avait évoqué jusque là, comme si son dragon se plaçait au même niveau que son avis sur le futur mariage de Sansa dans le Conflans. Mais Wynafryd avait appris à se montrer méfiante lorsqu’il s’agissait de son dragon de vert et de bronze. Cela ne faisait pas si longtemps que la Sirène confirmait son existence à ses comparses nordiens qui l'interrogeaient à son propos, tant qu’ils n’étaient pas des hommes de l’Écorché. Et Torrhen n’était pas un Bolton, mais il avait passé plus de temps en dehors du Nord, avec des étrangers que parmi les siens. Il n’avait pas encore obtenu sa confiance. Elle fit cependant de son mieux pour se relâcher, même si sa tension avait dû trahir le sérieux de ce sujet à ses yeux, puis haussa les épaules pour prendre un air désinvolte à son tour. “Si ces bruits avaient une part de vérité, je ferais attention à votre place de ne pas trop me provoquer alors. Parce que je serais à nouveau en possession de cette fameuse… “arme”... dès notre retour dans le Nord mon cher Holt !” Il lui déplaisait tant de faire référence à Vraël en ses mots, mais c’étaient ceux qu’il avait utilisé.
Wynafryd le vit ensuite rengainer son épée et fléchir sur ses appuis pour se préparer à son premier assaut. La jeune femme inspira et expira profondément une dernière fois, puis reprit cette position qu’elle avait enregistré en sa mémoire. Ses yeux se plissèrent légèrement alors qu’elle observait avec attention son adversaire pour choisir sa méthode d’attaque. Elle se mit à bouger progressivement, d’abord lentement pour trouver ses marques et son équilibre, voir comment un pas d’un côté ou de l’autre faisait réagir le Holt. Elle ne lui offrit qu’un sourire pincé lorsqu’il la provoqua une nouvelle fois. Peut-être avait-elle peur de le blesser dans le fond, elle ne le connaissait pas assez. Tout comme elle craignait de se ridiculiser. Pourtant, elle ne pouvait pas laisser la peur la tétaniser. Alors elle s’élança vers lui, ne s’arrêtant qu’à une longueur de bras de lui. Elle continuait de se mouvoir d’une jambe sur l’autre, de tourner, de dérober une épaule pour qu’il ne l’attrape pas, de chercher s’il valait mieux tenter son premier coup sur le flanc droit ou le flanc gauche, celui qu’il couvrait le moins bien. “Il ne faut pas croire les compliments d’une fille de joie Torrhen, elles sont payées pour cela.” dit-elle en espérant le déconcentrer alors qu’elle tentait de porter son premier coup sur le flanc gauche du presque chevalier, dévoilant son propre côté droit par la même occasion.
(c) DΛNDELION
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Année 302, lune 3, semaine 1 - Moat Cailin
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
La jeune femme lui répliqua rapidement une phrase, comparant la situation au déclenchement d'un incendie ce qui, quelque part, dans l'esprit du Holt, accorda encore plus de crédit à ses propos. Il ne pensait pas que c'était là le but premier recherché par Lady Wynafryd. Son sourire se figea sur ses lèvres lorsqu'elle parla de relever le défi. D'un ton enchanté, le natif de la Sentinelle formula son empressement.
- Voilà une dame qui parle d'une façon que j'aime beaucoup ! Vous n'avez vraiment pas froid aux yeux, Lady Manderly.
Ses questionnements sur l'existence d'un dragon semblaient avoir fait mouche. Son adversaire y répondit, mettant en exergue presque une menace lorsqu'elle retrouverait son hypothétique reptile. Elle avait de la suite dans les idées mais était-ce réellement intelligent de menacer directement un homme que vous alliez affronter ?
- Et bien, je me réjouis de rentrer dans le nord pour vous voir brandir cette « arme » au dessus de votre tête. La vision sera sans doute désopilante mais pour l'heure revenons plutôt à votre dague.
Il était agréable de la regarder se mouvoir mais lorsqu'elle passa à l'attaque, le jeune homme fit un pas de côté pour éviter son premier assaut. En réalité, sa première intention avait été de l'éviter et de percuter son épaules opposée avec la sienne pour la faire choir mais il trouvait que la chute aurait été trop rapide et trop prévisible. Il ne voulait pas la mettre plus à mal qu'elle ne l'était déjà, verbalement du moins.
- Oh vous savez, la plupart ne parle pas autant que vous le croyez !
Il rentrait dans son jeu. Sans même s'en rendre compte. Il se contentait d'être franc et de répondre directement ce qui lui venait à l'esprit. Au lieu d'attaquer son flanc exposé, il enserra sa main autour du poignet tenant la dague mais ne serra pas trop fort pour lui faire lâcher. Après ce bref contact, il recula et reprit la parole.
- Ce n'était pas une mauvaise attaque mais j'ai eu l'impression que vous vous reteniez légèrement. Vos mouvements étaient fluides, presque parfaits. Vous m'épatez sur ce point. Rappelez moi un jour de vous montrer que vous pouvez aussi vous défendre sans aucune arme. Allez, reprenons ! Je suis sûr que vous arriverez à me toucher d'ici à ce que le camp se réveille.
Un air de défi dans le regard et la lèvre légèrement hautaine, il se remit en position défensive avant de lui faire signe de la main de s'approcher pour attaquer de nouveau.
- Et si vous y parvenez, je vous laisserai choisir l'histoire que vous voudrez entendre, lorsque nous nous retrouverons autour d'une bonne pinte de bière.
Ce n'était peut-être pas la meilleure des récompenses mais chaque âne avançait grâce à une carotte. Le tout était de trouver ce qu'il devait agiter sous le nez de Lady Wynafryd pour lui donner envie de se lancer et d'offrir le meilleure d'elle même dans le maniement de la dague. Cela en devenait presque un jeu pour lui. Cette façon qu'il avait de la taquiner, de la provoquer et de chercher son répondant pour envoyer une nouvelle salve. Un combat serait la parfaite réalisation de ce petit jeu de répliques qui permettrait peut-être à la jeune femme d'extérioriser un peu plus ses taquineries qui manquait encore un peu de mordant au goût du Holt. Pour rajouter un peu de piment, il se permit une nouvelle petite boutade qui rappelait certaines paroles de son interlocutrice. Retour à l'envoyeur !
- Je me rend compte que je vous fais ai fais un compliment sur votre façon de vous déplacer et de combattre. J'espère que vous n'allez pas me confondre avec une fille de joie. Je ne me souviens pas que vous m'ayez payer ha ha ha !
DRACARYS
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avec @Torrhen Holt
« Neck | 302, lune 3, semaine 1 »
Wynafryd se contenta de serrer les mâchoires alors que Torrhen la complimentait sur sa façon de parler. Etait-ce là ce qu’elle voulait ? Être le genre de femmes qui plaisaient au jeune Holt ? Pour le genre de fréquentation qu’il avait dû avoir sur les routes, elle n’en était pas certaine. Néanmoins, le fond du propos lui convenait bien. Elle avait décidé de ne plus avoir froid aux yeux à présent, quoi qu’il en coûtait. Elle ne laisserait plus jamais la crainte et la culpabilité lui lacérer le ventre comme par le passé. La Sirène se montra particulièrement sur la défensive cependant lorsque le presque chevalier se mit à évoquer son dragon. Il ne semblait absolument pas prendre le sujet au sérieux, ce qui eut pour effet de lui faire écarquiller les yeux. Elle se demandait ce qu’il pouvait y avoir de désopilant à faire face à Vraël s’il ne se trouvait pas dans ses bonnes grâces à elle. “Je vais commencer à croire que vous avez quelques envies suicidaires Torrhen…” Ses sourcils s’étaient à nouveau froncés et elle avait doucement secoué son visage.
Puis le duel verbal déborda sur la réalité, alors qu’ils commençaient sérieusement l’entraînement. Wynafryd était particulièrement concentrée, elle ne connaissait pas son adversaire, ni son niveau, ni ses habitudes. Cependant, elle semblait persuadée de son envie de la voir échouer, c’était sa seule certitude. De ce fait, elle agissait avec précaution, ses yeux analysant le plus d’informations possibles que lui donnaient les mouvements de son adversaire. Au bout de quelques instants, elle tenta de lui porter un premier coup, aggrémentant son geste d’une réplique acerbe. Mais le fils de la Sentinelle eut le temps de faire un pas d’écart pour éviter sa lame. Elle remarqua également qu’il ne chercha pas à lui attraper le bras ou à la déséquilibrer. Soit il voulait que le moment dur, soit il prenait des précautions avec elle. Connaissant le personnage, elle ne savait guère quelle option était la plus probable. La Manderly reprit sa première position, écoutant la réponse du beau brun à sa remarque. “Je reconnais sans mal mes limites dans ce domaine, vous êtes certainement bien plus expérimenté que moi.” Comme tous les hommes de la noblesse du Royaume, si les prostituées n’étaient pas bien vues, on reprenait rarement les hommes qui les fréquentaient. Pour les femmes c’était une toute autre histoire.
Wynafryd s’apprêtait à retenter une nouvelle approche, mais fut surprise que le Holt prenne plus longuement et surtout plus sérieusement la parole pour commenter ce qu’elle venait de faire. Torrhen avait raison, elle avait été dans la retenue jusqu’à présent, et ce pour de très bonnes raisons. Mais à présent, son adversaire semblait lui donner l’autorisation de s’en passer, alors ça serait ce qu’elle essaierait de faire. Elle perdit cependant son sérieux un instant, alors qu’un éclat de rire franchissait ses lèvres, la surprenant elle-même. Le rouge lui monta aux joues d’avoir perdu ce contrôle devant ses yeux et elle fixa un instant ses pieds, tentant d’enlever l’image scandalisée de sa mère qui lui était apparue à la proposition de Torrhen. “Je vous prie de bien vouloir me pardonner. Pas que votre idée me déplaise, j’en reconnais toute l’utilité, mais je crois que cela finirait par achever ma pauvre mère…” Avec l’attaque sur Wylla et l’arrivée de Vraël dans leur vie, Leona avait concédé de regarder ailleurs pour laisser sa fille aînée s'entraîner sérieusement et sa cadette appréhender quelques bases, mais ça n’était pas une activité dont elle était friande pour sa descendance. Peut-être un jour, peut-être en secret éventuellement… Elle reprit néanmoins son sérieux lorsque le défi résonna au travers de la voix du beau brun. Elle se remit donc aussitôt en position, prête à tenter une nouvelle approche “Je vais dès à présent réfléchir à ce que je pourrais vous demander alors.” dit-elle d’une voix qui se voulait certaine.
Elle se remit donc à mouvoir avec la même aisance et fluidité, légère mais certaine sur ses appuis. Il ne voulait pas qu’elle se retienne ? Elle ne le ferait plus alors. Elle allait devoir bouger vite et frapper fort, continuer de le surprendre et de le déstabiliser, au vue de sa carrure et de son entraînement, c’était encore les seuls avantages qu’elle pouvait espérer avoir. Mais visiblement, le Holt n’avait pas renoncé à la possibilité d’ébranler sa confiance puisqu’il prononça une nouvelle fois son point de vue sans prendre garde à ses manières, une sorte de provocation. Dans un autre contexte, il aurait pu laisser la Manderly bouche bée, mais sa concentration dans l’exercice empêcha que cela se produise. Elle plissa simplement un peu plus les yeux alors qu’elle se mettait à tourner autour de lui, approchant, puis reculant et répétant l’opération pour qu’il ne l'atteigne pas non plus. Il était vrai qu’il l’avait complimenté un peu plus tôt même si elle ne l’avait pas particulièrement relevé. “Je crois qu’il n’y a aucun risque pour cela. Bien que vos manières semblent s’en approcher parfois, vous manquez de formes et de peau dénudée pour être une bonne fille de joie Torrhen.” Et comme il l’avait dit, elle ne l’avait nullement payé, si quelqu’un avait une dette envers l’autre entre eux deux, il s’agissait plutôt de lui ! Et encore, toutes ces conditions ne tenaient même pas compte du fait qu’aucun des deux n’avaient envie de partager la couche de l’autre aux dernières nouvelles ! Encore une idée qui aurait pu faire monter le rouge aux joues de la Sirène, mais sa concentration était trop intense, elle feinta une attaque sur ce même flan gauche qu’elle avait visé quelques instants plus tôt, avant de se rabattre à toute vitesse sur le droit pour prendre le jeune homme par surprise, expiant un petit cri par la même occasion.
Puis le duel verbal déborda sur la réalité, alors qu’ils commençaient sérieusement l’entraînement. Wynafryd était particulièrement concentrée, elle ne connaissait pas son adversaire, ni son niveau, ni ses habitudes. Cependant, elle semblait persuadée de son envie de la voir échouer, c’était sa seule certitude. De ce fait, elle agissait avec précaution, ses yeux analysant le plus d’informations possibles que lui donnaient les mouvements de son adversaire. Au bout de quelques instants, elle tenta de lui porter un premier coup, aggrémentant son geste d’une réplique acerbe. Mais le fils de la Sentinelle eut le temps de faire un pas d’écart pour éviter sa lame. Elle remarqua également qu’il ne chercha pas à lui attraper le bras ou à la déséquilibrer. Soit il voulait que le moment dur, soit il prenait des précautions avec elle. Connaissant le personnage, elle ne savait guère quelle option était la plus probable. La Manderly reprit sa première position, écoutant la réponse du beau brun à sa remarque. “Je reconnais sans mal mes limites dans ce domaine, vous êtes certainement bien plus expérimenté que moi.” Comme tous les hommes de la noblesse du Royaume, si les prostituées n’étaient pas bien vues, on reprenait rarement les hommes qui les fréquentaient. Pour les femmes c’était une toute autre histoire.
Wynafryd s’apprêtait à retenter une nouvelle approche, mais fut surprise que le Holt prenne plus longuement et surtout plus sérieusement la parole pour commenter ce qu’elle venait de faire. Torrhen avait raison, elle avait été dans la retenue jusqu’à présent, et ce pour de très bonnes raisons. Mais à présent, son adversaire semblait lui donner l’autorisation de s’en passer, alors ça serait ce qu’elle essaierait de faire. Elle perdit cependant son sérieux un instant, alors qu’un éclat de rire franchissait ses lèvres, la surprenant elle-même. Le rouge lui monta aux joues d’avoir perdu ce contrôle devant ses yeux et elle fixa un instant ses pieds, tentant d’enlever l’image scandalisée de sa mère qui lui était apparue à la proposition de Torrhen. “Je vous prie de bien vouloir me pardonner. Pas que votre idée me déplaise, j’en reconnais toute l’utilité, mais je crois que cela finirait par achever ma pauvre mère…” Avec l’attaque sur Wylla et l’arrivée de Vraël dans leur vie, Leona avait concédé de regarder ailleurs pour laisser sa fille aînée s'entraîner sérieusement et sa cadette appréhender quelques bases, mais ça n’était pas une activité dont elle était friande pour sa descendance. Peut-être un jour, peut-être en secret éventuellement… Elle reprit néanmoins son sérieux lorsque le défi résonna au travers de la voix du beau brun. Elle se remit donc aussitôt en position, prête à tenter une nouvelle approche “Je vais dès à présent réfléchir à ce que je pourrais vous demander alors.” dit-elle d’une voix qui se voulait certaine.
Elle se remit donc à mouvoir avec la même aisance et fluidité, légère mais certaine sur ses appuis. Il ne voulait pas qu’elle se retienne ? Elle ne le ferait plus alors. Elle allait devoir bouger vite et frapper fort, continuer de le surprendre et de le déstabiliser, au vue de sa carrure et de son entraînement, c’était encore les seuls avantages qu’elle pouvait espérer avoir. Mais visiblement, le Holt n’avait pas renoncé à la possibilité d’ébranler sa confiance puisqu’il prononça une nouvelle fois son point de vue sans prendre garde à ses manières, une sorte de provocation. Dans un autre contexte, il aurait pu laisser la Manderly bouche bée, mais sa concentration dans l’exercice empêcha que cela se produise. Elle plissa simplement un peu plus les yeux alors qu’elle se mettait à tourner autour de lui, approchant, puis reculant et répétant l’opération pour qu’il ne l'atteigne pas non plus. Il était vrai qu’il l’avait complimenté un peu plus tôt même si elle ne l’avait pas particulièrement relevé. “Je crois qu’il n’y a aucun risque pour cela. Bien que vos manières semblent s’en approcher parfois, vous manquez de formes et de peau dénudée pour être une bonne fille de joie Torrhen.” Et comme il l’avait dit, elle ne l’avait nullement payé, si quelqu’un avait une dette envers l’autre entre eux deux, il s’agissait plutôt de lui ! Et encore, toutes ces conditions ne tenaient même pas compte du fait qu’aucun des deux n’avaient envie de partager la couche de l’autre aux dernières nouvelles ! Encore une idée qui aurait pu faire monter le rouge aux joues de la Sirène, mais sa concentration était trop intense, elle feinta une attaque sur ce même flan gauche qu’elle avait visé quelques instants plus tôt, avant de se rabattre à toute vitesse sur le droit pour prendre le jeune homme par surprise, expiant un petit cri par la même occasion.
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Année 302, lune 3, semaine 1 - Moat Cailin
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
Face aux propos tenu par la jeune femme, dont le mot « suicidaire », le jeune homme lui lança un regard de défi. Non, Torrhen n'était pas du genre à courir face à la mort et à dandiner son derrière pour l'attirer. Il sentit presque une pointe de reproche dans la voix de la jeune femme en réponse à sa première réponse sur les filles de joies. Il ne voyait pas pourquoi d'ailleurs. Il ne les avait pas fréquentés tant que cela et sans doute beaucoup moins qu'une bonne partie des hommes présents dans le campement. Lady Wynafryd éclata finalement de rire et son visage s'empourpra. Il trouva que cette nouvelle couleur lui allait plutôt bien et qu'il était agréable de la voir afficher, sans vergogne, un sentiment aussi positif, même si les signes de rougeurs couplés au fait que son regard était à présent baissé, signifiait qu'elle se sentait incommodée.
- Alors si cela ne convient pas à votre mère, je vous enseignerai en secret, en espérant que vous ne deviendrez pas aussi rouge à chaque fois sinon vous nous ferez repérer à coup sûr ha ha ha.
Elle sembla plus décidée lorsqu'elle s'exprima à propos de l'histoire qu'elle choisirait. Le jeune homme se demanda de quel genre de narration elle était la plus friande. Aventure ? Romance ? Mystères ? Il le découvrirait certainement bientôt et il espérait que ses récits autobiographique arriverait à étancher la soif de curiosité de la Manderly. Elle commença à nouveau à se mouvoir, féline, agile et fluide. Elle était relativement douée, pour quelqu'un qui ne pratiquait pas forcément quotidiennement et pas depuis des années. Elle continua de le taquiner à propos des filles de joie.
- Vous me pardonnerez, mais je ne compte point me dénuder par cette température, même pour votre joli minois, bien que vous battre contre un glaçon devrait sans doute vous avantager grandement.
Son sourire ne quitta pas ses lèvres. Les coups verbaux devenaient aussi envoûtant et précis que ceux donnés par une lame. Elle attaqua alors, la gauche puis changea de direction au dernier moment pour attaquer par la droite, poussant un petit cri. Le jeune homme recula juste d'un pas mais pas suffisamment. En effet, il avait eu conscience dés son premier mouvement qu'il ne s'agissait que d'une feinte mais il ne voulait pas la décourager. S'il s'était donné à fond, il n'aurait probablement pas été touché mais il décida délibérément de se prendre une partie du coup, sachant que ses vêtements l'empêcheraient d'être blessé. En même temps, il arrêta son poing à quelques centimètres du nez de Wynafryd.
- Très bien porté, même s'il manquait un peu d'aplombs. Vous avez pris des risques en vous livrant sur cette attaque. Votre joli petit nez aurait pût être brisé mais quand on combat pour sa vie, il faut savoir tout donner au risque d'en subir le contre-coup.
La repoussant légèrement en arrière, il éclata de rire. Avec le recul, il avait trouvé son petit cri de déchaînement de plus amusant (et pour tout dire, légèrement excitant car il n'avait pas l'habitude d'entendre une femme crier ainsi, du moins, dans ce genre de contexte). La situation lui paru fort drôle sur le moment.
- Celui qui vous a enseigné est un bon professeur. Vous manquez encore certes de pratique mais si vous rapprocher vos séances, vous devriez être en mesure de vous défendre assez facilement. Qui plus est, si elle demeure secrète, vous aurez une longueur d'avance sur votre adversaire, grâce à l'effet de surprise. Ne négligez jamais son importance.
Prenant appui sur ses jambes, le jeune homme attendit un éventuel nouvel assaut. Pour lui, l'excitation d'un premier coup qui portait pouvait bien souvent entraîner le début d'une frénésie d'autres assauts et il espérait de tout cœur qu'ils seraient ponctués d'autres cris aussi délectables.
DRACARYS
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avec @Torrhen Holt
« Neck | 302, lune 3, semaine 1 »
La reflexion du Holt avait fait oublier toutes ses bonnes manières à la Sirène alors qu’elle imaginait la réaction de sa propre mère à l’offre qu’il venait de lui faire. Pour une fois, l’intention de Torrhen n’avait probablement pas été de la faire rire, et c’était peut-être pour cette raison qu’elle s’était allée aussi facilement à l’expression de sa liesse. Mais la gêne avait vite repris le dessus, décontenancée que le Holt ait pu la voir sous ce jour ci. S’il la Manderly ne portait plus vraiment de masque, il aurait été faux de croire qu’elle ne portait pas pour autant une certaine carapace de protection. Le fils de la Sentinelle venait d’avoir un aperçu de ce qu’il s’y cacher derrière et elle s’était sentie gênée presque autant que si elle s’était soudainement trouvée nue comme dans un de ces mauvais rêves. Si elle avait baissé son regard vers ses pieds enneigés le temps de reprendre le contrôle du rouge de ses joues, la réflexion du Holt la fit relever la tête aussitôt, plongeant son regard de glace dans ses yeux verts. Elle le toisait à nouveau, cherchant à savoir s’il se moquait entièrement d’elle à nouveau, ou s’il y avait une véritable proposition dans ses mots. “Nous verrons si vous êtes toujours dans les parages pour honorer cette proposition lorsque nous serons rentrés à Blancport…” Après tout, le jeune homme n’était pas connu pour avoir été très présent. Qui disait qu’après ce voyage dans le Conflans, le nordien n’aurait pas reprit le goût pour la route et l’aventure. Une de ses mains monta finalement contre une de ces fameuses joues qui venaient de la brûler. Elle ouvrit la bouche pour protester, mais rien ne lui vint à l’esprit pour retourner l’affront au jeune homme. Si elle maîtrisait parfaitement son attitude, il y avait certains sujets qui la faisait encore rougir aujourd’hui et elle ne voyait pas comment il lui était possible de contrôler cela. “On verra si tu ne rougiras pas quand j’aurais réussi mon défi…” dit-elle pour elle même d’une voix si basse qu’il ne pouvait pas l’avoir complètement entendue.
Après sa première tentative d’attaque, Torrhen s’était décidé à continuer de la taquiner avec ses histoires de compliments et de filles de joie, ce à quoi Wynafryd n’avait pas manqué de répliquer avec esprit. Comme elle s’y était attendue, le presque chevalier ne se laissa pas faire. A la mention de son “joli minois” elle lui offrit un sourire exagéré en secouant la tête de dépit. Il avait finalement la langue aussi flatteuse que les femmes de la Mole au pied du Mur. “Vous me blessez presque dans vos propos Torrhen. Vous acceptez de m’affronter sans armure, sans lame et sans bouclier… mais vous redoutez d’exposer votre corps au froid, à croire que je suis moins à craindre que lui…” prononça-t-elle d’un air plus distingué que blessé. Elle aurait pu l’être vexée, mais elle ne l’était pas. Elle avait à coeur de lui prouver tort oui, mais elle savait ce qu’elle valait et ne s’offusquait pas d’être sous-estimée, cela pourrait souvent jouer en sa faveur. Et c’est sur cette pensée qu’elle feinta un premier coup, pour finalement pouvoir porter le véritable à un autre endroit. Torrhen recula, mais pas suffisamment prestement pour empêcher que sa lame ne vienne déchirer un bout de sa tunique. Cependant, il ne se laissait pas faire de son côté puisqu’il porta également un semblant de coup qu’il arrêta juste avant de rencontrer le visage de la Sirène. Alors qu’elle se redressait pour reprendre sa position initiale, elle haussa vaguement les épaules puis caressa l’arrête de son nez du bout du doigt. “Tant que je peux encore respirer…” Elle ne vit pas la main du Holt arriver sur son épaule pour la repousser légèrement. “Eh !” protesta-t-elle, lançant un regard aussi sombre que le permettait son regard de glace, au Holt qui se permettait cette familiarité.
Lui ne rougissait pas lorsqu’il éclatait de rire, elle n’eut aucun mal à le remarquer malgré la fine barbe qui recouvrait ses joues. Et il ne s’excuserait probablement pas de s’être laissé porter par son émotion de la sorte. “Bien sûr que je manque d’aplomb. Même si vous êtes tout sauf aimable avec moi, je n’ai nullement envie de vous blesser. Il n’y a pas besoin de faire couler de sang entre nordiens, d’autres s’en chargent déjà pour nous…” dit-elle avec un ton un peu plus sérieux tout à coup. Wynafryd laissa échapper un soupir pour calmer sa frustration et ne pas retomber dans les travers de ses crises enfantines de l’époque, même si elle ne parvenait toujours pas à oublier le comportement de son adversaire à l’époque. “D’ailleurs, méfiez-vous, je peux deviner votre peau à présent, et si je le peux, ce froid que vous redoutez tant le pourra aussi.” Elle avait retrouvé un sourire moqueur alors qu’elle désignait de sa lame l’accroche qu’elle venait de faire. Elle se demanda combien de temps il lui faudrait pour se transformer en glaçon à ce rythme là. Le sérieux revint cependant lorsque Torrhen prit le temps une nouvelle fois de commenter ses actions et de mettre l’accent sur ce qu’il y avait de positif. Finalement, la Manderly était un peu de mauvaise foi en estimant que le Holt ne voulait que lui nuire. Ca n’était pas vrai. Elle hocha la tête alors qu’il évoquait l’effet de surprise, c’était quelque chose dont elle avait conscience et qu’elle ne sous-estimait pas. “Vous pourrez alors féliciter votre compère Torrhen Ardoise lors de votre prochain passage à Blancport, ainsi que son fils Gyles. Ce sont eux essentiellement qui m’ont entraînée. Et je compte bien profiter du trajet jusqu’aux Jumeaux pour parfaire mes entraînements, après cette étape, je devrais probablement me faire plus discrète, si je veux garder ce fameux effet de surprise…” A peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle avait bondit sur lui et cherché à atteindre ses jambes pour le déséquilibrer. Il s’y attendait peut-être, après tout, son propos avait ressemblé à une invitation !
Après sa première tentative d’attaque, Torrhen s’était décidé à continuer de la taquiner avec ses histoires de compliments et de filles de joie, ce à quoi Wynafryd n’avait pas manqué de répliquer avec esprit. Comme elle s’y était attendue, le presque chevalier ne se laissa pas faire. A la mention de son “joli minois” elle lui offrit un sourire exagéré en secouant la tête de dépit. Il avait finalement la langue aussi flatteuse que les femmes de la Mole au pied du Mur. “Vous me blessez presque dans vos propos Torrhen. Vous acceptez de m’affronter sans armure, sans lame et sans bouclier… mais vous redoutez d’exposer votre corps au froid, à croire que je suis moins à craindre que lui…” prononça-t-elle d’un air plus distingué que blessé. Elle aurait pu l’être vexée, mais elle ne l’était pas. Elle avait à coeur de lui prouver tort oui, mais elle savait ce qu’elle valait et ne s’offusquait pas d’être sous-estimée, cela pourrait souvent jouer en sa faveur. Et c’est sur cette pensée qu’elle feinta un premier coup, pour finalement pouvoir porter le véritable à un autre endroit. Torrhen recula, mais pas suffisamment prestement pour empêcher que sa lame ne vienne déchirer un bout de sa tunique. Cependant, il ne se laissait pas faire de son côté puisqu’il porta également un semblant de coup qu’il arrêta juste avant de rencontrer le visage de la Sirène. Alors qu’elle se redressait pour reprendre sa position initiale, elle haussa vaguement les épaules puis caressa l’arrête de son nez du bout du doigt. “Tant que je peux encore respirer…” Elle ne vit pas la main du Holt arriver sur son épaule pour la repousser légèrement. “Eh !” protesta-t-elle, lançant un regard aussi sombre que le permettait son regard de glace, au Holt qui se permettait cette familiarité.
Lui ne rougissait pas lorsqu’il éclatait de rire, elle n’eut aucun mal à le remarquer malgré la fine barbe qui recouvrait ses joues. Et il ne s’excuserait probablement pas de s’être laissé porter par son émotion de la sorte. “Bien sûr que je manque d’aplomb. Même si vous êtes tout sauf aimable avec moi, je n’ai nullement envie de vous blesser. Il n’y a pas besoin de faire couler de sang entre nordiens, d’autres s’en chargent déjà pour nous…” dit-elle avec un ton un peu plus sérieux tout à coup. Wynafryd laissa échapper un soupir pour calmer sa frustration et ne pas retomber dans les travers de ses crises enfantines de l’époque, même si elle ne parvenait toujours pas à oublier le comportement de son adversaire à l’époque. “D’ailleurs, méfiez-vous, je peux deviner votre peau à présent, et si je le peux, ce froid que vous redoutez tant le pourra aussi.” Elle avait retrouvé un sourire moqueur alors qu’elle désignait de sa lame l’accroche qu’elle venait de faire. Elle se demanda combien de temps il lui faudrait pour se transformer en glaçon à ce rythme là. Le sérieux revint cependant lorsque Torrhen prit le temps une nouvelle fois de commenter ses actions et de mettre l’accent sur ce qu’il y avait de positif. Finalement, la Manderly était un peu de mauvaise foi en estimant que le Holt ne voulait que lui nuire. Ca n’était pas vrai. Elle hocha la tête alors qu’il évoquait l’effet de surprise, c’était quelque chose dont elle avait conscience et qu’elle ne sous-estimait pas. “Vous pourrez alors féliciter votre compère Torrhen Ardoise lors de votre prochain passage à Blancport, ainsi que son fils Gyles. Ce sont eux essentiellement qui m’ont entraînée. Et je compte bien profiter du trajet jusqu’aux Jumeaux pour parfaire mes entraînements, après cette étape, je devrais probablement me faire plus discrète, si je veux garder ce fameux effet de surprise…” A peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle avait bondit sur lui et cherché à atteindre ses jambes pour le déséquilibrer. Il s’y attendait peut-être, après tout, son propos avait ressemblé à une invitation !
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Elle ne semblait pas avoir bien prit ses taquineries mais qu'en pouvait-il ? Ce n'était pas réellement méchant. Il s'agissait de boutades, tout simplement. Il ne fallait pas le prendre personnellement. Il nota néanmoins qu'à nouveau, la dame de Blancport prenait le temps de lui répondre au lieu de l'ignorer ou d'éclater de colère.
- Auriez vous peur que je disparaisse à nouveau des années ? Je vais finir par croire que je vous ai vraiment manqué ha ha ha.
Le Holt la vit marmonner entre ses dents plus qu'il l'entendit. Il ignorait ce qu'elle avait dit mais imaginait que cela pouvait être différents noms d'oiseaux qui lui étaient adressés. Un signe de colère et que ses répliques faisaient mouches. Il ne trouva rien à répondre à sa réplique suivante. Pendant une fraction de seconde, une idée avait traversé son esprit mais même lui l'avait jugée peut-être un rien déplacée. Le regard de Wynafryd en dit long cependant quand il la repoussa après la réussite de son assaut. Elle ne s'était sans doute pas attendue à ce genre de réaction de sa part mais pensait-elle que dans un vrai combat, l'ennemi n'aurait rien tenté. Il existait deux sortes d'hommes, ceux qui regardaient la mort en face et étaient captivées par elle, et ceux qui se raccrochaientt à la moindre étincelles de vie pour emporter le plus de personnes possibles avec eux. Elle lui répliqua ensuite qu'elle n'avait pas envie de le blesser et il haussa les épaules.
- Même si vous ne le désirez pas, il suffit d'une simple erreur, d'un mauvais mouvement, d'un emportement et vous pourrez tout aussi bien me blesser gravement que me manquer, involontairement.
Par contre, son sourire reprit rapidement le dessus quand elle évoqua la peau visible des suites de son coup. En effet, son vêtement laissait voir un peu de sa peau et il sentait le vent froid, un rien vivifiant mais perçant, s'insinuer contre son épiderme par instant.
- Je sais donc maintenant où portes votre regard. Je ne pensais pas qu'une dame de votre rang se rinçait l’œil aussi facilement et osait l'avouer publiquement ha ha ha.
La dame de Blancport commença à lui énumérer des noms qui lui semblait tout droit surgit d'un passé lointain : deux Ardoise qui lui avaient permis d'acquérir son niveau martial actuel. A peine eut-elle terminer sa phrase qu'elle passa à l'offensive. C'était peut-être un poil trop prévisible, juste après qu'il en ait parlé. N'écoutant que ses réflexes, le jeune homme s'avança rapidement, l'attrapa en plein vol et se laissa tomber en arrière pour l’entraîner dans sa chute, mais surtout pour éviter de lui faire mal. Une fois à terre, il passa au dessus de Lady Wynafryd et bloqua ses jambes à l'aide des siennes puis maintint ses deux bras contre la neige quelques instants pour lui montrer sa supériorité. Pendant ce moment son visage fut très près de celui de la jeune femme, puis il se recula, relâcha la pression, se releva et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Encore fallait-il qu'elle l'accepte. La Manderly semblait posséder un sale caractère ! Une coriace dans l'âme ! Il restait néanmoins certain qu'elle était capable de tenter de l'attaquer à novueau ou de le ramener au sol. Ce fut pourquoi, il resta aux aguets, prêt à réagir au moindre de ses mouvements.
- Je pense que cette leçon devrait s'achever ici. Prenez ma main, je vais vous aider à vous relever.
- Auriez vous peur que je disparaisse à nouveau des années ? Je vais finir par croire que je vous ai vraiment manqué ha ha ha.
Le Holt la vit marmonner entre ses dents plus qu'il l'entendit. Il ignorait ce qu'elle avait dit mais imaginait que cela pouvait être différents noms d'oiseaux qui lui étaient adressés. Un signe de colère et que ses répliques faisaient mouches. Il ne trouva rien à répondre à sa réplique suivante. Pendant une fraction de seconde, une idée avait traversé son esprit mais même lui l'avait jugée peut-être un rien déplacée. Le regard de Wynafryd en dit long cependant quand il la repoussa après la réussite de son assaut. Elle ne s'était sans doute pas attendue à ce genre de réaction de sa part mais pensait-elle que dans un vrai combat, l'ennemi n'aurait rien tenté. Il existait deux sortes d'hommes, ceux qui regardaient la mort en face et étaient captivées par elle, et ceux qui se raccrochaientt à la moindre étincelles de vie pour emporter le plus de personnes possibles avec eux. Elle lui répliqua ensuite qu'elle n'avait pas envie de le blesser et il haussa les épaules.
- Même si vous ne le désirez pas, il suffit d'une simple erreur, d'un mauvais mouvement, d'un emportement et vous pourrez tout aussi bien me blesser gravement que me manquer, involontairement.
Par contre, son sourire reprit rapidement le dessus quand elle évoqua la peau visible des suites de son coup. En effet, son vêtement laissait voir un peu de sa peau et il sentait le vent froid, un rien vivifiant mais perçant, s'insinuer contre son épiderme par instant.
- Je sais donc maintenant où portes votre regard. Je ne pensais pas qu'une dame de votre rang se rinçait l’œil aussi facilement et osait l'avouer publiquement ha ha ha.
La dame de Blancport commença à lui énumérer des noms qui lui semblait tout droit surgit d'un passé lointain : deux Ardoise qui lui avaient permis d'acquérir son niveau martial actuel. A peine eut-elle terminer sa phrase qu'elle passa à l'offensive. C'était peut-être un poil trop prévisible, juste après qu'il en ait parlé. N'écoutant que ses réflexes, le jeune homme s'avança rapidement, l'attrapa en plein vol et se laissa tomber en arrière pour l’entraîner dans sa chute, mais surtout pour éviter de lui faire mal. Une fois à terre, il passa au dessus de Lady Wynafryd et bloqua ses jambes à l'aide des siennes puis maintint ses deux bras contre la neige quelques instants pour lui montrer sa supériorité. Pendant ce moment son visage fut très près de celui de la jeune femme, puis il se recula, relâcha la pression, se releva et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Encore fallait-il qu'elle l'accepte. La Manderly semblait posséder un sale caractère ! Une coriace dans l'âme ! Il restait néanmoins certain qu'elle était capable de tenter de l'attaquer à novueau ou de le ramener au sol. Ce fut pourquoi, il resta aux aguets, prêt à réagir au moindre de ses mouvements.
- Je pense que cette leçon devrait s'achever ici. Prenez ma main, je vais vous aider à vous relever.
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Sur la route des souvenirs
avec @Torrhen Holt
« Neck | 302, lune 3, semaine 1 »
La Sirène de Blancport se contenta de lever les yeux au ciel et d’échapper un petit soupir d’exaspération à la remarque du Holt. Elle ne faisait qu’évoquer de simples faits, le quatrième fils de la Sentinelle était plus connu pour être absent que présent. C’était à son tour de faire ses preuves à présent. Wynafryd attendrait de voir si le beau brun se présentait à Blancport ou s’il disparaîtrait comme la première fois. Mais il ne servait guère à grand chose de faire des plans pour des lunes encore si lointaines lorsqu’un combat dont l’issue incertaine était toujours en cours. Par deux fois la Manderly avait porté sa dague en direction du Holt, le deuxième coup moins hésitant que le premier, mais toujours avec une certaine retenue que ce dernier ne manqua pas de souligner. Et les explications de la Sirène ne semblèrent pas trouver un écho chez le jeune homme. Elle resta un instant perplexe face à sa réponse. Que devait-elle faire d’un tel propos ? Cherchait-il simplement à la décourager ? Ou à l’énerver bien plus ? Fallait-il qu’elle donne ses coups hasardeusement pour espérer avoir plus de chances de le toucher ? Était-ce vraiment la piètre opinion qu’il avait d’elle ? Non vraiment, la jolie brune ne sut guère quoi répondre à cela à part avec un nouveau soupir.
Cela ne l’empêcha pas de souligner son vêtement déchiré, faisant écho à ce froid qu’il avait dit craindre, créant par là-même une nouvelle provocation dans la bouche du Holt. Piquée à vif, le rouge colora une nouvelle fois les joues de la Manderly mais elle ne baissa pas le visage pour autant cette fois ci, bien au contraire. Elle soutint son regard et ce dernier en dit long sur l’exaspération qu’il faisait grimper en elle. “Vous êtes impossible Torrhen. Et si vous croyez que je ne sais pas à quoi ressemble le torse d’un homme, vous vous trompez. De là à dire que je me rince l’oeil… vraiment rien ne vous arrête ! Vous êtes étonné qu’une dame de mon rang puisse vous regarder, mais vous ne vous gênez pas de me le faire remarquer, et ce malgré mon fameux rang, là où de bonnes manières vous aurez laissé silencieux sur ce propos.” La Manderly avait parlé avec une pointe de dédain, mais sans réelle méchanceté, comme chaque fois qu’elle avait contre attaqué jusqu’à présent.
Puis coupant court à son propre propos sur le maître d’arme de Châteauneuf, Wynafryd avait pris le conseil jeté quelques instants plus tôt par son adversaire au pied de la lettre et s’était jetée sur lui pour le déséquilibrer. Elle fut surprise de le voir s’élancer à son tour pour la renverser. L’impact fut relativement violent, plus en tout cas que celui de leur chute dans la neige, que Torrhen sembla absorber pour eux deux. Elle ne sut guère trop dans quel sens ils avaient tourné puisqu’elle avait clos ses yeux et lâché prise sur sa lame au moment où le Holt l’avait bousculée. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle vit Torrhen passer sur elle et sentit son poids sur son corps pour l’immobiliser. Si la chute l’avait calmée, cette réaction de sa part réveilla en elle sa fierté et elle mit à remuer de toutes ses forces pour se défaire de son emprise. Mais elle s’y était prise trop tard, et le visage du Holt si près du sien lui coupa le souffle et toute vigueur. Elle eut quelques secondes où elle put l’observer de plus près, elle vit l’homme qu’il était, les quelques marques que l’âge et la route avaient laissé sur leur passage, le reflet malicieux de ses yeux verts qui n’avaient de cesse de la narguer. Il était plus beau qu’elle ne voulait bien l’admettre, mais l’exaspération qu’il suscitait en elle l’aveuglait sur ce point.
Lorsque enfin il se releva et qu’elle fut à nouveau libre de ses mouvements, elle se redressa légèrement sur ses coudes et poussa vivement sur ses mains pour reculer. Elle n’était pas totalement à l’aise avec cette familiarité qu’il avait instaurée entre eux. Il lui tendit cependant la main, proposant d’arrêter la leçon là. “C’est donc à cela que ressemblerait des cours secrets,Torrhen ? Sans armes ?” questionna-t-elle alors qu’elle acceptait sa main avec un léger dépit. Et alors qu’elle s’accrochait à ce bras tendu pour se redresser, elle força finalement de tout son poids sur ses jambes pour faire à nouveau basculer le Holt dans la neige. Il avait probablement sous-estimé la force qu’elle pouvait avoir. Elle était une lady certes, mais elle était une Manderly, avec une ossature plus importante que d’autres nordiennes du même gabarit. Elle ne perdit pas un instant dans la surprise du jeune homme pour le dominer à son tour. Elle n’avait évidemment pas la force pour le maintenir comme il l’avait fait avec elle, mais c’était une victoire suffisante qu’elle savoura quelques secondes à peine. Wynafryd n’attendit pas son reste et se dépêcha de se relever avant qu’il ne lui soit venu l’idée d’user de sa force pour basculer leurs positions. “Je suis d’accord, la leçon peut être considérée comme terminée à présent…” dit-elle en dégageant l’épaisse crinière sombre de son visage, ne pouvant retenir une expression hilare sur son visage.
Cela ne l’empêcha pas de souligner son vêtement déchiré, faisant écho à ce froid qu’il avait dit craindre, créant par là-même une nouvelle provocation dans la bouche du Holt. Piquée à vif, le rouge colora une nouvelle fois les joues de la Manderly mais elle ne baissa pas le visage pour autant cette fois ci, bien au contraire. Elle soutint son regard et ce dernier en dit long sur l’exaspération qu’il faisait grimper en elle. “Vous êtes impossible Torrhen. Et si vous croyez que je ne sais pas à quoi ressemble le torse d’un homme, vous vous trompez. De là à dire que je me rince l’oeil… vraiment rien ne vous arrête ! Vous êtes étonné qu’une dame de mon rang puisse vous regarder, mais vous ne vous gênez pas de me le faire remarquer, et ce malgré mon fameux rang, là où de bonnes manières vous aurez laissé silencieux sur ce propos.” La Manderly avait parlé avec une pointe de dédain, mais sans réelle méchanceté, comme chaque fois qu’elle avait contre attaqué jusqu’à présent.
Puis coupant court à son propre propos sur le maître d’arme de Châteauneuf, Wynafryd avait pris le conseil jeté quelques instants plus tôt par son adversaire au pied de la lettre et s’était jetée sur lui pour le déséquilibrer. Elle fut surprise de le voir s’élancer à son tour pour la renverser. L’impact fut relativement violent, plus en tout cas que celui de leur chute dans la neige, que Torrhen sembla absorber pour eux deux. Elle ne sut guère trop dans quel sens ils avaient tourné puisqu’elle avait clos ses yeux et lâché prise sur sa lame au moment où le Holt l’avait bousculée. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle vit Torrhen passer sur elle et sentit son poids sur son corps pour l’immobiliser. Si la chute l’avait calmée, cette réaction de sa part réveilla en elle sa fierté et elle mit à remuer de toutes ses forces pour se défaire de son emprise. Mais elle s’y était prise trop tard, et le visage du Holt si près du sien lui coupa le souffle et toute vigueur. Elle eut quelques secondes où elle put l’observer de plus près, elle vit l’homme qu’il était, les quelques marques que l’âge et la route avaient laissé sur leur passage, le reflet malicieux de ses yeux verts qui n’avaient de cesse de la narguer. Il était plus beau qu’elle ne voulait bien l’admettre, mais l’exaspération qu’il suscitait en elle l’aveuglait sur ce point.
Lorsque enfin il se releva et qu’elle fut à nouveau libre de ses mouvements, elle se redressa légèrement sur ses coudes et poussa vivement sur ses mains pour reculer. Elle n’était pas totalement à l’aise avec cette familiarité qu’il avait instaurée entre eux. Il lui tendit cependant la main, proposant d’arrêter la leçon là. “C’est donc à cela que ressemblerait des cours secrets,Torrhen ? Sans armes ?” questionna-t-elle alors qu’elle acceptait sa main avec un léger dépit. Et alors qu’elle s’accrochait à ce bras tendu pour se redresser, elle força finalement de tout son poids sur ses jambes pour faire à nouveau basculer le Holt dans la neige. Il avait probablement sous-estimé la force qu’elle pouvait avoir. Elle était une lady certes, mais elle était une Manderly, avec une ossature plus importante que d’autres nordiennes du même gabarit. Elle ne perdit pas un instant dans la surprise du jeune homme pour le dominer à son tour. Elle n’avait évidemment pas la force pour le maintenir comme il l’avait fait avec elle, mais c’était une victoire suffisante qu’elle savoura quelques secondes à peine. Wynafryd n’attendit pas son reste et se dépêcha de se relever avant qu’il ne lui soit venu l’idée d’user de sa force pour basculer leurs positions. “Je suis d’accord, la leçon peut être considérée comme terminée à présent…” dit-elle en dégageant l’épaisse crinière sombre de son visage, ne pouvant retenir une expression hilare sur son visage.
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Année 302, lune 3, semaine 1 - Moat Cailin
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
Les propos qu'il avait asséner à la Manderly l'exaspérait. Il le lisait sur son visage, que ce soit dans son regard ou certaine de ses mimiques. Il nota d'ailleurs que les choses de la vie, entre un homme et une femme possédaient le pouvoir de la rendre aussi rouge que le dragon du blason Targaryen. Et si cette fois, elle ne baissa pas les yeux, Torrhen ne s'offusqua pas de ses propos. Au moment où lui même les avaient prononcés, il avait su que ce n'était pas les plus appropriées de par leurs rang et position respective mais il était comme cela. Sa franchise agissait souvent plus vite que sa raison. Pour le moment, il ignorait pourquoi la dame de Blancport semblait aussi prude face à l'expression d'une éventuelle sexualité. Était-ce simplement par pudeur ? Peur ? Ou a cause des conventions sociales ? Difficile à déterminer puis Torrhen n'avait pas vraiment le temps de réfléchir avec ce qui avait suivi.
Même si elle essayait de se débattre sur le sol, sa position et la différence de force était bien trop grande pour que Lady Wynafryd puisse parvenir à se dégager. Il nota cependant un bel effort de combativité de sa part. Il aimait ce genre de comportement. C'était quelqu'un qui ne lâchait rien, pas un seul centimètre à l'ennemi. Pendant que leur visage se trouvaient à proximité l'un de l'autre, il eut tout le loisir de la détailler. Des yeux magnifiques, des traits agréables, un peau qui lui semblait plus douce qu'il ne l'aurait jamais imaginer et une tignasse sombre dans laquelle, il eut la soudaine envie de plonger la main ainsi que de respirer leur odeur. Néanmoins toutes les bonnes choses ayant une fin, il décida de libérer la jeune femme de son emprise pour ne pas trop l'exaspérer et ce, même s'il y prenait, un grand plaisir. Et alors qu'il lui tendait la main et qu'elle posa une question la jeune femme se servit de tout son poids pour l'entraîner au sol. Ce fut une jolie surprise et lorsqu'elle le domina, il ne riposta même pas, se contentant d'éclater d'un rire pur et franc. Il venait peut-être de gagner une élève. Son père l'avait encourager à prendre une sorte d'écuyer mais on ne lui avait à ce jour proposé personne. Peut-être que la formation de la Lady pourrait jouer ce rôle même si c'était loin des us et coutumes habituels. Lorsqu'il eut terminé de rire, il lui répondit amusé.
- Oui mais à la différence de notre séance du jour, nous pourrons pratiquer à l'intérieur, ce qui nous évitera d'être recouverts de neige de la tête au pied. J'admire sincèrement votre entêtement et votre créativité.
Il se releva seul et frotta ses vêtements pour en retirer la neige. Il s'avança ensuite et ramassa la dague posée sur le sol. Il en essuya la lame à l'aide de sa manche et tendit la garde à la jeune femme.
- Prenez en soin, elle vous sauvera la vie un jour. Je connais une jeune dame, qui aura bien mérité son lot d'histoires au coin du feu.
Oh oui, elle méritait ! En ce jour, Lady Wynafryd lui avait prouvé qu'elle avait l'étoffe d'une leader mais aussi pas mal de caractère. Un brin de combativité mixé à une certaine audace et un aplomb non négligeable. Néanmoins, il avait sentit qu'elle tentait bien mal de dissimuler ses points faibles, comme ses crises de rougeurs par exemple.
- En ce jour, je puis vous dire, que si l'adolescent qui se moquait de vous, il y a de cela bien des années, se tenait devant la jeune femme que vous êtes devenue, il ne trouverait plus de raisons pour émettre des moqueries. Et si vous m'accorder l'honneur de continuer à vous aider à vous entraîner, je m'en acquitterai, aussi longtemps que mon devoir et mes obligations me le permettront.
Il la laissa reprendre sa lame, sans résister. Plus d'entourloupe, plus de retournement de situation. Juste un sourire franc et une main qui restait tendue en signe de paix mais quelque part aussi, d'admiration non dissimulée. La seule question, qui était présente dans son esprit et l'amusait beaucoup était de savoir dans combien de temps, elle réclamerait ses histoires au coin du feu autour d'une bonne bière.
DRACARYS
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avec @Torrhen Holt
« Neck | 302, lune 3, semaine 1 »
L’éclat de rire dans lequel partit Torrhen fut communicatif et Wynafryd cessa finalement de résister pour se laisser aller elle aussi. Cela lui fit un bien fou, elle ne pensait pas avoir l’occasion de se sentir aussi légère durant ce voyage aux côtés de Robb et sa nouvelle fiancée. Elle n’avait pas rit comme cela depuis le mariage de Lyra plusieurs semaines en arrière, la bière aidant. Sinon, ces rires là étaient réservé à Wylla la plupart du temps, lorsqu’elles se chamaillaient ou qu’elles se lançaient dans une course quelconque. Elle resta un instant courbée, les mains sur ses genoux et à bout de souffle alors qu’elle cherchait à se remettre de ses émotions. Après quoi elle chercha à mettre un peu d’ordre dans ses boucles brunes, mais cela semblait perdu d’avance, alors après s’être simplement dégagé le visage, elle commença à frotter ses bras et secouer ses vêtements pour faire tomber le surplus de neige avant de finir trempée. Elle écouta les premiers propos du Holt avec un sourire aux lèvres, sans pour autant le regarder, toujours occupée à remettre de l’ordre dans son apparence. Elle dut finalement s’arrêter lorsqu’il lui tendit la dague qu’elle avait échappé et qui lui était soudainement sortie de l’esprit. Son regard se posa sur la lame avant de remonter vers le regard clair du presque chevalier. “Je n’oublierais pas de réclamer mon dû, c’est promis.” Alors qu’elle tendait la main pour récupérer son bien, le fils de la Sentinelle reprit la parole et elle suspendit son geste pour l’écouter attentivement. Son regard changea légèrement sur lui, ses sourcils se froncèrent très légèrement alors qu’elle cherchait tout de même à savoir s’il n’y avait pas une part de moquerie dans ses propos à nouveau ? Mais non, Torrhen était tout ce qu’il y avait de plus sérieux. Elle se sentit soudainement troublée. Heureuse. Cela pouvait sembler insignifiant pour un regard extérieur, mais venant de lui, c’était tout ce que la Sirène aurait pu souhaiter. Elle avait enfin sauvé l’honneur de la gamine de huit ans qu’elle avait un jour été. Peut-être le Holt avait grandit finalement, même s’il avait conservé certains de ses défauts, il y avait des aspects chez lui qu’elle trouvait appréciable à présent. Wynafryd posa finalement sa main sur la garde qui était tendue vers elle pour la reprendre, frôlant au passage les doigts du Holt. “Merci Torrhen.” dit-elle d’une voix calme et avec un sourire tout ce qu’il y avait de plus sincère. “J’accepte de vous accorder cet honneur donc, mais seulement si vous tenez un peu plus votre langue à l’avenir…” ajouta-t-elle sur un ton de plaisanterie. Elle savait que c’était probablement trop lui en demander, et dans le fond, elle n’était pas sur de le vouloir, ces quelques moments en sa compagnie ces derniers jours lui avaient fait le plus grand bien pour lui changer les idées.
Le convoi nordien avait quitté Les Jumeaux la veille au matin et leur prochain arrêt serait à Salvemer dans deux jours. La Sirène du Nord ne connaissait plus de répit depuis que le mestre des Jumeaux lui avait confié le corbeau envoyé par Rhaenys. Les nouvelles étaient inquiétantes, mais surtout anciennes. Elle s’était dépêchée de lui répondre, mais elle savait qu’elle n’aurait pas de retour de sa part avant d’être arrivée à Corneilla. Il lui faudrait donc attendre deux semaines encore avant de savoir à quoi s’en tenir. Et ça n’était pas comme si elle pouvait s’entraîner pour se défaire de ses angoisses ou penser à autre chose puisque des Frey s’étaient joints à leur convoi pour se rendre également à Salvemer. Cela faisait une bonne semaine que Wynafryd n’avait pas touché une arme et ne s’était plus entraînée à l’approche des Jumeaux. Sa réputation n’était pas celle des Mormont, elle n’avait aucune envie d’attirer une attention non-nécessaire sur sa personne dans une région où elle ne savait pas bien qui étaient ses amis et qui étaient ses ennemis. Et la réputation de la famille de Walder le Tardif n’arrangeait pas les choses. Mais il fallait bien que Wynafryd face quelque chose, elle ne supportait plus ce silence et cette inaction. C’est alors que lui revint à l’esprit les anecdotes que Torrhen lui devait. Elle ne l’avait plus beaucoup vu ces derniers jours et depuis ses derniers entraînements. Ils avaient continué à se voir de manière ponctuelle jusqu’à ce qu’ils aient passé la frontière nordienne, et s’il l’avait énervée à chaque fois, il l’avait aussi fait rire et se sentir normale. Deux choses qui lui semblaient impossible lorsqu’elle avait débuté ce voyage. Elle quitta donc sa tente, sa dague cachée sous ses jupons, pour partir à sa rencontre. Le soleil était couché depuis plusieurs heures déjà sur le campement, bien qu’il ne soit pas si tard, c’était simplement l’hiver qui se plaisait à leur rappeler qu’il était bien là. Arrivée devant la tente qui lui avait été attribuée, elle frappa l’épaisse structure de bois pour s’annoncer. “Torrhen ?” C’est la gourde de bière, échangée contre une pièce d’argent quelques instants avant, qu’elle glissa d’abord derrière la tenture avant de rentrer à son tour. “Je suis venue réclamer mon dû ? Je viens avec une offrande...” annonça-t-elle en cherchant la silhouette du jeune homme.
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« fief des Frey | 302, lune 3, semaine 4 »
Le convoi nordien avait quitté Les Jumeaux la veille au matin et leur prochain arrêt serait à Salvemer dans deux jours. La Sirène du Nord ne connaissait plus de répit depuis que le mestre des Jumeaux lui avait confié le corbeau envoyé par Rhaenys. Les nouvelles étaient inquiétantes, mais surtout anciennes. Elle s’était dépêchée de lui répondre, mais elle savait qu’elle n’aurait pas de retour de sa part avant d’être arrivée à Corneilla. Il lui faudrait donc attendre deux semaines encore avant de savoir à quoi s’en tenir. Et ça n’était pas comme si elle pouvait s’entraîner pour se défaire de ses angoisses ou penser à autre chose puisque des Frey s’étaient joints à leur convoi pour se rendre également à Salvemer. Cela faisait une bonne semaine que Wynafryd n’avait pas touché une arme et ne s’était plus entraînée à l’approche des Jumeaux. Sa réputation n’était pas celle des Mormont, elle n’avait aucune envie d’attirer une attention non-nécessaire sur sa personne dans une région où elle ne savait pas bien qui étaient ses amis et qui étaient ses ennemis. Et la réputation de la famille de Walder le Tardif n’arrangeait pas les choses. Mais il fallait bien que Wynafryd face quelque chose, elle ne supportait plus ce silence et cette inaction. C’est alors que lui revint à l’esprit les anecdotes que Torrhen lui devait. Elle ne l’avait plus beaucoup vu ces derniers jours et depuis ses derniers entraînements. Ils avaient continué à se voir de manière ponctuelle jusqu’à ce qu’ils aient passé la frontière nordienne, et s’il l’avait énervée à chaque fois, il l’avait aussi fait rire et se sentir normale. Deux choses qui lui semblaient impossible lorsqu’elle avait débuté ce voyage. Elle quitta donc sa tente, sa dague cachée sous ses jupons, pour partir à sa rencontre. Le soleil était couché depuis plusieurs heures déjà sur le campement, bien qu’il ne soit pas si tard, c’était simplement l’hiver qui se plaisait à leur rappeler qu’il était bien là. Arrivée devant la tente qui lui avait été attribuée, elle frappa l’épaisse structure de bois pour s’annoncer. “Torrhen ?” C’est la gourde de bière, échangée contre une pièce d’argent quelques instants avant, qu’elle glissa d’abord derrière la tenture avant de rentrer à son tour. “Je suis venue réclamer mon dû ? Je viens avec une offrande...” annonça-t-elle en cherchant la silhouette du jeune homme.
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Sur la Route des Souvenirs
Année 302, lune 3, semaine 1 - Moat Cailin
Wynafryd Manderly & Torrhen Holt
La dame originaire de Blancport avait éclaté de rire elle aussi. Elle qui lui semblait parfois distante et rigide ressemblait maintenant plus à une jeune dame pétillante. Les sourires lui allaient tellement bien. Peut-être devrait-il essaye de recréer cette sensation chez elle à l'avenir ? Il y réfléchirait peut-être, avec un peu de recul. Après avoir été remercié par lady Wynafryd et que cette dernière eut récupéré sa dague, elle accepta sa proposition en y posant une petite condition.
- Là vous me demandez d'accomplir un véritable exploit ? Je pense qu'il me serait plus facile de faire fondre le Mur que d'arriver à dompter ma langue.
Et il éclata à nouveau de rire, fidèle à lui même. Torrhen Holt demeurait Torrhen Holt !
FIEF DES FREY | 302, LUNE 3, SEMAINE 4
Le Holt ne la revit plus pendant un moment, comme si tous les deux furent absorbés par leurs activités. Le jeune homme arrivait de mieux en mieux à se mêler aux jeunes hommes de la noblesse nordienne qui s'étaient joins au convois. C'était agréable de passer ce genre de moment entre personnes d'âge similaire mais il lui arrivait de temps en temps de penser au moment qu'il avait partager avec Lady Wynafryd, avec qui il passa quelques instants ponctuels, de temps à autres qui furent inexistants dés qu'ils eurent franchit la frontière du Nord.
Le convois avait finalement atteint les Jumeaux et des Frey s'étaient joins à eux. Il n'avait pas vraiment recherché leur compagnie mais s'était néanmoins entretenu avec quelques un d'entre eux à plusieurs reprises sans y trouver grand plaisir.
Ce soir là, le soleil avait commencé à laisser place à l'obscurité. Le jeune homme était assit dans sa tente, sur un petit tabouret et il entretenait la lame de son épée lorsqu'il entendit un petit bruit sourd. Il eut l'impression qu'on l'appelait mais il pensa ensuite qu'il avait simplement rêvé. Ce fut lorsqu'il entendit du mouvement, mais surtout, lorsqu'il perçu le changement de la luminosité dans la tente qu'il tourna la tête vers l'origine de cette modification et découvrit Lady Wynafryd, une gourde à la main, qui venait de lui dire qu'elle était venue chercher l'histoire qu'elle avait gagné précédemment.
- Cela fait longtemps que vous êtes là ? J'étais absorbé par l'entretien de mes armes. Les Ardoise vous ont-il enseignés cet art ?
Le jeune homme se leva pour ranger son épée et invita la jeune femme à le rejoindre, lui laissant le choix de s'installer sur sa couche ou sur un des deux tabourets présents. Cette tente représentait son intimité dans le convois et elle venait de s'y immiscer. C'était plutôt étrange de la voir ici et il ne pût s'empêcher de lui adresser un sourire.
- Cela faisait quelques jours que nous ne nous étions plus vu. Je commençais à croire que mes histoires ne vous intéressaient pas ha ha ha. Allez, prenez place, Lady Wynafryd.
Il remarqua la gourde et se souvint qu'elle avait parlé d'offrande. Le contenu du récipient ne devait pas lui être inconnu puisqu'en toute logique, il renfermait de la bière. Se doutant qu'elle ne désirerait peut-être pas partager la gourde et la faire tourner de sa bouche à la sienne, le jeune homme alla chercher deux coupes de voyage, taillées dans le bois. Et les disposa entre eux.
- Prenez en une. Je sais que certaines dames peuvent être incommodées de boire à la même gourde qu'un homme qui n'est pas son époux. Cela me fait plaisir de vous revoir ! Alors ... quelle genre d'histoire êtes vous venue chercher en cette soirée ? Si vous avez froid, n'hésitez pas à utiliser une de mes fourrures. Elles sont là pour cela.
Quelle histoire venait-elle chercher ? De l'aventure ? Un moment de distraction ? Ou n'avait-elle simplement rien eut de mieux à faire que de venir passer sa soirée en sa compagnie, pour changer de ses répliques cinglantes ou de ses mises au sol ?
DRACARYS