[MINI-EVENT] Deuil à Lonlac

Date d'inscription : 26/01/2015

# Sam 1 Déc - 17:47

Mini-Event

An 302, Lune 3, semaine 4

Deuil à Lonlac

L'Hiver a pris ses aises dans le Nord. Le froid, l'obscurité de la nuit tombant de plus en plus tôt sur les terres comme le blanc manteau de neige qui les recouvrent désormais totalement, sont désormais le lot quotidien des sujets du Jeune Loup. Beaucoup d'entre eux l'ont d'ailleurs suivi plus au Sud, à Corneilla, pour l'union des Stark et des Nerbosc. Beaucoup? Oui...mais pas tous. Les Lake n'ont pas le coeur à la fête. La jeune Lady Geneva Lake, mère de deux enfants, a préféré s'abstenir et prier les Anciens Dieux pour le repos de l'âme de son défunt époux. A présent, là voilà seule avec ses enfants et sa garde pour faire face à l'Hiver et aux longues années de gérance avant que l'aîné de ses fils ne puisse prendre la suite de feu son père... Mais voilà qu'une nuit particulièrement glaciale amena avec elle une menace portant les traits de l'Ecorché des Bolton. Car du haut de ses remparts, la garde Lake vit approcher au loin plusieurs bannières Bolton précédents des escadrons d'infanterie ! Que cherchait donc ici le jeune Lord Ramsay Bolton?! L'incompréhension se mêlait désormais à la panique et aux préparatifs face à cette arrivée aussi soudaine que surprenante au beau milieu de la nuit.

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# Sam 1 Déc - 19:48

Deuil à Lonlac

An 302, Lune 3, semaine 4

Ferny

La Court-la-Nuit était assoupie sur son lit fait de paille, une main relevée derrière sa nuque. Depuis qu’elle s’était mise à occupée les étables des Lake, elle ne faisait plus de vraie nuit, elle dormait de courts instants, tout au fil de la journée, une oreille toujours aux aguets. Depuis qu’elle était aux abord de Lonlac ? Non pas vraiment en fait, ces longues siestes et ces absences de nuitée dataient tout simplement de son passage du Mur avec ses compagnons. Elle en était l’unique survivante à présent. Entre ceux qui n’avaient pas réussi à le franchir, ceux qui étaient tombés malade ou mort de froid, de faim et de fatigue… et puis il y avait ceux qui avaient été achevés par cette troupe de militaires étranges. Ferny avait réussi à s’enfuir et trouver refuge là, entre la chaleur des bêtes et leurs odeurs fortes mais rassurantes. Elle avait rapidement compris que l’ambiance n’était pas à la fête dans cette famille, tous étaient bien trop distraits par d’autres sujets pour avoir remarqué sa présence. Ce n’est qu’au bout du deuxième jour qu’on l’a finalement découverte. Un jeune servant qu’elle a réussi à convaincre de ses bonnes intentions, de son innocence. Elle lui avait tout de suite dit qu’elle voulait travailler pour la famille, se montrer utile. C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit sur le moment pour ne pas qu’il la dénonce aux gardes et cela avait fonctionné. Elle n’avait plus qu’à attendre, comme il le lui conseillait, que les Lake ait terminé leur deuil avant de se présenter à eux.

Un petit bruit d’agitation la tira de son sommeil avec un halètement. Des hommes armés, ça se reconnaissait au bruit de leur équipement, couraient dans la cour en longeant les étables. “Alerte ! Alerte” entendit-elle crier. En un bond, Ferny s’était mise accroupie dans la paille, son long couteau à la main, les yeux rivés vers l’entrée de son logement de fortune, le coeur battant à toute allure dans sa poitrine. Pourtant au bout de quelques secondes, elle dû se rendre à l’évidence que ça n’était pas pour elle qu’on donnait l’alerte, les pas s’étaient dirigés tout droit vers la demeure des Lake et aucun ne s’était arrêté devant l’étable. “Daryn ! Des hommes armés à nos portes ! Daryn !” entendit-elle un peu plus loin alors qu’enfin, un bruit de cor s’élevait depuis les petites murailles. D’un pas léger comme une ombre, Ferny sortie de sa cachette et s’approcha d’un pan de mur légèrement effondré qui lui avait elle-même permis de pénétrer quelques jours plus tôt. “Par la barbe du Magnar…” souffla-t-elle les yeux écarquillés. Une troupe d’hommes armés se tenait en rang, à une centaine de mètre environ de la porte des Lake. Habituée à voir dans le noir, même lors d’une nuit presque sans lune comme celle-ci, Ferny distinguait tout juste quelques bannières d’écorché rouge. Des couleurs qui ne pouvait pas être de bonne augure. “Quel merdier !” souffla-t-elle à nouveau alors que son ventre se nouait d’angoisse.

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# Lun 3 Déc - 22:00

Deuil à Lonlac

lune 3 semaine 4

Le Nord s’était vidé de ses habitants. Les Seigneurs s’en étaient tous allés pour marier lady Sansa à un Nersbosc. Que c’était dommage, Ramsay se serait bien amusé avant avec la jolie rouquine avant de la laisser voguer vers d’autres cieux. La stupide et naïve lady Sansa quittait à jamais ses terres du Nord et elle avait emmené avec elle de nombreux amis. Tandis que la plupart des Nordiens avaient abandonné leurs terres, Ramsay Bolton était resté à Fort Terreur, profitant de son existence de seigneur et troublant la paix précaire sur les terres du Nord. Ses Gars étaient toujours à ses côtés, appréciant la vie dissolue de leur riche maître et obéissant à chacun de ses ordres.
Lord Bolton se trouvait au lit avec sa servante et maîtresse Myranda, profitant de sa fougue et des plaisirs charnels qu’elle proposait quand le mestre entra subitement dans sa chambre pour lui apporter la triste nouvelle. Le Seigneur de Lonlac s’en était allé et Ramsay, en bon seigneur, se devait de lui rendre hommage. Un sourire sinistre était apparu sur les lèvres de lord Bolton à ce moment-là. Sa maîtresse comprit aussitôt de quoi il en retournait. Bien entendu Ramsay remplirait son devoir, mais il le ferait à sa manière.

-

Il avait fallu que quelques jours pour Ramsay Bolton de rassembler ses hommes. Lonlac était une contrée voisine de Fort Terreur et un enjeu important pour Ramsay. C’était une véritable opportunité pour lui, puisque les Stark ne se trouvaient pas dans le Nord et Lonlac devait être considérablement affaiblie sans son seigneur.
Chevauchant Sang, Ramsay marchait en tête de son armée, son porte bannière se trouvant juste à ses côtés, montrant ainsi les couleurs de la maison Bolton. Juste derrière leur Seigneur, Damon, Myranda, Walton et Schlingue chevauchaient également fièrement, prêt à vivre de nouvelles aventures sanglantes.
Les remparts de Lonlac étaient visibles quand le seigneur de Fort Terreur stoppa sa marche et se retourna vers ses hommes se préparant à les galvaniser. La nuit était tombée rendant l’atmosphère lourde, sinistre et terriblement dangereuse.

« Aujourd’hui, c’est un grand jour pour les Bolton. Aujourd’hui, nous allons tous rendre à notre maison sa grandeur. Les Stark nous ont pendant trop longtemps humilié, aujourd’hui, il est temps de rendre les coups. Marchons vers notre destin. » Il brandit son épée, hurlant ces derniers mots et reprit sa course jusqu’au rempart de Lonlac. Lord Bolton comptait sur la nuit pour avoir l’effet de surprise de son côté, il voulait que la défense du côté des Lake soit ébranlée et surtout, il espérait faire un carnage lors de cette attaque. Après cette nuit, tout ce que Ramsay désirait, c’était devenir le nouveau maître de Lonlac, montrant ainsi aux Stark qu’il ne fallait jamais humilier un Bolton.

Made by Neon Demon

# Mar 4 Déc - 0:24

Mini-Event

An 302, Lune 3, semaine 4

Deuil à Lonlac

La mère des ourses était arrivée trop tard chez les Lake. Elle n’avait pu que constater la dépouille mortuaire de son ami Lord Lake. Elle était pourtant partie le plus rapidement possible lorsqu’elle avait reçu la missive de Lady Geneva Lake. Elle ne connaissait pas très bien la jeune épouse du défunt mais elle avait senti la détresse dans les mots qu’elle avait couchés sur le papier. Lord Lake était très souffrant, c’était ce qu’elle disait. Et à ces quelques lignes, Lady Maege avait envoyé un corbeau annonçant sa venue prochaine. Un corbeau qu’elle ne savait même pas s’il la précéderait ou non au vu de l’hiver qui s’était installé sur tout Westeros et sur le Nord encore plus.

Maege avait mis une vingtaine de jour à arriver dans le fief des Lake. Elle l’avait trouvé morne et triste endeuillé par la mort du seigneur. Elle était arrivée trop tard et Maege ne pouvait que conster que Lord Lake avait rejoint les anciens Dieux. Elle était alors restée avec sa veuve, lady Geneva et le reste de la maison Lake a veillé le mort. C’était tout ce qu’elle pouvait faire en plus de soutenir la famille. Et c’était donc chez les Lake que Maege dormait cette nuit-là. Enfin, dormait, Maege ne dorait jamais profondément. Elle pensait toujours à ses filles et à son île. Dire que son héritière était partie avec sa petite Lyanna et surement d’autres ourse comme Jorelle dans le Sud. Le Conflans, elle aurait bien aimé y aller aussi mais son devoir et son cœur l’avait poussée à chevaucher jusqu’à Lonlac. Jorelle serait sûrement heureuse de se rendre dans le Conflans. Après tout son père était un Tully. Maege peinait parfois à se dire que sa petite ourse était en réalité une cousine de Lady Catleyn Stark et Lady Lysa Arryn et pourtant c’était bien le cas.

La nuit était fraîche et Maege finit par être réveillée par, elle ne savait pas trop quoi en réalité. Mais le fait était qu’elle était bien réveillée et les sens en alerte, telle l’ourse qui sommeillait en elle. A pas feutrée, elle alla réveiller ses hommes et se dirigea vers la salle commune. Et puis il y eu le cor, on sonnait le cor. Le sang de la Mormont ne fit qu’un tour dans ses vaines et sa main se posa instinctivement sur sa masse d’arme qu’elle avait, par les anciens dieux, bien fait d’embarquer avec elle. Elle se leva lorsqu’apparu Ser Daryn dans l’entrebâillement de la porte. « Une attaque ? » demanda-t-elle d’un ton froid. Maege voulait des faits, nul autre que des faits mais elle savait très bien que cela serait difficile. La nuit enveloppait encore Lonlac et dans les ténèbres il était plus compliqué de distinguer de potentiel assaillant.

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# Mar 4 Déc - 1:14

Deuil à Lonlac

An 302, lune 3, semaine 4

Alors que les remparts de la demeure des Lake se dressaient à l’horizon, le jeune Damon, qu’on connaissait sous le surnom dûment gagné de Damon Danse-pour-moi, sentait l’excitation monter en lui. Avec ses traits juvéniles et ses cheveux blond comme le blé, le jeune Damon avait l’air d’un garçon charmant et innocent. Pourtant, il n’était en rien différent des hommes féroces qui l’entouraient et du cruel Seigneur qu’il suivait. Le sourire cruel qui lui déforma le visage alors qu’il croisait le regard de Myranda, qui sans aucun doute partageait son exaltation à l’idée de faire couler du sang, était bien là pour le prouver.

Quand, après une fructueuse partie de chasse, Lord Ramsay avait parlé à Damon de la petite visite qu’il désirait rendre à la famille Lonlac, ce dernier avait tout de suite ressenti impatience et excitation. Depuis qu’il cotoyait Ramsay Bolton, la vie de Damon avait changé. Grâce au seigneur de Fort-Terreur, l’insignifiant bucheron de village avait enfin été valorisé. Ses qualités avaient été reconnues par Lord Ramsay qui avait tout de suite distingué en lui un véritable potentiel. Ses pulsions sadiques, la cruauté dont il pouvait faire preuve ; ses caractéristiques n’étaient pas des tares aux yeux du Lord, que du contraire. Grâce à lui, Damon pouvait être pleinement lui-même et plus encore ; il pouvait être reconnu pour ce qu’il était. Sa loyauté envers le fils de Roose Bolton était sans faille. Alors qu’il chevauchait dans la nuit noire avec Myranda, Walton et Schlingue derrière celui pour qui il ressentait un profond respect mêlé à une admiration tout aussi certaine, Damon se sentait infiniment puissant et confiant. Il bouillonnait à l’idée de se servir du fouet qui faisait son surnom, soigneusement attaché sur le côté gauche de sa ceinture. Il était également armé de son épée dont il espérait voir la lame bientôt tâchée par de nombreuses éclaboussures de sang.

« Aujourd’hui, c’est un grand jour pour les Bolton. Aujourd’hui, nous allons tous rendre à notre maison sa grandeur. Les Stark nous ont pendant trop longtemps humilié, aujourd’hui, il est temps de rendre les coups. Marchons vers notre destin. », avait scandé Lord Bolton avant de brandir son épée vers le ciel étoilé. Des mots confiants, à l’image des hommes de Fort-Terreur pour qui la défaite et l’humiliation n’étaient pas envisageables. Ils étaient venus aider Ramsay à arracher un nouveau titre et comptaient bien y parvenir.

« Aye ! Pour Lord Bolton ! », avait répondu Damon, dégainant à son tour son épée, prêt pour l'assaut.

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Date d'inscription : 08/08/2017

# Mar 4 Déc - 10:51

Deuil à Lonlac

Rouge sur blanc, le sang salit la neige

Georgia Hirst as Myranda

Myranda était excitée comme une puce et elle ne cessait d’observer autour d’elle, un grand sourire sadique aux lèvres, son arc fétiche en main. Le moment pour répandre le sang sur la neige était plus que bien choisis, pas de loup pour troubler la fête ! Et quelque chose de facile ! Elle avait hâte de voir ses flèches frapper sans pitié les chairs de ses ennemies, elle allait les massacrer sans pitié. Peut-être que quelques jolies filles serviront pour les chasses ! Elle avait été là dans les bras de Ramsey quand elle avait compris le plan et son sourire cruel avait fait échos à ceux de son seigneur. Et elle portait avec joie ses couleurs qui, elle l’estimait, lui allaient très bien.

Lonlac se dessinait lentement sous ses yeux et Myranda tourna la tête vers ses… Amis ? Partenaire de crime et de sadisme ? Et son regard tomba sur Daemon danse-pour-moi, petit blondine à l’allure d’ange qui lui fit un sourire sadique auquel Myranda répondit accompagné d’un léger rire excitée. Le froid de la nuit ne semblait même pas l’atteindre. Sa jument sent son envie de bondir et elle doit tirer sur ses rênes pour l’obliger à rester tranquille alors que son maître criait son envie de prouver sa puissance elle brandit son arc et hurla :

« Pour le prochain seigneur du Nord ! Pour le Lord Bolton ! »

D’un coup de talon elle fit repartir sa jument derrière l’étalon du futur seigneur des lieux et sortit une flèche de son carquois. Grâce aux chasses elle savait tirer à cheval, mais pour l’instant elle attendait, elle pouvait distinguer les flambeaux et les gardes, mais le premier sang revenait au Lord Bolton et cela allait sans dire qu’elle tuerait le premier qui lui volerait ce droit. C’était ainsi, son amant passait avant tous. Elle jeta un regard à Walton jarret-d’acier prêt d’elle et lui dédia le même sourire sadique aux autres. Myranda lança à la cantonade.

« Le premier sang est réservé au Lord Bolton ! »

Au moins, c’était clair pour tous.

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Date d'inscription : 10/10/2018

# Mar 4 Déc - 23:14

Deuil à Lonlac

An 302, Lune 3, semaine 4

Symond

Il ne se dormait jamais très bien loin de l'Île-aux-ours mais il s'était sentie happé par la fatigue et l'épuisement lorsqu'il posa un pied dans la cour du château de Lonlac. Le voyage avait été long, éprouvant alors que l'Hiver s'annonçait rude, rancunier de l'exceptionnel été que Westeros avait connu. D'ordinaire, le froid n'avait que peu d'effet sur cet homme que la vie avait voulu large d'épaule, la barbe drue, l'allure guerrière. Un vrai Nordien, lui répétait souvent sa défunte mère lorsqu'il n'était encore qu'un enfant puis un adolescent. Plus que son physique impressionnant, c'était sa débrouillardise dont Symond était le plus fier. Les années avait offert à cet homme un grand nombre de talent que la rigueur de son mode de vie avait largement pu essayer et qui lui avait valut la place qu'il occupait aujourd'hui. Il n'avait pas le souvenir d'avoir, un jour, songer à être fidèle à une autre famille que celle des Mormont. Mieux encore, c'était aux femmes de cette famille que Symond avait dédié sa vie, quittant son île natale pour servir l'escorte des dames ourses et plus particulièrement la doyenne, Lady Maege. Ainsi, lorsque cette dernière avait annoncé son intention de se rendre à Lonlac, il n'avait pas hésité à rassembler ses affaires pour se joindre à son voyage et assurer sa protection et son escorte. Mais Lonlac était loin et Symond somnolait, adossé à un mur extérieur, refusant encore le sommeil du Juste s'offrant à lui alors que, soudain, son esprit fut mis en alerte par des cris. Il ne lui fallut qu'une secousse de la tête pour reprendre ses esprits, attraper son épée et se ruer vers les remparts d'où il espérait obtenir d'avantage d'information. Une attaque ? Alors même que la famille Lake était en deuil ? Il songea un instant à Lady Mormont mais resta à sa place, se frayant un chemin dans le capharnaüm qui s'intensifiait à mesure que l'on cherchait à rejoindre les remparts.

Las de devoir jouer des coudes, Symond se tourna vers une partie moins prisée des murs protecteur où se tenait une silhouette frêle qui n'avait rien 'un combattant. De dos, elle semblait observer l'obscurité comme si elle pouvait y voir clairement et Symond s'approcha de son lourd pas de guerrier. Priorité, savoir qui était l'ennemi, ensuite, il irait assurer la sécurité de Lady Maege. Quel merdier ! crut-il entendre avant de toussoter pour annoncer sa présence. Voyez-vous de qui il s'agit ? demanda le guerrier incapable, déjà, de voir le visage de son interlocuteur.

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# Mer 5 Déc - 15:24

Mini-Event

An 302, Lune 3, semaine 4

Walton Jarret d’Acier

Walton jarret-d ‘acier avait quitter For-Terreur avec les hommes de Lord Bolton. Un petit sourire s’était furtivement dessiné à la commissure de ses lèvres lorsque son Lord avait annoncé son projet. Le capitaine des hommes remonta le col de son manteau. L’hiver avait enveloppé le Nord et il s’annonçait rude. Le pas des chevaux était couvert par la neige et dans la nuit, Walton avait mené les hommes de Lord Bolton jusqu’à leur destination. Le fief des Lake serait bientôt teinté de la plus belle des couleurs, le rouge. L’homme observait droit devant lui. Il ne prêtait pas attention à Schllingue mais gardait à l’œil la jeune Myranda. Elle était au service de Lord Bolton depuis longtemps tout comme lui, tout comme Schllingue mais étrangement, il préférait veiller en quelque sorte sur la gamine. Et ce fut proche du petit domaine des Lake que Walton jarret-d ’acier mit pied à terre. Ses bottes s’enfoncèrent légèrement dans la neige.

Walton et le reste des troupes Bolton approchaient. Le capitaine plissa les yeux et vit enfin les remparts de Lonlac. Ramsay Bolton se retourna alors vers ses hommes. Les mots du Lord ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd. Walton porta l’une de ses mains à sa grande lance qu’il gardait toujours avec lui en plus de son épée. Il était l’un des rares hommes de Lord Bolton à avoir une lance en plus d’une épée. Et alors que Damon danse-pour-moi et la jeune Myranda braillait à ses côtés, le capitaine de Lord Bolton resta droit dans ses bottes. Il ne se mit en mouvement que lorsque Lord Ramsay Bolton tira lui-même son épée et reprit sa marche. Et lorsque Myranda lança à la Cantonnade que le premier sang revenait à Lord Bolotn, Walton déposa une main furtive sur cette dernière. « On le sait tous que le premier sang est pour Lord Bolton Myranda. » répliqua doucement Walton jarret-d ‘acier. Puis il fit tourner sa lance dans sa main, un sourire carnassier sur les lèvres. Enfin Lord Bolton allait pouvoir montrer à tous qu’il ne fallait pas l’humilier ainsi.

« Tu veux le deuxième sang Myranda ? » demanda Walton.

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# Lun 10 Déc - 19:17

Mini Event: Deuil à LongLac

An 302, Lune 3, semaine 4

Geneva Lake

La mort de son époux depuis douze ans ne l'avait pas surpris, en effet cela faisait depuis quelques temps qu'il était malade. La jeune femme avait alors envoyée un corbeau à Maege Mormont, l'amie de toujours de son mari. Douze années d'un mariage tout de même assez heureuse, mais malgré les prières, son mari s’éteint. La jeune veuve priait pour le repos de son époux quand on annonça l'arrivée de Maege Mormont. La femme était assez impressionnante pour la douce Geneva mais sa gentillesse et ses paroles la réconfortèrent. Geneva ne dormait pas et était en train de rassurer son fils après un cauchemar en lui lisant une histoire quand elle entendit beaucoup de bruits mais surtout les alarmes des murs. En tant que dame du château, Geneva se devait de savoir ce qu'il se passait. Briony, ve venez avec moi, voulez vous ? Briony était sa nièce et celle qui l'aidait pour communique quand son bégaiement était trop fort. Elle laissa ses enfants à la nourrice avant d'entrer suivie de Briony là ou était Daryn et Maege. Que que se passe t'il Daryn ? Pourquoi quoi les alarmes ont étés sonnés ? Son bégaiement n'était pas un fardeau pour Geneva juste quelque chose avec quoi elle devait vivre. C'est pour cela qu'elle se sentait mieux tranquillement à lire ou bien à broder plutôt que d'aller çà l’extérieur ou elle pourrait rencontrer plus de monde. Si si c'est une attaque, il faudrait se préparer. Da Daryn, comment est la garde ? Et il faudrait savoir qui nous attaque. Lady Maege, je je suis désolée que vous soyez là pour cela. Mais je suis con contente que vous nous aidiez. Geneva sait que son beau-frère Daryn sera celui qui pourra le plus répondre aux questions et en tant que maîtres d'armes, il connait au mieux la garde et la défense du château. La présence de Lady Mormont pourrait les aider, cette femme était une guerrière et connaissait cet art alors ses conseils seraient bienvenue.

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# Lun 10 Déc - 23:54

Mini Event: Deuil à LongLac

An 302, Lune 3, semaine 4

Darryn Lake

Les Terres du Nord avaient revêtu leurs manteaux d'hiver, tapissant leur sol de blanc immaculés, rendant le deuil de Lonlac plus silencieux. L'ainé des Lake avait rendu son dernier soupir, laissant un goût d'inachevé à son frère, telle une bataille que l'on quitte au moment le plus crucial. Mais la maladie avait fait son œuvre, la lente agonie ne pouvait s'éterniser d'avantage. Le deuil ne convenait guère à Darryn, il en connaissait les aspects et préférait se tenir occupé que de rester là à veiller un corps qui n'abritait plus rien. Il était resté, au début, par égard pour Lady Geneva, pour sa fille Briony, mais très vite il avait repris le chemin de ses obligations. Elles étaient peu nombreuses en vérité, mais dans l'attente que Geneva prenne les rênes, Lonlac se devait d'être dirigé, au moins pour accueillir les quelques seigneurs venus rendre un dernier hommage à son frère. Beaucoup manqueraient à l'appel, le Nord s'était vidé pour les noces de la jeune louve, mais les proches amis étaient présents, à l'instar de Maege Mormont. Etonnamment la jeune lady s'acclimatait à son nouveau rôle, sans doute avec le soutien de la mère des ourses, Darryn n'aurait su le dire, et ne cherchait pas non plus à le comprendre, son rôle était celui de protection pas de régent.

En cette nouvelle nuit de deuil, la fatigue le tenaillait, il aurait apprécié de pouvoir se glisser dans la moiteur d'un lit chaud mais encore une fois, le sommeil tardait à venir, il se contentait de regarder le feu de l'âtre, le regard perdu dans des souvenirs qui lui semblait soudainement si lointain. Las de cette mélancolie qui ne lui ressemblait pas, il finit par prendre manteau et arme pour arpenter les couloirs. C'est au détour de l'un d'eux qu'il entendit des bruits de courses, puis le son caractéristique de l'alarme de Lonlac, un son qu'il n'avait pas entendu depuis longtemps. Il se précipita vers les voix qui le réclamait. Des homme armés ? Aux portes de Lonlac ? Qui pouvait venir à une heure si tardive, armés qui plus est ? Il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre l'extérieur. Personne ne sifflait mots, attendant qu'il vienne tenir son rôle, il monta les marches quatre à quatre sur les remparts alors que tous ses hommes fixaient au delà de ce qu'il pouvait voir. Un mauvais pressentiment naquit dans ses tripes. C'était mauvais signe. Ses hommes s'écartaient à son passage, lui laissant le champs libre pour entrevoir les flambeaux, les cavaliers et les hommes se pressant non loin des portes du château, par chance closes. A la lueur des flambeaux il reconnut le symbole de l'écorcher. Non loin de lui une voix se fit entendre. Voyez-vous de qui il s'agit ? Bolton A peine eut-il prononcé ce nom, que l'incriminé ouvrit lui aussi la bouche, proférant un discours qui confirmait ses doutes. Darryn serra les poings, songeant à la lâcheté dont faisait preuve ce seigneur de pacotille, qui avait attendu que le Nord soit vide, que la mort frappe pour sortir son jeu. Gardes, tenez les rangs, je vais avertir lady Geneva. Il doutait qu'elle sache quoi faire, mais mieux valait qu'elle prenne conscience de son nouveau rôle, pour mieux l'enseigner à ses fils. Heureusement elle venait déjà à sa rencontre, tout comme lady Mormont. Ramsay Bolton est à nos portes, et ce n'est pas une visite de courtoisie. Ce n'est pas encore une attaque Lady Mormont mais ça ne saurait tarder. Vous savez que mes hommes sont prêt. Il avaient entraînés chacun d'entres eux, apprenant leurs points forts, les forçant à reconnaître leurs points faibles, à s'en servir. Néanmoins il n'était qu'une garnison, il pouvait tenir le siège, mais une question demeurait : combien de temps ?

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# Mar 11 Déc - 13:21

Deuil à Lonlac

An 302 - Lune 3 - Semaine 4

Schlingue

C’est en silence qu’il chevauchait derrière Ramsay et le reste de leur bande. En silence certes, mais non moins attentif à ce qu’il se passait autour de lui. Le projet que nourrissait Ramsay était ingénieux, il fallait le reconnaître, même si leur adversaire pouvait penser que c’était là bien l’attitude d’un lâche que d’attendre que le Nord se soit vidé pour agir. Mais Schlingue était d’un autre avis. Quand on veut qu’un projet réussisse, autant mettre toutes les chances de son côté, ou bien ? Et c’est précisément ce qu’a fait Ramsay.

Schlingue s’était depuis réjouit à l’idée de pouvoir livrer une vraie bataille. Non pas que les parties de chasse de Ramsay l’ennuyait. Au contraire, leur dénouement souvent sordide pour leur proie lui permettait d’assouvir ses propres penchants macabres. En voyant Lonlac se rapprocher, il se sentit devenir dur à la perspective de pouvoir faire sien les corps sans vie des femmes qui y habitaient et qui succomberaient sous sa lame ou celle de leurs soldats. Il y en a juste une qu’il ne toucherait pas, à moins que Ramsay l’y autorise, mais il en doutait…La jeune veuve…Geneva Lake.

Les braillements de Myranda le tirèrent de ses songes nécrophiles et c’est un regard énervé et mauvais qu’il lança sur le dos de celle qui venait de dire tout haut ce qui était pour lui et pour les autres une évidence… Il espérait qu’un jour, Ramsay se lasse d’elle comme des autres et la lâche dans la forêt pour ce qui serait une splendide chasse…la plus belle qu’il vivrait, sans doute. Mais pour l’heure, elle lui plaisait et le satisfaisait. Alors Schlingue prenait son mal en patience et faisait tout pour l’ignorer. Les femmes sont vraiment parfaites lorsqu’elles ne parlent ni ne respirent plus… pensa-t-il avant de laisser échapper un ricanement approbateur face à la réplique de Walton. Il avait écouté le discours de celui qu’il avait vu grandir, une lueur de fierté brillant de son regard. Ramsay avait-il toujours eu ce caractère ? Ou était-ce le résultat de leur long côtoiement ? Schlingue se plaisait à croire que c’était le cas et que c’était lui le créateur de la bête qu’était devenue Ramsay. Mais de cela, il n’en soufflerait jamais mot à quiconque, pas même à celui duquel il se rapprochait sur son cheval. Il se porta à la hauteur de Ramsay et arrêta son cheval sur sa droite, légèrement derrière lui ; il voulait lui laisser la primeur d’avoir la première place, d’être devant, en digne Seigneur qu’il était.

Beau discours. dit-il. Puis il se pencha légèrement en avant vers Ramsay: Tu sens ? Lonlac put la peur…Et après not’ passage, ça puera encore plus. J’compte bien poser ma marque sur plusieurs des Lake. Quant à leurs femmes……

Il laissa échapper un sifflement d’entre ses dents qui en dit long sur ce qu’il comptait bien leur faire avant de dévoiler ses dents jaunes d’entre lesquelles s’échappa une haleine putride : D’ailleurs t’as un plan ? Et j’parle pas que de Lonlac…J’pense bin qu’tu veux atteindre la jeune veuve Lake au plus vite nan ? T’inquiète mon gars, celle-là, j’la toucherais même pas…J’te laisserais déjà la salir comme toi tu veux… dit-il en lui laissant un coup d’œil entendu avant d’observer à nouveau les remparts de Lonlac et l’agitation qui commençait à se faire voir et entendre.

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# Mar 11 Déc - 13:53

Deuil à Lonlac

An 302, Lune 3, semaine 4

Ferny

Fuir. Ferny n’avait qu’une envie : fuir. Ce pressentiment, cet appel de survie faisait partie de ses gênes de sauvageonnes. Elle avait apprit à survivre face à l’adversité, à se défendre, mais aussi à savoir reconnaître une situation d’où elle ne pouvait sortir gagnante. Elle avait pleinement confiance en ses tripes qui se tordaient rien à qu’à voir cette ligne d’hommes prêts à charger. Elle avait reconnu les couleurs, celles-là même qu’elle avait vu tuer ses derniers compagnons alors qu’ils ne faisaient rien de mal. Elle se demanda un instant s’ils n’étaient pas là pour elle, pour venir en aide aux Lake. Mais la détresse et l’inquiétude des gens de Lonlac l’éloignaient de cette piste. La Court-la-Nuit secoua la tête pour retrouver ses esprits. Elle n’avait pas une minute à perdre. Même si les hommes écorchés étaient nombreux, ils ne semblaient pas entourer entièrement la résidence des Lake. Elle fit donc volte-face, prête à courir attraper ses affaires dans la grange lorsqu’une voix étouffée à côté d’elle la fit sursauter. D’un geste réflexe, elle releva son bras armé de sa dague vers sa gorge et le foudroya du regard. Cependant, le brun barbu ne semblait guère lui être hostile et voulait simplement savoir si elle avait pu voir les bannières qui avaient déclenchées l’alarme. Elle hésita un instant à lui répondre et lorsqu’enfin elle ouvrit la bouche pour répondre, elle s’étonna de ne pas reconnaître sa voix. C’était parce qu’un autre brun venait de répondre à sa place. Les écorchés étaient donc des hommes Bolton.

Néanmoins le deuxième homme ne s’attarda pas de leur côté, donnant déjà des ordres un peu plus loin aux quelques hommes qui s’étaient rassemblés dans la cour. Ferny déglutit avec difficulté. Ca allait être un massacre. La fameuse lady Geneva avait tout juste un groupe d’hommes assez nombreux pour pouvoir la qualifier de garde. Ca n’était pas pour rien qu’elle ne s’était pas sentie en trop gros danger chez eux. En face, dans les reflets sombres de la nuit, la sauvageonne avait l’impression d’avoir à faire à une armée. Ferny avait rabaissé son bras. Elle regarda le premier nordien de haut en bas et puis prenant pitié de lui, elle finit par lui répondre. “Vous feriez mieux d’faire comme moi et d’prendre vos jambes à votre cou. Ce sont pas des hommes en face mais des démons, j’les ai vu à l’oeuvre de mes propres yeux… Un miracle que je m’en sois échappée...” Mais elle n’avait pas pu s’empêcher de revenir sur ses pas après, voir s’il n’y avait personne à qui elle pouvait venir en aide. Ils avaient laissé un véritable carnage derrière eux. Ferny hocha la tête pour saluer le nordien et se mit à trottiner vers la grange. Sa fenêtre d’échappatoire se réduisait de minutes en minutes, elle n’avait pas un instant à perdre si elle voulait avoir une chance d’en sortir vivante.

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# Mer 12 Déc - 22:08

Deuil à Lonlac

lune 3 semaine 4

Ramsay et ses hommes étaient tous en communion attendant leur heure, celle de la gloire et du déchainement de violence. Ils étaient tous avides de pouvoir en découdre avec Lonlac. Le plan de Ramsay était en tout point parfait. L’homme profitait de l’absence de nombreux seigneurs du Nord, son attaque était une surprise totale et personne ne pourrait riposter. Comme à son habitude le seigneur de Fort Terreur avait agi sur un coup de tête, une pulsion malsaine. Il voulait semer le chaos derrière lui et la mort du seigneur de Lonlac était un bon moyen d’assouvir cette pulsion. Son coup de tête avait été minutieusement mis en place et le voilà désormais devant les portes du château de Lonlac, prêt à attaquer cette petite garnison et à prendre le château. Un sourire malsain aux lèvres, le seigneur écoutait ses hommes se chamailler. Bien entendu il aurait le premier sang. C’était toujours lui qui tuait la première victime. Son arc était toujours prêt à décocher une flèche et la précision de Ramsay lui permettait de toujours toucher ses cibles. Le second sang reviendrait à Myranda sa maîtresse. Il n’était pas attaché à elle, si elle venait à mourir il s’en ficherait, mais elle était une redoutable combattante et était avide de sang. Ramsay adorait ses coups de sang, surtout quand sa jalousie la poussait à éliminer une quelconque rivale. Le seigneur jouait souvent avec l’humeur de sa maîtresse adorant la voir torturer ses victimes. Schlingue était bien sûr toujours à ses côtés, Ramsay pouvait sentir de là où il se trouvait son odeur pestilentielle, le seigneur plaignait déjà les pauvres donzelles qui se feraient violer par lui.

« Tu es bien trop répugnant pour une pauvre veuve mon cher ami, mais je suis certain que de pauvres jeunes filles en pleurs seront te convenir. » Il fit un sourire carnassier à l’encontre de Schlingue. Le puant avait le vice dans le regard et aujourd’hui Ramsay voulait lui faire plaisir. « Que la plus noble pucelle revienne à notre cher Schlingue aujourd’hui ! Le reste des femmes en dehors de la veuve, vous pourrez en faire ce que vous voulez ! » Il se tourna ensuite vers Myranda. « Tu auras l’honneur de choisir celle que nous conserverons vivante pour l’une de nos prochaines chasses. » Le lueur de sadisme passa dans le regard de Ramsay qui se tourna de nouveau vers la forteresse pour analyser la situation.

« Vous voyez ce lac. Je veux que son eau prenne la couleur du sang ! » Il se tourna ensuite vers Schlingue. « Mon Schlingue prend une dizaine d’homme avec toi et élimine tous ceux qui voudraient prévenir des secours, que personne ne sorte de ce château, brûlez les fermes, tuez tout le monde, il ne doit y avoir aucune survivant. » Il se tourne ensuite vers Walton. « Walton, tu auras l’honneur de forcer ce château. Prend les hommes qu’il te faut, le bélier et ouvre-nous la voie. » Bien entendu, ceux qui seraient chargés de porter le bélier et de percer les maigres défenses de Lonlac seraient des soldats de moindre importance. Walton sera en mesure de les diriger pour que les portes s’ouvrent à leur fureur sanglante. « Damon ! Myranda ! Nous protégerons Walton et ses hommes en titillant la garde et en plongeant Lonlac sous un déluge de flèches ! » Les ordres étaient donnés et tout le monde s’empressa de les exécuter.
Ramsay observa les manœuvres de Walton et commença à bander son arbalète et visa au niveau des remparts un garde qui visait les hommes de Bolton qui tentaient de percer les défenses de Lonlac, il tira et l’homme tomba par-dessus les remparts. Le premier sang venaient de couler et à la suite de Bolton ses hommes tirèrent tous leurs flèches.

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Date d'inscription : 08/08/2017

# Jeu 13 Déc - 6:55

Deuil à Lonlac

Rouge sur blanc, le sang salit la neige

Georgia Hirst as Myranda

Myranda grogna légèrement en sentant l’odeur de Schlingue, mais ne dit rien, sachant parfaitement à quel point il était utile et que son maître semblait l’aimer. Un gloussement lui échappa en entendant le cadeau qu’il faisait à son chien le plus puant. La plus noble des pucelles. Myranda l’aurait presque plainte si elle ne se régalait pas d’avance de ses suppliques et de ses cris. Un nouveau large sourire dément étira ses traits face au cadeau de lord Ramsey. Elle inclina la tête et se tortilla, par avance excitée par cette course. Elle observa un instant les hommes puis Schlingue sans rien dire. Elle verrait bien, mais choisirait sûrement une jeune et jolie jeune fille qu’elle prendrait plaisir à voire déchiqueté par les chiens.

« J’choisirais bien ! »

Sagement elle écouta le plan de bataille et attrapa à son tour une flèche. Un lac de sang. Quelle bonne idée ! On pourrait rebaptiser cet endroit Le Lac Sanglant, ou le Lac Bolton à la place de Lonlac. Elle en était sûre. La chienne de Lord Bolton observa les hommes partir et attrapa à nouveau une flèche qu’elle sortit de son carquois. Contrairement à son seigneur elle n’utilisait pas d’arbalète, mais bien son plus puissant arc. Dès qu’elle vit le corps tomber, touché par Ramsey, elle tira à son tour et eut la satisfaction de toucher avec précision sa cible qui bascula en arrière. Elle plissa le nez : elle aurait adoré entendre le bruit de sa chute. Légèrement déçue de ne pas pouvoir les entendre elle attrapa une seconde flèche pour tirer et commenta

« On dirait du tir au lapin ! J’espère qu’il n’y a pas que des Lake ici ! Qu’il y ait d’autres nobles d’autres maisons ! »

Elle lâcha sa seconde flèche et observa un instant Walton au loin puis Daemon-danse-pour-moi avant de lui lancer.

« T’vas pouvoir jouer au chevalier servant sur son ch’val blanc avec les pucelles avant d’t’amuser avec ! »

Elle imaginait déjà la scène puis reporta son attention sur les rempart prête à décocher de nouveaux traits.

DRACARYS

# Ven 14 Déc - 0:30

Deuil à Lonlac

An 302, lune 3, semaine 4

A l’exception de Ramsay, qui ne s’était pas soucié de savoir si ses hommes les plus proches étaient de naissance noble et n’attachait d’importance qu’aux qualités essentielles qu'ils possédaient et non à leur naissance, Damon avait toujours méprisé les seigneurs et nobles dames, en raison de leur insupportable suffisance. Il fut dès lors quelque peu déçu quand Ramsay déclara que la plus noble pucelle reviendrait à Schlingue. Damon se serait en effet délecté d'avoir l’opportunité de donner une leçon à la plus importante des jeunes filles que renfermait la demeure des Lake. Il aurait adoré lui faire ravaler son arrogance de lady, la voir délaisser ses manières de demoiselle distinguée pour des cris, des pleurs et des supplications alors qu'il lui assénerait d'agressifs coups de reins. Tant pis, il y aurait peut-être une autre lady pour lui et d’autres femmes feraient l'affaire également. Peut-être seraient elles même plus jolies que celle dont Schlingue s’occuperait personnellement.
Damon écouta les ordres du seigneur de Fort-Terreur. Tout comme Ramsay lui-même et sa séduisante maîtresse, Damon était chargé de protéger Walton, qui forcerait les portes du château, en les distrayant d’une pluie de flèches.

« On dirait du tir au lapin ! J’espère qu’il n’y a pas que des Lake ici ! Qu’il y ait d’autres nobles d’autres maisons ! »

C’était à croire que la beauté sauvage de Ramsay lisait dans ses pensées. Il était probable que certaines jeunes filles de bonnes familles soient venues présenter leurs sincères condoléances à Lady Lake. Cela ferait plus de sang noble avec lequel s’amuser, venait justement de penser Damon. Il attrapa son arc, visa rapidement et lâcha sa première flèche après celle de Myranda.

« T’vas pouvoir jouer au chevalier servant sur son ch’val blanc avec les pucelles avant d’t’amuser avec ! », lui lança Myranda.

Damon lui adressa un sourire empli de barbarie avant de se concentrer à nouveau pour augmenter ses chances de toucher la tête de l’un de ses ennemis postés sur les remparts.
« On dirait qu’tu commences à m’connaître. », répondit Damon. Il décocha sa flèche. Malgré la distance et le manque de visibilité, celle-ci, comme la précédente, atteignit sa cible car la silhouette de l’homme s’évanouit en arrière.

Avec ses cheveux blonds, sa physionomie douce ainsi que la voix rassurante et le regard tendre qu’il pouvait revêtir à souhait sans aucun effort, Damon pouvait en effet donner l’impression d’être le sauveur plutôt que le bourreau.
Il s’était déjà amusé à ce jeu, qu’il trouvait très amusant, à plusieurs reprises. Gagner la confiance d’une demoiselle en détresse avec quelques paroles et un regard doux pour lui révéler toute sa monstruosité ensuite en la battant et en la souillant, la punissant de sa naiveté, était tout simplement exquis. Le regard terrifié d’une demoiselle qui aurait pu tomber follement amoureuse de son air angélique et de son physique agréable alors que le retournement de situation opérait n’avait pas de prix. Peut-être parviendrait il à jouer de ces talents de comédiens aujourd’hui aussi...Il s'en réjouissait d'avance.

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