Don't forget where you came from and who cares about you {Brynden}
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Don't forget where you came from and who cares about you
Brynden & Marianne
Friendship is like a precious flower ready to bloom everey hour. It may stop growing or keep on flowing. But you'll still have it forever.
Les joutes avaient permis de mettre en exergue les talents de chacun des participants. Rappelant par ce biais, l’art de la guerre détournée par le spectacle dépeint des rencontres. Illustrant les plus braves, les festivités avaient su éloigner les affres et les rudesses du froid pendant un temps défini. La paix était un bel exemple de ces rencontres. Prouvant aux yeux de tous combien l’honneur se démarquait du reste. Combien il était aisé de pouvoir se détacher des méandres politiques sous l’impulsion de l’Amour et de la Beauté. L’exemple de cette victoire était une preuve de cette aubaine, du moins semblait-elle s’en démarquer à sa manière. Le Soleil transpercé par la lame avait su rendre hommage à sa concubine, par sa bravoure mais surtout par sa dextérité. La Vipère Rouge avait pu effacer les rumeurs de son venin au profit d’une victoire à marquer sous le signe de l’honneur. Ainsi chaque chevalier avait pu s’affronter les uns après les autres. Chacun suivant les applaudissements et encouragements de la foule, chacun portant les couleurs qui leur portaient chance. Car malgré, le résultat, cette dernière avait réussi à se dégager de l’espace pour leur accorder à tous une bonne santé. Certes, les fracas avaient été douloureux pour certains, mais le trépas n’avait en rien amené une quelconque tristesse sur le sable des lieux. Les appréhensions de la jeune fille avaient su s’estomper dès lors que ses bras avaient pu entourer la silhouette de son époux. Son cœur s’était par la suite allégé alors qu’elle apprenait que ceux qu’elle considérait comme au plus proche d’elle s’en trouvaient sauvés. Lucas avait brillé par sa bravoure et ce même si le résultat ne le mettait pas sur le piédestal des vainqueurs. Le jeune homme avait su remplir son devoir avec courage et force, mettant un point d’honneur à rendre hommage aussi bien à sa famille qu’à elle-même. Marianne lui en était reconnaissante tant sa survie lui paraissait primordiale. Aussi, se plaisait-elle à essayer d’appréhender la moindre de ses réactions de manière à le lui prouver, mais également pour maintenir cette présence qu’elle cherchait plus que tout à lui offrir. Une présence, qui, selon elle, n’était qu’un signe de bienveillance à part entière, qu’une marque de réconfort sur laquelle il pouvait s’appuyer sans retenue. La jeune épouse cherchait simplement à détendre son époux, à lui accorder le droit de souffler après toute cette pression qu’il s’était infligé. Mais elle s’inquiétait de le constater bien plus épris par le tourment que par la libération de cet après. Silencieuse, la lady de Castel-Bois n’en demeurait pas moins attentive à chacune de ses remarques, mais impuissante, elle ne pouvait que s’infliger des reproches qu’elle gardait secrets. Néanmoins, son tempérament battant continuait à préserver ses bonnes intentions. Désireuse d’agir au mieux, de l’aider à sa manière, elle n’avait de cesse que de vouloir apaiser ses souffrances physiques, à défaut de vaincre les démons qui l’offusquaient. Jusqu’à cette nuit. Jusqu’à cette dispute, qui, leur permit de se libérer tous les deux de ce quelque chose qui les avait éloigné depuis longtemps. La parole avait fini par percer cet abcès, et les gestes avaient pansé les plaies de manière à les refermer. Les baumes témoins de leurs cœurs avaient eu raison du reste. De moins, il s’agissait là de la pensée de la jeune fille à ce sujet. Pensée, qui n’avait de cesse que de repousser cette impression d’impuissance pour veiller au mieux au cœur de Lucas. Elle le lui avait donné il y avait de cela quelques temps, et elle lui avait à nouveau offert la veille. Le bonheur n’était pas encore atteint, mais il revêtait quelques beaux souvenirs qui se juxtaposaient doucement avec la réalité. Celle que son cœur répondait au sien et qu’il trouvait sa place avec le sien. La légèreté reprenait de ses droits. Lui avait redonné le sourire, celui-là même qu’on lui connaissait depuis toujours. Affirmant des élans d’espoir, derrière lequel elle ne craignait pas de se cacher. Bien au contraire, Marianne avait pu se sentir existée pour lui durant cette nuit et elle savait au fond d’elle que cela continuerait encore. Ils s’étaient retrouvés et jamais plus ils ne se laisseraient.
Ainsi déambulait-elle à son rythme dans les diverses salles du château de Lestival. Marianne y découvrait de nouveau visages, de nouvelles intonations qui étaient sans pour lui rappeler les diverses régions de Westeros. Ses pas l’avaient mené jusque vers l’extérieur, où déjà la morsure de l’Hiver rougissait les pommettes de son visage mais également son nez. Ses yeux mirent quelques minutes pour s’habituer au vif de l’air. Cachant le bas de son visage dans les quelques linges qui ornaient le haut de sa robe, la jeune fille s’enquit de se diriger vers les écuries. Marianne ressentait le besoin de se retrouver de cette manière. Néanmoins, son regard cherchait à retrouver des visages connus. Roadney lui manquait tout comme Camelya d’ailleurs, il lui tardait de pouvoir les retrouver tous les deux et ainsi vivre plus sereinement dans sa demeure en compagnie de Lucas. Leur vie lui manquait tout simplement. Mais son attention se déporta naturellement en direction de son ami le plus proche, Brynden. En effet, ils n’avaient eu que peu l’occasion de discuter depuis les joutes et même si elle savait son ami en bonne santé, il n’en restait pas moins qu’elle s’inquiétait pour lui également. Son mariage devait peser lourd dans son cœur et la jeune fille savait qu’il avait placé quelques espoirs dans ses prestations pour regagner doucement le cœur de son épouse. A vrai dire, la jeune fille n’arrivait pas à comprendre les aléas des non-dits, la manière dont ils s’étaient insufflés dans le couple pour les plonger tous les deux dans ce mutisme derrière lequel ils se cachaient. Si Lucas et elle y étaient parvenus, pourquoi Brynden et Daenerys ne pouvaient-ils pas percer cet abcès ? Les intentions de l’un n’allait pas à l’encontre de l’autre, aussi l’injustice n’avait pas lieu de les éloigner comme elle pouvait s’attacher à le faire. Résolue et gonflée d’espoir depuis la veille, Marianne finit par se détourner de sa route pour tenter de retrouver la silhouette de l’héritier du Conflans. Elle espérait le retrouver afin de lui témoigner de son soutien ou au mieux le voir en compagnie de son épouse, auquel cas, elle ferait chemin inverse. Elle contourna quelques tentes, salua d’un geste rapide les rares personnes qui la reconnaissaient avant de finalement retrouver celui qu’elle recherchait. Dès lors sa trouvaille à sa hauteur, la subalterne s’inclina respectueusement et ce même si Brynden lui tournait le dos avant de s’annoncer. « Permettez-moi de vous saluer Ser Brynden, puis-je requérir de votre présence pour quelques instants s’il vous plait ? » demanda t-elle de cette même voix déterminée qu’elle avait pu adopter la nuit durant. Elle se surprenait elle-même à la garder, pourtant, ses intentions, elles se dévoilaient comme bienveillantes. « Je désirai simplement prendre de vos nouvelles… » continua t-elle sur un ton moins certain cette fois-ci. « … mais également vous présenter mes excuses concernant vos prouesses d’hier. Lucas était ma priorité et je vous ai négligé lors de votre dernier affrontement. » La sincérité faisait partie intégrante de son caractère et elle espérait grandement que son ami ne lui tienne pas rigueur de ce manquement à son rôle. « Je me réjouis de voir que vous vous portez bien et qu’aucun de vos adversaires ne vous ai blessé. » renchérit-elle alors que le sourire naissait timidement sur l’embrasure de ses lèvres. Elle lui témoignait de son respect le plus cher et elle se voyait rassurée de le savoir en bonne santé lui aussi.
Ainsi déambulait-elle à son rythme dans les diverses salles du château de Lestival. Marianne y découvrait de nouveau visages, de nouvelles intonations qui étaient sans pour lui rappeler les diverses régions de Westeros. Ses pas l’avaient mené jusque vers l’extérieur, où déjà la morsure de l’Hiver rougissait les pommettes de son visage mais également son nez. Ses yeux mirent quelques minutes pour s’habituer au vif de l’air. Cachant le bas de son visage dans les quelques linges qui ornaient le haut de sa robe, la jeune fille s’enquit de se diriger vers les écuries. Marianne ressentait le besoin de se retrouver de cette manière. Néanmoins, son regard cherchait à retrouver des visages connus. Roadney lui manquait tout comme Camelya d’ailleurs, il lui tardait de pouvoir les retrouver tous les deux et ainsi vivre plus sereinement dans sa demeure en compagnie de Lucas. Leur vie lui manquait tout simplement. Mais son attention se déporta naturellement en direction de son ami le plus proche, Brynden. En effet, ils n’avaient eu que peu l’occasion de discuter depuis les joutes et même si elle savait son ami en bonne santé, il n’en restait pas moins qu’elle s’inquiétait pour lui également. Son mariage devait peser lourd dans son cœur et la jeune fille savait qu’il avait placé quelques espoirs dans ses prestations pour regagner doucement le cœur de son épouse. A vrai dire, la jeune fille n’arrivait pas à comprendre les aléas des non-dits, la manière dont ils s’étaient insufflés dans le couple pour les plonger tous les deux dans ce mutisme derrière lequel ils se cachaient. Si Lucas et elle y étaient parvenus, pourquoi Brynden et Daenerys ne pouvaient-ils pas percer cet abcès ? Les intentions de l’un n’allait pas à l’encontre de l’autre, aussi l’injustice n’avait pas lieu de les éloigner comme elle pouvait s’attacher à le faire. Résolue et gonflée d’espoir depuis la veille, Marianne finit par se détourner de sa route pour tenter de retrouver la silhouette de l’héritier du Conflans. Elle espérait le retrouver afin de lui témoigner de son soutien ou au mieux le voir en compagnie de son épouse, auquel cas, elle ferait chemin inverse. Elle contourna quelques tentes, salua d’un geste rapide les rares personnes qui la reconnaissaient avant de finalement retrouver celui qu’elle recherchait. Dès lors sa trouvaille à sa hauteur, la subalterne s’inclina respectueusement et ce même si Brynden lui tournait le dos avant de s’annoncer. « Permettez-moi de vous saluer Ser Brynden, puis-je requérir de votre présence pour quelques instants s’il vous plait ? » demanda t-elle de cette même voix déterminée qu’elle avait pu adopter la nuit durant. Elle se surprenait elle-même à la garder, pourtant, ses intentions, elles se dévoilaient comme bienveillantes. « Je désirai simplement prendre de vos nouvelles… » continua t-elle sur un ton moins certain cette fois-ci. « … mais également vous présenter mes excuses concernant vos prouesses d’hier. Lucas était ma priorité et je vous ai négligé lors de votre dernier affrontement. » La sincérité faisait partie intégrante de son caractère et elle espérait grandement que son ami ne lui tienne pas rigueur de ce manquement à son rôle. « Je me réjouis de voir que vous vous portez bien et qu’aucun de vos adversaires ne vous ai blessé. » renchérit-elle alors que le sourire naissait timidement sur l’embrasure de ses lèvres. Elle lui témoignait de son respect le plus cher et elle se voyait rassurée de le savoir en bonne santé lui aussi.
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Les joutes étaient enfin terminées, Brynden pouvait être fier de ses prestations. Porteur des couleurs de son épouse, il avait réussi à se hisser jusqu'en demi-finale avant de perdre face à un Carron. Enfin, pour sa défense, le Nerbosc était usé, fatigué de ces combats. Il n'était pas friand des joutes, mais voulait impressionner sa dame en portant ses couleurs. Brynden avait même été surpris d'être repêché pour les demies-finales, il ne s'y était pas attendu. Pourquoi le Roi l'avait-il choisi lui plutôt qu'un autre ? Allez savoir. Sa dame refusait quand bien même d'avoir une discussion avec lui, c'était fort dommage puisque Brynden souhaitait avoir son ressenti sur la prestation qu'il avait donné... Il tentait coûte que coûte d'arranger les choses avec la princesse argentée, de lui montrer son soutien mais peu importe ses actes, rien ne fonctionnait réellement.
Ayant besoin d'air, il se promena en dehors du château de Lestival. Il n'y avait jamais mis les pieds, c'était là sa première fois. Découvrant une autre culture, différente du Conflans où il a vécu, les terres de l'Orage étaient... incroyables. Brynden aimait la vue, réellement. Il passa par les écuries où il trouva des chevaux bien dressés, au pelage plus beaux les uns que les autres. Ses pas le menèrent jusqu'au forgeront, les épées étaient là aussi plus belles les unes que les autres. Il en prit un entre ses mains, la scruta attentivement. Il la posa délicatement, hâtant ses pas alors qu'il se recouvrit d'une fourrure pour le tenir au chaud.
Son regard se perdait, il essayait de ne pas penser à son avenir marital, mais c'était tellement compliqué. Une voix féminine, ne lui étant pas inconnu, le fit sortir de ses songes. Il se retourna, faisant face à la Harlton. Son amie la plus proche. Bien évidemment, répondit-il. Pourquoi s'empêcherait-il de lui parler ? Il s'approcha, l'écouta parler et un sourire se dessina sur ses lèvres. Lucas est ton mari, c'est à lui que doit revenir ton soutien, Marianne, je le comprends. Parfaitement même, il aurait trouvé cela bizarre que le soutien de son amie lui soit revenu au lieu de son jeune frère. Merci, Marianne. Il n'avait pas été blessé, là était donc le principal.
Cesse ces politesses, Marianne. Nous nous connaissons depuis tant d'années, tu peux cesser cela lorsque nous sommes seuls. Mais, il fallait aussi comprendre que, en public, elle devait garder ces forme d'usages et de politesse. Brynden était content de la voir, elle avait l'air de se porter bien. Comment as-tu trouvé ces joutes ? lui demanda-t-il, il aimait avoir son avis sur certaines choses, celles-ci en faisait parti.
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Brynden & Marianne
Friendship is like a precious flower ready to bloom everey hour. It may stop growing or keep on flowing. But you'll still have it forever.
Les brouhahas dus aux festivités insufflées par les joutes se ressentaient encore au lendemain de ces dernières. Les paris avaient probablement dû aller bon train, ce qui expliquait quelques unes des effervescences que l’on pouvait entendre. Et pourtant les Terres de l’Orage demeuraient intactes, fidèles à ce que les récits contaient d’elles. Comme si le temps se figeait sur certaines de ces montagnes, laissant courir le message que l’Homme ne pourrait jamais vaincre la nature. C’était ici, que l’on pouvait nettement percevoir l’envergure de notre passage, la manière dont nous n’étions rien contre cette tradition ancestrale. Cela en était déroutant, dans le même temps où cela suscitait une admiration profonde. La mer forgeait le territoire et la culture en portait les stigmates. Certes, la jeune fille ne connaissait que très peu de locaux pour ne pas dire aucun, aussi, se prêtait-elle simplement au jeu d’observer ces gens sans pour autant participer aux conversations. Là n’était pas son rôle. Au contraire, le sien consistait à devoir soutenir ceux qu’elle chérissait, tout comme elle se devait d’inciter l’espoir à perdurer malgré tout. Le froid n’aurait pas raison de cela, et elle espérait qu’il ne viendrait jamais à le tarir. Naïve dans ses pensées, les évènements de la veille, lui avaient pourtant prouvé qu’une part d’elle avait raison. Et pour cela, elle se battrait jusqu’au bout, jusqu’à en laisser sa vie si il le fallait, tant cela en valait la peine. Alors, elle profitait simplement de ce que le temps présent lui donnait, lui permettait de découvrir et lui donnait à vivre. Elle avait pu retrouver Lucas d’une certaine manière, et elle continuerait sur cette lancée de manière à pouvoir se sentir exactement de la même manière que ce qu’il avait pu lui insuffler la veille. Entière, vivante, elle n’était pas unique et n’aurait jamais la prétention de le devenir, néanmoins, elle avait compris qu’elle avait le droit d’exister grâce à lui. Aussi se réjouissait-elle de découvrir le monde de cette contrée sous un nouvel aspect. Trouvant dans les railleries de certains des occasions pour laisser son sourire se perdre et la ramener vers des souvenirs d’antan. Vers Castel-Bois. Son monde lui manquait et il lui tardait de pouvoir les retrouver tous pour ainsi leur conter tout ce qu’ils avaient vécu ici. Ou presque, car certains secrets se devaient de rester ainsi. Pourtant, elle apposait l’image d’un renouveau à cet espace, la réapparition de l’espoir sous sa plus belle des formes, ce qui l’effrayait de devoir le quitter. Bien vite, son chemin lui permit de retrouver l’une des silhouettes qu’elle recherchait. Son ami le plus proche, pour ne pas dire son meilleur ami, paraissait soucieux. Et déjà le cœur de la jeune fille se serrait en raison des questionnements qui devaient le tourmenter lui aussi. A croire que la famille Nerbosc était à placer sous le signe d’une malédiction. L’une de celles poussant les non-dits à séparer des âmes, alors que la confiance était d’un recours primordial. Marianne ne parvenait pas à comprendre comment le silence pouvait avoir raison du reste, pas alors que l’on aimait une personne. Au contraire, elle était la preuve que la confrontation était libératrice ou du moins qu’elle pouvait permettre une orientation nouvelle pour mieux s’en sortir. Malheureusement, il fallait composer avec les caractères de chacun et apprendre à les accepter. Mais il lui suffisait de remarquer l’expression, même rapide, sur le visage de Brynden pour que l’injustice la frappe de plein fouet. Cependant, sa détermination ne lui fit pas défaut et elle se surprit elle-même à adopter exactement le même ton qu’elle avait pu utiliser la veille. Heureusement, le sourire de son ami parvint à la rassurer sur une chose, il était heureux de la croiser et pouvoir converser avec elle, ce qui lui permit de sourire exactement de la même manière à son tour, avant de s’excuser pour son manquement de la veille. Son sourire se fit plus grand à mesure que les mots de Brynden la rassuraient sur un fait pourtant naturel. « Je vous en remercie. » le gratifia t-elle sur un ton qui témoigné de sa profonde compassion à ce sujet. Elle ne savait si la princesse argentée s’était aussi inquiété de son état, mais elle lui espérait grandement. Mais rapidement son naturel lui revint et déjà Marianne s’inquiétait de s’assurer de la bonne santé de son ami. La manière dont il lui sourit parvint à la rassurer sur ce fait, ce qui l’incita à faire de même.
Les joutes avaient de cet aspect festif que beaucoup craignait, dont elle. Il ne suffisait que d’une fraction de secondes pour que tout soit perdu et pour que le trépas emporte n’importe qui. A la manière d’une bataille, il suffisait d’un battement de cil, d’un écart de la part de sa monture, voire même d’un simple nuage de poussières pour que tout bascule. La vie ne tenait qu’à un fil, Marianne était celle qui pouvait probablement le comprendre le mieux, aussi il lui était difficile de pouvoir apprécier des festivités telles que des combats. Pourtant elle en acceptait l’investissement de tous. « Je suis votre obligée Brynden. Vous savez que je sais vous parler librement si la nécessité se présente. » s’amusa t-elle à rétorquer au moment où Brynden s’amusa de ses politesses. En effet, Marianne avait tout de même son petit caractère qui mettait en évidence des paroles qu’elle savait laisser échapper à certains moments. Comme elle le pensait, la sincérité passait par la confiance et la confiance ne pouvait exister dans les non-dits. Aussi préférait-elle préserver leur amitié qui lui était chère et ce même si ils étaient aujourd’hui frère et sœur par alliance. D’ailleurs, le jeune homme ne tarda pas à lui témoigner de cette vérité au moment où il requérait de son avis concernant les joutes. Fidèle à sa parole, Marianne le regarda pendant quelques instants, soucieuse de sonder son regard avant de laisser ses dires investir les lieux. « Il est rare de voir des joutes durant lesquelles la tricherie n’est pas de mise. Ce fut fort plaisant que de pouvoir admirer l’honneur de chaque participant. De plus, il fut bien avisé de la part du roi de vous permettre un second passage. Je n’en connais pas les raisons, cependant j’ai trouvé ce geste clément. » Doucement, la jeune fille se mit à marcher de manière à admirer le paysage sur lequel son ami avait laissé ses songes se perdre avant sa venue. Elle comprit l’immensité des lieux rapidement et ce que cela avait du susciter chez lui. « Et vous, qu’en avez-vu pensé ? » lui demanda t-elle alors qu’elle le surveillait du coin de l’œil pour appréhender sa réaction. « Votre épouse vous a-t-elle félicité pour vos prouesses ? » se hasarda t-elle à lancer tout en dégageant à nouveau son regard de Brynden pour le porter en direction du paysage. Une part d’elle savait qu’il désirait lui en parler. Et tous les deux se trouvaient quelque peu isolés du reste pour ainsi laisser libre court aux confidences. Telle l’amie dont il avait besoin, Marianne s’inquiétait avant tout du bonheur de Brynden. « Quoi qu’il en fut, je pense que votre jeune sœur, Bethany, a du vous exprimer des félicitations sincères. » renchérit-elle pour alléger un peu l’atmosphère et ainsi prouver au jeune homme que le soutien de sa famille était bien présent. « Elle appréciait chacun de vos passages à vous et Lucas. » continua t-elle sur cette même lancée pour ainsi appuyer un peu plus ses dires. Cela était plaisant de pouvoir lui rapporter de tels faits concernant sa sœur, une sœur dont elle savait qu’ils avaient tous à cœur de protéger et qui parvenait à leur rapporter un peu de chaleur qu’ils perdaient de temps à autre.
Les joutes avaient de cet aspect festif que beaucoup craignait, dont elle. Il ne suffisait que d’une fraction de secondes pour que tout soit perdu et pour que le trépas emporte n’importe qui. A la manière d’une bataille, il suffisait d’un battement de cil, d’un écart de la part de sa monture, voire même d’un simple nuage de poussières pour que tout bascule. La vie ne tenait qu’à un fil, Marianne était celle qui pouvait probablement le comprendre le mieux, aussi il lui était difficile de pouvoir apprécier des festivités telles que des combats. Pourtant elle en acceptait l’investissement de tous. « Je suis votre obligée Brynden. Vous savez que je sais vous parler librement si la nécessité se présente. » s’amusa t-elle à rétorquer au moment où Brynden s’amusa de ses politesses. En effet, Marianne avait tout de même son petit caractère qui mettait en évidence des paroles qu’elle savait laisser échapper à certains moments. Comme elle le pensait, la sincérité passait par la confiance et la confiance ne pouvait exister dans les non-dits. Aussi préférait-elle préserver leur amitié qui lui était chère et ce même si ils étaient aujourd’hui frère et sœur par alliance. D’ailleurs, le jeune homme ne tarda pas à lui témoigner de cette vérité au moment où il requérait de son avis concernant les joutes. Fidèle à sa parole, Marianne le regarda pendant quelques instants, soucieuse de sonder son regard avant de laisser ses dires investir les lieux. « Il est rare de voir des joutes durant lesquelles la tricherie n’est pas de mise. Ce fut fort plaisant que de pouvoir admirer l’honneur de chaque participant. De plus, il fut bien avisé de la part du roi de vous permettre un second passage. Je n’en connais pas les raisons, cependant j’ai trouvé ce geste clément. » Doucement, la jeune fille se mit à marcher de manière à admirer le paysage sur lequel son ami avait laissé ses songes se perdre avant sa venue. Elle comprit l’immensité des lieux rapidement et ce que cela avait du susciter chez lui. « Et vous, qu’en avez-vu pensé ? » lui demanda t-elle alors qu’elle le surveillait du coin de l’œil pour appréhender sa réaction. « Votre épouse vous a-t-elle félicité pour vos prouesses ? » se hasarda t-elle à lancer tout en dégageant à nouveau son regard de Brynden pour le porter en direction du paysage. Une part d’elle savait qu’il désirait lui en parler. Et tous les deux se trouvaient quelque peu isolés du reste pour ainsi laisser libre court aux confidences. Telle l’amie dont il avait besoin, Marianne s’inquiétait avant tout du bonheur de Brynden. « Quoi qu’il en fut, je pense que votre jeune sœur, Bethany, a du vous exprimer des félicitations sincères. » renchérit-elle pour alléger un peu l’atmosphère et ainsi prouver au jeune homme que le soutien de sa famille était bien présent. « Elle appréciait chacun de vos passages à vous et Lucas. » continua t-elle sur cette même lancée pour ainsi appuyer un peu plus ses dires. Cela était plaisant de pouvoir lui rapporter de tels faits concernant sa sœur, une sœur dont elle savait qu’ils avaient tous à cœur de protéger et qui parvenait à leur rapporter un peu de chaleur qu’ils perdaient de temps à autre.
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