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The kind of nothing that meant everything (Bethysanne)
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Le Soleil d'Or
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Alysanne & Bryce
The kind of nothing that meant everything ►
Elle écouta avec attention les mots qui sortait de cette bouche si assurée. Il y avait quelque chose dans cette fois qui la faisait frissonner: quelque chose qui inspirait respect et admiration d'une manière bien différente de ce qu'elle voyait chez Leo. Son frère savait se montrer autoritaire lorsque le besoin s'en faisait sentir mais, de manière générale, elle n'avait souvenir de l'avoir entendu prendre des détours pour annoncer les choses: Leo était un homme direct qui ne semblait s'embarrasser que peu des états d'âmes de ceux qui lui faisaient face. Bien sur, il n'agissait pas de la sorte avec Lord Tywin, mais Alysanne savait que derrière ce visage froid et calculateur - et bien qu'elle devait admettre qu'il le soit quelque peu - Leo n'était pas un homme rude ou insensible. Son propre célibat, à l'âge plus qu'avancé de trente et un ans, témoignait de la patience de cet homme et de sa capacité à faire des concessions. Elle n'avait jamais été mariée car se montrait plus utile à la Dent d'Or qu'elle ne l'aurait été dans un quelconque mariage. C'était cette capacité de réflexion, de stratège, qu'admirait la benjamine Lefford, ne pouvant qu'aduler ce frère qui, malgré ses menaces, n'avait jamais prit de décision la concernant sans lui en faire part. « Il n'y a que dans les moments difficile que l'on prend conscience des gens qui nous entourent et qui nous aiment sincèrement. » répondit-elle d'une voix douce. Elle ne pouvait que sourire à l'image de cette fratrie soudée qui avait, semblait-il, connu des moments difficiles. Jamais Alysanne ne se serait, cependant, risquer à étancher sa curiosité. Elle savait que les terres de l'Orage avaient été ravagée par la peste rouge et que manants ou nobles, nulles familles n'avaient échappé au fléau de cette épidémie. Peu désireuse de raviver une quelconque douleur dans l'esprit de Bryce Caron, elle préféra prendre pour exemple sa propre situation. Se confiant pour la première fois sur sa vie familiale, sur des douleurs sincères qui, d'ordinaire, ne quittait jamais les parois de son esprit. « Tout comme votre soeur et vous, plusieurs années me séparent de mon aîné et nous avons également affronté la présence de l'Etranger parmi nous. » Ce dernier n'épargnait personne et nombre de Lefford avait connu la mort dans leur entourage proche. Leur père n'était pas que le sujet de deuil que Leo et elle avait affronté mais elle ne pouvait se permettre de dire que le décès de sa mère ou de sa soeur aînée ne l'avait que bien peu affecté. Alysanne, malgré sa douceur, n'avait jamais vraiment pardonner à sa mère de l'avoir laissé à la Dent d'Or, seule avec sa soeur et les deux hommes de la famille. Si elle avait connu une enfance somme toute heureuse auprès de son père et avait toujours pu compter sur le soutien de son frère ou l'affection de sa soeur, elle ne pouvait rien faire contre ce pincement au coeur qu'elle ressentait en voyant certaines demoiselles accompagnées de leurs mères. « Je n'étais qu'une enfant quand mon père nous a quitté et je n'ai jamais vraiment connu ma mère ou ma soeur aînée. Mais je considérais l'épouse de mon frère comme une soeur de sang et quand elle nous a quitté ... » reprit-elle en songeant aux figures féminines de son enfance . Cela avait été dur de voir Leonnella partir: elle se souvenait encore du jour où elle l'avait vu partir pour les Jumeaux suite à son mariage avec un descendant de Walder Frey. Mais elle avait pu compter sur Orelia pour lui apporter la tendresse dont elle avait besoin, les conseils de dames qui étaient indispensables à une jeune fille de haut rang. Quand la mort était venue la prendre ... Il y avait eut Alyx. Sa nièce pour qui elle devait être forte, son frère qui avait besoin qu'elle se montre capable et volontaire durant son deuil. Avec un sourire triste, elle conclut. « Il est beau de pouvoir compter sur les siens dans ce genre de moment. » C'était dans la tristesse ou le danger que chacun dévoilait son vrai visage et malgré tout ce qui pouvait l'opposer à Leo, toute la rancoeur qu'elle avait d'avoir découvert, adulte, les véritables causes de la mort de son père, elle ne pouvait tirer un trait sur tout ce qu'ils avaient vécus en tant que fratrie. Leo n'avait jamais jugé sa colère contre leur mère, n'avait jamais fait que la pousser à devenir une Lady, une femme capable de bien plus que de donner la vie.
Son coeur manqua un battement en entendant son refus. Non ? Comment ça non ? Refusait-il ses excuses aussi simplement ? Allait-elle devoir en répondre devant Leo - qui ne manquerait pas de se moquer gentiment d'elle ? L'embarras ne fut que plus grand bien que de courte durée. Un instant, elle se demanda si ses oreilles ne l'avaient pas trahit. C'était comme si quinze années s'étaient envolée et elle se sentait comme ces jouvencelles en pâmoisons face à deux jeunes chevaliers. La brune s'attacha au regard envoutant de l'orageois, à sa voix et se sentit traverser par un courant électrique qui lui rappela les lectures romantiques qu'elle piquait à Leonella lorsque cette dernière vivait encore sur le domaine familial. Ses lèvres restèrent muettes un instant, en suspend face au murmure du seigneur de Serena. Quand elle retrouva le contrôle de son être, après quelques minutes plongées dans le regard de Bryce Caron, elle ajouta « Dans ce cas, mon seigneur, j'ose espérer avoir la joie de vous revoir avant que ce rassemblement à Lestival ne prenne fin. Il me plairait tant de pouvoir converser avec vous dans des circonstances moins ... Préoccupantes. » La dernière phrase était presque chuchotée, comme si sa volonté de partager un nouvel instant en sa compagnie était un secret que nul ne devait savoir. Le contact de l'homme, sa main dans la sienne, était indescriptible. Soudainement, elle se demanda de quoi elle avait l'air: si ses joues étaient toujours aussi rouge du froid hivernal, si ses cheveux n'avaient pas été emmêlés par l'aide apporté à Lady Selmy, si les quelques rides qui prenaient naissances au creux de son regard n'étaient pas trop perceptible. Et ce fut à ce moment qu'elle prit conscience de leur environnement. Jusque là plongée dans une observation discrète de son compagnon de marche, et des propres émotions qu'il déclenchait en elle, elle n'avait remarqué qu'ils venaient de se stopper dans le couloir menant aux appartement Lefford. Une porte s'ouvrit sur une servante qui traversa les lieux sans même leur prêter attention et, se sentant rougir à nouveau, Alysanne se reprit. Si tout semblait tout à fait correct d'extérieur, elle conserva cependant un sourire tendre et sincère pour le trentenaire, ainsi qu'un regard éperdu trahissant le trouble qu'il provoquait en elle. « Vous êtes un homme charmant Lord Caron. Mes remerciements pour votre escorte. Je ne me suis jamais sentie autant en sécurité dans les couloirs de ce château. » Elle ignorait combien de temps avait duré ce moment qui, à ses yeux, se comptait plus en seconde qu'en minute. Mais elle ne désirait nullement que Leo interrompe cet instant en partant à sa recherche. Elle espérait néanmoins que l'homme accepterait sa proposition de se revoir prochainement tant il lui coutait de devoir, déjà, se séparer de sa conversation et de son esprit.AVENGEDINCHAINS
┗ LADY NIGHTINGALE ┛
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Elle écouta avec attention les mots qui sortait de cette bouche si assurée. Il y avait quelque chose dans cette fois qui la faisait frissonner: quelque chose qui inspirait respect et admiration d'une manière bien différente de ce qu'elle voyait chez Leo. Son frère savait se montrer autoritaire lorsque le besoin s'en faisait sentir mais, de manière générale, elle n'avait souvenir de l'avoir entendu prendre des détours pour annoncer les choses: Leo était un homme direct qui ne semblait s'embarrasser que peu des états d'âmes de ceux qui lui faisaient face. Bien sur, il n'agissait pas de la sorte avec Lord Tywin, mais Alysanne savait que derrière ce visage froid et calculateur - et bien qu'elle devait admettre qu'il le soit quelque peu - Leo n'était pas un homme rude ou insensible. Son propre célibat, à l'âge plus qu'avancé de trente et un ans, témoignait de la patience de cet homme et de sa capacité à faire des concessions. Elle n'avait jamais été mariée car se montrait plus utile à la Dent d'Or qu'elle ne l'aurait été dans un quelconque mariage. C'était cette capacité de réflexion, de stratège, qu'admirait la benjamine Lefford, ne pouvant qu'aduler ce frère qui, malgré ses menaces, n'avait jamais prit de décision la concernant sans lui en faire part. « Il n'y a que dans les moments difficile que l'on prend conscience des gens qui nous entourent et qui nous aiment sincèrement. » répondit-elle d'une voix douce. Elle ne pouvait que sourire à l'image de cette fratrie soudée qui avait, semblait-il, connu des moments difficiles. Jamais Alysanne ne se serait, cependant, risquer à étancher sa curiosité. Elle savait que les terres de l'Orage avaient été ravagée par la peste rouge et que manants ou nobles, nulles familles n'avaient échappé au fléau de cette épidémie. Peu désireuse de raviver une quelconque douleur dans l'esprit de Bryce Caron, elle préféra prendre pour exemple sa propre situation. Se confiant pour la première fois sur sa vie familiale, sur des douleurs sincères qui, d'ordinaire, ne quittait jamais les parois de son esprit. « Tout comme votre soeur et vous, plusieurs années me séparent de mon aîné et nous avons également affronté la présence de l'Etranger parmi nous. » Ce dernier n'épargnait personne et nombre de Lefford avait connu la mort dans leur entourage proche. Leur père n'était pas que le sujet de deuil que Leo et elle avait affronté mais elle ne pouvait se permettre de dire que le décès de sa mère ou de sa soeur aînée ne l'avait que bien peu affecté. Alysanne, malgré sa douceur, n'avait jamais vraiment pardonner à sa mère de l'avoir laissé à la Dent d'Or, seule avec sa soeur et les deux hommes de la famille. Si elle avait connu une enfance somme toute heureuse auprès de son père et avait toujours pu compter sur le soutien de son frère ou l'affection de sa soeur, elle ne pouvait rien faire contre ce pincement au coeur qu'elle ressentait en voyant certaines demoiselles accompagnées de leurs mères. « Je n'étais qu'une enfant quand mon père nous a quitté et je n'ai jamais vraiment connu ma mère ou ma soeur aînée. Mais je considérais l'épouse de mon frère comme une soeur de sang et quand elle nous a quitté ... » reprit-elle en songeant aux figures féminines de son enfance . Cela avait été dur de voir Leonnella partir: elle se souvenait encore du jour où elle l'avait vu partir pour les Jumeaux suite à son mariage avec un descendant de Walder Frey. Mais elle avait pu compter sur Orelia pour lui apporter la tendresse dont elle avait besoin, les conseils de dames qui étaient indispensables à une jeune fille de haut rang. Quand la mort était venue la prendre ... Il y avait eut Alyx. Sa nièce pour qui elle devait être forte, son frère qui avait besoin qu'elle se montre capable et volontaire durant son deuil. Avec un sourire triste, elle conclut. « Il est beau de pouvoir compter sur les siens dans ce genre de moment. » C'était dans la tristesse ou le danger que chacun dévoilait son vrai visage et malgré tout ce qui pouvait l'opposer à Leo, toute la rancoeur qu'elle avait d'avoir découvert, adulte, les véritables causes de la mort de son père, elle ne pouvait tirer un trait sur tout ce qu'ils avaient vécus en tant que fratrie. Leo n'avait jamais jugé sa colère contre leur mère, n'avait jamais fait que la pousser à devenir une Lady, une femme capable de bien plus que de donner la vie.
Son coeur manqua un battement en entendant son refus. Non ? Comment ça non ? Refusait-il ses excuses aussi simplement ? Allait-elle devoir en répondre devant Leo - qui ne manquerait pas de se moquer gentiment d'elle ? L'embarras ne fut que plus grand bien que de courte durée. Un instant, elle se demanda si ses oreilles ne l'avaient pas trahit. C'était comme si quinze années s'étaient envolée et elle se sentait comme ces jouvencelles en pâmoisons face à deux jeunes chevaliers. La brune s'attacha au regard envoutant de l'orageois, à sa voix et se sentit traverser par un courant électrique qui lui rappela les lectures romantiques qu'elle piquait à Leonella lorsque cette dernière vivait encore sur le domaine familial. Ses lèvres restèrent muettes un instant, en suspend face au murmure du seigneur de Serena. Quand elle retrouva le contrôle de son être, après quelques minutes plongées dans le regard de Bryce Caron, elle ajouta « Dans ce cas, mon seigneur, j'ose espérer avoir la joie de vous revoir avant que ce rassemblement à Lestival ne prenne fin. Il me plairait tant de pouvoir converser avec vous dans des circonstances moins ... Préoccupantes. » La dernière phrase était presque chuchotée, comme si sa volonté de partager un nouvel instant en sa compagnie était un secret que nul ne devait savoir. Le contact de l'homme, sa main dans la sienne, était indescriptible. Soudainement, elle se demanda de quoi elle avait l'air: si ses joues étaient toujours aussi rouge du froid hivernal, si ses cheveux n'avaient pas été emmêlés par l'aide apporté à Lady Selmy, si les quelques rides qui prenaient naissances au creux de son regard n'étaient pas trop perceptible. Et ce fut à ce moment qu'elle prit conscience de leur environnement. Jusque là plongée dans une observation discrète de son compagnon de marche, et des propres émotions qu'il déclenchait en elle, elle n'avait remarqué qu'ils venaient de se stopper dans le couloir menant aux appartement Lefford. Une porte s'ouvrit sur une servante qui traversa les lieux sans même leur prêter attention et, se sentant rougir à nouveau, Alysanne se reprit. Si tout semblait tout à fait correct d'extérieur, elle conserva cependant un sourire tendre et sincère pour le trentenaire, ainsi qu'un regard éperdu trahissant le trouble qu'il provoquait en elle. « Vous êtes un homme charmant Lord Caron. Mes remerciements pour votre escorte. Je ne me suis jamais sentie autant en sécurité dans les couloirs de ce château. » Elle ignorait combien de temps avait duré ce moment qui, à ses yeux, se comptait plus en seconde qu'en minute. Mais elle ne désirait nullement que Leo interrompe cet instant en partant à sa recherche. Elle espérait néanmoins que l'homme accepterait sa proposition de se revoir prochainement tant il lui coutait de devoir, déjà, se séparer de sa conversation et de son esprit.
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You filled a part of my soul I always thought would be empty, and you healed scars I never knew existed. And I realized… it’s not that I didn’t believe in love before. It’s that I was saving it all for you.
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The kind of nothing that meant everything
Alysanne Lefford & Bryce Caron
« Lestival | 301, lune 12, fin semaine 3 »
A discuter de sujets aussi sensibles et personnels, Bryce se découvrait des points communs non négligeables avec le beau soleil de l’Ouest. Elle et sa famille semblaient avoir eu leurs propres expériences de perte et de deuil. Alors qu’Alysanne exprimait sa pensée à propos des proches dans l’adversité, le Sire des Marches ralentit l’allure et posa un regard attentif sur celle qui marchait à ses côtés. Les mains croisées dans le dos, il émit un petit soupir approbateur en se mettant à hocher doucement le visage. “C’est tout à fait vrai.” répondit-il. Et il ne lui semblait qu’il n’y avait qu’une personne ayant véritablement vécu des événements durs qui pouvaient témoigner de la sorte. Puis comme si les propres révélations de Bryce avaient levé un voile d’intimité entre les deux marcheurs, la belle Lefford se confia un peu plus sur sa situation familiale. Son regard oublia les dalles alignées du sol pour se concentrer uniquement sur la belle brune alors que sa langue dévoilait un peu plus de son histoire à chaque instant. Ses sourcils s’étaient froncés de préoccupation et sa bouche dessinait à présent une grimace contrariée. Avec ce visage d’ange, il aurait aimé que la jeune femme ne puisse connaître aucune perte, mais il savait bien que ce genre de choses ne dépendaient que rarement d’eux. “Il est triste de voir que nous sommes souvent obligés de perdre tant pour pouvoir se rendre compte de ce qui nous est cher… Si seulement nous étions moins aveugles parfois. Enfin… s’il doit y avoir un seul aspect positif à pleurer les morts, c’est que cela rapproche les vivants oui…” Une triste vérité. Quelque chose qui l’avait aidé à se consoler à une époque, il ne savait plus s’il pourrait toujours s’appuyer sur cela à l’avenir. Le Caron doutait bien trop de ce que ce dernier lui réservait à présent, et les Dieux avec lui. “Je suis néanmoins heureux d’entendre que vous avez votre frère sur qui vous reposer, c’est important d’avoir un tel soutien à vos côtés.” tenta-t-il de conclure sur une touche un peu plus joyeuse.
Leurs échanges prirent néanmoins un soupçon pour le moins inattendu pour le Sire des Marches alors qu’une révélation séduisante échappa des lèvres de la Lefford. Un instant, Bryce était resté idiot, ayant perdu l’habitude de lire entre ce genre de lignes et de susciter un tel effet chez la gente féminine. Il avait donc refusé, aimablement mais sans laisser place à la contestation, les excuses d’Alysanne qui souhaitait revenir sur ses paroles. Aux yeux de tous, Bryce était encore un homme marié, avec la jeune Rowan. Peut-être que la Lefford le savait, peut-être que c’était pour cette raison et s’éviter une mauvaise réputation qu’elle s’était sentie gênée. Mais pour le Caron, Abigaëlle était déjà dans son passé, il ne s’agissait plus que d’attendre que cela soit officialisé pour tout le monde. Et pour la première fois depuis son mariage à Boisdoré, il se sentait apprécié et attiré par une femme, par une inconnue. Alors non, il ne voulait pas se séparer de ce sentiment pour le moins satisfaisant dont il avait tout oublié jusqu’alors. Il fut alors tout soulagé et heureux d’entendre la Lefford confirmer son aveu et même lui glisser une invitation à demi-mots. Bryce pressa un instant cette main qu’il avait capturé dans la sienne et lui offrit un aimable sourire en hochant la tête. “Il y a peu de choses qui me feraient plus plaisir Lady Alysanne…” Certes il attendait avec impatience que le Grand Septon puisse prononcer son mariage comme nul et non avenu, mais cela ne dégageait pas de joie particulière, seulement un soulagement. Alors que l’idée de revoir cette belle brune aux yeux verts. Oui, c’était bien de la joie et de l’envie que cela réveillait en lui. Il trouva par ailleurs la vision de la jeune femme, mi-assurée, mi-gênée, pour le moins exquise et la savoura un instant. Il leva finalement la délicate main jusqu’à ses lèvres pour la baiser, avant de la libérer doucement. “Et vous êtes une vision de grâce. Sans oublier une compagnie des plus agréables. Je vous promets de ne pas tarder à vous envoyer une invitation.” Il s’inclina et attendit que l’ouestienne ne pénètre dans ses appartements avant de reprendre sa marche, cherchant à profiter de son aura jusqu’au bout.
* * *
Bryce ne cessait de s’activer dans ses appartements. Il avait passé les derniers jours à s’occuper des derniers préparatifs pour son voyage jusqu’à Port-Réal, mais également l’acheminement de l’essentiel de ses affaires à Serena. Il avait donné diverses consignes à ses hommes pour qu’ils puissent prendre le relais pour lui sur les terres des Caron tant qu’il en serait absent. Il n’était pas ravi d’avoir du en arriver là, alors que rien avait été prévu à l’avance, mais on ne lui avait guère laissé le choix. Il avait également passé beaucoup de temps à s’enquérir de la santé de sa soeur et heureusement, cette dernière semblait se remettre doucement mais sûrement. Suffisament pour qu’elle accepte avec Ilyn de prendre Erich avec eux aux Éteules lorsqu’ils quitteraient Lestival, plutôt que d’obliger l’enfant à parcourir les routes avec son père jusqu’à la Capitale. Il y aurait assez de changements dans sa vie bien assez tôt pour ne pas compliquer encore plus cela. Il avait également espéré avoir le temps de revoir la belle Lefford avant que le devoir ne l’appelle ailleurs, malheureusement, la réponse du cabinet du Grand Septon était arrivée le jour même où il avait pensé avoir du temps pour elle. Il s’était donc empressé de poser quelques mots sur un parchemin et de le confier à un servant des lieux, pour qu’il le remette à la sublime créature de l’Ouest aux yeux verts. S’il la trouvait et si elle n’était pas déjà partie sans le prévenir, elle pourrait lire le contenu suivant :
Lady Alysanne,
C’est avec regret que je vous annonce que le devoir m’a appelé plus tôt que prévu et que je ne suis donc pas en mesure de tenir ma promesse quant à cette nouvelle rencontre que je vous devais. Je vous prie de croire que cela me déçoit plus que quiconque, mais je ne peux pas faire autrement pour cette fois-ci. Peut-être quelques explications finiront par arriver jusqu’à vos oreilles à La Dent d’Or d’ici peu et vous comprendrez mieux mon absence. Je vous souhaite cependant de faire un bon voyage retour jusqu'à chez vous, mais j’espère surtout que nos routes se croiseront bientôt à nouveau. Et si les Sept ne font rien pour cela, croyez-bien que je m’en chargerais moi-même.
Encore merci pour ce que vous avez fait pour ma famille, je suis des plus reconnaissants.
Avec tous mes égards,
Lord Bryce Caron, Sire des Marches, Seigneur de Serena.
(c) DΛNDELION
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Alysanne & Bryce
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Alysanne n'avait connu pareille joie, elle en était certaine. Ses joues ne cessaient de rougir au souvenir de la soirée durant laquelle elle avait rencontré Bryce Caron et la simple évocation de sa personne suffisait à la mettre dans tous ses états. Elle n'avait touché un mot de son trouble à Leo: son attitude adulescente était suffisamment visible et, de plus, il ne lui avait rien demandé. Si elle avait tout de même expliqué les raisons de son arrivée tardive à son frère et seigneur, le sourire en coin de Leo laissait supposer qu'il n'avait aucun doute sur l'étrange manière qu'elle avait d'être dans les nuages, rêveuse comme il ne l'avait jamais vu. Cependant, la tentation avait été forte d'envoyer, à sa nièce, le récit de cette rencontre qui avait bouleversé son être. Les jours qui avaient suivit, l'Ouestrienne avait été partagée entre la hâte de revoir le seigneur de Serena, et le sentiment de ridicule que lui procurait son comportement. Son regard se perdait dans la contemplation des paysages, son coeur battant à la chamade dès qu'elle entrapercevait un blason qu'elle savait être du royaume orageois. Mais il n'y avait eut de nouvelles venant de Lord Caron autre que les bruits de couloir qu'elle avait pu entendre. Une grande affaire, disait-on. Une affaire dont elle ne savait rien et qui ne la regardait visiblement pas. De même, aucune nouvelle de Lady Selmy ne lui était parvenue aux oreilles, ce qui laissait supposer que son état n'était pas aussi préoccupant qu'elle avait pu le penser. S'attachant à cette idée, elle songeait à l'inquiétude que l'homme avait éprouvé envers sa soeur, se rassurant à l'imaginer près d'elle plutôt que l'ayant oublié. Son appréhension n'avait été que plus grande quand elle avait découvert que Lord Caron était marié: l'évocation de cet état de fait avait eu lieu lors d'une discussion entre dames de l'Ouest autour d'un thé. Sans qu'Alysanne n'ait eut à dire quoi que ce soit -elle préférait rester discrète sur la chose et n'avait nullement l'intention de fournir, à ces vipères, la moindre arme pouvant se retourner contre elle- le sujet était arrivé dans la conversation. Après tout, Lord Caron n'était pas un inconnu: ses prouesses lors des joutes en avait fait un sujet de conversation plutôt courant auquel, jusque là, elle n'avait fait attention. Bryce Caron était marié à une bieffoise. Une jeune femme dont le nom n'avait été prononcé mais qui, selon les dames de l'Ouest, avait été vu quittant précipitamment Lestival. Alysanne avait senti son coeur se briser à cette nouvelle. Etait-ce la raison qui poussait l'Orageois à ne pas la revoir ? Comprenant rapidement que le couple semblait séparé, Alysanne ne pouvait retenir la gène qu'elle ressentait à s'être ainsi laissé séduire par un homme qui n'était, de toute évidence, pas disponible. L'excitation des derniers jours s'étouffa alors que l'heure de leur retour à la Dent d'Or sonnait. Si Leo avait remarqué un nouveau changement dans les humeurs de sa cadette, il n'en dit rien. Le sourire d'Alysanne avait laissé place à une forme de tristesse, exacerbant le sentiment de ridicule de la Dame qui se reprochait un enthousiasme précipité.
Elle venait de commencer à rassembler ses affaires: le départ serait dans quelques jours et il lui fallait commencer à s'assurer qu'aucune de leurs effets ne serait oublié à Lestival. On toqua à la porte et l'une des servantes de la famille Lefford alla ouvrir, respectant l'étiquette en place dans les nobles familles. « Une lettre pour vous, ma dame. » annonça la jeune femme alors qu'Alysanne prenait la missive, remerciant le messager d'un signe de la tête et s'en allait près de la fenêtre pour lire à la lumière du jour. Le cachet fermant le parchemin déclencha en elle en nouvel émoi et elle brisa le sceau pour lire au plus vite le contenu du message. Sa main libre se porta à ses lèvres tandis que ses iris bleutés appréciaient l'écriture élégante de Bryce Caron. Au fond d'elle, un nouvel espoir. Il ne l'avait pas oublié, il mentionnait son affaire tout en étant conscient des rumeurs qui pourraient parvenir jusqu'à elle. Il ne l'avait pas oublié. Elle embrassa la lettre du bout des lèvres, laissant son regard s'attarder sur le paysage extérieur comme si elle pouvait y apercevoir l'homme de ses pensées. Bientôt, elle quitterait ce château et rentrerait chez elle. Bientôt, elle retrouverait Alyx et l'enfant à qui elle avait déjà peut être donné la vie, elle retrouverait ses habitudes à la Dent d'Or, se disputerait avec le mestre, broderait une nouvelle couverture pour le bébé de sa nièce et celui de sa soeur. Et elle attendrait. Car au fond d'elle, elle savait. Elle l'avait vu dans ce regard, elle le sentait dans les mots inscrit sur le parchemin. Bryce Caron viendrait la chercher.AVENGEDINCHAINS
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Alysanne n'avait connu pareille joie, elle en était certaine. Ses joues ne cessaient de rougir au souvenir de la soirée durant laquelle elle avait rencontré Bryce Caron et la simple évocation de sa personne suffisait à la mettre dans tous ses états. Elle n'avait touché un mot de son trouble à Leo: son attitude adulescente était suffisamment visible et, de plus, il ne lui avait rien demandé. Si elle avait tout de même expliqué les raisons de son arrivée tardive à son frère et seigneur, le sourire en coin de Leo laissait supposer qu'il n'avait aucun doute sur l'étrange manière qu'elle avait d'être dans les nuages, rêveuse comme il ne l'avait jamais vu. Cependant, la tentation avait été forte d'envoyer, à sa nièce, le récit de cette rencontre qui avait bouleversé son être. Les jours qui avaient suivit, l'Ouestrienne avait été partagée entre la hâte de revoir le seigneur de Serena, et le sentiment de ridicule que lui procurait son comportement. Son regard se perdait dans la contemplation des paysages, son coeur battant à la chamade dès qu'elle entrapercevait un blason qu'elle savait être du royaume orageois. Mais il n'y avait eut de nouvelles venant de Lord Caron autre que les bruits de couloir qu'elle avait pu entendre. Une grande affaire, disait-on. Une affaire dont elle ne savait rien et qui ne la regardait visiblement pas. De même, aucune nouvelle de Lady Selmy ne lui était parvenue aux oreilles, ce qui laissait supposer que son état n'était pas aussi préoccupant qu'elle avait pu le penser. S'attachant à cette idée, elle songeait à l'inquiétude que l'homme avait éprouvé envers sa soeur, se rassurant à l'imaginer près d'elle plutôt que l'ayant oublié. Son appréhension n'avait été que plus grande quand elle avait découvert que Lord Caron était marié: l'évocation de cet état de fait avait eu lieu lors d'une discussion entre dames de l'Ouest autour d'un thé. Sans qu'Alysanne n'ait eut à dire quoi que ce soit -elle préférait rester discrète sur la chose et n'avait nullement l'intention de fournir, à ces vipères, la moindre arme pouvant se retourner contre elle- le sujet était arrivé dans la conversation. Après tout, Lord Caron n'était pas un inconnu: ses prouesses lors des joutes en avait fait un sujet de conversation plutôt courant auquel, jusque là, elle n'avait fait attention. Bryce Caron était marié à une bieffoise. Une jeune femme dont le nom n'avait été prononcé mais qui, selon les dames de l'Ouest, avait été vu quittant précipitamment Lestival. Alysanne avait senti son coeur se briser à cette nouvelle. Etait-ce la raison qui poussait l'Orageois à ne pas la revoir ? Comprenant rapidement que le couple semblait séparé, Alysanne ne pouvait retenir la gène qu'elle ressentait à s'être ainsi laissé séduire par un homme qui n'était, de toute évidence, pas disponible. L'excitation des derniers jours s'étouffa alors que l'heure de leur retour à la Dent d'Or sonnait. Si Leo avait remarqué un nouveau changement dans les humeurs de sa cadette, il n'en dit rien. Le sourire d'Alysanne avait laissé place à une forme de tristesse, exacerbant le sentiment de ridicule de la Dame qui se reprochait un enthousiasme précipité.
Elle venait de commencer à rassembler ses affaires: le départ serait dans quelques jours et il lui fallait commencer à s'assurer qu'aucune de leurs effets ne serait oublié à Lestival. On toqua à la porte et l'une des servantes de la famille Lefford alla ouvrir, respectant l'étiquette en place dans les nobles familles. « Une lettre pour vous, ma dame. » annonça la jeune femme alors qu'Alysanne prenait la missive, remerciant le messager d'un signe de la tête et s'en allait près de la fenêtre pour lire à la lumière du jour. Le cachet fermant le parchemin déclencha en elle en nouvel émoi et elle brisa le sceau pour lire au plus vite le contenu du message. Sa main libre se porta à ses lèvres tandis que ses iris bleutés appréciaient l'écriture élégante de Bryce Caron. Au fond d'elle, un nouvel espoir. Il ne l'avait pas oublié, il mentionnait son affaire tout en étant conscient des rumeurs qui pourraient parvenir jusqu'à elle. Il ne l'avait pas oublié. Elle embrassa la lettre du bout des lèvres, laissant son regard s'attarder sur le paysage extérieur comme si elle pouvait y apercevoir l'homme de ses pensées. Bientôt, elle quitterait ce château et rentrerait chez elle. Bientôt, elle retrouverait Alyx et l'enfant à qui elle avait déjà peut être donné la vie, elle retrouverait ses habitudes à la Dent d'Or, se disputerait avec le mestre, broderait une nouvelle couverture pour le bébé de sa nièce et celui de sa soeur. Et elle attendrait. Car au fond d'elle, elle savait. Elle l'avait vu dans ce regard, elle le sentait dans les mots inscrit sur le parchemin. Bryce Caron viendrait la chercher.
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