[FB]Les femmes du tournoi [Ynys & Liane]
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Ynys Ferboys ne tenait plus en place. En ce beau maintenant de l’An 289 la jeune femme de quinze ans fouillait dans ses malles la tenue la plus adéquate. En effet, la famille Ferboys devenait quitter dans l’après-midi le domaine familial pour se rendre dans la demeure des Wyl un peu plus dans la Montagne Rouges. Les Wyl avait annoncé il y a une trois lunes de cela la tenue d’un tournoi sur leur domaine. Les Ferboys n’avait pas de chevalier qui participerait à ce tournoi mais c’était toujours plaisant de voir des joutes et Ynys appréciait le spectacle. Alors bien sûr, elle ne quitterait pas des yeux sa jeune sœur de dix ans sa cadette. Son frère aura bientôt l’âge de jouter mais pour l’heure il restait un écuyer. Sa septa fit son entrée en silence dans sa chambre et observa les robes et les tissus étalés sans ménagement sur le lit de la jeune dornienne. Elle lui offrit un sourire crispé et entreprit de mettre un peu d’ordre là-dedans. Ynys soupira et leva les yeux au ciel. Elle n’arrivait pas à faire son choix, rien à voir avec sa cadette qui porterait une jolie robe bleue. Quant à elle, elle finit par jeter son dévolue sur une robe crème et un manteau léger et ouvert dans les tons vert et bleu. « Enfin ! » lâcha sa septa qui commençait à désespérer que sa jeune lady ne trouvât point de tenue à se mettre.
Une fois apprêtée, la jeune femme quitta sa chambre et rejoignit la Gwyneth dans la sienne qui se trouvait non loin. Elle aida sa sœur à finir de se préparer et lui prit la main pour l’amener jusque dans la cours de la demeure des Ferboys où un convoi les attendait. Elles y retrouvèrent leur mère, leur père et leur frère ainsi que leur cousin Archibald. Toute la famille monta soit dans la calèche, soit à cheval pour ce qui était du Gardien de la Voix des Os. Et lorsque le convoi arriva, les deux filles Ferboys écarquillèrent les yeux d’émerveillement. Elles se laissèrent guider jusqu’à leurs appartements qu’elles se partageraient. Cela ne dérangeait pas les deux filles qui étaient déjà très proches à Ferboys. Et puis il était évident que Lord Wyl avait voulu privilégier celui que Lord Ferboys considérait comme son héritier à défaut de sa fille aînée.
La première soirée se termina rapidement et le lendemain de l’arrivée des Ferboys à Wyl, le premier jour des joutes commençait. Lord Ferboys revêtit les couleurs de la maison Ferboys tout comme le reste de sa famille. La jeune Feboys observait les gradins et les places que la famille allait occuper lorsque son regard fut attiré par la chevelure brune d’une jeune femme. La peau blanche comme l’albâtre de la demoiselle lui fit penser qu’elle ne venait pas de Dorne. Les yeux pétillants de la Ferboys suivirent avec attention et amusement les joutes qui se déroulèrent sous ses yeux. Et lorsqu’une pause fut annoncée, Ynys se leva et alla à la rencontre de la jeune femme qu’elle avait vu auparavant. Elle remonta les pans de sa robe aux couleurs des Ferboys et s’approcha d’elle. « Bienvenue à Dorne, je suis Ynys Ferboys, fille aînée de Lord Ferboys. Je ne crois pas vous avoir déjà vu à Dorne. » fit la jeune fille en jetant des regards tout autour d’elle et remarquant que l’n des hommes de son père s’était, discrètement ou pas tant que cela tout compte fait, rapprocher d’elles. Elle lui sourit comme pour lui indiquer que tout allait bien mais l’homme ne s’arrêta qu’à une certaine distance lui permettant d’agir le cas échéant.
Une fois apprêtée, la jeune femme quitta sa chambre et rejoignit la Gwyneth dans la sienne qui se trouvait non loin. Elle aida sa sœur à finir de se préparer et lui prit la main pour l’amener jusque dans la cours de la demeure des Ferboys où un convoi les attendait. Elles y retrouvèrent leur mère, leur père et leur frère ainsi que leur cousin Archibald. Toute la famille monta soit dans la calèche, soit à cheval pour ce qui était du Gardien de la Voix des Os. Et lorsque le convoi arriva, les deux filles Ferboys écarquillèrent les yeux d’émerveillement. Elles se laissèrent guider jusqu’à leurs appartements qu’elles se partageraient. Cela ne dérangeait pas les deux filles qui étaient déjà très proches à Ferboys. Et puis il était évident que Lord Wyl avait voulu privilégier celui que Lord Ferboys considérait comme son héritier à défaut de sa fille aînée.
La première soirée se termina rapidement et le lendemain de l’arrivée des Ferboys à Wyl, le premier jour des joutes commençait. Lord Ferboys revêtit les couleurs de la maison Ferboys tout comme le reste de sa famille. La jeune Feboys observait les gradins et les places que la famille allait occuper lorsque son regard fut attiré par la chevelure brune d’une jeune femme. La peau blanche comme l’albâtre de la demoiselle lui fit penser qu’elle ne venait pas de Dorne. Les yeux pétillants de la Ferboys suivirent avec attention et amusement les joutes qui se déroulèrent sous ses yeux. Et lorsqu’une pause fut annoncée, Ynys se leva et alla à la rencontre de la jeune femme qu’elle avait vu auparavant. Elle remonta les pans de sa robe aux couleurs des Ferboys et s’approcha d’elle. « Bienvenue à Dorne, je suis Ynys Ferboys, fille aînée de Lord Ferboys. Je ne crois pas vous avoir déjà vu à Dorne. » fit la jeune fille en jetant des regards tout autour d’elle et remarquant que l’n des hommes de son père s’était, discrètement ou pas tant que cela tout compte fait, rapprocher d’elles. Elle lui sourit comme pour lui indiquer que tout allait bien mais l’homme ne s’arrêta qu’à une certaine distance lui permettant d’agir le cas échéant.
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Les Femmes du Tournoi
An 289
Ynys & Liane
Quel honneur pour les Vance d’Atranta. Ser Ronald Vance, mon cousin et héritier de Lord Norbert, avait été sélectionné pour participer à un tournoi organisé par la maison Wyl, sur les terres de Dorne. Pendant plusieurs jours, Atranta s’était préparé à ce voyage vers les Montagnes Rouges. J’aidais aux préparatifs, me rendant chez mes cousins tous les jours. Cela m’occupait l’esprit et ainsi avais-je l’impression de participer moi aussi au tournoi. Jouter m’avait toujours donné envie…Que diable ne sois-je pas né homme ; j’aurais fait un combattant redoutable ! Mais les Dieux me firent femme, femme du Conflans qui plus est… Je pensais aux Nordiennes, qui savent se battre, elles ! Ou encore aux femmes de Dorne, dont on disait que certaines savaient aussi bien manier les mots que les sabres ! Ronald ne tenait plus en place, sur les deux derniers jours précédant son départ. Je ne savais ce qui l’excitait le plus ; la perspective d’un tournoi ou d’un séjour à Dorne, auprès de belles femmes autrement typées que les dames de notre région. Il m’en reparlait encore tandis que j’ajoutais ses dernières tuniques à sa malle lorsqu’il m’annonça :
Sais-tu Liane que mon père a parlé au tiens ?! Comme tu nous as beaucoup aidé à nous préparer, il consent à ce que tu nous accompagnes à la demeure des Wyl où se déroulera le tournoi !
Je levais des yeux remplis de joie à cette perspective et pris mon cousin dans mes bras :
Ooh Ronald c’est fantastique !!! Vite, je dois me hâter de préparer mes affaires !
Je l’embrassais sur les deux joues, lui riant, et courais récupérer mon cheval pour rentrer chez moi, non sans vivement remercier Lord Norbert pour sa gentille attention. Arrivée à Bel Accueil, je découvrais que mon père avait pris les devants et que deux domestiques s’affairaient à mettre robes et autres effets personnels dans deux grandes malles. La joie se transforma alors en une excitation telle que je ne pus trouver le sommeil la nuit précédant mon départ…
Sais-tu Liane que mon père a parlé au tiens ?! Comme tu nous as beaucoup aidé à nous préparer, il consent à ce que tu nous accompagnes à la demeure des Wyl où se déroulera le tournoi !
Je levais des yeux remplis de joie à cette perspective et pris mon cousin dans mes bras :
Ooh Ronald c’est fantastique !!! Vite, je dois me hâter de préparer mes affaires !
Je l’embrassais sur les deux joues, lui riant, et courais récupérer mon cheval pour rentrer chez moi, non sans vivement remercier Lord Norbert pour sa gentille attention. Arrivée à Bel Accueil, je découvrais que mon père avait pris les devants et que deux domestiques s’affairaient à mettre robes et autres effets personnels dans deux grandes malles. La joie se transforma alors en une excitation telle que je ne pus trouver le sommeil la nuit précédant mon départ…
***
Par les Sept…quelle chaleur… dis-je, agitant frénétiquement mon éventail devant moi.
Parle pour toi… maugréa Ronald, dont le jeune frère, Hugo, s’employait à fixer son armure et sa cape aux couleurs de sa maison. Tu n’es pas engoncé dans une armure, toi…
Un corset EST une armure, cher cousin… lui répondis-je, râleuse. Bien, je m’en vais trouver une place à l’ombre. Envoie ton adversaire mordre la poussière ! l’encourageais-je avant de l’embrasser.
Je rejoignais donc les tribunes et m’employais à trouver une place à l’abri de ce soleil meurtrier pour ma peau blanche. J’en trouvais une en bout de banc, aux côtés d’une dame à la peau hâlée qui me salua respectueusement, non sans avoir un petit sourire moqueur à la façon dont je me remis à agiter mon éventail. Je lui lançais un regard en biais, jalouse de la voir si à l’aise par cette chaleur et orientais mon attention vers la lice de départ. Deux chevaliers aux emblèmes que je ne connaissais pas - certainement originaires de Dorne - se mettaient en place après s’être salués et avoir salués le Seigneur des lieux. Mon coeur battait la chamade lorsqu’ils s’élancèrent au grand galop, l’un en face de l’autre, et que le bouclier de celui de droite vola en éclat sous l’effet de l’impact de la lance de son adversaire. Il tomba de cheval et le combat se poursuivit au sol jusqu’à ce que finalement, celui qui était tombé eut le dessus et que son adversaire ne demande grâce. J’applaudis, imitant la foule, puis me remis à agiter mon éventail.
D’autres concurrents s’affrontèrent jusqu’à ce qu’une pause fut annoncée après laquelle l’on avait annoncé Ser Ronald Vance, affrontant un obscur chevalier de la maison Toland. Je me levais, à la recherche d’une boisson et d’un fruit lorsque j’entendis une voix derrière moi. Je me retournais et me retrouvais face à une ravissante jeune femme blonde, qui se présenta sous le nom d’Ynys Ferboys. Elle était bien la première de toutes ses Dorniennes à m’adresser plus qu’un sourire et des salutations de rigueur. Aussi me dis-je que cette Ynys Ferboys était peut-être différente des autres. Je lui rendis son sourire et lui offris une petite révérence :
Ravie de faire votre connaissance Lady Ynys. Mais dîtes-moi, qu’est-ce qui m’a trahit ?! Ma robe ? Ou ma pâle couleur de peau ? Je gage pour ce dernier point ! En effet, j’ai fait un long voyage pour encourage mon cousin, Ser Ronald Vance, qui participe au tournoi. Je suis Lady Liane Vance, fille aînée de Ser Karyl Vance. Nous venons du Conflans et, entre nous, je vous avoue volontiers que son climat frais commence à me manquer…N’y voyez aucune offense ! dis-je en agitant mon éventail devant mon visage où perlait la sueur sur mon front et ma nuque, dégagée par mes cheveux relevés.
Parle pour toi… maugréa Ronald, dont le jeune frère, Hugo, s’employait à fixer son armure et sa cape aux couleurs de sa maison. Tu n’es pas engoncé dans une armure, toi…
Un corset EST une armure, cher cousin… lui répondis-je, râleuse. Bien, je m’en vais trouver une place à l’ombre. Envoie ton adversaire mordre la poussière ! l’encourageais-je avant de l’embrasser.
Je rejoignais donc les tribunes et m’employais à trouver une place à l’abri de ce soleil meurtrier pour ma peau blanche. J’en trouvais une en bout de banc, aux côtés d’une dame à la peau hâlée qui me salua respectueusement, non sans avoir un petit sourire moqueur à la façon dont je me remis à agiter mon éventail. Je lui lançais un regard en biais, jalouse de la voir si à l’aise par cette chaleur et orientais mon attention vers la lice de départ. Deux chevaliers aux emblèmes que je ne connaissais pas - certainement originaires de Dorne - se mettaient en place après s’être salués et avoir salués le Seigneur des lieux. Mon coeur battait la chamade lorsqu’ils s’élancèrent au grand galop, l’un en face de l’autre, et que le bouclier de celui de droite vola en éclat sous l’effet de l’impact de la lance de son adversaire. Il tomba de cheval et le combat se poursuivit au sol jusqu’à ce que finalement, celui qui était tombé eut le dessus et que son adversaire ne demande grâce. J’applaudis, imitant la foule, puis me remis à agiter mon éventail.
D’autres concurrents s’affrontèrent jusqu’à ce qu’une pause fut annoncée après laquelle l’on avait annoncé Ser Ronald Vance, affrontant un obscur chevalier de la maison Toland. Je me levais, à la recherche d’une boisson et d’un fruit lorsque j’entendis une voix derrière moi. Je me retournais et me retrouvais face à une ravissante jeune femme blonde, qui se présenta sous le nom d’Ynys Ferboys. Elle était bien la première de toutes ses Dorniennes à m’adresser plus qu’un sourire et des salutations de rigueur. Aussi me dis-je que cette Ynys Ferboys était peut-être différente des autres. Je lui rendis son sourire et lui offris une petite révérence :
Ravie de faire votre connaissance Lady Ynys. Mais dîtes-moi, qu’est-ce qui m’a trahit ?! Ma robe ? Ou ma pâle couleur de peau ? Je gage pour ce dernier point ! En effet, j’ai fait un long voyage pour encourage mon cousin, Ser Ronald Vance, qui participe au tournoi. Je suis Lady Liane Vance, fille aînée de Ser Karyl Vance. Nous venons du Conflans et, entre nous, je vous avoue volontiers que son climat frais commence à me manquer…N’y voyez aucune offense ! dis-je en agitant mon éventail devant mon visage où perlait la sueur sur mon front et ma nuque, dégagée par mes cheveux relevés.
DRACARYS 2018, gif par tumblr
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La fille aînée des Feboys venait de trouer une interlocutrice de premier ordre. Une jeune femme à la peau si blanch et aux cheveux bruns comme les ténèbres de la nuit dornienne. Elle avait salué la jeune femme brune qu’elle avait rejoint. Elle s’était présentée à elle. Un large sourire se dessinait sur ses lèvres. Curieuse, Lady Ynys Ferboys lui avait demandé d’où elle venait. Elle se doutait bien qu’elle n’était pas originaire de Dorne. Sa peau trop pâle la trahissait et puis la jeune femme connaissait assez bien les autres familles des Montagnes Rouges pour savoir qu’elle n’était pas une Dornienne rocheuse comme elle l’était. Un petit rire s’échappa de sa gorge lorsque l’étrangère lui demanda si c’était sa pâleur qui l’avait trahi. « Je l’avoue, votre blancheur de peau fut un indice non négligeable. Il n’y a que très peu de Dornien à la peau aussi claire. Même ceux vivants dans les Montagnes Rouges ne sont pas aussi pâle. Vos habits mettent aussi sur la voie. » aouta la Ferboys. Ynys se concentra un instant pour essayer de retrouver où se situait le fief de la maison Vance en terre du Conflans. Son interrogation restait en suspens puisque si elle ne se trompait pas et si elle se rappelait bien de ses leçons, les Vance avaient presque deux fief, Bel-Accueil et Atranta. Et même si elle ne voyait pas précisément sa localisation, à en juger par le timbre de voix de son interlocutrice, cela n’était pas tout près de la frontière. « J’espère que le voyage fut agréable. Il n’est jamais facile de faire un son long trajet, même pour un tournoi. » poursuivit la jeune fille qui saluait l’initiative conflannaise.
La fille de Lord Ferboys tenta de trouver u point d’ombre pour y emmener la jeune fille abordée. Elle pouvait aisément comprendre que la chaleur dornienne l’incommodait. « Ne vous inquiétez pas, Lady Liane. Nous dornien sommes habitués à cette chaleur mais vous autres, je peux facilement comprendre que cela vous assomme. Nous pourrions nous diriger vers un point de rafraichissement. » proposa la dornienne qui voyait bien que son interlocutrice était fortement indisposée par la chaleur de sa région. Et encore par chance le tournoi se tenait dans les Montagnes Rouges qui se voyaient parfois balayée par les vents contrairement à d’autres ville bien plus dans les terres comme le fief de la maison Uller. Denfert portait merveilleusement bien son nom si on pouvait parler ainsi. Passé un silence, la dornienne aux cheveux blonds reprit la conversation. Elle se souvenait de l’annonce de la prochaine joute. Un dénommé Ronald Vance, surement le cousin en question de sa nouvelle camarade. « J’espère que la prochaine joute sera intéressante. Ser Toland est un bon combattant. » Ynys connaissait un peu l’homme du moins de réputation. Nul doute que ceux de sa famille soutiendrait le dornien. Après tout il était parfaitement normal de soutenir u homme de sa région plutôt qu’un homme venu du Conflans. « J’ai moi-même un frère. Mais il est encore jeune pour jouter. « Mais dites-moi lady liane pourquoi avoir fait un tel voyage pour un tournoi aussi loin de vos terres ? » questionna subitement la dornienne qui venait aussi de repérer un coin d’ombre et des rafraîchissements.
La fille de Lord Ferboys tenta de trouver u point d’ombre pour y emmener la jeune fille abordée. Elle pouvait aisément comprendre que la chaleur dornienne l’incommodait. « Ne vous inquiétez pas, Lady Liane. Nous dornien sommes habitués à cette chaleur mais vous autres, je peux facilement comprendre que cela vous assomme. Nous pourrions nous diriger vers un point de rafraichissement. » proposa la dornienne qui voyait bien que son interlocutrice était fortement indisposée par la chaleur de sa région. Et encore par chance le tournoi se tenait dans les Montagnes Rouges qui se voyaient parfois balayée par les vents contrairement à d’autres ville bien plus dans les terres comme le fief de la maison Uller. Denfert portait merveilleusement bien son nom si on pouvait parler ainsi. Passé un silence, la dornienne aux cheveux blonds reprit la conversation. Elle se souvenait de l’annonce de la prochaine joute. Un dénommé Ronald Vance, surement le cousin en question de sa nouvelle camarade. « J’espère que la prochaine joute sera intéressante. Ser Toland est un bon combattant. » Ynys connaissait un peu l’homme du moins de réputation. Nul doute que ceux de sa famille soutiendrait le dornien. Après tout il était parfaitement normal de soutenir u homme de sa région plutôt qu’un homme venu du Conflans. « J’ai moi-même un frère. Mais il est encore jeune pour jouter. « Mais dites-moi lady liane pourquoi avoir fait un tel voyage pour un tournoi aussi loin de vos terres ? » questionna subitement la dornienne qui venait aussi de repérer un coin d’ombre et des rafraîchissements.
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Les femmes du tournoi
Ynys Ferboys faisait preuve d’une bonne analyse, quoique à bien y regarder, autour de moi, rares étaient ceux qui avaient la peau si pâle. Je jetais ensuite un coup d’œil rapide sur les vêtements de mon interlocutrice. Ceux-ci semblaient aériens, légers, adaptés quoi qu’il en soit à la chaleur environnante. Ma robe, certes en lin, ne m’empêchait malheureusement pas de me liquéfier sur place. Je n’ai jamais été dans un endroit où il faisait si chaud ; mon corps n’était pas fait pour ces températures extrêmes. Heureusement avais-je eu la présence d’esprit d’emmener un éventail avec moi ! Je me permis un rire léger aux observations de la jolie blonde :
Et pourtant ma chère…j’ai emmené dans ma garde-robe les tenues les plus légères que j’ai pu trouver… Il semblerait qu’elles ne le soient pas suffisamment…J’agitais toujours frénétiquement mon éventail : Par les Sept, quelle chaleur… soupirais-je.
Je remerciais ensuite Ynys pour s’être enquérait de notre voyage :
Notre voyage fut certes long, je dois l’avouer. Fort heureusement, la torpeur actuelle ne croisa notre route que sur nos derniers jours de voyages. C’est en tout cas la première fois que je voyage aussi loin. D’ordinaires, mes trajets se bornent à Atranta, que l’on peut voir de la fenêtre de ma chambre et Salvemer, où ma mère a de la famille. lui répondis-je en souriant.
Ynys Ferboys nous trouva ensuite un petit coin d’ombre où nous tenions aisément toutes les deux puis me proposa de chercher de quoi nous désaltérer. Je la regardais comme si elle venait de me donner l’absolution des Sept et acquiesçais à sa proposition en soupirant de soulagement :
Oooh quelle bonne idée. Je vous suis Lady Ynys.
Je demandais une coupe d’eau fraîche agrémentée d’un zeste de citron vert et je goûtais à la fraîcheur du breuvage dans ma gorge avec bonheur. J’appris qu’un certain Ser Toland serait l’adversaire de mon cousin et qu’Ynys avait un jeune frère, pas encore en âge de jouter. Je lui demandais son nom avant de rajouter :
Nulle doute qu’aux prochains tournois où votre frère pourra participer, il trouvera en vous une fervente supportrice !
La vague de chaleur qui m’assaillait semblait battre en retraite depuis que j’étais à l’ombre et avais dans les mains un breuvage frais…et délicieux. Soudain, Ynys fut pleine de curiosité concernant la présence du Conflans à Dorne. Il est vrai que nos deux régions ne sont pas les meilleures alliées de Westeros et nous autres les Vance, n’avons aucun allié ni même vague connaissance Dornienne. Cependant, Ronald était un chevalier doué et manifestement, ses talents avaient passé les frontières :
Nous avons eu la chance d’y être invité. Ser Ronald, mon cousin, est un excellent jouteur. Ses talents sont connus dans notre région, même s’ils n’égalent pas ceux des légendes tels que Ser Barristan Selmy ou bien même notre Roi ! Nous n’avons aucune connaissance à Dorne mais nous sommes des gens ouverts d’esprit et enclin aux nouvelles rencontres. Qui sait, certaines pourraient nous être profitables, pour nous comme pour nos nouveaux amis ? Mon cousin m’a offert de l’accompagner et j’eu la chance d’en recevoir la permission du Seigneur mon grand-père et de mon père.
Je bus une gorgée de mon eau citronnée et repris, imaginant les félicitations de grand-père si je lui ramenais de bonnes nouvelles de Dorne et de nouvelles connaissances :
C’est en tout cas un grand honneur de pouvoir être ici et en excellente compagnie. La Maison Vance de Bel Accueil et d’Atranta serait plus qu’honorée de pouvoir compter la Maison Ferboys dans ses nouvelles connaissances. lui assurais-je en souriant chaleureusement.
Et pourtant ma chère…j’ai emmené dans ma garde-robe les tenues les plus légères que j’ai pu trouver… Il semblerait qu’elles ne le soient pas suffisamment…J’agitais toujours frénétiquement mon éventail : Par les Sept, quelle chaleur… soupirais-je.
Je remerciais ensuite Ynys pour s’être enquérait de notre voyage :
Notre voyage fut certes long, je dois l’avouer. Fort heureusement, la torpeur actuelle ne croisa notre route que sur nos derniers jours de voyages. C’est en tout cas la première fois que je voyage aussi loin. D’ordinaires, mes trajets se bornent à Atranta, que l’on peut voir de la fenêtre de ma chambre et Salvemer, où ma mère a de la famille. lui répondis-je en souriant.
Ynys Ferboys nous trouva ensuite un petit coin d’ombre où nous tenions aisément toutes les deux puis me proposa de chercher de quoi nous désaltérer. Je la regardais comme si elle venait de me donner l’absolution des Sept et acquiesçais à sa proposition en soupirant de soulagement :
Oooh quelle bonne idée. Je vous suis Lady Ynys.
Je demandais une coupe d’eau fraîche agrémentée d’un zeste de citron vert et je goûtais à la fraîcheur du breuvage dans ma gorge avec bonheur. J’appris qu’un certain Ser Toland serait l’adversaire de mon cousin et qu’Ynys avait un jeune frère, pas encore en âge de jouter. Je lui demandais son nom avant de rajouter :
Nulle doute qu’aux prochains tournois où votre frère pourra participer, il trouvera en vous une fervente supportrice !
La vague de chaleur qui m’assaillait semblait battre en retraite depuis que j’étais à l’ombre et avais dans les mains un breuvage frais…et délicieux. Soudain, Ynys fut pleine de curiosité concernant la présence du Conflans à Dorne. Il est vrai que nos deux régions ne sont pas les meilleures alliées de Westeros et nous autres les Vance, n’avons aucun allié ni même vague connaissance Dornienne. Cependant, Ronald était un chevalier doué et manifestement, ses talents avaient passé les frontières :
Nous avons eu la chance d’y être invité. Ser Ronald, mon cousin, est un excellent jouteur. Ses talents sont connus dans notre région, même s’ils n’égalent pas ceux des légendes tels que Ser Barristan Selmy ou bien même notre Roi ! Nous n’avons aucune connaissance à Dorne mais nous sommes des gens ouverts d’esprit et enclin aux nouvelles rencontres. Qui sait, certaines pourraient nous être profitables, pour nous comme pour nos nouveaux amis ? Mon cousin m’a offert de l’accompagner et j’eu la chance d’en recevoir la permission du Seigneur mon grand-père et de mon père.
Je bus une gorgée de mon eau citronnée et repris, imaginant les félicitations de grand-père si je lui ramenais de bonnes nouvelles de Dorne et de nouvelles connaissances :
C’est en tout cas un grand honneur de pouvoir être ici et en excellente compagnie. La Maison Vance de Bel Accueil et d’Atranta serait plus qu’honorée de pouvoir compter la Maison Ferboys dans ses nouvelles connaissances. lui assurais-je en souriant chaleureusement.
(c) sweet.lips
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La jeune Ferboys esquissa un sourire à la réponse de la Conflanaise. Evidemment, toutes femmes essayaient d’adapter au mieux ses vêtements en fonction du lieu où elles se rendaient. Mais visiblement l’anticipation dont avat fait preuve Lady Vance n’avait pas suffi pour faire face aux ardents rayons du soleil dornien. Il fallait croire que seuls les natifs de cette région, la plus au sud de Westeros pouvaient y vivre sans trop de difficulté. Parce que Dorne était vaste et même elle, si elle devait se rendre au cœur du désert, non loin de Denfert, suffoquerait-elle presque autant que la jeune étrangère. « Parfois les occasions se présentent à nous. Il serait alors fort dommage de ne point en profiter pour voir un peu plus loin que nos terres et celles de nos voisins. Vous devez être ravie de pouvoir découvrir une autre région que la vôtre. Je dois dire que je ne me suis guère aventurée plus loin que les Montagnes Rouges. » expliqua alors la jeune fille.
Tout en discutant avec la conflanaise, lady Ynys Ferboys cherchait un coin d’ombre qu’elle finit par trouver. Elle proposa alors à son interlocutrice de se diriger vers ce dernier. Visiblement, Lady Liane n’attendait que cela. Elle la remercia et la dornienne eut un sourire. Alors que la Vance prenait de l’eau fraîche, Lady Ynys demanda un thé parfaitement normal. Avec l’habitude, cela ne la dérangeait plus de boire chaud et elle reprit la parole en discutant du tournoi et des futurs joutes. Ynys donna quelques informations à Lady Liane concernant l’adversaire de son cousin, Ser Toland. « Cela va sans dire Lady Liane. Cletus est un bon combattant mais il lui faudra du temps pour être un bon jouteur. Les joutes et les escarmouches et quelques combats contre les brigands sont des choses bien différentes. Mais il a encore le temps. » répondit-elle à la remarque de Liane Vance.
Puis les deux femmes continuèrent à discuter à l’ombre. Lady Ynys Ferboys demanda à Lady Liane comment sa famille s’était retrouvée à venir ici à Dorne. Lady Vance lui expliqua alors qu’ils étaient là grâce en parti à Ser Ronald le cousin de Lady Liane. Ynys sourit à cette explication. Mais lorsqu’elle parla du roi et de ses talents, Ynys Ferboys grinça des dents. Elle comme tous les Ferboys voyaient d’un mauvais œil Rhaegar Targaryen. Lady Liane espérait que sa famille se ferait des connaissances dans la principauté de Dorne. « Effectivement connaître d’autres familles d’autres régions peut être un avantage non négligeable surtout si votre famille fait un quelconque commerce. Ce n’est pas le cas des Ferboys. Nous gardons la Voie des Osseux dans les Montagnes Rouges. » répondit la fille aînée de Anders Ferboys. Ynys sourit une nouvelle fois lorsque la Vance lui annonça qu’elle serait honorée que la famille Vance de Bel Accueil et d’Atranta puisse compter la famille Ferboys comme une maison amie de la sienne. « Cela serait un honneur, lady Liane. Mais ce n’est pas à moi d’en décider. Même si à Dorne j’aurai pu être l’héritière de Ferboys et avoir mon mot à dire dans les relations de la maison Ferboys, ce n’est pas le cas. L’héritier des Ferboys est nul autre que mon petit frère Cletus, selon les désirs de mon père. » reprit la jeune femme. Bien que Ynys avait mis dû temps à accepter sa nouvelle situation, elle n’avait plus d’amertume envers son frère mais bien plus envers son père qui part sa décision écartait de sa succession son aînée.
Tout en discutant avec la conflanaise, lady Ynys Ferboys cherchait un coin d’ombre qu’elle finit par trouver. Elle proposa alors à son interlocutrice de se diriger vers ce dernier. Visiblement, Lady Liane n’attendait que cela. Elle la remercia et la dornienne eut un sourire. Alors que la Vance prenait de l’eau fraîche, Lady Ynys demanda un thé parfaitement normal. Avec l’habitude, cela ne la dérangeait plus de boire chaud et elle reprit la parole en discutant du tournoi et des futurs joutes. Ynys donna quelques informations à Lady Liane concernant l’adversaire de son cousin, Ser Toland. « Cela va sans dire Lady Liane. Cletus est un bon combattant mais il lui faudra du temps pour être un bon jouteur. Les joutes et les escarmouches et quelques combats contre les brigands sont des choses bien différentes. Mais il a encore le temps. » répondit-elle à la remarque de Liane Vance.
Puis les deux femmes continuèrent à discuter à l’ombre. Lady Ynys Ferboys demanda à Lady Liane comment sa famille s’était retrouvée à venir ici à Dorne. Lady Vance lui expliqua alors qu’ils étaient là grâce en parti à Ser Ronald le cousin de Lady Liane. Ynys sourit à cette explication. Mais lorsqu’elle parla du roi et de ses talents, Ynys Ferboys grinça des dents. Elle comme tous les Ferboys voyaient d’un mauvais œil Rhaegar Targaryen. Lady Liane espérait que sa famille se ferait des connaissances dans la principauté de Dorne. « Effectivement connaître d’autres familles d’autres régions peut être un avantage non négligeable surtout si votre famille fait un quelconque commerce. Ce n’est pas le cas des Ferboys. Nous gardons la Voie des Osseux dans les Montagnes Rouges. » répondit la fille aînée de Anders Ferboys. Ynys sourit une nouvelle fois lorsque la Vance lui annonça qu’elle serait honorée que la famille Vance de Bel Accueil et d’Atranta puisse compter la famille Ferboys comme une maison amie de la sienne. « Cela serait un honneur, lady Liane. Mais ce n’est pas à moi d’en décider. Même si à Dorne j’aurai pu être l’héritière de Ferboys et avoir mon mot à dire dans les relations de la maison Ferboys, ce n’est pas le cas. L’héritier des Ferboys est nul autre que mon petit frère Cletus, selon les désirs de mon père. » reprit la jeune femme. Bien que Ynys avait mis dû temps à accepter sa nouvelle situation, elle n’avait plus d’amertume envers son frère mais bien plus envers son père qui part sa décision écartait de sa succession son aînée.
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Les femmes du tournoi
Mon premier contact avec Dorne se passait plutôt bien. Et pourtant, sur la route, ce n’était pas les préjugés qui manquèrent d’être énumérés par mes cousins pour m’ôter l’idée de la tête que je me ferais des amis durant mon séjour. Je dois admettre que leur tempérament est très différent du nôtre. Ils sont beaucoup plus sanguins et moins tempérés que nous le sommes et plus d’une fois, Ronald me conseilla de tenir ma langue, qu’il savait bien pendu et trop franche sûrement pour les Dorniens. Or, je n’avais pas la sensation de devoir faire constamment attention à mes propos en la présence de Lady Ynys Ferboys. La jolie blonde était prévenante, souriante, polie et très avenante. Même discuter avec elle avait quelque chose de rafraîchissant ! A moins que ce ne soit ce verre d’eau fraîche ou l’ombre que mon accompagnatrice parvint à nous trouver ? Je ne saurais dire mais j’étais en tout cas à mon aise en sa compagnie. Tout en discutant, je la suivis au point d’ombre qu’elle avait repéré et de là, poursuivais notre petite discussion. Je sirotais avec délice mon simple verre d’eau mais les effluves qui se dégageaient de la coupe de la Dornienne étaient tout simplement exquises. Non loin de nous, une petite troupe jouait une musique qui avait tout l’air d’une balade de Dorne racontant les mésaventures amoureuses de quelque chevalier solitaire ou Princesse esseulée. Mais mon attention retomba bien vite sur mon accompagnatrice, à laquelle je répondis après m’être désaltérée :
Oh non ce ne serait pas pour un quelconque commerce. Nous avons évidemment des terres, assez vastes même, mais ce que nous produisons ne suffit pas à être exporter. Nous le gardons pour nous, le redistribuons aux villages qui dépendent de notre autorité ainsi qu’aux Nerbosc, nos Suzerains. Cependant, connaître d’autres horizons et d’autres personnes est autrement plus enrichissant. N’êtes-vous pas de cette avis, Lady Ynys ? demandais-je avec un sourire.
Une légère bise se leva soudain d’on ne savait où. Sentir le vent, aussi léger et chaud soit-il sur mon visage fut un réel délice. Je souriais presque d’extase mais mon sourire s’effaça légèrement lorsqu’elle m’avoua ne pas être la personne la plus à même de décider qui considérer comme allié et ami et qui comme ennemi. Je tâchais de cacher ma surprise lorsqu’elle me parla de ce jeune frère que Ronald n’allait pas tarder à affronter. C’était luil’héritier et visiblement, cela n’enchantait guère Ynys Ferboys. Je ne voyais alors qu’une seule chose pouvant expliquer qu’elle soit mise de côté pour l’héritage de son père ; le mariage.
Oh je l’ignorais, commençais-je. A vous entendre, on dirait que cela ne vous convient guère…ou est-ce la décision de votre père que vous n’approuvez pas ? Un mariage non désiré ? Enfin…dîtes-moi qui peut se vanter d’avoir voulu se marier avec son époux ou épouse ? Surtout nous autres les femmes. Vous voyez, vous faîtes s’effondrer un mythe sur les femmes de Dorne. Elles ne sont pas aussi libres qu’on le dit.Je baissais les yeux et lâchais un léger soupir. Moi-même je redoute l’échéance du mariage. Etant héritière et mes sœurs trop jeunes encore, l’on me trouvera sûrement un homme d’une maison moins importante que la nôtre ou un deuxième ou troisième fils d’un Seigneur d’une importante maison…Tant que ce n’est pas un Frey, je ne dirais rien. Mais que mon grand-père ou mon père ne vienne avec l’un d’entre eux et je vous jure sur les Sept que je ferais en sorte que ce mariage n’est pas lieu… dis-je catégorique. Hors de question ! NON ! Si je devais laisser mon héritage, ce ne serait que pour épouser un futur Suzerain… Brynden peut-être ? J’y travaillais en tout cas… ! Mais de lui, je n’en soufflais mot à Lady Ynys et me rappelais les mots de Ronald :Essaie de tenir ta langue, Liane…. Je me retins de sourire à cette pensée : J’essaie cher cousin…j’essaie !
Oh non ce ne serait pas pour un quelconque commerce. Nous avons évidemment des terres, assez vastes même, mais ce que nous produisons ne suffit pas à être exporter. Nous le gardons pour nous, le redistribuons aux villages qui dépendent de notre autorité ainsi qu’aux Nerbosc, nos Suzerains. Cependant, connaître d’autres horizons et d’autres personnes est autrement plus enrichissant. N’êtes-vous pas de cette avis, Lady Ynys ? demandais-je avec un sourire.
Une légère bise se leva soudain d’on ne savait où. Sentir le vent, aussi léger et chaud soit-il sur mon visage fut un réel délice. Je souriais presque d’extase mais mon sourire s’effaça légèrement lorsqu’elle m’avoua ne pas être la personne la plus à même de décider qui considérer comme allié et ami et qui comme ennemi. Je tâchais de cacher ma surprise lorsqu’elle me parla de ce jeune frère que Ronald n’allait pas tarder à affronter. C’était luil’héritier et visiblement, cela n’enchantait guère Ynys Ferboys. Je ne voyais alors qu’une seule chose pouvant expliquer qu’elle soit mise de côté pour l’héritage de son père ; le mariage.
Oh je l’ignorais, commençais-je. A vous entendre, on dirait que cela ne vous convient guère…ou est-ce la décision de votre père que vous n’approuvez pas ? Un mariage non désiré ? Enfin…dîtes-moi qui peut se vanter d’avoir voulu se marier avec son époux ou épouse ? Surtout nous autres les femmes. Vous voyez, vous faîtes s’effondrer un mythe sur les femmes de Dorne. Elles ne sont pas aussi libres qu’on le dit.Je baissais les yeux et lâchais un léger soupir. Moi-même je redoute l’échéance du mariage. Etant héritière et mes sœurs trop jeunes encore, l’on me trouvera sûrement un homme d’une maison moins importante que la nôtre ou un deuxième ou troisième fils d’un Seigneur d’une importante maison…Tant que ce n’est pas un Frey, je ne dirais rien. Mais que mon grand-père ou mon père ne vienne avec l’un d’entre eux et je vous jure sur les Sept que je ferais en sorte que ce mariage n’est pas lieu… dis-je catégorique. Hors de question ! NON ! Si je devais laisser mon héritage, ce ne serait que pour épouser un futur Suzerain… Brynden peut-être ? J’y travaillais en tout cas… ! Mais de lui, je n’en soufflais mot à Lady Ynys et me rappelais les mots de Ronald :Essaie de tenir ta langue, Liane…. Je me retins de sourire à cette pensée : J’essaie cher cousin…j’essaie !
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Ynys Ferboys n’était pas comme toute les dorniennes. Elle était bien plus calme que la majorité de ses compatriotes. Elle était moins piquante ou du moins le cachait bien mieux. Son éducation y était pour beaucoup, son père Lord Anders ainsi que sa mère avait mis un point d’honneur à ce que leur aînée soit une jeune fille bien éduquée avec la tête bien faite. Et surtout pour son père, elle l’avait compris lorsque ce dernier avait annoncé ses fiançailles avec l’héritier Allyrion, une future épouse sous tout rapport. Ah qu’il était désormais loin le temps de l’insouciance où elle croyait encore qu’elle reprendrait la tête de Ferboys. « C’est une expérience enrichissante, Lady Liane. » répondit sincèrement la dornienne. Ynys le pensait même si la jeune fille n’avait pas eu l’occasion de voyager très loin. En réalité le plus loin où elle s’était rendue était Lancehélion lorsqu’elle avait vu le prince Doran pour plaider la cause des Ferboys après leurs inactivités lors de la rébellion de Robert Baratheon. C’était pour ainsi dire à cette occasion qu’elle avait pris conscience qu’elle pouvait hériter des terres de son père. Un avenir que ne lui réservait pourtant pas Lord Anders lui préférant son jeune frère pour ce rôle.
A l’ombre, son verre à la main, Lady Ynys profitait de la brise qui s’était levée. Nul doute que cette dernière ferait le plus grand bien à son interlocutrice venue du Conflans. Une interlocutrice qui s’excusa lorsqu’elle apprit que Ynys n’était pas l’héritière de Ferboys mais qu’il s’agissait de son frère. Ynys s’était voulue discrète mais visiblement le timbre de sa voix avait trahi ses sentiments concernant cette affaire. Les paroles de la Conflanaise, dont elle ne s’attendait pas fit sourire et finalement rire de bon cœur la dornienne. Elle, elle faisait tomber un mythe concernant les femmes de dorne. Elle avait peine à le croire mais en même temps, on disait tant de chose à leur égard. « Nous ne sommes pas si libre que cela, non. » commença la Ferboys. « A dire vrai, ceci est une décision de mon père. Dorne est vaste et les lois et coutumes que suivent les Dorniens sont nombreuses. » reprit Lady Ynys avec un sourire. « Pour tout vous dire, les Ferboys suivent encore la loi des Andals concernant l’héritage. En d’autres termes, pour mon père, seul mon frère pouvait hériter de Ferboys. La plupart des autres familles privilégie l’aîné que ce soit un homme ou une femme. Mais Mon père tient à ses traditions et mon fiancé à un héritier est, je dois l’admettre le meilleur des subterfuges pour m’écarter de sa succession. Les Allyrion sont puissant, je ne pouvais refuser une telle union. » ajouta la Ferboys avec une pointe de fatalité dans l’âme.
Ynys allait possiblement reprendre mais la dernière phrase de Lady Liane au sujet de la maison Frey des jumeaux l’interpela. « La Maison Frey de lord Walder Frey ne trouve donc pas grâce à vos yeux Lady liane ? Pourrai-je en connaître les raisons ? J’avoue que je suis un peu curieuse et je n’ai guère eu l’occasion de me rendre en dehors de Dorne. » reprit la jeune fille tout d’un coup très intéressée par la maison conflanaise. Quelques mouvements à leur côté et des bavardages qui se tuent attirèrent l’attention de la dornienne des Montagnes Rouges. Son regard suivit quelques dames qui s’en retournaient à leur place et finalement ses prunelles se posèrent sur les lices. « Oh, regardez, je crois que la joute de votre cousin est pour bientôt. » Voilà qui promettait, un dornien contre un conflanais. Mais les joutes que la Ferboys attendait le plus étaient celles qui opposeraient un orageois à un dornien surtout si ce dernier venait des Montagnes Rouges ou son adversaire des Marches de Dorne.
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A l’ombre, son verre à la main, Lady Ynys profitait de la brise qui s’était levée. Nul doute que cette dernière ferait le plus grand bien à son interlocutrice venue du Conflans. Une interlocutrice qui s’excusa lorsqu’elle apprit que Ynys n’était pas l’héritière de Ferboys mais qu’il s’agissait de son frère. Ynys s’était voulue discrète mais visiblement le timbre de sa voix avait trahi ses sentiments concernant cette affaire. Les paroles de la Conflanaise, dont elle ne s’attendait pas fit sourire et finalement rire de bon cœur la dornienne. Elle, elle faisait tomber un mythe concernant les femmes de dorne. Elle avait peine à le croire mais en même temps, on disait tant de chose à leur égard. « Nous ne sommes pas si libre que cela, non. » commença la Ferboys. « A dire vrai, ceci est une décision de mon père. Dorne est vaste et les lois et coutumes que suivent les Dorniens sont nombreuses. » reprit Lady Ynys avec un sourire. « Pour tout vous dire, les Ferboys suivent encore la loi des Andals concernant l’héritage. En d’autres termes, pour mon père, seul mon frère pouvait hériter de Ferboys. La plupart des autres familles privilégie l’aîné que ce soit un homme ou une femme. Mais Mon père tient à ses traditions et mon fiancé à un héritier est, je dois l’admettre le meilleur des subterfuges pour m’écarter de sa succession. Les Allyrion sont puissant, je ne pouvais refuser une telle union. » ajouta la Ferboys avec une pointe de fatalité dans l’âme.
Ynys allait possiblement reprendre mais la dernière phrase de Lady Liane au sujet de la maison Frey des jumeaux l’interpela. « La Maison Frey de lord Walder Frey ne trouve donc pas grâce à vos yeux Lady liane ? Pourrai-je en connaître les raisons ? J’avoue que je suis un peu curieuse et je n’ai guère eu l’occasion de me rendre en dehors de Dorne. » reprit la jeune fille tout d’un coup très intéressée par la maison conflanaise. Quelques mouvements à leur côté et des bavardages qui se tuent attirèrent l’attention de la dornienne des Montagnes Rouges. Son regard suivit quelques dames qui s’en retournaient à leur place et finalement ses prunelles se posèrent sur les lices. « Oh, regardez, je crois que la joute de votre cousin est pour bientôt. » Voilà qui promettait, un dornien contre un conflanais. Mais les joutes que la Ferboys attendait le plus étaient celles qui opposeraient un orageois à un dornien surtout si ce dernier venait des Montagnes Rouges ou son adversaire des Marches de Dorne.
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Les femmes du tournoi
Je me sentais réellement bien en compagnie de Dame Ynys Ferboys. Je l’écoutais avec grande attention me parler de Dorne, de ses mœurs et des croyances de sa propre famille. Je m’apercevais avec un certain effroi que je ne connaissais pas grand-chose, sinon rien, sur cette région. A Bel-Accueil, nos précepteurs nous enseignaient ce qu’il fallait savoir sur les grandes familles, leurs localisations et leurs devises des autres régions de Westeros. Mais plus que cela… Je tentais donc de cacher mon ignorance en lui offrant toute mon attention et des sourires chaleureux.
Je vous sens triste, ma Lady… Lorsque vous parlez de votre héritage, j’entends.. dis-je en l’observant sourire malgré cette note quelque peu amère qui ressortait dans sa voix. Ainsi dont, les femmes de Dorne ne sont pas aussi libres qu’on nous le laisse entendre. Au final, vous êtes tout autant tributaire des décisions du Seigneur votre père que je le suis… Je laissais échapper un léger soupir entre mes lèvres et bus une gorgée d’eau fraîche avant de reprendre, repensant soudain à mes anciennes leçons d’histoire et de politique :
Les Allyrion ? Vous serez donc la Dame de la Grâcedieu ? Je suppose qu’il faut voir là un grand honneur plus qu’un châtiment de se voir privé de ce pour quoi nous pensions être destinés… Evidemment, une telle chose est aisée à dire pour moi, qui suis assurée d’hériter du domaine de mon père mais maintenant…Si je devais être à votre place et qu’on me donnait en mariage à une autre famille qui me ferait perdre mes droits de succession… Je pense que je le vivrais très mal au départ… Je vous souhaite néanmoins d’être heureuse dans votre future vie, Lady Ynys. Il est rare que je dise pareille chose à une personne que je viens à peine de rencontrer mais vous m’êtes si agréable que je peux que constater qu’une bonne âme telle que la vôtre ne peut être malheureuse. J’espère de tout coeur que ce ne sera pas le cas et que votre futur époux saura veiller à vous rendre heureuse ! lui dis-je en souriant aimablement.
Lady Ynys avait été si bonne et prévenante envers moi. La seule, même, à être spontanément venue vers moi sans que je ne fasse ni ne dise quoi que ce soit pour l’y inciter. Cependant, sa remarque suivante ternit un peu mon humeur. Les Frey… Chapitre épineux que cette maison avec laquelle je serai un jour obligée de côtoyer non plus en tant qu’héritière mais en tant que gérante de ma maison. Rien que d’y songer me donnait une sensation de dégoût au fond de ma bouche. Ynys Ferboys désirait en savoir plus sur eux… Elle m’avait bien renseigné sur Dorne et ses mœurs ; je pouvais bien faire l’ultime effort de lui parler des Frey…rien qu’un peu…
Ma chère, vous ne gagnez rien à ne pas les connaître au contraire. Lord Walder est un homme écœurant, lubrique et pervers. Mais surtout, sous ses dehors de vieillard sénile et gâteux, il est rusé et fourbe, toujours à retourner sa veste comme il le faut pour maintenir sa maison qui pullule plus de bâtards que d’enfants légitimes dans les bonnes grâces des Seigneurs les plus influents. Père dit qu’il faut que je laisse cela de côté, que les Frey sont une maison tout aussi importante que les Vance. Croyez-moi bien, Lady Ynys, je sais qu’ici, naître bâtard n’est pas une tare aussi disgracieuse que sur nos terres, mais je crois qu’au fond, c’est plus l’ambition dévorante du Tardif qui me dégoute plus que tous ses bâtards. Je secouais la tête comme pour chasser l’image de Vieux Walder bavant devant un nouveau projet juteux et lucratif pour les siens : Si d’aventures, vous sortiez de Dorne et vous rendiez au Conflans, ne perdez pas votre temps à aller aux Jumeaux, le fief des Frey. Venez plutôt chez moi, à Bel Accueil ! Je vous garantis que vous serez divinement bien reçue !
Je suivis le regard bleu de la jolie Dornienne et m’aperçus à mon tour que la foule s’en retournait vers les lices. Le tournoi allait reprendre et Dame Ynys me le fit également savoir. Finissant mon verre d’eau que je tendais à l’un des serviteurs qui se trouvait non loin de moi, je dis sur un ton léger :
Bien alors suivons la foule ! Je suis curieuse de voir qui de Dorne ou du Conflans aura le dessus !
Les gradins étaient désormais en plein soleil, pour mon plus grand désarroi… Cependant, une douce brise, plus que bienvenue, soufflait désormais avec vigueur sur la demeure des Wyl. Je devrais pouvoir survivre… pensais-je en souriant à mon accompagnatrice. Nous trouvâmes une place en hauteur sur les gradins, de sorte que nous puissions avoir une bonne vue sur la lice. En m’asseyant, je constatais que mon cousin Ronald venait d’entrer en lice. Portant les couleurs des Vance d’Atranta, noire, blanche et verte, il se dirigeait déjà vers les tribunes de Lord Wyl lorsque son adversaire entra à son tour. Mon coeur se serra et je sentis l’anxiété montée. Je me tournais vers Lady Ynys :
Son adversaire a l’air d’un homme aguerri à ce genre de divertissement… L’avez-vous déjà vu à l’œuvre ?
Je vous sens triste, ma Lady… Lorsque vous parlez de votre héritage, j’entends.. dis-je en l’observant sourire malgré cette note quelque peu amère qui ressortait dans sa voix. Ainsi dont, les femmes de Dorne ne sont pas aussi libres qu’on nous le laisse entendre. Au final, vous êtes tout autant tributaire des décisions du Seigneur votre père que je le suis… Je laissais échapper un léger soupir entre mes lèvres et bus une gorgée d’eau fraîche avant de reprendre, repensant soudain à mes anciennes leçons d’histoire et de politique :
Les Allyrion ? Vous serez donc la Dame de la Grâcedieu ? Je suppose qu’il faut voir là un grand honneur plus qu’un châtiment de se voir privé de ce pour quoi nous pensions être destinés… Evidemment, une telle chose est aisée à dire pour moi, qui suis assurée d’hériter du domaine de mon père mais maintenant…Si je devais être à votre place et qu’on me donnait en mariage à une autre famille qui me ferait perdre mes droits de succession… Je pense que je le vivrais très mal au départ… Je vous souhaite néanmoins d’être heureuse dans votre future vie, Lady Ynys. Il est rare que je dise pareille chose à une personne que je viens à peine de rencontrer mais vous m’êtes si agréable que je peux que constater qu’une bonne âme telle que la vôtre ne peut être malheureuse. J’espère de tout coeur que ce ne sera pas le cas et que votre futur époux saura veiller à vous rendre heureuse ! lui dis-je en souriant aimablement.
Lady Ynys avait été si bonne et prévenante envers moi. La seule, même, à être spontanément venue vers moi sans que je ne fasse ni ne dise quoi que ce soit pour l’y inciter. Cependant, sa remarque suivante ternit un peu mon humeur. Les Frey… Chapitre épineux que cette maison avec laquelle je serai un jour obligée de côtoyer non plus en tant qu’héritière mais en tant que gérante de ma maison. Rien que d’y songer me donnait une sensation de dégoût au fond de ma bouche. Ynys Ferboys désirait en savoir plus sur eux… Elle m’avait bien renseigné sur Dorne et ses mœurs ; je pouvais bien faire l’ultime effort de lui parler des Frey…rien qu’un peu…
Ma chère, vous ne gagnez rien à ne pas les connaître au contraire. Lord Walder est un homme écœurant, lubrique et pervers. Mais surtout, sous ses dehors de vieillard sénile et gâteux, il est rusé et fourbe, toujours à retourner sa veste comme il le faut pour maintenir sa maison qui pullule plus de bâtards que d’enfants légitimes dans les bonnes grâces des Seigneurs les plus influents. Père dit qu’il faut que je laisse cela de côté, que les Frey sont une maison tout aussi importante que les Vance. Croyez-moi bien, Lady Ynys, je sais qu’ici, naître bâtard n’est pas une tare aussi disgracieuse que sur nos terres, mais je crois qu’au fond, c’est plus l’ambition dévorante du Tardif qui me dégoute plus que tous ses bâtards. Je secouais la tête comme pour chasser l’image de Vieux Walder bavant devant un nouveau projet juteux et lucratif pour les siens : Si d’aventures, vous sortiez de Dorne et vous rendiez au Conflans, ne perdez pas votre temps à aller aux Jumeaux, le fief des Frey. Venez plutôt chez moi, à Bel Accueil ! Je vous garantis que vous serez divinement bien reçue !
Je suivis le regard bleu de la jolie Dornienne et m’aperçus à mon tour que la foule s’en retournait vers les lices. Le tournoi allait reprendre et Dame Ynys me le fit également savoir. Finissant mon verre d’eau que je tendais à l’un des serviteurs qui se trouvait non loin de moi, je dis sur un ton léger :
Bien alors suivons la foule ! Je suis curieuse de voir qui de Dorne ou du Conflans aura le dessus !
Les gradins étaient désormais en plein soleil, pour mon plus grand désarroi… Cependant, une douce brise, plus que bienvenue, soufflait désormais avec vigueur sur la demeure des Wyl. Je devrais pouvoir survivre… pensais-je en souriant à mon accompagnatrice. Nous trouvâmes une place en hauteur sur les gradins, de sorte que nous puissions avoir une bonne vue sur la lice. En m’asseyant, je constatais que mon cousin Ronald venait d’entrer en lice. Portant les couleurs des Vance d’Atranta, noire, blanche et verte, il se dirigeait déjà vers les tribunes de Lord Wyl lorsque son adversaire entra à son tour. Mon coeur se serra et je sentis l’anxiété montée. Je me tournais vers Lady Ynys :
Son adversaire a l’air d’un homme aguerri à ce genre de divertissement… L’avez-vous déjà vu à l’œuvre ?
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Ynys avait laisser transparaître beaucoup plus de déception qu’elle ne l’aurait voulu lorsqu’elle avait parlé de sa situation au sein de la maison Ferboys. Lady Vance avait senti sa tristesse et la jeune femme lui fit remarquer. « Comme je vous l’ai dit plus avant, Dorne est vaste et les coutumes diverses. Les Ferboys observent cette règle d’héritage mais d’autres maisons ne le font pas. Chaque femme a un avenir différent en fonction de sa maison. » souffla la dornienne des Montagnes Rouges. Et elle, son père avait décidé de briser son rêve de devenir un jour la Gardienne de la Voie des Os. Ynys eut malgré tout un petit sourire lorsque la Conflannaise réagit au nom de la maison de son fiancé. Ainsi les Allyrion étaient connus même dans le Conflans. « Vous avez raison, je serai un jour la Dame de La Grâcedieu. Ce sera alors un honneur, il est vrai mais pour ne rien vous cacher, j’aurai alors préféré naître en deuxième. Ainsi je n’aurai pas espéré en vain d’être un jour la Dame de Ferboys. Quant à savoir s’il s’agi là d’un châtiment je l’ignore, on dit Ser Ryon Allyrion bien plus âgé que moi. J’avoue que cela m’angoisse quelque peu. Et puis l’homme a déjà un fils, de ce que j’ai pu entendre dans les couloirs de Ferboys. » avoua un peu gênée la jeune femme. Le sourire bienveillant et sincère de Lady Vance toucha le cœur de la Dornienne. Oui elle espérait aussi qu’elle serait heureuse dans son mariage.
Ce fut curieuse que Lady Ynys chercha à en savoir plus sur la relation de Lady Liane Vance et de la maison Frey. Curiosité que la jeune femme ne semblait pas prête à satisfaire. Elle prétendait aisément que la Dornienne ne gagnerait rien à les connaître. Et le portrait qu’elle fit des Fey et de leur seigneur fit naître une grimace sur les lèvres de la blonde dornienne. Elle porta à sa bouche l’une de ses mains et un court instant elle pria ou plutôt supplia les Sept pour que son fiancé ne soit pas à l’image de Lord Walder Frey. « Je n’oublierai pas votre proposition Lady Liane Vance. Je ne sais si je sortirai un jour de Dorne, si je le fais un jour je ne sais dans combien de temps. Mais je serai ravie de vous revoir à cette occasion. Et si vous, vous venez à revenir à Dorne, alors n’hésitez pas à pousser jusqu’à La Grâcedieu. Je vous y recevrai avec joie. » répondit la presque Allyrion.
Puis les deux femmes revinrent dans les gradins. Elles trouvèrent des places en hauteur leur offrant une vue parfaite sur les lices. L’homme qui se tenait près de la Ferboys depuis le début de leur rencontre s’était placé juste derrière elle. Cela arracha un petit sourire à la dornienne. Puis Lady Liane lui demanda si elle avait déjà vu l’adversaire de son cousin à l’œuvre. « Je ne l’ai vu que peu de fois, trop peu je dois bien l’avouer. Mais j’ai ouïe dire qu’il était un valeureux chevalier de Dorne. Votre cousin devra rester sur ses gardes s’il veut passer ce tour. Mais nous verrons bien qui de Dorne ou du Conflans aura la faveur des Sept. » fit en riant la dornienne qui à dire vrai n’avait pas de préférences.
Ce fut curieuse que Lady Ynys chercha à en savoir plus sur la relation de Lady Liane Vance et de la maison Frey. Curiosité que la jeune femme ne semblait pas prête à satisfaire. Elle prétendait aisément que la Dornienne ne gagnerait rien à les connaître. Et le portrait qu’elle fit des Fey et de leur seigneur fit naître une grimace sur les lèvres de la blonde dornienne. Elle porta à sa bouche l’une de ses mains et un court instant elle pria ou plutôt supplia les Sept pour que son fiancé ne soit pas à l’image de Lord Walder Frey. « Je n’oublierai pas votre proposition Lady Liane Vance. Je ne sais si je sortirai un jour de Dorne, si je le fais un jour je ne sais dans combien de temps. Mais je serai ravie de vous revoir à cette occasion. Et si vous, vous venez à revenir à Dorne, alors n’hésitez pas à pousser jusqu’à La Grâcedieu. Je vous y recevrai avec joie. » répondit la presque Allyrion.
Puis les deux femmes revinrent dans les gradins. Elles trouvèrent des places en hauteur leur offrant une vue parfaite sur les lices. L’homme qui se tenait près de la Ferboys depuis le début de leur rencontre s’était placé juste derrière elle. Cela arracha un petit sourire à la dornienne. Puis Lady Liane lui demanda si elle avait déjà vu l’adversaire de son cousin à l’œuvre. « Je ne l’ai vu que peu de fois, trop peu je dois bien l’avouer. Mais j’ai ouïe dire qu’il était un valeureux chevalier de Dorne. Votre cousin devra rester sur ses gardes s’il veut passer ce tour. Mais nous verrons bien qui de Dorne ou du Conflans aura la faveur des Sept. » fit en riant la dornienne qui à dire vrai n’avait pas de préférences.
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Les femmes du tournoi ft. Ynys Allyrion
Ce sera avec un grand plaisir dans ce cas. dis-je avec un grand sourire à la charmante invitation d’Ynys Ferboys. Elle est bien la seule à m’avoir adressée la parole spontanément depuis notre arrivée à Dorne, sans parler de sa gentillesse et de sa prévenance. J’espérais donc vivement que l’avenir me permettrait de nous retrouver…à la Grâcedieu donc ou même ailleurs en une autre occasion.
Après avoir trouvé des places en hauteur dans les gradins, nous primes place pour assister au duel de mon cousin Ronald. Une fois sur la lice et après avoir salué son adversaire et le Seigneur des lieux et organisateur de ce tournoi, il allait se placer à son point de départ, tandis que son adversaire faisait de même, de l’autre côté de la lice, en face de lui. Le visage de mon cousin était totalement fermé tant il était concentré…Peut-être un soupçon d’appréhension se mêlait à cette concentration, mais je ne connaissais pas Ser Ronald Vance, héritier d’Atranta, sujet à l’angoisse et à la crainte face à un affrontement. Alors qu’il baissait la visière de son heaume et plaçait sa lance ainsi que son bouclier dans la position adéquate, mon regard alla s’attarder sur son adversaire. Déjà prêt à charger, ce fut en revanche sa monture qui m’impressionna le plus. Son destrier, vraisemblablement un étalon aussi fougueux que nerveux, trépignait sur place, soufflant fort et tapant du sabot dans le sable. Avec le bruit des encouragements de la foule, forcément plus encline à encourager Dorne que le Conflans, je dus me pencher un peu de côté vers Ynys pour l’entendre me parler de cet homme qui semblait très peu inquiété par l’impatience de sa monture. Ses mots serrèrent ma gorge et accélérèrent les battements de mon cœur. De façon inconsciente, mes poings se contractèrent et mes doigts s’agrippèrent au tissu de ma robe sur mes jambes. Je déglutis difficilement et tentais de faire bonne figure devant Ynys, dont le rire parvint un peu à me redonner le sourire.
Je la regardais en souriant de la façon la plus convaincante possible afin de lui cacher mon angoisse qu’il n’arrive malheur à mon cousin :
Tant que le duel se déroule dans les règles de l’art et de la chevalerie… Je prie juste pour que mon cousin n’en ressorte pas trop amoché. Le cheval de son adversaire me fait presque plus peur que son adversaire lui-même. Regardez la monture de mon cousin en comparaison !
Le cheval de Ronald était un hongre d’un tempérament franc et calme, que ni le bruit ni la foule n’excitait ou n’affolait. Un animal posé qui permettait donc de se concentrer plus sur son adversaire…Sauf qu’en l’occurrence, j’aurais apprécié que le destrier de Ronald soit plus…sanguin pour faire le poids !
Soudain, la cloche sonna le départ et les cavaliers s’élancèrent tandis que je retenais ma respiration…
Après avoir trouvé des places en hauteur dans les gradins, nous primes place pour assister au duel de mon cousin Ronald. Une fois sur la lice et après avoir salué son adversaire et le Seigneur des lieux et organisateur de ce tournoi, il allait se placer à son point de départ, tandis que son adversaire faisait de même, de l’autre côté de la lice, en face de lui. Le visage de mon cousin était totalement fermé tant il était concentré…Peut-être un soupçon d’appréhension se mêlait à cette concentration, mais je ne connaissais pas Ser Ronald Vance, héritier d’Atranta, sujet à l’angoisse et à la crainte face à un affrontement. Alors qu’il baissait la visière de son heaume et plaçait sa lance ainsi que son bouclier dans la position adéquate, mon regard alla s’attarder sur son adversaire. Déjà prêt à charger, ce fut en revanche sa monture qui m’impressionna le plus. Son destrier, vraisemblablement un étalon aussi fougueux que nerveux, trépignait sur place, soufflant fort et tapant du sabot dans le sable. Avec le bruit des encouragements de la foule, forcément plus encline à encourager Dorne que le Conflans, je dus me pencher un peu de côté vers Ynys pour l’entendre me parler de cet homme qui semblait très peu inquiété par l’impatience de sa monture. Ses mots serrèrent ma gorge et accélérèrent les battements de mon cœur. De façon inconsciente, mes poings se contractèrent et mes doigts s’agrippèrent au tissu de ma robe sur mes jambes. Je déglutis difficilement et tentais de faire bonne figure devant Ynys, dont le rire parvint un peu à me redonner le sourire.
Je la regardais en souriant de la façon la plus convaincante possible afin de lui cacher mon angoisse qu’il n’arrive malheur à mon cousin :
Tant que le duel se déroule dans les règles de l’art et de la chevalerie… Je prie juste pour que mon cousin n’en ressorte pas trop amoché. Le cheval de son adversaire me fait presque plus peur que son adversaire lui-même. Regardez la monture de mon cousin en comparaison !
Le cheval de Ronald était un hongre d’un tempérament franc et calme, que ni le bruit ni la foule n’excitait ou n’affolait. Un animal posé qui permettait donc de se concentrer plus sur son adversaire…Sauf qu’en l’occurrence, j’aurais apprécié que le destrier de Ronald soit plus…sanguin pour faire le poids !
Soudain, la cloche sonna le départ et les cavaliers s’élancèrent tandis que je retenais ma respiration…
An 289 Terres des Wyl
Halloween
+ Lancé de dé 1ère charge:
1 - 4 : Avantage Dorne
5 - 6 : Avantage Conflans
Valar Dohaeris
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Ynys Ferboys et Liane Vance s’étaient installées dans les gradins. La Blonde avait pris grand soin de trouver des places en hauteur et relativement confortables. Les deux dames conversaient toujours lorsque les deux chevaliers firent leur entrée en lice. Le Vance et son adversaire saluèrent Lord Wyl, organisateur de l’événement. Ynys était fière de voir un dornien mais elle espérait bien que ce ne soit pas le seul au vu de l’emplacement du tournoi. Il serait bien dommage qu’il n’y ait qu’un Dornien alors que le tournoi avait lieu dans la principauté. Le cheval du Conflanais était encore calme alors que celui de ser Toland était fougueux et pressé. L’hongre de Ser Toland piffait d’impatience et ce caractère fit faire une grimace à la lady des Montagnes Rouges. La Fougue n’était pas toujours un avantage lors des joutes. Elle espérait alors seulement que son cavalier le connaisse assez bien voire très bien pour tenir dessus lorsqu’il serait lancé au grand galop.
Ynys Ferboys rigola un peu au sujet de la joute qui allait se dérouler sous leurs yeux. Mais visiblement Lady Liane Vance n’était que peu disposer à rire. Malgré le fait qu’elle tentait de dissimuler son angoisse, Ynys Ferboys nota quelque pointe d’anxiété dans sa voix. « Ne vous en faites pointe Lady Liane Vance. Les Dorniens ne sont pas des sauvages. Nous respectons la loi des lices. Du moment que votre cousin ne joute pas contre la Vipère Rouge de Dorne… » siffla la dornienne des Montagnes Rouges. Ynys fixa les concurrents et ne quitta pas les lices des yeux lorsque les deux hommes s’élancèrent.
La Ferboys se raidit légèrement dans sa place et ses mains vinrent pincer le tissu de sa robe. Evidemment, elle devait être moins inquiète que la jeune femme à ses côtés. Aucun des deux concurrents étaient un membre de sa famille. Mais tout de même, les joutes comportaient toujours une part de risques. Elle savait les Toland loyaux et directs, Ser Toland ne tricherait pas face au Conflanais mais elle espérait tout comme Lady Liane Vance qu’aucun des deux hommes ne quitteraient la lice mal au point et grièvement blessé. La première charge avait commencé et visiblement Ser Toland avait l’avantage. Peut-être était-ce dû à son âge, son expérience. Mais le résultat restait encore incertain. Ser Roland Vance parait les coups du Dornien et Ynys Ferboys était ravie de voir une telle joute.
Ynys se leva de sa place lorsque le cheval de Ser Vance sembla effrayer par quelque chose. Mais la blonde avait beau cherché elle ne savait pas ce qui avait pu provoquer une telle réaction. Ce qui était certain, c’était que cela avait joué en faveur du Dornien qui porta un coup violent. Mais le Vance resta sur sa monture et la deuxième charge put être lancé une fois que les deux jouteurs étaient retournés aux bords des lisses.
Ynys Ferboys rigola un peu au sujet de la joute qui allait se dérouler sous leurs yeux. Mais visiblement Lady Liane Vance n’était que peu disposer à rire. Malgré le fait qu’elle tentait de dissimuler son angoisse, Ynys Ferboys nota quelque pointe d’anxiété dans sa voix. « Ne vous en faites pointe Lady Liane Vance. Les Dorniens ne sont pas des sauvages. Nous respectons la loi des lices. Du moment que votre cousin ne joute pas contre la Vipère Rouge de Dorne… » siffla la dornienne des Montagnes Rouges. Ynys fixa les concurrents et ne quitta pas les lices des yeux lorsque les deux hommes s’élancèrent.
La Ferboys se raidit légèrement dans sa place et ses mains vinrent pincer le tissu de sa robe. Evidemment, elle devait être moins inquiète que la jeune femme à ses côtés. Aucun des deux concurrents étaient un membre de sa famille. Mais tout de même, les joutes comportaient toujours une part de risques. Elle savait les Toland loyaux et directs, Ser Toland ne tricherait pas face au Conflanais mais elle espérait tout comme Lady Liane Vance qu’aucun des deux hommes ne quitteraient la lice mal au point et grièvement blessé. La première charge avait commencé et visiblement Ser Toland avait l’avantage. Peut-être était-ce dû à son âge, son expérience. Mais le résultat restait encore incertain. Ser Roland Vance parait les coups du Dornien et Ynys Ferboys était ravie de voir une telle joute.
Ynys se leva de sa place lorsque le cheval de Ser Vance sembla effrayer par quelque chose. Mais la blonde avait beau cherché elle ne savait pas ce qui avait pu provoquer une telle réaction. Ce qui était certain, c’était que cela avait joué en faveur du Dornien qui porta un coup violent. Mais le Vance resta sur sa monture et la deuxième charge put être lancé une fois que les deux jouteurs étaient retournés aux bords des lisses.
- Lancé de dé:
1 à 25 : bouclier de Ronald est endommagé chance que le bouclier de Ronald soit endommagé (ou brisé même
26 à 50 : bouclier de Ronald est brisé
51 à 60 : Ronald est désarçonné et blessé
61 à 100 : Le cheval de Ronald est effrayé, Ser Toland porte un coup de façon plus précise mais Ser Ronald reste en scelle
Valar Dohaeris
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Les femmes du tournoi ft. Ynys Allyrion
J'observais avec anxiété les concurrents se saluer et se porter devant Lord Wyl, l’organisateur de ce tournoi et notre hôte. Mon cousin semblait tout à sa concentration ; du peu de ce que j’ai pu voir de son visage avant qu’il ne rabatte la visière de son heaume, Ronald avait l’air calme, ce qui était loin d’être le cas de son cheval, qui, aux aguets, épiait tout ce qui se passait autour de lui. A l’opposé, son adversaire Ser Toland, montait un destrier qui semblait lui plus aguerri au bruit, à la foule et aux joutes. Tout le temps que dura leur salut devant Lord Wyl, la bête grattait le sol d’un air nerveux, soufflant fort, sachant très bien ce qui allait se passait et piaffant d’impatience à cette expectative.
Je tournais mon visage vers Lady Ynys, qui tenta de me rassurer par quelques mots réconfortants au sujet des Dorniens et de leur façon de jouter. Je lui souris aimablement avant de lui répondre :
[b]Vous êtes charmante, Lady Ynys. Je ne connais pas suffisamment les vôtres et les façons de faire des Dorniens dans cet art, mais je ne me permettrais pas de mettre vos paroles en doute. Depuis que je vous ai croisé, vous m’avez été d’une compagnie des plus agréables. Je vous crois donc sur parole, ma chère. Voyons de quoi nos deux représentants de nos régions sont capables !
Je dissimulais mes angoisses derrière un grand sourire franc mais notait cependant que même Dame Ynys Ferboys semblait nerveuse, bien que ce chevalier Dornien ne soit pas de sa famille. Les joutes sont-elles donc toujours source d’une telle nervosité ?! Un regard parmi la foule des autres spectateurs m’apprit que beaucoup d’autres femmes partageaient nos sentiments à une échelle plus ou moins forte. En revanche, la gente masculine était plus impatiente que l’affrontement commence que n’était inquiète pour la vie des jouteurs… Et cela ne m’étonna guère…
A l’instar de mon accompagnatrice, mes doigts se crispèrent sur le tissu de ma robe lorsque le signal de la première charge retentit. Les chevaux s’élancèrent avec tant de vivacité et de force que j’en fus très impressionnée. A leur place, je serais depuis longtemps tombée de ma selle ! L’un comme l’autre, les deux chevaliers placèrent leur lance et leur bouclier, prêts à parer ou à porter le coup à son adversaire. Soudain, le cheval de Ronald, aveuglé par le soleil qui rayonna sur le bouclier de Ser Toland, s’effraya et fit un léger écart dans sa course. Mais, au lieu de s’écarter de la lice, ce qui aurait permis à mon cousin d’éviter le coup, il s’en rapprocha, ce qui permit au Dornien de porter son coup avec plus de précision et de force. Néanmoins, Ronald resta en selle, bien que secoué par la violence de cette attaque. Je laissais échapper un long soupir de soulagement lorsque les deux chevaliers s’écartèrent à nouveau pour rejoindre chaque bout opposé de la lice. Je me levais à mon tour, imitant Ynys et applaudissant comme le reste des spectateurs, cette première charge. Je me rapprochais d’elle pour qu’elle puisse m’entendre par-dessus les encouragements et les applaudissements de la foule :
Le cheval de mon cousin est plus concentré sur ce qui l’entoure que sur les ordres de son cavalier. Et le coup que vient de lui porter son adversaire avait de quoi le déstabiliser. Cela n’augure rien de bon pour le Conflans, je le crains…
Toujours debout, les poings serrés, je fixais mon cousin et la lice ; la seconde charge venait de sonner…
Je tournais mon visage vers Lady Ynys, qui tenta de me rassurer par quelques mots réconfortants au sujet des Dorniens et de leur façon de jouter. Je lui souris aimablement avant de lui répondre :
[b]Vous êtes charmante, Lady Ynys. Je ne connais pas suffisamment les vôtres et les façons de faire des Dorniens dans cet art, mais je ne me permettrais pas de mettre vos paroles en doute. Depuis que je vous ai croisé, vous m’avez été d’une compagnie des plus agréables. Je vous crois donc sur parole, ma chère. Voyons de quoi nos deux représentants de nos régions sont capables !
Je dissimulais mes angoisses derrière un grand sourire franc mais notait cependant que même Dame Ynys Ferboys semblait nerveuse, bien que ce chevalier Dornien ne soit pas de sa famille. Les joutes sont-elles donc toujours source d’une telle nervosité ?! Un regard parmi la foule des autres spectateurs m’apprit que beaucoup d’autres femmes partageaient nos sentiments à une échelle plus ou moins forte. En revanche, la gente masculine était plus impatiente que l’affrontement commence que n’était inquiète pour la vie des jouteurs… Et cela ne m’étonna guère…
A l’instar de mon accompagnatrice, mes doigts se crispèrent sur le tissu de ma robe lorsque le signal de la première charge retentit. Les chevaux s’élancèrent avec tant de vivacité et de force que j’en fus très impressionnée. A leur place, je serais depuis longtemps tombée de ma selle ! L’un comme l’autre, les deux chevaliers placèrent leur lance et leur bouclier, prêts à parer ou à porter le coup à son adversaire. Soudain, le cheval de Ronald, aveuglé par le soleil qui rayonna sur le bouclier de Ser Toland, s’effraya et fit un léger écart dans sa course. Mais, au lieu de s’écarter de la lice, ce qui aurait permis à mon cousin d’éviter le coup, il s’en rapprocha, ce qui permit au Dornien de porter son coup avec plus de précision et de force. Néanmoins, Ronald resta en selle, bien que secoué par la violence de cette attaque. Je laissais échapper un long soupir de soulagement lorsque les deux chevaliers s’écartèrent à nouveau pour rejoindre chaque bout opposé de la lice. Je me levais à mon tour, imitant Ynys et applaudissant comme le reste des spectateurs, cette première charge. Je me rapprochais d’elle pour qu’elle puisse m’entendre par-dessus les encouragements et les applaudissements de la foule :
Le cheval de mon cousin est plus concentré sur ce qui l’entoure que sur les ordres de son cavalier. Et le coup que vient de lui porter son adversaire avait de quoi le déstabiliser. Cela n’augure rien de bon pour le Conflans, je le crains…
Toujours debout, les poings serrés, je fixais mon cousin et la lice ; la seconde charge venait de sonner…
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+ Lancé de dé 2nde charge:
1 - 10: Coup de théâtre ! Un coup très adroitement placé par Ronald désarçonne son adversaire! Ronald Vance remporte sa joute. (Il a vraiment du bol le Ronald )
11 - 30: Ronald place un bon coup à son adversaire, mais celui-ci reste en selle. Les deux chevaliers sont à égalité. La dernière manche sera décisive.
31 - 70: A nouveau, Ser Toland porte un bon coup à son adversaire mais le Conflanais n'a pas dit son dernier mot, bien qu'il ait perdu son bouclier. Il s'accroche. La dernière manche sera décisive.
71 - 100: Ser Toland désarçonne Ronald Vance. La victoire est pour Dorne.
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'Dé 100' : 7
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