[EVENT]Tournoi de Lestival
+4
Bethany Selmy
Harrion Karstark
Rhaenys Targaryen
Valar Morghulis
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le tournoi de Lestival
Andar Royce
Le seigneur de Roche-aux-runes avait le coeur de lourd, tous, ils se préparaient pour le grand tournoi et lui se retrouvait dans les tribunes. Une décision prise en collaboration avec son épouse. L'excuse restait sa jambe qui au final était totalement remise, la vraie raison était qu'il luttait pour rester sobre depuis son départ de Roche-au-runes, il ne pouvait se concentrer sur plusieurs combatsà la fois. Robar se devait donc de représenter les Royce et de toute façon avait toujours été meilleur jouteur que lui. Il y avait de bons représentants pour le Val, Andar allait les soutenir, comme il le ferait avec son ami Lucas. Il n'avait pas encore eu le temps d'aller le retrouver, mais se promettait de le faire après le tournoi.
Installé entre sa soeur et son épouse. Le petit Lucas était sur les genoux d'Alys, attentif à ce qui se passait face à lui et sa jumelle, elle ne tenait pas en place. Si Edmée avait hérité des traits de sa mère, ainsi que de ses cheveux bruns et yeux foncés, Lucas, à l'inverse, lui ressemblait beaucoup plus à Robar, ayant hérité tout comme lui, des traits d'Anya Vanbois. Des enfants, qui l'un à côté de l'autre, ne ressemblaient en rien à des jumeaux. Voyant que Creighton rentrait en lice, il vint à saisir la main de sa soeur pour la soutenir, un simple geste sans parole, il ne put finalement pas regarder l'affrontement, car Edmée faisait des siennes. Enlevant ses chaussures, qu'elle ne supportait jamais, elle vint à les balancer en arrière, puis vint à se mettre à quatre pattes pour se faufiler entre les tribunes. Andar, voyant la scène, vint à souffler à l'oreille de son épouse :
- Je m'en occupe, restez avec Lucas.
Cherchant du regard, où elle avait bien pu aller, il arriva à récupérer les deux chaussures tout en s'excusant auprès des personnes sur qui elles étaient tombées. Puis d'un coup, il repéra sa petite tête brune qui se rapprochait des tribunes royales. Levant les yeux au ciel, il tentant de passer inaperçu pour ne pas embêter ceux qui pouvait regarder les joutes, mais plus simple à penser qu'à faire. Finalement, il arriva à l'attraper avant qu'elle grimpe les marches de la tribune royale.
- J'attrape enfin la petite dame fuyarde.
- Voi Anys
Là, il ne pouvait s'empêcher de sourire, malgré son air si souvent froid. Edmée s'était attachée d'une manière bien particulière à la princesse Rhaenys, mais si la femme de son frère était la princesse de tout un royaume, Edmée, elle était la princesse de son coeur. La posant sur les marches, il vint à se mettre à genoux pour lui remettre les chaussures.
- Déjà, il faut être présentable et couvrir ses pieds pour se montrer aux personnes qui portent des couronnes. Puis, je t'emmènerais la voir plus tard, là nous devons soutenir ton oncle Robar.
Voyant bien sa petite moue. Il ne lui laissait finalement pas le choix. Le prenant dans ses bras, elle vint finalement à sourire à Rhaenys tout en lui disant en revoir de la main, sans même savoir si la concerner l'avait vue. Devant faire marche arrière avec sa fille dans les bras, il s'arrêta d'un coup en voyant que Lucas allait rentrer en lice. Là, tout en montrant le chevalier à sa fille, il lui murmura :
- Tu vois ce chevalier, c'est un de mes plus proches amis. On va prier les anciens et les nouveaux dieux pour qu'il gagne. Et là, il ajouta d'un ton calme : regarde, ses pieds sont couverts à lui aussi.
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le tournoi de Lestival
Blurd Mervault
Lestival, s'il avait pu Blurd n'y aurait certainement pas mis les pieds. Il n'avait jamais assisté à un tournoi, mais d'une certaine façon aurait pu continuer sa vie sans en avoir vu une de sa vie. Il fallait compter sur son épouse qui voulait se montrer. Pour quoi faire ? Il ne lui posa pas la question, mais pour lui faire plaisir, il accepta de s'y rendre. C'était bien parce que cela se passait dans l'Orage, autrement, il était certain que Mary s'y serait rendu seule. Puis, il fallait dire que d'avoir des chances de croiser son père ne l'aidait pas non plus à avoir envie d'assister au tournoi. Alors que son frère ainé restait auprès de son épouse et de leur fille, Blurd partait pour Lestival avec Mary, ses enfants et Steffon.
Il y avait déjà beaucoup de monde d'arriver lorsque les Mervault vinrent à poser leur bagage à Lestival. Acceuillitpar Matthos, Steffon fonça retrouver son père, tandis que Blurd lui emmena sa petite famille bien dans la direction inverse. L'ombre de la mort de sa mère planait toujours dans son regard, surtout quand il croisa le regard de Davos, au loin. La colère était encore bien présente, il n'arrivait pas à lui pardonner, comme il ne se pardonnait pas à lui-même de l'avoir laissé. Au final, cela le soulagea de ne pas avoir son père près de lui dans les tribunes, lors du tournoi. Il avait pris Davy sur ses genoux, tandis que Mary avait leur fils de six lunes sur les siens. Observant plus la foule que les joutes en elle-même, il repéra Eleyna, mais comme à leur habitude lorsque beaucoup de monde se trouvaient autour d'eux, n'alla pas la saluer.
Le fils d'Ayara s'étant endormi dans ses bras, il vint lui-même à bâiller. Il n'était pas emporté par l'esprit de la joute, trouvant même cela ridicule de s'affronter ainsi. Puis le fait que ça soit un jeu qui se faisait avec des chevaux, n'arrangeaient pas ses affaires. Il avait horreur de ses créatures. Ne montant que quand il était véritablement obligé d'aller dans les terres et encore n'était pas réellement confiant. Finalement, avec un grand sourire, il vint à dire à son second fils :
- Mon pauvre Martyn, voilà le futur que t'offre ta mère !
Un sourire espiègle sur le visage, il ne put s'empêcher de croiser le regard de son épouse. Il était bien décidé de ne pas aller contre elle. Elle avait envie de voir Martyn, chevalier, soit, mais il ne se forcerait pas à apprécier même si son fils se retrouvait à être un grand jouteur. Finalement, en voyant les airs de Mary, il ajouta :
- Ne me regarde pas ainsi, j'aime les jeux, mais pas ce genre de jeux. Tu aurais gagné un mari aux mille morceaux dès le premier passage, piétiné par sa propre monture. Oui, Mary aurait voulu le voir jouter, qu'il porte ses couleurs, il lui avait rigolé au nez, pensant que ce n'était qu'une blague, mais elle s'était révélée sérieuse. Une belle déception pour la Mervault. Puis, pour la taquiner, il vint à ajouter : Tu n'attendais que cela avoue ?
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le tournoi de Lestival
Mary Mervault
Les Terres de l’Orage étaient en fête pour ravir le cœur de la jeune femme. Enfin, cette épisode de peste pouvait être négligé –ou presque- au profit de quelques grandioses ou presque. Cela ne faisait que l’aider à embellir son visage, tant elle souriait à cette pensée. Mary était déjà certaine de pouvoir croiser sa famille et ainsi prendre des nouvelles de sa sœur, et de l’ensemble de ses cousins. D’ailleurs, elle n’hésita pas à aller à leur encore dès que la petite famille Mervault avait posé pied à Lestival. De quoi la ravir davantage, lorsqu’elle présentait fièrement son petit Martyn à la vue de tous, pour le plus grand bonheur de Blurd. Au moins, elle lui changeait les idées avec ses « lubies » comme il se plaisait à les décrire et elle lui permettait de se concentrer sur autre chose que sur Davos. En effet, elle concevait parfaitement les rancœurs de son époux à l’encontre de son beau père, mais, n’y pouvant rien pour l’instant et parce qu’il ne lui avait rien demandé, Mary se contentait d’agir naturellement à sa manière, en désirant avant tout préserver la dignité qui lui restait et l’afficher devant les yeux du monde entier. Ou presque… Puisque le capitaine qui lui servait de mari avait décidé de rester sagement assis en tant que spectateur plutôt que participer aux joutes et ainsi lui rendre honneur. Habituée à ce qu’il aille toujours à l’inverse de ses volontés, la Mervault s’était simplement contentée de souffler bruyamment tout en levant les yeux au ciel. Après tout, elle n’était pas en mesure de le forcer et elle devait s’estimer heureuse qu’ils soient présents en ce jour. Autant en profiter tout simplement avec ou sans port de ses couleurs.
Les jeux débutèrent sous l’impulsion des premiers jouteurs. Avivant la foule et mettant en exergue une sorte de frénésie naissante dans le chœur des gradins. Un sourire narquois habité les lèvres de Mary et ne dérogeait pas à sa place, tandis qu’elle maintenait le petit Martyn entre ses bras. A ses côtés, Blurd et Davy donnaient l’air de s’amuser à commenter ce qu’ils voyaient. Ou plutôt à les critiquer, jusqu’à ce que le petit ne finisse par s’endormir sur les genoux de son père. Cette vision eut l’occasion de faire sourire Mary avec un air qui se voulait plus maternel. Air qu’elle dissimula presque aussitôt alors qu’elle ne voulait pas se faire prendre la main dans le sac par son époux, ne manquerait plus que ça. Si tel était le cas, elle savait qu’elle en entendrait parler pendant plusieurs jours. Et même si ils s’aimaient à leur manière, il n’en restait pas moins que les habitudes demeuraient. Comme celle qu’il venait de faire en cet instant même en baillant aux corneilles sans retenue. Certes, Mary appréciait le côté avenant et franc de Blurd pour certaines occasions, mais pas quand il s’agissait de se montrer devant une grande partie de Westeros. Faisant mine de n’avoir rien vu, Mary se contenta de se concentrer sur la lice et admirer les jouteurs avant de finalement reporter son regard en direction du petit Martyn, qui donnait l’air de s’agiter sous l’effet bruyant des évènements. Le berçant doucement dans ses bras, la jeune femme afficha un air complètement désabusé en direction de Blurd au moment où il commençait à la chercher. Ils avaient déjà eu cette conversation, il n’était pas nécessaire d’y revenir dessus. Son sourire espiègle ne fit que la conduire sur ce chemin de la provocation qu’il savait pourtant houleux. « Peut être ou peut-être pas. Tu ne risques pas de le savoir puisque tu es assis ici. » Elle lui afficha un sourire forcé, aussi espiègle que celui qu’il était en train de lui donner à ce moment. « D’ailleurs, puis-je connaître à quel genre de jeu le grand Capitaine Mervault s’adonne ? » renchérit-elle tout en continuant à bercer le petit Martyn contre elle.
Mais rapidement l’amusement du regard de Blurd l’amena à s’en amuser aussi. C’était ainsi qu’ils fonctionnaient à présent et elle adorait lui répondre comme lui adorait la taquiner d’une manière ou d’une autre. « Martyn portera les couleurs de sa mère LUI, mais en attendant, il doit évaluer les meilleures tactiques pour être un gagnant. Des pronostics à donner ? » Son regard n’en devint que plus taquin alors qu’elle relevait un peu le nourrisson qui se mit à crier devant l’agitation. « Chuuut là doucement, ce n’est rien, papa et maman sont là, ne crie pas. » Son ton venait de changer du tout au tout alors qu’elle tentait de calmer les plaintes du petit, mais rapidement son regard se porta en direction de Blurd qui se retenait de rire. « Chut toi aussi, il est simplement impressionné par tout ceci. »
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Daena Tyrell
Daena avait attendu le tournois avec une impatience grandissante. Elle s'était crue une enfant pendant plus d'une semaine, à frétiller, à essayer de faire passer le temps plus vite. Elle allait revoir Margaery et Aegon, elle allait pouvoir encourager les joutes et se sortir des journées qu'elle trouvait horriblement longue à Hautjardin. Durant une semaine, Daena avait été adorable, gentille, souriante, allant même jusqu'à chantonner et être aimable avec Willos. Peu pouvaient se venter de l'avoir déjà vu comme ça, elle qui n'offrait normalement ses sourires qu'à sa meilleure amie. Elle avait offert de magnifiques berceuse à son fils, l'avait promené avec elle pendant des heures. Daena était heureuse et son rayonnement avait fait du bien à l'air presque trop chargé de Hautjardin. Cela la changeait tellement.
Le voyage avait été interminable, Daena gazouillant avec son fils, parlant avec ses dames d'atour qu'elle commençait doucement à apprécier. En tant que nouvelle suzeraine, Daena était gâtée et choyée mais elle n'avait pas la tête à tout ce qu'on lui offrait. Elle avait prit un long bain à la veille du tournois et le jour même, la biefoise rayonnait de mille feux, plus belle que jamais. Elle avait déjà perdu toute trace de sa grossesse et avait enfilé pour l'occasion une magnifique robe d'un vert éblouissant, aussi noble que genereux, brodé de roses dont l'or ne faisait aucun doute.
Ils s'étaient installés, Daena installant confortablement son fils dans le petit couffin qui avait été installé. Il était couvert de peau et offrait des grands sourires à la moindre personne qui regardait son berceau. Le petit avait perdu ses grands yeux bleus, gagnant le noisette de Tyrell que Daena était si fière de voir dans son beau regard. Elle était heureuse. Et son sourire s'élargie encore plus alors qu'elle vit Margaery s'approcher, qu'elle la prit dans ses bras, la serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Les semaines sans elles étaient d'une longueur telle que jamais la désormais princesse n'avait autant manqué à celle qui pouvait se gausser de l'appeler sa soeur.
Aegon va gagner, j'en suis certaine ! Le prince ne peut que faire honneur à sa dame. Comment vas-tu Margy ?
Daena aurait dû se montrer plus protocolaire, elle le savait. MAis elle ne l'avait jamais été avec sa meilleure amie et ce n'était aujourd'hui qu'elle allait commencer à accrocher à ses lèvres des faux semblants.... du moins quand il s'agissait de la belle princesse.
Le voyage avait été interminable, Daena gazouillant avec son fils, parlant avec ses dames d'atour qu'elle commençait doucement à apprécier. En tant que nouvelle suzeraine, Daena était gâtée et choyée mais elle n'avait pas la tête à tout ce qu'on lui offrait. Elle avait prit un long bain à la veille du tournois et le jour même, la biefoise rayonnait de mille feux, plus belle que jamais. Elle avait déjà perdu toute trace de sa grossesse et avait enfilé pour l'occasion une magnifique robe d'un vert éblouissant, aussi noble que genereux, brodé de roses dont l'or ne faisait aucun doute.
Ils s'étaient installés, Daena installant confortablement son fils dans le petit couffin qui avait été installé. Il était couvert de peau et offrait des grands sourires à la moindre personne qui regardait son berceau. Le petit avait perdu ses grands yeux bleus, gagnant le noisette de Tyrell que Daena était si fière de voir dans son beau regard. Elle était heureuse. Et son sourire s'élargie encore plus alors qu'elle vit Margaery s'approcher, qu'elle la prit dans ses bras, la serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Les semaines sans elles étaient d'une longueur telle que jamais la désormais princesse n'avait autant manqué à celle qui pouvait se gausser de l'appeler sa soeur.
Aegon va gagner, j'en suis certaine ! Le prince ne peut que faire honneur à sa dame. Comment vas-tu Margy ?
Daena aurait dû se montrer plus protocolaire, elle le savait. MAis elle ne l'avait jamais été avec sa meilleure amie et ce n'était aujourd'hui qu'elle allait commencer à accrocher à ses lèvres des faux semblants.... du moins quand il s'agissait de la belle princesse.
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Ilyn Selmy
Ilyn n'était aussi amoureux des tournois que les autres hommes de l'Orage. Il aimait chevaucher, il aimait combattre mais il n'avait un orgueil lui hurlant une victoire obligatoire. Il voulait couronner son épouse reine de beauté mais c'était la seule chose qui lui importait. Le reste n'était plus aussi important, il avait tellement plus. Même si la peste lui avait arraché son père de ses griffes sordides, Ilyn avait retrouvé son sourire, et encore plus en voyant le ventre de son épouse se doter de courbes qui avaient rempli ses iris de larmes de bonheur.
Ilyn était pour l'heure silencieux, échauffant ses avant bras, le regard et le front plissé sur sa concentration. Il était prêt, à deux doigts de se lancer. Son armure, qu'il s'était permis de faire retravaillée par un forgeron pour l'occasion, luisait et un épis de blé semblait fait d'or sur le heaume qu'il porterait pour cette joute. Son adversaire avait beau être jeune, Ilyn n'était pas certain de sa victoire. L'orgueil ne l'aurait mené qu'à la fin et le prince des sables avait de son côté une monture plus vive que le vent et les conseils d'une vipère qui avait vaincu les meilleurs.
Mais Ilyn perdit le fil de ses réflexions à l'instant même où la voix de son épouse retentit. Il se retourna, son sourire se faisant plus grand que jamais. Il en devient presque mutin alors qu'il lui rendait son baiser et que ses doigts glissait sur le ventre rond de sa belle.
Je ne cherche pas à briller, juste à te rendre fière et te couronner de la tiare que tu mérites.
Il laissa ses lèvres déposer sur celles de Bethany un doux baiser avant de la regarder retourner jusqu'au gradin. Bethany était le meilleur des encouragements, la plus puissante des drogues. Il ne prendrait pas de risque, refusant de lui offrir une raison d'angoisse. Mais il irait jusqu'au plus haut qu'il pouvait pour elle.
Le chevalier enfourcha sa monture, animal qu'il connaissait sur le bout des doigts. Ses derniers glissèrent sur l'encolure, caressant le cheval connaissant si bien son métier. L'argent de son armure trancha si bien avec l'épi à son front. Ilyn attrapa lance et bouclier, offrir le premier tour de présentation sans fanfaronner, s'arrêtant seulement devant la tribune où se trouvait sa famille qu'il salua d'un grand sourire.
Puis il rabattit son heaume et ses talons vinrent serrer les flancs de sa monture qui se rendit jusqu'à sa place au petit trot. Le chevalier était prêt, le regard concentré, ne laissant plus l'ombre d'une musique et d'un murmure flotter à ses oreilles. Il ferma les yeux, raffermie sa prise sur les rênes, plaçant son cheval qui ne bougeait pas et ne chauffait pas. Il serra les talons, à peine, faisant danser sa monture juste ce qui lui était nécessaire; Puis il laissa les rênes filer et le cheval parti au grand galop alors que le seigneur baissait sa lance, visant avec application.
Ilyn était pour l'heure silencieux, échauffant ses avant bras, le regard et le front plissé sur sa concentration. Il était prêt, à deux doigts de se lancer. Son armure, qu'il s'était permis de faire retravaillée par un forgeron pour l'occasion, luisait et un épis de blé semblait fait d'or sur le heaume qu'il porterait pour cette joute. Son adversaire avait beau être jeune, Ilyn n'était pas certain de sa victoire. L'orgueil ne l'aurait mené qu'à la fin et le prince des sables avait de son côté une monture plus vive que le vent et les conseils d'une vipère qui avait vaincu les meilleurs.
Mais Ilyn perdit le fil de ses réflexions à l'instant même où la voix de son épouse retentit. Il se retourna, son sourire se faisant plus grand que jamais. Il en devient presque mutin alors qu'il lui rendait son baiser et que ses doigts glissait sur le ventre rond de sa belle.
Je ne cherche pas à briller, juste à te rendre fière et te couronner de la tiare que tu mérites.
Il laissa ses lèvres déposer sur celles de Bethany un doux baiser avant de la regarder retourner jusqu'au gradin. Bethany était le meilleur des encouragements, la plus puissante des drogues. Il ne prendrait pas de risque, refusant de lui offrir une raison d'angoisse. Mais il irait jusqu'au plus haut qu'il pouvait pour elle.
Le chevalier enfourcha sa monture, animal qu'il connaissait sur le bout des doigts. Ses derniers glissèrent sur l'encolure, caressant le cheval connaissant si bien son métier. L'argent de son armure trancha si bien avec l'épi à son front. Ilyn attrapa lance et bouclier, offrir le premier tour de présentation sans fanfaronner, s'arrêtant seulement devant la tribune où se trouvait sa famille qu'il salua d'un grand sourire.
Puis il rabattit son heaume et ses talons vinrent serrer les flancs de sa monture qui se rendit jusqu'à sa place au petit trot. Le chevalier était prêt, le regard concentré, ne laissant plus l'ombre d'une musique et d'un murmure flotter à ses oreilles. Il ferma les yeux, raffermie sa prise sur les rênes, plaçant son cheval qui ne bougeait pas et ne chauffait pas. Il serra les talons, à peine, faisant danser sa monture juste ce qui lui était nécessaire; Puis il laissa les rênes filer et le cheval parti au grand galop alors que le seigneur baissait sa lance, visant avec application.
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Cletus Ferboys
Le jeune Cletus Ferboys se préparait dans la demeure de son père. L’arrivée de sa sœur aînée et du reste de sa famille à Ferboys quelques semaines plutôt avait mis en émoi la forteresse du Gardien de la Voie des Os. La dernière fois que Lady Allyrion avait fait le voyage, les Ferboys pleuraient encore leurs morts perdus lors de la Peste Rouge qui avait touché le Nord de Dorne. Alors revoir Ynys avait touché plus que de raison le cœur du futur Lord. Le jeune Altaï avait encore grandi tout comme sa jeune sœur Nymeria. Et cette fois-ci, les Allyrion n’allaient pas repartir tout de suite. Lady Ynys avait décidé de faire le voyage jusqu’à Lestival avec sa famille de naissance. Ryon avait accepté et avait pris ses dispositions pour que le fief des Allyrion soit sous bonne garde en leur absence.
Arrivé à Lestival, le couple Allyrion s’était séparé à regret des Ferboys. CLetus avait embrassé sa sœur sur la joue ainsi que son neveu et sa nièce. Puis il avait rejoint les autres chevaliers pour se préparer. C’était sa cadette Gwyneth qui s’était précipitée vers sa tente pour lui annoncer en premier les ordres de passage. Si le jeune chevalier était un peu inquiet à l’idée de combattre un adversaire plus fort que lui, les paroles de sa sœur, bien qu’encourageante acheva le pauvre garçon des Montagnes Rouges. Ainsi il affronterait Ser Durran Cressey pour sa première joute. Il avait déjà un peu entendu parler du jeune homme, le bouclier lige de la princesse Rhaenys Targaryen la fille de la princesse Elia Martell. Il avait hâte de combattre mais craignait tout autant le choc. Cletus n’était pas un chevalier expérimenter. Il n’avait pas fait beaucoup de tournoi c’était l’un de ses premiers en tan que chevalier. Alors certes il avait aidé son père à garder la Voie des Os mais ce n’était pas pareil, il le savait pertinemment. Il aurait aimé que sa sœur vienne le réconforter, le rassurer sur ses capacités. Mais Ynys n’était pas là. Elle devait se tenir dans les gradins non loin de la famille Martell à n’en pas douter. Surtout que désormais son époux était membre du conseil du prince.
Un peu avant le début des joutes, Cletus Ferboys se retira un peu à l’écart de l’agitation. Il pria en silence les Sept avant de se lever et d’inspirer profondément. Son écuyer vint l’aider à finir d’ajuster sa maille. Il le remercia d’un petit sourire et se dirigea vers son cheval. Le Ferboys avait choisi de monter un hongre qu’il connaissait bien. L’entente entre l’homme et sa monture était une chose essentielle, du moins c’était ce qu’avait coutume de dire sn père Lord Anders. Une fois en selle, il se dirigea vers la lisse. Il arborait les couleurs de sa sœur Ynys Allyrion et espérait que ces dernières le conduiraient à la victoire. Droit comme un piquet, manquant peut-être un peu de souplesse, il fia son adversaire avec une certaine bienveillance. Qu’importe le résultat, il espérait au moins que le spectacle de leur joute plaise aux spectateurs. Il abaissa son heaume et adressa une dernière pesée aux Sept avant de presser les flancs de cheval pour le lancer au galop dans la lisse. A la distance qu’il jugea correcte, il abaissa sa lance et remonta légèrement son bouclier aux armes des Ferboys et attendit, le souffle presque coupé que le choc n’arrive.
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Joutes
Résultat tour 1
Joute 1
Dorne contre un bouclier lige d’une princesse. Un petit contre un grand. Une charge et une seule et le jeune Ferboys fila mordre la poussière dans un bruit lourd métallique. Le chevalier des terres de la couronne avait donné un seul et unique coup mais d’une puissance et d’une précision défiant tout chevalier, projetant le pauvre jeune dornier à terre. Le perdant a bien du mal à se relever, il se pourrait bien qu’il est une blessure légère mais rien n’est sûr, c’est une possibilité.
Joute 2
Une joute où beaucoup murmurèrent. Un orageois et un biefois mais pas que. Lié par les liens du mariage. Le frère affrontant l’époux de sa sœur. Une joute promettant bien des merveilles. Le premier assaut ne donne rien, les lances se brisent dans des craquements effrayant mais les deux chevaliers tiennent fermement en selle. Le deuxième assaut donne un résultat similaire mais on s’en l’agacement et l’envie d’en finir. Le troisième assaut fut le dernier. Le Caron plaça un coup stratégique envoyant à terre son beau-frère. Mais les trois assauts et l’âge du gagnant firent naître le début de la fatigue, il va devoir se ménager pour les tours suivants.
Joute 3
Comme dans tout tournoi, des chevaliers mystères apparaissent. Celui-ci est bien maigre, rappelant sans mal le chevalier d’Aubier rieur lors du Tournoi d’Harrenhal. C’est un loyal chevalier du Roi qui doit l’affronter. Mais ce petit chevalier malingre tient bon, il fallut trois assauts de la part d’Arys Manning pour venir à bout, faisant naître un début de fatigue. Cependant son coup fut efficace car le petit chevalier semble avoir bien du mal à se relever. Serait-il blessé ?
Joute 4
Une joute qui attire les regards avec le prince héritier face à une jeune chevalier bieffois inexpérimenté. Et cela se ressentit car en un seul coup, le fils du Roi envoya son adversaire mordre violemment la poussière. Ce dernier ne put quitter la lice sur ses deux jambes, serait-il gravement blessé ? C’est une possibilité.
Joute 5
L’épis de blé face au soleil de Dorne. Deux noms prestigieux sur la lice. Si l’un n’est plus un novice l’autre l’est beaucoup plus et encore une fois l’expérience parla car le fils du prince de Dorne se retrouva en un seul coup par terre et incapable de quitter la lice sur ses deux jambes. Il est peut-être gravement blessé.
Joute 6
Le premier représentant du Val d’Arryn contre le jeune cerf. Le match est très serré, les deux premiers affrontements ne donnent rien. Il faudra un troisième assaut pour que le cerf réussisse à se débarrasser de son adversaire, faisant naître un début de fatigue. Le Rougefort sembla avoir des difficultés à se remettre sur ses pieds. Il est peut-être probable qu’il soit légèrement blessé.
Joute 7
Le conflans est également présent avec les fils des suzerains. Le cadet des corbeaux affronte le cadet des roses. Le premier assaut ne donne rien, la pression que se mette les deux chevaliers donnent un spectacle de haut niveau. Finalement le deuxième assaut fut concluant pour l’émissaire du conflans qui vaincu la rose.
Joute 8
Une joute des plus intéressante. Les époux des deux princesses. Le conflans contre le val. Cependant la surprise se créer quand l’héritier du conflans envoie dès le premier tour le chevalier rouge à terre qui fut incapable de quitter la lice sur ses pieds. Il est peut-être grièvement blessé.
Joute 9
Un jeune écuyer du val contre la vipère rouge. Personne ne donne cher de la peau du jeune valois. Pourtant le premier assaut créa la surprise car le prince de Dorne échoua à l’envoyer à terre. Le jeune héritier serait visiblement plein de talent avec l’étoffe des vrais chevaliers. Le deuxième assaut fait parler l’expérience du dornien qui réussit non s’en mal à mettre à terre son adversaire. Mais le roi sous les commentaires avisés du célèbre Barristan Selmy décide de repêcher le jeune homme et de lui donner une seconde chance pour le deuxième tour des joutes.
- joute tour 2:
1- Bryce Caron VS Harrold Hardyng
2- Oberyn Martell VS Lucas Nerbosc
3- Aegon Targaryen VS Arys Manning
4- Brynden Nerbosc VS Durran Cressey
5- Ilyn Selmy VS Renly Baratheon
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Tournoi de Lestival
Event
Pouvait-elle sourire et prétendre ? Elle le ferait mais sans aucune joie au fond de ses prunelles améthystes. La princesse qu’elle était n’avait plus souris de façon sincère depuis de longues lunes voire même année. Elle ne savait plus la dernière fois qu’elle avait été réellement heureuse. La vie qu’elle avait n’était pas celle qu’elle avait voulu, n’était pas celle qui pouvait la rendre heureuse. Personne ne comprenait réellement pourquoi car personne n’avait cherché à savoir les tourments du Typhon Née. Alors Lestival ne changerait rien, elle pouvait-être sur les terres de ses ancêtres, revoir Rhaenys et Aegon mais au final qu’était tout cela ? Une pause éphémère pour faire oublier les affres d’un passé qui entachait le règne d’un Roi ne pensant qu’à son image. Qui chez les Targaryen pouvaient se targuer d’être satisfait de la vie qu’il possédait. Probablement juste le nouveau-né du Roi qui était encore trop jeune pour comprendre qu’il n’aurait jamais le contrôle de son destin.
Mais on lui demandait de faire bonne figure, alors elle ferait des sourires forcés, serait apprêté aux couleurs des Nerbosc. La jeune princesse avait été convié dans la tribune royale. Elle ignorait ce qu’elle préférait, être avec ce frère qui l’avait faite souffrir ou avec les Nerbosc. Encore une fois, on avait choisi pour elle. Si Rhaegar tenta de lui faire un sourire de convenance, les lèvres de la princesse argentée ne s’étirèrent pas d’un millimètre. Elle ne voulait pas faire croire que tout allait bien entre eux. Elle voulait que le royaume tout entier voit quel genre de roi il pouvait être. La jeune femme s’assit à sa place et observa rapidement les tribunes. Certains visages lui étaient vaguement familier mais sans réellement pouvoir remettre des noms.
Elle écouta d’une oreille peu attentive la discussion qui sembla s’entamer à ses côtés, ce ne fut que lorsque Rhaenys l’interpella qu’elle fut forcée de revenir auprès des dragons.
« Tout comme toi je dois supporter mon époux et si les dieux pouvaient être clément envers ser Lucas j’en serais heureuse, c’est un homme bon. »
Les Nerbosc car elle n’avait pas le choix. Mais son soutien pour son beau-frère était sincère bien que cela ne lui plaisait pas d’avoir les mêmes favoris que son aîné. Mais Lucas était un homme méritant de briller et de couronnait dame son épouse reine d’amour et de beauté. Les joutes purent commencer et les vainqueurs commencèrent à briller. Le chevalier de sa nièce défit aisément le dornien, la deuxième joute fut plus spectaculaire et la troisième surprenante. La quatrième réussit à arracher un léger sourire à Daenerys qui applaudit son neveu pour sa victoire. La cinquième fut expéditive également, le petit neveu de ser Barristan semblait à l’image de son grand-oncle. La jeune femme aux cheveux argentés eut un soupir de soulagement lors de la victoire de ser Lucas. La joute qui suivirent ne ravit pas spécialement la belle. Son époux affrontait celui de Rhaenys et ce fut Brynden qui créa la surprise en gagnant relativement facilement. La surprise naquit au fond des yeux améthyste de la Targaryen qui ne s’attendait nullement à une telle victoire.
« J’espère que ton époux n’a rien de grave Rhaenys, cela me désolerait de savoir que Brynden l’a gravement blessé. »
Elle ne suivit qu’un œil discret la dernière joute entre la vipère rouge et l’héritier du Val d’Arryn.
Mais on lui demandait de faire bonne figure, alors elle ferait des sourires forcés, serait apprêté aux couleurs des Nerbosc. La jeune princesse avait été convié dans la tribune royale. Elle ignorait ce qu’elle préférait, être avec ce frère qui l’avait faite souffrir ou avec les Nerbosc. Encore une fois, on avait choisi pour elle. Si Rhaegar tenta de lui faire un sourire de convenance, les lèvres de la princesse argentée ne s’étirèrent pas d’un millimètre. Elle ne voulait pas faire croire que tout allait bien entre eux. Elle voulait que le royaume tout entier voit quel genre de roi il pouvait être. La jeune femme s’assit à sa place et observa rapidement les tribunes. Certains visages lui étaient vaguement familier mais sans réellement pouvoir remettre des noms.
Elle écouta d’une oreille peu attentive la discussion qui sembla s’entamer à ses côtés, ce ne fut que lorsque Rhaenys l’interpella qu’elle fut forcée de revenir auprès des dragons.
« Tout comme toi je dois supporter mon époux et si les dieux pouvaient être clément envers ser Lucas j’en serais heureuse, c’est un homme bon. »
Les Nerbosc car elle n’avait pas le choix. Mais son soutien pour son beau-frère était sincère bien que cela ne lui plaisait pas d’avoir les mêmes favoris que son aîné. Mais Lucas était un homme méritant de briller et de couronnait dame son épouse reine d’amour et de beauté. Les joutes purent commencer et les vainqueurs commencèrent à briller. Le chevalier de sa nièce défit aisément le dornien, la deuxième joute fut plus spectaculaire et la troisième surprenante. La quatrième réussit à arracher un léger sourire à Daenerys qui applaudit son neveu pour sa victoire. La cinquième fut expéditive également, le petit neveu de ser Barristan semblait à l’image de son grand-oncle. La jeune femme aux cheveux argentés eut un soupir de soulagement lors de la victoire de ser Lucas. La joute qui suivirent ne ravit pas spécialement la belle. Son époux affrontait celui de Rhaenys et ce fut Brynden qui créa la surprise en gagnant relativement facilement. La surprise naquit au fond des yeux améthyste de la Targaryen qui ne s’attendait nullement à une telle victoire.
« J’espère que ton époux n’a rien de grave Rhaenys, cela me désolerait de savoir que Brynden l’a gravement blessé. »
Elle ne suivit qu’un œil discret la dernière joute entre la vipère rouge et l’héritier du Val d’Arryn.
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J’eus à peine le temps d’échanger quelques mots avec lady Dondarion que je vis une lad du conflan bien connu me fondre dessus et je lui fis un large sourire, serrant ses mains dans les miennes quand elle vient les prendre. J’étais heureuse de la voir, une vraie tourbillon d’énergie qui m’empêchait de penser un instant à la confrontation qui allait arriver. Je hochai doucement la tête, j’avais envoyé une lettre de circonstance pour la mort du grand-père de mon amie. J’attendis qu’elle finisse de parler à la lady près de moi pour répondre.
« Oui Ser Ellery était là, il a représenté fidèlement votre maison. Je vous présente à nouveau mes condoléances pour votre Grand-père. Je serais plus qu’heureuse de dîner avec vous. Et peut-être pourrons nous faire comme lorsque vous êtes venue à Boisdorés : quelques petites emplettes de tissue ! Je suis sûre que vous trouverez des perles comme la dernière fois. Bonne journée à vous Lady Liane, au plaisir de vous revoir ! »
Je souris à la lady brune qui nous quittait avant de reprendre mon fils sur mes genoux avant qu’il ne viennent sur ceux de Lady Elyane. Il s’installa confortablement sur mes genoux pour mieux voir, je passais tendrement une main dans ses cheveux sans rien dire, mes yeux rivées sur la lisse. Durran Cressey éjecta le jeune dornien sans mal dés la première joute. Je ne connaissais pas les couleurs qu’il portait mais la lady devait être fière.
Je murmurais une prière au sept en voyant mon frère et mon époux se mettre l’un en face de l’autre. Je joignis mes mains sans lâcher des yeux les deux hommes. Le bruit des lances brisée résonna deux fois et à la troisième fois mon frère mordit la poussière et je me levai, mon fils dans mes bras, pour voir. Il semblait aller bien, si ce n’était sa fierté qui serait écorchée. Je me rassis lentement en respirant profondément, remerciant les dieux pour avoir protégé mon frère et Bryce. J’applaudis tout de même. Arys Manning mit à terre le chevalier inconnu qui se releva lentement, mais vient saluer son adversaire beau geste, que j’applaudis. Le prince héritier envoya voler son adversaire et mon regard se tourna vers Margaery, en voilà une dont les couleurs étaient portées avec fierté ! Seulement mon cœur se serra et je murmurais une prière pour mon cousin Hobber. Pourvu qu’il aille bien ! Ser Jaden s’était levé et je lui avais demandé d’aller s’assurer de la santé de mon cousin. Le prince de dorne ne put quitter la lice ni sur ses jambes, ni seul, face à Ilyn Selmy. Corbeau contre rose, le corbeau vainquit, mais ce fut un beau spectacle. Les époux des deux princesses, et ce le chevalier rouge sortit de la lice dans le même état que le prince de dorne, et enfin vipère rouge contre un jeune homme. Grâce au roi, il put continuer. Bryce joutait à nouveau rapidement.
Je souris à ma voisine et caressais à nouveau les cheveux de mon fils. Je n’étais pas inquiète pour mon frère, il devait juste bouillir de rage le connaissant. Je repris la conversation.
« C’était des belles joutes ! J’espère que les blessures ne sont pas trop graves. »
Il y avait un petit temps avant les prochaines joutes, je passais à nouveau la main dans les cheveux blonds de mon fils qui regardait à nouveau avec attention ma voisine.
« Oui Ser Ellery était là, il a représenté fidèlement votre maison. Je vous présente à nouveau mes condoléances pour votre Grand-père. Je serais plus qu’heureuse de dîner avec vous. Et peut-être pourrons nous faire comme lorsque vous êtes venue à Boisdorés : quelques petites emplettes de tissue ! Je suis sûre que vous trouverez des perles comme la dernière fois. Bonne journée à vous Lady Liane, au plaisir de vous revoir ! »
Je souris à la lady brune qui nous quittait avant de reprendre mon fils sur mes genoux avant qu’il ne viennent sur ceux de Lady Elyane. Il s’installa confortablement sur mes genoux pour mieux voir, je passais tendrement une main dans ses cheveux sans rien dire, mes yeux rivées sur la lisse. Durran Cressey éjecta le jeune dornien sans mal dés la première joute. Je ne connaissais pas les couleurs qu’il portait mais la lady devait être fière.
Je murmurais une prière au sept en voyant mon frère et mon époux se mettre l’un en face de l’autre. Je joignis mes mains sans lâcher des yeux les deux hommes. Le bruit des lances brisée résonna deux fois et à la troisième fois mon frère mordit la poussière et je me levai, mon fils dans mes bras, pour voir. Il semblait aller bien, si ce n’était sa fierté qui serait écorchée. Je me rassis lentement en respirant profondément, remerciant les dieux pour avoir protégé mon frère et Bryce. J’applaudis tout de même. Arys Manning mit à terre le chevalier inconnu qui se releva lentement, mais vient saluer son adversaire beau geste, que j’applaudis. Le prince héritier envoya voler son adversaire et mon regard se tourna vers Margaery, en voilà une dont les couleurs étaient portées avec fierté ! Seulement mon cœur se serra et je murmurais une prière pour mon cousin Hobber. Pourvu qu’il aille bien ! Ser Jaden s’était levé et je lui avais demandé d’aller s’assurer de la santé de mon cousin. Le prince de dorne ne put quitter la lice ni sur ses jambes, ni seul, face à Ilyn Selmy. Corbeau contre rose, le corbeau vainquit, mais ce fut un beau spectacle. Les époux des deux princesses, et ce le chevalier rouge sortit de la lice dans le même état que le prince de dorne, et enfin vipère rouge contre un jeune homme. Grâce au roi, il put continuer. Bryce joutait à nouveau rapidement.
Je souris à ma voisine et caressais à nouveau les cheveux de mon fils. Je n’étais pas inquiète pour mon frère, il devait juste bouillir de rage le connaissant. Je repris la conversation.
« C’était des belles joutes ! J’espère que les blessures ne sont pas trop graves. »
Il y avait un petit temps avant les prochaines joutes, je passais à nouveau la main dans les cheveux blonds de mon fils qui regardait à nouveau avec attention ma voisine.
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Tournoi de Lestival
An 301 - Lune 12 - Semaine 2
Tyrion Lannister
Voilà longtemps que je n’avais pas assisté à pareil spectacle. Si certaines joutes avaient été remportées sans surprise par les favoris, le Prince Oberyn en tête, d’autres n’étaient vraisemblablement pas autant gagné d’avance qu’on pouvait le penser. Avec mon épouse, nous étions assis en hauteur, avec une grande partie des gens de l’Ouest qui avaient également fait le déplacement. Nous commentions chaque joute, applaudissions et poussions des exclamations de surprise, de joie ou d’admiration selon l’attaque, la défense ou la parade qui avait lieu sous nos yeux. J’essayais tant bien que mal d’expliquer à Walda les rudiments d’un tournoi tel que celui-ci, bien que ce genre de spectacle ne soit pas non plus ce que je préférais. Je crois que la plus grande source d’étonnement fut l’affrontement entre Ser Brynden et Ser Robar. On disait pourtant ce dernier l’un des meilleurs, sinon LE meilleur, chevalier du Val d’Arryn, et les Dieux savent à quel point cette contrée de Westeros était réputée pour ses chevaliers. A sa chute, impressionnante il fallait l’admettre, nous nous levâmes tous pour voir s’il allait bien. Mais lorsque nous vîmes les écuyers accourir avec une civière, nous eûmes peur qu’il ne soit grièvement blessé. Nous ne le connaissions pourtant pas plus que cela - pour moi, c’était même la première fois que je le voyais d’aussi près ! - mais nous ne voulions pas voir le tournoi entaché d’un accident grave, voire fatale.
Entre les passages de l’un ou l’autre concurrent, je profitais de cette vue en hauteur pour observer un peu le reste des spectateurs en contrebas. Certains visages m’étaient familiers, d’autres des personnes que je dus croiser une fois ou peut-être deux et le reste étaient de parfaits inconnus. Ou alors les as-tu déjà rencontrés mais tu étais trop ivre pour te souvenir d’eux… fut la pensée qui me traversa un instant l’esprit…pensée qui pouvait être véridique d’ailleurs. Un instant, mon regard s’arrêta sur un visage qui me disait vraiment quelque chose. Comme cet homme passait plus de temps à observer la foule que les joutes, je pus bien le distinguer et lorsqu’enfin je parvins à remettre un nom sur ce visage, je ne pus m’empêcher de retenir un petit rire, ce qui attira l’attention de mon épouse. Je lui révélais les raisons de cette hilarité :
Il y a bien quatre ans de cela, j’ai passé une journée et une nuit entière en compagnie de cet homme, à boire et à parier aux jeux d’argent. Il avait réclamé la chance du nain et me frictionner la tête comme le veut la rumeur ou coutume sur les nains…Frictionner la tête d’un nain apporte bonne chance et bonne fortune à celui qui le fait. rajoutais-je en voyant son air interrogatif. Je voulus d’abord savoir à qui je devais donner ma chance et après m’avoir dit son nom, je l’autorisais d’une façon assez théâtrale je dois dire, à avoir ce qu’il demandait ! Et la chance a fort bien fonctionné pour lui !
J’en riais encore à l’évocation de ce souvenir heureux, quoique peu reluisant pour moi aux yeux de Lady Walda, mais je n’avais aucun secret pour elle. Blurd Mervault… murmurais-je, en l’observant de loin, assis qu’il était aux côtés d’une femme, tous deux ayant un enfant sur leurs genoux. J’essaierais d’aller le saluer plus tard…mais qu’il ne s’attende pas à revivre la même soirée qu’à Port-Lannis ! Soudain, les deux nouveaux adversaires du deuxième tour de joute entrèrent en lice. Lord Bryce Caron contre Ser Harrold Hardyng, le jeune chevalier repêché par le Roi. Je les applaudis puis pris la main droite de Walda dans ma main gauche, lui déposant d’abord un léger baiser sur sa peau blanche et si parfaite avant de la garder précieusement dans la mienne, mon attention à nouveau braquée sur la lice et le départ imminent des jouteurs.
Entre les passages de l’un ou l’autre concurrent, je profitais de cette vue en hauteur pour observer un peu le reste des spectateurs en contrebas. Certains visages m’étaient familiers, d’autres des personnes que je dus croiser une fois ou peut-être deux et le reste étaient de parfaits inconnus. Ou alors les as-tu déjà rencontrés mais tu étais trop ivre pour te souvenir d’eux… fut la pensée qui me traversa un instant l’esprit…pensée qui pouvait être véridique d’ailleurs. Un instant, mon regard s’arrêta sur un visage qui me disait vraiment quelque chose. Comme cet homme passait plus de temps à observer la foule que les joutes, je pus bien le distinguer et lorsqu’enfin je parvins à remettre un nom sur ce visage, je ne pus m’empêcher de retenir un petit rire, ce qui attira l’attention de mon épouse. Je lui révélais les raisons de cette hilarité :
Il y a bien quatre ans de cela, j’ai passé une journée et une nuit entière en compagnie de cet homme, à boire et à parier aux jeux d’argent. Il avait réclamé la chance du nain et me frictionner la tête comme le veut la rumeur ou coutume sur les nains…Frictionner la tête d’un nain apporte bonne chance et bonne fortune à celui qui le fait. rajoutais-je en voyant son air interrogatif. Je voulus d’abord savoir à qui je devais donner ma chance et après m’avoir dit son nom, je l’autorisais d’une façon assez théâtrale je dois dire, à avoir ce qu’il demandait ! Et la chance a fort bien fonctionné pour lui !
J’en riais encore à l’évocation de ce souvenir heureux, quoique peu reluisant pour moi aux yeux de Lady Walda, mais je n’avais aucun secret pour elle. Blurd Mervault… murmurais-je, en l’observant de loin, assis qu’il était aux côtés d’une femme, tous deux ayant un enfant sur leurs genoux. J’essaierais d’aller le saluer plus tard…mais qu’il ne s’attende pas à revivre la même soirée qu’à Port-Lannis ! Soudain, les deux nouveaux adversaires du deuxième tour de joute entrèrent en lice. Lord Bryce Caron contre Ser Harrold Hardyng, le jeune chevalier repêché par le Roi. Je les applaudis puis pris la main droite de Walda dans ma main gauche, lui déposant d’abord un léger baiser sur sa peau blanche et si parfaite avant de la garder précieusement dans la mienne, mon attention à nouveau braquée sur la lice et le départ imminent des jouteurs.
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Tournoi de Lestival
Event
« Lestival | 301, lune 12, semaine 2 »
Eleyna ne voulait manquer les joutes sous aucun prétexte et il lui semblait avoir repéré une place qui correspondrait à toutes ses attentes : une bonne visibilité au premier rang mais surtout la compagnie d’une jeune femme originaire du Bief. Il y avait de bonnes chances pour que cela ne soit pas le premier tournoi auquel assistait Lady Abigaëlle, Eleyna y comptait sérieusement. D’autant plus qu’il lui semblait avoir repéré un caractère aimable et relativement naïf chez la jeune femme qui ne s’offusquerait probablement pas de ses questions sur l’épreuve, ou n’irait pas se moquer de son ignorance. La jolie brune s’avança donc vers l’épouse Caron pour savoir si elle pouvait s’installer à ses côtés, elle n’avait pas remarqué la conversation dans laquelle elle était déjà plongée. “Oh excusez moi Lady Vance.” Elle ne put retenir un air surpris à la proposition de la conflanaise, peu habituée à tant de bienveillance d’une inconnue, probablement l’esprit festif des lieux. “Euh, ça sera avec plaisir.” répondit-elle finalement avec un sourire et un hochement de tête gracieux. Finalement, la fameuse Lady de Bel Accueil fila et Eleyna prit place sur l’assise aux côtés de l’épouse Caron.
Cependant, la préoccupation de la jolie blonde n’avait pas pu échapper à Eleyna, peut-être elle-même trop habituée à porter les mêmes stigmates sur son visage. Elle s’enquit donc de l’état de son amie du jour. Le sourire de la Dondarrion s’effaça aussitôt pour laisser place à la surprise alors que la bieffoise lui expliquait les raisons de son émoi. Si Eleyna n’était pas familière avec les joutes, elle pouvait comprendre l’appréhension dans laquelle se trouvait sa voisine. Elle fut tentée de lui demander qui elle préférerait voir vaincre, comme elle aurait pu le demander de façon taquine à une amie… Ses pensées la conduire tout de suite à Jyana, se demandant qui la jolie brune viendrait à soutenir si jamais Arys se trouvait opposé à Ilyn, mais elle chassa cette idée de son esprit et se contenta de poser une main sur l’avant-bras de la jolie blonde. “Espérons qu’ils ne s’amochent pas trop l’un l’autre alors, et les Sept choisiront le vainqueur de cette joute.” dit-elle d’une voix qui se voulait rassurante. Comme l’instant d’après Erich questionnait sa mère sur différents détails de l’épreuve, la Dondarrion tendit une oreille attentive pour saisir toutes les réponses de la Caron et s’en montrée plus au point sur le sujet.
Eleyna retrouva rapidement son sourire à l’évocation d’un favori et d’un chevalier qui porterait ses couleurs. Le rouge lui monta légèrement aux joues alors qu’elle s’enorgueillissait de l’honneur qu’on lui avait fait. “Il y a effectivement un jeune chevalier qui a tenu à porter mes couleurs malgré les conseils donnés avant par sa famille. Il s’agit de Harrold Hardyng, l’héritier du Val.” dit-elle en se redressant malgré elle, fière comme tout. “Il me semble que sa joute est prévue à la fin du tour mais je n’ai pas entendu face à qui il allait jouter.” ajouta-t-elle l’air soudain un peu plus inquiète. Mais les deux jeunes orageoises n’eurent guère plus le temps de parler qu’il fut temps pour Andrew Rowan et Bryce Caron d’entrer en piste. Eleyna jeta un dernier regard à Abigaëlle qui ne semblait pas aller mieux avant de retenir son souffle et de regarder la joute. Il y eu trois affrontements entre eux en tout et c’est finalement l’époux qui prit le dessus sur le frère, l’envoyant joliment voler par dessus sa monture. Abigaëlle se leva alors pour constater les dommages de son frère, mais aucun cri n’émana de sa bouche et sa crainte resta mesurée pour l’audience, applaudissant même pour son mari. “En voilà au moins un pour lequel vous n’aurez plus à vous inquiéter, n’est-ce pas ?” tenta de la rassurer Eleyna avec une plaisanterie légère. Puis les joutes se suivirent avec leur lot de gloire et d’échec, l’impact faisant le plus souvent sursauter la Dondarrion.
Puis ce fut au tour d’Eleyna de retenir son souffle lorsqu’il fut temps pour Harrold de passer. Elle avait eu le temps d’apprendre que c’était contre la Vipère Rouge en personne que le jeune valois allait jouter. Son coeur s’était légèrement serré en apprenant cela car dans les Marches de Dorne, la réputation du prince était connue, tout comme l’histoire de Lord Willos face à lui. Cependant Harry crééa la surprise en restant sur sa monture durant le premier assaut et en résistant jusqu’au bout lors du deuxième. Les premiers instants, Eleyna avait eu du mal à contrôler sa joie et à ne pas l’exprimer, debout sur ses jambes à l’applaudir. Elle avait cependant rapidement retrouvé son calme et sa pudeur, après tout, elle tenait à ce que le futur chevalier ne la considère pas déjà comme conquise. Mais le repêchage par le roi Rhaegar jouait en sa faveur. "De belles joutes oui, Lady Abigaëlle..."
[5]
Cependant, la préoccupation de la jolie blonde n’avait pas pu échapper à Eleyna, peut-être elle-même trop habituée à porter les mêmes stigmates sur son visage. Elle s’enquit donc de l’état de son amie du jour. Le sourire de la Dondarrion s’effaça aussitôt pour laisser place à la surprise alors que la bieffoise lui expliquait les raisons de son émoi. Si Eleyna n’était pas familière avec les joutes, elle pouvait comprendre l’appréhension dans laquelle se trouvait sa voisine. Elle fut tentée de lui demander qui elle préférerait voir vaincre, comme elle aurait pu le demander de façon taquine à une amie… Ses pensées la conduire tout de suite à Jyana, se demandant qui la jolie brune viendrait à soutenir si jamais Arys se trouvait opposé à Ilyn, mais elle chassa cette idée de son esprit et se contenta de poser une main sur l’avant-bras de la jolie blonde. “Espérons qu’ils ne s’amochent pas trop l’un l’autre alors, et les Sept choisiront le vainqueur de cette joute.” dit-elle d’une voix qui se voulait rassurante. Comme l’instant d’après Erich questionnait sa mère sur différents détails de l’épreuve, la Dondarrion tendit une oreille attentive pour saisir toutes les réponses de la Caron et s’en montrée plus au point sur le sujet.
Eleyna retrouva rapidement son sourire à l’évocation d’un favori et d’un chevalier qui porterait ses couleurs. Le rouge lui monta légèrement aux joues alors qu’elle s’enorgueillissait de l’honneur qu’on lui avait fait. “Il y a effectivement un jeune chevalier qui a tenu à porter mes couleurs malgré les conseils donnés avant par sa famille. Il s’agit de Harrold Hardyng, l’héritier du Val.” dit-elle en se redressant malgré elle, fière comme tout. “Il me semble que sa joute est prévue à la fin du tour mais je n’ai pas entendu face à qui il allait jouter.” ajouta-t-elle l’air soudain un peu plus inquiète. Mais les deux jeunes orageoises n’eurent guère plus le temps de parler qu’il fut temps pour Andrew Rowan et Bryce Caron d’entrer en piste. Eleyna jeta un dernier regard à Abigaëlle qui ne semblait pas aller mieux avant de retenir son souffle et de regarder la joute. Il y eu trois affrontements entre eux en tout et c’est finalement l’époux qui prit le dessus sur le frère, l’envoyant joliment voler par dessus sa monture. Abigaëlle se leva alors pour constater les dommages de son frère, mais aucun cri n’émana de sa bouche et sa crainte resta mesurée pour l’audience, applaudissant même pour son mari. “En voilà au moins un pour lequel vous n’aurez plus à vous inquiéter, n’est-ce pas ?” tenta de la rassurer Eleyna avec une plaisanterie légère. Puis les joutes se suivirent avec leur lot de gloire et d’échec, l’impact faisant le plus souvent sursauter la Dondarrion.
Puis ce fut au tour d’Eleyna de retenir son souffle lorsqu’il fut temps pour Harrold de passer. Elle avait eu le temps d’apprendre que c’était contre la Vipère Rouge en personne que le jeune valois allait jouter. Son coeur s’était légèrement serré en apprenant cela car dans les Marches de Dorne, la réputation du prince était connue, tout comme l’histoire de Lord Willos face à lui. Cependant Harry crééa la surprise en restant sur sa monture durant le premier assaut et en résistant jusqu’au bout lors du deuxième. Les premiers instants, Eleyna avait eu du mal à contrôler sa joie et à ne pas l’exprimer, debout sur ses jambes à l’applaudir. Elle avait cependant rapidement retrouvé son calme et sa pudeur, après tout, elle tenait à ce que le futur chevalier ne la considère pas déjà comme conquise. Mais le repêchage par le roi Rhaegar jouait en sa faveur. "De belles joutes oui, Lady Abigaëlle..."
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Event | An 301, lune 12, semaine 2
Le regard rivé sur la lice, la jeune fille ne pouvait se résoudre à les quitter. Le son des fracas contre les armures étaient sans pour lui rappeler des souvenirs qu’elle aurait préférés laissé derrière elle. Mais le choc était bien présent. Heureusement, la bonne humeur de Bethany parvint à la distraire de cette torpeur secrète. Elle lui apparaissait si rayonnante, si pleine de vie, qu’il était difficile de ne pas répondre à ses sourires en lui en offrant à son tour. Leurs mains liées, toutes les deux restaient soudées devant cette épreuve. Et pourtant, Marianne reconnu au loin, après avoir reconnu les traits du Seigneur du Nord, la chevelure bien caractéristique des Tully. Son regard se dévia de la jeune Sansa pour se porter en direction de Hoster, et sans attendre, Marianne se pencha un peu vers l’avant de manière à ce que son beau frère puisse entendre sa remarque, au même titre que sa belle sœur d’ailleurs. « Votre fiancée est d’une très grande beauté, Hoster. J’espère que vous prévoyez de lui accorder de votre temps d’ici peu. » Un sourire plaisant orna l’embrasure de ses lèvres avant que ses yeux ne quittent ceux du jeune homme pour trouver ceux de la jeune fille à ses côtés. Un regard entendu entre elles en dit long sur leurs pensées, mais rapidement leur attention ou plutôt l’attention de la lady fut captivée par une étreinte amicale qu’elle n’avait pas vu arriver. « Lady Vance. » la salua t-elle dans cet élan de surprise. A peine avait-elle pu prononcer ces quelques mots que déjà la meilleure amie de Lucas lui parut pressée par le flot de paroles qui sortirent à une vitesse improbable d’entre ses lèvres. Abasourdie par la situation, Marianne hocha rapidement la tête. « Cela serait un réel plaisir que de pouvoir vous rencontrer. Laissez m’en parler à Lucas pour nous arranger ensemble et ne tarderons pas à vous retrouver. » Ses yeux marquèrent un peu plus la surprise qui la submergeait avant qu’un nouveau choc ne la fasse sursauter. En effet, alors que ses yeux suivaient la silhouette de Liane, une chaussure l’avait cogné sur la tête. Mais captivée par la joute à venir, surtout angoissée par cette dernière. Marianne se contenta de hocher simplement de la tête envers l’homme qui excusait les agissements de sa fille.
Son angoisse lui donna l’impression d’être à son paroxysme, son souffle s’en était coupé et ses doigts serraient de plus belles ceux de sa belle-sœur au moment où le premier passage de Lucas montra un niveau très haut entre les deux chevaliers. Son cœur s’était arrêté lorsque les chevaux s’étaient croisés sans entrechoc. Ses prières n’en devinrent que plus protectrices envers son époux. Jusqu’à ce que le souffle ne lui échappe d’entre ses lèvres au moment où Ser Garlan perdit son équilibre. De leurs positions, il ne leur semblait qu’aucune blessure n’avait été à déplorer. Son regard chercha celui de Lucas derrière la visière de son heaume afin de lui accorder un sourire timide mais riche de sens dans le message qu’elle lui transmettait. Il ne lui tardait qu’une chose, pouvoir le rejoindre et rester à ses côtés, mais d’autres passages étaient encore à prévoir. Cet intermède ne dura qu’une fraction de secondes, puisque la prochaine rencontre tendit à l’angoisser à nouveau. Mais son meilleur ami brilla sous sa dextre et parvint à mettre à terre son adversaire aussi rapidement qu’ils s’étaient lancés. Bien sûr, la jeune fille se mit à prier les Sept que Ser Robar ne soit pas gravement blessé de ce choc et cette pensée la ramena au moment où la chaussure lui avait tapé sa tête. Cherchant du regard les deux protagonistes, Marianne ne tarda pas à retrouver l’homme en question et la petite fille dans ses bras. « Veuillez m’excuser. » laissa t-elle entendre à Bethany avant de se dégager de sa place pour rejoindre celui qu’elle reconnaissait à présent comme Andar Royce. « Seigneur Royce ? » demanda t-elle d’une voix qui laissait présager de son incertitude à ce sujet. Ils ne s’étaient que très peu croisés, pour ne pas dire presque jamais. « Si vous désirez vous enquérir de votre frère, je peux garder votre fille et la ramener auprès de votre épouse. Lucas apprécierait ce geste. » S’enquit-elle de rajouter pour ainsi pouvoir permettre au jeune homme de remettre son visage. Son visage se baissa doucement par respect avant que son attention ne se rive à nouveau sur les annonces des prochaines joutes à venir. Sa main se porta au niveau de sa bouche au moment où elle entendit le nom du prochain adversaire de Lucas. « Par les Sept… » Elle n’avait pu voir la dernière joute, mais la réputation de la Vipère Rouge le précédait.
Son angoisse lui donna l’impression d’être à son paroxysme, son souffle s’en était coupé et ses doigts serraient de plus belles ceux de sa belle-sœur au moment où le premier passage de Lucas montra un niveau très haut entre les deux chevaliers. Son cœur s’était arrêté lorsque les chevaux s’étaient croisés sans entrechoc. Ses prières n’en devinrent que plus protectrices envers son époux. Jusqu’à ce que le souffle ne lui échappe d’entre ses lèvres au moment où Ser Garlan perdit son équilibre. De leurs positions, il ne leur semblait qu’aucune blessure n’avait été à déplorer. Son regard chercha celui de Lucas derrière la visière de son heaume afin de lui accorder un sourire timide mais riche de sens dans le message qu’elle lui transmettait. Il ne lui tardait qu’une chose, pouvoir le rejoindre et rester à ses côtés, mais d’autres passages étaient encore à prévoir. Cet intermède ne dura qu’une fraction de secondes, puisque la prochaine rencontre tendit à l’angoisser à nouveau. Mais son meilleur ami brilla sous sa dextre et parvint à mettre à terre son adversaire aussi rapidement qu’ils s’étaient lancés. Bien sûr, la jeune fille se mit à prier les Sept que Ser Robar ne soit pas gravement blessé de ce choc et cette pensée la ramena au moment où la chaussure lui avait tapé sa tête. Cherchant du regard les deux protagonistes, Marianne ne tarda pas à retrouver l’homme en question et la petite fille dans ses bras. « Veuillez m’excuser. » laissa t-elle entendre à Bethany avant de se dégager de sa place pour rejoindre celui qu’elle reconnaissait à présent comme Andar Royce. « Seigneur Royce ? » demanda t-elle d’une voix qui laissait présager de son incertitude à ce sujet. Ils ne s’étaient que très peu croisés, pour ne pas dire presque jamais. « Si vous désirez vous enquérir de votre frère, je peux garder votre fille et la ramener auprès de votre épouse. Lucas apprécierait ce geste. » S’enquit-elle de rajouter pour ainsi pouvoir permettre au jeune homme de remettre son visage. Son visage se baissa doucement par respect avant que son attention ne se rive à nouveau sur les annonces des prochaines joutes à venir. Sa main se porta au niveau de sa bouche au moment où elle entendit le nom du prochain adversaire de Lucas. « Par les Sept… » Elle n’avait pu voir la dernière joute, mais la réputation de la Vipère Rouge le précédait.
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Arys & other
Le tournoi de Lestival ►
Le choc n'était pas plus violent que ceux qu'il avait pu prendre dans le passé, mais il sentit ses yeux se fermer un instant et la seule pensée qui la traversa fut que laisser ses yeux sur le sable et montrer au monde deux orbites vides seraient de très mauvais gout. Pour sur, Jyana serait fâchée ! Il retrouva ses esprits assez vite, une fois la secousse passée: quelles drôles de pensées venaient de l'envahir ! Cependant il avait tenu bon, il se trouvait toujours en selle, toujours en lices. Un page vint changer sa lance, par mesure de sécurité, et replacer son cheval face à la lice. Son regard s'attarda sur son adversaire: d'une taille respectable mais incroyablement fin, Arys ne put dire quels effets le choc avait eut sur sa personne. On sonna la seconde charge, il baissa sa visière, serra son bras autour du manche de la lance et, d'un léger coup, ordonna à l'animal le départ. Les lances se rapprochaient, sa tête semblait rebondir au rythme des sabots, la distance entre les deux combattants s'amenuisaient. Mieux préparé, Arys encaissa le coup sans trop de difficulté, se contentant de fracasser sa lance contre celle de son adversaire. Ce dernier sembla vaciller sur sa selle mais ne tomba point. Le chevalier alla finir sa course au bout de la lice, jetant à terre le morceau de bois brisé, tendant la main pour qu'on lui apporte de quoi jouter une troisième fois. Quelques adolescent coururent récupérer les morceaux de lances brisés alors qu'Arys jetait un regard à son opposant. D'un bras assuré, il enserra la lance une troisième fois, déterminé à faire tomber son adversaire. Le ruban de Jyana enserrait son poignet, il eut un regard pour le tissus dissimulé dans ses gants et donna au cheval, le signal du départ. Une fois de plus, il perçut le galop de l'animal dans tout son corps mais garda une prise ferme: ses cuisses enserrant les flans de la jument, son bras tenant la lance avec justesse. Il remarqua que celui qui lui faisait face tenait sa lance trop basse, en profita pour remonter légèrement la sienne, avec difficulté, et toucha le plastron de son adversaire tandis que l'arme opposée glissait sous son bras. Il sentit le choc, un obstacle sur la route de sa lance, et puis plus rien. Son cheval finit sa course au bout de la lice, son opposant était au sol. Il venait de remporter cette joute. Les applaudissements semblaient lointains. Arys retira son heaume et alla tendre une main amicale à cet adversaire si coriace qui l'avait décontenancé. Il salua le public, le roi et se retira sous sa tente, désireux de se reposer après cet effort qu'il venait de faire. S'il avait remporter cette manche, il sentait néanmoins la fatigue poindre. Les journées de route jusqu'à Lestival et la force physique exigée par l'exercice du tournoi avait raison de lui. D'ici quelques heures, on annoncerait son prochain opposant et il espérait sincèrement que ce dernier soit plus épuisé encore, sans quoi, il ne donnait pas cher de son avenir dans le tournoi.
Il songea à sortir, à rejoindre son frère, non loin de la lice, ou son épouse dans les gradins mais voir Jyana risquait de le déconcentrer et observer ses potentiels adversaire ne ferait qu'accentuer son appréhension. Décidant de rester dans le calme de sa tente, il se servit un verre de vin, laissé là à son intention, et tenta de reprendre des forces, se défaisant de son armure. Un peu plus tard, Godric passa la tête à travers les tentures qui l'isolait de l'extérieur et vint le féliciter. Un temps de pause avait lieu et le tournoi ne tarderai pas à reprendre. Même s'il s'était promis de ne rien demander, sa curiosité l'emporta et la question s'échappa de ses lèvres. La réponse le troubla tout autant. Son prochain adversaire n'était autre que le prince héritier en personne ! Il fallait qu'il se dynamise, qu'il retrouve son calme et le plein contrôle de sa personne. Un léger signe de tête à Godric et les deux frères se mirent d'accord, le cadet quitta la tente quelques minutes et revint, un sceau à la main. S'agenouillant devant le sceau d'eau froide, Arys s'humidifia le visage avant de plonger la tête dedans. Ce n'était pas très intelligent, compte tenu de la météo hivernale, mais ça avait le mérite de le sortir de sa somnolence. Les cheveux ruisselant dans son dos, il attrapa un tissu et s'épongea du mieux qu'il pu avant que Godric ne lui verse le sceau dessus, provoquant un léger cri suivit d'un frisson qui le secoua. Sa chemise se gorgea d'eau, collant à sa peau, et il se hâta de la retirer pour en enfiler une autre, sèche. Déjà, on annonçait la fin de la joute précédente, se hâtant, Arys se prépara et quitta la tente, heaume à la main. Il grimpa sur le dos de Filante, sa jument, et se prépara à faire face au prince. Etincellent dans son armure, Aegon Targaryen était en place. Il attendit le signal et chargea, lance à la main, bien décidé à ne pas se laisser impressionné par l'héritier.AVENGEDINCHAINS
(4)
EDIT: lancé de dé dans le flood de l'évent (7)
┗ We’re all stories ┛
Le tournoi de Lestival ►
Le choc n'était pas plus violent que ceux qu'il avait pu prendre dans le passé, mais il sentit ses yeux se fermer un instant et la seule pensée qui la traversa fut que laisser ses yeux sur le sable et montrer au monde deux orbites vides seraient de très mauvais gout. Pour sur, Jyana serait fâchée ! Il retrouva ses esprits assez vite, une fois la secousse passée: quelles drôles de pensées venaient de l'envahir ! Cependant il avait tenu bon, il se trouvait toujours en selle, toujours en lices. Un page vint changer sa lance, par mesure de sécurité, et replacer son cheval face à la lice. Son regard s'attarda sur son adversaire: d'une taille respectable mais incroyablement fin, Arys ne put dire quels effets le choc avait eut sur sa personne. On sonna la seconde charge, il baissa sa visière, serra son bras autour du manche de la lance et, d'un léger coup, ordonna à l'animal le départ. Les lances se rapprochaient, sa tête semblait rebondir au rythme des sabots, la distance entre les deux combattants s'amenuisaient. Mieux préparé, Arys encaissa le coup sans trop de difficulté, se contentant de fracasser sa lance contre celle de son adversaire. Ce dernier sembla vaciller sur sa selle mais ne tomba point. Le chevalier alla finir sa course au bout de la lice, jetant à terre le morceau de bois brisé, tendant la main pour qu'on lui apporte de quoi jouter une troisième fois. Quelques adolescent coururent récupérer les morceaux de lances brisés alors qu'Arys jetait un regard à son opposant. D'un bras assuré, il enserra la lance une troisième fois, déterminé à faire tomber son adversaire. Le ruban de Jyana enserrait son poignet, il eut un regard pour le tissus dissimulé dans ses gants et donna au cheval, le signal du départ. Une fois de plus, il perçut le galop de l'animal dans tout son corps mais garda une prise ferme: ses cuisses enserrant les flans de la jument, son bras tenant la lance avec justesse. Il remarqua que celui qui lui faisait face tenait sa lance trop basse, en profita pour remonter légèrement la sienne, avec difficulté, et toucha le plastron de son adversaire tandis que l'arme opposée glissait sous son bras. Il sentit le choc, un obstacle sur la route de sa lance, et puis plus rien. Son cheval finit sa course au bout de la lice, son opposant était au sol. Il venait de remporter cette joute. Les applaudissements semblaient lointains. Arys retira son heaume et alla tendre une main amicale à cet adversaire si coriace qui l'avait décontenancé. Il salua le public, le roi et se retira sous sa tente, désireux de se reposer après cet effort qu'il venait de faire. S'il avait remporter cette manche, il sentait néanmoins la fatigue poindre. Les journées de route jusqu'à Lestival et la force physique exigée par l'exercice du tournoi avait raison de lui. D'ici quelques heures, on annoncerait son prochain opposant et il espérait sincèrement que ce dernier soit plus épuisé encore, sans quoi, il ne donnait pas cher de son avenir dans le tournoi.
Il songea à sortir, à rejoindre son frère, non loin de la lice, ou son épouse dans les gradins mais voir Jyana risquait de le déconcentrer et observer ses potentiels adversaire ne ferait qu'accentuer son appréhension. Décidant de rester dans le calme de sa tente, il se servit un verre de vin, laissé là à son intention, et tenta de reprendre des forces, se défaisant de son armure. Un peu plus tard, Godric passa la tête à travers les tentures qui l'isolait de l'extérieur et vint le féliciter. Un temps de pause avait lieu et le tournoi ne tarderai pas à reprendre. Même s'il s'était promis de ne rien demander, sa curiosité l'emporta et la question s'échappa de ses lèvres. La réponse le troubla tout autant. Son prochain adversaire n'était autre que le prince héritier en personne ! Il fallait qu'il se dynamise, qu'il retrouve son calme et le plein contrôle de sa personne. Un léger signe de tête à Godric et les deux frères se mirent d'accord, le cadet quitta la tente quelques minutes et revint, un sceau à la main. S'agenouillant devant le sceau d'eau froide, Arys s'humidifia le visage avant de plonger la tête dedans. Ce n'était pas très intelligent, compte tenu de la météo hivernale, mais ça avait le mérite de le sortir de sa somnolence. Les cheveux ruisselant dans son dos, il attrapa un tissu et s'épongea du mieux qu'il pu avant que Godric ne lui verse le sceau dessus, provoquant un léger cri suivit d'un frisson qui le secoua. Sa chemise se gorgea d'eau, collant à sa peau, et il se hâta de la retirer pour en enfiler une autre, sèche. Déjà, on annonçait la fin de la joute précédente, se hâtant, Arys se prépara et quitta la tente, heaume à la main. Il grimpa sur le dos de Filante, sa jument, et se prépara à faire face au prince. Etincellent dans son armure, Aegon Targaryen était en place. Il attendit le signal et chargea, lance à la main, bien décidé à ne pas se laisser impressionné par l'héritier.
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When we die, we turn into stories; and every time someone tells one of those stories, it’s like we’re still here for them. We’re all stories in the end.
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