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[FB] Adieux fraternels [Feat. Cersei]

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Adieux fraternels

An 299 - Lune 1 - Semaine 4



Cersei & Tyrion



Je me réveillais en sursaut, un horrible mal de tête tambourinant à mes oreilles et dans tout mon crâne. J’avais je crois trop abusé des excellents crus du Bief durant les noces de ma chère sœur. Manifestement, j’avais atteint une limite que je pensais inexistante dans ce domaine. Je m’extirpais du lit, allais me soulager, fis un brin de toilette et m’habillais. J’osais approcher de ma bouche une tranche de brioche de la veille mais la première bouchée me souleva tant le coeur, que je préférais m’abstenir et reposais la tranche sur le rebord du plat en argent. De l’air…il me faut de l’air…Cela me fera le plus grand bien. me dis-je. Un rapide coup d’œil à l’extérieur m’apprit que la matinée était déjà bien avancée, mais que le temps était ensoleillé. Me chaussant de mes bottes, je quittais mes appartements et me mis en route vers les si beaux jardins de fief des Tyrell.

Sur le chemin, je croisais Félicia, une servante qui me fit l’honneur de partager ma couche hier. Nous étions seuls dans le couloir en cet instant. Elle me fit un sourire coquin et me salua :

Bien l’bonjour Lord Tyrion…

Aaaah douce Félicia…Tu m’as manqué cette nuit ! Voilà qui explique mon horrible migraine ! Ton absence ! Quelle couche seigneuriale as-tu choisi d’aller réchauffer cette nuit ? Pas celle de mon bien-aimé père j’espère !! fis-je, l’air faussement outré, sachant pertinemment qu’une telle chose relevait de l’impossible. Félicia s’en amusa :

Je préfère de loin celle de mon Lion…

Et je suis ce Lion, ma belle ? demandais-je en lui offrant un baisemain qui la fit glousser.

Ce soir dis-je sur le ton de la confidence. Ce sera ma dernière nuit à Hautjardin. Je pars demain à l’aube.

Elle parut déçue mais me promit d’être là. Je la quittais en souriant, me sentant de suite mieux à cette agréable perspective et finalement, j’arrivais aux jardins. L’odeur entêtant de rose me fit un instant tourner la tête mais je finis par m’en accommoder et déambulais dans les vertes allées parmi les fleurs, saluant ce que je croisais par un petit signe de tête accompagné d’un sourire. Soudain, au détour d’un chemin, je vis au loin ma sœur, assise seule sur un banc de pierre, plongée dans un quelconque livre. Sur le coup, j’eus envie de faire demi-tour car elle n’avait pas eu l’air de constater ma présence…ou alors faisait-elle semblant ? Je la regardais un instant, conscient que c’était l’une des dernières fois où je la voyais avant mon départ. Allons Tyrion, va donc dire au-revoir à ta sœur. Et je me dirigeais vers elle, lui adressant ces mots d’une voix suffisamment forte pour qu’elle l’entende une fois à quelques pas de sa position :

Ma très chère sœur ! Où sont donc tes dames de compagnie ou ton cher et jeune époux? Leur as-tu donc déjà fait peur ?! dis-je en riant légèrement.

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adieux fraternels
avec Tyrion - lune 1 semaine 4

Les noces avaient été grandioses, dignes des Tyrell et des Lannister. Tous les convives avaient festoyé, tout en célébrant l’union entre le couple le plus mal assorti de Westeros. Tout le monde avait pu constater les sourires froids de l’heureuse mariée et le visage crispé de son jeune époux. Loras Tyrell et Cersei Lannister n’étaient pas fait pour être ensemble, ils ne se ressemblaient pas et la différence d’âge représentait un gouffre aux yeux de Cersei, qui se voyait très mal être avec un jeune homme de presque la moitié de son âge. A trente-trois ans, Cersei avait toujours espéré mieux et la voilà désormais dans le lit d’un jeune homme, à peine sorti de l’enfance, et qui plus est le troisième fils d’une famille. Cela était sans intérêt à ses yeux et ne lui rapporterait guère, même pas un fief ! Quel déshonneur de la part de son père. Même s’il avait voulu une union entre le Bief et l’Ouest, il aurait pu au moins conquérir l’héritier des roses. Aux yeux de Cersei, Willos Tyrell était tout de même un parti bien plus acceptable que son jeune frère. Le pire, c’est que selon les bruits de couloirs, le dernier fils Tyrell avait un penchant pour les personnes de son sexe. C’était donc avec beaucoup d’amertume que Cersei s’était préparée pour sa nuit de noce. Elle s’était faite belle, mais n’avait accordé aucune tendresse à son époux. L’homme avait fait son devoir, mais Cersei n’avait ressenti aucun plaisir, si ce n’est celui de voir son mari partir aussitôt sa besogne faite. D’ailleurs, la blonde avait pu constater que les rumeurs étaient fondées, Loras Tyrell semblait ne pas avoir beaucoup d’intérêts pour la gente féminine.

And so he spoke, and so he spoke,
that Lord of Castamere,
But now the rains weep o'er his hall,
with no one there to hear.
Yes now the rains weep o'er his hall,
and not a soul to hear.


C’est en chantonnant faussement que Cersei se réveilla de bonne heure ce matin. Le lendemain, les Lannister repartiraient pour Castral Roc et la Lionne serait laissée ici, seule, avec quelques gens qui constituaient sa maison. Cersei était sombre en voyant que définitivement elle était laissée dans le Bief et qu’elle allait devoir faire sa vie parmi les roses. Ce qui l’agaçait bien plus, c’était que son père lui repartirait pour Port-Réal et qu’il laisserait Tyrion maître à bord, ce que Cersei ne pouvait accepter.
Une fois vêtue, la blonde se rendit dans la grande salle du château, pour déjeuner. Une fois arrivée, elle s’installa auprès de son père, qui lui demanda sans aucune gêne si son mari avait fait son devoir cette nuit. Cersei acquiesça tout en buvant son verre de vin. Techniquement on pouvait dire que oui son jeune époux avait fait son devoir, mais cela n’avait guère était une nuit de folie. La blonde soupira et regarda l’assistance Tyrell. Les filles gloussaient, minaudaient. A ses yeux, elles étaient en tout point détestable. Elle haussa les sourcils et se préoccupa seulement de ses cousins et cousines avec qui elle fit la conversation.
Une fois son déjeuner prit, Cersei fit le tour du château en compagnie de ses dames, puis elle se retira dans ses appartements, seule. La lionne but une nouvelle coupe de vin, puis elle prit un livre, qu’elle avait rapporté de Castral Roc. Elle se rendit alors dans les jardins et trouva un banc, se situant dans un bosquet à l’écart et elle commença à lire.
Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était en train de lire quand son frère Tyrion vint la tirer de sa tranquillité. Elle soupira en l’entendant parler de son très jeune et cher époux.

« Ne puis-je donc pas profiter d’un peu de tranquillité après tant de remue-ménage ? » Répondit Cersei tout en envoyant un regard froid à son nain de frère. « Et toi, il est bien étonnant de te voir ici, moi qui pensais que tu étais en train de vider toutes les caves de Hautjardin. »




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Adieux fraternels * Feat. Cersei

   


Comme de coutume, j’eus droit à un fantastique regard assassin de ma sœur dès que ses beaux yeux se posèrent sur moi. J’en avais l’habitude ; à présent, cette animosité glissait sur moi comme l’eau de pluie sur ma cape. Parfois, lorsque l’alcool remplissait trop mes veines, je pouvais partir dans de fantastiques éclats de rire mais Cersei avait de la chance. J’étais pour l’instant sobre…ou du moins décuvais-je encore de la veille et n’avais pour l’instant bu que…trois ? quatre verres de vin ? Peu importe, je souris à sa remarque - sorte de salutations bien à elle envers son petit frère - et lui répondis :

Tranquilité ?! A Hautjardin ?! Il semble qu’ici, le passe-temps favori de ces dames soit de se mêler de tout constamment. Je les ai observés, comme tu t’en doutes. Elles évoluent en petit groupe, susurrant toutes les rumeurs qui vont bon trains sur n’importe qui et n’importe où, cachant leurs gloussements derrière leurs mains délicates. Ne te montre pas trop souvent ainsi seule, ma douce sœur, ou tu pourrais bien être la prochaine à faire les frais de ces moqueries !

J’imaginais bien que c’était bien là le cadet des soucis de Cersei et rajoutais :

Mais que dis-je donc là ? J’entends déjà père nous rappeler qu’un Lion ne se soucie guère de ce que pensent les moutons…Car c’est bien ce qu’elles sont à tes yeux, je me trompe ?

Au loin, un groupe de jeunes filles se promenaient dans l’une des allées des jardins et vu leurs éclats de rire, il semblerait que leur sujet de conversation soit particulièrement captivant…et drôle. Je fis un rapide geste de la main en me retournant vers Cersei :

Regarde ; voilà ton quotidien à présent.

Puis je rebondis sur sa question à la raison de ma présence en ces lieux. Je levais la tête vers le ciel et répondis d’une voix théâtrale :

Aaaah les caves de Hautjardin…

Je vins me hisser à ses côtés sur le banc, mes jambes ballottant dans le vide :

Je crois bien les avoir suffisamment vidé lors de ta cérémonie de mariage. Nous partons demain et tu sais qu’il n’est guère bon de voyager ivre. Ça ralentit père…et père est attendu à Port-Réal à ce qu’il paraît… répondis-je sans la regarder, mes yeux se promenant sur les bosquets de fleurs qui nous entouraient. Puis je me tournais vers elle avec mon plus beau sourire : Et puis je m’en serais voulu de partir d’ici sans avoir pu te dire au-revoir… Castral-Roc ne sera plus le même sans ta présence.

Pensais-je réellement ce que je disais ? Etait-ce les résidus d’alcool qui me faisaient dire pareilles choses ? C’est possible, mais pour le coup, je préférais penser à de l’ironie et de l’humour, en pareille situation.
   

   
©️ MISE EN PAGE PAR TAZER.
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adieux fraternels
avec Tyrion - lune 1 semaine 4

Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.


La haine que nourrissait Cersei envers Tyrion était vivace. Les liens du sang ne pouvaient rien y faire, la blonde s’était jurée dès leur première rencontre de toujours haïr son frère. La mort de Joanna Lannister avait marquée Cersei. La Lionne se souvenait encore des cris de sa mère lors de ses couches. Elle se rappelait encore d’avoir tout fait pour ne pas les entendre, mais la souffrance de Joanna était intense. Cersei n’avait pas revu sa mère vivante. Le dernier souvenir qu’elle gardait de cette mère si aimante était celui de son corps sans vie, allongé dans son lit. Joanna avait dû souffrir. Cersei se souvenait encore des servantes passant dans les couloirs pour débarrasser les draps tâchés de sang. Ces souvenirs négatifs avaient marqué à jamais Cersei et elle les associait tous à Tyrion.
Lors de sa première rencontre avec le bébé, Cersei avait déjà entendu parler des rumeurs de difformité. Cersei ne s’attendait pas à grand-chose et elle le trouva tout de suite laid. Un monstre. Son frère était un horrible monstre qui avait assassiné sa mère. Elle ne lui pardonnerait jamais.

A travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.


Le monstre, Cersei ne le verrait plus, elle resterait au Bief, tandis que lui rentrerait dès le lendemain à Castral Roc. La blonde ressentait beaucoup d’amertume à l’idée de laisser son frère seul maître à bord. Même si l’oncle Kevan dirigerait Castral Roc pour le compte de Tywin, Tyrion serait seul et pourrait apporter s’il le voulait la honte sur les terres des Lannister. Entre amertume et haine, le temps des adieux ne pouvait être chaleureux entre le frère et la sœur.
Un sourire froid sur les lèvres, Cersei accueillit son frère auprès d’elle. Il s’étonnait de la retrouver seule et Cersei revendiqua le fait de pouvoir être tout de même tranquille. Tyrion souligna que la tranquillité n’existait pas à Hautjardin, qu’ici, le passe-temps des dames était de se mêler de tout, en petit groupe, gloussant et proférant des rumeurs.

« Des moutons ? Des bécasses plutôt ! Il n’y a pas une pour rattraper l’autre. Heureusement, je garde à mes côtés certaines dames de l’Ouest, je n’aurai point à supporter constamment ces petites dindes. » Néanmoins, Cersei le savait, elle allait devoir se mêler à ces dames pour que cette alliance soit fructueuse aux yeux de leur père. Même si elle était une Lannister, elle n’avait pas le choix, désormais, elle était également une Tyrell et même si cela la dégoutait au plus haut point, elle ne pouvait plus revenir en arrière.

J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !


Son quotidien… Si elle ne trouvait pas rapidement une distraction, il allait être très ennuyeux. Entre un mari qu’elle détestait et une nouvelle famille qu’elle méprisait, Cersei allait trouver le temps long. Heureusement, la vieille Olenna Tyrell était toujours en vie, cela serait un plaisir pour la Lionne de contrarier cette vieille femme au mordant sans égal. Cersei avait pu l’observer ces dernières semaines et la vieille Olenna n’hésitait pas à être piquante avec toutes les filles du Bief. D’ailleurs, un groupe de jeunes filles passa devant eu et elles éclatèrent de rire. La Lionne les ignora, préférant se préoccuper de sa conversation avec son jeune frère.
Tyrion répondit à sa pique à propos des caves de Hautjardin de façon théâtrale.

« D’après père, tu n’auras guère le temps de t’ennuyer de ma présence, je reviendrai bien assez tôt pour tes noces. Père négocierait avec les Frey, de ce que j’ai entendu. J’ose espérer que le vieux Walder possède tout de même quelques filles regardables. » Un petit sourire en coin apparut sur les lèvres de Cersei. Celle-ci avait entendu comme beaucoup parlé de la laideur des Frey. Cela amusait beaucoup Cersei de savoir que son frère pouvait être fiancé à une fille très laide. « Profite de tes derniers instants de célibataire pour mener une vie dissolue, après, tu vas devoir te ranger. » Elle vit une servante passer, elle l’appela et lui demanda d’apporter une cruche de vin et deux coupes. « Goûte une dernière fois le vin du Bief et célébrons nos adieux. » La servante revint avec le vin et les coupes et servie les deux Lannister qui trinquèrent ensemble.

J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !


Charles Baudelaire - La fontaine de sang
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Adieux fraternels

An 299 - Lune 1 - Semaine 4
Cersei & Tyrion

J’émis un léger rire, tout en balançant mes jambes dans le vide entre le banc où j’étais assis et le sol. Les pauvres Bieffoises… J’espérais que dans le lot, il n’y ait pas que de jolis minois mais que leurs têtes étaient également bien remplies, ou ma Lionne de sœur ne ferait d’elles qu’une bouchée !

Allons ma sœur ! Où est passée la chaleureuse Lady Cersei Lannister? Père ne t’a pas marié à Ser Loras pour que tu terrorises les jeunes filles en fleur du Bief mais bel et bien pour que tu maintiennes de bonnes relations avec le Bief et leur riche Suzerain…Même s’ils ne sont pas nous…rajoutais-je à mi-voix. Personne ne peut être nous… J’avais peut-être hérité d’une malformation à ma naissance, mais j’avais aussi acquis le caractère fier et hautain des Lannister. Voilà au moins un point commun que je partageais avec ma bien-aimée famille. Méfie-toi cependant des…comment les as-tu appelé ? Des dindes qui gloussent autour de Lady Margaery ou de sa piquante grand-mère. Quoique la première ne soit également du voyage pour Port-Réal, la seconde m’a tout l’air de vouloir rester à Hautjardin. J’aurais pourtant parié qu’elle accompagnerait sa si précieuse petite-fille mais de toute évidence, elle doit vouloir s’assurer que ses épines restent bien plantées à Hautjardin…Pas qu’une autre femme ne vienne les déraciner de ses griffes… !

J’avais peut-être parlé sur le ton de la plaisanterie mais je pensais ce que je venais de dire. La vieille Olenna Tyrell est aussi acerbe et rouée (sinon plus) que ne l’est Cersei. Je donnerais cher pour voir ce que leur cohabitation donnerait au quotidien, mais à la réflexion, peut-être valait-il mieux pour moi me trouver à l’écart de ses deux femmes au caractère bien trop semblable pour qu’elles parviennent à s’entendre… Sans parler du petit Loras…Le prodige de la famille et bien-aimé petit-fils de sa vieille grand-mère…. La voix de ma sœur me rappela à la réalité. Je me tournais vers elle en soupirant à la mention de père et du Tardif :

Ta sollicitude me touche, chère sœur. J’adorerais te répondre que tu aies mal entendu…Mais je crains que ce soit bel et bien le cas. Lord Walder se contrefiche bien de ma…condition…Il ne voit que le prestige qu’une telle alliance pourrait rapporter à sa multiple progéniture. Puis mon regard se fit taquin…presque lubrique : Je vais à Port-Réal, Cersei. A père les longs repas et discussions ennuyeuses…A moi les bordels !

Je m’en réjouissais d’avance lorsque Cersei héla une servante et lui demanda de leur rapporter du vin pour célébrer leurs adieux. Une réconciliation entre la radieuse Lionne et le Petit Lion difforme ? Non plutôt une joie partagée de ne plus avoir à se supporter tous les jours, à ne plus voir son beau regard se tourner de dégoût dès lors que nous nous croisions dans les couloirs de Castral-Roc, à ne plus avoir à subir mes frasques et nombreux écarts de conduire dont j’étais presque fier et heureux de lui imposer. Je me saisis donc d’une coupe de vin et la levais à hauteur de mon visage, dans sa direction. Je bus une gorgée, savourant le goût exquis du vin bieffois. Je coulais un regard en biais à ma sœur…Dois-je lui dire ? Ce serait l’occasion, tu n’en auras pas d’autres Tyrion… J’inspirais profondément et, tenant ma coupe de vin dans ma main droite, je me lançais :

Nous sommes seuls et même si tu assisteras à mon mariage avec…une Frey selon toute vraisemblance, je crois qu’il est temps de parler franchement…Me le permets-tu, Cersei ?

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adieux fraternels
avec Tyrion - lune 1 semaine 4

Cersei ressentait une profonde haine envers son frère, mais cela n’empêchait pas que le même sang coulait dans leurs veines. Malgré toutes ses pensées négatives envers le nabot, l’idée de passer à l’acte et de l’empoisonner ne lui était jamais venue. Pour le moment, elle pouvait très bien garder Tyrion en vie, son existence même ne menacée pas la sienne, si ce n’est qu’il était l’héritier de leur père et pas elle. Cersei nourrissait une colère profonde devant ce fait. Ce qui l’exaspérait le plus, c’était de savoir qu’une femme avait encore moins de valeur qu’un nain et cela c’était terrible. Néanmoins, Cersei savait que les habitants de l’Ouest n’accepteraient jamais de se faire gouverner par un nain et elle entendait bien jouer de cela, quand elle n’aurait plus les mains liées.
Cersei pouvait sentir la moquerie sur le ton de son frère. Les Sept savaient à quel point il pouvait l’agacer, mais le visage de la lionne resta impassible. Tyrion adorait l’énerver et Cersei ne souhaitait pas aujourd’hui entrer dans le sentier abrupte de la discorde.

« Ils ne souhaitent nullement ma présence en ces lieux, tout comme je ne souhaite pas y rester. Lady Olenna s’est bien chargée de nous le faire comprendre en m’imposant le fait de pouvoir donner un héritier à son cher petit-fils. L’hypocrisie sera mon adage sur ces terres, tout cela pour la bonne entente que notre père souhaite maintenir entre nos deux familles. » Un sourire crispé apparu sur les lèvres de Cersei. En imposant cette close, lady Olenna lui donnait l’impression c’être une jument de valeur qu’on souhaite absolument voir se reproduire. C’était dégoutant et complètement déshonorant pour la Lionne. Après toutes ces années de célibat, Cersei se sentait être réduite à son simple rôle de procréation et c’était inacceptable à ses yeux.
« Par chance, lady Olenna est aussi flétrie que les roses de ses jardins. Pour cela, il me suffira juste d’avoir un peu de patience et de la regarder se faner totalement. » Après cela, lady Olenna n’aura plus qu’à croupir au fond d’un septuaire. Cersei comptait beaucoup sur le vieil âge de la dame du Bief et elle espérait bien que la vieillesse vienne à l’emportait pour qu’elle puisse à son tour devenir la dame forte de ces lieux. En effet, la Lionne n’avait pu voir aucune autre jeune fille pouvant égaler la vieille femme et avec Margaery loin de Hautjardin, Cersei serait la seule à pouvoir tenir tête à tout ce beau monde.

« Je sais que tu éprouves un malin plaisir de faire honte à notre père, mais tâche de te comporter en toute discrétion, nous venons à peine de retrouver un rôle à la cour. Je plains d’avance ta pauvre épouse qui devra supporter toute cette débauche. Père attendra sûrement de toi que le mariage te mette dans le droit chemin et que tu lui produises une ribambelle de petits nains pour assurer l’avenir des Lannister. » Bien entendu, Cersei avait parlé sur le ton de l’ironie. Elle n’était nullement enchantée à l’idée de ce mariage et elle espérait bien qu’il soit dès le début un échec. D’ailleurs, elle se demandait bien pourquoi son père se tournait vers lord Walder, cet homme infâme qui cherche à se faire voir comme un grand seigneur. S’associer avec lui, c’était le rendre encore plus orgueilleux et Cersei trouvait que c’était bien là une grave erreur. En plus, en temps de guerre, les Frey étaient réputés pour être des girouettes qui donnaient leur fidélité au camp pour qui la chance semblait se tourner. C’était une erreur de calcul, tout simplement ! Pour faire cela, autant ne point marier Tyrion, plutôt que de faire de lui le gendre d’un homme aussi assoiffé de pouvoir.
Tyrion parla soudainement sur un ton plus sérieux, il voulait lui parler franchement et Cersei se demandait bien pourquoi son frère avait envie d’entrer dans le sentier rocailleux de la franchise. N’était-ce pas plus raisonnable de se lancer des pics ? Tyrion ne sait-il pas qu’il lui inspirait autant de mépris qu’une mouche ?
« Et bien parle cher frère et dis-moi ce que la franchise t’inspire. »

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Adieux fraternels

An 299 - Lune 1 - Semaine 4
Cersei & Tyrion


Je sirotais d’un air distrait le vin que Cersei avait demandé. Unemouche s’était posée sur ma main droite, que j’avais gardé poser à plat sur ma cuisse. Je la regardais se frotter ses pattes en rythme, comme si elle suivait une musique que l’insecte était le seul à pouvoir entendre. Curieuse sensation que de sentir cette minuscule chose sur ma main et de se dire que d’une frappe de mon autre main, même légère, pouvait mettre fin à sa courte et insignifiante existence. Serais-je jugé pour ce crime ? Probablement pas, mais j’étais constamment jugé pour être un nain lubrique et ivre constamment. Il ne tenait qu’à moi de mettre fin à ces deux aspects de ma vie et faire de moi un homme sûrement plus appréciable… Sauf que j’aimais trop ma vie telle qu’elle était. Il n’était pas né celui ou celle qui me ferait changé… Je l’ignorais encore mais l’un de nos actuels sujets de conversation allait bouleverser toutes mes théories sur le sujet. Bizarre chose que le destin…

Je secouais ma main et regardais la mouche s’envoler en me tournant vers ma sœur. Je bus une nouvelle gorgée de vin avant d’émettre un léger ricanement en imaginant la Reine des Epines se flétrir plus qu’elle ne l’était déjà :

Bien sûr qu’ils ne la souhaitent pas. Ni la tienne, ni la mienne ni n’importe qui d’entre nous. Pas même ne souhaitent-ils notre argent ; ils en ont au moins autant que nous. Cependant, gardons-nous de nous méprendre sur les Bieffois et Bieffoises. Derrière leurs sourires et leurs bonnes manières se cachent certainement un esprit capable de nous surprendre…toi y compris. Surtout la vieille Olenna. De toute manière, elle saura que tes radieux sourires ne sont qu’une façade et que tu ne souhaites rien de plus que de la voir inanimée dans leur septuaire. Peut-être même le dira-t-elle ou s’en amusera-t-elle…Mais qui suis-je pour te donner des conseils ?

Je finis d’une traite ce qu’il restait de vin dans ma coupe et la posait sur le banc de pierre, joignant mes mains sur mes cuisses. Je relevais un regard singeant la surprise et l’incompréhension avant de porter une main sur mon torse :

Moi ?! Faire honte à notre père bien-aimé ?! J’aime père ! C’est lui qui ne m’aime pas et me dénigre ! Le vin et les femmes…ce sont là les seuls moyens que j’ai trouvé pour attirer son attention, stupide nain que je suis… répondis-je, outré. Et après avoir ri, je repris plus sérieusement :Ne t’inquiète pas, en cela, je suis le meilleur…Père n’aura rien à dire de moi ; c’est à peine s’il me verra. Et puis, je compte bien profiter une dernière fois de ma liberté avant de me retrouver marié comme toi, à devoir accomplir ce qu’on attend de moi. Je ne connais pas cette Walda Frey, mais les Frey sont fertiles et j’aime les enfants. Ils sont rieurs et innocents. Qu’ils soient comme moi ou normalement constitués, je leur donnerai ce que moi je n’ai jamais reçu… Et je serai un oncle fan-tas-tique pour tes enfants ! Tu me les présenteras j’espère ?!

Après la légèreté, le rire et l’ironie, il était temps de parler franchement. En soupirant, je me laissais doucement glisser du banc et me tins debout face à elle.

Tu ne me hais pas pour ma condition, ni mon comportement. Tu me hais parce que je t’ai enlevé ta mère. Il ne servirait à rien de m’excuser pour quelque chose qui ne dépend pas de moi et même si je le faisais, tu n’en voudrais pas. Mais nous voilà à l’aube d’une séparation dont nous en ignorons la durée et pour le meilleur et pour le pire, nous avons le même sang et tu es ma sœur.

Aussi simple que soit ce geste, il m’en coûta de le faire. J’en étais presque nerveux lorsque je pris ses mains dans les miennes :

Je veux que tu saches que je ne t’ai jamais haï, même lorsque jadis, tu étais plus qu’odieuse envers moi. J’ai longtemps espéré qu’un jour, nos relations aillent dans un meilleur sens, mais je crois qu’il est vain d’espérer. Cependant, je veux que tu saches que si un jour, pour quelque raison que ce soit, tes amis te tournent le dos, moi je serai là, malgré toutes les horreurs que tu m’as un jour dit ou fait et même si j’étais la dernière personne à laquelle tu t’adresserais. Et je ne t’en voudrais pas…Car tu es de ma famille…Les Lannister avant tout. finis-je en abandonnant ses douces mains. Je crois que jamais n’avais-je été aussi sérieux et sincère envers ma sœur.


[1]
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adieux fraternels
avec Tyrion - lune 1 semaine 4

La relation entre Cersei et Tyrion Lannister ne serait jamais au beau fixe. La blonde s’était interdit d’apprécier ce petit frère et cela depuis le jour où elle avait vu sa mère rendre son dernier souffle en mettant au monde cet être difforme. Cersei avait toujours ressenti que du mépris pour son petit-frère, elle avait calqué son comportement avec celui de son père, tout en étant beaucoup plus méprisante que lui. Elle aurait pu être une sœur aimante, protéger ce frère qui ne connaitrait jamais sa mère, mais son cœur blessé n’avait pu se résoudre à cela. Pour elle, Tyrion était l’enfant de la mort, celui qui avait tué la douce Joanna Lannister et qui lui avait fait connaître ses premières peines.
Cersei ne pouvait pas pardonner la mort de sa mère et elle ne pardonnerait certainement pas que Tyrion le nabot soit l’être qui hériterait de Castral Roc à la mort de leur père. Cersei ne supportait pas de passer après un nain et son exil dans le Bief n’améliorait pas son état d’esprit. C’était l’heure de la dernière conversation, avant le départ des Lannister. La blonde n’était guère impatiente de voir ses proches la quitter, notamment son cousin Daven qui lui rappelait tellement Jaime. Ici, elle serait seule et elle allait devoir se faire à sa nouvelle vie, donner des enfants à Loras Tyrell, tout cela, pour le plus grand bien de l’alliance entre les Lannister et les Tyrell.

« Lady Olenna est la tête pensante de cette famille, tout le monde le sait. Et je sais également qu’elle ne cherchera pas à m’intégrer dans cette famille. Tout ce qu’elle souhaite, c’est que mon ventre demeure stérile, pour pouvoir rompre cette alliance entre nos deux familles. Je tâcherai de la détromper et donc de rester une épine sous son pied. » Elle vida sa coupe de vin, tout comme son frère et la laissa sur le banc. Cela ne servait à rien de trop s’enivrer. Les noces de Cersei étaient passées et c’était désormais celles de Tyrion qui étaient à l’ordre du jour. Une Frey. Quand Cersei avait entendu cela pour la première fois, on avait pu voir son sourire se crisper. Quelle honte pour une famille telle que les Lannister de s’associer à des êtres aussi vils. Lord Walder était un homme infâme, possédant une ribambelle d’héritiers qui attendaient qu’une seule chose, voir le vieux lord s’éteindre, néanmoins, le vieil homme était trop attaché aux intrigues pour vouloir quitter cette Terre si tôt. Le dégoût que lui inspirait cet homme rendait incompréhensible l’intérêt d’une telle alliance, aux yeux de Cersei. Ainsi, son père, en plus de voir un nain à la tête de Castral Roc, voulait voir une Frey et sa descendance à ses côtés. Quelle honte ! Le pire, c’était qu’elle ne pouvait s’exprimer concernant cette alliance. Cersei avait vite compris que seulement lord Walder avait voulu vendre sa fille à un nain. Personne n’avait voulu précipiter dans les bras de Tyrion Lannister, même s’il appartenait à une puissante famille, l’une de ses filles. Lord Walder devait se frotter les mains devant une telle alliance, et c’était aux yeux de Cersei, une grave erreur de Tywin Lannister de laisser un tel rapprochement se faire.
« Mes enfants, si les Sept me permettent d’en avoir, connaitront toutes les facettes de Castral Roc, les meilleures, tout comme les pires. » Cersei fit un sourire bien entendu. Elle n’avait pas relevé les propos de son frère à propos de son prochain séjour à Port-Réal. Elle ne préféra pas non plus remettre en avant le fait qu’il pourrait avoir des héritiers. C’était aux yeux de Cersei, la pire chose qui puisse arriver.

La conversation entre le frère et la sœur se fit plus franche. Tyrion savait que si Cersei le détestait, c’était uniquement parce qu’il avait arraché à la blonde sa mère. Il ne se sentait pas coupable pour cela, mais ne cherchait pas à tergiverser avec sa sœur, il savait que son opinion ne changerait jamais. Tyrion prit les mains de sa sœur dans les siennes et lui avoua qu’il ne la haïssait pas. Il avait longtemps espérer que leurs relations s’améliorent. Il continua. Il serait là pour elle, même dans les pires moments, et malgré les horreurs qu’elle avait pu lui faire subir. Ils étaient une famille, des Lannister avant toute chose. Il abandonna ses mains. Cersei mentirait si elle disait ne pas avoir été touché par les mots de son frère, mais elle ne préféra rien dire, restant de marbre pour ne pas montrer ses véritables sentiments.
« Il y avait une seule personne qui aurait pu nous rapprocher et avec le temps apaiser ma haine envers toi, c’était Jaime. Avec lui s’est envolé tout espoir de bonne entente. Néanmoins, comme tu l’as souligné, nous sommes des Lannister et nous devons restés unis face à nos ennemis. Notre famille a beaucoup souffert, mais nous nous relevons. Même si tu es un nain, une abomination pour notre noble famille, ton esprit est aiguisé et te rend digne de porter notre nom. » Porter le nom des Lannister, mais pas d’être l’héritier de Castral Roc, mais cela, Cersei se garda bien de le dire.


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Adieux fraternels

An 299 - Lune 1 - Semaine 4
Cersei & Tyrion


Cersei avait manifestement élaboré déjà tout un plan dans son esprit en vue de sa nouvelle vie à Hautjardin. Pourquoi cela ne me surprenait-il pas ? Je l’écoutais en souriant de l’air de celui qui restait insensible à de telles révélations. Et visiblement, cet art de dissimuler nos sentiments entre membres de la même famille était inné chez les Lannister car mes paroles, aussi sincères soient-elles, n’arrachèrent pas même l’esquisse d’un sourire sur le radieux visage de Cersei. Cela non plus, ne me surprenait pas. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle fonde en larmes et que, sous l’émotion, nous nous prenions dans nos bras, étreinte fraternelle exclusive après toutes ces années passées à se haïr cordialement. Et même si elle avait agi ainsi, un tel élan d’affection ne lui ressemblait tellement pas, surtout à mon égard et malgré mes confessions, que j’aurais soupçonné quelque tentative dissimulée de me poignarder dans le dos grâce à une telle proximité. Rester ainsi, elle assise et moi debout, à bonne distance l’un de l’autre, était bien mieux à mes yeux.

Cersei parla alors de Jaime, ce frère que je n’ai jamais réellement connu autrement que dans ce que disaient mon entourage à son propos. Sur ce point et à son sujet, je ne pouvais que croire Cersei, tant ce qu’elle et ceux qui l’avait connu concordaient entre eux. Je gardais le silence et la laissait librement poursuivre, non sans sourire lorsqu’elle me jugea être une abomination pour notre noble famille. Dire que ces mots furent blessants… Oui, ils l’étaient, mais je m’étais forgé une telle carapace face à ces paroles, qu’elle vienne de ma sœur ou d’autres personnes, qu’elles s’écrasaient contre cette armure imaginaire et je n’avais alors plus qu’à en épousseter les restes d’un revers de la main. Néanmoins, pour une fois, le poison qui sortait de sa bouche me concernant était atténué par sa conclusion même si, à bien observer le visage de Cersei, il me semblait bien que certaines choses à mon sujet restaient encore inavouées. Peu importe, je me contenterais de ceci.

Je crois que c’est la première fois que dans tes paroles, tu prononces quelques mots que je pourrais presque qualifier de tendres à mon égard, ma sœur. Il me faut les apprécier car elles sont rares ! dis-je sur un ton léger. Je hochais la tête tout en disant ces mots tandis que des bruits de chevaux, et de carrioles qu’on amenait sur le sol rocailleux qui constituait la cour intérieure de Hautjardin, commençaient à se faire de plus en plus audibles, non loin de nous. Je tournais la tête vers ce bruit, conscient que notre heure de départ était désormais proche et qu’il me fallait revêtir mes habits de voyage. Mon attention se reporta sur Cersei :

Bien…Je crois que l’heure est venue de prendre congé, quoique sera-t-il court. Nous nous reverrons certainement à Castral-Roc pour mon mariage.

Je fis un pas en arrière et inclinais très légèrement le buste face à ma sœur :

Lady Cersei. dis-je et ce fut-là mon au-revoir envers ma sœur, respectant ainsi cette sorte de statu quo qui semblait s’être établi pour l’instant entre nous. Combien de temps allait-il durer ? Je ne saurais le dire, mais me jurais de l’apprécier pour le temps qu’il durerait, aussi court soit-il, tout en me dandinant vers le château afin de prendre bottes et cape pour ce nouveau voyage qui m’attendait : vers la capitale.


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adieux fraternels
avec Tyrion - lune 1 semaine 4

Jaime aurait été le seul à pouvoir faire en sorte que Cersei ait de meilleurs sentiments envers son jeune frère. Cependant, la mort de son âme sœur avait condamné à jamais de potentiels bons rapports avec Tyrion. Cersei ne pouvait pas apprécier son petit frère. Elle l’avait haï dès sa naissance et au fil des ans, la dépravation de Tyrion avait creusé un peu plus le fossé qui les séparé. Tyrion avait tout fait pour faire honte à leur père et donc pour faire honte à Cersei. Il fréquentait tous les bordels qui existaient à Westeros, et s’il en avait la possibilité, il irait à Essos pour découvrir une culture plus exotique. Le plus jeune des Lannister était un buveur, il aimait être ivre et adopter un comportement indigne d’un Lannister. A cause de son physique disgracieux et de son comportement dépravé, Cersei ne pouvait aimer Tyrion. Néanmoins, l’unique fille de Tywin Lannister ne pouvait nier l’intelligence de Tyrion. Si celui-ci n’avait pas le physique d’un digne chevalier Lannister, comme cela avait été le cas pour Jaime, il avait un esprit aiguisé et il pouvait être un très bon négociateur. Pourtant, malgré cette qualité, Cersei ne pouvait admettre le statut d’héritier de son jeune frère, pour elle, c’était inconcevable de le voir à la tête de Castral Roc et pour cela, elle sera toujours opposée à lui.

« Ne t’en habitue pas. » Répondit Cersei quand Tyrion lui avoua apprécier ses paroles qu’il prenait comme positive.

C’était maintenant l’heure des adieux. Le frère et la sœur s’étaient beaucoup trop attardés ensemble. Ils avaient dit tout ce qu’ils avaient à se dire et tous les deux avaient compris que cela ne servait à rien d’ajouter un mot de plus. Tyrion présenta ses adieux à sa sœur, disant qu’ils se reverraient lors de son propre mariage. Un vil sourire apparut sur les lèvres de Cersei qui avait hâte de découvrir la malheureuse qui allait devoir épouser son nain de frère.

« Tyrion. » Répondit en retour la blonde tout en hochant la tête à l’intention de son jeune frère. Maintenant, elle était seule dans le Bief et sa nouvelle vie allait commencer, loin de Castral Roc, à son plus grand regret.



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