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Cela faisait désormais sept Lunes que Cersei Lannister était enceinte. La Lionne se plaisait à montrer à tous ses formes de grossesse, surtout à Olenna Tyrell qui avait imposé cette condition pour faire perdurer l’alliance entre les Lannister et les Tyrell. Malgré le fait qu’elle n’ait actuellement plus ce corps mince qui la caractérisait, Cersei voyait en ses nouvelles rondeurs la vie et un nouvel avenir. Depuis deux Lunes maintenant, elle sentait l’enfant bouger avec vigueur dans son ventre. La première fois qu’elle avait senti les coups de son enfant, elle avait sursauté, puis s’est mise à caresser son ventre déjà bien arrondi. Les mouvements du bébé s’étaient réitérés et Cersei avait même partagé ces moments avec Loras, pour bien lui faire comprendre qu’il allait devenir père prochainement. Bien entendu, tous les Lannister étaient au courant de cette nouvelle. Tywin était assez content du fait que l’alliance qu’il avait forgé ne se ternirait par faute de grossesse. Le Vieux Lion viendrait voir l’enfant une fois qu’il sera né. Ce qui sous les mots voulaient simplement dire que si l’enfant était un mâle, Tywin Lannister ferait le déplacement. Cersei s’en moquait bien, elle savait qu’elle avait réussi et cet enfant serait le sien, pas celui des Tyrell et encore moins celui de Tywin Lannister. Cependant, une chose agaçait profondément Cersei. En effet, la Lionne qui aurait adoré avoir l’exclusivité d’un premier enfant chez les Tyrell, se faisait voler la vedette par cette nunuche de Leonette qui arborait également le même ventre rond que la Lannister. Cersei avait longuement espéré que sa rivale fasse une fausse couche ou rate un jour une marche des nombreux escaliers de Hautjardin, mais cela n’était jamais arrivé. Quand elle voyait Leonette, Cersei ne pouvait s’empêcher de pincer les lèvres. Bien entendu, devant la jeune femme, elle se montrait très aimable et s’enquerrait à chaque fois de sa bonne santé. Maintenant, la seule chose que la Lionne espérait, c’était soit la mort de l’enfant à la naissance, ou que celui-ci soit une fille. Ainsi, si Cersei avait un fils, elle aurait le premier héritier mâle de la lignée Tyrell.
Pour préserver sa santé et celle de son futur enfant à venir, Cersei avait fait venir son ancien mestre de Castral Roc, qui avait également aidé à la mettre au monde, elle est Jaime. Cersei savait l’homme doué, s’il avait été capable de mettre au monde des jumeaux, il saurait très bien s’occuper de son propre enfant. Bien entendu, cela avait beaucoup agacé Tyrion que Cersei lui subtilise son mestre pour quelques lunes, mais la Lionne avait su se montrer très insistante au point que Tywin Lannister n’avait pu lui refuser. Pour les bienfaits de son enfant, Cersei avait adopté un nouveau rythme de vie, elle ne consommait actuellement plus de vin, comme le lui avait préconisé le mestre et chaque jour, elle veillait à faire de l’exercice, donc marche, pour éviter que son corps devienne beaucoup trop gras, ce qui signifierait que l’enfant aussi. En cet instant, la blonde était justement en train d’appliquer cette dernière recommandation.

Vêtue d’une robe bleue, ses cheveux blonds coiffés naturellement, sur toute leur longueur, Cersei Lannister arborait ses formes de grossesse en se promenant dans les jardins du château Tyrell. Par moment, elle s’arrêtait pour regarder une rose, choisissant ainsi celle qui trônerait dans sa propre chambre. Elle dégustait parfois un fruit fraichement cueilli dans le verger, ou elle s’arrêtait pour écouter telle musique qui se jouait dans un bosquet. Maintenant qu’elle s’était accoutumée à sa vie dans le Bief, Cersei connaissait toutes les épines qui meurtrissaient le joli tableau idyllique que les Tyrell avaient voulu peindre. Elle savait les noms des jeunes femmes, prétendument vierge, qui rejoignaient leurs galants dans les recoins cachés des jardins et elle avait appris bon nombre de secrets qui en ferait frémir plus d’une. Cela plaisait à Cersei d’avoir un tel pouvoir entre les mains, même si pour le moment, elle ne l’utilisait pas. Elle savait qu’un jour, tout ce qu’elle avait pu voir ou entendre lui serait utile dans sa quête du pouvoir.
Après les jardins, la blonde se rendit aux écuries pour rendre visite au cheval qu’elle avait acquis il y a quelques lunes de cela. L’animal avait été choisi par Loras, à la demande de Cersei, dans une tentative pour se rapprocher et mettre en confiance le jeune homme. Pour le moment, elle ne l’avait toujours pas monté, mais elle avait bien l’intention de le faire une fois sa grossesse terminée. Ainsi, pour entretenir le lien avec l’animal, Cersei se rendait chaque jour aux écuries pour en prendre soin, soit le panser ou lui donner une friandise en récompense. Les écuries étaient rarement vides et ce jour-ci, elle rencontra un jeune garçon qui sortait du box où se trouvait le cheval blessé de Loras. Le jeune garçon la regarda, puis baissa la tête en signe de respect, comme il devait le faire face à n’importe quel noble qu’il croisait.

« Attend, ne t’en va pas. Viens-tu rendre visite au cheval de Sir Loras ? » Demanda Cersei dans le but d’engager la conversation. La Lionne savait que les petites gens pouvaient être très utiles et même si elle les méprisait pour la plupart, elle avait rapidement appris qu’il valait mieux les brosser dans le sens du poil, plutôt que de se faire détester par eux. En l’occurrence, elle savait que ce jeune garçon n’était pas originaire du Bief et qu’il avait été ramené tout récemment du Conflans. C’était donc un nouveau sur ces terres et Cersei savait très bien ce que cela faisait d’être loin de chez soi.



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Je finis de boucler ma ceinture sur ma tunique toute simple. En fait, dans mes vêtements , à part une ou deux tenues un peu plus remarquables, le reste n’était que simplicité, je me sentais plus à l’aise à combattre ou à vivre dedans que dans des étoffes plus fines, question d’habitude. Sauf que même avec un tissu plus grossier, je flottais quelque peu dedans … J’en connaissais la raison puisque depuis notre départ du conflans j’avais nettement diminué la quantité de mes repas. Si je mangeais devant les autres, c’était en toute petite quantité, le seul repas que je ne loupais jamais c’était le petit déjeuner. Je savais gérer la faim et juste manger ce qu’il fallait. Et j’avais presque rasé mes cheveux, je me regardais un instant dans le reflet de ma dague, avec mes joues creuses j’avais l’air de sortir tout juste de la rue, qu’est ce que cela devait être en sortant vraiment. J’étouffais un rire et posais ma main sur le pommeau de mon épée : la seule chose qui était noble de ma tenue, perdue dans un banal fourreau de cuir … Dent de Lion, l’épée en acier valyrien, je n’en revenais toujours pas de l’avoir … Ser Garlan devait être fier que je l’ai. Je retiens un nouveau soupire et secouais la tête : Ser Garlan ne devait être fier de rien du tout à mon sujet ! J’avais tout fait de travers …

Je passais une main dans mes cheveux de nouveau, coiffure très courte du hérisson, la plus belle au monde. Non, c’était bon, je n’avais nullement l’air d’une fille. C’était parfait ! Un garçon maigre venant du conflans, rien d’anormal … Que dirais Lady Marianne si elle me voyait ? J’aurais aimé lui écrire quelque chose … Mais je ne savais pas suffisamment bien écrire pour lui envoyer quelque chose … Je ne voulais pas lui faire perdre son temps à essayer de me déchiffrer pour rien. Surtout qu’elle serait furieuse de ma situation. Je descendis manger, un peu, avant de monter voir Lady Leonette, elle était si jolie , plus que d’habitude, enceinte, je lui souhaitais bonne journée avant d’aller voir Ser Loras.

Ce n’était pas que je n’aimais pas Ser Loras, c’était beaucoup plus compliqué. Si devant Ser Garlan je baissais la tête sans le moindre problème et je pouvais me montrer sous mon jour le plus facile rire, et sourire, avec Ser Loras c’était une autre paire de manche. Je n’arrivais pas à baisser la tête et je soutenais en permanence son regard, quoi qu’il se passe, quand à rire ou sourire … Je riais et je souriais plus dans la rue. IL n’y avait bien que Lady Leonette pour me faire baisser les yeux sans rien dire ou sourire.

Tâche du jour : m’occuper du cheval de ser Loras. Je m’inclinais brièvement avant de sortir à pas vifs. Je dévalais les escaliers, m’arrêtant avant d’entrer dans l’écurie uniquement pour prier les sept avec ferveur comme tout les matins, observant les hautes statues avec attention avant de me rendre à l’écurie. L’étalon tendit le museau et je lui frottai avec douceur en murmurant des mots apaisants. Seul lui, Lady Leonette, Ser Meliodas et Ser Loras savait qui j’étais. C’était déjà trop. L’étalon crème se laissa faire alors que je rentrais dans la stalle. Mon murmure se poursuivit alors que je m’occupai avec amour de lui, vérifiant avec attention sa blessure, le pansant et lui offrant une moitié de carotte. Il frotta son chanfrein contre moi et me mordilla les cheveux, je le laissai faire, le repoussant simplement lorsqu’il devenait trop collant.

Je finis par sortir de la stalle et mon regard croisa celui d’une lady toute de bleue vêtue aux cheveux doré comme le blé. Merde. Lady Cersei. Pourquoi il fallait que je tombe sur elle ? C’était pas bon du tout ! Néanmoins, elle était très belle, c’était vrai, et sa grossesse la rendait plus belle encore. Oublie moi, ne me parle pas … Je m’inclinai face à elle avant de commencer à me diriger vers la sortie. La voix résonna et je me figeai, merde ! Sacha, ne t’approche pas trop, elle pourrait deviner. Au ton de sa voix elle voulait parler, je n’allais pas y échapper. Je pivotai sur mes talon et m’inclinai à nouveau.

« Oui Lady Cersei. Comme il se doit lorsqu’on est écuyer. »

Je regardai un instant la stalle près de laquelle la jolie dame était. Je ne connaissais pas le nom de tout les animaux d’ici, j’étais à Hautjardin que depuis peu de temps, alors je lui avais donné un surnom : Souffle, parce qu’elle était aussi gracieuse qu’un souffle d’air. Même si cela pouvait vite devenir une tempête. Ah … oui. La politesse, je devais dire mon nom. Je n’en avais pas envie, moins je parlai moins il y avait de risque de me trahir. Cependant … Je m’inclinais brièvement une nouvelle fois, elle avait l’air très pointilleuse sur le respect des rangs, autant la maintenir le plus loin possible de soi.

« Je suis Sacha, lady Cersei, et je viens du Conflans. »

Je ne savais pas réellement si le Conflans me manquait … C’était plus la vie simple que je connaissais depuis toujours qui me manquait. Quand au Conflans lui même … Il y restaient des personnes que j’aimais, comme mes anciens compagnons de galère … Mais est-ce que le conflans en lui même me manquait ? Je ne savais même pas. J'espérais qu'elle ne s'approche pas trop près … Mais cependant je soutenais son regard sans difficulté.



   
   
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Cersei Lannister avait toujours été une très belle femme, mais une femme dont la beauté était froide, une femme dont l’apparence montrée qu’elle possédait une grande force, ce qui pouvait intimider n’importe quelle personne qui venait à la croiser. Cette froideur propre à son regard, Cersei ne pouvait la chasser, même avec un sourire gracieux, elle pouvait se montrer intimidante. D’après son ancienne septa, son apparence était digne d’une reine et que c’était pour cette fonction que Cersei était faite. Avec le temps et en raison des nombreuses épreuves qu’elle avait traversées, cette froideur était devenue une caractéristique propre à Cersei. Elle le savait, ses interlocuteurs avaient beaucoup de mal à s’approcher d’elle, elle inspirait la méfiance et cette distance qu’elle créait ne l’avait pas dérangé jusqu’à ce jour. Or, dans le Bief, elle était une inconnue et pour aller au bout de ses ambitions, elle allait devoir casser cette image de froideur et se rapprocher des bonnes personnes, pour mieux attirer leur amitié.
Pendant longtemps, Cersei n’avait jamais vu l’intérêt que pouvait avoir les serviteurs. Entourée d’une septa et de demoiselles de compagnie, elle n’avait jamais eu besoin de petites gens pour satisfaire ses ambitions. Les serviteurs étaient seulement là pour servir et à ses yeux, ils ne pouvaient pas servir à autre chose. Pourtant, la blonde se rendait compte que les serviteurs connaissaient très bien leurs maîtres, même leurs pires secrets. Depuis qu’elle se trouvait dans le Bief, elle avait trouvé un vif intérêt à se montrer aimable envers les petites gens et elle espérait bien s’attacher l’amitié de l’un d’eux pour pouvoir s’en servir comme espion dans le Bief.
Quand elle vit ce petit écuyer, qui était là depuis peu à Hautjardin, Cersei saisie l’opportunité d’engager la conversation avec ce dernier, pour ainsi pouvoir s’attacher son amitié. Un écuyer proche de Garlan et de Loras, voilà ce qui pourrait bien lui servir. Souriante, affectueuse, comme le serait une mère, elle demanda tout simplement à l’enfant s’il venait voir l’état du cheval de sir Loras. L’enfant répondit tout simplement qu’il le faisait comme n’importe quel écuyer. La Lionne sourit et détailla les traits fins de ce jeune écuyer. Des traits qui étaient très fins pour un garçon, ce qui étonna assez la Lannister, mais elle ne s’en formalisa pas bien longtemps, après tout, il existait de jeunes garçons dont les visages étaient bien plus féminins que masculins. Malheureusement pour ces derniers, ils finissaient bien souvent dans des bordels, à la merci des pires perversions. Une chance pour cet enfant d’être tombé sur sir Garlan et de se retrouver écuyer en ces lieux.
Après une petite réflexion, l’enfant se présenta auprès de la lady, tout en s’inclinant avec politesse. Il venait du Conflans, ce qui suscita de nouveau l’intérêt de Cersei qui se demandait pourquoi ce garçon avait-il intéressé sir Garlan, au point de le conduire jusque dans le Bief.

« Te voilà bien loin de chez toi. » Constata tout simplement Cersei. « As-tu laissé de la famille dans le Conflans en accompagnant Sir Garlan ? » Demanda la blonde avec curiosité.

Elle se tourna alors vers son propre cheval pour mieux le montrer au jeune garçon. Après tout, s’il était écuyer, autant lui parler chevaux pour attirer sa sympathie.
« Sir Loras m’a offert ce cheval. » Indiqua Cersei tout en dévoilant l’animal puissant à la robe couleur baie. « Malheureusement, avec mon état, je ne puis le monter et il me faudra encore attendre quelques mois avant de pouvoir le faire. Peut-être pourrais-tu lui permettre de faire quelques exercices de temps en temps. Bien entendu, cela ne doit pas perturber ton travail auprès de Sir Garlan et de sir Loras. Sais-tu monter à cheval ? » Demanda la lady. Après tout, si l’enfant n’en était pas capable, elle pourrait même lui permettre d’apprendre. Tout en parlant, la Lionne souriait avec bienveillance, caressant par moment son ventre qui était déjà bien arrondi. Elle se comportait avec gentillesse auprès du petit écuyer, comme une mère l’aurait fait avec son fils ou un ami de celui-ci.




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J’avais vraiment l’impression que j’aurais du vite me trouver une excuse pour partir et planter là la lady. Mais déjà … Je n’avais aucune excuse, et ensuite elle pourrait tout rapporter à Ser Loras qui pourrait me punir. Déjà que je ne lui rendais pas la vie facile. Cependant, je restais quand même à bonne distance de la Lady qui semblait vouloir manger mon âme à force de me fixer de la sorte, ce n’était guère rassurant. Cependant elle avait l’air … gentille ? Un peu comme lady Leonette, mais pas de la même manière, chez Lady Leonette c’était … innée, elle c’était comme-ci elle apprenait à être gentille. C’était la meilleure manière que j’avais de la définir, je devais bien faire un effort et essayer de l’aider non. J’eus un tout petit sourire lorsqu’elle parla de ma famille et je m’inclinai de nouveaux avant de parler.

« Oui je suis loin de chez moi ma lady. Quand à ma famille ma lady, il s’agissait de gamin de la rue, alors où que je suis quelques part je peux retrouver petits frères sans difficulté. »

Il n’y avait pas de petites sœurs dans la rue. Elles pouvaient survivre bien moins facilement qu’un garçons. C’est pour ça, je n’avais que des petits et des grands frères. Et que moi mêmes j’étais aux yeux du monde un garçon. Une chance que mon nom soit « Sacha » ça correspondait aux deux sexes, même si j’avais plus souvent entendu Sacha pour les garçons. Tant pis, Sacha était mon nom et je n’en changerais pas. Puis … c’était moins ridicule que d’autre. « Tromp’d’pomme». Le plus souvent les gens l’appelaient « Tom » c’était bien aussi.

Je portai mon regard sur le cheval bai qu’elle me présenta comme son cheval. Que Ser Loras lui avait offert. Pourquoi pas. Je me fichais un peu de l’histoire de ce cheval, du moment qu’il était bien traité non ? Je fis un tout petit pas vers elle pour observer d’avantage sa monture avec attention. Je hochai la tête en l’écoutant sagement. Il était évident qu’elle ne pouvait pas monter dans son état, enceinte jusqu’aux yeux … C’était à croire qu’elle allait accoucher maintenant sous mon nez. Quoi que … Non, il valait clairement mieux éviter ! Euh … Je regardai la monture avec attention avant de m’approcher avec prudence de la dame en esquivant cette fois son regard. Je tendis bien à plat ma main devant le cheval pour qu’il vienne la sentir en l’observant.

« … J’ai appris à monter à cheval pendant le voyage du retour ma dame. Quand à mon travail auprès de Ser Loras il est partagé avec son autre écuyer. Et mon travail auprès de Ser Garlan ne reprendra que lorsque je retournerais au Conflans ou lorsqu’il reviendra au Bief. Si c’est que vous souhaitez, ma dame je peux l’entraîner un peu. »

Je me mordis un peu la lèvre inférieure. J’avais trop parlé. J’avais l’impression que le moindre de mes mots pouvaient trahir mon sexe. Tout comme la proximité avec la lady. Est-ce que je pouvais la faire s’écarter ? Je sentis le museau doux de la bête sur ma main, je devais encore sentir la carotte. Je me mis à lui frotter délicatement le chanfrein avant de me hisser sur la pointe des pieds pour vérifier son état. Faisons donc connaissance avec un brin de toilette.

Je m’écartai pour saisir le matériel de pansage avant de m’excuser au près de la lady pour me glisser dans la stalle. Je murmurai quelques mots à l’animal pour le rassurer, bien qu’il ne sembla nullement tendu. Je lui tapotai l’encolure avant de lui écarter gentiment sa tête, non mon gros ! Je n’ai plus de carotte. Je fronçai les sourcils en l’observant, je ne savais même pas son nom.

« Veillez m’excusez ma dame, mais comment se nomme votre monture ? »

Le nom pouvait être inscrit sur la prote, je pouvais ne pas l’avoir vu, et puis je ne lisais pas encore très bien … J’attrapais doucement la tête de la bête qui la frottait contre moi. Si tu pouvais éviter de me déchirer ma chemise : merci ! Je n’avais pas envie de finir torse nu. Je défis mon ceinturon pour que le cheval ne tape pas dedans, ma chemise se relâcha autour de moi plus retenu par la ceinture de cuir. L’étalon crème de Ser Loras était plus calme et je n’avais pas eu à le faire. Je devais ressembler à un épouvantail, tant pis !



   
   
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Le Conflans, c’était effectivement loin pour un enfant aussi jeune. Qu’est-ce qui avait pu attirer Garlan Tyrell pour prendre avec lui ce jeune garçon ? Avait-il quelque chose de spécial ? La curiosité de Cersei Lannister avait été piquée et elle voulait en savoir plus sur cet enfant et également sur ses maîtres. Les serviteurs étaient proches de leurs maîtres, ils entendaient les conversations, ils touchaient leur intimité. Si cet enfant était assez proche de sir Garlan, Cersei pourrait gagner sa confiance et se servir de lui pour avoir des informations.
Un enfant des rues, un gamin qui a tout moment aurait pu disparaître sans que personne ne se soucie de son sort. Dans chaque ville des mondes connus, il y avait ce genre d’enfants. A Port-Réal, ils pullulaient, volaient et étaient un problème à régler d’après son père. Qui étaient-ils ? Bien souvent des orphelins, des bouches en trop, des bâtards, ces enfants étaient les indésirables de la société et pourtant, cet enfant qui lui faisait face avait su attirer le regard de Garlan Tyrell, au point qu’il la ramène dans le Bief.

« Une chance que ton chemin ait croisé celui de sir Garlan et de sir Loras. Te sens-tu bien dans le Bief ? » Un sourire aux lèvres, Cersei s’enquit du bien être de ce jeune garçon. En le détaillant, la Lionne pouvait voir qu’il avait un âge assez proche de la jeune Félicité Hill, une servante, bâtarde de l’un de ses oncles, qu’elle avait emmené avec elle dans le Bief. Félicité était une jeune fille absolument ravissante, à la bonne éducation et dont les traits étaient propres aux Lannister. Des traits fins, tout comme ce jeune garçon. Cersei haussa un sourcil, mais se tût, autant attendre pour voir si son doute n’était pas une hallucination.
La Lionne présenta le cheval qui était juste avant le centre de son attention. L’enfant semblait être doué avec les bêtes et était très familière avec les chevaux. Il s’approcha de l’animal et posa sa main à plat dessus pour se familiariser avec. L’enfant avait appris, d’après ses dires, à monter à cheval durant le voyage du retour. Il partageait son travail avec un autre écuyer de sir Loras et reprendrait du service auprès de sir Garlan, quand celui-ci serait de retour au Bief.
Dans son but de se rapprocher de cet enfant bien bavard, un peu trop pour un garçon, elle lui proposa d’entraîner le cheval laissait à l’abandon par sa grossesse. Après tout, il fallait bien que l’équidé puisse se dégourdir les pattes, qui de mieux que cet enfant qui semblait si prometteur.
« C’est parfait alors. Tant que cela n’empiète pas sur tes tâches, tu pourras entraîner quand tu le souhaites mon cheval. » Avec bienveillance, elle caressa la robe de l’animal, plutôt contente d’avoir trouvé un moyen pour se rapprocher de cet enfant. En tout cas, l’animal et l’enfant semblaient très bien s’entendre. Sacha prit son matériel de pansage et s’installa dans la stalle, puis, il lui demanda quel était le nom de l’animal.
Cersei fronça les sourcils, il était vrai qu’elle n’avait pas donné de nom à son cheval. Elle ne savait même pas s’il en avait un avec son ancien maître. La blonde fit mine de réfléchir quelques instants tandis qu’elle regardait l’animal frotter sa tête contre le torse de l’enfant. Ce dernier retira sa ceinture en cuir et sa chemise se relâcha. Au travers de la chemise, Cersei voyait un corps qui ne semblait pas être masculin. Elle était même certaine que les robes de Félicité iraient comme un gant à cet enfant. Pour le moment, elle préféra ne rien dire, elle devait absolument être certaine avant de faire part de ses doutes à l’enfant. Peut-être était-ce ça l’intérêt portait par Garlan et Loras pour cet enfant, il n’était pas ce qu’il prétendait être.

« Nous pourrons l’appeler Castamere ? Connais-tu cette chanson ? » Cersei ne précisa pas que la chanson avait été écrite en l’honneur de son père Tywin Lannister, autant ne pas se vanter sur la grande renommée de sa famille. Après tout, tout le monde savait que les Lannister avaient fourni de grands guerriers.




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Une chance … Oui, c’était une chance. Je hochai en silence la tête. Je me sentais bien … Je n’en n’étais pas sûre. En fait, je ne savais pas. Parce que c’était impossible pour moi de savoir si je me sentais bien, j’avais toujours le poids de ce qu’il s’était passé. Mais si je disais non, elle poserait d’avantage de question ? Autant dire oui. Je hochai doucement la tête.

« Oui, je me plaît bien au Bief. »

Je ne rajoutai pas grand chose, il n’y avait rien à dire. C’était une belle région, on y mangeait bien, pour le peu que je mangeais, et les gens étaient aimables, mais je ne voulais pas m’attarder dessus, ser Garlan me manquait beaucoup, j’avais envie de le revoir. Je souris au cheval et lui flattai gentiment l’encolure. Je ne suis pas une spécialiste en matière d’équidés mais c’est une belle bête. Je me débrouillerais pour que cela n’empiète pas sur mes autres tâches, tout était une question d’organisation, c’était simple, à partir de là je pouvais travailler comme les autres. Voir plus, j’avais du retards à rattraper.

Je repoussais gentiment la jument qui semblait chercher quelque chose à grignoter dans mes poches. Non ! J’ai rien pour toi vilaine. Je souris et la caressai doucement avant de regarder la lady blonde. Castamere … Une chanson ? Je réfléchis en me mettant à brosser le cheval. Je n’en avais jamais entendu parler, après dans les villages où j’avais vécu les chansons étaient simples, tout comme les danses. Je secouais la tête.

« Non, je suis désolée Lady, je ne connais pas cette chanson. J’ai commencé il y a peu à avoir un peu d’éducation. Mais c’est un beau nom pour votre cheval. »

Castamere … Non, définitivement non, je ne savais pas ce que c’était. Est-ce que c’était grave ? Mes connaissances étaient très limitées sur pas mal de chose, sauf dans la débrouille. Mais je n’étais pas sûr que cela intéresse la lady. Je continuais mon pansage avec soin en restant silencieuse, j’avais l’impression que trop parler me trahirait. Je n’aimais pas beaucoup sentir son regard insistant dans mon dos, comme-ci elle scrutait le moindre de mes mouvements. Avait-elle peur que je fasse du mal à sa jument ? Il ne fallait pas rêver ! Faire du mal à un humain, oui pourquoi pas, mais à un magnifique animal du genre … Même pas en rêve. Elle était adorable à toujours chercher quelque chose. Elle me poussa du museau alors que je curai son sabot. J’éclatai de rire un peu plus et elle me faisait tomber. Je disais elle, mais je n’avais même pas fait attention si c’était un étalon ou non. Quoi que pour une lady, une jument était mieux. Je tapotai la jument qui était retournée un peu près de sa maîtresse. Tant mieux.

« Et vous My lady, vous plaisez-vous au bief ? »

Et pourquoi tu me fixe comme-ci tu voulais me voir nue pour vérifier quelque chose. Je passai mon tour, je n’avais pas envie qu’elle sache que j’étais une fille. Je baissai un instant les yeux sur ma chemise, trop grande, est-ce qu’on pouvait deviner quelque chose ? Elle était attachée jusqu’en haut … Je devais virer suspicieuse au moindre regard. J’évitai tout de même de la regarder préférant m’occuper du cheval qui semble aimer qu’on s’occupe de lui. Je ne sais pas si elle voulait que j’entraîne la jument aujourd’hui. C’était à elle de donner les ordres. Je donnai une petite tape sur l'encolure de la jument.

« Elle est toute propre ! »



   
   
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Il n’était pas difficile de bien se sentir dans le Bief, la région était belle, prospère et les denrées étaient abondantes. Ici, par temps de paix, les plus pauvres étaient certains de toujours avoir de quoi se nourrir. En plus, même si l’été était toujours présent, on avait le sentiment dans le Bief, que le soleil était plus beau qu’ailleurs, tant il rendait belle la végétation luxuriante. Oui le Bief était une belle région, mais cela n’empêchait pas que le cœur de Cersei Lannister resterait à jamais ancré dans les pierres des hautes murailles de Castral Roc.
La Lionne observait le jeune enfant qui lui faisait face. Etrangement, elle ressentait de la sympathie pour cet être qui lui paraissait très sauvage, mais qui devait très facilement être apprivoisable quand on lui apportait un peu de gentillesse. La blonde était très curieuse à son encontre. L’enfant avait été ramené du Conflan par lady Leonnette Tyrell et depuis elle était la protégée de Loras, en attendant le retour de sir Garlan. Qui était donc cet enfant ? Un secret inavouable de la part de sir Garlan ? C’était un mystère que Cersei se ferait un plaisir de percer.
C’était toujours étonnant de voir comment à la jonction d’un chemin, un destin pouvait en croiser un autre. Si Cersei n’avait pas été dans cette écurie, elle n’aurait jamais fait la conversation avec cet enfant et n’aurait encore jamais eu l’envie de se rapprocher de lui pour percer ses secrets. L’enfant ne semblait pas avoir reçu d’éducation par le passé, mais maintenant, certainement sous la houlette de cette oie blanche de Leonette, elle devait en recevoir une.

« Je te le ferai connaître, elle a été écrite en l’honneur de mon père Tywin Lannister pour célébrer sa victoire face à la maison Reyne lors de leur rébellion. Les Reyne étaient nos vassaux et ils ont voulu prendre notre fief Castral Roc en raison de la faiblesse de mon grand-père Tytos Lannister. C’est mon père qui a conduit l’armée Lannister jusqu’à Castamere et il vainquit les Reyne. Pour montrer à tous que les Lannister n’étaient pas des faibles, mon père passa tout le monde, hommes, femmes et enfants à l’épée et ensuite, il accrocha les cadavres de la famille Reyne aux portes de Castral Roc. La victoire de mon père a été immortalisée à travers ce chant, les Pluies de Castamere. Même si l’histoire est sombre, c’est un très beau chant et il montre à tous que les Lannister ne se laissent jamais vaincre. » Cersei sourit à l’enfant, espérant ne pas le laisser penaud ou pire encore l’effrayer. La belle Lionne n’avait pas le droit de porter l’épée, mais elle savait qu’à la place de son père, elle aurait fait la même chose. Pour la gloire des Lannister, elle serait capable de n’importe quoi.

Se plaisait-elle dans le Bief ? Certainement pas. La région avait beau être belle, jamais Cersei n’oublierait les circonstances qui l’avaient conduite à venir ici. Ce mariage était à ses yeux qu’une mascarade. Quelle chance elle avait eu de pouvoir tomber enceinte aussi rapidement, parce que le désintérêt de son mari envers la gente féminine était plus que flagrant. Heureusement, Loras n’avait pas le vice de s’afficher en public, sinon, cela serait une honte de plus qu’elle devrait porter.

« Ce lieu est beau, mais mon cœur sera à jamais dans L’Ouest. » Elle fit un sourire énigmatique à l’enfant, sous-entendant bien qu’elle n’aimait pas ce lieu.

Cersei scrutait l’enfant, comme on scrutait à travers l’orifice d’une porte. Elle l’amadouait avec son cheval, espérant ainsi trouver une faille à travers s’engouffrer. Elle voyait les traits de l’enfant qui étaient fins, lui rappelant ceux de la jeune Félicité qui devait avoir le même âge. Cersei se posait de nombreuses questions, cherchant des indices qui pourraient lui révéler la vérité sur cet enfant. Sacha était en train de nettoyer la jument de Cersei et soudain, la blonde eut une révélation, les regards de l’enfant sur sa chemise, son regard suspicieux, les preuves étaient flagrantes. Cersei sourit. Elle venait de comprendre, mais préféra taire la vérité, elle voulait que l’enfant l’avoue d’elle-même.

« C’est parfait. Je sais désormais qu’elle est entre de bonnes mains. Si tu le souhaites, tu pourrais prendre des rênes et nous pourrions marcher ensemble, tout en discutant. Tu pourras ainsi me dire qui s’occupe de toi et de ton éducation. Ce que tu apprends. » Elle fit un sourire et flatta l’encolure de l’animal tandis que Sacha exécutait ses ordres et commençait à harnacher la jument.




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J’écoutai avec attention Lady Cersei me parler et m’expliquer qu’était cette chanson de Castamere. Je restai le visage neutre, mais au fond de moi cela ne m’étonnait pas. Les nobles étaient tous comme ça, ils écrasaient et après … Je se me forçais à faire un petit sourire. Quelque part en même temps je leur ressemblais : j’aurais écorché vivant le premier qui aurait touché à mes petits frères ou à notre « maison ». En fait on se rapprochait bien plus des nobles qu’on voulait, que je voulais , bien l’admettre. Et c’était pas affreux comme découverte, mais disons … Peu agréable. Je ne voulais pas être comme les nobles. Cependant je hochai doucement la tête pour lui montrer que j’avais entendue

« Je vois … Et je peux comprendre la réaction de votre père lady. »

Même si je ne la cautionnais pas du tout. Mais ça, elle s’en fichait comme de sa première robe. D’ailleurs comment pouvait-on accepter de porter de telles tenues … Ça me dépassait un peu. Enfin, si seulement il n’y avait que ça qui me dépassait … Il y avait beaucoup de chose qui me dépassait malheureusement. Je tapotais le flanc de la jument en l’écoutant, du coin de l’œil je vis son sourire. À jamais de l’Ouest … Je ne dis rien. Je ne pouvais pas savoir ce que cela faisais d’avoir un foyer, des amis … Je secouais la tête pour chasser l’image des gosses des rues. Ils me manquaient ces idiots. J’aurais aimé les serrer contre mon cœur et leur promettre que tout aller bien se passer, comme tout les jours.

Je n’aimais pas son regard dans mon dos. L’impression qu’elle mourrait d’envie de me déshabiller pour vérifier quelque chose ne me quittait pas. Respire Sacha, tu ne peux pas dire à une lady « D’aller se faire foutre par un bouc si tu continue à me regarder comme ça » comme tu as pus le dire par le passé. Respire. Ce n’est pas le moment de se faire remarquer. Bien … Elle voulait que je la harnache pour la faire marcher. Je m’inclinai brièvement avant de repasser mon ceinturon avec mon épée dont le pommeau était enveloppé d’une bande serré pour en cacher le pommeau. Je sortis un instant de la stalle pour aller chercher le matériel de la jument, qu’un palefrenier m’indiqua puisque je ne savais pas où il était. Je posai la selle et le filet avant de rassurer à mi-voix la jument en la caressant doucement.

Bon, après avoir bataillé avec la jument, qui visiblement adorait se frotter contre moi, je réussis à finir de l’harnacher. Elle secoua la tête, visiblement ravie de voir qu’elle allait sortir. C’est ça ma grosse, je lui souris, à elle, pas à la lady.

« Attention Lady Cersei. »

J’attendis que la lady s’écarte pour faire sortir la jument dont les sabots claquèrent bientôt sur le sol avec fierté. Elle s’ébroua joyeuse et manqua de m’arracher l’épaule quand elle se précipita dehors. Je retiens un grondement et la laissait faire. Laissant filer les rênes entre mes mains je la fis tourner un peu autour de moi avant de la ramener près de moi. Je posais ma main sur son encolure et attendis un peu, qu’elle se calme. Elle avait autant d’énergie que moi. Elle se cabra, instinctivement je laissais filer les rênes pour la laisser faire et attendis qu’elle repose les sabots par terre. C’était impressionnant c’est vrai, mais j’avais l’impression de voir le monde au travers d’un filtre : ce qui devait m’impressionner me laissait de glace et le reste m’étonnait. J’attendis encore un peu, et après quelques fausses tentatives pour monter, laissant à la jument s’adapter à mon poids, je me hissai en scelle. C’était comme un gosse des rues un cheval : ça avait beaucoup trop d’énergie pour son propre bien et il fallait attendre pour qu’il accepte de se faire approcher. Je tapotai à nouveau l’encolure

« On va bien s’entendre toi et moi, hein Castemere ? »

Je tapotais à nouveau l’encolure de la jument et attendis la lady avant d’effleurer les flancs de la jument de mes talons en faisant attention au pommeau de mon épée et de mon poignard. C’était étrange de dominer une lady. Ah oui… Qui s’occupait de moi … ?

« C’est Lady Leonette qui s’occupe de moi. J’apprends surtout à lire et écrire. »

J’oubliais à cet instant que Ser Loras allait bientôt m’attendre et que je me ferait certainement gronder pour ne pas être à l’heure à l’entraînement,cependant j’aimais la manière donc Castamere se déplaçait, elle était souple et j’avais l’impression d’être bercé quand elle se déplaçait. Je baissai les yeux sur la Lady un peu mal à l’aise de voir ce qu’elle voulait savoir.



   
   
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La fierté des Lannister résidait en de nombreux symboles. Il y avait tout d’abord le Lion, cet animal fort et puissant, pouvant terrasser sa victime à l’aide de ses crocs et de ses griffes. « Je rugis » ainsi était la devise, que beaucoup oublié, des Lannister, et qui venait à rappeler qu’ils étaient une famille qu’il fallait éviter de défier. Les Lannister, c’était aussi la richesse, tout le monde connaissait la seconde devise de cette famille, « une Lannister paie toujours ses dettes », cette richesse permise grâce à Tywin Lannister ne pouvait être quantifiée tant elle était importante. La richesse pouvait tout apporter et c’était ce qui rendait dangereux les Lions. Ils pouvaient tout se permettre, tout acheter et pour cela, la Couronne devait absolument les garder dans de bonnes grâces. Une armée Lannister en guerre pouvait être dévastatrice, surtout si elle était rejointe par d’autres alliés. Ainsi, il valait mieux ne jamais se mettre les Lannister à dos. « Les Pluies de Castamere » était une chanson rappelant la victoire de Tywin Lannister sur ceux voulant mettre à mal sa maison. Les ennemis sont tombés. Les corps ont été torturés, violés, écorchés, lacérés, pendus… Les Lannister étaient sans pitié envers leurs ennemis et cette chanson tendait à le rappeler.
Cersei était fière de ses origines, de son histoire et des symboles des Lannister. Autour de son cou, elle arborait quotidiennement un médaillon en or, sur lequel trônait le Lion de sa famille. Le bijou était plus que visible et personne ne pouvait se tromper sur l’identité de la blonde quand on la voyait. De toute façon, jamais Cersei portera le symbole des Tyrell. Pour elle, les roses étaient beaucoup trop délicates pour une femme de caractère telle qu’elle. Cersei était venue en ce lieu en tant que Lionne et elle comptait bien le rester.
La lady n’avait guère fait de bonnes rencontres pour le moment, elle devait bien entendu partager son quotidien avec les membres de sa nouvelle famille et surtout les autres dames du Bief, mais elles n’étaient pas nombreuses à avoir trouvé grâce aux yeux de la Lionne. Pourtant, aujourd’hui, Cersei avait trouvé un tout autre intérêt à travers un enfant. Cet enfant avait été amené du Conflans et était actuellement l’écuyer de Sir Loras pendant l’absence de Sir Garlan. Cersei se demandait bien pourquoi cet enfant avait éveillé l’intérêt de Garlan Tyrell. Pourquoi avait-il voulu la mettre en ce lieu, si loin de chez lui. C’était étrange, d’autant plus que Cersei avait le sentiment que l’enfant n’était pas totalement franc sur son identité. La blonde avait pu observer les traits fins de l’enfant et également des regards inquiets. C’était étrange et pour la Lionne qui avait l’habitude de côtoyer des jeunes filles, elle avait l’impression que Sacha en était une.
Pour mieux amadouer l’enfant, Cersei lui avait proposé de s’occuper de son cheval et de l’entraîner pendant qu’elle serait enceinte. La jument avait besoin d’exercice et cela pouvait être un moyen de se rapprocher de Sacha pour pouvoir connaître ses secrets et l’utiliser plus tard contre Garlan Tyrell et son épouse Leonette.
Brossée et harnachée, la jument était prête pour une promenade. Cersei s’écarte du passage et laissa Sacha entraîner l’animal dehors. Regardant la scène de près, la Lionne observa l’enfant amadouer la jument et finir par monter dessus. Joyeusement, la blonde applaudit et s’avança pour caresser l’animal.

« Tu es très doué avec les chevaux. Je suis certaine que vous allez bien vous entendre. » Elle sourit et recula pour mieux observer Sacha. De nouveau elle scruta les moindres détails de la posture de l’enfant, ce qui confirma de nouveau ses doutes. Cersei était très observatrice et elle aimait pouvoir voir ce qui n’était pas évident pour les autres. Un sourire en coin, ravie d’avoir raison, elle écouta la fillette lui avouer que c’était lady Leonette qui était en charge de son éducation.
« Prend-t-elle bien soin de toi ? » Demanda curieusement Cersei qui se imaginait bien Leonette Tyrell l’oie blanche, jouer les âmes charitables auprès de l’enfant. « Apprendre à lire et écrire c’est très bien, mais ce n’est pas ce qui fera de toi une grande personne préparée à notre monde. La réalité est dure, je pense que tu as dû l’apprendre à tes dépends et pour cela il faut être armé. Je ne l’étais pas quand mon frère jumeau a été assassiné et crois-moi je suis tombée de très haut en apprenant sa mort. » Elle avait un regard sombre en se remémorant le pire souvenir de son existence. « Si tu le souhaites, je t’aiderai à avoir ces armes. » Elle fit un sourire plutôt froid, mais sincère. Après tout, n’importe quelle jeune fille se doit d’avoir toutes les bonnes armes entre les mains pour affronter la vie et les funestes décisions du destin.




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Je regardais surprise la lionne qui m’applaudissait alors que j’avais juste posé mes fesses sur la scelle de sa jument. Je ne l’avais pas dressé ou quelque chose comme ça … Je flattai doucement l’encolure de Castamere qui s’ébroua doucement et mâchonna délicatement son mord. Elle se mit délicatement à marcher, elle se déplaçait souplement, on aurait dit un rocking-chair. J’étais sûre que la Lionne serait ravie de cette jument, quand elle pourrait la monter. Je haussais les épaules en rassemblant les rênes d’une main.

« Non, pas forcément très douée. C’est juste que l’auberge me laissait parfois m’occuper des chevaux … Ça permettait d’avoir quelques restes pour les autres et moi. »

Je plissai le nez sans rien rajouter en fronçant les sourcils. Je pouvais revoir facilement les soirées, où je revenais après avoir travaillé des heures avec les chevaux, Timtim qui me sautait au cou, Trom’d’pomme qui venait m’aider pour récupérer ce qu’on m’avait donné … J’avais l’impression que cela s’était passé il y a des milliers d’années. Le visage de Timtim qui se roulait en boule sous la toile d’araignée qui nous servait de couverture après avoir mangé une de nos bouillie infâmes de reste, ou le sourire édentés de Tal quand il revenait avec un rat. Je secouai la tête pour chasser ces pensées et ces souvenirs. J’y pensais bien assez le soir, seule, en tenant la poupée que Lady Leonette m’avait fait, assise en tailleur dans ma chambre à essayer de maîtriser la panique qui montait avec l’obscurité.

« Oui, elle prend soin de moi … Un peu comme une grande sœur »

Pourquoi voulait-elle savoir comment lady Leonette me traitait-elle ? Croyait-elle qu’elle me tapait sur les doigts à chaque faute ? Ah ! la bonne blague : Lady Leonette en était incapable, c’était une crème : douce gentille … Mais clairement naïve sur bien des points. Cependant je ne la critiquerais jamais à haute voix.

Je baissai à nouveau les yeux sur Lady Cersei en l’écoutant avec attention. Qui a dit que j’avais envie d’être une grande personne ? Je ne voulais pas être une noble, chevalier était quelque chose qui m’allait très bien. J’avais même envie de lui rire au nez : La réalité est dure. Sans blague ! Je ne l’aurais jamais deviné … Elle voulait une réalité difficile ? Qu’elle survive à une journée dans la rue et nous verrions si elle comprenait vraiment. Cependant, je me sentis désolée pour la mort de son frère jumeau, je ne connaissais pas son histoire … Elle avait dû souffrir. À son niveau. Avoir ces armes ? Je détournai le regard pour observer autour de moi.

« J’ai enterré de mes mains la première fratrie que j’ai eu et le garçon qui m’a tout apprit. J’ai pris sur son cadavre son poignard, alors j’peux que compatir à la mort de votre frère Lady. Mais … que voulez vous dire par … « Grande personne » ? Je n’ai pas envie d’être Lord, être un simple Ser me suffit largement. »

J’étais malgré tout curieuse. Grande personne. Pour moi cela évoquait aussi bien les adultes que les nobles. Choses que j’apprenais lentement à respecter. J’avais plus souvent insulté les nobles qui manquaient de nous faire tuer parce qu’on les regardait que je ne les avais remerciais. Mais … est-ce que quelque part cela n’appartenait pas au passé ? J’avais l’impression que quelque part je resterais toujours la gamine sauvage des rues.



   
   
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Le poney était assez grand pour une petite fille de cinq ans et Cersei Lannister paradait fièrement dessus. Elle jaugeait son frère à côté d’elle. Elle montait bien mieux que lui. Un sourire ravi envers sa mère, la petite fille montrait qu’elle avait bien appris sa leçon. Miroir était un cadeau offert par Tywin Lannister à sa fille. Jaime, le jumeau de Cersei, en avait reçu également un. Pour le chef de famille, il était temps que ses enfants apprennent à monter pour montrer à tous leur valeur. Rien n’était trop beau pour les enfants Lannister, les meilleurs poneys avaient été choisis et ils étaient parés de leurs plus beaux atours. Pour l’occasion, Joana Lannister avait fait confectionner pour sa fille une tenue de cavalière. Cersei en était fière, elle se savait tellement jolie. Un petit sourire mutin aux lèvres, elle descendit de son poney, après sa première promenade dessus et alla enlacer le froid Tywin Lannister pour le remercier et lui réclama cette fois-ci une jument, puisque selon elle, monter un poney, c’était beaucoup trop facile.

*

Un sourire aux lèvres, Cersei Lannister se remémorait ce souvenir. Son arrogance était toujours très présente et s’était même décuplé avec le temps. Si elle avait su, à cette époque, elle se serait moins moquée de Jaime qui avait eu beaucoup de mal à apprivoiser son propre poney. Ce souvenir, elle le gardait comme beaucoup d’autres au fond de son cœur et comme tous ceux qu’elle partageait avec Jaime, elle ne les oublierait jamais.
Castamere était loin d’être sa première jument. A Castral Roc, Cersei possédait d’autres chevaux, mais elle les avait laissés dans son ancestrale demeure, ne désirant pas les emmener dans le Bief. Cersei savait qu’elle retournerait à Castral Roc, elle voulait donc y laisser son empreinte, pour que Tyrion ne l’oublie pas trop vite durant son absence.
En voyant la jeune Sacha monter Castamere, Cersei se revoyait jeune, montant ses premiers chevaux. A cette époque, elle était insouciante et elle espérait devenir un jour reine. Futiles pensées. Elle était idiote à l’époque et on ne l’y reprendrait plus. Cersei avait appris à ses dépens la dureté de la vie et depuis, elle s’était jurée de ne plus se laisser abattre.

« C’est dans cette auberge que tu as rencontré sir Garlan ? » Demanda en toute innocence la Lionne, curieuse de connaître les circonstances de cette étrange rencontre. La blonde était avide d’en apprendre un peu plus sur ce beau-frère qu’elle connaissait à peine. En effet, cela faisait déjà fort longtemps que sir Garlan se trouvait dans le Conflans et en dehors de son oie blanche d’épouse, Cersei ne connaissait rien de lui. Ce qui agaçait le plus, c’était que Leonette Tyrell portait la progéniture de son beau-frère, ce qui rendait la position de son enfant à naître très compromise. Deux bébés allaient naître dans un laps de temps très court chez les Tyrell et personne ne savait encore qui aurait le privilège d’avoir un garçon, Leonette ou Cersei. Même si Leonette était douce comme un agneau, Cersei ne pouvait s’empêcher de se sentir en compétition avec cette dernière et donc de souhaiter ardemment sa perte ainsi que celle de son enfant.

« Comme c’est… touchant ! » Déclara Cersei en entendant la jeune Sacha parler de sa relation avec lady Leonette. Cela n’étonnait pas la Lionne. L’épouse de sir Garlan serait capable d’accueillir tous les pauvres de ce monde au château si elle le pouvait. Cersei se demandait bien si lady Leonette avait connaissance du secret de la jeune enfant face à elle.
Ainsi, l’oie blanche aidait l’enfant à parfaire son éducation, mais connaissant sa naïveté, Cersei était certaine qu’il y aurait beaucoup de manquement, ainsi se proposa-t-elle de compléter cette éducation, avec ses propres instructions. En retour, Sacha déclara, qu’elle avait enterré de ses mains des proches et elle souhaitait également savoir ce que Cersei entendait par « Grande personne », surtout que l’enfant ne souhaitait pas devenir « Lord ». Un sourire illumina les lèvres de la Lionne qui avait là son occasion pour mettre la petite brune devant le fait accompli.

« Lord ? Sans doute pas, mais pourquoi pas lady ? » Elle fit un sourire qui se voulait rassurant, pour ne pas trop déstabiliser l’enfant qui venait d’être pris au dépourvu.





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Je regardais droit devant moi en suivant les mouvements souples de la juments les rênes courtes mais pas trop pour laisser de la liberté à la bête. Mais après sa petite dépense d’énergie elle marchait calmement et avec respect obéissant à mes directive comme si je n’étais en rien une étrangère sur son dos. Mes pensées volèrent sur les puissant étalons de guerre que j’avais dû manipuler dans cette petite écuries. Des gens de passages bien sûr. Et c’était tellement plus facile d’employer des gamins des rues qui ne réclamaient rien d’autres qu’un peu de nourriture que de payer quelqu’un d’autres. J’aurais pus en hurler de rage, mais à l’époque j’avais été bien trop heureuse de pouvoir faire ça pour aider les miens. Je baissai les yeux sur la Lady avant de secouer doucement la tête

« Non. »

Je ne voulais pas en dire plus, même pas au sujet du lieux où il m’avait sauvé. Parfois dans mes cauchemars je revoyais le boulanger, son rouleau à pâtisserie levé … Mais dans ces rêves nul de Ser Garlan pour l’arrêter et je finissais avec la cervelle éclatée et rependue sur la terre de la rue. Je me demandais toujours pourquoi je n’avais même pas fermé les yeux. je les avais gardé grands ouverts rivé sur l’arme de l’homme. Et aujourd’hui je bénissais encore l’intervention de Ser Garlan. Cela aurait été une sale mort, mais une mort qu’on attend pour un gamin des rues. Puis Timtim serait mort … Et même peut-être les autres ? Qui sait ? Ce n’était même pas difficile pour moi de m’imaginer comme un cadavre, les asticot sortant de ma peau qu’ils avaient dévoré … Pourquoi est-ce que je pensais à ça moi ? Je secouais la tête en regardant droit devant moi. La phrase de Lady Cersei au sujet de Lady Leonette sonna ironique à mes oreilles, mais je ne dis rien.

Ma main se referma immédiatement sur le manche de mon poignard et mes doigts s’enroulèrent avec force autour alors que je sentis la violence parcourir mes veines comme un violant brasier. En un instant la scène se figea autour de moi, comme prise dans un épais étaux de glace et je sentis les traits de mon visage se figer dans une expression fermée et glaciale. Je pouvais presque voir mon mouvement pour sortir ma lame et frapper la lady au visage, plonger mon arme dans sa gorge, imprimer une rotation puissante et talonner la jument pour qu’elle se mette au galop. Mais je me vis également sortir mon épée pour la décapiter, sa tête roula dans la poussière … Et une nouvelle fois la fuite. Ou la frapper dans l’œil, imprimer cette rotation et en sortir la lame, son globe oculaire réduit en bouillie pleurant des larmes de sang sur son visage si parfait.

Le temps se débloqua lorsque mes doigts relâchèrent leur prise sur le manche de ma dague. Cela n’avait duré que le temps d’un battement de cœur, mais si la lady avait été capable de savoir que j’étais une fille, ou bien bluffait-elle ? elle avait dû voir mon geste, mon regarder changer sans doute et même mon raidissement. Je m’étais trahie, comme une abrutie. Si je fermais les yeux, je pourrais sans mal sentir de nouveau Jojoris me donner une claque qui semblait pouvoir m’arracher la tête quand il m’avait attrapé à me laver sans la moindre prudence. Ma nuque avait violemment craqué ce jour là. Et là, je ne méritais pas non pas une claque, mais bien une vingtaine. Je me forçais à respirer profondément en regardant de nouveau derrière moi. Pourquoi la solution des gamins des rues étaient toujours la violence ? Ah oui : on n’en apprenait aucune autre. Je me rendis compte que j’avais la mâchoire serrée à l’en briser en deux. Je finis par répondre en mentant. Je m’étais sans doute trahie, mais je le lâcherais pas l’affaire ainsi. C’était hors de question.

« Je crains que les garçons ne puissent devenir Lady. À moins que cela ait changé et que je ne sois pas au courant. »

Je ne pouvais tenter que le tout pour le tout. Je repris une expression neutre. Elle avait beau sourire j’avais l’impression de me trouver en face à un prédateur. Quoi que, vu qu’elle était la fille d’un lion qui pendait des corps aux murs de son fief … Rien d’anormal je crois … J'avais l'impression qu'un filet de sueur coulait dans mon dos. Et ce n'était sûrement pas qu'une impression



   
   
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Cersei savait que sa petite phrase ferait son effet. Elle prenait l’enfant au dépourvu, en dévoilant qu’elle avait découvert très rapidement son secret. D’ailleurs, cela étonnait beaucoup la blonde que personne d’autre n’avait pu voir une telle évidence. Ce qui pouvait expliquer un tel fait, c’était que les petites gens n’intéressaient pas, même elle habituellement ne se serait guère souciait de cet enfant travaillant dans les écuries. Néanmoins, sa curiosité avait été plus forte et Cersei avait vu tout de suite le potentiel de l’enfant, qui pourrait à tout moment la servir.
La Lionne ne fut pas étonnée de voir la crispation sur le visage de la jeune Sacha. C’était le visage de l’enfant qui ne voulait pas être pris en faute. C’était la mine de la personne qui craignait des conséquences de cette découverte. Cersei ne fit pas un geste, elle gardait son sourire en voyant le regard de l’enfant devenir durant quelques instants plus menaçant. Sacha désirait-elle la supprimer pour avoir découvert son secret ? Elle-même ne voudrait pas que les siens soient dévoilés. Personne en dehors de Joanna Lannister avait su que Cersei et Jaime Lannister avaient nourri des sentiments autres que ceux que devraient avoir un frère et une sœur. A l’époque, Cersei n’avait pas aimé sa confrontation avec sa mère et encore moins les conséquences qui en avaient découlé. Le frère et la sœur avaient été tout simplement séparés, pour ne plus jamais commettre ce honteux péché. Pour Cersei, cela n’avait jamais été une honte, c’était de l’amour. Les Targaryen avaient bien épousé leurs sœurs pendant de nombreuses générations, pourquoi elle-même n’avait pas en faire autant avec Jaime ? Si on leur avait permis de s’aimer, jamais son frère aurait été engagé dans la garde royale et Jaime serait toujours en vie.
Cersei avait de sombres secrets et il y en avait un qu’elle n’avait jamais dévoilé. Ce secret était profondément enfoui en elle et même Jaime n’en avait jamais eu connaissance.

*

Cersei avait dix ans. Orgueilleuse, elle se vantait auprès de ses compagnes de jeux Mellara et Jeyne qu’elle épouserait d’ici quelques années le prince Rhaegar Targaryen. Etre reine, c’était ce que la belle blonde souhaitait le plus ardemment et elle le serait, grâce à son cher père. Sa couronne, elle l’avait fait faire à l’aide d’un beau bijou de sa mère, elle la portait et paradait auprès de tous, montrant qu’elle avait le port digne d’une souveraine. Tandis que Jeyne s’émerveillait de pouvoir un jour devenir la dame de compagnie d’une reine, Mellara était jalouse, Cersei le voyait dans son regard et elle en jouait pour rendre folle de rage sa compagne.
En compagnie de ses deux amies, Cersei se rendit auprès de la voyante Maggy la Grenouille, d’après les rumeurs, elle serait capable de lire l’avenir dans une goutte de sang. Jeyne, peureuse, fit demi-tour en voyant le visage de la vieille dame. Cersei et Mellara restèrent. La jeune Lionne questionna Maggy la Grenouille sur son avenir, cette dernière lui prit une goutte de son sang et lui prédit qu’elle serait bien reine. Cependant, un jour, une autre plus jeune et plus belle la détrônerait et lui prendrait tout ce qui lui était cher. La voyante lui annonça qu’elle aurait trois enfants et que son mari en aurait seize. Enfin, elle lui prédit que lorsque toutes les larmes de son corps l’auraient noyée, le Valonqar viendra et lui prendra la vie.
Cersei resta soucieuse sous les regards de Mellara. Cette dernière questionna à son tour la voyante et lui demanda si elle épouserait Jaime Lannister. La vieille dame répondit par la négative et lui affirma que sa mort serait proche.
Les jeunes filles quittèrent la tente de Maggy la Grenouille. Cersei se questionnait, mais elle était persuadée de pouvoir un jour devenir reine. Le reste de la prophétie elle s’en moquait, les femmes les plus jeunes, elle s’en débarrasserait et ce valonqar, elle ferait tout pour l’éloigner de son existence. Mellara qui était demeurée silencieuse pendant un moment, se mit de nouveau à parler. Elle voulait tout raconter, elle ne voulait pas garder cela pour elle. Cersei lui attrapa le bras pour la retenir. Les deux jeunes filles se disputèrent. Enfin, voyant qu’une seule chance de pouvoir s’en sortir sans que son secret ne soit avoué à tous, Cersei poussa Mellara dans le trou d’un puit désaffecté. Cersei se pencha et découvrit le corps de sa compagne mort. Sans s’en formaliser, elle reprit le chemin du château et rejoignit Jeyne, lui avouant que Mellara avait pris peur elle aussi et qu’elle n’était pas restée à écouter la voyante. Le corps de Mellara fut découvert le lendemain et personne ne soupçonna Cersei. La rumeur voulait qu’un vagabond aurait voulu dépouiller la jeune Mellara et en voyant qu’elle ne possédait rien, il l’aurait jeté dans un puit.


*

En voyant la jeune fille, Cersei comprenait. Un secret était précieux et ne pas pouvoir le garder intacte pouvait provoquer des réactions brusques. La mâchoire serrée, trahissant son angoisse, Sacha préféra mentir auprès de la Lannister plutôt que de tout avouer.

« Cela ne sert à rien de nier ma colombe. Ton secret sera bien gardé avec moi. Qu’est-ce que cela me rapporterait de le dévoiler auprès de tout le monde ? Et surtout qui cela intéresserait ? » La blonde fit un sourire et caressa la jument qui était montée par Sacha. « Pourquoi cette mascarade ? Sir Garlan et Sir Loras sont-ils au courant ? » En effet, elle aimerait bien savoir si son mari était au courant de cette situation.





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Je sentis mes dents se mettre à grincer les unes contre les autres alors que Lady Cersei … Tu vas la tuer … Tu vas la tuer … L’ouvrir en deux et extraire de son ventre son enfant pour que tous voit ce qu’il en coûte de t’énerver. Tu te souviens ce que ça fait ? Le voile rouge sur tes yeux, ton corps qui obéit machinalement, le sang sur tes mains … Je sentis la petite voix dans ma tête enrouler ses sombres idées, pourtant délicieusement tentantes, dans mes propres pensées et je du prendre une profonde respiration en fermant les yeux pour me calmer, et calmer les battements de mon cœur. Respire Sacha … Respire. Je me mordais les joues jusqu’à en sentir le goût du sang sur ma langue et presque sentir un petit filet, même si c’était probablement dans ma tête, de sang couler entre mes dents. Je pris une nouvelle respiration pour me calmer. « Colombe » … Comment était-ce la chansonnette déjà ? Ah oui !

« Brise lui les ailes,
Brise lui les pattes
Regarde la se tordre de douleur
Petite Colombe aux plumes blanches
Je vais t’éventrer
T’arracher les plumes
Tu vas finir griller
Et moi je vais te dévorer. »


Quand est-ce qu’on chantait ça ? Ah oui … Quand on voulait se menacer. On sifflotait l’air devant nos « victimes ». Me demandais si dans l’Ouest ils connaissaient cette chanson que je m’étais mise à fredonner tout bas. Rien que les premières notes suffisait à déclencher des bagarres. Et puis elle oubliait un détail : je nierais si je le voulais ! Néanmoins j’allais juste pour l’instant l’informer d’une petite chose.

« Ne dîtes jamais à un gamin des rues qu’il est une colombe. Les colombes ça se mange, s’est faibles. Être un rat pour un gamin des rues c’est bien mieux. »

Les rats, c’est vifs, rapides, intelligents, durs à attraper et particulièrement résistants. Attraper un rat pour ensuite le manger c’est sacrément difficile et sacrément bon. Mais je n’allais pas lui expliquer toutes les coutumes des gamins des villes. J’étais sûre de lui faire rendre son déjeuner en moins de deux. Rien que de lui décrire nos repas, un jour peut-être, ça serait amusant. Je n’avais même pas reconnu ma propre voix : glaciale, tranchante, grave.

Qu’est-ce que cela lui apporterait de dévoiler Ça à tous ? Techniquement rien, mais moi un sacré paquet d’ennuis. Et qui ça intéresserait ? Peut-être personne, sûrement les écuyers … Elle ne connaissait pas les luttes entre personnes ou quoi ? Elle avait pour l’instant bien plus de pouvoir sur moi en gardant ça pour elle. Je retiens un nouveau soupire.

« J’en sais rien de qui ça peut intéresser et ce que ça peut vous apporter. À moi ça rapporte que des ennuis. C’est sûr. »

Je n’avais pas envie d’en expliquer plus que ça. Je levai les yeux vers le ciel en adressant une prière muette aux sept. Par pitié … Quelqu’un ne veut pas reprendre la lionne ? Nan ? Je vais devoir la supporter encore ? Et merde … Je me mordis la langue pour éviter de lui dire la vérité mais d’une manière … fleurie. J’étirai mes mains en fixant l’horizon. Néanmoins, ce fut par des mots crus que j’expliquai parce que je ne voyais pas comment faire.

« Dans la rue, t’es une fille, tu finis dans le caniveau ou dans le fossé tellement défoncée que te ne peux plus t’asseoir ou marcher normalement pour le reste de ta vie. Mon grand frère m’a toujours fait passer pour un garçon, j’ai toujours caché que j’étais Ça. Puis … Au conflans, ça s’est sut, et des écuyers … Enfin un a entraîné une bande et il a mit la main là où il fallait pas. J’lui ai clairement dit que s’il recommençait je lui brisais la main, et il s’est vengé en me faisant passer pour une voleuse. La vérité a été sut, mais le mal a été fait, et Ser Garlan m’a confié à Ser Loras. Qui lui aussi est au courant. Comme Lady Leonette. »

Je me tus. J’en avais trop dit. Mais elle voulait savoir ? Elle savait. Qu’elle ne s’attende pas à plus d’explications que ça. Je trouvais qu’il y en avait beaucoup trop déjà. Pourquoi n’étais-je pas partie en disant que j’avais du travail qui attendait ? De nouveau la petite voix dans ma tête, celle que je ne devais pas écouter, me propose de tuer la lady et de m’enfuir avec son cheval. Je repoussais l’idée la mine renfrognée



   
   
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.



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savoir se servir en toute occasion
avec Sacha - lune 7 semaine 1

Cersei voyait de la colère dans le regard de la jeune Sacha. C’était normal, la découverte d’un secret était terrible, encore plus quand on faisait tout depuis de nombreuses lunes pour le cacher aux yeux de tous. Cersei avait elle-même de nombreux secrets et elle avait toujours tout fait pour les garder en sureté. Les dévoiler serait néfaste et elle comprenait que Sacha ne soit guère enchantée en voyant le sien être découvert par une parfaite inconnue.
Cette colère, Cersei ne la craignait pas. La Lionne était inébranlable. Aujourd’hui, plus rien ne pouvait l’atteindre, elle avait beaucoup trop souffert en perdant l’homme de sa vie, rien ne pouvait lui arriver de pire à l’heure actuelle. Cersei dévisageait la jeune Sacha et elle ressentit une profonde pitié en la voyant aussi en colère. Qu’avait donc bien pu vivre cette enfant, pour vouloir à ce point demeurer cacher en jeune garçon. Cersei pouvait comprendre que la vie dans la rue pouvait être difficile, mais il y avait autre chose, cela, elle en était certaine. La jeune Sacha ne serait pas à Hautjardin, si elle ne cachait pas quelque chose de plus important.
Sacha ne semblait pas apprécier le fait que Cersei l’ait appelé « colombe ». Elle se raidit et informa Cersei qu’il ne fallait jamais nommer un gamin des rues ainsi, que les colombes étaient faibles et se mangeaient. Cersei sourit face à la remarque de la jeune fille. Oh non, elle n’était nullement un rat, même si Sacha voulait se cacher derrière cette couverture, c’était bien une colombe qui se cachait sous ces habits d’écuyer.

« Les rats vivent en groupe. Un rat seul devient vulnérable puisque personne ne sera en mesure de le protéger. Je doute que tu sois une personne faible. N’est-ce pas Sacha ? Je vois en toi de la force. Les colombes sont fortes, indépendantes, elles ne se soucient guère des autres et peuvent très bien survivre seule. Que préfères-tu donc être ? Une forte colombe ou un rat solitaire et fragile ? » Elle sourit de nouveau et regarda l’enfant. Cersei n’était en rien ces deux animaux, en elle se trouvait la force d’une Lionne. Les lions vivaient en groupe, et même si un lion dominait tout le reste de la bande, sans les lionnes, il ne pouvait guère survivre. Les lionnes étaient les femelles de l’ombre, celles qui agissaient et qui attaquaient quand le besoin s’en faisait ressentir. Cersei était une lionne, elle agissait également dans l’ombre, plaçant ses pions au jeu des trônes et attendant patiemment qu’un roi finisse par tomber de son trône.

« Alors je ne te causerai aucun ennui et tu ne dois pas me voir comme une ennemie. Moi aussi je suis une étrangère sur ces terres. » Qu’est-ce que cela lui servirait de dévoiler le secret de la jeune Sacha. En dehors d’elle-même, de lady Leonnette, Sir Garlan et Sir Loras, personne ne se souciait de cette enfant. Personne d’autre n’avait remarqué que sous ce masque d’écuyer se cachait en réalité une petite fille. Le petite peuple n’intéressait guère, encore moins les gamins orphelins. Donc, personne ne s’intéresserait à cette histoire que Cersei pourrait raconter.
Il y avait bien une chose que Lady Leonette n’avait pas enseignée à l’enfant, c’était bien de ne pas parler vulgairement devant une lady. Cela n'étonnait pas la Lionne, l'esprit de sa belle-soeur était aussi petit que celui d'un kiwi. Lady Leonette ne connaissait pas les choses les plus importantes de la vie. Habituellement, Cersei aurait giflé le serviteur qui osait s’exprimer ainsi devant elle, mais elle ne le fit pas, elle ne voulait pas braquer la jeune Sacha plus qu’elle ne l’était.
Sacha expliqua avec ses propres mots que dans la rue, en étant une fille, on finissait dans le caniveau, à cause des viols. Pas besoin de dire les mots, Cersei comprenait bien ce qu’était le destin d’une fille seule dans la rue. C’était le frère de l’enfant qui l’incita à se faire passer pour un garçon. Néanmoins, dans le Conflan, cela a fini par se savoir et des écuyers ont essayé de violenter la jeune enfant. Sacha s’était défendu en brisant la main de l’un de ses agresseurs, qui en retour l’avait accusé d’avoir volé. Pour la protéger, Sir Garlan avait confié l’enfant à Loras.

« C’est une bien regrettable histoire, mais le destin est fait ainsi et ta destinée était de te retrouver à Hautjardin et de croiser mon chemin. Néanmoins, la prochaine fois, je ne t’autoriserai plus à parler aussi vulgairement devant moi. Tu vas devoir apprendre à manier les mots et je t’apprendrais également que certains mots peuvent être plus dévastateurs que les armes. Etre une femme n’est pas une fatalité et même si en raison de notre sexe nous devons nous soumettre aux hommes, nous avons en nous tous les moyens pour les dominer. Je te présenterai ma jeune servante Félicité, je suis certaine que vous allez bien vous entendre. » Cersei détourna son regard de l’enfant et marcha au-devant, elle ne laissait nullement le choix à Sacha de refuser sa proposition. Ce que Cersei Lannister voulait, elle l’obtenait toujours.
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