Between mothers and child | ft Liane Vance
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Between mothers and child
An 301, lune 12, semaine 2
Le tournoi apaisait les cœurs, apaisait les âmes et les sourires naissaient sur les lèvres suite à des retrouvailles avec des personnes perdues de vue depuis de longues années. Ysilla avait espéré retrouver une amie chère à son cœur, mais les délégations de l’Ouest se faisaient rare. Elle avait vu l’étendard recherché, mais nulle trace de son amie piquante qu’était Alyx Lefford. Elle ignorait les raisons de son absence, elle se promit de lui écrire à la fin du tournoi afin de prendre de ses nouvelles. Les années avaient passé depuis leur dernier échange et beaucoup de choses avaient changé du côté d’Ysilla. Elle avait goûté à la joie de la maternité avec son fils et devenir mère changeait les points de vue, les priorités. La Rougefort n’était pas une mère poule, elle aimait son enfant par-dessus tout, mais elle ne le couvait pas, l’empêchant de découvrir le monde. Elle veillait simplement à ce qu’il ne lui arrive rien de grave.
Les joutes avaient lieu le lendemain et Creighton avait décidé de partir s’entraîner, laissant son épouse et son fils avec le reste de la délégation valoise. Mais le petit garçon aurait bien voulu suivre son père. Bercé par les histoires de chevalerie, il jouait souvent avec des figurines représentant les chevaliers sur leurs chevaux. Certains avaient même des lances lui permettant de recréer des joutes dans son imaginaire. La douce Ysilla avait dû ruser pour éviter un caprice du petit d’un an et demi. Depuis deux lunes, depuis qu’il savait marcher, il s’était mis en tête de suivre les grandes personnes dans tout ce qu’elles faisaient le rendant bien téméraire. N’ayant jamais été au contact d’enfant, la jeune femme était bien perdue sur l’évolution de son enfant. Heureusement, le mestre la rassurait et la conseillait en lui disant de suivre son instinct.
Alors pour changer les idées de son enfant, la Valoise décida de faire une petite promenade dans les alentours de Lestival. Après avoir revêtu une cape bien chaude ainsi que des gants en cuir noir, la brune prit la main de son fils pour commencer la petite balade. Zachery ne supportait plus être porté quand il ne l’avait pas décidé, il n’aimait pas plus donner la main à ses parents, mais Ysilla se montrait inflexible sur ce point, refusant de laisser son petit galoper sans contrôle dans un lieu où il pouvait y avoir des hommes en armure, des chevaux, des carrioles et carrosse. Le petit Rougefort commença à râler, mais la main de la jeune femme se fit ferme sur celle de son fils afin d’être sûr qu’il ne lui échappe pas. Pour tenter de le calmer, elle lui montrait les chevaux destinés aux joutes, les chevaliers qui passaient et cela sembla plutôt bien fonctionner. Le petit trépignait à chaque nouvelle chose que lui montrait sa mère.
L’excitation ne retombait pas, Zachery tirait pour aller voir les chevaliers et les chevaux. Sa petite main commençait à glisser avec le gant de sa mère. L’enfant réussit à s’extirper de la poigne de la jeune femme et se mit à courir en regardant à droite à gauche. Sa démarche n’était pas très stable, mais il s’en fichait, ouvrant des yeux émerveillés sur ce qu’il voyait.
« Zachery ! »
Ignorant les appels de la belle, il continua d’avancer sans faire attention et il finit par rentrer dans une dame et tomba lourdement sur les fesses. L’enfant se mit à pleurer sous la surprise et la douleur du choc arrachant un soupire d’exaspération à Ysilla qui accourut rapidement.
« Excusez-le ma dame, c’est de ma faute, il m’a échappé. »
Tout en se morfondant en excuse, la mère prit son fils dans ses bras pour le consoler et sécher les larmes qui coulaient le long de ses joues rondes.
Les joutes avaient lieu le lendemain et Creighton avait décidé de partir s’entraîner, laissant son épouse et son fils avec le reste de la délégation valoise. Mais le petit garçon aurait bien voulu suivre son père. Bercé par les histoires de chevalerie, il jouait souvent avec des figurines représentant les chevaliers sur leurs chevaux. Certains avaient même des lances lui permettant de recréer des joutes dans son imaginaire. La douce Ysilla avait dû ruser pour éviter un caprice du petit d’un an et demi. Depuis deux lunes, depuis qu’il savait marcher, il s’était mis en tête de suivre les grandes personnes dans tout ce qu’elles faisaient le rendant bien téméraire. N’ayant jamais été au contact d’enfant, la jeune femme était bien perdue sur l’évolution de son enfant. Heureusement, le mestre la rassurait et la conseillait en lui disant de suivre son instinct.
Alors pour changer les idées de son enfant, la Valoise décida de faire une petite promenade dans les alentours de Lestival. Après avoir revêtu une cape bien chaude ainsi que des gants en cuir noir, la brune prit la main de son fils pour commencer la petite balade. Zachery ne supportait plus être porté quand il ne l’avait pas décidé, il n’aimait pas plus donner la main à ses parents, mais Ysilla se montrait inflexible sur ce point, refusant de laisser son petit galoper sans contrôle dans un lieu où il pouvait y avoir des hommes en armure, des chevaux, des carrioles et carrosse. Le petit Rougefort commença à râler, mais la main de la jeune femme se fit ferme sur celle de son fils afin d’être sûr qu’il ne lui échappe pas. Pour tenter de le calmer, elle lui montrait les chevaux destinés aux joutes, les chevaliers qui passaient et cela sembla plutôt bien fonctionner. Le petit trépignait à chaque nouvelle chose que lui montrait sa mère.
L’excitation ne retombait pas, Zachery tirait pour aller voir les chevaliers et les chevaux. Sa petite main commençait à glisser avec le gant de sa mère. L’enfant réussit à s’extirper de la poigne de la jeune femme et se mit à courir en regardant à droite à gauche. Sa démarche n’était pas très stable, mais il s’en fichait, ouvrant des yeux émerveillés sur ce qu’il voyait.
« Zachery ! »
Ignorant les appels de la belle, il continua d’avancer sans faire attention et il finit par rentrer dans une dame et tomba lourdement sur les fesses. L’enfant se mit à pleurer sous la surprise et la douleur du choc arrachant un soupire d’exaspération à Ysilla qui accourut rapidement.
« Excusez-le ma dame, c’est de ma faute, il m’a échappé. »
Tout en se morfondant en excuse, la mère prit son fils dans ses bras pour le consoler et sécher les larmes qui coulaient le long de ses joues rondes.
(c) DΛNDELION
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Between mothers and child
Desmond et moi profitions d’une journée sans joute pour nous offrir une petite promenade dans Lestival et parmi les tentes de nos jouteurs. Bras-dessus bras-dessous, nous déambulions au sommet des remparts de la cité, admirions la vue, relativement dégagée en ce jour illuminé par un froid soleil d’hiver et de temps à autre, nous nous arrêtions pour discuter avec l’une ou l’autre connaissance. Je faisais bonne figure au bras de mon époux, mais mon cœur de mère souffrait. Nous venions de prendre congé de notre dernier interlocuteur, une ancienne connaissance de Desmond quand, n’y pouvant plus, je lui soufflais :
Diana me manque… Et père, et mes soeurs…
Il tourna son visage vers moi: Nous les reverrons tous bientôt. dit-il sur un ton qui se voulait encourageant. Je hochais la tête en soupirant, peu convaincue que j’étais car le temps commençait à me sembler affreusement long. Viens, allons voir les chevaux et si Ser Lucas est libre, nous irons le saluer, lui et Lady Marianne. reprit-il. Cette fois, je lui souris avec plus de conviction et émis une légère pression sur son bras comme pour le remercier de se montrer si attentionné bien que ce ne soit pas dans ses habitudes. Je le suivis donc vers les longues rangées de tentes, à l’extérieur du château, où jouteurs, leurs écuyers et leurs chevaux étaient logés.
Il y avait des blasons que nous reconnaissions, d’autres qui nous étaient parfaitement inconnus. Desmond admirait les bêtes, me faisant ses propres appréciations sur l’un ou l’autre cheval ou jument. Je l’écoutais parler en souriant légèrement. Non pas que son sujet de conversation m’intéressait, mais comme ce n’était pas un homme particulièrement loquace, j’étais heureuse qu’il parle ainsi avec entrain. Cela prouvait qu’il se sentait bien et c’était suffisant pour me donner un peu de baume au cœur. Nous nous arrêtâmes près d’une tente où un magnifique étalon était en train d’être harnaché en vue d’être monté pour quelque entraînement. Desmond parla longuement avec l’écuyer puis son cavalier, abandonnant mon bras pour tâter de ses mains les muscles de l’imposante bête. Je fis un pas en arrière et observais les alentours d’un air distrait, attendant qu’il ait terminé son examen minutieux qui semblait tant le captiver. Les hommes… soupirais-je. Je commençais à m’impatienter lorsque je sentis une brusque secousse au niveau de mes jambes. Je me retournais vivement, une main sur la poitrine pour tenter de calmer mon cœur qui s’était brusquement emballé. Mais le choc laissa vite la place à un profond sentiment de compassion quand je vis la petite chose par terre…et en pleurs. Une jeune femme brune se précipita vers lui et j’entendis un prénom. Zachary Elle se confondit en excuse au nom de son fils et je mis du temps à réagir. Mon regard était resté bloquer sur cet enfant suffisamment grand pour déjà pouvoir marcher et prendre part à un tel rassemblement. Finalement, je souris et répondis :
Ce n’est rien, rassurez-vous.
La jeune mère séchait les larmes de son fils. Dans l’une des poches de mon manteau, j’avais un petit mouchoir propre brodé à mes initiales. Je le lui tendis :
Tenez…Pour le moucher. Et il semblait en avoir besoin. Cependant, les bons soins de sa mère finirent par calmer ses pleurs. Alors je m’avançais et lui caressais la joue du bout de mes doigts gantés :
Zachary…Quel prénom et quel enfant charmant ! Mais prenez garde ma Dame et investissez d’ores et déjà dans l’achat d’un poney ! Il semble que votre fils raffole des chevaux ; il voudra sûrement apprendre à monter dès qu’il sera en âge de le faire ! dis-je en riant légèrement. Lady Liane, de la Maison Vance. fis-je en offrant une petite révérence à la belle inconnue.
Diana me manque… Et père, et mes soeurs…
Il tourna son visage vers moi: Nous les reverrons tous bientôt. dit-il sur un ton qui se voulait encourageant. Je hochais la tête en soupirant, peu convaincue que j’étais car le temps commençait à me sembler affreusement long. Viens, allons voir les chevaux et si Ser Lucas est libre, nous irons le saluer, lui et Lady Marianne. reprit-il. Cette fois, je lui souris avec plus de conviction et émis une légère pression sur son bras comme pour le remercier de se montrer si attentionné bien que ce ne soit pas dans ses habitudes. Je le suivis donc vers les longues rangées de tentes, à l’extérieur du château, où jouteurs, leurs écuyers et leurs chevaux étaient logés.
Il y avait des blasons que nous reconnaissions, d’autres qui nous étaient parfaitement inconnus. Desmond admirait les bêtes, me faisant ses propres appréciations sur l’un ou l’autre cheval ou jument. Je l’écoutais parler en souriant légèrement. Non pas que son sujet de conversation m’intéressait, mais comme ce n’était pas un homme particulièrement loquace, j’étais heureuse qu’il parle ainsi avec entrain. Cela prouvait qu’il se sentait bien et c’était suffisant pour me donner un peu de baume au cœur. Nous nous arrêtâmes près d’une tente où un magnifique étalon était en train d’être harnaché en vue d’être monté pour quelque entraînement. Desmond parla longuement avec l’écuyer puis son cavalier, abandonnant mon bras pour tâter de ses mains les muscles de l’imposante bête. Je fis un pas en arrière et observais les alentours d’un air distrait, attendant qu’il ait terminé son examen minutieux qui semblait tant le captiver. Les hommes… soupirais-je. Je commençais à m’impatienter lorsque je sentis une brusque secousse au niveau de mes jambes. Je me retournais vivement, une main sur la poitrine pour tenter de calmer mon cœur qui s’était brusquement emballé. Mais le choc laissa vite la place à un profond sentiment de compassion quand je vis la petite chose par terre…et en pleurs. Une jeune femme brune se précipita vers lui et j’entendis un prénom. Zachary Elle se confondit en excuse au nom de son fils et je mis du temps à réagir. Mon regard était resté bloquer sur cet enfant suffisamment grand pour déjà pouvoir marcher et prendre part à un tel rassemblement. Finalement, je souris et répondis :
Ce n’est rien, rassurez-vous.
La jeune mère séchait les larmes de son fils. Dans l’une des poches de mon manteau, j’avais un petit mouchoir propre brodé à mes initiales. Je le lui tendis :
Tenez…Pour le moucher. Et il semblait en avoir besoin. Cependant, les bons soins de sa mère finirent par calmer ses pleurs. Alors je m’avançais et lui caressais la joue du bout de mes doigts gantés :
Zachary…Quel prénom et quel enfant charmant ! Mais prenez garde ma Dame et investissez d’ores et déjà dans l’achat d’un poney ! Il semble que votre fils raffole des chevaux ; il voudra sûrement apprendre à monter dès qu’il sera en âge de le faire ! dis-je en riant légèrement. Lady Liane, de la Maison Vance. fis-je en offrant une petite révérence à la belle inconnue.
(c) sweet.lips
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An 301, lune 12, semaine 2
La vie était remplie de surprise, surprenante, étonnante, parfois effrayante, parfois agréable. Ysilla n’en était pas particulièrement friande, préférant de loin le contrôle de la situation sans pour autant que cela ne vire au défaut de la maniaquerie. Mais elle devait prendre sur elle, et s’adapter avec sa nouvelle vie de mère qui était remplie d’imprévus plus surprenant les uns que les autres. S’occuper d’un petit garçon d’un an et demi à l’âge de dix-neuf ans n’était pas une chose facile. Elle n’avait pas particulière de modèle, de femme qui pouvait la conseiller. Elle n’avait jamais connu sa mère. Il y avait bien la femme d’Horton et l’épouse de Jasper, mais sa belle-sœur n’était toujours pas mère et la jeune femme n’était pas particulièrement proche de Jeyne. Elle n’osait pas déranger la Dame de Rougefort. Pourtant, elle était bien intégrée au sein de sa nouvelle famille mais certaine chose, elle devait les affronter seule, les découvrir par ses yeux et s’habituer à l’inconnue. Et l’inconnue que venait de percuter Zachery ne semblait pas s’offusquer outre mesure du dérangement.
La femme aux cheveux de jais sortit un mouchoir de soie avec pour initiale LV. Ysillla la remercia d’un sourire et sécha doucement les joues humides de son enfant qui se calma rapidement dans ses bras. La dame trouvait le prénom du petit garçon charmant ce qui fit naître quelques couleurs sur les joues de la petite brune. Elle lui conseilla de rapidement le mettre à l’équitation avec un poney car il semblait attiré par la chevalerie. Elle finit par révéler son identité. Se rappelant de ses leçons, Ysilla sut rapidement qu’elle avait à faire à une dame d’une maison importante du Conflans. La jeune femme se débrouilla pour faire une révérence aussi digne qu’elle le pouvait avec son enfant dans les bras avant de se présenter à son tour.
« Ysilla de la maison Rougefort. » Répondit-elle « Je crois effectivement que ce rassemblement de chevalier lui a ouvert l’appétit pour cet art. Il y a fort à parier qu’il suive les traces de son père dans les années à venir. »
Même si elle n’était pas pressée de voir son fils chevauché des chevaux et manier des épées, elle savait très bien qu’elle devrait s’y plier. Sa petite consolation c’était qu’elle pourrait lui apprendre la fauconnerie. Elle s’était entraînée à maintes reprises. Si pendant sa grossesse, elle avait travaillé depuis le sol afin de limiter le risque de chute, elle avait lié un certain lien avec l’oiseau de feu son père que lui avait offert Andar pour son mariage. La jeune femme prenait grand soin du rapace qu’elle chérissait grandement, lui rappelant le visage de son père et cherchant à le rendre fier de là où il se trouvait.
Zachery qui avait séché ses larmes étaient toujours décidé à s’approcher de l’imposant animal qui se trouvaient non loin d’elle. Il commençait à gigoter dans ses bras. Une chose était sure, la demoiselle allait être exténuer à la fin de la journée. Elle ignorait comment faisait certaines femmes pour enchaîner les grossesses et les enfants. Elle était en pleine santé et s’occuper d’un petit garçon la fatiguait. Alors si elle en avait plusieurs…plus un en route. Elle ignorait comment elle pourrait faire. Mais avoir un deuxième enfant n’était pas à l’ordre du jour dans le couple. Ysilla ne se sentait pas encore prête et son époux ne semblait pas vouloir lui forcer la main. Il avait après tout Zachery et ils en profitaient grandement. Le petit garçon commença à babiller pour obtenir ce qu’il désire.
« Non, celui-là est trop grand pour toi. »
Le garçon lui répondit quelque chose dans son langage d’enfant que la Rougefort ne sut décoder. Elle poussa un profond soupire.
« Je crois qu’il commencera plus tôt que prévu… » lança-t-elle à Liane quelque peu désemparé par l’attitude surexcité de son enfant.
La femme aux cheveux de jais sortit un mouchoir de soie avec pour initiale LV. Ysillla la remercia d’un sourire et sécha doucement les joues humides de son enfant qui se calma rapidement dans ses bras. La dame trouvait le prénom du petit garçon charmant ce qui fit naître quelques couleurs sur les joues de la petite brune. Elle lui conseilla de rapidement le mettre à l’équitation avec un poney car il semblait attiré par la chevalerie. Elle finit par révéler son identité. Se rappelant de ses leçons, Ysilla sut rapidement qu’elle avait à faire à une dame d’une maison importante du Conflans. La jeune femme se débrouilla pour faire une révérence aussi digne qu’elle le pouvait avec son enfant dans les bras avant de se présenter à son tour.
« Ysilla de la maison Rougefort. » Répondit-elle « Je crois effectivement que ce rassemblement de chevalier lui a ouvert l’appétit pour cet art. Il y a fort à parier qu’il suive les traces de son père dans les années à venir. »
Même si elle n’était pas pressée de voir son fils chevauché des chevaux et manier des épées, elle savait très bien qu’elle devrait s’y plier. Sa petite consolation c’était qu’elle pourrait lui apprendre la fauconnerie. Elle s’était entraînée à maintes reprises. Si pendant sa grossesse, elle avait travaillé depuis le sol afin de limiter le risque de chute, elle avait lié un certain lien avec l’oiseau de feu son père que lui avait offert Andar pour son mariage. La jeune femme prenait grand soin du rapace qu’elle chérissait grandement, lui rappelant le visage de son père et cherchant à le rendre fier de là où il se trouvait.
Zachery qui avait séché ses larmes étaient toujours décidé à s’approcher de l’imposant animal qui se trouvaient non loin d’elle. Il commençait à gigoter dans ses bras. Une chose était sure, la demoiselle allait être exténuer à la fin de la journée. Elle ignorait comment faisait certaines femmes pour enchaîner les grossesses et les enfants. Elle était en pleine santé et s’occuper d’un petit garçon la fatiguait. Alors si elle en avait plusieurs…plus un en route. Elle ignorait comment elle pourrait faire. Mais avoir un deuxième enfant n’était pas à l’ordre du jour dans le couple. Ysilla ne se sentait pas encore prête et son époux ne semblait pas vouloir lui forcer la main. Il avait après tout Zachery et ils en profitaient grandement. Le petit garçon commença à babiller pour obtenir ce qu’il désire.
« Non, celui-là est trop grand pour toi. »
Le garçon lui répondit quelque chose dans son langage d’enfant que la Rougefort ne sut décoder. Elle poussa un profond soupire.
« Je crois qu’il commencera plus tôt que prévu… » lança-t-elle à Liane quelque peu désemparé par l’attitude surexcité de son enfant.
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Between mothers and child ft. Ysilla Rougefort
J'
étais en présence d’une toute jeune mère et son fils semblait lui prélever toute l’énergie de sa jeunesse. Diana n’est encore qu’un bébé. Lorsque je l’avais quitté pour prendre la route de Lestival, je venais à peine de finir de l’allaiter. Les lettres que m’envoyer ma sœur Rhialta, faisaient état de sa bonne santé, ce qui me rassurait énormément, moi qui craignais que l’hiver soit trop vigoureux pour un nouveau-né qui ne serait pas suffisamment fort. En revanche, à voir le comportement si vif et énergique du petit Zachary, j’en étais venue à me demander si je connaîtrais pareille fatigue avec Diana, lorsqu’elle saura marcher. Si celle qui répondait au nom d’Ysilla Rougefort était épuisée malgré son jeune âge, que devrais-je dire moi ?! Je répondis à sa révérence de façon plus libre qu’elle, encombrée qu’elle était de son fils :
J’en suis enchantée, Lady Ysilla. répondis-je en souriant. Même si je na raffole guère de ce genre de divertissements, bien plus du goût de mon époux, je dois reconnaître qu’ils ont l’avantage de nous faire rencontrer des personnes que je n’aurais probablement jamais croisé. Rougefort ? Le Val d’Arryn donc… Voilà une région que j’aurais toujours aimé voir de mes yeux, surtout les Eyriés ! On dit cette forteresse imprenable et surtout fascinante de par sa construction et sa situation. Avez-vous déjà eu la chance de vous y rendre, ma Lady ?
Grand-père Karl s’y était un jour rendu dans sa jeunesse et en était revenu abasourdi par l’endroit et la puissance de la chevalerie du Val. Même dans ces derniers jours, lorsqu’il entendait le nom des Eyriés, ou de la Maison Arryn, il racontait encore et toujours son séjour là-bas. Et lorsqu’on connaissait feu Lord Karl Vance, un homme d’aspect plutôt froid et austère, l’entendre vanter ainsi un lieu précis était chose inédite, qu’il aurait presque fallut coucher sur le papier pour la postérité !
Je souris à son commentaire sur l’avenir de son fils et répondis sur un ton léger :
Munissez-vous dans ce cas de beaucoup de force, ma chère. Quand je vois la brutalité des tournois et la façon dont certaines joutes finissent, je me félicite presque d’avoir donné naissance à une petite fille plutôt qu’à un petit garçon. Mon coeur de mère ne le supporterait pas si un accident comme celui de Ser Robar serait advenu à mon fils…
Repenser à la façon dont le Royce fut sorti de lice me fit frissonner. J’en profitais pour rebondir sur ma fille :
Ma fille, Diana Vance, doit avoir quelques Lunes de moins que votre Zachary. Je l’ai laissé aux bons soins de mes sœurs, restées à Bel Accueil. Je ne voulais prendre le risque de l’amener ici et qu’elle n’attrape froid à cause de l’hiver. Mais quand je vous vois avec votre fils, j’en viendrais presque à regretter ce choix…et qu’il me tarde de rentrer.
L’excitation du jeune garçon envers l’une des grandes bêtes qui nous entouraient faisait plaisir à voir, et fit s’évaporer la soudaine tristesse qui avait envahi mon coeur à la mention de ma fille. Je ris légèrement à cette joie toute simple et enfantine, ainsi qu’au commentaire de ma nouvelle connaissance :
Oui, je le crains fort ! répondis-je en souriant avant de me rappeler d’une chose qui pourrait peut-être satisfaire momentanément la hardiesse du petit Zachary au sujet des chevaux : Lors d’une précédente promenade avec mon époux, nous sommes tombés sur une petite carrière de sable où des écuyers et garçons d’écurie proposaient des tours à poney pour les enfants en échange d’un Dragon d’or. Nous pourrions peut-être nous y rendre ? Cela ferait sûrement plaisir à votre fils et…vous permettrait de souffler un peu. rajoutais-je en la voyant désemparée par l’énergie de son fils.
J’en suis enchantée, Lady Ysilla. répondis-je en souriant. Même si je na raffole guère de ce genre de divertissements, bien plus du goût de mon époux, je dois reconnaître qu’ils ont l’avantage de nous faire rencontrer des personnes que je n’aurais probablement jamais croisé. Rougefort ? Le Val d’Arryn donc… Voilà une région que j’aurais toujours aimé voir de mes yeux, surtout les Eyriés ! On dit cette forteresse imprenable et surtout fascinante de par sa construction et sa situation. Avez-vous déjà eu la chance de vous y rendre, ma Lady ?
Grand-père Karl s’y était un jour rendu dans sa jeunesse et en était revenu abasourdi par l’endroit et la puissance de la chevalerie du Val. Même dans ces derniers jours, lorsqu’il entendait le nom des Eyriés, ou de la Maison Arryn, il racontait encore et toujours son séjour là-bas. Et lorsqu’on connaissait feu Lord Karl Vance, un homme d’aspect plutôt froid et austère, l’entendre vanter ainsi un lieu précis était chose inédite, qu’il aurait presque fallut coucher sur le papier pour la postérité !
Je souris à son commentaire sur l’avenir de son fils et répondis sur un ton léger :
Munissez-vous dans ce cas de beaucoup de force, ma chère. Quand je vois la brutalité des tournois et la façon dont certaines joutes finissent, je me félicite presque d’avoir donné naissance à une petite fille plutôt qu’à un petit garçon. Mon coeur de mère ne le supporterait pas si un accident comme celui de Ser Robar serait advenu à mon fils…
Repenser à la façon dont le Royce fut sorti de lice me fit frissonner. J’en profitais pour rebondir sur ma fille :
Ma fille, Diana Vance, doit avoir quelques Lunes de moins que votre Zachary. Je l’ai laissé aux bons soins de mes sœurs, restées à Bel Accueil. Je ne voulais prendre le risque de l’amener ici et qu’elle n’attrape froid à cause de l’hiver. Mais quand je vous vois avec votre fils, j’en viendrais presque à regretter ce choix…et qu’il me tarde de rentrer.
L’excitation du jeune garçon envers l’une des grandes bêtes qui nous entouraient faisait plaisir à voir, et fit s’évaporer la soudaine tristesse qui avait envahi mon coeur à la mention de ma fille. Je ris légèrement à cette joie toute simple et enfantine, ainsi qu’au commentaire de ma nouvelle connaissance :
Oui, je le crains fort ! répondis-je en souriant avant de me rappeler d’une chose qui pourrait peut-être satisfaire momentanément la hardiesse du petit Zachary au sujet des chevaux : Lors d’une précédente promenade avec mon époux, nous sommes tombés sur une petite carrière de sable où des écuyers et garçons d’écurie proposaient des tours à poney pour les enfants en échange d’un Dragon d’or. Nous pourrions peut-être nous y rendre ? Cela ferait sûrement plaisir à votre fils et…vous permettrait de souffler un peu. rajoutais-je en la voyant désemparée par l’énergie de son fils.
An 301 - Lune 12 - Semaine 2 Lestival
Halloween
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An 301, lune 12, semaine 2
LSortir des terres du Val n’était pas une chose très commune. Les montagnes formant la frontière naturelle de la région avec leur voisin conflanais n’était pas aisé à franchir. Les clans vivant dans les hauteurs étaient dangereux et les nobles évitaient autant que possible de croiser leur chemin. Tout comme les gens extérieurs à la région restait méfiant à les franchir. La voie maritime était la plus sure en passant par Goeville. Ysilla avait emprunter les deux chemins pour sortir de sa région natale et elle préférait de loin prendre le navire que de passer par les montagnes, où elle ne se sentait bien plus en sécurité. Les visiteurs n’étaient pas des plus nombreux, alors les descriptions grandioses circulaient librement, portée par le vent et faisant rêvé. Pour la jeune valoise, il était vrai que les Eyriés étaient une forteresse impressionnante, et elle n’avait pas vu pareil ouvrage lors de ses voyages.
« C’est exact ma Dame. J’ai eu l’occasion de me rendre aux Eyriés. La forteresse me semble effectivement improbable, y accéder est compliqué mais une fois en haut, la vue est magnifique, nous voyons les montagnes et au loin les plaines en direction des la mer. C’est une chose à voir une fois dans sa vie je pense, mais nous ne pouvons-nous y rendre que durant l’été. L’hiver, la neige bloque l’accès. »
Liane ne semblait pas particulièrement prendre gout au spectacle qu’il y avait eu lors des joutes. La chute de Robar l’avait marqué, et un léger sourire vint étirer les lèvres de l’ancienne Royce. Il était vrai que la brutalité des affrontements, était effrayante mais briller et se faire remarquer comme le Prince Oberyn et son adversaire Bryce Caron n’avait pas de prix. Si aucun valois ne s’était démarquée, les conflanais eux avait brillé.
« Oh ne vous en faites pas pour Robar, mon frère s’en sort relativement bien. Il n’a que quelques côtes cassées et quelques hématomes. Il s’en remettra rapidement. Seul son égo est un peu froissé et c’est ça qui mettra le plus de temps à guérir. »
Ysilla avait parlé avec un ton léger, légèrement amusé par l’air renfrogné de son frère aîné qui n’aimait pas se faire humilier de la sorte. Mais la jeune femme avait réussi à lui redonner un peu le sourire en le taquinant gentiment. La demoiselle savait comment agir avec Robar, leur complicité n’avait pas été émousser par l’éloignement de la nouvelle vie de la Rougefort. Elle était toujours intacte.
« Ne venez pas à regretter votre sage décision ma Dame. Pour une petite fille, un tournoi de ce genre n’est pas des plus passionnant. Nous avons longuement hésité avant d’amener Zachery avec nous, et le fait qu’il puisse voir ses cousins nous a convaincu de l’amener, sinon il serait resté au chaud à Rougefort. »
Ysilla accueillit la proposition de Liane avec un sourire de profonde gratitude. Son fils était surexité et elle ne pourrait le retenir de devenir chevalier, elle le savait désormais. Il rendrait son père fier, c’était une certitude pour la brune.
« C’est cher payer un dragon d’or pour un tour de poney mais cela lui fera surement plaisir. »
Les deux femmes se rendirent près de la carrière de sable, dès que le petit garçon vit les poneys, il tira sur le bras de sa mère en pointant son doigt vers les animaux. Ysilla s’approcha d’un écuyer et lui confia un dragon d’or et ce dernier souleva le bambin pour le poser sur le dos de l’animal. Le visage de Zachery s’illumina, beaucoup trop content de pouvoir faire comme son papa. La jeune femme laissa donc son enfant au bon soin de l’écuyer et recula de quelques pas.
« C’est une excellente idée, je vous remercie ma Dame. »
« C’est exact ma Dame. J’ai eu l’occasion de me rendre aux Eyriés. La forteresse me semble effectivement improbable, y accéder est compliqué mais une fois en haut, la vue est magnifique, nous voyons les montagnes et au loin les plaines en direction des la mer. C’est une chose à voir une fois dans sa vie je pense, mais nous ne pouvons-nous y rendre que durant l’été. L’hiver, la neige bloque l’accès. »
Liane ne semblait pas particulièrement prendre gout au spectacle qu’il y avait eu lors des joutes. La chute de Robar l’avait marqué, et un léger sourire vint étirer les lèvres de l’ancienne Royce. Il était vrai que la brutalité des affrontements, était effrayante mais briller et se faire remarquer comme le Prince Oberyn et son adversaire Bryce Caron n’avait pas de prix. Si aucun valois ne s’était démarquée, les conflanais eux avait brillé.
« Oh ne vous en faites pas pour Robar, mon frère s’en sort relativement bien. Il n’a que quelques côtes cassées et quelques hématomes. Il s’en remettra rapidement. Seul son égo est un peu froissé et c’est ça qui mettra le plus de temps à guérir. »
Ysilla avait parlé avec un ton léger, légèrement amusé par l’air renfrogné de son frère aîné qui n’aimait pas se faire humilier de la sorte. Mais la jeune femme avait réussi à lui redonner un peu le sourire en le taquinant gentiment. La demoiselle savait comment agir avec Robar, leur complicité n’avait pas été émousser par l’éloignement de la nouvelle vie de la Rougefort. Elle était toujours intacte.
« Ne venez pas à regretter votre sage décision ma Dame. Pour une petite fille, un tournoi de ce genre n’est pas des plus passionnant. Nous avons longuement hésité avant d’amener Zachery avec nous, et le fait qu’il puisse voir ses cousins nous a convaincu de l’amener, sinon il serait resté au chaud à Rougefort. »
Ysilla accueillit la proposition de Liane avec un sourire de profonde gratitude. Son fils était surexité et elle ne pourrait le retenir de devenir chevalier, elle le savait désormais. Il rendrait son père fier, c’était une certitude pour la brune.
« C’est cher payer un dragon d’or pour un tour de poney mais cela lui fera surement plaisir. »
Les deux femmes se rendirent près de la carrière de sable, dès que le petit garçon vit les poneys, il tira sur le bras de sa mère en pointant son doigt vers les animaux. Ysilla s’approcha d’un écuyer et lui confia un dragon d’or et ce dernier souleva le bambin pour le poser sur le dos de l’animal. Le visage de Zachery s’illumina, beaucoup trop content de pouvoir faire comme son papa. La jeune femme laissa donc son enfant au bon soin de l’écuyer et recula de quelques pas.
« C’est une excellente idée, je vous remercie ma Dame. »
(c) DΛNDELION
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Between mothers and child ft. Ysilla Rougefort
J'écoutais avec grand intérêt la description que me donnait Ysilla au sujet des Eyriés. Que ce devait être beau et impressionnant. J’avais pu lire quelques descriptifs du fief des Arryn dans les livres de mon père mais hormis les mots et les gravures qui complétaient les récits de ces ouvrages, il ne me restait que mon imagination pour me représenter cet endroit atypique…Mon imagination et les nouveaux éléments que me donnaient Ysilla. Je hochais la tête tout en l’écoutant, un sourire sur les lèvres. Je ne savais pas encore si, à l’avenir, mes pas d’héritière ou de gérante de la Maison Vance de Bel Accueil me pousseraient à me rendre dans le Val d’Arryn et à voyager jusqu’aux Eyriés, mais j’en venais presque à espérer que ce serait un jour le cas.
Espérons alors que les Dieux me le permettent un jour, Lady Ysilla. Vous m’avez en tout cas grandement donné l’envie de découvrir ces terres.
Et je ne disais pas cela par pure politesse ; je le pensais réellement. La discussion tourna ensuite autour de Ser Robar Royce, son frère. Je ne le connaissais absolument pas mais sa chute m’avait retourné tant elle fut violente. Apparemment, sa vie n’était pas en danger…mais sa réputation, elle, allait souffrir encore un bon moment. Je levais les yeux au ciel et soupirais :
Aaahh les hommes et leur égo… A croire que toute leur vie ne repose que sur cela ! Qu’on est le malheur d’y toucher, ne serait-ce que de le froisser et les voilà perdus, taciturnes et renfrognés ! Mon époux, Ser Desmond Mallister, en est de ceux-là et de vous à moi, j’aime à le taquiner à ce sujet !
Je ris légèrement à cette pensée avant de laisser tomber mon regard sur le petit Zachary. Les dires d’Ysilla Rougefort allaient dans mon sens. Je m’étais longtemps répété qu’effectivement, j’avais pris la bonne décision en la laissant à Bel Accueil, aux bons soins de mes sœurs. Mais elle me manquait tant…Je ne m’attendais pas à trouver cet instinct maternel si présent et fort en moi avant de devenir mère moi-même. Je hochais doucement la tête, signe que je partageais son point de vue :
Je partage votre avis Lady Ysilla. Cependant, je crois que nous ne nous éterniserons guère ici, une fois le tournoi terminé. Il me tarde de rentrer, de retrouver les miens.
Acceptant ma proposition pour son fils, nous nous rendîmes jusqu’à la petite carrière prévue à cet effet en conversant en chemin. Bien qu’elle soit plus jeune que moi, elle était d’agréable compagnie. Souriante, fraîche et ayant de la conversation, j’appréciais ce moment en sa compagnie et celle de son fils, dont l’excitation à la vue des poneys me fit rire. Je restais de l’autre côté des barrières de bois entourant la carrière de sable et les observaient se rendre auprès de l’une des bêtes. Après avoir payé et installé son fils en selle, je lui fis un petit signe de la main, un grand sourire sur le visage. Sa joie était communicative ; elle faisait plaisir à voir.
Je suis contente qu’elle vous plaise. Et plus encore à voir ce sourire et cette joie sur le visage de votre enfant !
Je l’observais un instant en silence : Regardez-le ! Il est adorable…plein de vie, visiblement ! Mais adorable. Vous pouvez en être fière ma Lady.
Un tour, puis deux et voilà que son moment à dos de poney était terminé. Fouillant au fond de ma poche, j’en extirpais un autre dragon d’or que je tendis à Ysilla :
Tenez. Ainsi pourra-t-il en profiter pour ma petite Diana.
Espérons alors que les Dieux me le permettent un jour, Lady Ysilla. Vous m’avez en tout cas grandement donné l’envie de découvrir ces terres.
Et je ne disais pas cela par pure politesse ; je le pensais réellement. La discussion tourna ensuite autour de Ser Robar Royce, son frère. Je ne le connaissais absolument pas mais sa chute m’avait retourné tant elle fut violente. Apparemment, sa vie n’était pas en danger…mais sa réputation, elle, allait souffrir encore un bon moment. Je levais les yeux au ciel et soupirais :
Aaahh les hommes et leur égo… A croire que toute leur vie ne repose que sur cela ! Qu’on est le malheur d’y toucher, ne serait-ce que de le froisser et les voilà perdus, taciturnes et renfrognés ! Mon époux, Ser Desmond Mallister, en est de ceux-là et de vous à moi, j’aime à le taquiner à ce sujet !
Je ris légèrement à cette pensée avant de laisser tomber mon regard sur le petit Zachary. Les dires d’Ysilla Rougefort allaient dans mon sens. Je m’étais longtemps répété qu’effectivement, j’avais pris la bonne décision en la laissant à Bel Accueil, aux bons soins de mes sœurs. Mais elle me manquait tant…Je ne m’attendais pas à trouver cet instinct maternel si présent et fort en moi avant de devenir mère moi-même. Je hochais doucement la tête, signe que je partageais son point de vue :
Je partage votre avis Lady Ysilla. Cependant, je crois que nous ne nous éterniserons guère ici, une fois le tournoi terminé. Il me tarde de rentrer, de retrouver les miens.
Acceptant ma proposition pour son fils, nous nous rendîmes jusqu’à la petite carrière prévue à cet effet en conversant en chemin. Bien qu’elle soit plus jeune que moi, elle était d’agréable compagnie. Souriante, fraîche et ayant de la conversation, j’appréciais ce moment en sa compagnie et celle de son fils, dont l’excitation à la vue des poneys me fit rire. Je restais de l’autre côté des barrières de bois entourant la carrière de sable et les observaient se rendre auprès de l’une des bêtes. Après avoir payé et installé son fils en selle, je lui fis un petit signe de la main, un grand sourire sur le visage. Sa joie était communicative ; elle faisait plaisir à voir.
Je suis contente qu’elle vous plaise. Et plus encore à voir ce sourire et cette joie sur le visage de votre enfant !
Je l’observais un instant en silence : Regardez-le ! Il est adorable…plein de vie, visiblement ! Mais adorable. Vous pouvez en être fière ma Lady.
Un tour, puis deux et voilà que son moment à dos de poney était terminé. Fouillant au fond de ma poche, j’en extirpais un autre dragon d’or que je tendis à Ysilla :
Tenez. Ainsi pourra-t-il en profiter pour ma petite Diana.
An 301 - Lune 12 - Semaine 2 Lestival
Halloween
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Between mothers and child
An 301, lune 12, semaine 2
Quand l’ego des hommes étaient froissés, il était si aisé de jouer avec, de les taquiner et de leur faire regretter cette part de mauvais caractère qu’il avait en eux. Bien entendu, tout le monde ne pouvait pas se permettre de telle chose, Ysilla le faisait avec Robar car elle savait qu’elle le pouvait sans que son frère ne lui en veuille. Elle ne le ferait probablement pas avec son époux. Même si depuis la naissance de Zachery les choses allaient doucement vers du positif, elle n’était pas prête à jouer sur ce terrain. Lui tenir tête n’était pas un souci, la taquinerie sur un égo froissé l’était plus. Creighton ne s’était pourtant pas offusquer de sa chute dès le premier tour. Il avait reconnu son impuissance à battre son adversaire. Même si cela lui faisait serrer les dents et mettait sa fierté a mal, il avait ravalé son égo et avait accepté le soutien de la jeune brune après sa chute. Tout allait à son rythme et Ysilla ne voulait pas brûler les étapes.
« Oh mon frère risque d’en entendre parler pendant quelques lunes encore. Je crois que je suis bien l’une des seule à pouvoir me le permettre et je ne vais pas me gêner de lui rappeler son mauvais caractère. Il ne l’emportera pas aussi facilement, nous nous souvenons aisément des évènements. »
Ysilla était dotée d’une bonne mémoire, faisant honneur à sa famille de naissance. Elle ne rougissait pas de prononcer encore les mots des Royce. Elle était une Rougefort désormais et vivait comme une Rougefort mais elle se refusait de renier les siens. Roche-aux-Runes lui manquait même si elle pouvait voir les voir régulièrement. Sa vie était désormais ailleurs et coupée le cordon n’était pas si facile. Son fils l’aidait dans ce cheminement et sa belle-famille faisait tout pour qu’elle se sente bien dans sa nouvelle demeure. Elle remerciait son frère pour ce choix d’union. La jeune fille qu’elle avait été n’aurait pu réellement rêvé mieux pour son confort. Elle n’était pas ambitieuse et ne visait pas les sommets à devenir Dame de son fief ou suzeraine, comme l’occasion s’était présenté avec Tyrion Lannister. Elle se complaisait dans son mariage.
« Je vous comprends ma Dame, il n’y a rien de plus réconfortant que de revoir les murs de sa demeure. »
Avec les blessures de Creighton, il n’était pas impossible que le couple face un arrêt par Roche au Rune après le long trajet par bateau. Le fief de son aîné était bien plus proche que celui des Rougefort et un peu de repos avant de reprendre la route ne serait peut-être pas du luxe. Elle n’en avait pas encore parler à son époux mais connaissant l’amitié liant Andar à son beau-frère, Ysilla ne craignait pas d’obtenir une réponse négative de ce dernier.
Zachery rayonnait de joie sur son poney plein de poil, ce qui tirait des sourires amusés à la jeune mère. Quand Liane lui tendit un dragon d’or pour permettre au petit garçon de faire un tour, Ysilla la remercia généreusement, légèrement gêné par l’offre. Elle donna la pièce dorée à l’écuyer qui repartit avec le garçonnet et le poney.
L’homme redonna l’enfant à sa mère sous les protestations de ce dernier. La jeune le remercia et retourna vers Liane en tenant fermement Zachery qui tirer pour retourner vers les poneys. Elle finit par s’accroupir pour lui souffler quelques mots à l’oreille ce qui fit oublier les poneys à l’enfant et laissa ses iris noisettes se teintaient d’une malice non feinte. Elle le prit dans ses bras et le souleva en le calant sur sa hanche.
« Dis merci à Lady Liane pour le tour de poney Zachery.
-Aci ! répondit le jeune garçon »
Les brides de langages commençaient doucement à apparaître chez le petit garçon et Ysilla n’avait pas attendu davantage pour enseigner les bonnes manières à son enfant.
« Oh mon frère risque d’en entendre parler pendant quelques lunes encore. Je crois que je suis bien l’une des seule à pouvoir me le permettre et je ne vais pas me gêner de lui rappeler son mauvais caractère. Il ne l’emportera pas aussi facilement, nous nous souvenons aisément des évènements. »
Ysilla était dotée d’une bonne mémoire, faisant honneur à sa famille de naissance. Elle ne rougissait pas de prononcer encore les mots des Royce. Elle était une Rougefort désormais et vivait comme une Rougefort mais elle se refusait de renier les siens. Roche-aux-Runes lui manquait même si elle pouvait voir les voir régulièrement. Sa vie était désormais ailleurs et coupée le cordon n’était pas si facile. Son fils l’aidait dans ce cheminement et sa belle-famille faisait tout pour qu’elle se sente bien dans sa nouvelle demeure. Elle remerciait son frère pour ce choix d’union. La jeune fille qu’elle avait été n’aurait pu réellement rêvé mieux pour son confort. Elle n’était pas ambitieuse et ne visait pas les sommets à devenir Dame de son fief ou suzeraine, comme l’occasion s’était présenté avec Tyrion Lannister. Elle se complaisait dans son mariage.
« Je vous comprends ma Dame, il n’y a rien de plus réconfortant que de revoir les murs de sa demeure. »
Avec les blessures de Creighton, il n’était pas impossible que le couple face un arrêt par Roche au Rune après le long trajet par bateau. Le fief de son aîné était bien plus proche que celui des Rougefort et un peu de repos avant de reprendre la route ne serait peut-être pas du luxe. Elle n’en avait pas encore parler à son époux mais connaissant l’amitié liant Andar à son beau-frère, Ysilla ne craignait pas d’obtenir une réponse négative de ce dernier.
Zachery rayonnait de joie sur son poney plein de poil, ce qui tirait des sourires amusés à la jeune mère. Quand Liane lui tendit un dragon d’or pour permettre au petit garçon de faire un tour, Ysilla la remercia généreusement, légèrement gêné par l’offre. Elle donna la pièce dorée à l’écuyer qui repartit avec le garçonnet et le poney.
L’homme redonna l’enfant à sa mère sous les protestations de ce dernier. La jeune le remercia et retourna vers Liane en tenant fermement Zachery qui tirer pour retourner vers les poneys. Elle finit par s’accroupir pour lui souffler quelques mots à l’oreille ce qui fit oublier les poneys à l’enfant et laissa ses iris noisettes se teintaient d’une malice non feinte. Elle le prit dans ses bras et le souleva en le calant sur sa hanche.
« Dis merci à Lady Liane pour le tour de poney Zachery.
-Aci ! répondit le jeune garçon »
Les brides de langages commençaient doucement à apparaître chez le petit garçon et Ysilla n’avait pas attendu davantage pour enseigner les bonnes manières à son enfant.
(c) DΛNDELION
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Between mothers and child ft. Ysilla Rougefort
Les mains jointes devant moi, j’écoutais, un petit sourire sur les lèvres, ma jeune accompagnatrice me parler de son frère. Dans une autre mesure que Desmond, il est vrai que Robar Royce avait vu lui aussi son égo bien froissé durant le tournoi. Pire encore même que mon époux, car on lui prêtait de fantastiques compétences et répétait à qui voulait l’entendre que Ser Robar Royce était sans nul doute l’un des meilleurs chevaliers du Val, voire même de sa génération. Et bien…ce si prodigieux chevalier n’avait pas fait long feu…Et subir une telle humiliation face au tout Westeros devait être terrible pour un homme tel que lui. Les raisons de la non-participation de Desmond étaient totalement différentes.
Tournant mon visage vers elle, je lui répondis après avoir hocher la tête, signe que je partageais son point de vue :
Et je suis sûre que c’est ce que vous ferez, Lady Ysilla, et à juste titre d’ailleurs. Peut-être cela lui enseignera-t-il quelque leçon d’humilité ? Quoique pour certains, même la pire des hontes ne serait pas suffisante pour leur inculquer ce genre de…notion. Mais vous connaissez votre frère bien mieux que moi ; vous êtes la mieux placée pour en juger.
Tandis que nous regardions Zachary évolué, tout à sa joie, sur son poney, un profond sentiment de nostalgie m’envahit et les mots d’Ysilla ne firent que l’accentuer. Je me languissais tant de Bel Accueil.. Pourtant, je l’avais plus d’une fois quitté, dans ma jeunesse pour me rendre à Salvemer, ou plus récemment, pour sillonner le Bief. Ma famille m’avait toujours manqué, mais les gens que je rencontrais, les lieux que je découvrais, se chargeaient de dissiper ces vagues de manque des miens qui me submergeaient parfois. Mais là… Ce manque ne pouvait venir que de ma fille et voir Ysilla en compagnie de son enfant augmentait encore plus ce manque que seule une mère pouvait ressentir.
Lorsque le second tour de Zachary prit fin et que sa mère le prit dans ses bras et lui disant de me remercier, je m’approchais de lui et craquais littéralement face à ce babillage d’enfant qui apprend ses premiers mots :
Oh quel ange…
Je passais un doigt sur l’une de ses joues rondes, rendue rouge par le froid et l’excitation. Je me tournais ensuite vers sa mère :
Je ferais mieux de rentrer ; j’ai des lettres à envoyer et mon époux va sûrement se demander où je suis passée durant tout ce temps. Ce fut un réel plaisir de passer cet après-midi en votre compagnie, Lady Ysilla, ainsi qu’en celle de votre charmant garçon ! J’espère vous revoir tous deux, un jour prochain, fis-je avec un sourire chaleureux.
Je lui offris une petite révérence en guise de salut et m’en retournais vers le château, le coeur et l’esprit heureux de les avoir rencontrés
Tournant mon visage vers elle, je lui répondis après avoir hocher la tête, signe que je partageais son point de vue :
Et je suis sûre que c’est ce que vous ferez, Lady Ysilla, et à juste titre d’ailleurs. Peut-être cela lui enseignera-t-il quelque leçon d’humilité ? Quoique pour certains, même la pire des hontes ne serait pas suffisante pour leur inculquer ce genre de…notion. Mais vous connaissez votre frère bien mieux que moi ; vous êtes la mieux placée pour en juger.
Tandis que nous regardions Zachary évolué, tout à sa joie, sur son poney, un profond sentiment de nostalgie m’envahit et les mots d’Ysilla ne firent que l’accentuer. Je me languissais tant de Bel Accueil.. Pourtant, je l’avais plus d’une fois quitté, dans ma jeunesse pour me rendre à Salvemer, ou plus récemment, pour sillonner le Bief. Ma famille m’avait toujours manqué, mais les gens que je rencontrais, les lieux que je découvrais, se chargeaient de dissiper ces vagues de manque des miens qui me submergeaient parfois. Mais là… Ce manque ne pouvait venir que de ma fille et voir Ysilla en compagnie de son enfant augmentait encore plus ce manque que seule une mère pouvait ressentir.
Lorsque le second tour de Zachary prit fin et que sa mère le prit dans ses bras et lui disant de me remercier, je m’approchais de lui et craquais littéralement face à ce babillage d’enfant qui apprend ses premiers mots :
Oh quel ange…
Je passais un doigt sur l’une de ses joues rondes, rendue rouge par le froid et l’excitation. Je me tournais ensuite vers sa mère :
Je ferais mieux de rentrer ; j’ai des lettres à envoyer et mon époux va sûrement se demander où je suis passée durant tout ce temps. Ce fut un réel plaisir de passer cet après-midi en votre compagnie, Lady Ysilla, ainsi qu’en celle de votre charmant garçon ! J’espère vous revoir tous deux, un jour prochain, fis-je avec un sourire chaleureux.
Je lui offris une petite révérence en guise de salut et m’en retournais vers le château, le coeur et l’esprit heureux de les avoir rencontrés
An 301 - Lune 12 - Semaine 2 Lestival
Halloween
- HRP:
- Et voilà pour moi Ysilla Soit tu peux conclure ce RP, soit en demander l'archivage Merci beaucoup pour ce RP entre mamans
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