Messager feat Eleyna
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“Le messager.”
Eleyna & Blurd
“Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.”
Semaine 2, Lune 6, an 299
Havrenoir, le capitaine était bien ravi de voir le château, signe qu'il pourrait enfin descendre de cet animal. Sa relation avec les chevaux avait toujours été compliquée, cela remontait à plusieurs années, quand un chevalier lui avait fait grimper sur une brave bête, sauf que cette brave bête l'avait éjecté et Blurd avait mis des années avant de retenter l'expérience, sans pour autant être rassuré. Oui, il préférait affronter les tempêtes que tout un trajet à cheval. Rien d'étonnant qu'il favorise les voyages en bateau, c'était un enfant de l'océan pas de la terre, mais pour celle qui était nommée Eleyna, il bravait sa peur. Ce n'était pas des grosses marchandises qu'il ramenait avec lui, non simplement une lettre, mais une lettre précieuse pour sa destinataire et sûrement que dans la même situation, Blurd serait content d'avoir des nouvelles de sa famille. Après tout, les siens étaient tout pour lui et il était décidé de se rendre à grains de pluie, une fois sa tâche terminée.
Comme à chaque fois, il était discret pour rentrer, mais pour parvenir jusqu'à Eleyna, il se devait de se dévoiler. En privé, ils pouvaient se permettre d'être proche, en public, c'était une tout autre histoire. Cela convenait au fils de Davos, en même temps, aucune famille noble ne pouvait oublier les racines de sa famille et si certaine, s'entendait bien avec eux, ce n'était pas le cas de tout le monde. La jeune Dondarrion ne faisait que se protéger, surtout en vue du secret qui était le sien. Quand, on l'emmena jusqu'à un petit salon, il entendit dire que le seigneur des lieux était rentré. D'où ? Il était bien incapable de savoir et en vérité, il hocha simplement la tête sans chercher à avoir plus d'informations. Ayant passé plusieurs temps à Essos et en mer, il ne pouvait pas forcément savoir ce qui s'était passé à Westeros et il se fichait un peu de toutes ses histoires de noblesses, s'intéressant qu'à celle qui touchait les Mervault et les Baratheon.
Seul, dans la pièce, il observait les lieux, il n'avait que ça à faire. Lui qui trouvait sa demeure familiale déjà bien grande, là, c'était en rien comparable. Cela devait coûter d'entretenir ce château. Sa mère qui adorait faire son ménage, se retrouverait bien débordée. Passant une main dans ses cheveux, il vint à se poser près de la fenêtre pour regarder à l'extérieur jusqu'au moment ou la porte s'ouvrit. Un sourire s'installa sur son visage, il appréciait réellement la jeune Lady, et même s'il n'était pas le plus calé au niveau du protocole, Blurd vint à faire une révérence.
- Dame Eleyna !
Là, il prit sa délicate main pour y déposer un baiser, avant de se relever. Le capitaine aimait charmer, même sans arrière pensé et ajouta d'un ton enjoué :
- Vous êtes encore plus belle qu'à notre dernière rencontre.
Havrenoir, le capitaine était bien ravi de voir le château, signe qu'il pourrait enfin descendre de cet animal. Sa relation avec les chevaux avait toujours été compliquée, cela remontait à plusieurs années, quand un chevalier lui avait fait grimper sur une brave bête, sauf que cette brave bête l'avait éjecté et Blurd avait mis des années avant de retenter l'expérience, sans pour autant être rassuré. Oui, il préférait affronter les tempêtes que tout un trajet à cheval. Rien d'étonnant qu'il favorise les voyages en bateau, c'était un enfant de l'océan pas de la terre, mais pour celle qui était nommée Eleyna, il bravait sa peur. Ce n'était pas des grosses marchandises qu'il ramenait avec lui, non simplement une lettre, mais une lettre précieuse pour sa destinataire et sûrement que dans la même situation, Blurd serait content d'avoir des nouvelles de sa famille. Après tout, les siens étaient tout pour lui et il était décidé de se rendre à grains de pluie, une fois sa tâche terminée.
Comme à chaque fois, il était discret pour rentrer, mais pour parvenir jusqu'à Eleyna, il se devait de se dévoiler. En privé, ils pouvaient se permettre d'être proche, en public, c'était une tout autre histoire. Cela convenait au fils de Davos, en même temps, aucune famille noble ne pouvait oublier les racines de sa famille et si certaine, s'entendait bien avec eux, ce n'était pas le cas de tout le monde. La jeune Dondarrion ne faisait que se protéger, surtout en vue du secret qui était le sien. Quand, on l'emmena jusqu'à un petit salon, il entendit dire que le seigneur des lieux était rentré. D'où ? Il était bien incapable de savoir et en vérité, il hocha simplement la tête sans chercher à avoir plus d'informations. Ayant passé plusieurs temps à Essos et en mer, il ne pouvait pas forcément savoir ce qui s'était passé à Westeros et il se fichait un peu de toutes ses histoires de noblesses, s'intéressant qu'à celle qui touchait les Mervault et les Baratheon.
Seul, dans la pièce, il observait les lieux, il n'avait que ça à faire. Lui qui trouvait sa demeure familiale déjà bien grande, là, c'était en rien comparable. Cela devait coûter d'entretenir ce château. Sa mère qui adorait faire son ménage, se retrouverait bien débordée. Passant une main dans ses cheveux, il vint à se poser près de la fenêtre pour regarder à l'extérieur jusqu'au moment ou la porte s'ouvrit. Un sourire s'installa sur son visage, il appréciait réellement la jeune Lady, et même s'il n'était pas le plus calé au niveau du protocole, Blurd vint à faire une révérence.
- Dame Eleyna !
Là, il prit sa délicate main pour y déposer un baiser, avant de se relever. Le capitaine aimait charmer, même sans arrière pensé et ajouta d'un ton enjoué :
- Vous êtes encore plus belle qu'à notre dernière rencontre.
(c) DΛNDELION
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Le retour de Béric à Havrenoir avait rendu le sourire à Eleyna. Non pas que la présence du rouquin ne lui réchauffait le coeur, mais bien parce qu’il était revenu avec sa fiancée Allyria Dayne, au bras, comme elle le lui avait suggéré avant son départ. Il fallait dire que la Dondarrion s’était trouvée bien maussade ces derniers jours, abandonnée au calme de Havrenoir, pendant que Westeros faisait la fête à Dorne, surtout qu’elle avait appris le mariage imminent de Jyana et qu’elle n’y était pas invitée. Si son amie lui avait manqué, la nouvelle lui avait fait comme un coup de couteau dans le coeur, révélant une nouvelle fois la jalousie qu’elle pouvait avoir à l’égard de la Selmy. Heureusement, la présence de la Dayne changeait radicalement son humeur. Si elle s’était montrée on ne peut plus sympathique avec elle les premiers temps dans l’espoir de faire enrager Béric, elle s’était prise au jeu et Allyria avait su gagner son amitié sincère. Mais lorsque la dornienne était là, Eleyna devait se montrer on ne peut plus exemplaire, ayant toujours montré son bon visage à la jeune femme, elle ne pouvait pas agir autrement en sa présence au risque de perdre son amitié. Et cela, Eleyna ne le voulait pas. Allyria avait le mérite de tirer le meilleur de la Dondarrion.
Les deux amies étaient confortablement installées dans les appartements d’Eleyna, assises sur une banquette proche de la fenêtre, quelques sucreries à portée de main. Allyria racontait le mariage princier à la jolie brune dans les moindres détails, et son séjour à Lancehélion en compagnie de Béric avant qu’ils ne prennent la route pour Havrenoir. Alors qu’Eleyna demandait à la Dayne de lui relater la pièce de théâtre une nouvelle fois, une servante frappa à la porte puis glissa une tête dans l’embrasure. “Lady Eleyna ? Vous avez de la visite…” Son coeur s’emballa un instant alors que le visage d’Aymar apparaissait dans son esprit, elle sentit son visage chauffer, mais hormis cela, elle ne laissa rien paraître. “Ce visiteur patientera, si c’était si urgent, il se serait annoncé…” dit-elle d’un ton volontairement détaché alors qu’elle tournait à nouveau son beau visage vers celui de la future dame de Havrenoir. Pourtant, la domestique se racla la gorge et reprit. “Mais, Lady Eleyna, il s’agit du voyageur…” continua-t-elle avec un regard particulièrement entendu. “Oh !” fit la Dondarrion en comprenant enfin de qui la servante parlait. Eleyna saisit les mains d’Allyria et les pressa dans les siennes. “Tu m’excuseras ma tendre Allyria, mais je crois que je t’ai suffisamment tenue éloignée d’Edric, va profiter de ton neveu pendant que je m’occupe de ce visiteur. Nous nous retrouverons tout à l’heure.” Elle se pencha pour déposer un petit baiser sur la joue de la dornienne et se mit en marche derrière la servante. “Que de cachotteries sur ce visiteur, tu devras tout me dire ce soir…” entendit-elle Allyria dire alors qu’elle quittait la pièce.
Eleyna trottinait derrière la servante, dissimulant difficilement son empressement de retrouver le marin et les messages qu’il aurait pour elle. Son visage était illuminé par son sourire radieux. Son coeur battait la chamade et elle tentait d’étouffer les pensées provoquées par la remarque d’Allyria. Elle trouverait bien un mensonge crédible à lui raconter le soir même à propos de Blurd. Une fois arrivée devant le petit salon dans lequel le Mervault avait été conduit, Eleyna remercia la servante et la congédia. Elle n’avait aucune envie que trop d’oreilles ne restent proches des portes et des murs. Elle pénétra dans la pièce et referma rapidement la porte derrière elle. Elle vit Blurd s’approcher puis faire une référence avant de lui baiser la main, sans jamais oublier la touche de flatterie qui lui était propre. Les joues de la jolie brune rosirent légèrement et elle émit un petit gloussement de plaisir. “Capitaine.” répondit-elle avec distinction et un petit salut de la tête. Elle savait le Mervault charmeur, mais pas de ceux qui tentent de corrompre, elle savait qu’elle n’avait rien à craindre de lui. Et ça n’était pas comme si les prétendants de la Dondarrion défilaient à Havrenoir, loin de là, alors la jeune femme s’accordait ce petit jeu avec le navigateur. “Vous devez revenir d’une destination ensoleillée, vous avez plutôt bonne mine vous aussi Blurd.” Elle délaissa le centre de la pièce pour se rapprocher de la fenêtre, c’était à cet endroit que leur voix porteraient le moins, si jamais quelqu’un se montrait curieux. “J’imagine que vous venez avec des nouvelles ? Pour moi ou pour mon cousin Béric ? Vous avez de la chance ! Une semaine plus tôt et vous l’auriez raté.” expliqua-t-elle avec un sourire malicieux.
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“Le messager.”
Eleyna & Blurd
“Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.”
Semaine 2, Lune 6, an 299
Se perdant dans la contemplation de ce qui l'entourait, Blurd réalisait encore une fois, qu'il ne s'était pas encore réellement habituée à cette vie. Le serait-il seulement un jour ? Là était la véritable question. Sa liberté n'était pas un château, mais son bateau, son envie n'était pas de s'élever, mais de profiter. Son objectif n'était pas de devenir riche, mais de devenir un grand marin. Hormis son impulsivité et son manque de diplomatie, il ressemblait beaucoup à son père et Blurd était assez fier de cela. Finalement, ses pensées s'évaporèrent de son esprit avec l'entrée de la jeune Lady d'Havrenoir. Eleyna était d'une grande beauté, qu'un aveugle ne pourrait pas le voir et comme à chaque fois, il n'hésitait pas à lui dire le fond de sa pensée. C'était automatique chez lui de charmer, mais sans forcément d'arrière pensé, surtout avec Eleyna qui connaissait depuis sa tendre enfance. Le rougissement de ses joues, le fit sourire, elle était encore si innocente et pourtant Blurd ne doutait pas de sa ténacité à obtenir ce qu'elle voulait.
“Capitaine.”
Un titre dont il appréciait le son à ses oreilles. Il y avait encore des seigneurs qui osaient l'appeler, "Ser", à cause de son nom de famille. Tous nobles de sexe masculin ne devenait pas chevalier, il en avait la certitude, pour en avoir croisé, alors pourquoi se titre prononcer à tort à travers ? Il fallait simplement se rendre à l'évidence qu'il était plus courant de croiser un chevalier qu'un capitaine dans les rangs des nobles du continent de Westeros. Il devrait peut-être s'installer sur les Îles-de-fer, pour ne pas avoir de confusion de titre. Une idée qui le faisait toujours rire.
“Vous devez revenir d’une destination ensoleillée, vous avez plutôt bonne mine vous aussi Blurd.”
Retournant auprès de la fenêtre, il garda une certaine distance avec la Lady, sans être non plus trop loin en vue des convenances habituelles. Nul besoin de réponses avec des mots, un simple mouvement de la main de son visage au soleil, avec un grand sourire pour appuyer les faits de la jeune femme.
“J’imagine que vous venez avec des nouvelles ? Pour moi ou pour mon cousin Béric ? Vous avez de la chance ! Une semaine plus tôt et vous l’auriez raté.”
Une nouvelle fois, il entendait cette affirmation, sans savoir ou le seigneur des lieux s'était rendu. Après, il avait bien le droit de voyager et de toute façon, ce n'était pas pour lui qu'il était venu cette fois, mais bien pour celle qui lui faisait face. Toujours aussi charmeur, il plongea son regard obscur dans celui de la dame pour annoncer :
- Vous savez bien que je ne viens, que pour croiser votre pétillant regard !
D'un certain sens, il aimait la voir rougir, mais surtout appréciait de pouvoir la faire sourire. Cette vie ici lui paraissait pour lui, comme une prison dorée, surtout sans pouvoir être elle-même. Continuant son petit jeu, il ajouta :
- Si vous m'offrez un sourire, je vous donnerais un cadeau, en échange.
Mettant sa main dans sa poche, il en sorti un magnifique coquillage qui faisait la taille de sa main. Il l'avait ramassé sur la plage d'Essos, un pour Eleyna et un autre pour sa mère. Outre sa beauté, il avait voulu le donner à Eleynapour qu'elle puisse le poser à son oreille pour entendre le son de la mer et s'échapper au moins par esprit. Le donnant à la jeune Dondarrion, il sortit de son autre poche, une lettre.
- Je sais bien que cela vous amènera un plus grand sourire.
Se perdant dans la contemplation de ce qui l'entourait, Blurd réalisait encore une fois, qu'il ne s'était pas encore réellement habituée à cette vie. Le serait-il seulement un jour ? Là était la véritable question. Sa liberté n'était pas un château, mais son bateau, son envie n'était pas de s'élever, mais de profiter. Son objectif n'était pas de devenir riche, mais de devenir un grand marin. Hormis son impulsivité et son manque de diplomatie, il ressemblait beaucoup à son père et Blurd était assez fier de cela. Finalement, ses pensées s'évaporèrent de son esprit avec l'entrée de la jeune Lady d'Havrenoir. Eleyna était d'une grande beauté, qu'un aveugle ne pourrait pas le voir et comme à chaque fois, il n'hésitait pas à lui dire le fond de sa pensée. C'était automatique chez lui de charmer, mais sans forcément d'arrière pensé, surtout avec Eleyna qui connaissait depuis sa tendre enfance. Le rougissement de ses joues, le fit sourire, elle était encore si innocente et pourtant Blurd ne doutait pas de sa ténacité à obtenir ce qu'elle voulait.
“Capitaine.”
Un titre dont il appréciait le son à ses oreilles. Il y avait encore des seigneurs qui osaient l'appeler, "Ser", à cause de son nom de famille. Tous nobles de sexe masculin ne devenait pas chevalier, il en avait la certitude, pour en avoir croisé, alors pourquoi se titre prononcer à tort à travers ? Il fallait simplement se rendre à l'évidence qu'il était plus courant de croiser un chevalier qu'un capitaine dans les rangs des nobles du continent de Westeros. Il devrait peut-être s'installer sur les Îles-de-fer, pour ne pas avoir de confusion de titre. Une idée qui le faisait toujours rire.
“Vous devez revenir d’une destination ensoleillée, vous avez plutôt bonne mine vous aussi Blurd.”
Retournant auprès de la fenêtre, il garda une certaine distance avec la Lady, sans être non plus trop loin en vue des convenances habituelles. Nul besoin de réponses avec des mots, un simple mouvement de la main de son visage au soleil, avec un grand sourire pour appuyer les faits de la jeune femme.
“J’imagine que vous venez avec des nouvelles ? Pour moi ou pour mon cousin Béric ? Vous avez de la chance ! Une semaine plus tôt et vous l’auriez raté.”
Une nouvelle fois, il entendait cette affirmation, sans savoir ou le seigneur des lieux s'était rendu. Après, il avait bien le droit de voyager et de toute façon, ce n'était pas pour lui qu'il était venu cette fois, mais bien pour celle qui lui faisait face. Toujours aussi charmeur, il plongea son regard obscur dans celui de la dame pour annoncer :
- Vous savez bien que je ne viens, que pour croiser votre pétillant regard !
D'un certain sens, il aimait la voir rougir, mais surtout appréciait de pouvoir la faire sourire. Cette vie ici lui paraissait pour lui, comme une prison dorée, surtout sans pouvoir être elle-même. Continuant son petit jeu, il ajouta :
- Si vous m'offrez un sourire, je vous donnerais un cadeau, en échange.
Mettant sa main dans sa poche, il en sorti un magnifique coquillage qui faisait la taille de sa main. Il l'avait ramassé sur la plage d'Essos, un pour Eleyna et un autre pour sa mère. Outre sa beauté, il avait voulu le donner à Eleynapour qu'elle puisse le poser à son oreille pour entendre le son de la mer et s'échapper au moins par esprit. Le donnant à la jeune Dondarrion, il sortit de son autre poche, une lettre.
- Je sais bien que cela vous amènera un plus grand sourire.
(c) DΛNDELION
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Assise contre le rebord de la fenêtre, le rythme cardiaque de la jolie brune commençait à battre plus vite et le rouge ne quittait plus ses joues. Un ignorant aurait facilement parié que c’était le beau sourire du capitaine qui mettait la jeune femme dans cet état et qu’il y avait peut-être plus que ce qu’il n’y paraissait entre eux. D’une certaine façon c’était vrai, mais pas pour les raisons que l’ignorant aurait en tête. Il n’y avait rien de romantique entre eux, bien qu’il y ait de véritables secrets bien gardés. Mais c’était pour les Cox que le coeur d’Eleyna battait plus fort en cet instant et non pas pour le Mervault. Elle espérait qu’il avait une lettre de Tylan ou de Lanna pour elle, parce que voilà un long moment qu’elle n’en avait pas eu. Elle luttait pour ne pas ordonner à Blurd de vider ses poches sur le champ et se ruer sur le premier parchemin qu’elle aurait trouvé. Mais visiblement, le capitaine du Lady Marya cherchait à gagner du temps et préférait continuer d’user de ses charmes. “J’aime la flatterie mais non pas les mensonges Blurd, vous devriez le savoir à présent. Je sais que mes yeux sont tout à fait à votre goût, mais il vous est arrivé de venir avec uniquement des choses à remettre à Lord Béric, parce qu’il vous l’avait demandé et le pétillement de mes yeux n’avait rien à voir avec votre présence.” Elle avait relevé le menton, affichant un air légèrement pincé, comme si elle se trouvait vexée. Il n’en était rien évidemment, il s’agissait là d’une taquinerie de plus pour répondre à la sienne. Néanmoins, cela n’enlevait nullement la véracité à ses propos.
L’air contrariée de la jeune femme s’estompa soudainement lorsqu’elle entendit parler d’un cadeau prévu pour elle. Son coeur se remit à battre la chamade alors qu’elle s’imaginait déjà tenir une lettre écrit de la main de son père. “Ne vous ai-je pas offert que des sourires déjà depuis que les portes se sont ouvertes Capitaine ? Décidément ! Vous devenez un peu plus exigeant chaque fois. A croire que toutes ces femmes dans chaque port sont un peu plus exceptionnelles les unes que les autres et vous donne de hauts standards à présent.” Eleyna ne connaissait pas véritablement la vie sentimentale du Mervault, mais elle connaissait la réputation des marins pour l’avoir beaucoup entendue alors qu’elle se trouvait encore en Essos, ajouté à cela le tempérament charmeur de Blurd, elle n’imaginait pas la chose autrement pour lui. “J’espère que si vous avez rencontré une nouvelle beauté lors de ce voyage, vous m’en raconterez tout ! Vous savez à quel point ce genre d’histoires me régalent…” Encore une fois, la Dondarrion cherchait dans les récits et les vies des autres ce qu’elle ne pouvait avoir pour elle-même. Même si la jalousie pointait parfois le bout de son nez dans certaines situations, elle avait appris depuis longtemps à vivre de la sorte et n’en était pas si malheureuse. Heureux sont les ignorants.
Comme elle lui offrit un dernier sourire lumineux, Blurd sorti enfin de sa poche le présent qu’il lui avait promis. Son sourire s’estompa légèrement voyant une surface nacrée plutôt que fibreuse, néanmoins le coquillage était ravissant et le geste du capitaine était touchant. Elle saisit le présent et l’approcha de la fenêtre pour faire jouer sa nacre avec les reflets du soleil. Un cadeau sans fioritures, simple et honnête. Elle l’aimait. “Merci beaucoup Blurd…” dit-elle d’une voix un peu plus distante alors qu’elle relevait à nouveau la tête pour trouver le regard du capitaine. Cependant, alors qu’elle y arrivait, un de ses geste attira ses yeux vers ses mains. Elle posa précipitament le coquillage à côté d’elle et arracha presque la lettre des mains du Mervault. Elle la garda un instant entre ses mains tremblantes, froissant légèrement le papier tant elle serrait la lettre de ses doigts. Elle mourrait d’envie de faire sauter le cachet sans sceau pour perdre son regard dans les mots de son père. Néanmoins elle n’en fit rien, elle se contenta de fixer le bout de papier un peu plus longtemps, avant de le serrer contre son coeur. Elle le lirait plus tard, lorsqu’elle serait seule et pourrait se laisser aller, profiter de cet instant avec son père. “Merci pour tout. J’imagine que Béric ou mon père vous payent déjà, mais s’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour vous, ça sera avec plaisir.” Après avoir fait disparaître la lettre dans un des plis de sa robe, elle était venue poser sa main sur la sienne en signe de sa reconnaissance.
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“Le messager.”
Eleyna & Blurd
“Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.”
Semaine 2, Lune 6, an 299
Son sourire se faisait plus grand aux réponses d'Eleyna. Une douceur sans conteste, mais d'un caractère fort, bel et bien présent. À ses airs vexés, son visage fit apparaître un air boudeur, comme pour lui dire qu'il était triste de la voir lui parler ainsi. Un jeu, rien qu'un petit jeu innocent. Pour dire vrai, elle était capable de lui dire des mots bien plus piquant, surtout lorsqu'ils se trouvaient entourer d'autres nobles puissants de l'Orage. Blurd ne lui en tenait jamais rigueur, c'était une manière de se protéger. Les Mervaultétaient bien vues de Stanis et de certaines maisons de l'Orage, surtout les Estremont, mais d'autres continuaient de vouloir leur rappeler sans cesse ce qu'ils étaient auparavant. Ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est qu'ils étaient tous fier de leur origine, cela avait été un honneur pour son père d'être anobli, mais devenir chevalier fieffé ne voulait pas dire tourner le dos à son passé, car sans ce passé, Stannis n'aurait jamais reçu d'aide. C'était un contrebandier qui l'avait secouru, non un chevalier.
À la mention du cadeau qu'il comptait lui offrir, mais surtout du sourire qu'il attendait en retour, Eleyna vint à le surprendre par sa réponse. Elle n'avait pas tort dans le fond, dans les yeux de Blurd, chaque femme qu'il croisait était à plus exceptionnelle, jusqu'au moment d'en croiser une autre. Enfin, comme dans tout coeur, une avait sa préférence. Celle-ci avait qui il avait fait toutes les premières découvertes, celle qui lui avait fait découvrir les élans de l'amour. Ils s'étaient rencontrés à l'époque de la rébellion, quand son père les avait mené à Braavos et depuis, ils ne s'étaient plus quitté. Bien sûr, elle n'ignorait pas que dans d'autres ports, Blurd voyaient d'autres femmes, mais elle se savait être sa favorite et cela lui suffisait. À son dernier passage, il n'avait pas eu de chance de la voir, sa vendeuse de fruits de mer ne se trouvait ni au port, ni dans son logis. Le marin espérait la voir à son prochain passage à Braavos, ne s'inquiétant pas outre mesure. Chacun avait le droit à sa liberté et il ne s'attendait pas à la voir l'attendre, comme sa mère avait toujours attendu son époux. En tout cas, même s'il lui arrivait de compter certaines de ces histoires à la Dondarrion, il ne parlait que rarement d'Ayara, ayant simplement spécifié, une fois, sa rencontre avec elle, durant sa jeunesse.
Le coquillage sorti de sa poche, il remarqua une légère déception, mais il savait que très vite, son attente sera récompensée. Une fois qu'elle l'avait remercié, il vint à sortir la lettre de sa poche. Celle-ci ne lui resta pas longtemps en main, un empressement qui pouvait s'expliquer. Lui qui ne savait pas lire ne pouvait pas ressentir autant de plaisir, mais cela était plaisant à voir sur le visage d'Eleyna.
“Merci pour tout. J’imagine que Béric ou mon père vous payent déjà, mais s’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour vous, ça sera avec plaisir.”
Sa main était venue se poser sur la sienne et tout ce qui pouvait se dire Blurd, c'est qu'il était ravi de la voir heureuse. Il ne mentait pas quand il disait aimer la voir sourire. Toutes femmes ne devraient jamais oublier de le faire, il fallait dire qu'il avait été élever par une mère souriante et que pour lui, Marya était unique.
- Je ne fais rien de plus que le rôle d'un messager. On pourrait m'appeler le corbeau de l'océan.
Un rire plein de vie s'échappa de sa gorge. Dans les faits, à la mention de corbeau, outre que l'animal, il était facile de penser à la garde de nuit et il était loin de pouvoir tenir certaines de leurs règles, comme l'abstinence. Mettant une de ses mains dans sa poche, la sensation d'une autre lettre lui fit dire :
- J'y pense... Retirant la lettre de sa poche, il vint à l'approcher de la main d'Eleyna sur la sienne. Un homme m'a confié cette lettre, il était bien incapable de me dire ce qu'il y avait inscrit et le nom de la personne qui lui ont confié ne me dit rien. Si vous voulez bien me la lire, cela m'évitera de le demander à mes petits frères.
Ce qu'il ignorait encore, était les propos de cette lettre. C'était le frère d'Ayara qui lui écrivait, il connaissait pourtant son nom, mais quand l'homme lui avait porté la lettre, Blurd n'avait pas fait le rapprochement. Là, était écrit noir sur blanc, la mort d'Ayara, mais surtout qu'elle avait mis au monde, un petit garçon, un garçon de Blurd.
Son sourire se faisait plus grand aux réponses d'Eleyna. Une douceur sans conteste, mais d'un caractère fort, bel et bien présent. À ses airs vexés, son visage fit apparaître un air boudeur, comme pour lui dire qu'il était triste de la voir lui parler ainsi. Un jeu, rien qu'un petit jeu innocent. Pour dire vrai, elle était capable de lui dire des mots bien plus piquant, surtout lorsqu'ils se trouvaient entourer d'autres nobles puissants de l'Orage. Blurd ne lui en tenait jamais rigueur, c'était une manière de se protéger. Les Mervaultétaient bien vues de Stanis et de certaines maisons de l'Orage, surtout les Estremont, mais d'autres continuaient de vouloir leur rappeler sans cesse ce qu'ils étaient auparavant. Ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est qu'ils étaient tous fier de leur origine, cela avait été un honneur pour son père d'être anobli, mais devenir chevalier fieffé ne voulait pas dire tourner le dos à son passé, car sans ce passé, Stannis n'aurait jamais reçu d'aide. C'était un contrebandier qui l'avait secouru, non un chevalier.
À la mention du cadeau qu'il comptait lui offrir, mais surtout du sourire qu'il attendait en retour, Eleyna vint à le surprendre par sa réponse. Elle n'avait pas tort dans le fond, dans les yeux de Blurd, chaque femme qu'il croisait était à plus exceptionnelle, jusqu'au moment d'en croiser une autre. Enfin, comme dans tout coeur, une avait sa préférence. Celle-ci avait qui il avait fait toutes les premières découvertes, celle qui lui avait fait découvrir les élans de l'amour. Ils s'étaient rencontrés à l'époque de la rébellion, quand son père les avait mené à Braavos et depuis, ils ne s'étaient plus quitté. Bien sûr, elle n'ignorait pas que dans d'autres ports, Blurd voyaient d'autres femmes, mais elle se savait être sa favorite et cela lui suffisait. À son dernier passage, il n'avait pas eu de chance de la voir, sa vendeuse de fruits de mer ne se trouvait ni au port, ni dans son logis. Le marin espérait la voir à son prochain passage à Braavos, ne s'inquiétant pas outre mesure. Chacun avait le droit à sa liberté et il ne s'attendait pas à la voir l'attendre, comme sa mère avait toujours attendu son époux. En tout cas, même s'il lui arrivait de compter certaines de ces histoires à la Dondarrion, il ne parlait que rarement d'Ayara, ayant simplement spécifié, une fois, sa rencontre avec elle, durant sa jeunesse.
Le coquillage sorti de sa poche, il remarqua une légère déception, mais il savait que très vite, son attente sera récompensée. Une fois qu'elle l'avait remercié, il vint à sortir la lettre de sa poche. Celle-ci ne lui resta pas longtemps en main, un empressement qui pouvait s'expliquer. Lui qui ne savait pas lire ne pouvait pas ressentir autant de plaisir, mais cela était plaisant à voir sur le visage d'Eleyna.
“Merci pour tout. J’imagine que Béric ou mon père vous payent déjà, mais s’il y a quoi que ce soit que je peux faire pour vous, ça sera avec plaisir.”
Sa main était venue se poser sur la sienne et tout ce qui pouvait se dire Blurd, c'est qu'il était ravi de la voir heureuse. Il ne mentait pas quand il disait aimer la voir sourire. Toutes femmes ne devraient jamais oublier de le faire, il fallait dire qu'il avait été élever par une mère souriante et que pour lui, Marya était unique.
- Je ne fais rien de plus que le rôle d'un messager. On pourrait m'appeler le corbeau de l'océan.
Un rire plein de vie s'échappa de sa gorge. Dans les faits, à la mention de corbeau, outre que l'animal, il était facile de penser à la garde de nuit et il était loin de pouvoir tenir certaines de leurs règles, comme l'abstinence. Mettant une de ses mains dans sa poche, la sensation d'une autre lettre lui fit dire :
- J'y pense... Retirant la lettre de sa poche, il vint à l'approcher de la main d'Eleyna sur la sienne. Un homme m'a confié cette lettre, il était bien incapable de me dire ce qu'il y avait inscrit et le nom de la personne qui lui ont confié ne me dit rien. Si vous voulez bien me la lire, cela m'évitera de le demander à mes petits frères.
Ce qu'il ignorait encore, était les propos de cette lettre. C'était le frère d'Ayara qui lui écrivait, il connaissait pourtant son nom, mais quand l'homme lui avait porté la lettre, Blurd n'avait pas fait le rapprochement. Là, était écrit noir sur blanc, la mort d'Ayara, mais surtout qu'elle avait mis au monde, un petit garçon, un garçon de Blurd.
(c) DΛNDELION
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Eleyna avait quitté le rebord de la fenêtre avec un petit bond, retombant sur ses jambes fines et saisissant l’enveloppe avec hâte. Elle l’avait fixé intensément, comme si cela pouvait lui permettre de décrypter les mots qui se trouvaient à l’intérieur sans même avoir à l’ouvrir. Mais elle allait devoir faire encore preuve de patience parce qu’elle voulait attendre d’être dans ses appartements le soir, au calme pour découvrir ce que son père ou sa mère avait bien pu lui écrire. Pas qu’elle ne faisait pas confiance à Blurd et ne voulait pas le lire devant lui, le capitaine savait déjà tout ce qu’il y avait à savoir et gardait son secret depuis plus de dix années. Mais il y avait quelque chose de tellement intime dans ces moments où ses yeux découvraient les lignes manuscrites de sa famille qu’elle voulait conserver cette émotion et ce moment uniquement pour elle. La fausse Dondarrion ne manquerait pas de faire un rapport ensuite à son cousin Béric, mais la découverte lui appartenait à elle seule. Eleyna avait à présent hâte que le soleil ne se couche et que tout le monde ne commence à s’endormir pour pouvoir décacheter le parchemin, mais c’était l’excitation. La patience elle n’était pas mise à rude épreuve, il était plus dur pour elle t’attendre les visites de Blurd, sans régularité aucune et qui ne la concernait pas forcément, que quelques heures une fois qu’elle était certaine qu’elle aurait des nouvelles des Cole d’Essos.
Alors c’était avec la plus grande sincérité que la jolie brune avait proposé de repayer le Capitaine du Lady Marya comme il y consentirait. Elle sentit alors sa main se poser sur la sienne et elle lui sourit d’une manière encore plus prononcée, dévoilant même quelques dents blanches derrière ses lèvres délicatement teintées de rouges. Elle ne put retenir un petit éclat de rire amusé lorsqu’elle entendit sa réponse avec son image d’oiseau messager. Elle inclina légèrement la tête alors qu’elle le détaillait avec son regard brillant de bienveillance. Elle leva sa main jusqu’à une des boucles brunes du Mervault qui tombait proche de son menton. Elle la caressa doucement avant de laisser retomber sa main et de se redresser. “Le plus beau des corbeaux des mers alors.” conclut-elle avec un air satisfait. Eleyna n’était pas aveugle, Blurd était un très bel homme, avec un charme indéniable, quelque chose d’exotique qui venait peut-être de son métier, mais c’était de l’affection et non pas de l’attirance qui se reflétait dans son regard.
Puis finalement, le capitaine trouva un moyen de se faire aider d’Eleyna pour changer. Il sorti une autre lettre de sa poche, d’un papier plus abimé, moins raffiné. Les sourcils sombres de la Dondarrion se froncèrent aussitôt alors qu’elle attrapait le document d’un geste délicat. “Je pourrais vous apprendre à lire si vous le souhaitez.” dit-elle distraitement alors que son front se parait de petites ridules de concentration alors qu’elle essayait de déchiffrer l’écriture de l’expéditeur. “Cela vient de Braavos.” dit-elle doucement en relevant le visage vers Blurd, la main sur le petit point de cire, cherchant une dernière fois son autorisation avant de lire ce courrier qui lui était destiné. Comme ce dernier lui adressa un léger hochement de tête encouragement, Eleyna le lâcha du regard pour se concentrer sur le bout de papier. L’écriture n’était pas très nette, la calligraphie semblait mal assurée, en tout cas elle n’avait certainement pas était écrite par un mestre. “Capitaine Blurd.” commença-t-elle doucement alors qu’elle en déchiffrait au fur et à mesure. “J’ai le triste devoir de vous annoncer que Ayara nous a quitté…” Eleyna arrêta sa lecture un instant pour observer la réaction du Capitaine, ne sachant si elle devait lui laisser absorber le choc ou continuer puisque plusieurs lignes étaient encrées encore après cette information. “Elle vous laisse cependant quelque chose pour vous la rappeler. Un jeune garçon né il y a quatre lunes de cela et qu’elle affirmait être le votre…” Eleyna s’arrêta une nouvelle fois, cette fois-ci les yeux complètement écarquillés, la bouche entrouverte à cause de la surprise, mais après quelques secondes elle parvint à aller au bout du message. “Nous vous attendons à Braavos le plus tôt possible pour récupérer votre fils. Le frère d’Araya.” Eleyna laissa ses mains retomber, le document toujours entre ses doigts. Elle fit un pas pour s’approcher du Mervault. “Oh, je suis navrée Blurd…” commença-t-elle doucement.
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“Le messager.”
Eleyna & Blurd
“Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.”
Semaine 2, Lune 6, an 299
D'un œil extérieur, ils paraissaient très proches, peut-être même trop. Leurs mains qui se touchaient, Eleyna qui n'hésitait pas à saisir une de ces boucles brunes. Une proximité certaine, mais ce n'était qu'une forte affection qui existait entre eux. Eleyna était comme une petite soeur dans son coeur, celle qui aimait voir sourire, mais surtout rendre heureuse. Pour Blurd, son amie méritait que le meilleur et il espérait réellement qu'un jour, elle puisse parvenir à accomplir son plus grand rêve. Il n'avait aucun doute en son courage et encore moins de son audace. Mais, au final, ce qu'il aimait le plus restait sa douceur. Si ces maîtresses avaient un point commun, c'était celui-ci, les femmes pouvaient bien s'affirmer avec force et cela lui plaisait, mais pas en amour. Rien ne pourrait jamais remplacer un sourire qui semblait être offert par le soleil et cette douceur qui ne pouvait naître qu'entre les bras d'une femme. Eleyna possédait ces deux qualités, mais en la voyant grandir, il était certain qu'elle viendrait à s'affirmer pour devenir une femme de caractère. En vue de l'histoire de sa vie, cela ne pouvait pas être différent dans son esprit, mais Blurd se trompait assez souvent, donc il attendait de voir la suite des évènements.
Une main dans sa poche, il se rappela de la présence d'une autre lettre, une qui lui était destinée. N'ayant jamais appris ni à lire ni à l'écrire, le capitaine demanda l'aide de la jeune Lady. Sa confiance en elle était absolu, il était certain qu'elle ne révélerait pas ce que refermait cet écrit. D'ailleurs lui-même ignorait totalement son contenu.
“Je pourrais vous apprendre à lire si vous le souhaitez.”
Une grimace se dessina sur son visage. Même sa mère n'avait pas réussi à le convaincre, cela était donc peine perdue pour les autres. Son père se débrouillait très bien sans rien connaître à ses symboles sans sens, alors Blurdn'allait certainement pas passer un temps fou derrière une table pour apprendre à lire. Puis, il n'y avait rien de pire comme odeur que celle d'un livre. Mauvaise foi, oui certainement, lorsqu'il s'agissait de ce sujet. Toutes les excuses du monde pouvaient sortir de sa bouche pour éviter qu'on l'ennuie avec ces futilités. Là, pour le coup, il n'ajouta rien d'autre que la mauvaise mine sur son visage, qui exprimait en soi tout son sentiment avec cette idée.
“Cela vient de Braavos. Capitaine Blurd. J’ai le triste devoir de vous annoncer que Ayara nous a quitté…”
D'un léger hochement de tête, il avait donné l'autorisation de lire la règle. Braavos ? Beaucoup de personnes pouvaient lui écrire de là-bas, certainement une affaire qui serait légale si la personne avait osé l'écrire. Lorsqu'elle vint à dire l'annonce de la mort d'Ayara, son souffle se stoppa, il avait l'impression que ses mots venaient de le frapper en plein coeur. Là, il revoyait le visage de sa bien-aimée, son sourire, leur dernier baiser. La douleur s'écoulait en lui, comme le sang qui faisait pression dans ses veines. Son regard ne quittait pas Eleyna, malgré la tristesse qui s'installait sur son visage.
“Elle vous laisse cependant quelque chose pour vous la rappeler. Un jeune garçon né il y a quatre lunes de cela et qu’elle affirmait être le votre…Nous vous attendons à Braavos le plus tôt possible pour récupérer votre fils. Le frère d’Araya.”
Un garçon ? Là, il n'arrivait pas à y croire, comme le fait que l'idée qu'Ayara ne soit plus de ce monde. Tout cela ne collait pas. Eleyna devait se tromper, ce n'était pas possible, il devait y avoir autre chose de marquer sur cette satanée lettre.
“Oh, je suis navrée Blurd…”
La colère ruisselait en lui et il arracha des mains la lettre d'Eleyna, plus brusquement qu'il l'aurait souhaité. Ses yeux se posèrent sur la lettre, il ne comprenait rien, il ne voulait pas y croire. Il recula d'un pas et vint à lancer :
- Ce n'est pas possible, elle ne peut pas être...
Toutes les paroles d'Eleyna se répercutaient en lui encore et encore. Sa mort, cette naissance. Mais il n'avait rien vu la dernière fois qu'il l'avait vu. Blurd avait envie de crier, de toute défoncer, ses poings se serrèrent.
- Mais pourquoi elle ne m'a rien dit ?
Sa voix tremblait autant par la colère que la douleur d'une perte. Là, sans se contrôler, il frappa dans le mur près de lui. Une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à ce que la douleur de sa main le fasse s'arrêter. Son corps commença à trembler sur le choc et il tomba à genoux, la main ensanglantée et là, tout ce qu'il trouva à dire :
- Cet enfant avait besoin d'une mère, pas de moi.
D'un œil extérieur, ils paraissaient très proches, peut-être même trop. Leurs mains qui se touchaient, Eleyna qui n'hésitait pas à saisir une de ces boucles brunes. Une proximité certaine, mais ce n'était qu'une forte affection qui existait entre eux. Eleyna était comme une petite soeur dans son coeur, celle qui aimait voir sourire, mais surtout rendre heureuse. Pour Blurd, son amie méritait que le meilleur et il espérait réellement qu'un jour, elle puisse parvenir à accomplir son plus grand rêve. Il n'avait aucun doute en son courage et encore moins de son audace. Mais, au final, ce qu'il aimait le plus restait sa douceur. Si ces maîtresses avaient un point commun, c'était celui-ci, les femmes pouvaient bien s'affirmer avec force et cela lui plaisait, mais pas en amour. Rien ne pourrait jamais remplacer un sourire qui semblait être offert par le soleil et cette douceur qui ne pouvait naître qu'entre les bras d'une femme. Eleyna possédait ces deux qualités, mais en la voyant grandir, il était certain qu'elle viendrait à s'affirmer pour devenir une femme de caractère. En vue de l'histoire de sa vie, cela ne pouvait pas être différent dans son esprit, mais Blurd se trompait assez souvent, donc il attendait de voir la suite des évènements.
Une main dans sa poche, il se rappela de la présence d'une autre lettre, une qui lui était destinée. N'ayant jamais appris ni à lire ni à l'écrire, le capitaine demanda l'aide de la jeune Lady. Sa confiance en elle était absolu, il était certain qu'elle ne révélerait pas ce que refermait cet écrit. D'ailleurs lui-même ignorait totalement son contenu.
“Je pourrais vous apprendre à lire si vous le souhaitez.”
Une grimace se dessina sur son visage. Même sa mère n'avait pas réussi à le convaincre, cela était donc peine perdue pour les autres. Son père se débrouillait très bien sans rien connaître à ses symboles sans sens, alors Blurdn'allait certainement pas passer un temps fou derrière une table pour apprendre à lire. Puis, il n'y avait rien de pire comme odeur que celle d'un livre. Mauvaise foi, oui certainement, lorsqu'il s'agissait de ce sujet. Toutes les excuses du monde pouvaient sortir de sa bouche pour éviter qu'on l'ennuie avec ces futilités. Là, pour le coup, il n'ajouta rien d'autre que la mauvaise mine sur son visage, qui exprimait en soi tout son sentiment avec cette idée.
“Cela vient de Braavos. Capitaine Blurd. J’ai le triste devoir de vous annoncer que Ayara nous a quitté…”
D'un léger hochement de tête, il avait donné l'autorisation de lire la règle. Braavos ? Beaucoup de personnes pouvaient lui écrire de là-bas, certainement une affaire qui serait légale si la personne avait osé l'écrire. Lorsqu'elle vint à dire l'annonce de la mort d'Ayara, son souffle se stoppa, il avait l'impression que ses mots venaient de le frapper en plein coeur. Là, il revoyait le visage de sa bien-aimée, son sourire, leur dernier baiser. La douleur s'écoulait en lui, comme le sang qui faisait pression dans ses veines. Son regard ne quittait pas Eleyna, malgré la tristesse qui s'installait sur son visage.
“Elle vous laisse cependant quelque chose pour vous la rappeler. Un jeune garçon né il y a quatre lunes de cela et qu’elle affirmait être le votre…Nous vous attendons à Braavos le plus tôt possible pour récupérer votre fils. Le frère d’Araya.”
Un garçon ? Là, il n'arrivait pas à y croire, comme le fait que l'idée qu'Ayara ne soit plus de ce monde. Tout cela ne collait pas. Eleyna devait se tromper, ce n'était pas possible, il devait y avoir autre chose de marquer sur cette satanée lettre.
“Oh, je suis navrée Blurd…”
La colère ruisselait en lui et il arracha des mains la lettre d'Eleyna, plus brusquement qu'il l'aurait souhaité. Ses yeux se posèrent sur la lettre, il ne comprenait rien, il ne voulait pas y croire. Il recula d'un pas et vint à lancer :
- Ce n'est pas possible, elle ne peut pas être...
Toutes les paroles d'Eleyna se répercutaient en lui encore et encore. Sa mort, cette naissance. Mais il n'avait rien vu la dernière fois qu'il l'avait vu. Blurd avait envie de crier, de toute défoncer, ses poings se serrèrent.
- Mais pourquoi elle ne m'a rien dit ?
Sa voix tremblait autant par la colère que la douleur d'une perte. Là, sans se contrôler, il frappa dans le mur près de lui. Une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à ce que la douleur de sa main le fasse s'arrêter. Son corps commença à trembler sur le choc et il tomba à genoux, la main ensanglantée et là, tout ce qu'il trouva à dire :
- Cet enfant avait besoin d'une mère, pas de moi.
(c) DΛNDELION
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Décidément, l’atmosphère se montrait particulièrement changeante dans le petit salon de Havrenoir, donnant tout son sens au nom de la région hébergeant la demeure des Dondarrion. Si les premières minutes avaient été faites pour les effusions de joie des retrouvailles et des bonnes nouvelles, Eleyna s’était trouvée à devoir annoncer une bien triste nouvelle au commandant du Lady Marya. Elle qui s’était proposée de lui offrir un paiement, une aide en retour des dangers qu’il prenait pour elle et du service qu’il lui rendait, la voilà qui se trouvait à déchiffrer une lettre qui avait pour conséquence de briser le coeur du pauvre Mervault. Sa voix s’était faite plus tremblante, mêlant gêne et triste compassion pour son corbeau des mers. Mais la réaction de ce dernier ne fut pas celle à laquelle elle s’attendait. Eleyna sursauta et ne pu retenir un petit cri alors que d’un mouvement brusque Blurd lui arrachait le document des mains. Elle fit un pas en arrière pour mettre une distance entre le marin et elle, remontant ses propres main au niveau de son visage comme un geste réflexe de protection. Soudainement, elle percutait que même si elle voyait Blurd depuis des années, elle ne le connaissait pas. Il lui racontait ce qu’il voulait bien lui dire, pour la faire voyager, l’amuser avec ses récits. Mais elle ne le connaissait pas au quotidien, elle ne savait rien de cet aspect là de lui, elle ne l’avait jamais vu esclave de l’émotion. Et se rendant compte de cela, la jeune femme prit peur.
Eleyna resta immobile, comme paralysée pendant plusieurs minutes, les seuls mouvements perceptibles étaient ceux de ses tremblements. Elle laissait Blurd réagir à l’émotion, crier, évacuer sa colère sur le mur de pierre sombre. Il lui avait semblé que feu Lord Parton ou encore Lord Béric avaient des tempéraments colériques, pourtant elle ne les avait jamais réagir de manière aussi vive, jamais face à elle en tout cas. Son regard s’arrêta sur la porte du salon. Peut-être que les cris alerteraient quelqu’un. Peut-être qu’un servant entendant Blurd hurler, arriverait en catastrophe pour s’assurer que la Lady allait bien. Mais personnne ne vint et Eleyna se rappela avoir congédié tout le monde pour qu’ils puissent avec leur intimité. Cependant, lorsque enfin Blurd s’arrêta de frapper dans le mur pour se laisser tomber au sol, ébranlé par la nouvelle, la Dondarrion eu l’impression d’être à nouveau en sécurité. Elle reconnaissait l’attitude, le comportement. Il lui fallut tout de même encore quelques minutes pour reprendre possession de ses moyens et oser marcher en direction du marin. Elle avança doucement, son coeur tambourinant dans sa poitrine, puis vint s’accroupir à côté de lui, déposant une main délicate sur son dos, prête à la retirer au moindre mouvement brusque du Mervault. “Blurd…” dit-elle doucement. De sa main libre, elle sortit un mouchoir immaculé des pans de sa robe et lui tendit pour panser sa main. “Tiens… laisse moi t’aider.” Elle chercha à capter son visage, à retrouver l’homme qu’elle connaissait derrière ses cheveux soudainement hirsutes. Il fallait que la bête qui l’habitait se rendorme. “Malheureusement les Sept en ont décidé autrement Blurd et c’est elle qu’ils ont pris avec eux. Il n’a plus de mère vers qui se tourner, mais tu es là toi. Tu peux être là pour lui. Il a besoin de toi. Ca n’est qu’un nourrisson Blurd.” Elle fit une pause alors qu’elle s’occupait soigneusement de sa main. “Il est ce qu’il reste d’elle, ce qu’il reste de votre amour, tu ne peux pas t’en détourner Blurd…” Elle ne connaissait pas les détails de leur histoire, elle n’était même pas sûre de savoir quelles histoires entendues s’appliquaient à cette jeune femme décédée, mais Eleyna semblait confiante en pensant qu’elle faisait partie de celle qu’il aimait sincèrement.
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“Le messager.”
Eleyna & Blurd
“Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.”
Semaine 2, Lune 6, an 299
Blurd était connu par son impulsivité, un homme dicté par ses émotions et non par sa raison. L'amour restait pour lui le plus beau des sentiments, mais la colère ne se tissait jamais loin et là elle l'emportait. Le choc de l'annonce ne put être réprimé. Des cris s'échappèrent de sa gorge, de l'incompréhension mêlée à de la tristesse changeait son visage, mais ce fut surtout sa colère qui vint à provoquer sa violence contre l'un des murs du petit salon. Il avait besoin d'avoir mal physiquement, d'extérioriser son mal-être. Ce ne fut que quand le sang commença à couler et que la douleur le rappela à l'ordre qu'il s'arrêta pour sombrer à genoux. La tristesse surpassait à présent la colère. Il n'était pas prêt à la laisser partir, mais surtout n'envisageait pas encore qu'un enfant soit le sien. C'est plus bel instant de sa vie était auprès de sa propre mère, elle était véritablement sa raison de sourire chaque jour, son enfant se retrouverait donc privé de ce sentiment si protecteur qu'était l'amour d'une mère. Perdu dans ses pensées, mais aussi dans ses tourments, ce fut la main posée sur son dos qui le ramena légèrement à la réalité. Là, il vint à se souvenir de la présence d'Eleyna.
“Blurd…Tiens… laisse moi t’aider.”
La mention de son prénom lui semblait encore si lointaine, pourtant il aperçut le mouchoir et là son regard se posa sur sa main douloureuse. Relevant les yeux, il croisa le regard de son amie :
“Malheureusement les Sept en ont décidé autrement Blurd et c’est elle qu’ils ont pris avec eux. Il n’a plus de mère vers qui se tourner, mais tu es là toi. Tu peux être là pour lui. Il a besoin de toi. Ca n’est qu’un nourrisson Blurd.”
La voix de la raison semblait sortir de sa bouche, il se laissait soigner les plaies de sa main par la douce Eleyna. Sa présence lui était rassurante, elle avait réussi à l'atteindre et à enfermer sa colère totalement. Lui ne priait aucun dieux, il y en avait beaucoup trop, puis surtout, il n'était pas un esclave de la religion, mais son fils n'avait plus que lui. Voilà, qu'Eleyna ramenait son esprit vers cette enfant.
“Il est ce qu’il reste d’elle, ce qu’il reste de votre amour, tu ne peux pas t’en détourner Blurd…”
Une lueur d'espoir s'empara de son regard. Ayara lui avait finalement offert le plus beau des cadeaux, oui, elle était morte, mais l'enfant lui vivait et il était la représentation de leur histoire d'amour. Il serait à jamais tout ce qui lui resterait d'elle. Là d'une voix redevenue plus calme, il répondit :
- Ayara était une femme courageuse, je la connais depuis que j'ai vécu à Bravos le temps de la rébellion. La seule qui a connu l'homme sans nom...elle était tout ce qu'un homme pourrait rêver !
Il était sûrement étrange de pouvoir aimer plusieurs femmes, mais Blurd était ainsi, mais Ayara restait son premier amour, elle avait toujours été au-dessus de toutes les autres.
- J'aurais voulu être là... Il est important d'être auprès des gens qu'on aime quand...sa voix se brisa, d'un souffle, il continua : cet enfant est le mien, j'irai le chercher. Il n'aura pas de mère, mais une grand-mère qui lui apportera de l'amour maternel et je ferai en sorte qu'il sache qui était Ayara.
Un sourire léger se dessina sur son visage, il vint à poser son autre main sur la joue d'Eleyna :
- Je suis désolé si je t'ai effrayé, ce n'est pas ce que je voulais.
Blurd était connu par son impulsivité, un homme dicté par ses émotions et non par sa raison. L'amour restait pour lui le plus beau des sentiments, mais la colère ne se tissait jamais loin et là elle l'emportait. Le choc de l'annonce ne put être réprimé. Des cris s'échappèrent de sa gorge, de l'incompréhension mêlée à de la tristesse changeait son visage, mais ce fut surtout sa colère qui vint à provoquer sa violence contre l'un des murs du petit salon. Il avait besoin d'avoir mal physiquement, d'extérioriser son mal-être. Ce ne fut que quand le sang commença à couler et que la douleur le rappela à l'ordre qu'il s'arrêta pour sombrer à genoux. La tristesse surpassait à présent la colère. Il n'était pas prêt à la laisser partir, mais surtout n'envisageait pas encore qu'un enfant soit le sien. C'est plus bel instant de sa vie était auprès de sa propre mère, elle était véritablement sa raison de sourire chaque jour, son enfant se retrouverait donc privé de ce sentiment si protecteur qu'était l'amour d'une mère. Perdu dans ses pensées, mais aussi dans ses tourments, ce fut la main posée sur son dos qui le ramena légèrement à la réalité. Là, il vint à se souvenir de la présence d'Eleyna.
“Blurd…Tiens… laisse moi t’aider.”
La mention de son prénom lui semblait encore si lointaine, pourtant il aperçut le mouchoir et là son regard se posa sur sa main douloureuse. Relevant les yeux, il croisa le regard de son amie :
“Malheureusement les Sept en ont décidé autrement Blurd et c’est elle qu’ils ont pris avec eux. Il n’a plus de mère vers qui se tourner, mais tu es là toi. Tu peux être là pour lui. Il a besoin de toi. Ca n’est qu’un nourrisson Blurd.”
La voix de la raison semblait sortir de sa bouche, il se laissait soigner les plaies de sa main par la douce Eleyna. Sa présence lui était rassurante, elle avait réussi à l'atteindre et à enfermer sa colère totalement. Lui ne priait aucun dieux, il y en avait beaucoup trop, puis surtout, il n'était pas un esclave de la religion, mais son fils n'avait plus que lui. Voilà, qu'Eleyna ramenait son esprit vers cette enfant.
“Il est ce qu’il reste d’elle, ce qu’il reste de votre amour, tu ne peux pas t’en détourner Blurd…”
Une lueur d'espoir s'empara de son regard. Ayara lui avait finalement offert le plus beau des cadeaux, oui, elle était morte, mais l'enfant lui vivait et il était la représentation de leur histoire d'amour. Il serait à jamais tout ce qui lui resterait d'elle. Là d'une voix redevenue plus calme, il répondit :
- Ayara était une femme courageuse, je la connais depuis que j'ai vécu à Bravos le temps de la rébellion. La seule qui a connu l'homme sans nom...elle était tout ce qu'un homme pourrait rêver !
Il était sûrement étrange de pouvoir aimer plusieurs femmes, mais Blurd était ainsi, mais Ayara restait son premier amour, elle avait toujours été au-dessus de toutes les autres.
- J'aurais voulu être là... Il est important d'être auprès des gens qu'on aime quand...sa voix se brisa, d'un souffle, il continua : cet enfant est le mien, j'irai le chercher. Il n'aura pas de mère, mais une grand-mère qui lui apportera de l'amour maternel et je ferai en sorte qu'il sache qui était Ayara.
Un sourire léger se dessina sur son visage, il vint à poser son autre main sur la joue d'Eleyna :
- Je suis désolé si je t'ai effrayé, ce n'est pas ce que je voulais.
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Eleyna avait pris son courage à deux mains et s’était approchée du marin. Mais elle restait cependant sur ses gardes. L’explosion de colère et de douleur qu’elle avait vu précédemment lui resterait longtemps gravé dans la mémoire. Elle ne pouvait pas, ne pas y penser alors qu’elle avançait vers lui et tentait d’effectuer un contact avec l’âme en peine, accroupie au sol. Elle aurait pu essayer de quitter le salon en courant mais la frayeur l’avait d’abord paralysée. Et puis quand Blurd avait commencé à se calmer et qu’elle avait repris possession de ses jambes, la douleur du marin l’avait maintenue en place. Après tous les risques que le Mervault avait pu prendre pour elle, après l’amitié qui s’était forgée entre eux au fil des années, bien qu’elle ne soit pas de notoriété publique, elle ne pouvait pas le laisser dire des choses insensées, uniquement provoquées par sa souffrance. Elle avait de son mieux pour parler simplement, pour trouver des mots qui se voulaient juste. Elle était bien placée pour avoir conscience de l’importance de la famille et de la tristesse provoquée par la perte de cette dernière. Elle ne pouvait pas laisser ce bambin seul à Braavos alors qu’il avait encore son père en vie, avec une bonne position au coeur de l’Orage. Pas après tout ce que son père, son véritable père lui avait inculqué. Une fois qu’elle eut terminé de panser la main du marin, elle la serra entre ses deux petites à elle, tentant cependant de ne pas lui faire mal. “Je suis triste pour toi qu’elle soit partie si tôt, mais réjouis toi d’avoir pu la connaître et d’avoir des souvenirs avec elle à chérir…” lui dit-elle lentement, d’une voix douce. Elle comprenait partiellement son chagrin, elle comprenait l’identité changeante au fil des années et le besoin d’être apprécié pour ce que l’on était vraiment, pas pour un nom, pas pour un rôle. Sa relation avec Aymar en était un parfait exemple. “Je t’ai connu sans nom aussi.” ajouta-t-elle avec un semblant d’air rieur. Elle cherchait à le rassurer, à orienter ses priorités. Il n’avait pas le luxe de pouvoir deuiller durant des années, il avait un enfant à récupérer.
Heureusement pour la Dondarrion, après quelques minutes d’apaisement, Blurd semblait décider à aller récupérer son fils. Un sourire franc s’installa finalement sur le visage d’Eleyna et elle reprit d’une voix toujours aussi calme. “Tu fais le bon choix Blurd, tu peux douter à présent mais je suis sûre que tu seras un excellent père. Tu es un ami investi et de confiance, il n’y a pas de raison que tu te comportes différemment avec lui, il sera chanceux de t’avoir. Et durant ce voyage à Braavos, à défaut de pouvoir vivre les derniers moments d’Ayara avec elle, son frère pourra te les raconter et avec un peu de chance cela pourra peut-être t’aider à faire ton deuil.” Elle lâcha finalement sa main pour lui frotter affectueusement le bras. Elle avait reculé légèrement alors qu’il avait cherché à poser sa main sur sa joue, mais elle s’était finalement arrêtée pour permettre le contact. Elle lui sourit de manière un peu gênée alors qu’il s’excusait pour son emportement. “Ne t’en fais pas, c’est derrière nous.” dit-elle poliment dans un premier temps. Elle avait du mal à associer cet aspect violent et sanguin à ce qu’elle connaissait du marin, mais elle ne pourrait pas l’oublier, même si elle ne demandait que ça. “Juste, ne recommence pas en ma présence s’il te plait.” prononça-t-elle doucement du coin des lèvres alors qu’elle se mettait à fixer le sol, gênée. “Veux-tu que je fasse demander un verre de remontant peut-être ?” Elle avait toujours entendu dire que l’alcool avait ses bienfaits dans ces cas là. Mais elle avait aussi entendu que l’alcool était parfois responsable de tels comportements, alors elle ne savait guère qu’en penser dans le fond.
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“Le messager.”
Eleyna & Blurd
“Le souvenir, ce n'est pas une réminiscence du passé, c'est le moment où le présent trébuche sur une aspérité de l'histoire et libère un message laissé là longtemps auparavant, qui se déploie et prend son sens.”
Semaine 2, Lune 6, an 299
Blurd s'était laissé bercer par la voix d'Eleyna, elle l'avait ramené à la raison, comme les vagues pouvaient ramener un bateau vers la terre. Il avait encore du mal à envisager la perte d'Ayara, mais son enfant méritait une belle vie et surtout, il se devait respecter le choix de cette femme qu'il avait tant aimée. Il élèverait cet enfant aussi bien qu'il le pourrait et surtout, il ne doutait pas de l'amour qu'il recevrait de tous les Mervault et surtout de Marya. Sa mère avait ce pouvoir de pouvoir ramener le sourire à tous ceux qui posait son regard sur elle. Aucune once de méchanceté, une simplicité gardée intacte malgré son statut qui avait évolué, sa mère restait la femme la plus parfaite au monde à travers ses yeux. La colère qui la traversait semblait s'effacer pour refaire réapparaître un Blurd plus calme, encore légèrement sonné par la nouvelle. Il laissa Eleyna lui soigner sa main pour ensuite, en geste d'excuse vouloir lui toucher la joue, son mouvement de recul l'infecta plus qu'il le montra. Ce n'était vraiment pas ce qu'il avait souhaité. Jamais, elle n'aurait pas dû le voir dans cet état. Mais finalement, elle avait permis ce contact d'excuse, accompagné des paroles de Blurd. D'un sourire, elle répondit :
“Ne t’en fais pas, c’est derrière nous.”
Est-ce qu'elle pouvait réellement oublier ? Il ne serait pas le dire, mais il l'espérait, quoiqu'il ait bien ressenti un ton un poil trop poli. D'un regard très expressif, il ne pouvait s'empêcher de sentir coupable de lui avoir fait peur.
“Juste, ne recommence pas en ma présence s’il te plait.”
La facette de sa personnalité qui laissait voir à Eleynarestait celle qui montrait le plus souvent à ceux qu'il côtoyait, mais la violence à laquelle elle avait assisté faisait aussi partie de lui d'où le danger de son impulsivité. Pourtant, pour elle, il était prêt à ne plus faire en sorte qu'elle ait peur de lui.
- Je te le promets !
Il allait devoir se tenir à cette promesse, tout en ne sachant pas ce que le futur leur présagerait. Là, il chercha son regard, ne voulant pas qu'elle se sente gênée, s'il y avait bien quelqu'un qui devrait l'être, c'était lui.
“Veux-tu que je fasse demander un verre de remontant peut-être ?”
Un verre de remontant ! L'idée lui ramena un léger sourire. C'était certain qu'en vue de ce qu'il venait d'apprendre, un bon alcool lui ferait du bien pour se donner du courage, mais d'autres affaires l'attendaient, il ne pouvait se permettre de lésiner davantage.
- Même si l'envie ne m'en manque pas, je vais devoir me remettre en route pour Grain-de-pluie, annoncer la nouvelle à mes parents avant d'aller chercher l'enfant, même si je suis presque certain de devoir faire un passage à Accalmie pour y trouver mon père.
Il était vrai que Davos ne se trouvait pas tant que cela à Grain-de-pluie restant l'ombre de Stannis Baratheon, tandis que c'était sa mère qui gérait leur petit donjon. Il était encore loin de se douter qu'il y trouverait bien ses deux parents et surtout de l'annonce qui l'attendait. S'il avait pu s'en douter sûrement aurait-il directement filé sur Braavos. Se relevant, il attrapa la main de la douce dame et souffla :
- Merci, d'avoir été là, je ne l'oublierais pas.
Blurd s'était laissé bercer par la voix d'Eleyna, elle l'avait ramené à la raison, comme les vagues pouvaient ramener un bateau vers la terre. Il avait encore du mal à envisager la perte d'Ayara, mais son enfant méritait une belle vie et surtout, il se devait respecter le choix de cette femme qu'il avait tant aimée. Il élèverait cet enfant aussi bien qu'il le pourrait et surtout, il ne doutait pas de l'amour qu'il recevrait de tous les Mervault et surtout de Marya. Sa mère avait ce pouvoir de pouvoir ramener le sourire à tous ceux qui posait son regard sur elle. Aucune once de méchanceté, une simplicité gardée intacte malgré son statut qui avait évolué, sa mère restait la femme la plus parfaite au monde à travers ses yeux. La colère qui la traversait semblait s'effacer pour refaire réapparaître un Blurd plus calme, encore légèrement sonné par la nouvelle. Il laissa Eleyna lui soigner sa main pour ensuite, en geste d'excuse vouloir lui toucher la joue, son mouvement de recul l'infecta plus qu'il le montra. Ce n'était vraiment pas ce qu'il avait souhaité. Jamais, elle n'aurait pas dû le voir dans cet état. Mais finalement, elle avait permis ce contact d'excuse, accompagné des paroles de Blurd. D'un sourire, elle répondit :
“Ne t’en fais pas, c’est derrière nous.”
Est-ce qu'elle pouvait réellement oublier ? Il ne serait pas le dire, mais il l'espérait, quoiqu'il ait bien ressenti un ton un poil trop poli. D'un regard très expressif, il ne pouvait s'empêcher de sentir coupable de lui avoir fait peur.
“Juste, ne recommence pas en ma présence s’il te plait.”
La facette de sa personnalité qui laissait voir à Eleynarestait celle qui montrait le plus souvent à ceux qu'il côtoyait, mais la violence à laquelle elle avait assisté faisait aussi partie de lui d'où le danger de son impulsivité. Pourtant, pour elle, il était prêt à ne plus faire en sorte qu'elle ait peur de lui.
- Je te le promets !
Il allait devoir se tenir à cette promesse, tout en ne sachant pas ce que le futur leur présagerait. Là, il chercha son regard, ne voulant pas qu'elle se sente gênée, s'il y avait bien quelqu'un qui devrait l'être, c'était lui.
“Veux-tu que je fasse demander un verre de remontant peut-être ?”
Un verre de remontant ! L'idée lui ramena un léger sourire. C'était certain qu'en vue de ce qu'il venait d'apprendre, un bon alcool lui ferait du bien pour se donner du courage, mais d'autres affaires l'attendaient, il ne pouvait se permettre de lésiner davantage.
- Même si l'envie ne m'en manque pas, je vais devoir me remettre en route pour Grain-de-pluie, annoncer la nouvelle à mes parents avant d'aller chercher l'enfant, même si je suis presque certain de devoir faire un passage à Accalmie pour y trouver mon père.
Il était vrai que Davos ne se trouvait pas tant que cela à Grain-de-pluie restant l'ombre de Stannis Baratheon, tandis que c'était sa mère qui gérait leur petit donjon. Il était encore loin de se douter qu'il y trouverait bien ses deux parents et surtout de l'annonce qui l'attendait. S'il avait pu s'en douter sûrement aurait-il directement filé sur Braavos. Se relevant, il attrapa la main de la douce dame et souffla :
- Merci, d'avoir été là, je ne l'oublierais pas.
(c) DΛNDELION
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Eleyna se remettait doucement de l’émotion que lui avait procuré la réaction du marin. En quinze ans, elle ne se souvenait pas avoir eu peur de lui ne serait-ce qu’une seule fois. Et voilà que maintenant elle doutait de ce qu’il pourrait lui faire si elle venait à le contrarier. Evidemment, elle l’avait vu s’en prendre au mur plutôt à qu’à elle ou à un quelconque objet du petit salon. Mais le besoin d’exorciser son mal être par la violence avait été clair. Eleyna en avait vu des hommes frustrés dans sa vie. A commencer par son véritable père, à chaque fois qu’il recevait un courrier de refus de Westeros et des Dondarrion. Puis avec Lord Parton lorsqu’il avait du assumer sa demande auprès des Cole jusqu’à sa mort, voir quotidiennement Melara devenue Eleyna et vivre avec les risques que cela comportait. Aujourd’hui c’était Béric qu’elle voyait lutter contre maints démons et frustrations au quotidien. Mais jamais, au grand jamais, elle ne les avais vu se laisser aller à la violence comme le Mervault l’avait fait. C’était plus fort qu’elle et la jolie brune se demandait si cela ne venait pas de son passif, de son éducation, de son nom. Etait-ce là que ce faisait la différence entre les véritables nobles et le reste de la population ? La Dondarrion était tentée de voir la chose ainsi, ses a priori sur les classes étants particulièrement marqués. Les Mervault s’étaient vus épargnés par son jugement en public grâce à tout ce qu’ils faisaient pour les Cole, mais à présent, l’idée restait ancrée dans l’esprit de la jeune femme, bien que ça ne l’empêche pas de garder toute son affection pour Blurd, surtout qu’il lui promettait de ne plus jamais se laisser à aller à de tels élans en sa compagnie. Il refusa cependant son remontant, à présent son programme était tout tracé, il devait retourner chez lui à Grain-de-Pluie pour informer sa famille et après un passage à Accalmie, il se rendrait directement à Accalmie pour récupérer son fils. “Ce n’est rien Blurd, comparé à tout ce que tu fais pour moi depuis des années, c’était bien la moindre des choses.” Puis elle saisit son courage à deux mains et se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue du capitaine. “Fais bonne route et viens me présenter petit Blurd dès que tu le pourras.” Puis tout sourire, émue, elle le regarda quitter le petit salon.
La Dondarrion resta un petit moment immobile dans la pièce à fixer la porte ouverte par laquelle le marin était sorti. Elle se remettait de ses émotions doucement. Puis alors que ses mains descendaient le long de sa robe pour en remettre les plis d’aplomb, ses doigts s'arrêtèrent au contact du papier. Ses yeux s’écarquillèrent et son coeur se mit à battre la chamade alors qu’elle se rappelait ce pour quoi Blurd était venu à l’origine. Tout ce remue-ménage avait réussi à le lui faire oublier l’espace de quelques minutes. Eleyna ne patienta pas plus longtemps et se mit à courir dans les couloirs de Havrenoir pour rejoindre ses appartements au plus vite. Sur le chemin elle renversa presque une servante dans sa course folle, s’excusant au vol sans s’arrêter pour autant. Elle ne s’arrêta qu’une fois dans sa chambre, la porte soigneusement fermée derrière elle. Elle tint à nouveau le courrier entre ses doigts fins, souriant sans même l’avoir ouvert, puis le pressa contre son coeur alors qu’elle allait s’installer sur la banquette à côté de la fenêtre. Après un dernier soupir d’émotion, elle fit sauter le cachet de cire et se plongea dans sa lecture, et ce faisant, toutes sortes de souvenirs lui revinrent en mémoire.“Maman ! Maman !” la petite Melara arriva en courant dans la pièce où Lanna s’affairait à s’occuper des légumes avec l’aide d’une servante. “Qu’y a-t-il Melara ?” demanda la mère légèrement inquiété par la panique affichée de sa fille. “Je crois que Lester est malade, il est couvert de boutons rouges !” prononça la jeune fille à bout de souffle après ses quelques pas de courses. “Je voulais lui chanter une nouvelle berceuse et… et…” Lanna lâcha son couteau pour venir s’accroupir à hauteur de sa fille avec un sourire rassurant sur les lèvres. Elle parla d’une voix douce, avec une intonation que Melara ne pourrait jamais oublier. “Ça n’est rien, ne t’en fais pas, tous les jeunes enfants ont ce genre de boutons à un moment donné… Même toi tu les as eu.” “Moi ?!” répondit la petite fille avec des grands yeux écarquillés. “C’est impossible !” commença-t-elle avec une moue réprobatrice. “Il est… il est moche avec ses boutons ! Et papa a dit que j’étais le plus beau bébé et maintenant la plus jolie fille.” Melara avait redressé le menton fièrement comme Tylan le lui avait apprit. Lanna rit doucement, passant la main dans les boucles sombres de sa fille. “Et il n’a pas menti. Mais ça n’est pas parce que Lester a quelques rougeurs qu’il n’est plus un beau bébé. Tu verras dans quelques semaines tout aura disparu, tout sera oublié. Mais je suis fière de toi, de protéger Lester de la sorte, il a de la chance de t’avoir pour grande soeur, ne change jamais cela, d’accord ?” Lanna avait posé sa main affectueusement là où se trouvait le coeur de la petite Melara, puis baisa son front avant de retourner s’installer à table. “Allez, qu’attends-tu maintenant ? Lester attend ta berceuse…” lui intima-t-elle avec un geste de la main en direction du couloir. Melara hocha la tête et repartit en trottinant d’où elle venait, pressée de retrouver son frère. Cette après-midi là, la jeune fille était bien loin de se douter que sa vie était sur le point de changer et que sa rencontre avec Lord Parton Dondarrion le lendemain scellerait son destin.
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