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Rapprochement familiale ft. Cersei Lannister

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Desmera & Cersei
Castral Roc | An 299 | lune 3 | semaine 2

Rapprochement familiale

Un mirage. Voilà ce que Castral Roc représentait pour la jeune femme obligée de grandir dans l'ombre de ses frères, à une place qu'elle savait ne pas être la sienne. L'élan de reconnaissance, éprouvé à l'égard de père, lorsqu'il avait annoncé son intention de se rendre aux noces des terres de l'Ouest à mes côtés, n'était pas à la hauteur de celui que je ressentais en parcourant les terres longtemps imaginé, rêvé. Les nombreuses haltes faites durant le voyage avait offert un vision des plus réaliste des paysages décris dans les récits, rien ne m'aurait détourné de mon observation, ni les hommes buvant, braillant chaque soir, ni les dames tenant compagnie à la délégation, ni les chevaux piaffant d'impatience de s'abreuver, leurs naseaux rejettant l'air aussi bruyamment qu'une horde de dorniens en pleine rue. Tout était sujet à l'émerveillement. La propre compagnie de Cersei Lannister aurait détourné n'importe qui par sa simple présence, sauf pour une jeune lady n'ayant jamais voyagé au delà des terres de sa famille, d'autant plus lorsque ladite jeune femme ne faisait pas parti de même transport que la Lionne. La délégation bieffoise était nombreuse, et les hommes montés sur leurs chevaux entouraient le convoi dans lequel les femmes parlaient de tout et de rien. Je me contentais de faire ce que j'avais toujours fait, observer, mes yeux s'étaient délectés de l'arc-en-ciel de paysages et de couleurs qui caractérisaient l'Ouest avant que Castral Roc ne se dresse devant nous. Majestueuse citée, théâtre de mes futurs jours, d'une noce aussi prestigieuse que celle que le Bief venait de connaître.

Parcourir les allées du château avait quelque chose de palpitant mais également de dérangeant, une certaine tension résidait parmi ceux arrivant chaque jour en vue de l'évènement le plus important de cette lune, surtout depuis l'arrivée des orageois et des dorniens. Peu de choses aurait pu accorder les membres de ces deux royaumes, si ce n'est leur haine mutuelle, que je pouvais parfaitement comprendre, seuls les pouvoirs mystiques des Sept auraient pu faire les interagir cordialement... ou lord Tywin Lannister. Beaucoup craignait autant le suzerain que la colère divine, cela n'empêchait pas la tension d'être palpable, d'être présente à chacun de mes pas, dans les têtes des soldats protégés de leurs heaumes, dans l'épée des seigneurs bien à l'abri derrière leurs sourires de façades. Le plus étrange demeurait le faste déployé pour impressionner. Tout était démesuré. Tout. Y compris un simple séjour, j'avais une servante à mon seul service, en plus de ma suivante déjà à mon service depuis de nombreuses années, pourtant ce n'était pas assez pour notre hôte, fournissant du personnel à tous les membres de la nouvelle famille de sa fille. On pourrait parler d'altruisme, mais Tywin n'était pas ce genre d'homme, plus celui de connaître tous les petits secrets de chacun. Pourtant j'avais accueilli cet état de fait avec déférence, contrairement à père, lui ayant renvoyé prestement l'homme désigné à son service. Lui faire remarquer qu'un tel acte pourrait froisser notre hôte aurait été aussi suicidaire que de lutter directement avec un lion. littéralement. Mieux valait en prendre son parti et bénéficier de tous les avantages mis à notre disposition.

Ce que j'avais fait avec délectation depuis le jour de notre arrivée, bien à l'abri, surveillée en permanence par un de nos soldats. Chacune de mes sorties devaient être méticuleusement planifiée, mes plats systématiquement gouttés s'ils n'étaient pas servi au château, pour un peu je me serais presque mise au régime afin d'éviter le genre de scène qui faisait désormais parti de mon quotidien. Le seul problème demeurait dans cette abondance de nouveau plat, tous plus alléchant les uns que les autres, même si aucune ne valait la célèbre tarte à la courge de notre cuisinier, je ne pouvais m'empêcher de gouter toutes ses merveilles, aussi prenais-je mon mal en patience, admettant volontiers que cela me permettait de ne pas courir un véritable danger. Mon esprit avait encore les images d'une escapade nocturne, qui aurait pu tourner au cauchemar en d'autres circonstances. Désormais je me devais d'être plus prudente, acceptant sans broncher toutes les mesures de sécurité nécessaire à la tranquillité d'esprit de père, d'autant qu'il ne me refusait aucune sortie. J'étais libre d'aller où bon me semblait, tant que cela ne me mettait nullement en danger.

La noce allait avoir lieu dans deux jours, la totalité des invités devait enfin être arrivés, les rues débordaient d'individus en tout genre, étouffant le silence par ce brouhaha incompréhensible. Seuls les toits de la ville semblaient être le dernier refuge des âmes en manque de solitude, seuls les fous pouvaient en gravir les sommets. Pour les femmes de mon rang il fallait se contenter d'observer ces crêtes imprenables en levant les yeux, se noyer dans l'immensité bleue de ce jour ensoleillé, ou tout simplement éviter les bains de foule et rester dans l'enceinte du château, dans le dédalle de ce labyrinthe de pierres, profiter de la dernière quiétude des lieux. Comme à mon habitude lorsque me prenait l'envie de réfléchir, je m'isolais à la vue de tous, personne ne soupçonnait les pensées qu'une jeune dame pouvait avoir si elle s'exposait ouvertement à leurs regards. Les jardins de Castral Roc étaient ternes en comparaison du Bief, néanmoins il aurait été injuste d'essayer d'en établir une. Notre royaume était propice à un telle beauté, celui de l'Ouest avait d'autres qualités, propre à lui-même. Toutefois je devais reconnaître que celui dans lequel je venais me ressourcer était assez plaisant, il m'étais facile d'en savoir l'origine. La fontaine. De tailles moyenne certes. Suffisante pour entendre le clapotis de l'eau contre ses parois, renvoyant à mes souvenirs de la Treille. A ce miroir d'eau inauguré lors de la visite des Rowan, après la disparition de Hobber. Tant d'évènements, était passés depuis ce jour tant d'autres encore à venir.

Tout était écrit depuis tellement d'années qu'il m'était difficile de savoir si j'atait encore libre de mes propres choix ou si, au contraire, je ne faisais que suivre le destin tout tracé qu'était le mien. Ma présence en ces lieux pourraient tout aussi bien être le chemin me menant là où je ne désirais pas me rendre. Mes pensées se fixaient de plus en plus sur l'avenir qui m'attendais, depuis l'annonce officielle des fiançailles de Abigaelle au seigneur de Serena. J'avais bien vu le regard concupiscent de lady Olenna sur ma personne, elle n'aurait de repos qu'après avoir réussi à me trouver une union, à forcer père à céder à son harcèlement moral. Il n'y avait plus de raison pour que je reste à la Treille, Hobber était enfin revenu, Horas devait apprendre à gérer notre fief avec son concours, je n'étais plus d'une grande utilité. M'offrir un moment de répit, protégée par Er'ril, dans les allées de ce jardin aurait du me procurer une certaine sérénité, il n'en fut rien. Assise là, à regarder dans le vague, je ne pus échapper à l'arrivée de Cersei Lannister en compagnie de toute sa suite. Nous n'avions pas eu l'occasion de discuter depuis la veille de notre départ pour son ancien fief, lors de cette réunion avec les bieffoises présentes à HautJardin, et on ne pouvait pas dire que j'avais été sous mon meilleur jour. Il faut dire que la Tour avait le don de me faire sortir de mon masque d'indifférence, même si cela avait semblé être apprécié par la Lionne. Je m'attendais donc à ce qu'elle ignore ma présence, qu'elle passe sans se détourner. Ce ne fut pas le cas. Au contraire. Lorsque ses yeux avisèrent ma présence, elle détourna ses pas pour me rejoindre, m'obligeant de ce faite à me mettre debout, afin de lui offrir un révérence digne de son rang. "Ma dame" dis-je d'une vois assurée alors que tout mon corps criait de surprise. "C'est un honneur de vous voir." Mes paroles étaient mièvres, pauvres de toute argumentation, il fallait avouer que je ne m'attendais pas à être abordée de la sorte par la femme de mon cousin, même si nous faisions désormais parties de la même famille.

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rapprochement familial
avec Desmera Redwyne - lune 3 semaine 2

Au fur et à mesure que les hauts remparts de Castral Roc apparaissaient à l’horizon, le cœur de Cersei s’emballait. Heureuse de pouvoir de nouveau fouler les terres de son enfance, elle saluait bien volontiers les petites gens qui clamaient son nom, lors du passage du convoi. Cersei Lannister n’avait jamais été proche des pauvres gens, elle n’était pas connue pour son âme généreuse, mais sa renommée et son nom suffisait pour recevoir ce genre d’accueil. Les Lannister étaient riches et toutes les personnes qui travaillaient sur leurs terres, n’avaient nullement à se plaindre de l’argent qu’ils recevaient en compensation. L’argent, c’était ce qui attachait les personnes aux Lannister et depuis des siècles cette machine fonctionnée divinement bien. Depuis sa plus tendre enfance, Cersei avait appris que l’argent pouvait tout acheter et elle n’avait nullement oublié cet adage familial.
Ravie de retrouver les terres des Lannister, Cersei l’était beaucoup moins à propos des circonstances de son retour. La belle trentenaire avait fait une moue de colère quand elle avait reçu le corbeau de son père, lui apprenant le mariage de son frère Tyrion avec une Frey. Quelle tristesse pour les Lannister, une alliance entre un nain et une Frey, cela allait faire une piteuse descendance. Les Frey étaient réputés pour être laids et cette demoiselle ne devait pas faire exception à la règle. Au début, Cersei n’avait pas compris les raisons de cette alliance avec la sordide famille des Jumeaux, mais la Lionne avait vite compris que cela était pour étendre son réseau de relation non loin des anciennes terres des Tully. Walder Frey devait s’enorgueillir de cette alliance et pour Cersei s’était bien trop à offrir à cette famille de traître. Enfin, les dispositions de Tywin Lannister n’étaient pas à discuter. Cersei, en répondant à son père, avait montré son enthousiasme et s’était donc pliée à préparer son séjour pour Castral Roc.
Si le monde avait été meilleur et si le destin avait été moins impitoyable avec les Lannister, c’était Jaime qui aurait pu se marier et perpétuer la lignée de cette si noble famille. Cersei ne comprenait pas pourquoi son père accordé tant d’importance à Tyrion. C’était un mâle, certes, mais un semi-homme, un gnome qui faisait honte à sa famille. Un être qui n’avait cessé de courir les putains et autres bordels de tout Westeros. Tyrion était affreux et ne méritait nullement de s’unir à une jeune fille, même appartenant à la famille Frey. C’était lui accorder trop d’importance, alors qu’elle-même était présente. Elle aurait pu être la digne héritière de son père, si seulement Tywin Lannister voyait au-delà de son sexe. Cersei était même capable de porter un enfant. Elle le savait, son union avec Loras Tyrell avait été couronnée de succès et même si la blonde restait méfiante et se ménageait, elle était certaine que cet enfant vivrait. Si elle était capable de fournir une descendance, elle pourrait très bien faire d’autres enfants et consacrer l’un d’eux à la noble famille Lannister. Tywin Lannister voyait le potentiel de sa fille, mais pour lui, une femme comme unique héritière, c’était pire qu’un nain et cela contrarié fortement Cersei Lannister.

Le voyage de la sœur du futur marié et de la fille du maître des lieux se termina par un accueil joyeux, sur le parvis du château des Lannister. Souriante, Cersei embrassa son père, son oncle Kevan et ses cousins, elle accorda seulement un signe de tête froid à l’intention de son frère, qui se permit de lui envoyer une petite pique, « Le mariage te va comme un gant ma chère sœur. » Cersei avait très bien compris le sous-entendu de son cher frère, il lui signifiait qu’il était bien mieux depuis son départ. Au soir, l’unique fille de Tywin Lannister fut présentée à sa future belle-sœur. Walda Frey était une jeune fille charmante. Beaucoup trop jolie pour être une Frey, si bien que Cersei se demanda si elle appartenait réellement à cette famille aussi sordide. Pour cette première rencontre, la blonde intimida fortement sa future belle-sœur, voulant montrer que c’était elle la femme dans cette famille et non une petite dinde, qui serait qu’une pièce rapportée. Le reste de la soirée, Cersei se montra particulièrement froide, sauf envers son père et certains de ses cousins.
Retrouver ses anciens appartements était un véritable plaisir. Cersei passa de longs instants à contempler l’horizon de sa fenêtre, tout en caressant tendrement son ventre, qui contenait la vie. Elle se sentait chez elle et repartir pour le Bief serait très certainement difficile après cette visite.

Deux jours avant les noces, Cersei avait repris toutes ses marques, se comportant comme la maîtresse des lieux. La blonde avait repris en main l’organisation des noces, donnant son avis sur tout, se permettant de changer certaines choses qui ne lui convenait pas et en poussant sa future belle-sœur à se comporter comme une digne Lannister. Même si elle détestait son frère Tyrion, ce mariage devait être grandiose et digne de la famille des Lions. Les Frey étaient des gueux, ce n’était pas grave, Cersei parviendrait à gommer leurs manières rustres pour mettre en avant celles des Lannister. Les Frey étaient d’ailleurs venus en nombre. Cersei les détaillait tous, retroussant son nez dès que l’un d’eux la jaugé avec un regard porcin. Elle se montrait aimable envers eux, sans pour autant s’épancher. Entourée de sa suite, elle redécouvrait son ancestrale demeure, cherchant à mettre son empreinte partout où elle passait.
Cersei n’avait pas cherché à entretenir des liens avec sa nouvelle famille du Bief. Elle ne s’était pas vraiment occupée d’eux, depuis son arrivée, sans pour autant se comporter en mauvaise hôtesse. Ici, elle portait les couleurs des Lannister et tous pouvaient ressentir qu’elle n’avait aucun réel attachement pour les Roses.
Cersei se trouvait en compagnie de ses dames d’atours, quand elle croisa sur son chemin Desmera Redwyne, une rose qui a ses yeux avait un bon potentiel. Elle la jaugea, hésitant à aller la voir. Puis, elle demanda à ses dames de la laisser et elle s’approcha de la jeune femme.

« Lady Desmera, j’ose espérer que votre séjour se déroule convenablement. Les murs de Castral Roc doivent vous paraître bien froid quand on les compare aux jardins du Bief. »


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Desmera & Cersei
Castral Roc | An 299 | lune 3 | semaine 2

Rapprochement familiale

Nous n'avions pas échangés depuis l'incident entre la Tour et moi-même lors de cet après midi dans les jardins des Tyrell sous la houlette de toutes les femmes de la Cour présentes ce jour là. Son compliment avait été le point d'orgue de cette journée, nous poussant à ne pas faire plus d'esclandre que nécessaire, même si la verve de ma Némésis ne s'en trouvera que plus cassante la prochaine fois que nous serons l'une face à l'autre. Je pouvais voir les dames d'atour me fixer, pencher la tête pour mieux observer cette jeune femme qui avait su captiver, l'espace d'un instant, l'attention de leur dame, avant de partir à leur occupation. Certes leurs pas ne les conduisit pas aussi loin que je l'escomptais mais suffisamment pour laisser tout loisir à Lady Cersei de deviser avec cette inconnue que jaugeaient de prime abord. Etre le centre d'attention involontaire n'était guère dans mes habitudes, j'étais de celles qui restaient dans l'ombre, observant les autres, glanant milles et unes informations, néanmoins j'étais aussi une dame d'une noble maison, je me savais donc observer tout autant que je le faisais. Un sourire éclaira mon visage, alors que la méfiance restait de mise, il n'était jamais bon de faire confiance trop vite, plus encore lorsqu'il s'agissait d'une Lionne. "Votre père sait recevoir, je ne pouvais rêver mieux pour un premier séjour sur les terres des Lannister." Pour un premier séjour en dehors des terres du Bief aurait été plus exact, elle n'avait point besoin de connaître ce détail, vivre à HautJardin lui apprendrait suffisamment de choses sur les nobles lady de sa région pour que je ne lui dévoile pas toutes les informations tout de suite. Je levais les yeux vers ces murs entourant le jardin, les remparts étaient visibles à tout instant, fascinée par le déploiement de sécurité. "Le charme du Bief ne réside que dans les couleurs de ces jardins, mais je dois avouer que Castral Roc est impressionnante par cette beauté froide." Elle devait me prendre pour une idiote, je me contentais de reprendre ses propos comme une enfant incapable de suivre la moindre conversation. Je baissais le regard, me fustigeant de reprendre pieds dans la réalité. "Les festivités rendent ce lieu plus chaleureux, je crois que j'aurais tout de même eu plaisir à découvrir votre demeure sans tout cela."

Elle m'invita à faire quelques pas en sa compagnie, sans doute consciente que nous étions le point de mire de toutes l'attention. Je me demandais si elle regrettait ce lieu, si HautJardin avait su constituer pour elle un substitut de foyer ou si au contraire ce n'était qu'un ersatz de moment plus douloureux les uns que les autres. Mes propres doutes revenaient sur le devant, m'obligeant à réfléchir sur ce lieu qui serait le mien lorsque le glas sonnerait. "Il doit vous paraître étrange de revenir ici, d'être en ce lieu alors que votre vie ne s'y déroule plus." La Lionne n'était pas stupide, tout le monde ne pouvait ignorer que son mariage avec Loras Tyrell ne lui avait guère plu, il n'était que le colmatage d'une alliance depuis trop longtemps repoussée. Néanmoins, alors que mon propre destin avançait sur un échiquier invisible, j'éprouvais une certaine peine pour cette femme qui avait du attendre toutes ses années dans l'espoir d'une chose, dont j'ignorais la teneur, qui n'était jamais venue, pour finalement être offerte à un homme plus jeune qui ne l'aimait pas. J'adorais ma famille, Loras était un cousin précieux mais il aurait fallut être aveugle pour ignorer que ces deux êtres ne pouvaient se supporter.
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rapprochement familial
avec Desmera Redwyne - lune 3 semaine 2

Dans le Bief, Cersei n’avait guère tissé de liens avec les jeunes roses. Elle avait tenté de se rapprocher de Margaery avant son départ pour le mariage royal, mais la jeune Tyrell était encore trop méfiante et cherchait à protéger son frère Loras. Daena Hightower, ce n’était pas la peine d’en parler, Cersei ne supportait pas cette jeune femme qui était beaucoup trop frivole à son goût. Leonette Tyrell avait eu le malheur de déplaire à Cersei en tombant enceinte. Il y avait qu’une seule jeune femme qui avait attiré l’attention de Cersei et c’était Desmera Redwyne, mais actuellement, la blonde n’avait pu créer des liens avec elle. Heureusement, la Lionne était entourée de ses dames de compagnie, ce qui avait l’avantage d’avoir des alliées à ses côtés, mais également de l’éloigner des autres.
Cersei comptait bien profiter de son voyage à Castral Roc pour se ressourcer et tisser des liens avec les membres du Bief qui l’accompagnait pour les noces de son frère Tyrion. Cersei se sentait plus sereine, surtout qu’elle était enceinte, ce qui était un réel bonheur pour cette lady qui attendait depuis très longtemps le moment de pouvoir se constituer une descendance. Durant le voyage, Cersei s’était montrée très prudente et après un repos nécessaire, elle était certaine que l’enfant se portait toujours bien, malgré la route qui séparée Castral Roc de Hautjardin.
Cersei avait repris sa place dans la demeure ancestrale des Lannister, elle dirigeait tout et menait son monde à la baguette pour organiser à sa manière les noces de Tyrion. Cersei aimait mettre sa patte dans tout et pour elle, c’était tout naturel de participer à l’élaboration de cette noce, même si elle la trouvait très déplaisante. En raison de cette tâche, Cersei avait presque oublié son objectif qui était de se rapprocher des membres du Bief. Ainsi, quand elle trouva la jeune Desmera Rewyne seule, elle alla à sa rencontre pour débuter une conversation. D’abord, elle s’enquit de son confort et échangea quelques banalités avec la jeune femme.

« Il est vrai que mon père cherche toujours à donner la meilleure image de notre famille. Vous ne le verrez jamais dénigrer un invité, même quand celui-ci est loin d’être un ami. » Cette dernière phrase tira un sourire à Cersei. En ce moment, recevoir les Frey n’était guère une chose plaisante. Aux yeux de Cersei, c’était une famille de gueux, des opportunistes qui cherchaient depuis trop longtemps à se lier à une grande famille. Les Frey étaient des ivrognes et ne savaient guère se comporter avec décence, mais il fallait faire avec eux et les recevoir avec les honneurs.
« J’aime votre manière de décrire ces lieux, vous avez compris l’esprit de Castral Roc. » Un nouveau sourire fleurit sur les lèvres de Cersei. Décidément, cette jeune femme savait se servir de son esprit. « Je n’ai jamais eu le loisir de découvrir les terres des Redwyne, on rapporte que ce sont les terres les plus luxuriantes du Bief. J’apprécie d’ailleurs beaucoup votre vin. » Les Redwyne étaient connus pour être une famille puissante, qui en plus de faire le meilleur vin de tout Westeros, possédait une flotte incroyable pouvant rivaliser avec n’importe quelle grande famille.

Seules, elles firent quelques pas, tout en continuant leur conversation. Dans chaque lieu et couloirs se trouvaient des serviteurs. Tous cherchaient à rendre Castral Roc aussi luxuriant possible. Les tentures avec le blason des lions décoraient les lieux et toutes les richesses des Lannister étaient exposées.
« Etrange oui, en raison des circonstances, mais en retrouvant Castral Roc, j’ai eu le sentiment de l’avoir quitté hier. Cela ne sert à rien de le cacher, le sang qui coule dans mes veines est celui des Lannister et je serai avant tout une Lannister avant d’être une Tyrell. Vous comprendrez sûrement cela quand vous aussi vous vous marierez. On adopte peut-être une nouvelle famille, mais le sang fait ce que nous sommes. » Cela ne servait à rien de le nier. Tout le monde savait que le mariage entre Cersei Lannister et Loras Tyrell n’était guère heureux. On ne voyait aucune complicité dans le couple et ces derniers étaient très peu ensemble. Cersei ne lui avait d’ailleurs toujours pas annoncé sa grossesse, préférant avant tout partager la nouvelle avec les Lannister. La blonde n’avait aucune affinité avec son jeune mari et elle était certaine de n’en trouver aucune, même en creusant un peu. Loras était un chevalier, un bon combattant, ce que la Lionne respectait, mais il n’était pas assez fort pour la soutenir dans ses ambitions. Elle ne pouvait pas partager avec lui ses secrets et encore moins ses envies de pouvoir.
« Dites-moi lady Desmera, que pensez-vous franchement du mariage qui va se dérouler ici. J’aimerai beaucoup connaître l’avis des Bieffois quant à cette union si peu ordinaire. » À travers ses paroles, Cersei voulait avant tout jauger la jeune femme et être certaine que celle-ci soit honnête avec elle. En plus, cela intéressait beaucoup la blonde de savoir si ce mariage était moqué ou bien qu’il allait se dérouler dans l’indifférence la plus totale.



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Desmera & Cersei
Castral Roc | An 299 | lune 3 | semaine 2

Rapprochement familiale

Deviser au vu et au su de tous avec la nouvelle épouse de mon cousine n'était guère une activité déplaisante, la lionne avait de la conversation, même si la méfiance habitait mon esprit, elle savait user des mots aussi bien que n'importe quelle autre dame de son rang, ce n'était pour autant pas une activité des plus agréables. Si à la Cour du Bief j'avais mes habitudes, sachant qui parlementait sur telle ou telle personne, attisant parfois les discussions, ce n'était nullement le cas dans ces allées où tous pouvait m'observer, porter un jugement sur ma personne, conclure à un amalgame avec la famille régnante, pour peu que certains se seraient intéressé à la lignée de la Reine des épines, sans que je ne puisse intervenir pour semer le doute. LE jugement serait fait sur cette première impression, sur cette entrevue avec celle qui avait été la maitresse des lieux. Car nul ne pouvait nier l'influence de Cersei Lannister sur le domaine de son père, il allait sans dire aussi que ce serait désormais le rôle de cette Frey. Passées les formalités d'usages, les griffes s'enfoncèrent dans ma chair aussi promptement que sa soif de savoir cherchait à me soutirer des informations, s'essayant à m'amadouer sur les terres qui sont les miennes. Néanmoins il y avait des nombreuses lunes à présent que j'avais compris que notre île, notre nom ou notre vin faisait parti des platitudes mises en avant pour essayer de nous faire croire que nous étions important à la personne qui les évoquait. En règle général cela me faisait sourire, parce que je savais que le reste de la conversation ne serait qu'un amoncellement de demande et autre mensonge pour mieux flagorner leur propre égo. Dans le cas présent je ne parvenais pas à connaître le fond de la pensée de la nouvelle bieffoise, l'ignorance habitait mon être sur les intentions de cette dernière. Seule l'idée de sa volonté d'une tentative de rapprochement me venait en tête et je ne savais que faire de cette hypothétique information. Je n'étais pas assez proche du pouvoir dans le Bief pour véritablement intéresser qui que ce soit, mais pas assez éloigné non plus pour qu'on ne tente pas de chercher à influencer mes prises de positions. Restait à savoir quelle était celle de mon interlocutrice. "Mon père serait ravi de vous accueillir en nos terres si l'envie vous prenait de nous rendre visite." Banalité sans nom, nécessaire pour ne pas froisser de futures relations entre la Treille et HautJardin.

Nos pas n'avaient cessé, nos corps si proches que l'on pourrait croire à des confidences de la plus haute importance, nos bras entrelacés ne laissant place à aucune distance, me mettant dans une position qui pourrait s'avérer fort délicate si je venais à ne pas apprécier les propos tenus, néanmoins j'avais assez d'éducation pour tenir cette langue acérée qui avait semblé plaire de prime abord lorsque nous nous étions vu à HautJardin. Je réfléchissais à ses derniers propos, sans doute que moi aussi je me sentirais plus Redwyne que tout autre chose le jour où je serais devenue l'épouse d'un quelconque Lord, étrangement cela ne me rassura pas. Je ne voulais pas vivre dans un passé qui ne m'avait pas satisfaite, mon avenir se devait d'être beaucoup plus que cela. "Il faut croire que je ne pourrais le savoir tant que cela ne sera pas le cas." Nul besoin de m'épancher sur les aspirations matrimoniales, qui s'apparentaient au néant mais de cela non plus elle n'avait nullement besoin de connaître les détails. Déjà son attention se portait sur un autre sujet, beaucoup plus dans l'air du temps : la vision que l'union de son cadet donnait au reste du royaume. Par delà cette question en apparence innocente, se jouait la destinée de la relation qu'elle souhaitait établir avec moi, or j'ignorais encore si je désirais être une alliée ou demeurer neutre. Se faire l'ennemie d'une Lannister revenait à se condamner à une peine pire que la mort, la disparition de Hobber me semblera une douce torture si cela venait à arriver. Toutefois le choix de mes mots revêtait une importance presque capitale, il déterminerait l'opinion de celle qui les écouterait. Que pourrais-je penser d'une union telle que celle-ci ? J'abhorrais les mariages, non pas parce qu'ils étaient ennuyeux mais parce qu'ils n'étaient qu'une formalité nécessaire entre deux familles pour que chacune obtienne réellement ce dont elle avait besoin. Or une union entre un Lannister et une Frey n'était, en apparence, un avantage que pour le prestige apporté à la future suzeraine de ce royaume. Pour Ser Tyrion en revanche je ne parvenais pas à voir les dessins animant Lord Tywin en choisissant une telle épouse, toutefois la particularité physique de l'homme avait souvent été moqué pour qu'aucune femme ne consente avec déférence à épouser un tel personnage. Mais devais-je révéler la teneur de mes pensées, au risque de faire un affront à celle qui avait formulé la demande ? " Je pense qu'il y a autant d'avis que de bieffois, il serait impromptu de répondre en leurs noms à tous." Cette pirouette linguistique ne pouvait tromper personne, encore moins celle qui m'accompagnait, toutefois si une réponse devait être apporté elle le serait en mon nom et le mien seul. "Walder Frey doit être particulièrement heureux que votre père ait choisi, parmi toutes les jeunes femmes en âge de se marier, l'une de ses nombreuses filles pour devenir celle sur qui se portera tous les espoirs de voir un jour naître un héritier." Je stoppais ma marche, l'obligeant à faire de même, à se mettre face à moi. "Il est regrettable cependant que cette union ne soit pas plus prestigieuse. Une énième fille, issue d'une énième union d'une famille, certes importante dans le Conflans, semble un affront  pour l'homme prestigieux qu'est votre père. Aussi ce dernier doit y avoir trouver une compensation importante mais n'y voyez là que l'avis d'une demoiselle qui n'est nullement au fait des politiques mises en place par les régions concernées..." Tout le monde savait l'influence des lions, leurs griffes lacéraient toute opposition sans états d'âme, mettre une patte dans le Conflans était gage d'une volonté profonde ancrée dans ce désir de placer des pions là où c'était nécessaire.
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avec Desmera Redwyne - lune 3 semaine 2

Il y avait des opportunités à saisir et Cersei Lannister comprenait que se rapprocher de Desmera Redwyne en était une. Les Redwyne étaient une puissante famille du Bief, des personnalités riches qui pouvaient faire de très bons alliés quand la situation pouvait se présenter. Ils possédaient une flotte importante et également l’un des vins les plus exquis de Westeros. Il y avait donc un intérêt certain à forger une amitié avec cette famille. Cersei ne s’était pour le moment pas beaucoup rapproché de la jeune Desmera Redwyne, mais maintenant qu’elles se trouvaient toutes les deux à Castral Roc, il était grand temps de pallier à cela. Surtout que Desmera allait tôt ou tard mariée et peut être qu’elle serait la nouvelle fille d’une importante famille. Une union avec Castral Roc pouvait être possible, les Lannister possédaient encore quelques jeunes célibataires tels que Lancel, l’un des cousins de Cersei, qui était un charmant jeune homme. Peut-être le présenterait-elle à Desmera pour susciter son intérêt pour l’un des lions de la famille. Toutefois, l’heure n’était pas aux arrangements matrimoniaux, mais bien au rapprochement. Cersei avait l’avantage du terrain, elle était ici chez elle, presque en conquérante, alors que Castral Roc appartiendrait plus tard à son frère Tyrion.
Depuis son mariage, Cersei avait un pied à terre dans le Bief. Aux yeux de son père, elle devait donc se rapprocher des grandes familles et donc tisser des liens avec ces dernières. Après les Tyrell, avec qui l’intégration était toujours compliquée, les Redwyne étaient la cible parfaite pour la stratège Cersei.

« Cela sera un plaisir de le rencontrer, ainsi que les autres membres de votre famille. » Cersei souriait de son plus beau sourire, jouant la carte de la banalité et de la diplomatie comme on le lui avait instruit depuis le plus jeune âge.
L’éducation de la Lionne avait été parfaite en tout point. Son père Tywin Lannister avait nourri de grandes ambitions pour sa fille, il l’avait donc élevé pour qu’un jour elle puisse endosser le rôle d’une reine. Malheureusement pour Cersei, cette ambition n’avait pu se réaliser, mais il n’en demeurait pas moins une éducation très soignée et un goût prononcé pour la diplomatie et les jeux du pouvoir de la part de la blonde.
Le mariage pouvait changer la vie d’une femme. Cersei en avait fait l’amère expérience dernièrement. Après des années de célibat, la voilà mariée à un jeune homme sans importance, exilée loin de ses terres, devant supporter le fait que son frère le nabot soit le seul maître à bord.
« Vous êtes jeune et belle, je doute que votre père vous fasse patienter autant que le mien. » Cersei faisait référence à son propre mariage tardif. A plus de trente ans, elle avait fini par se considérer comme une vieille fille, qui ne serait jamais mariée et pourtant, son père avait saisi une opportunité ailleurs et contre toute attente, la voilà enceinte. C’était bien là le seul avantage qu’elle avait pu tirer de cette union.

Desmera Redwyne était bien trop intelligente pour ne pas formuler un avis sur le mariage entre Tyrion Lannister et Walda Frey. Elle ne souhaitait pas se compromettre, ainsi que compromettre le Bief en formulant une réflexion qui lui était propre. Cependant, elle avait tout à fait raison, Walder Frey, ce vieux déchet, était plus qu’heureux d’un tel mariage avec la famille Lannister. C’était une place de choix de mettre une fille Frey dans le lit de l’héritier Lannister, néanmoins, Cersei trouvait que cette union était une mésalliance, les Frey étaient des hommes de la pire espèce, qui pouvaient trahir leur plus fidèle allié, si l’opportunité venait à se trouver ailleurs.
« Ohh que oui, on dirait que ce vieux grincheux a gagné vingt ans de vie avec ce mariage. » Cersei n’hésitait pas à dénigrer cet homme, même si cela pouvait ouvrir la porte des hostilités avec les Frey. De toute façon, elle savait très bien qu’une insulte ne ferait pas reculer Walder Frey, il était bien trop heureux de saisir cette opportunité de mariage.
Cersei fut impressionnée d’entendre Desmera donner son avis sur la question du mariage. Elle formulait à voix haute ce que la lionne pensait et n’avait pas hésité à dire à son père quand elle avait appris la nouvelle. Voilà qui était intéressant et qui pourrait égayer les prochaines journées de la blonde.
« Voilà un avis avisé que je partage totalement. Malheureusement, voyez l’infirmité de mon frère, malgré notre puissance, aucune grande famille ne voudrait unir l’une de ses filles à un tel être. Walder Frey semble être le seul à ne pas avoir de cœur au point d’envoyer l’une de ses filles dans la couche de mon frère. Je plains fortement cette jeune enfant, l’avez-vous vu ? On dirait une pauvre petite colombe tout juste tombée du nid. Quelle tristesse quand je vois quel être dépravé qu’est mon frère. » En effet, Cersei connaissait des histoires sur son frère à faire pâlir n’importe quelle jeune fille. Pauvre Walda Frey, elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait en rejoignant la famille Lannister.



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