Question de loyauté | ft Abi & Andrew
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Question de loyauté
Bryce Caron
Un cri l’avait réveillé brutalement, son cœur ratant un battement. Il allait se rendormir quand il sentit le lit étrangement froid. Abigaëlle. Bryce se leva d’un bon en voyant la porte de leur chambre ouverte. Il n’avait pas rêvé, c’était bien le cri de sa femme qui l’avait réveillé. L’orageois vit une lueur venant du petit salon, un feu brillait dans la cheminé, il se dépêcha et ouvrit la porte brutalement. La vision que ses yeux virent lui glaça le sang. Sa femme était allongée sur le sol, couverte de sang. Il se précipita vers elle, la retournant pour la prendre dans ses bras. Ses yeux parcoururent le corps frêle de la biefoise et vit une blessure béante dans son ventre. Il y avait également son œuf, recouvert de sang et plus loin un poignard tâché de sang. Les yeux clairs du lord de Serena parcoururent la pièce, la fenêtre était close. Il n’y avait eu aucune intrusion.
« GARDES ! hurla-t-il, qu’as-tu fait femme ? »
Des hommes d’armes pénétrèrent dans la pièce.
« Allez chercher un mestre en urgence. »
Il souleva le corps de la jeune femme et la ramena dans leur chambre pour la déposer sur le lit, tout mettant sa main sur la blessure pour tenter de diminuer le saignement. Il avait vu suffisamment de blessure de guerre pour connaître les premiers gestes pour tenter de sauver quelqu’un perdant trop de sang. La colère avait envahi son esprit. Avait-elle souhaité quitter ce monde en se poignardant ? Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait cela ? Des bruits de pas essoufflé arrivèrent, un mestre arriva et s’approcha de la blonde. Bryce s’éloigna pour le laisser travailler, mais la colère et l’incompréhension le ravageait.
« Prévenez-moi quand vous aurez un diagnostic »
Le lord, alla se laver les mains et quitta la pièce d’un pas rageur pour se diriger vers la pièce où était censée dormir son fils. Quand il poussa la porte, il vit une nourrice tenant l’enfant dans ses bras, tentant de le bercer et de calmer ses pleurs. A la vue du père d’Erich, elle palit.
« Le cri l’a réveillé messire…Je…
-Donnez-le moi et disposez. »
La jeune femme obéit en glissant dans les bras du Caron l’enfant avant de disparaître. L’homme colla ses lèvres contre le front du petit tout en le berçant pour le calmer. Au bout de quelques minutes, Erich se calma et s’endormit contre son père. Bryce s’approcha de la fenêtre. L’aube pointait lentement le bout de son nez et en contre bas de Lestival, les torches dansaient sous la brise froide de l’hiver.
« Pourquoi a-t-elle fait ça ? N’a-t-elle point pensé à toi ? Elle peut me haïr mais je pensais sincèrement qu’elle t’aimait plus que tout… »
Le silence répondit au seigneur qui finit par aller s’assoir dans un fauteuil et s’endormit.
Quelqu’un secoua le Lord de Serena qui se réveilla en sursaut, une main retenant le corps endormis de son fils. Le mestre était à ses côtés. Clignant des yeux plusieurs fois pour émerger, il se leva pour déposer l’enfant dans son berceau avant de sortir de la pièce pour écouter le mestre.
« Ses jours ne sont pas en danger messire, aucun organe vitale n’a été touché. La blessure est assez étrange, je ne pense pas qu’elle cherchait à se tuer.
-Comment ça ?
- Seul le bas de son ventre a été touché, dans une zone où l’on trouve que les organes permettant à la femme de porter un enfant.
-Où voulez vous en venir ?
-Elle ne pourra plus jamais procréer. Elle s’est condamnée à la stérilité avec son geste.
-Pardon ?! Vous voulez dire que mon épouse…S’est volontairement poignardé pour ne plus avoir d’enfant ?!
-Oui messire, je ne pensais pas qu’une femme serait capable d’un tel acte à moins d’agir sous la folie…L’hystérie est une maladie commune chez les femmes…Je crains que cela soit le cas pour votre épouse. C’est la seule explication possible à un tel acte. »
Cette fois il n’y avait plus d’inquiétude dans le regard du Lord, uniquement la colère et la douleur de la trahison. Il serra les poings tentant de maîtriser l’orage qui prenait peu à peu place dans son esprit. Il se tourna vers les gardes.
« Allez chercher Lord Rowan… et ma…ma sœur, allez chercher Lady Bethany Selmy. »
Les soldats s’inclinèrent et quittèrent les lieux. Bryce se tourna une nouvelle fois vers le mestre.
« Est-elle consciente ?
-Oui mais….
-Mais quoi ?!
-Elle ne veut pas vous voir messire…
-C’est ce qu’on va voir… »
Bryce tourna les talons en direction de la chambre qu’il avait partagé avec son épouse depuis leur arrivée à Lestival. Il pénétra dans la pièce suivit du mestre dont le visage revêtait un masque d’inquiétude. Le Caron ne s’approcha pas de son épouse, dégoutée par son acte et ce qu’il venait d’apprendre. Il croisa les bras sur sa chemise tâchée de sang de la jeune femme qu’il avait ramené ici. Sa mâchoire était serrée de colère mais il restait dans une attitude calme, beaucoup trop calme.
« A quoi pensais-tu sombre idiote ?! Tu aurais pu te tuer… As-tu ne serait-ce qu’une seconde penser à Erich… Qu’à-t-il fait pour mériter que tu le traites ainsi ? »
« GARDES ! hurla-t-il, qu’as-tu fait femme ? »
Des hommes d’armes pénétrèrent dans la pièce.
« Allez chercher un mestre en urgence. »
Il souleva le corps de la jeune femme et la ramena dans leur chambre pour la déposer sur le lit, tout mettant sa main sur la blessure pour tenter de diminuer le saignement. Il avait vu suffisamment de blessure de guerre pour connaître les premiers gestes pour tenter de sauver quelqu’un perdant trop de sang. La colère avait envahi son esprit. Avait-elle souhaité quitter ce monde en se poignardant ? Pourquoi ? Pourquoi avait-elle fait cela ? Des bruits de pas essoufflé arrivèrent, un mestre arriva et s’approcha de la blonde. Bryce s’éloigna pour le laisser travailler, mais la colère et l’incompréhension le ravageait.
« Prévenez-moi quand vous aurez un diagnostic »
Le lord, alla se laver les mains et quitta la pièce d’un pas rageur pour se diriger vers la pièce où était censée dormir son fils. Quand il poussa la porte, il vit une nourrice tenant l’enfant dans ses bras, tentant de le bercer et de calmer ses pleurs. A la vue du père d’Erich, elle palit.
« Le cri l’a réveillé messire…Je…
-Donnez-le moi et disposez. »
La jeune femme obéit en glissant dans les bras du Caron l’enfant avant de disparaître. L’homme colla ses lèvres contre le front du petit tout en le berçant pour le calmer. Au bout de quelques minutes, Erich se calma et s’endormit contre son père. Bryce s’approcha de la fenêtre. L’aube pointait lentement le bout de son nez et en contre bas de Lestival, les torches dansaient sous la brise froide de l’hiver.
« Pourquoi a-t-elle fait ça ? N’a-t-elle point pensé à toi ? Elle peut me haïr mais je pensais sincèrement qu’elle t’aimait plus que tout… »
Le silence répondit au seigneur qui finit par aller s’assoir dans un fauteuil et s’endormit.
*****
Quelques heures plus tard.Quelqu’un secoua le Lord de Serena qui se réveilla en sursaut, une main retenant le corps endormis de son fils. Le mestre était à ses côtés. Clignant des yeux plusieurs fois pour émerger, il se leva pour déposer l’enfant dans son berceau avant de sortir de la pièce pour écouter le mestre.
« Ses jours ne sont pas en danger messire, aucun organe vitale n’a été touché. La blessure est assez étrange, je ne pense pas qu’elle cherchait à se tuer.
-Comment ça ?
- Seul le bas de son ventre a été touché, dans une zone où l’on trouve que les organes permettant à la femme de porter un enfant.
-Où voulez vous en venir ?
-Elle ne pourra plus jamais procréer. Elle s’est condamnée à la stérilité avec son geste.
-Pardon ?! Vous voulez dire que mon épouse…S’est volontairement poignardé pour ne plus avoir d’enfant ?!
-Oui messire, je ne pensais pas qu’une femme serait capable d’un tel acte à moins d’agir sous la folie…L’hystérie est une maladie commune chez les femmes…Je crains que cela soit le cas pour votre épouse. C’est la seule explication possible à un tel acte. »
Cette fois il n’y avait plus d’inquiétude dans le regard du Lord, uniquement la colère et la douleur de la trahison. Il serra les poings tentant de maîtriser l’orage qui prenait peu à peu place dans son esprit. Il se tourna vers les gardes.
« Allez chercher Lord Rowan… et ma…ma sœur, allez chercher Lady Bethany Selmy. »
Les soldats s’inclinèrent et quittèrent les lieux. Bryce se tourna une nouvelle fois vers le mestre.
« Est-elle consciente ?
-Oui mais….
-Mais quoi ?!
-Elle ne veut pas vous voir messire…
-C’est ce qu’on va voir… »
Bryce tourna les talons en direction de la chambre qu’il avait partagé avec son épouse depuis leur arrivée à Lestival. Il pénétra dans la pièce suivit du mestre dont le visage revêtait un masque d’inquiétude. Le Caron ne s’approcha pas de son épouse, dégoutée par son acte et ce qu’il venait d’apprendre. Il croisa les bras sur sa chemise tâchée de sang de la jeune femme qu’il avait ramené ici. Sa mâchoire était serrée de colère mais il restait dans une attitude calme, beaucoup trop calme.
« A quoi pensais-tu sombre idiote ?! Tu aurais pu te tuer… As-tu ne serait-ce qu’une seconde penser à Erich… Qu’à-t-il fait pour mériter que tu le traites ainsi ? »
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┗ My fate was always you. ┛
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La douleur des coups que je m’étais moi-même infligée me maintenait consciente. Je sentais sous mes doigts mon œuf et d’un geste je réussis à le faire rouler contre moi. Il doit rester près de moi. J’entendis la porte s’ouvrir et je sentis qu’on me prenait dans des bras. Bryce… Je frémis à ce contact, gardant l’œuf contre moi et je préférais accepter l’obscurité. Je ne veux même plus voir Bryce. Je voulais revenir, ne pas mourir, je voulais revoir mon frère, je voulais tellement le revoir ! Ainsi que Margaery et quelque part Erich. Mais quelqu’un ne me laisserait jamais le voir. Andrew… Margaery… Desmera… Erich. Les visages des personnes chères à mon cœur se dessinèrent lentement derrière mes paupières.
Je finis par reprendre conscience et d’un mouvement habituel tentais de me redresser. La douleur de mon bas ventre me fis retomber sur mes coussins avec un sifflement de douleur. Le Mester me fixa, inquiet. Je lui rendis son regard et il baissa les yeux sur mon ventre. Je tournai la tête, l’œuf était là, je tendis la main pour caresser doucement la coquille… Fendue ! Elle était fendue. Je fermais les yeux à nouveau avec un fin sourire. Sōna… Je me mordis les lèvres en sentant le mester toucher les blessures. Je relevais la tête et il s’arrêta de nouveau avant de reprendre sa tâche. Je jetais un œil à la fenêtre. L’aube venait doucement. Le Mester se redressa.
« Lady Abigaëlle, comment vous sentez-vous ?
- Très bien compte tenue de la situation.
- Je vais aller chercher votre époux.
- Non.
- … Pardon ?
- Je ne veux pas voir Lord Caron. C’est hors de question. Je veux mon frère. Je veux Lord Andrew Rowan… Je ne veux pas voir Lord Caron. »
Je ne regardais même pas le mester, occupée à caresser mon œuf qui craquait lentement tout le long de la coquille. La porte se ferma… une petite tête blanche apparu brusquement en faisant tomber quelques morceaux de coquilles sur le lit. Rapidement, la petite créature blanche sortit de son œuf et je tendis les doigts pour venir la caresser et la frôler. Elle se dressa aussitôt et je posais mes doigts sur son corps chaud.
« Bonjour Sōna »
La petite dragonne nacré se glissa sous mes doigts et se nicha contre moi. La porte s’ouvrit et je tournai la tête pour voir qui était-ce avant de la détourner, ne supportant même pas la vue de mon époux. Sa voix était parfaitement calme. Tiens ? Il m’imitait maintenant ? j’eus un fin sourire de nouveau, occupée à contempler ma dragonne. Personne ne me la prendrait. Personne. Elle servirait les Rowan. Mon souffle était très lent, pour ne pas éveiller la douleur de mon bas ventre, mais ma voix restait juste asse forte.
« Oui, j’ai pensé à Erich. qu’il ne voudrait pas d’une femme soumise, docile, comme vous semblez les aimer Lord Caron. Et ce que je ne serais jamais. »
Ma propre voix était au moins aussi glaciale que la sienne et je refusai toujours de ne serait-ce que le regarder. Il me dégouttait au plus haut point. Je ne lui laissais même pas le temps de répliquer.
« Ce n’est pas vous que je souhaite voir. Mais bien mon frère Lord Andrew. »
C’était à lui qu’allait ma loyauté. Je caressais lentement la petite créature blanche qui restait contre moi. Je ne regrettais pas mon geste. Nullement. Si avec celui-ci je pouvais rentrer chez moi…
Je finis par reprendre conscience et d’un mouvement habituel tentais de me redresser. La douleur de mon bas ventre me fis retomber sur mes coussins avec un sifflement de douleur. Le Mester me fixa, inquiet. Je lui rendis son regard et il baissa les yeux sur mon ventre. Je tournai la tête, l’œuf était là, je tendis la main pour caresser doucement la coquille… Fendue ! Elle était fendue. Je fermais les yeux à nouveau avec un fin sourire. Sōna… Je me mordis les lèvres en sentant le mester toucher les blessures. Je relevais la tête et il s’arrêta de nouveau avant de reprendre sa tâche. Je jetais un œil à la fenêtre. L’aube venait doucement. Le Mester se redressa.
« Lady Abigaëlle, comment vous sentez-vous ?
- Très bien compte tenue de la situation.
- Je vais aller chercher votre époux.
- Non.
- … Pardon ?
- Je ne veux pas voir Lord Caron. C’est hors de question. Je veux mon frère. Je veux Lord Andrew Rowan… Je ne veux pas voir Lord Caron. »
Je ne regardais même pas le mester, occupée à caresser mon œuf qui craquait lentement tout le long de la coquille. La porte se ferma… une petite tête blanche apparu brusquement en faisant tomber quelques morceaux de coquilles sur le lit. Rapidement, la petite créature blanche sortit de son œuf et je tendis les doigts pour venir la caresser et la frôler. Elle se dressa aussitôt et je posais mes doigts sur son corps chaud.
« Bonjour Sōna »
La petite dragonne nacré se glissa sous mes doigts et se nicha contre moi. La porte s’ouvrit et je tournai la tête pour voir qui était-ce avant de la détourner, ne supportant même pas la vue de mon époux. Sa voix était parfaitement calme. Tiens ? Il m’imitait maintenant ? j’eus un fin sourire de nouveau, occupée à contempler ma dragonne. Personne ne me la prendrait. Personne. Elle servirait les Rowan. Mon souffle était très lent, pour ne pas éveiller la douleur de mon bas ventre, mais ma voix restait juste asse forte.
« Oui, j’ai pensé à Erich. qu’il ne voudrait pas d’une femme soumise, docile, comme vous semblez les aimer Lord Caron. Et ce que je ne serais jamais. »
Ma propre voix était au moins aussi glaciale que la sienne et je refusai toujours de ne serait-ce que le regarder. Il me dégouttait au plus haut point. Je ne lui laissais même pas le temps de répliquer.
« Ce n’est pas vous que je souhaite voir. Mais bien mon frère Lord Andrew. »
C’était à lui qu’allait ma loyauté. Je caressais lentement la petite créature blanche qui restait contre moi. Je ne regrettais pas mon geste. Nullement. Si avec celui-ci je pouvais rentrer chez moi…
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Nos racines sont d'or
Andrew & Bethany & Abigaëlle & Bryce
Les jours ne se ressemblaient pas, en ces terres. Le froid présent, mêlé aux vents tumultueux qui se déchaînaient donné un paysage particulier, étrange, ainsi qu'une atmosphère lourde qui déplaisait au seigneur. Les balades en compagnie de son épouse ou de sa soeur étaient bien différentes, moins agréables que celles qu'il partageait dans ses terres verdoyantes où le chant des oiseaux berçait le paysage de leur douce musique. Tout y faisait, comme lors de son voyage à Séréna, il n'aimait pas les lieux. L'Orage n'était pas une contrée qui le plaisait, élevé dans ce dégoût orageois et dans la haine dornienne. Bien que particulièrement détaché en règle général, ces terres rappelaient à quel point sa soeur était loin de lui mais aussi ramenaient le passé dans sa tête, à cause de cette proximité avec les dragons. La maison Rowan, puissante maison du Bief, faisait d'ailleurs partie des plus puissantes et en ce sens, leurs logements se trouvaient au sein de la demeure des dragons. Il ne sentait pas réellement bien, ayant l’impression de croupir dans un caveau, comptant les mouches qui volaient au-dessus de sa tête. On aurait facilement pu le dire lunatique, car il passait facilement de la joie à la colère, voire même d’autres sentiments bizarres. La proximité qui se jouait entre lui et l’ancienne rose, maintenant dragonne, le dérangeait plus que tout. Il n’était pas là sans raisons, voulant s’illustrer, bien-sûr mais aussi nouer des alliances et ce n’était pas une chose positif que de vouloir l'ascension de sa maison, de vouloir la voir s’élever plus haut que toutes les autres. Mais loin de là, ce n’était pas un crime ou alors, pas pour lui ; son avis ne le rendait pas coupable, s’étant senti, lui et sa maison, bafoué plusieurs fois par les roses d’or. Tandis que l’aube pointait le bout de son nez, que l’on entendait lointainement les marteaux frapper l’enclume et les artisans vitrifier le sable par le feu, un garde entra promptement dans les appartements du lord. Son épouse, dont le sommeil était si léger, en fut aussitôt sortie par le bruit alors que le garde faisait face au droit, droit comme un piquet. Mo-mon sei-seigneur est demandé par lord Caron. balbutia-t’il, tandis qu’Ellery repoussait son époux afin de le réveiller. Andrew leva le torse, alors que la jeune femme lui répétait ce que le garde venait de dire. Déguerpissez, maintenant. fit-il aussitôt, d’une voix dure, ferme, alors qu’il quittait ses draps et attraper ses vêtements. Si son “beau-frère” le quémander, ce n’était pas sans raison et non sans mal, Andrew voyait déjà la colère monter en lui. Il avait déjà tant discuter avec sa soeur et il n’aimait nullement le rossignol.
Rapidement après avoir quitté son épouse, le sire de Boisdoré se mit à avancer dans les couloirs. Un pas vif et ferme sur les dalles rocailleuses qui formaient le sol du château, il avançait rapidement, arrivant au moment où la porte se fermait. Inquiet, le chevalier ouvrit la porte avec force, s’arrêtant presque aussi nettement que possible, observant la pièce. Il fronçait les sourcils. Que s’est-il passé ?! demanda-t’il d’une voix froide mais inflexible, écoutant la tirade de sa soeur envers son époux. Je suis là. dit-il, la voix inquiète mais pourtant si dure, masculine, sans tressaillement aucun. Son visage était neutre. Il s’approcha de sa soeur, ignorant presque le seigneur dans la pièce et le mestre, qui lui expliquait rapidement la situation, mais il semblait n’en avoir cure. Il avait laissé son épouse dans ses appartements, espérant qu’elle ne les rejoigne pas et n’assiste pas à la scène, car aux vus des paroles échangées, cela annonçait un problème épineux. Il avait l’envie d’écorcher le rossignol. Il vint s’asseoir à côté de sa soeur, posant sa main sur la sienne alors que soudainement, son regard était attiré par une petite créature blanche qu’il ne reconnaissait pas. Il ne comprenait pas véritablement ce que c’était, mais la petite bête bougeait la tête, elle était bien vivante. Cette même tête sortait d’un oeuf, qu’il ne reconnaissait que trop bien. Il ressemblait aux créatures de légendes, carnivores, ne se contentant pas de salade. Il était assis à quelques centimètres d’elle. Je crois qu’il faudra que l’on discute. murmura-t’il, gardant parfaitement son sang froid bien que ne comprenant pas réellement. Ce qui était certain, c'était que sa soeur s'était mise dans une galère de laquelle il allait devoir la sortir...
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Bryce Caron
Bryce eut un rire jaune à la remarque d’Abigaëlle. Elle était égoïste et ne connaissait rien à la famille Caron. Au final ce n’était guère surprenant vu qu’elle n’avait jamais cherché à les comprendre, à intégrer cette famille qui aurait pu faire d’elle une des dames les plus puissante de l’orage. Mais non, elle avait choisi la voie de la stupidité et de l’égoïsme. Une voie où nul honneur se trouvait, un chemin où les regards seraient dédaigneux et au final elle ne méritait que cela. Elle était égoïste et d’une immaturité sans limite. Ce n’était qu’une enfant, une enfant ayant grandi trop vite et qui n’avait pas été suffisamment éduqué. Elle ne donnait l’apparence, elle pouvait duper mais au final, il la voyait telle qu’elle était. Une gamine pourrie gâté à qui on avait passé tous ses caprices.
« Je pense que Bethany sera ravie de penser que tu penses cela d’elle vu que tu penses que j’aime les femmes soumises et dociles. Et Erich aurait voulu une mère, aurait voulu une famille saine avec des frères et des sœurs. Chose qu’il n’aura pas. »
Evoqué Beth était un moyen pour lui de l’atteindre. Visiblement Erich ne lui faisait rien, une femme qui n’avait même pas de regret à l’évocation de son fils. Mais il connaissait le profond respect et la profonde amitié régnant entre sa sœur et la bieffoise. Mais Beth lui était loyale avant d’être loyale envers son épouse.
« Oh ne t’en fait pas, il va arriver d’un instant à l’autre, je l’ai fait mander. »
Le seigneur bieffois arriva quelques instants après en demandant ce qu’il s’était passé. Le mestre s’appliqua à lui répondre, lui détaillant les faits et la gravité de la blessure mais également du geste qui aurait pu la tuer si Bryce n’était pas arrivé à temps. Le seigneur de l’Orage garda le silence laissant l’homme de sciences parler. Si savait parfaitement qu’Andrew ne croirait aucun de ses mots, alors il se taisait priant pour que sa sœur arrive vite pour l’apaiser et rééquilibrer les forces.
En pénétrant dans la pièce, elle sentit l’ambiance lourde et elle inspira grandement pour détendre ses muscles. Ses iris vertes se baladèrent d’abord sur le mestre qui s’inclina, sur Abigaëlle allongé et terriblement pâle, Andrew à son chevet puis son frère dont elle vit la chemise tâchée de sang. Le cœur de Beth s’accéléra et elle posa une main sur son ventre arrondis par la grossesse.
« Qu’est-ce qu’il se passe ? Bryce ta chemise…
-Ce n’est rien, juste le sang d’une épouse suicidaire.
-Bryce !
-Ma Dame….votre belle-sœur s’est poignardé le ventre à trois reprises…c…
-Quoi ?! »
L’orageoise se tourna vers Abigaëlle et Andrew. Son regard reflétait l’incompréhension.
« Pourquoi ? Je ne comprends pas…
-Tu n’es pas la seule Beth… »
Bryce posa une main sur son épaule frêle pour tenter de calmer les émotions de sa cadette. Ils leur fallaient à tous des réponses.
« Je pense que Bethany sera ravie de penser que tu penses cela d’elle vu que tu penses que j’aime les femmes soumises et dociles. Et Erich aurait voulu une mère, aurait voulu une famille saine avec des frères et des sœurs. Chose qu’il n’aura pas. »
Evoqué Beth était un moyen pour lui de l’atteindre. Visiblement Erich ne lui faisait rien, une femme qui n’avait même pas de regret à l’évocation de son fils. Mais il connaissait le profond respect et la profonde amitié régnant entre sa sœur et la bieffoise. Mais Beth lui était loyale avant d’être loyale envers son épouse.
« Oh ne t’en fait pas, il va arriver d’un instant à l’autre, je l’ai fait mander. »
Le seigneur bieffois arriva quelques instants après en demandant ce qu’il s’était passé. Le mestre s’appliqua à lui répondre, lui détaillant les faits et la gravité de la blessure mais également du geste qui aurait pu la tuer si Bryce n’était pas arrivé à temps. Le seigneur de l’Orage garda le silence laissant l’homme de sciences parler. Si savait parfaitement qu’Andrew ne croirait aucun de ses mots, alors il se taisait priant pour que sa sœur arrive vite pour l’apaiser et rééquilibrer les forces.
*****
Bethany Selmy
Bethany fut réveillée par une servante qui la secouer légèrement. Encore en sommeillait, elle la regarda pour lui demander ce qu’il y avait. Elle lui annonça que son frère désirait la voir et que s’était urgent. Le rossignol poussa un léger soupire en acquiesçant. Elle repoussa ses draps doucement pour ne pas réveiller son époux encore endormis à ses côtés. Soutenant légèrement son ventre, elle alla se vêtir à l’aide de la servante qui mit également un peu d’ordre dans les boucles brunes de sa maîtresse. Une fois prête, la dame des Eteules sortit de la tente et suivit le soldat jusqu’aux appartements de son aîné qui était logé dans le palais. En pénétrant dans la pièce, elle sentit l’ambiance lourde et elle inspira grandement pour détendre ses muscles. Ses iris vertes se baladèrent d’abord sur le mestre qui s’inclina, sur Abigaëlle allongé et terriblement pâle, Andrew à son chevet puis son frère dont elle vit la chemise tâchée de sang. Le cœur de Beth s’accéléra et elle posa une main sur son ventre arrondis par la grossesse.
« Qu’est-ce qu’il se passe ? Bryce ta chemise…
-Ce n’est rien, juste le sang d’une épouse suicidaire.
-Bryce !
-Ma Dame….votre belle-sœur s’est poignardé le ventre à trois reprises…c…
-Quoi ?! »
L’orageoise se tourna vers Abigaëlle et Andrew. Son regard reflétait l’incompréhension.
« Pourquoi ? Je ne comprends pas…
-Tu n’es pas la seule Beth… »
Bryce posa une main sur son épaule frêle pour tenter de calmer les émotions de sa cadette. Ils leur fallaient à tous des réponses.
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Je n’écoutais même plus Bryce, l’avais-je écouté un jour ? Aucune idée. Je guettais surtout les pas de mon frère qui ne tarda pas à arriver et pour la première fois de la nuit, je tournais la tête et mon regard bleue croisa celui de mon frère, un grand sourire étira mes lèvres. Je lisais en mon frère comme dans un livre ouvert et je sentais son inquiétude. Je serrais doucement sa main quand il me prit la mienne avant de me nicher un peu contre lui. Je suivis son regard lorsqu’il regarda ma petite dragonne qui lui rendit son regard et je pressais doucement la main de mon frère. Je lui soufflais tout pas de sorte qu’il fut le seul à entendre dans la pièce.
« On discutera, quand on sera tout les deux, je te jure toutes les discussions que tu veux. Je t’en pris Andrew ne réponds pas à ses provocations. Je veux juste retourner à la maison avec toi. Ne réponds pas à ses piques s’il te plaît. »
Je ne voulais pas rester ici, même pas dans ce lit. Prenant appuie sur un coude je me redressais légèrement pour voir la dernière arrivée. Bethany. Je lui fis un simple sourire qui se transforma en grimace de douleur. Je n’aurais peut-être pas du me redresser. Je me préférais me recoucher pour éviter d’autres douleur. Je poussais un long soupire comme pour expulser la douleur de mon ventre et j’observais avec attention le visage de mon frère. Ma main gauche caressait toujours délicatement mon dragon. Andrew me cachait la vue que j’avais de mon époux et de Bethany. Je ne voulais pas parler du dragon. Je refermais les yeux en réfléchissant, du moins en essayant. Le mester m’avait fait boire quelque chose contre la douleur et cela embrouillait mon esprit. Autant mentir un peu. Même si cela n’était pas fondamentalement faux.
« Ne vous inquiétez pas Lady Bethany, je vais bien grâce aux bons soin du mester. Pour faire très simple, je ne voulais plus du tout d’autres enfants. Je l’avoue sans honte. Mon seul accouchement m’a fait suffisamment passé près de la mort pour que je ne souhaite plus avoir d’enfant. C’est un geste définitif, mais c’était le seul moyen d’être sûre. »
J’eus un frisson en repensant au rêve que j’avais eu. Le monstre grandissant dans mon ventre, m’arrachant les entrailles. Rien que de repenser à cette douleur. Je fermais étroitement les yeux, mon souffle s’accéléra et mes doigts se crispèrent autour de ceux de mon frère. Je rouvris les yeux , mon regard plongea à nouveau dans celui de mon aîné et je le suppliais tout bas.
« S’il te plaît… reste calme, ne le provoque pas. Je t’expliquerais tout. »
J’aurais peut-être put avoir une méthode plus douce, comme le té de lune ou un vœux de chasteté… Mais Bryce ne m’aurait pas laissé faire, là, il n’y avait aucun retour en arrière possible.
« On discutera, quand on sera tout les deux, je te jure toutes les discussions que tu veux. Je t’en pris Andrew ne réponds pas à ses provocations. Je veux juste retourner à la maison avec toi. Ne réponds pas à ses piques s’il te plaît. »
Je ne voulais pas rester ici, même pas dans ce lit. Prenant appuie sur un coude je me redressais légèrement pour voir la dernière arrivée. Bethany. Je lui fis un simple sourire qui se transforma en grimace de douleur. Je n’aurais peut-être pas du me redresser. Je me préférais me recoucher pour éviter d’autres douleur. Je poussais un long soupire comme pour expulser la douleur de mon ventre et j’observais avec attention le visage de mon frère. Ma main gauche caressait toujours délicatement mon dragon. Andrew me cachait la vue que j’avais de mon époux et de Bethany. Je ne voulais pas parler du dragon. Je refermais les yeux en réfléchissant, du moins en essayant. Le mester m’avait fait boire quelque chose contre la douleur et cela embrouillait mon esprit. Autant mentir un peu. Même si cela n’était pas fondamentalement faux.
« Ne vous inquiétez pas Lady Bethany, je vais bien grâce aux bons soin du mester. Pour faire très simple, je ne voulais plus du tout d’autres enfants. Je l’avoue sans honte. Mon seul accouchement m’a fait suffisamment passé près de la mort pour que je ne souhaite plus avoir d’enfant. C’est un geste définitif, mais c’était le seul moyen d’être sûre. »
J’eus un frisson en repensant au rêve que j’avais eu. Le monstre grandissant dans mon ventre, m’arrachant les entrailles. Rien que de repenser à cette douleur. Je fermais étroitement les yeux, mon souffle s’accéléra et mes doigts se crispèrent autour de ceux de mon frère. Je rouvris les yeux , mon regard plongea à nouveau dans celui de mon aîné et je le suppliais tout bas.
« S’il te plaît… reste calme, ne le provoque pas. Je t’expliquerais tout. »
J’aurais peut-être put avoir une méthode plus douce, comme le té de lune ou un vœux de chasteté… Mais Bryce ne m’aurait pas laissé faire, là, il n’y avait aucun retour en arrière possible.
Sweet Nightingale
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Question de loyauté
Bethany & Bryce Caron
L’annonce d’Abigaël eut un effet explosif sur Bethany. Pour faire simple, elle ne voulait plus avoir d’enfant et donc s’était elle-même poignardée. Si Bryce n’avait pas été derrière elle, elle n’aurait surement pas accusé le choc de cette révélation beaucoup trop douloureux pour une femme avec son histoire avec les grossesses. Elle s’appuya contre le buste de frère qui vint doucement la soutenir. Beth pouvait sentir la colère de son aîné qu’il maîtrisait pour elle. Mais pour une fois, le rossignol de l’Orage trouvait cette colère parfaitement justifiée. Elle-même n’arrivait pas à ressentir la colère, trop choquée par les mots de la bieffoise, mais elle ressentait une sensation d’étouffement et de profonde douleur dans sa poitrine. Bethany n’arrivait pas à comprendre. Tant de chose affluait dans son esprit entre incompréhension, douleur et sentiment de trahison envers sa famille. Elle avait perdue Rolland un an plus tôt, elle ne voulait plus voir sa famille souffrir. Elle avait tout fait pour éviter les émotions trop fortes pendant sa grossesse mais les dieux étaient visiblement une nouvelle fois contre elle en laissant germer la graine de la folie dans l’esprit d’une enfant.
« Pour faire simple…pour faire simple… Il y a nulle remord face à une telle parjure… Quelle mère êtes-vous pour faire une chose aussi horrible ? Vous ne pouvez pas penser sincèrement que c’était le seul moyen pour vous empêcher d’avoir des enfants ? Et si vous pensez avoir frôler la mort lors de votre accouchement… ce n’était rien. Et si c’est là votre seule motif… Je vous pensais plus courageuse, plus saine d’esprit et plus intelligente que cela… »
Une légère douleur lui saigna le bas du ventre, provoquant l’emballement de son cœur. Elle posa sa main sur son bas ventre et se concentra sur sa respiration. Si elle perdait cet enfant, elle savait qui blâmer. Que la mère soit miséricordieuse et épargne son enfant. Le mestre avait remarqué le mouvement de la jeune femme et qu’elle était devenue vite livide.
« Lady Selmy, vous devriez vous assoir, vous êtes bien pâle… »
Son frère lui fit aussitôt face, observant d’un air inquiet son visage. Il vit sans mal les préoccupations de sa cadette, ses craintes et quand ses yeux clairs se posèrent sur le ventre rond et les mains de sa sœur, il sentit une nouvelle bouffée de colère l’envahir. Il aida cependant la brune à rejoindre un fauteuil présent dans la pièce. Les deux Caron étant passé de l’autre côté de la pièce ils purent voir plus facilement la bieffoise mais également les restes d’un œuf et la petite créature se trouvant à ses côtés. Une créature qui était reconnaissable… un dragon. Minuscule mais qui n’en restait pas moins un dragon. Comment l’œuf avait bien pu éclore ? Frère et sœur avaient un air surpris et choqués sur leur visage. Mais aucune remarque ne vint, à quoi bon ? Prendre la créature et la tuer ? Bryce le pourrait mais cela engendrerait de la violence dont Bethany n’avait nullement besoin.
« Je crois qu’il sera préférable que vous ne partiez rapidement à Boisdorée. Serena n’a pas besoin d’accueillir une femme ayant trahi la confiance des Caron. Au moins je n’aurais pas vos plaintes que je suis responsable de quoique ce soit si votre guérison se passe mal Lady Rowan. »
Le nom Rowan avait résonné dans la pièce, installant un lourd silence.
« Bryce….tu ?
-Et j’écris au grand Septon pour demander l’annulation de ce mariage qui condamne ma lignée. Avec un tel parjure devant les Sept, je doute qu’on me le refuse car il est du devoir d’une femme de donner des enfants à son époux. Sans capacité à enfanter, je crains que ce mariage ne soit plus viable…tout comme mes alliances avec le Bief. »
Bryce était beaucoup trop calme. Il avait probablement une longueur supplémentaire dans son esprit de stratège mais Bethany était encore trop sous le choc. La seule question qui vint à l’esprit de Bethany fut :
« Et Erich ?
-Je pense que cela n’incommodera pas lady Rowan qu’il reste en ta compagnie pendant un temps. Je risque de devoir me rendre à Accalmie et Port Réal, il a assez eu de voyage et je le sais entre de deux bonnes mains aimantes chez les Selmy que ce soit avec toi ou avec Lord Ilyn ou lady Alia. »
« Pour faire simple…pour faire simple… Il y a nulle remord face à une telle parjure… Quelle mère êtes-vous pour faire une chose aussi horrible ? Vous ne pouvez pas penser sincèrement que c’était le seul moyen pour vous empêcher d’avoir des enfants ? Et si vous pensez avoir frôler la mort lors de votre accouchement… ce n’était rien. Et si c’est là votre seule motif… Je vous pensais plus courageuse, plus saine d’esprit et plus intelligente que cela… »
Une légère douleur lui saigna le bas du ventre, provoquant l’emballement de son cœur. Elle posa sa main sur son bas ventre et se concentra sur sa respiration. Si elle perdait cet enfant, elle savait qui blâmer. Que la mère soit miséricordieuse et épargne son enfant. Le mestre avait remarqué le mouvement de la jeune femme et qu’elle était devenue vite livide.
« Lady Selmy, vous devriez vous assoir, vous êtes bien pâle… »
Son frère lui fit aussitôt face, observant d’un air inquiet son visage. Il vit sans mal les préoccupations de sa cadette, ses craintes et quand ses yeux clairs se posèrent sur le ventre rond et les mains de sa sœur, il sentit une nouvelle bouffée de colère l’envahir. Il aida cependant la brune à rejoindre un fauteuil présent dans la pièce. Les deux Caron étant passé de l’autre côté de la pièce ils purent voir plus facilement la bieffoise mais également les restes d’un œuf et la petite créature se trouvant à ses côtés. Une créature qui était reconnaissable… un dragon. Minuscule mais qui n’en restait pas moins un dragon. Comment l’œuf avait bien pu éclore ? Frère et sœur avaient un air surpris et choqués sur leur visage. Mais aucune remarque ne vint, à quoi bon ? Prendre la créature et la tuer ? Bryce le pourrait mais cela engendrerait de la violence dont Bethany n’avait nullement besoin.
« Je crois qu’il sera préférable que vous ne partiez rapidement à Boisdorée. Serena n’a pas besoin d’accueillir une femme ayant trahi la confiance des Caron. Au moins je n’aurais pas vos plaintes que je suis responsable de quoique ce soit si votre guérison se passe mal Lady Rowan. »
Le nom Rowan avait résonné dans la pièce, installant un lourd silence.
« Bryce….tu ?
-Et j’écris au grand Septon pour demander l’annulation de ce mariage qui condamne ma lignée. Avec un tel parjure devant les Sept, je doute qu’on me le refuse car il est du devoir d’une femme de donner des enfants à son époux. Sans capacité à enfanter, je crains que ce mariage ne soit plus viable…tout comme mes alliances avec le Bief. »
Bryce était beaucoup trop calme. Il avait probablement une longueur supplémentaire dans son esprit de stratège mais Bethany était encore trop sous le choc. La seule question qui vint à l’esprit de Bethany fut :
« Et Erich ?
-Je pense que cela n’incommodera pas lady Rowan qu’il reste en ta compagnie pendant un temps. Je risque de devoir me rendre à Accalmie et Port Réal, il a assez eu de voyage et je le sais entre de deux bonnes mains aimantes chez les Selmy que ce soit avec toi ou avec Lord Ilyn ou lady Alia. »
(c) DΛNDELION
┗ My fate was always you. ┛
These violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume
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Je n’écoutais même plus, blottie contre mon frère, Sōna coulait lentement sous mes doigts, grimpant sur mon ventre. La fatigue me prenait doucement et j’avais l’impression de m’endormir lentement. Je sentis la main d’Andrew dans mes cheveux alors que je ne suivais plus la conversation. Je lutais pour me réveiller un peu lorsque Bryce reprit la parole Lady Rowan, annulation de mariage……Alliance. Je ne dis rien, observant mon frère qui était plus qu’attentif. Il avait toute ma confiance. Erich resterait avec son père… Mon cœur se serra un peu, mais cela était logique, je hochais silencieusement la tête, je pouvais presque voir les rouages de l’esprit de mon frère bouger sous ses cheveux. Il passa sa main dans les miens.
« Je comprends tout à fait. Je vous propose simplement que nous discutions plus tard tout deux concernant certains point. Ma sœur repartira avec moi et Erich restera avec vous. Il s’agit de votre héritier tout de même. Je ramène Abigaëlle avec moi. Que ses plaintes ne vous gênes pas. »
Il se releva, se pencha pour repousser les couvertures avant de glisser ses bras autour de mes épaules et sous mes genoux. Je sentis la petite dragonne s’agripper à moi pour ne pas tomber, son museau écailleux frôlant mon menton. Je saluais d’un mouvement de tête lady Bethany en récitant mentalement une prière pour que tout se passe bien. Je saluais plus sèchement Bryce avant de poser ma tête contre le torse de mon frère qui salua avec grand respect les Caron avant de sortir.
Sans le moindre problème il me porta jusqu’à la suite des Rowan où il m’allongea sur le canapé le plus confortable et m’observa avec attention, assit près de moi. Ses yeux me hurlaient de lui raconter la vérité et ses mains serraient doucement la mienne. Je soutiens son regard et lui racontai tout depuis le début, ne m’interrompant pas lorsqu’Ellery entra. À la fin de mon récit, je baissai les yeux sur Sōna et soufflai tout bas à mon frère.
« Je n’ai jamais cessé d’être une Rowan. Jamais. Et tu auras à jamais toute ma loyauté Andrew.
- Repose toi s’il te plaît. Tu en as besoin petite sœur. Ne me fais plus jamais quelque chose comme ça. Et pour ta santé et pour notre réputation.
- Je t’en fais le serment. »
Il déposa ses lèvres sur mon front et me transporta dans une chambre avant de laisser un mester vérifier mes blessures. Je fermais les yeux, le dragon blottie contre moi.
« Je comprends tout à fait. Je vous propose simplement que nous discutions plus tard tout deux concernant certains point. Ma sœur repartira avec moi et Erich restera avec vous. Il s’agit de votre héritier tout de même. Je ramène Abigaëlle avec moi. Que ses plaintes ne vous gênes pas. »
Il se releva, se pencha pour repousser les couvertures avant de glisser ses bras autour de mes épaules et sous mes genoux. Je sentis la petite dragonne s’agripper à moi pour ne pas tomber, son museau écailleux frôlant mon menton. Je saluais d’un mouvement de tête lady Bethany en récitant mentalement une prière pour que tout se passe bien. Je saluais plus sèchement Bryce avant de poser ma tête contre le torse de mon frère qui salua avec grand respect les Caron avant de sortir.
Sans le moindre problème il me porta jusqu’à la suite des Rowan où il m’allongea sur le canapé le plus confortable et m’observa avec attention, assit près de moi. Ses yeux me hurlaient de lui raconter la vérité et ses mains serraient doucement la mienne. Je soutiens son regard et lui racontai tout depuis le début, ne m’interrompant pas lorsqu’Ellery entra. À la fin de mon récit, je baissai les yeux sur Sōna et soufflai tout bas à mon frère.
« Je n’ai jamais cessé d’être une Rowan. Jamais. Et tu auras à jamais toute ma loyauté Andrew.
- Repose toi s’il te plaît. Tu en as besoin petite sœur. Ne me fais plus jamais quelque chose comme ça. Et pour ta santé et pour notre réputation.
- Je t’en fais le serment. »
Il déposa ses lèvres sur mon front et me transporta dans une chambre avant de laisser un mester vérifier mes blessures. Je fermais les yeux, le dragon blottie contre moi.
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