[FB] un écureuil dans le bois sacré (sacha)
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
Combien d’heures restait-il avant l’arrivée de la princesse ? Cette question me turlupinait et j’avais encore plus la bougeotte que d’habitude. Comme si j’avais besoin de vider toute mon énergie pour enlever toute cette anxiété. J’avais l’impression de tenir entre mes doigts, ma destinée et qu’une simple erreur de manipulation et elle volerait en éclat. Je n’avais aucune envie d’être à l’origine de cette déception, de me voir rejeter et de retourner tête baissée à Salins. Je craignais au fond de moi que la princesse ne m’apprécie pas ou qu’elle ne voit pas en moi une bonne dame de compagnie. Après tout, je ne venais pas d’une grande maison et j’avais obtenu ma place par mes relations si on put dire. Douter était la moindre des choses, même si d’apparence, je maintenais toujours ce regard à l’horizon, infaillible dans ses résolutions. Comment pouvais-je être aussi confiante alors qu’à l’intérieur de moi, la crainte persistait ? Après tout, je ressentais exactement la même chose lorsque je grimpais à un arbre. Au début, je ne me sentais pas capable d’atteindre la première branche, mais par l’acharnement et le courage, j’avais réussi et mon prochain objectif se dirigeait vers la seconde naturellement. Peut-être que je devais voir cette rencontre comme une ascension et qu’au final, il s’agissait simplement d’atteindre petit à petit son objectif, sans perdre espoir, tout en maintenant sa concentration. Je savais faire, nul arbre ne me faisait fléchir qu’importe sa renommée, j’avais toujours réussi à gravir le sommet.
Retrouvant un brin de sourire, je décidais de sortir pour m’aérer et laisser la nature faire son œuvre. Je n’étais pas le genre de personne à rester enfermer toute une journée, j’appréciais les jardins et les balades tant que ceci me permettait de respirer un air pur. J’aimais me dépenser et ressentir cette fatigue singulière après une journée bien remplie. C’était ainsi que je me sentais vivante et utile surtout. Comme à mon habitude, je prenais avec moi mon carnet de croquis et de quoi esquisser quelques dessins. C’était devenu similaire à une drogue, ne pouvant me séparer bien longtemps de cette envie de marquer une feuille blanche de mon carnet. J’avais ce besoin d’illustrer le moindre des paysages trouvant merveille à mes yeux. Puis, le dessin apaisait mes craintes et me permettait de mieux fixer mes objectifs. C’était une manière de me détendre et d’oublier un instant les responsabilités à venir. Jamais, je n’aurais cru devenir une personne aussi proche d’un membre de la famille royale. Une part de moi avait toujours cru que je finirais mes vieux jours à Salins, observant chaque matin et chaque fin de soirée le paysage se dessinant à l’horizon de la baie des Crabes. Cette vision était ancrée à mon âme, comme un tatouage sur ma peau qui ne cesserait de disparaître. Or, ce choix me conduisait loin de mes repères, et ce, dont j’avais pu imaginer à mon égard. Même s’il y avait de quoi paniquer, une part de moi restait excité à l’idée de découvrir de nouvelles choses. C’était une offre unique et je devais le voir de cette façon. Je devais m’éloigner toutes ces craintes et cela commençait par prendre un peu distance avec ma nouvelle demeure qu’était Corneilla.
Je traversais les murs de la forteresse telle une ombre, je connaissais le chemin à prendre et le lieu de ma destination. Bien sûr, lorsque je croisais des personnes sur mon passage, je n’oubliais pas mes manières et je les saluais dignement selon leur rang. Toutes ces têtes ne m’étaient pas entièrement inconnues, ayant en mémoire la noblesse conflanaise et sa composition. Du moins, je faisais au mieux, n’étant pas forcément une érudite, mais bel et bien une artiste. Je me passionnais davantage à la couverture des livres qu’à leur contenu, sauf si ceci faisait mention de paysages uniques ou de talents particuliers. Etant la fille cadette, mes parents ne m’avaient pas imposé une éducation stricte et j’avais pleinement profité de cet avantage.
Mes pas me menèrent naturellement vers le bois sacré où j’admirais les différents arbres, mais surtout le barral surplombant ses congénères. J’observais avec minutie la blancheur de son tronc et l’aspect sanguin sa sève. Je savais qu’au pied du tronc, les membres de la famille Nerbosc y étaient enterrés et c’était pour cette raison que je gardais une distance raisonnable. Je m’en détournais pour marcher parmi le bois et repérer un arbre assez costaud pour que je puisse y grimper. Un chêne avec un tronc imposant fut ma cible, je regardais autour de moi, pour repérer un éventuel intrus et voyant que le champ était libre, je prenais déjà appui pour me propulser vers la première branche. Mon but n’était pas forcément d’aller jusqu’à la cime de l’arbre, mais de trouver l’endroit le plus confortable pour m’y adosser. La troisième branche semblait correspondre aux caractéristiques demandées et je me hissais sans mal jusqu’à elle. Je me plaçais de sorte que mon dos soit contre le tronc et mes jambes s’étendent simplement le long de la branche. Ainsi, en face de moi, j’avais une vision assez claire de l’imposant barral et j’eus l’envie de l’illustrer dans mon carnet. Même si je n’avais pas foi aux anciens dieux, je restais respectueuse et j’admirais la beauté de l’arbre si semblable à un être vivant. Sans demander mon reste, je me mis à l’œuvre, effaçant la notion du temps au passage et sentant l’effet relaxant d’esquisser des formes sur une feuille. Je m’appliquais à réaliser correctement la forme de l’arbre, m’y reprenant plusieurs fois sans perdre patience. Le dessin fut presque abouti, il manquait plus qu’un décor et tandis que j’eus l’idée d’y ajouter des corbeaux en honneur de la maison suzeraine, un bruit me fit sortir de ma bulle artistique. Je détournais mon regard de mon dessin pour m’intéresser à la raison de ce trouble. Je distinguais non loin de l’arbre où j’étais, une silhouette gesticulant dans tous les sens avec un bout de bois. A mes yeux, il semblait s’agir d’un jeune garçon, devant avoir approximativement la dizaine d’années. Pourtant, m’attardant à son visage et à surtout à ses yeux clairs, je sus que je l’avais déjà vu quelques parts, mais où ? Impossible de remettre correctement ce souvenir, mais ma curiosité voulait pousser un peu plus les recherches. « Eh ! » Dis-je d’une voix assez forte pour attirer son attention. Je changeais de position, pour me mettre assise sur la branche et les jambes dans le vide tandis que je rangeais minutieusement mon carnet et mon matériel. « Je vous ai déjà vu quelques parts. On se connaît ? » Après tout, si cette familiarité était réciproque, peut-être qu’il se souvenait mieux que moi. Je poursuivis d’une voix plus amicale. « Il me semble que je ne vous ai jamais rencontré à Corneilla, nouveau ? » Alors que je l’interrogeais, je descendais petit à petit, avant de sauter avec élégance de la première branche jusqu’au sol. J’eus le réflexe de remettre ma robe en place et d’enlever des feuilles s’étant coincés dans les coutures. Mes yeux verts se posèrent sur cette nouvelle personne, essayant de paraître naturel malgré le fait que j’étais auparavant sur une branche d’un arbre trois mètres plus haut.
@Sacha
Retrouvant un brin de sourire, je décidais de sortir pour m’aérer et laisser la nature faire son œuvre. Je n’étais pas le genre de personne à rester enfermer toute une journée, j’appréciais les jardins et les balades tant que ceci me permettait de respirer un air pur. J’aimais me dépenser et ressentir cette fatigue singulière après une journée bien remplie. C’était ainsi que je me sentais vivante et utile surtout. Comme à mon habitude, je prenais avec moi mon carnet de croquis et de quoi esquisser quelques dessins. C’était devenu similaire à une drogue, ne pouvant me séparer bien longtemps de cette envie de marquer une feuille blanche de mon carnet. J’avais ce besoin d’illustrer le moindre des paysages trouvant merveille à mes yeux. Puis, le dessin apaisait mes craintes et me permettait de mieux fixer mes objectifs. C’était une manière de me détendre et d’oublier un instant les responsabilités à venir. Jamais, je n’aurais cru devenir une personne aussi proche d’un membre de la famille royale. Une part de moi avait toujours cru que je finirais mes vieux jours à Salins, observant chaque matin et chaque fin de soirée le paysage se dessinant à l’horizon de la baie des Crabes. Cette vision était ancrée à mon âme, comme un tatouage sur ma peau qui ne cesserait de disparaître. Or, ce choix me conduisait loin de mes repères, et ce, dont j’avais pu imaginer à mon égard. Même s’il y avait de quoi paniquer, une part de moi restait excité à l’idée de découvrir de nouvelles choses. C’était une offre unique et je devais le voir de cette façon. Je devais m’éloigner toutes ces craintes et cela commençait par prendre un peu distance avec ma nouvelle demeure qu’était Corneilla.
Je traversais les murs de la forteresse telle une ombre, je connaissais le chemin à prendre et le lieu de ma destination. Bien sûr, lorsque je croisais des personnes sur mon passage, je n’oubliais pas mes manières et je les saluais dignement selon leur rang. Toutes ces têtes ne m’étaient pas entièrement inconnues, ayant en mémoire la noblesse conflanaise et sa composition. Du moins, je faisais au mieux, n’étant pas forcément une érudite, mais bel et bien une artiste. Je me passionnais davantage à la couverture des livres qu’à leur contenu, sauf si ceci faisait mention de paysages uniques ou de talents particuliers. Etant la fille cadette, mes parents ne m’avaient pas imposé une éducation stricte et j’avais pleinement profité de cet avantage.
Mes pas me menèrent naturellement vers le bois sacré où j’admirais les différents arbres, mais surtout le barral surplombant ses congénères. J’observais avec minutie la blancheur de son tronc et l’aspect sanguin sa sève. Je savais qu’au pied du tronc, les membres de la famille Nerbosc y étaient enterrés et c’était pour cette raison que je gardais une distance raisonnable. Je m’en détournais pour marcher parmi le bois et repérer un arbre assez costaud pour que je puisse y grimper. Un chêne avec un tronc imposant fut ma cible, je regardais autour de moi, pour repérer un éventuel intrus et voyant que le champ était libre, je prenais déjà appui pour me propulser vers la première branche. Mon but n’était pas forcément d’aller jusqu’à la cime de l’arbre, mais de trouver l’endroit le plus confortable pour m’y adosser. La troisième branche semblait correspondre aux caractéristiques demandées et je me hissais sans mal jusqu’à elle. Je me plaçais de sorte que mon dos soit contre le tronc et mes jambes s’étendent simplement le long de la branche. Ainsi, en face de moi, j’avais une vision assez claire de l’imposant barral et j’eus l’envie de l’illustrer dans mon carnet. Même si je n’avais pas foi aux anciens dieux, je restais respectueuse et j’admirais la beauté de l’arbre si semblable à un être vivant. Sans demander mon reste, je me mis à l’œuvre, effaçant la notion du temps au passage et sentant l’effet relaxant d’esquisser des formes sur une feuille. Je m’appliquais à réaliser correctement la forme de l’arbre, m’y reprenant plusieurs fois sans perdre patience. Le dessin fut presque abouti, il manquait plus qu’un décor et tandis que j’eus l’idée d’y ajouter des corbeaux en honneur de la maison suzeraine, un bruit me fit sortir de ma bulle artistique. Je détournais mon regard de mon dessin pour m’intéresser à la raison de ce trouble. Je distinguais non loin de l’arbre où j’étais, une silhouette gesticulant dans tous les sens avec un bout de bois. A mes yeux, il semblait s’agir d’un jeune garçon, devant avoir approximativement la dizaine d’années. Pourtant, m’attardant à son visage et à surtout à ses yeux clairs, je sus que je l’avais déjà vu quelques parts, mais où ? Impossible de remettre correctement ce souvenir, mais ma curiosité voulait pousser un peu plus les recherches. « Eh ! » Dis-je d’une voix assez forte pour attirer son attention. Je changeais de position, pour me mettre assise sur la branche et les jambes dans le vide tandis que je rangeais minutieusement mon carnet et mon matériel. « Je vous ai déjà vu quelques parts. On se connaît ? » Après tout, si cette familiarité était réciproque, peut-être qu’il se souvenait mieux que moi. Je poursuivis d’une voix plus amicale. « Il me semble que je ne vous ai jamais rencontré à Corneilla, nouveau ? » Alors que je l’interrogeais, je descendais petit à petit, avant de sauter avec élégance de la première branche jusqu’au sol. J’eus le réflexe de remettre ma robe en place et d’enlever des feuilles s’étant coincés dans les coutures. Mes yeux verts se posèrent sur cette nouvelle personne, essayant de paraître naturel malgré le fait que j’étais auparavant sur une branche d’un arbre trois mètres plus haut.
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Cela faisait quelques jours, trois, que je vivais maintenant à Corneillia. Et honnêtement je n’avais jamais été aussi gâtée, mais aussi tendue et stressée de toute ma vie ! Je nageais dans un univers complètement inconnu, rien que le fait de pouvoir manger à ma faim à tout les repas sans devoir me battre était assez … incroyable … Mais j’avais de nouveau vêtements ce genre de choses. Si Ser Garlan était dur à l’entraînement, rien d’anormal, il n’en restait pas moins un homme d’une extrême bonté et son épouse Lady Leonette était une incarnation de la Mère sur Westeros, je ne voyais que ça. Mais malgré tout, aucun des deux ne savaient que j’étais une fille. Je le cachais toujours sans savoir exactement pourquoi . Peut-être parce qu’au fond de moi je savais qui était Sacha Garçon, mais que j’ignorais qui était Sacha Fille ? Et que je n’avais pas envie de m’aventurer sur un terrain inconnu alors que déjà je n’avais presque plus de repère ? C’était possible … Des fois je me demandais si j’avais bien fait d’accepter la proposition de Ser Garlan et de venir avec lui et de quitter mon village. Quoi que … Tromp’d’pomme m’aurait tué si j’étais restée pour eux.
J’étais intriguée par le Bois Sacré. Je savait que les Nesbroc croyaient en les Anciens dieux, ça ne me dérangeais pas plus que ça, j’étais juste intriguée : je ne connaissais pas cette religion, je ne voulais pas changer, j’étais heureuse de la foi des sept qui avait été d’une compagnie solide dans mes années dans la rue, les septons étaient des hommes bons et aucun ne m’avait touché ou fait du mal. Ser Garlan était occupé et ne pouvait s’occuper de moi pendant qu’il discutait. J’avais demandé la permission d’aller voir le Bois Sacré et on m’avait dit oui. J’y étais donc allée, aussi discrète qu’une souris, ou un rat. Cela avait été notre surnom à notre petite bande à un moment « Les Rats des Rues ». Cela nous avait amusé.
Je saisis un bâton sur le sol et l’agitai en marchant et en essayant de mettre de l’ordre dans mes pensées. Devais-je le dire à Ser Garlan que j’étais une fille ? Je savais que la princesse Daenerys et tout un tas de gens important aller venir … Et déjà que je n’étais pas à l’aise dans des chausses neuves, mais alors dans une robe … Ah … Fallait pas rêver ! Peut-être que je lui dirais bientôt, mais clairement après le banquet. Ça non ! Pas de robe ! Je n’aimais pas ça ! Je me retiens de fouetter les buissons autour de moi, je fouettais l’air de ma branche pensive. Les nobles n’étaient plus observateurs que les gens des rues, si je disais que j’étais un garçon, j’étais un garçon. Je pourrais en rire, mais je n’en avais pas envie. J’observais de loin le barral sans oser m’en approcher
Je sursautais en entendant une voix. C’était les dieux ?! Ah non ! Ne me dite pas que je les avais contrarié par ma présence ! Un mouvement dans les arbres attira mon attention … Une … Une … Une lady ?! Mais qu’est ce qu’elle faisait dans un arbre ! En robe ! Après on disait que c’était moi qui n’était pas assez soigneuse. Mais alors là … Je l’observais avec attention en fronçant les sourcils. Elle me disait quelque chose. Et visiblement elle aussi. Et elle était descendu de son perchoir, assez agilement pour une dame encombrer dans sa robe … Je m’approchais en restant quand même à bonne distance. Puis je me souviens ! La taverne du village ! Y a quelques jours ! J’aidais en salle pour avoir un demi quignon de pain et le grandes claques derrière la tête. Bout de pain que j’avais dû partager avec tout le monde et qui n’avait pas du tout suffit à requinquer les autres. Je m’inclinais devant elle.
« Nous nous sommes vu il y a quelques jours ma dame. Je faisais le service dans une auberge où vous et votre équipage vous vous êtes arrêté pour le repas de midi. Mais effectivement je suis tout ce qu’il y a de plus nouveau à Corneillia. Puis-je vous demander votre nom Ma dame ? »
Cela me coûtait vraiment de ne pas parler en mâchant mes mots. Je devais me forcer à parler assez lentement pour ne pas coller mes mots et transformer mes phrases en bouillie verbale. Je levais les yeux vers l’arbre d’où elle venait de descendre. Je m’inclinais à nouveau.
« Vous ne vous êtes pas fait mal en descendant ma dame ? »
Elle ne semblait pas s’être fait mal, mais je voulais m’en assurer, autant être prudente.
J’étais intriguée par le Bois Sacré. Je savait que les Nesbroc croyaient en les Anciens dieux, ça ne me dérangeais pas plus que ça, j’étais juste intriguée : je ne connaissais pas cette religion, je ne voulais pas changer, j’étais heureuse de la foi des sept qui avait été d’une compagnie solide dans mes années dans la rue, les septons étaient des hommes bons et aucun ne m’avait touché ou fait du mal. Ser Garlan était occupé et ne pouvait s’occuper de moi pendant qu’il discutait. J’avais demandé la permission d’aller voir le Bois Sacré et on m’avait dit oui. J’y étais donc allée, aussi discrète qu’une souris, ou un rat. Cela avait été notre surnom à notre petite bande à un moment « Les Rats des Rues ». Cela nous avait amusé.
Je saisis un bâton sur le sol et l’agitai en marchant et en essayant de mettre de l’ordre dans mes pensées. Devais-je le dire à Ser Garlan que j’étais une fille ? Je savais que la princesse Daenerys et tout un tas de gens important aller venir … Et déjà que je n’étais pas à l’aise dans des chausses neuves, mais alors dans une robe … Ah … Fallait pas rêver ! Peut-être que je lui dirais bientôt, mais clairement après le banquet. Ça non ! Pas de robe ! Je n’aimais pas ça ! Je me retiens de fouetter les buissons autour de moi, je fouettais l’air de ma branche pensive. Les nobles n’étaient plus observateurs que les gens des rues, si je disais que j’étais un garçon, j’étais un garçon. Je pourrais en rire, mais je n’en avais pas envie. J’observais de loin le barral sans oser m’en approcher
Je sursautais en entendant une voix. C’était les dieux ?! Ah non ! Ne me dite pas que je les avais contrarié par ma présence ! Un mouvement dans les arbres attira mon attention … Une … Une … Une lady ?! Mais qu’est ce qu’elle faisait dans un arbre ! En robe ! Après on disait que c’était moi qui n’était pas assez soigneuse. Mais alors là … Je l’observais avec attention en fronçant les sourcils. Elle me disait quelque chose. Et visiblement elle aussi. Et elle était descendu de son perchoir, assez agilement pour une dame encombrer dans sa robe … Je m’approchais en restant quand même à bonne distance. Puis je me souviens ! La taverne du village ! Y a quelques jours ! J’aidais en salle pour avoir un demi quignon de pain et le grandes claques derrière la tête. Bout de pain que j’avais dû partager avec tout le monde et qui n’avait pas du tout suffit à requinquer les autres. Je m’inclinais devant elle.
« Nous nous sommes vu il y a quelques jours ma dame. Je faisais le service dans une auberge où vous et votre équipage vous vous êtes arrêté pour le repas de midi. Mais effectivement je suis tout ce qu’il y a de plus nouveau à Corneillia. Puis-je vous demander votre nom Ma dame ? »
Cela me coûtait vraiment de ne pas parler en mâchant mes mots. Je devais me forcer à parler assez lentement pour ne pas coller mes mots et transformer mes phrases en bouillie verbale. Je levais les yeux vers l’arbre d’où elle venait de descendre. Je m’inclinais à nouveau.
« Vous ne vous êtes pas fait mal en descendant ma dame ? »
Elle ne semblait pas s’être fait mal, mais je voulais m’en assurer, autant être prudente.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
Je ne m’attendais absolument pas à être dérangée tandis que je dessinais le grand barral. C’était inattendu comme le fait que j’étais incapable de mettre une identité sur le fameux perturbateur. J’étais pourtant sûre de l’avoir rencontré quelques parts. Mais où ? Je n’arrivais pas à me souvenir du lieu et j’étais sûre d’au moins une chose : ce n’était pas à Salins. Je connaissais parfaitement les gens du coin, j’étais loin de passer inaperçu dans les rues de la ville portuaire et aucun lieu ne m’était inconnu. J’étais certaine de pouvoir me repérer les yeux fermés tout comme j’aurais reconnu une personne y habitant. C’était assez pénible que ma mémoire me fasse défaut de la sorte. Je détestais ignorer ce genre d’information, surtout que cela me rendait curieuse et bavarde de surcoût. J’avais déjà mille et une question à son attention, oubliant rapidement l’objet de ma présence en ces lieux. Au fond, un brin de compagnie n’était pas une mauvaise chose, ça me permettait de ne pas penser à l’arrivée de la princesse et de mes futures responsabilités. Après tout, qu’avais-je à perdre avec ce jeune garçon ? Il semblait plutôt indélicat avec un bâton en main et je sentais parfaitement son regard, tandis que je descendais branche par branche l’arbre où il m’avait aperçu. J’espérais qu’il n’avait pas la mauvaise idée de raconter cette histoire. Je savais que mère détestait savoir que j’avais une fois de plus grimpé à l’arbre alors qu’elle me l’avait interdit de manière stricte depuis ma chute. J’étais incapable de l’écouter, alors que je voyais bien que père ne se préoccupait aucunement de savoir si sa fille grimpait ou non aux arbres. Seulement, je me rappelais très bien de son regard inquiet quand il s’était rendu dans ma chambre et que j’étais allongée dans mon lit avec un bandage sur la tête. Je n’avais pas bonne mine, mais cela ne m’avait pas empêché de sourire et de dire haut et fort que c’était le vent qui m’avait poussé. Une punition des Sept ? C’était ainsi que le voyait ma mère, ma chute avait été la preuve qu’une jeune fille de mon milieu ne devait pas apprendre l’escalade. Pourtant, les Sept ne m’avaient pas faite tomber à nouveau, aucune chance que je refasse la même bêtise, j’avais le pied sûr et mes bras avaient la force de me porter sans mal.
Je n’eus aucun souci pour regagner la terre ferme et m’avancer d’un pas vers le jeune homme. Il s’inclina devant moi et je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire en coin. Après tout, nous étions que tous les deux, il n’avait pas besoin de se comporter de cette manière avec moi. Je n’étais aucunement à cheval avec l’étiquette, surtout quand il s’agissait de rencontre aussi banale, sans personne pour juger notre attitude. Effectivement, être en compagnie d’un jeune homme était assez contraire pour une jeune femme de mon rang, cela pourrait être mal interprétée, mais je doutais que d’autres personnes soient dans le bois sacré. Au pire des cas, je croiserais Lucas et celui-ci n’était pas du genre à rapporter ce genre d’ineptie. J’eus enfin réponse à mes interrogations, je l’avais effectivement vu et c’était lors de notre arrêt pour le repas du midi près de Corneilla. Je me souvenais à peine du hameau, me rappelant juste qu’exceptionnellement, j’avais bu la bière. Le goût ne m’avait pas entièrement convaincu alors j’avais fait semblant d’apprécier pour ne pas donner raison à ma mère. Ainsi, c’était lui qui m’avait servi la boisson puis le repas. Il me demanda au passage mon nom et je le donnais tout naturellement. « Effectivement, ça me revient désormais… Je suis désolée de ne pas me souvenir, certainement la fatigue due au voyage. » Je fis une légère pause, poursuivant avec une voix plus enjouée. « Je m’appelle Orya et pas besoin de dire ma dame, nous sommes que tous les deux alors ne soyez pas aussi respectueux. Et toi ? » Sans le vouloir, je me mettais à le tutoyer et je me repris sans le laisser dire un mot. « J’espère que ça ne vous dérange pas ce tutoiement, ça m’a pris d’un coup. » Je rougis légèrement alors que le jeune homme semblait regarder l’arbre où j’étais. Je me retournais pour suivre son regard, ne comprenant pas cet intérêt soudain. C’était loin d’être le plus beau spécimen de la forêt, je l’avais choisi pour son orientation et sa robustesse. Il s’inclina à nouveau, tout en me demandant si je ne m’étais pas faite mal en descendant. J’eus un léger rire, je lui montrais mes avants bras et stipulant simplement. « Aucunement et ça ne risque pas ! Vous voyez, je n’ai aucune égratignure alors ne vous inquiétez pas ! » Je lui souris, essayant de le mettre à l’aise. Une pensée me vint par rapport à sa venue à Corneilla. C’était assez étrange que du jour au lendemain, il se retrouvât au sein de la forteresse au lieu de servir dans l’auberge. Devais-je m’inquiéter de sa présence en ces lieux ? Avait-il de mauvaises attentions à mon égard ? Je n’avais pas un sou sur moi et il était hors de question qu’il me prenne mon matériel d’art. J’y tenais comme la prunelle de mes yeux. « Excusez-moi si vous trouvez ça un peu intrusive, mais qu’est-ce qui vous amène au sein de la forteresse ? Il y a quelques jours, vous serviez dans une auberge et vous voilà maintenant ici. J’espère que vous avez des bonnes attentions à mon égard, après tout, je n’aurais aucun mal à grimper à nouveau dans l’arbre ! »
Je ne savais pas si c’était prudent de dévoiler ainsi ma stratégie s’il se montrait moins galant à mon égard. J’étais moins à l’aise avec l’idée de crier, étant moins sûre d’être entendue et surtout prise au sérieux. Pour autant, je restais calme, gardant mon sourire et ne laissant rien présager. Loin l’idée de passer pour une personne paranoïaque, mais il me semblait normal de m’interroger sur sa présence, aucune envie que ma naïveté le récompense.
@Sacha
Je n’eus aucun souci pour regagner la terre ferme et m’avancer d’un pas vers le jeune homme. Il s’inclina devant moi et je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire en coin. Après tout, nous étions que tous les deux, il n’avait pas besoin de se comporter de cette manière avec moi. Je n’étais aucunement à cheval avec l’étiquette, surtout quand il s’agissait de rencontre aussi banale, sans personne pour juger notre attitude. Effectivement, être en compagnie d’un jeune homme était assez contraire pour une jeune femme de mon rang, cela pourrait être mal interprétée, mais je doutais que d’autres personnes soient dans le bois sacré. Au pire des cas, je croiserais Lucas et celui-ci n’était pas du genre à rapporter ce genre d’ineptie. J’eus enfin réponse à mes interrogations, je l’avais effectivement vu et c’était lors de notre arrêt pour le repas du midi près de Corneilla. Je me souvenais à peine du hameau, me rappelant juste qu’exceptionnellement, j’avais bu la bière. Le goût ne m’avait pas entièrement convaincu alors j’avais fait semblant d’apprécier pour ne pas donner raison à ma mère. Ainsi, c’était lui qui m’avait servi la boisson puis le repas. Il me demanda au passage mon nom et je le donnais tout naturellement. « Effectivement, ça me revient désormais… Je suis désolée de ne pas me souvenir, certainement la fatigue due au voyage. » Je fis une légère pause, poursuivant avec une voix plus enjouée. « Je m’appelle Orya et pas besoin de dire ma dame, nous sommes que tous les deux alors ne soyez pas aussi respectueux. Et toi ? » Sans le vouloir, je me mettais à le tutoyer et je me repris sans le laisser dire un mot. « J’espère que ça ne vous dérange pas ce tutoiement, ça m’a pris d’un coup. » Je rougis légèrement alors que le jeune homme semblait regarder l’arbre où j’étais. Je me retournais pour suivre son regard, ne comprenant pas cet intérêt soudain. C’était loin d’être le plus beau spécimen de la forêt, je l’avais choisi pour son orientation et sa robustesse. Il s’inclina à nouveau, tout en me demandant si je ne m’étais pas faite mal en descendant. J’eus un léger rire, je lui montrais mes avants bras et stipulant simplement. « Aucunement et ça ne risque pas ! Vous voyez, je n’ai aucune égratignure alors ne vous inquiétez pas ! » Je lui souris, essayant de le mettre à l’aise. Une pensée me vint par rapport à sa venue à Corneilla. C’était assez étrange que du jour au lendemain, il se retrouvât au sein de la forteresse au lieu de servir dans l’auberge. Devais-je m’inquiéter de sa présence en ces lieux ? Avait-il de mauvaises attentions à mon égard ? Je n’avais pas un sou sur moi et il était hors de question qu’il me prenne mon matériel d’art. J’y tenais comme la prunelle de mes yeux. « Excusez-moi si vous trouvez ça un peu intrusive, mais qu’est-ce qui vous amène au sein de la forteresse ? Il y a quelques jours, vous serviez dans une auberge et vous voilà maintenant ici. J’espère que vous avez des bonnes attentions à mon égard, après tout, je n’aurais aucun mal à grimper à nouveau dans l’arbre ! »
Je ne savais pas si c’était prudent de dévoiler ainsi ma stratégie s’il se montrait moins galant à mon égard. J’étais moins à l’aise avec l’idée de crier, étant moins sûre d’être entendue et surtout prise au sérieux. Pour autant, je restais calme, gardant mon sourire et ne laissant rien présager. Loin l’idée de passer pour une personne paranoïaque, mais il me semblait normal de m’interroger sur sa présence, aucune envie que ma naïveté le récompense.
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J’étais très mal à l’aise ! Si j’étais venue ici c’était pour être seule … Loin des regards … Je lâchai brusquement ma branche comme-ci celle-ci m’avait brûlé la paume de la main. Je croisais mes mains dans mon dos en observant les alentours avec attention. Je n’avais que mon poignard sur moi. Mais elle ne semblait pas agressive et puis dans ces Bois Sacrés personne ne nous attaquerait. Techniquement. Mais je préférais être prudente nul ne savait ce que certains pourrait faire. Je reportais mon attention sur la dame. J’eus un très léger sourire et m’inclinais de nouveau
« Je vous en pris ma dame. Je n’étais que le serveur pour un demi quignon de pain, il n’était pas nécessaire de se rappeler de moi. »
Même si quelque part j’étais touché. Après tout, je n’avais réellement rien fait d’extraordinaire à part la servir, enfin elle et sa table, en me prenant des calottes derrière la tête. Enfin, cela n’était que peu important. Cela n’avait pas véritablement une rencontre, juste un passage, après m’être débarbouillé le visage, mais rien de bien extraordinaire. Par contre je me souvenais bien de m’être écroulée de fatiguée près de Timtim en revenant, le quignon avait été partagé au matin. Puis après, des racines crues. On faisait avec. Oh … Dame Orya. Je notais le nom pour ne pas l’oublier. Ce qui serait sûrement possible, il y avait trop de personnes en ce moment. Ne pas lui dire « Ma dame » ? Alors, je voulais bien faire des efforts … Mais ça je n’en serais pas capable. Quand au tutoiement, je souris
« Je m’appelle Sacha, ma dame. Et permettez, j’préfère garder votre titre … Pour m’y habituer … Quand au tutoiement, j’vous en pris, j’en ai l’habitude. Puis j’aime bien. »
C’était qu’on me donne du « vous » qui me hérissait le poil. Je souris gentiment tout en restant bien droite. Malgré moi, je la détaillai avec attention, fascinée par cette lady. Je me rendis compte que j’avais mâché quelques mots durant ma phrase précédente. Mince mince ! Qu’allait-elle penser de moi ?! … Depuis quand est-ce que je m’intéressais tant à ce que pensait les autres ? AH oui. Depuis que j’avais un maître à ne pas décevoir ? C’était sûrement ça.
Je souris doucement en l’écoutant m’assurer qu’elle n’avait rien. Je repensai lorsqu’il y a encore quelques semaines, voir même jours, quand on grimpait aux arbres pour fouiller dans les nids pour voir s’il n’y avait pas d’œufs à voler. On n’avait jamais vraiment voler, enfin, on n’avait jamais volé tout court. Parce que je l’avais toujours interdit. La seule fois où j’avais volé ser Garlan m’avait attrapé, mais j’avais faillis y passer. Je souris tout doucement à ce souvenirs et m’inclinais devant la lady.
« Vous n’avez rien à craindre de moi Ma dame. Je ne vous souhaite aucun mal. Et ej suis bien trop maigre pour vraiment être un danger. C’est un coup des Sept, qu’ils en soient remercié, si je suis ici et pas à crever de faim au village. On avait plus grand-chose à grailler avec les autres et l’un des plus jeune … Y a eut une embrouille avec un boulanger et … Ser Garlan est arrivé à temps. Et d’puis trois jours je suis son écuyer … C’t’un drôle coup des dieux pas vrai ? »
Je me plaquai aussitôt la main sur la bouche. Mais comment avais-je parlé ? N’importe comment ! La pauvre elle ne devait avoir rien compris ! Non mais quelle idiote j’étais ! Bon et quelque part j’avais mentis, ce n’était pas parce que j’étais maigre comme un clou bouffé par la rouille que je ne pouvais pas lui faire de mal, j’avais toujours était aussi maigre, c’était ça de ne pas manger tout les jours. Quoi que même ici je refusais parfois de manger, j’y arrivais pas, c’était pas ma faute. Je baissai la tête malgré moi, un peu gêné.
« Je suis désolé Ma dame … Je parle très mal … J’ai pas l’habitude de bien parler … »
Dans la rue, c’était la vitesse qui comptait. Le langage ? Tsss … Une vague chose avec laquelle on ne mangeait pas forcément, alors bon ! Non, la débrouille, voilà ce qu’on apprenait dans la vie. Je tournais la tête vers le Barral.
« L’est impressionnant cet arbre, vous ne trouvez pas ma dame ? »
J’avais très envie d’éloigner le sujet de ma personne. Le plus possible Loin ! Loin ! Loin de ma petite personne le sujet. Je secouais la tête pour chasser mes cheveux de mon visage. Faudrait peut-être que je me coupe d’avantage les cheveux … Je ne savais pas encore.
« Je vous en pris ma dame. Je n’étais que le serveur pour un demi quignon de pain, il n’était pas nécessaire de se rappeler de moi. »
Même si quelque part j’étais touché. Après tout, je n’avais réellement rien fait d’extraordinaire à part la servir, enfin elle et sa table, en me prenant des calottes derrière la tête. Enfin, cela n’était que peu important. Cela n’avait pas véritablement une rencontre, juste un passage, après m’être débarbouillé le visage, mais rien de bien extraordinaire. Par contre je me souvenais bien de m’être écroulée de fatiguée près de Timtim en revenant, le quignon avait été partagé au matin. Puis après, des racines crues. On faisait avec. Oh … Dame Orya. Je notais le nom pour ne pas l’oublier. Ce qui serait sûrement possible, il y avait trop de personnes en ce moment. Ne pas lui dire « Ma dame » ? Alors, je voulais bien faire des efforts … Mais ça je n’en serais pas capable. Quand au tutoiement, je souris
« Je m’appelle Sacha, ma dame. Et permettez, j’préfère garder votre titre … Pour m’y habituer … Quand au tutoiement, j’vous en pris, j’en ai l’habitude. Puis j’aime bien. »
C’était qu’on me donne du « vous » qui me hérissait le poil. Je souris gentiment tout en restant bien droite. Malgré moi, je la détaillai avec attention, fascinée par cette lady. Je me rendis compte que j’avais mâché quelques mots durant ma phrase précédente. Mince mince ! Qu’allait-elle penser de moi ?! … Depuis quand est-ce que je m’intéressais tant à ce que pensait les autres ? AH oui. Depuis que j’avais un maître à ne pas décevoir ? C’était sûrement ça.
Je souris doucement en l’écoutant m’assurer qu’elle n’avait rien. Je repensai lorsqu’il y a encore quelques semaines, voir même jours, quand on grimpait aux arbres pour fouiller dans les nids pour voir s’il n’y avait pas d’œufs à voler. On n’avait jamais vraiment voler, enfin, on n’avait jamais volé tout court. Parce que je l’avais toujours interdit. La seule fois où j’avais volé ser Garlan m’avait attrapé, mais j’avais faillis y passer. Je souris tout doucement à ce souvenirs et m’inclinais devant la lady.
« Vous n’avez rien à craindre de moi Ma dame. Je ne vous souhaite aucun mal. Et ej suis bien trop maigre pour vraiment être un danger. C’est un coup des Sept, qu’ils en soient remercié, si je suis ici et pas à crever de faim au village. On avait plus grand-chose à grailler avec les autres et l’un des plus jeune … Y a eut une embrouille avec un boulanger et … Ser Garlan est arrivé à temps. Et d’puis trois jours je suis son écuyer … C’t’un drôle coup des dieux pas vrai ? »
Je me plaquai aussitôt la main sur la bouche. Mais comment avais-je parlé ? N’importe comment ! La pauvre elle ne devait avoir rien compris ! Non mais quelle idiote j’étais ! Bon et quelque part j’avais mentis, ce n’était pas parce que j’étais maigre comme un clou bouffé par la rouille que je ne pouvais pas lui faire de mal, j’avais toujours était aussi maigre, c’était ça de ne pas manger tout les jours. Quoi que même ici je refusais parfois de manger, j’y arrivais pas, c’était pas ma faute. Je baissai la tête malgré moi, un peu gêné.
« Je suis désolé Ma dame … Je parle très mal … J’ai pas l’habitude de bien parler … »
Dans la rue, c’était la vitesse qui comptait. Le langage ? Tsss … Une vague chose avec laquelle on ne mangeait pas forcément, alors bon ! Non, la débrouille, voilà ce qu’on apprenait dans la vie. Je tournais la tête vers le Barral.
« L’est impressionnant cet arbre, vous ne trouvez pas ma dame ? »
J’avais très envie d’éloigner le sujet de ma personne. Le plus possible Loin ! Loin ! Loin de ma petite personne le sujet. Je secouais la tête pour chasser mes cheveux de mon visage. Faudrait peut-être que je me coupe d’avantage les cheveux … Je ne savais pas encore.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
J’observais avec prudence ce nouvel inconnu. Cette rencontre avait l’avantage de me changer les idées et de me sociabiliser au lieu de m’isoler dans un arbre. Même si j’adorais la solitude, de manière générale, je trouvais ça important d’être entourée et de pouvoir compter sur des gens. A Salins, les moments de répits étaient rares, j’étais toujours entourée de mes cousins et petits cousins. J’avais l’impression d’avoir une aura, car j’en avais toujours un accroché à mon bras ou me posant mille et une question. Alors oui, les moments où j’étais en hauteur, loin de leur porter, je pouvais souffler et penser un peu à moi. Cette solitude me permettait de me ressourcer et entrevoir ce que je souhaitais réellement dans ma vie. Je n’enviais aucunement mes sœurs déjà mariées et attendant déjà un enfant. Je ne voyais pas cela comme un but à atteindre, même si mon père espérait me faire changer d’avis. J’étais une femme et je n’avais pas nombre de choix dans mon horizon, soit j’embrassais ma destinée auprès d’un homme, soit je finissais dans les bras des Sept à pouponner les futures ladies du royaume. En soi, j’avais choisi la position intermédiaire, celui de servir une dame importante et ce n’était pas des moindres, étant donné qu’il s’agissait d’une princesse. Inimaginable, n’est-ce pas, pour la petite vagabonde que j’étais ?
Enfin, je souris à mon interlocuteur, qui essayait de me trouver des excuses sur mon défaut de souvenir à son égard. Même s’il avait été mon serveur pour un demi-quignon de pain, j’avais forcément croisé son regard et dû lui adresser une parole polie. Sur ce dernier point, j’espérais que c’était le cas, étant donné qu’avec la fatigue du voyage, je pouvais me montrer assez rude comme mes parents ou mon frère. Devais-je craindre des représailles ? C’était peut-être ça, son manège avec ce bâton, il s’entraînait dans le vide, avant de me monter de quel bois, il se chauffe. Seulement, si c’était réellement le cas, je doute qu’il soit nécessaire de me sourire et d’être aussi respectueux. J’avais beau lui dire qu’il n’avait pas besoin d’utiliser un quelconque titre, il semblait y tenir. Apparemment, ce Sacha devait s’habituer aux titres. Pourtant, il ne posait aucune objection pour que je le tutoie. Je n’allais pas me gêner, après tout, c’était agréable de ne pas faire attention à son langage et pouvoir m’exprimer comme bon me semble. « Je suis enchantée de te connaître, Sacha. Cette fois-ci, je n’oublierai pas ton visage. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on observe un jeune homme gesticulant avec un bâton dans les mains. Devrais-je être impressionnée ? » Je finis ma phrase avec un sourire amusé. J’espérais de ne pas le froisser, mes paroles étaient juste là pour l’embêter un peu. Puis, il avait fait une entrée théâtrale, en faisant siffler le bout de bois dans l’air et envolant par la même occasion : le silence.
Après ces brèves présentations, il était tout à fait normal que je m’inquiète de sa présence ici, alors qu’il y a à peine quelques jours, celui-ci était un serveur dans une auberge. Je doutais que pour un demi-quignon de pain, il est pu se payer le trajet jusqu’ici et s’inviter parmi nous. Je n’arrivais pas vraiment à comprendre ce changement soudain d’horizon et le fait d’associer sa présence par une mauvaise attention pouvait se comprendre. Je n’étais pas naïve, le monde n’était pas peuplé de gentilles personnes, avenantes et souhaitant faire le bien autour d’eux. Il existait malheureusement des êtres vils, ne servant aucunement la société par leur acte et s’emparant de richesse ne leur appartenant pas. Certes, je n’avais jamais vécu ce genre d’expérience traumatisante, mais j’avais assisté à l’exécution de criminels locaux. Je fus au début sensible à voir d’aussi près la mort, mais à force, on s’y habituait et on comprenait cet acte d’arracher la vie à cause d’une mauvaise conduite. Je n’éprouvais pas de compassion pour ce genre de personnes, après tout, ils vivaient alors que d’autres mouraient en âme innocente, comme Genna. Mon regard divagua un instant par cette pensée, sentant les larmes me montaient aux yeux.
La voix de Sacha interrompit le fil de ma pensée, en commençant ses paroles sur le fait que je n’avais rien à craindre. C’était une bonne nouvelle, je n’étais pas forcément pressée de rencontrer des bandits dans ma vie. Son excuse fut toute trouvée, il ne se pensait pas dangereux à cause de son poids plume. Devais-je en conclure que je n’étais pas un danger ? Un coup des Sept ? Je suivais son récit avec intérêt, mordillant mes lèvres quand il indiqua mourir de faim et qu’il y avait eu une embrouille. Ser Garlan ? Ce nom ne m’était pas inconnu, c’était l’époux de Leonette Tyrell que j’avais rencontré à mon arrivée. Un écuyer ? En voilà une surprise, effectivement, ce n’était pas tous les jours qu’on changeait ainsi de vie. Sacha se plaqua la bouche avec sa main, effectivement, il avait mâchouillé ses propos et je ne pus m’empêcher d’émettre un petit rire. Il semblait gêner de son comportement, allant même à s’excuser. J’eus comme réflexe de m’approcher un peu plus de lui et de poser une main amicale sur son épaule. « Ne t’excuse pas… Je comprends mieux pourquoi tu sembles vouloir t’habituer avec les titres. Cela doit être un sacré changement pour toi ! En tout cas, je suis désolée d’apprendre que tu ne mangeais pas à ta faim. Tout le monde n’a pas cette chance de naître avec une cuillère en argent. » Mes paroles étaient sincères, ce Sacha était un personnage énigmatique et son histoire me touchait d’une certaine manière. « Je sais qu’on se connaît à peine, mais je vais rester un certain moment à Corneilla donc si jamais je peux t’apporter mon aide, n’hésite pas. » Je lui souris naturellement, espérant ne pas effrayer le jeune homme par mes paroles spontanées.
Cependant, Sacha sembla s’intéresser au Barral et me demanda mon avis sur le fait que cet arbre était impressionnant. Je me plaçai à côté de lui, orientant mes yeux de la mienne que lui. Je n’allais pas dire le contraire, après tout, je venais de l’observer des heures pour l’illustrer dans mon carnet. « On ne voit pas un tel spécimen, tous les jours ! Est-ce la première fois que tu vois un Barral ? » Cette question était certainement rhétorique, mais j’avais envie d’en savoir plus sur ce jeune écuyer. Je n’avais pas besoin d’afficher une quelconque attitude, mais d’être simplement moi-même et ne pas craindre des reproches de ma mère. « Tu es croyant, Sacha ? » Cette question me venait instinctivement, après tout, nous étions dans un lieu sacré et je m’interrogeais s’il avait foi en quelque chose. Loin de moi, l’idée de le juger, j’étais simplement curieuse de sa vision du monde, loin de la richesse et de l’opulence.
@Sacha
Enfin, je souris à mon interlocuteur, qui essayait de me trouver des excuses sur mon défaut de souvenir à son égard. Même s’il avait été mon serveur pour un demi-quignon de pain, j’avais forcément croisé son regard et dû lui adresser une parole polie. Sur ce dernier point, j’espérais que c’était le cas, étant donné qu’avec la fatigue du voyage, je pouvais me montrer assez rude comme mes parents ou mon frère. Devais-je craindre des représailles ? C’était peut-être ça, son manège avec ce bâton, il s’entraînait dans le vide, avant de me monter de quel bois, il se chauffe. Seulement, si c’était réellement le cas, je doute qu’il soit nécessaire de me sourire et d’être aussi respectueux. J’avais beau lui dire qu’il n’avait pas besoin d’utiliser un quelconque titre, il semblait y tenir. Apparemment, ce Sacha devait s’habituer aux titres. Pourtant, il ne posait aucune objection pour que je le tutoie. Je n’allais pas me gêner, après tout, c’était agréable de ne pas faire attention à son langage et pouvoir m’exprimer comme bon me semble. « Je suis enchantée de te connaître, Sacha. Cette fois-ci, je n’oublierai pas ton visage. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on observe un jeune homme gesticulant avec un bâton dans les mains. Devrais-je être impressionnée ? » Je finis ma phrase avec un sourire amusé. J’espérais de ne pas le froisser, mes paroles étaient juste là pour l’embêter un peu. Puis, il avait fait une entrée théâtrale, en faisant siffler le bout de bois dans l’air et envolant par la même occasion : le silence.
Après ces brèves présentations, il était tout à fait normal que je m’inquiète de sa présence ici, alors qu’il y a à peine quelques jours, celui-ci était un serveur dans une auberge. Je doutais que pour un demi-quignon de pain, il est pu se payer le trajet jusqu’ici et s’inviter parmi nous. Je n’arrivais pas vraiment à comprendre ce changement soudain d’horizon et le fait d’associer sa présence par une mauvaise attention pouvait se comprendre. Je n’étais pas naïve, le monde n’était pas peuplé de gentilles personnes, avenantes et souhaitant faire le bien autour d’eux. Il existait malheureusement des êtres vils, ne servant aucunement la société par leur acte et s’emparant de richesse ne leur appartenant pas. Certes, je n’avais jamais vécu ce genre d’expérience traumatisante, mais j’avais assisté à l’exécution de criminels locaux. Je fus au début sensible à voir d’aussi près la mort, mais à force, on s’y habituait et on comprenait cet acte d’arracher la vie à cause d’une mauvaise conduite. Je n’éprouvais pas de compassion pour ce genre de personnes, après tout, ils vivaient alors que d’autres mouraient en âme innocente, comme Genna. Mon regard divagua un instant par cette pensée, sentant les larmes me montaient aux yeux.
La voix de Sacha interrompit le fil de ma pensée, en commençant ses paroles sur le fait que je n’avais rien à craindre. C’était une bonne nouvelle, je n’étais pas forcément pressée de rencontrer des bandits dans ma vie. Son excuse fut toute trouvée, il ne se pensait pas dangereux à cause de son poids plume. Devais-je en conclure que je n’étais pas un danger ? Un coup des Sept ? Je suivais son récit avec intérêt, mordillant mes lèvres quand il indiqua mourir de faim et qu’il y avait eu une embrouille. Ser Garlan ? Ce nom ne m’était pas inconnu, c’était l’époux de Leonette Tyrell que j’avais rencontré à mon arrivée. Un écuyer ? En voilà une surprise, effectivement, ce n’était pas tous les jours qu’on changeait ainsi de vie. Sacha se plaqua la bouche avec sa main, effectivement, il avait mâchouillé ses propos et je ne pus m’empêcher d’émettre un petit rire. Il semblait gêner de son comportement, allant même à s’excuser. J’eus comme réflexe de m’approcher un peu plus de lui et de poser une main amicale sur son épaule. « Ne t’excuse pas… Je comprends mieux pourquoi tu sembles vouloir t’habituer avec les titres. Cela doit être un sacré changement pour toi ! En tout cas, je suis désolée d’apprendre que tu ne mangeais pas à ta faim. Tout le monde n’a pas cette chance de naître avec une cuillère en argent. » Mes paroles étaient sincères, ce Sacha était un personnage énigmatique et son histoire me touchait d’une certaine manière. « Je sais qu’on se connaît à peine, mais je vais rester un certain moment à Corneilla donc si jamais je peux t’apporter mon aide, n’hésite pas. » Je lui souris naturellement, espérant ne pas effrayer le jeune homme par mes paroles spontanées.
Cependant, Sacha sembla s’intéresser au Barral et me demanda mon avis sur le fait que cet arbre était impressionnant. Je me plaçai à côté de lui, orientant mes yeux de la mienne que lui. Je n’allais pas dire le contraire, après tout, je venais de l’observer des heures pour l’illustrer dans mon carnet. « On ne voit pas un tel spécimen, tous les jours ! Est-ce la première fois que tu vois un Barral ? » Cette question était certainement rhétorique, mais j’avais envie d’en savoir plus sur ce jeune écuyer. Je n’avais pas besoin d’afficher une quelconque attitude, mais d’être simplement moi-même et ne pas craindre des reproches de ma mère. « Tu es croyant, Sacha ? » Cette question me venait instinctivement, après tout, nous étions dans un lieu sacré et je m’interrogeais s’il avait foi en quelque chose. Loin de moi, l’idée de le juger, j’étais simplement curieuse de sa vision du monde, loin de la richesse et de l’opulence.
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Je rougis de nouveau et donnai un coup de pied dans le bâton pour le cacher sous les buissons. Hey ! Mais ! Elle n’était pas gentille ! Je n’avais pas fais ça pour l’impressionner juste pour me défouler un peu … Mais je notais qu’elle me prenait pour un garçon. Ça c’était tant mieux, plus longtemps on me prenait pour un garçon mieux cela valait. Je n’aimais pas être une fille, surtout parce que dans la rue la fille était une proie, un moyen de transaction et qu’on pouvait la payer pour bien des choses. Hors je m’y étais toujours refuser : personne ne m’obligerait à faire ça ! Je préférais nettement me travestir en garçon, au moins je n’avais pas d’ennuis. Je fis un petit sourire
« C’est pas avec mes compétences de combat que je pourrais vous impressionner Ma Dame. Par contre je pourrait vous impressionner avec ma capacité de faire à manger avec n’importe quoi. »
Ce qui était vrai. Ce n’était pas forcément très bon, c’était même parfois à vomir, mais allez faire quelque chose de comestible et de bon avec de l’écorce d’arbre et des racine ! Croyez moi c’est du genre complexe ! Mais c’était vaguement chaud et ça remplissait plus ou moins le ventre, c’était déjà ça de prit. Même si bon … On préférait tout de même une bouille de pain-eau qu’une bouillie de racine et d’écorce. Je haussais les épaules sans comprendre pourquoi elle s’excusait. Après tout c’est pas elle qui nous avait poussé à vivre dans la rue à se nourrir de ce qu’on pouvait. Elle n’avait pas à s’excuser. Puis après tout, maintenant je vivais dans le luxe, comparé à avant, même que je me faisais tirer les oreilles parce que je ne mangeais pas tout ce qu’on me mettait dans l’assiette.
« Ne vous excusez pas Ma Dame. C’est pas vous qui nous avait forcé à vivre dans la rue. Je vous remercie de votre proposition ma dame. »
Mais je ne viendrais pas pleurer dans tes jupes jolie damoiselle. Je passais mon tour, j’allais déjà avoir fort à faire avec les autres écuyers, Ser Garlan, Lady Leonette et à peu près tout … Je n’aurais certainement pas le temps d’aller voir une autre dame pour me plaindre. Et puis me plaindre de quoi ? J’avais reçu plus en une journée ici que dans toute mon existence. Mais ce n’était guère difficile de me donner plus que le pauvre poignard que Jojoris m’avait donné lorsqu’il était mort. Mes haillons était composé de vieux vêtements récupéré de droite et de gauche. Je regardais d’ailleurs un instant mes habits. Non, définitivement non. Je n’étais pas habituée à ces vêtements. Être riche c’était parfois d’un compliqué !
Je tournais le regard vers le Barral lorsque la Dame reprit mon sujet de conversation. Je hochai sans un mot la tête, oui, c’était la première fois de ma vie que j’en voyais un et c’était vraiment impressionnant. Je croisai les bras sur mon torse en regardant avec attention l’arbre. C’était un peu la même impression que lorsque je rentrais dans un septuaire … En moins fort mais en même temps … Je ne croyais pas dans les anciens dieux, seulement dans les Sept, mais je pouvais comprendre qu’on prit ces arbres et leur dieux associés. Je me grattai pensivement la joue avant de revenir vers Orya Cox :
« Oui je crois dans les Sept Ma dame, c’est eux qui m’ont donné la foi de continuer à vivre et à espérer des jours meilleurs. Et j’ai eu raison de leur faire confiance. Maintenant je pris pour que l’Étranger reste loin de ceux qui sont encore dans la rue, de mon maître et de Lady Leonette … Et vous ma dame ? Croyez vous dans les Sept ou dans les Anciens dieux ? »
Je ne méprisai pas la religion des anciens dieux, ça ne servait à rien, tout le monde avait bien besoin d’un point d’ancrage dans la vie pour continuer, tu pouvais croire que la nous étions fait de terre pour moi ce n’était pas un véritable problème. On voyait tellement de chose dans la rue que … Je secouais la tête pour chasser quelques mauvais souvenirs. Je reportais mon attention sur la Lady. Puisqu’elle était là autant poser des questions.
« C’est dur d’être une lady ? »
Cela pouvait sembler totalement stupide mais … C’était vrai ! Si j’avais pour l’instant l’éducation d’un garçon, je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir cacher le fait que j’étais une fille. Donc je préférais me renseigner un petit peu avant de, le plus tard possible, tout me prendre en pleine face, puis elle ne semblait pas bien plus vieille que moi … Enfin je disais ça je ne connaissais même pas vraiment mon âge ! Même si je doutais d'un jour être une vraie lady, j'aimais bien me renseigner.
« C’est pas avec mes compétences de combat que je pourrais vous impressionner Ma Dame. Par contre je pourrait vous impressionner avec ma capacité de faire à manger avec n’importe quoi. »
Ce qui était vrai. Ce n’était pas forcément très bon, c’était même parfois à vomir, mais allez faire quelque chose de comestible et de bon avec de l’écorce d’arbre et des racine ! Croyez moi c’est du genre complexe ! Mais c’était vaguement chaud et ça remplissait plus ou moins le ventre, c’était déjà ça de prit. Même si bon … On préférait tout de même une bouille de pain-eau qu’une bouillie de racine et d’écorce. Je haussais les épaules sans comprendre pourquoi elle s’excusait. Après tout c’est pas elle qui nous avait poussé à vivre dans la rue à se nourrir de ce qu’on pouvait. Elle n’avait pas à s’excuser. Puis après tout, maintenant je vivais dans le luxe, comparé à avant, même que je me faisais tirer les oreilles parce que je ne mangeais pas tout ce qu’on me mettait dans l’assiette.
« Ne vous excusez pas Ma Dame. C’est pas vous qui nous avait forcé à vivre dans la rue. Je vous remercie de votre proposition ma dame. »
Mais je ne viendrais pas pleurer dans tes jupes jolie damoiselle. Je passais mon tour, j’allais déjà avoir fort à faire avec les autres écuyers, Ser Garlan, Lady Leonette et à peu près tout … Je n’aurais certainement pas le temps d’aller voir une autre dame pour me plaindre. Et puis me plaindre de quoi ? J’avais reçu plus en une journée ici que dans toute mon existence. Mais ce n’était guère difficile de me donner plus que le pauvre poignard que Jojoris m’avait donné lorsqu’il était mort. Mes haillons était composé de vieux vêtements récupéré de droite et de gauche. Je regardais d’ailleurs un instant mes habits. Non, définitivement non. Je n’étais pas habituée à ces vêtements. Être riche c’était parfois d’un compliqué !
Je tournais le regard vers le Barral lorsque la Dame reprit mon sujet de conversation. Je hochai sans un mot la tête, oui, c’était la première fois de ma vie que j’en voyais un et c’était vraiment impressionnant. Je croisai les bras sur mon torse en regardant avec attention l’arbre. C’était un peu la même impression que lorsque je rentrais dans un septuaire … En moins fort mais en même temps … Je ne croyais pas dans les anciens dieux, seulement dans les Sept, mais je pouvais comprendre qu’on prit ces arbres et leur dieux associés. Je me grattai pensivement la joue avant de revenir vers Orya Cox :
« Oui je crois dans les Sept Ma dame, c’est eux qui m’ont donné la foi de continuer à vivre et à espérer des jours meilleurs. Et j’ai eu raison de leur faire confiance. Maintenant je pris pour que l’Étranger reste loin de ceux qui sont encore dans la rue, de mon maître et de Lady Leonette … Et vous ma dame ? Croyez vous dans les Sept ou dans les Anciens dieux ? »
Je ne méprisai pas la religion des anciens dieux, ça ne servait à rien, tout le monde avait bien besoin d’un point d’ancrage dans la vie pour continuer, tu pouvais croire que la nous étions fait de terre pour moi ce n’était pas un véritable problème. On voyait tellement de chose dans la rue que … Je secouais la tête pour chasser quelques mauvais souvenirs. Je reportais mon attention sur la Lady. Puisqu’elle était là autant poser des questions.
« C’est dur d’être une lady ? »
Cela pouvait sembler totalement stupide mais … C’était vrai ! Si j’avais pour l’instant l’éducation d’un garçon, je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir cacher le fait que j’étais une fille. Donc je préférais me renseigner un petit peu avant de, le plus tard possible, tout me prendre en pleine face, puis elle ne semblait pas bien plus vieille que moi … Enfin je disais ça je ne connaissais même pas vraiment mon âge ! Même si je doutais d'un jour être une vraie lady, j'aimais bien me renseigner.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
Il semblerait que ma remarque sur son aptitude à combattre avec un bâton l’eût gêné. J’observais sans mal la rougeur de ses joues, tout en contenant de mon côté, un petit rire espiègle. Je n’avais pas envie de passer pour une jeune femme méprisante, ce n’était absolument pas mon cas, mais j’adorais embêter les personnes de mon entourage, en envoyant quelques fois des piques sympathiques. J’espérais n’avoir pas vexé le jeune homme, ce n’était pas absolument pas dans mon intérêt, étant donné que je faisais simplement connaissance et que j’essayais d’en apprendre plus sur ce serveur devenu écuyer. C’était une histoire unique, il ne me semblait pas en avoir entendu de semblable et il était normal que je m’intéresse à cette rareté. Les personnes du bas peuple avaient rarement cette opportunité de s’affranchir de leur pauvreté pour accompagner une noble personne. J’avais conscience de la chance que j’avais, de pouvoir vivre au chaud, en sécurité et ne manquant jamais de rien. Même l’hiver semblait bien doux comparé aux gens du bas peuple qui se battaient chaque jour pour un morceau de pain. Ce n’était pas simple pour autant de notre côté, mais nous avions des réserves et assez de bois pour chauffer un minimum le château. Je gardais mon sourire, écoutant les paroles du conflanais avec intérêt, mentionnant qu’il ne pourrait pas m’impressionner avec ses compétences de combat. Cela était tout à fait normal, il venait à peine de devenir écuyer donc le maniement des armes viendrait peu à peu. Apparemment, il était doué avec la cuisine et le fait de créer un plat avec n’importe quoi, c’était curieux. Pour ma part, j’étais incapable de faire cuire quoique ce soit, on ne m’avait jamais réellement appris, ayant toujours eu des personnes pour ce rôle. Ainsi, j’admirais sa débrouillardise. « Ne sois pas trop dur avec toi-même, tu viens tout juste de devenir écuyer, donc avec le temps, tu finiras par m’impressionner, j’en suis sûre ! » Dis-je d’une voix réconfortante, avant de m’intéresser un peu plus à sa particularité. « Ta capacité de faire à manger avec n’importe quoi me rend curieuse ! C’est bien la première fois que j’entends quelque chose de ce genre. Quel a été ton mélange le plus loufoque ? » Je voulais en savoir plus et j’espérais que sa réponse puisse m’impressionner davantage. Après tout, le Conflans était réputé pour sa diversité culinaire alors peut-être que Sacha connaissait une spécialité improbable mais délicieuse.
Le sujet dériva légèrement sur ses conditions de vie et j’étais obligée de m’excuser. Je me sentais redevable d’une certaine manière, ne supportant pas de voir des enfants vivre de leur moyen. J’avais l’impression que c’était mon rôle d’empêcher ce genre de situation et qu’en quelque sorte, moi et mes congénères, nous n’avions pas été à la hauteur. Cependant, je laissais ce sujet de côté, n’ayant pas envie de gêner davantage le jeune homme. Je pouvais amplement comprendre qu’il n’était pas simple d’aborder ses conditions de vie si ceux-ci étaient déplorables. Toutefois, j’espérais qu’il n’aurait pas peur de venir me voir en cas de soucis, j’appréciais énormément aider les autres, sans me préoccuper de leur statut, ni de leur argent. Puis, si je pouvais rendre sa situation plus confortable dans ces lieux, j’étais prête à le faire. Cela devait être un sacré changement pour lui et j’osais imaginer que les autres écuyers ne devaient pas être faciles avec lui. Je n’étais pas dupe et je voyais bien comment certaines personnes bien nées traitaient les personnes du milieu de Sacha. Cela devait être une crainte vis-à-vis d’eux, les imaginant certainement comme des personnes malintentionnées et cherchant une ouverture pour prendre leur richesse.
Enfin, notre intérêt fut capté par le Barral et je me demandais naturellement si le jeune homme était croyant. Tandis que son regard était tourné vers cet immense arbre, je constatai qu’il réfléchissait mûrement à la question en se grattant pensivement la joue. J’appris qu’il était un croyant des Sept et que c’était grâce à eux qu’il n’avait pas perdu espoir d’un jour meilleur. Apparemment, il n’était pas déçu de cette confiance accordée et il priait pour que l’Etranger s’éloigne de ceux se trouvant encore dans la rue, mais aussi ces nouveaux bienfaiteurs comme Lady Leonette ou Ser Garlan. Je ne fus point étonnée que la question me soit posée à mon tour. Je pris une grande aspiration avant de répondre d’une voix calme. « Je crois en la religion des Sept, j’ai été éduquée de cette manière et il m’arrive souvent d’être réconfortée par cette foi. Bien sûr, mes prières peuvent te paraître très superficielles, n’ayant pas vécu dans la rue, mais dans le luxe. Pourtant, dernièrement, mes prières à l’Etranger n’ont pas abouti et ma confiance à leur égard a été légèrement brisée. Je ne demandais pourtant pas la lune, simplement qu’une jeune femme méritante puisse vivre quelques années supplémentaires et que je puisse continuer à la servir… » Mes derniers mots se firent entendre en un léger chuchotement, je n’arrivais pas à me faire à l’idée que Genna n’était plus là. C’était récent et je n’étais pas totalement remise de sa perte. Difficile de me dire qu’elle était partie si jeune… Elle me manquait et j’espérais la rendre fière par mes actes. Je sentais mes yeux me picoter, signe que je retenais mes larmes et que je n’étais pas loin de perdre le contrôle. Or, Sacha me posa une question différente en me questionnant si c’était dur d’être une lady. Je me mis à rire, sentant sur mes joues des larmes chaudes tandis que je mettais une main devant ma bouche. « Excuse-moi pour ce rire… » Un sourire éclairait à nouveau mon visage, alors que je reprenais peu à peu contenance. « Ce n’est pas simple d’être une lady, surtout si tu espères une vie bien différente qu’être mariée et devoir enfanter. J’ai bien essayé de chercher une faille, malheureusement, il n’y en a pas et il faut bien un jour accepter notre condition. Alors, si tu adores coudre, chanter, danser et être une belle image pour ta maison, ce rôle t’ira à merveille, mais si tu rêves d’aventure, alors tu seras rapidement frustré. » Peut-être que j’en disais un peu trop sur ma condition et mes ressentis. Le jeune homme me mettait en confiance et sa curiosité déliait facilement ma langue. J’étais sûre qu’il ne me jugerait pas et c’était pour cette raison que je me laissais aller. « Et toi, es-tu prêt à endosser ce rôle d’écuyer ? »
@Sacha : excuse-moi pour ce temps de réponse, j'ai été dernièrement occupée
Le sujet dériva légèrement sur ses conditions de vie et j’étais obligée de m’excuser. Je me sentais redevable d’une certaine manière, ne supportant pas de voir des enfants vivre de leur moyen. J’avais l’impression que c’était mon rôle d’empêcher ce genre de situation et qu’en quelque sorte, moi et mes congénères, nous n’avions pas été à la hauteur. Cependant, je laissais ce sujet de côté, n’ayant pas envie de gêner davantage le jeune homme. Je pouvais amplement comprendre qu’il n’était pas simple d’aborder ses conditions de vie si ceux-ci étaient déplorables. Toutefois, j’espérais qu’il n’aurait pas peur de venir me voir en cas de soucis, j’appréciais énormément aider les autres, sans me préoccuper de leur statut, ni de leur argent. Puis, si je pouvais rendre sa situation plus confortable dans ces lieux, j’étais prête à le faire. Cela devait être un sacré changement pour lui et j’osais imaginer que les autres écuyers ne devaient pas être faciles avec lui. Je n’étais pas dupe et je voyais bien comment certaines personnes bien nées traitaient les personnes du milieu de Sacha. Cela devait être une crainte vis-à-vis d’eux, les imaginant certainement comme des personnes malintentionnées et cherchant une ouverture pour prendre leur richesse.
Enfin, notre intérêt fut capté par le Barral et je me demandais naturellement si le jeune homme était croyant. Tandis que son regard était tourné vers cet immense arbre, je constatai qu’il réfléchissait mûrement à la question en se grattant pensivement la joue. J’appris qu’il était un croyant des Sept et que c’était grâce à eux qu’il n’avait pas perdu espoir d’un jour meilleur. Apparemment, il n’était pas déçu de cette confiance accordée et il priait pour que l’Etranger s’éloigne de ceux se trouvant encore dans la rue, mais aussi ces nouveaux bienfaiteurs comme Lady Leonette ou Ser Garlan. Je ne fus point étonnée que la question me soit posée à mon tour. Je pris une grande aspiration avant de répondre d’une voix calme. « Je crois en la religion des Sept, j’ai été éduquée de cette manière et il m’arrive souvent d’être réconfortée par cette foi. Bien sûr, mes prières peuvent te paraître très superficielles, n’ayant pas vécu dans la rue, mais dans le luxe. Pourtant, dernièrement, mes prières à l’Etranger n’ont pas abouti et ma confiance à leur égard a été légèrement brisée. Je ne demandais pourtant pas la lune, simplement qu’une jeune femme méritante puisse vivre quelques années supplémentaires et que je puisse continuer à la servir… » Mes derniers mots se firent entendre en un léger chuchotement, je n’arrivais pas à me faire à l’idée que Genna n’était plus là. C’était récent et je n’étais pas totalement remise de sa perte. Difficile de me dire qu’elle était partie si jeune… Elle me manquait et j’espérais la rendre fière par mes actes. Je sentais mes yeux me picoter, signe que je retenais mes larmes et que je n’étais pas loin de perdre le contrôle. Or, Sacha me posa une question différente en me questionnant si c’était dur d’être une lady. Je me mis à rire, sentant sur mes joues des larmes chaudes tandis que je mettais une main devant ma bouche. « Excuse-moi pour ce rire… » Un sourire éclairait à nouveau mon visage, alors que je reprenais peu à peu contenance. « Ce n’est pas simple d’être une lady, surtout si tu espères une vie bien différente qu’être mariée et devoir enfanter. J’ai bien essayé de chercher une faille, malheureusement, il n’y en a pas et il faut bien un jour accepter notre condition. Alors, si tu adores coudre, chanter, danser et être une belle image pour ta maison, ce rôle t’ira à merveille, mais si tu rêves d’aventure, alors tu seras rapidement frustré. » Peut-être que j’en disais un peu trop sur ma condition et mes ressentis. Le jeune homme me mettait en confiance et sa curiosité déliait facilement ma langue. J’étais sûre qu’il ne me jugerait pas et c’était pour cette raison que je me laissais aller. « Et toi, es-tu prêt à endosser ce rôle d’écuyer ? »
@Sacha : excuse-moi pour ce temps de réponse, j'ai été dernièrement occupée
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Je rougis un peu en me dandinant d’avantage sur mes pieds. Si seulement un jour je pourrais impressionner qui que ce soit. Autrement que par mon incroyable capacité à m’attirer des ennuis bien sûr. Ah ! Ça … Je pouvais ne pas en être fière mais je pouvais faire sans doute deux ou trois gros livre de mes « exploits ». Quand à mon mélange le plus loufoque … Euh … J’aurais peut-être pas dû parler de ça … Le pire mélange que j’avais fait, mais qui avait été nourrissant … J’allais sûrement la dégoutter, mais tant pis ! Quand on est dans la rue on ne crache pas pas sur le moindre repas qui remplissait le plus possible l’estomac, avant de s’intéresser au goût. Après un haussement d’épaules j’expliquai :
« Dans la rue le plus important est d’avoir le ventre pleins, pas que cela soit bon. Alors … Le pire que j’ai dû faire pour moi et les autres … Cela doit être la fois où j’ai fais une bouille de pain mélanger à des morceaux de poissons et quelques morceau de racines. Ça remplissait l’estomac à défaut d’être bon. »
Mais on ne crachait pas sur la nourriture, quel qu’elle soit ! J’espérais seulement ne pas trop l’avoir dégoûté. Après tout la nourriture du château c’était tout nouveau pour moi. Manger bien, tout les jours c’était tout nouveau pour moi, on ne pouvait pas vivre dans le luxe comme tout le monde, puis vivre dans la rue avait ses avantages : on était beaucoup plus résistant à tout un tas de petites choses qui pourrait faire couiner les nobles. Puis on comprenait vite comment fonctionnait le monde : l’honneur n’est qu’un principe qu’on brandissait de temps en temps … Je ne savais pas réellement en fait quoi penser de tout ces principes, c’est dur d’avoir de vraie avis quand on ne voit souvent que le côté le plus sombre de l’humain.
Ainsi … Elle aussi croyait dans les nouveaux dieux … Même si elle commençait à avoir des doutes ? Des prières superficielles ? Je n’étais pas sûre qu’il existe de prières superficielles. Tout dépendait de ce qui était important pour la personne qui faisait ces prières. Mes prières étaient des plus basiques : que j’ai à manger aujourd’hui pour moi et les autres et que l’Étranger reste loin des miens. Je n’étais pas sûre que c’était beaucoup mieux entre nous. Mais, je pouvais comprendre qu’elle se sente amère envers les sept. Je hochais la tête avant de répondre :
« J’ai perdu il y a quelques années celui qui m’a apprit à survivre et qui m’a donné mon nom. C’était peut-être pas le meilleur des hommes, ni le plus fins et pourtant j’en ai voulu aux Sept, avant de me dire qu’au moins là haut il n’aurait plus jamais faim. Et les prières ne sont jamais superficielles, elles sont importantes pour ceux les récitant, jamais je ne permettrais de juger vos prières Ma Dame. »
Son hilarité me vexa quelque peu. J’aurais sans doute dû m’y attendre … Après tout ma question avait de quoi faire rire, non en fait je n’avais pas à être vexé puisque ce n’était pas grave, j’eus un petit sourire en la regardant rire, sans pour autant partager son hilarité. Je n’avais pas envie de rire , je riais très peu en réalité. Je l’écoutais avec attention et ne put retenir une grimace : non cette vie n’était pas du tout pour moi : j’étais beaucoup trop remuante pour ça. Coudre, chanter, être jolie, je ne savais pas du tout le faire. À la rigueur siffler sans problème, danser, je me débrouillais. Elle me retourna la question et je haussai encore une fois les épaules :
« J’ai l’habitude de travailler, je dirais que le plus dur c’est … apprendre un peu toute les règles de la noblesse … L’entraînement encore … C’est dur, mais j’adore ce que j’apprends. Et puis, la nourriture est délicieuse ! »
Je souris un peu plus largement, c’était bien évidement une blague : on m’offrait tout un tas de choses que je n’avais jamais eut avant, c’était juste … un énorme changement dans ma vie, j’étais perdue un peu dans une grande mer agitée. Mais je ne voulais pas inquiéter la lady pour rien. C’était pour ça que j’avais parlé de la nourriture pour la faire encore une fois rire.
Aucun problème ne t'inquiète pas « Dans la rue le plus important est d’avoir le ventre pleins, pas que cela soit bon. Alors … Le pire que j’ai dû faire pour moi et les autres … Cela doit être la fois où j’ai fais une bouille de pain mélanger à des morceaux de poissons et quelques morceau de racines. Ça remplissait l’estomac à défaut d’être bon. »
Mais on ne crachait pas sur la nourriture, quel qu’elle soit ! J’espérais seulement ne pas trop l’avoir dégoûté. Après tout la nourriture du château c’était tout nouveau pour moi. Manger bien, tout les jours c’était tout nouveau pour moi, on ne pouvait pas vivre dans le luxe comme tout le monde, puis vivre dans la rue avait ses avantages : on était beaucoup plus résistant à tout un tas de petites choses qui pourrait faire couiner les nobles. Puis on comprenait vite comment fonctionnait le monde : l’honneur n’est qu’un principe qu’on brandissait de temps en temps … Je ne savais pas réellement en fait quoi penser de tout ces principes, c’est dur d’avoir de vraie avis quand on ne voit souvent que le côté le plus sombre de l’humain.
Ainsi … Elle aussi croyait dans les nouveaux dieux … Même si elle commençait à avoir des doutes ? Des prières superficielles ? Je n’étais pas sûre qu’il existe de prières superficielles. Tout dépendait de ce qui était important pour la personne qui faisait ces prières. Mes prières étaient des plus basiques : que j’ai à manger aujourd’hui pour moi et les autres et que l’Étranger reste loin des miens. Je n’étais pas sûre que c’était beaucoup mieux entre nous. Mais, je pouvais comprendre qu’elle se sente amère envers les sept. Je hochais la tête avant de répondre :
« J’ai perdu il y a quelques années celui qui m’a apprit à survivre et qui m’a donné mon nom. C’était peut-être pas le meilleur des hommes, ni le plus fins et pourtant j’en ai voulu aux Sept, avant de me dire qu’au moins là haut il n’aurait plus jamais faim. Et les prières ne sont jamais superficielles, elles sont importantes pour ceux les récitant, jamais je ne permettrais de juger vos prières Ma Dame. »
Son hilarité me vexa quelque peu. J’aurais sans doute dû m’y attendre … Après tout ma question avait de quoi faire rire, non en fait je n’avais pas à être vexé puisque ce n’était pas grave, j’eus un petit sourire en la regardant rire, sans pour autant partager son hilarité. Je n’avais pas envie de rire , je riais très peu en réalité. Je l’écoutais avec attention et ne put retenir une grimace : non cette vie n’était pas du tout pour moi : j’étais beaucoup trop remuante pour ça. Coudre, chanter, être jolie, je ne savais pas du tout le faire. À la rigueur siffler sans problème, danser, je me débrouillais. Elle me retourna la question et je haussai encore une fois les épaules :
« J’ai l’habitude de travailler, je dirais que le plus dur c’est … apprendre un peu toute les règles de la noblesse … L’entraînement encore … C’est dur, mais j’adore ce que j’apprends. Et puis, la nourriture est délicieuse ! »
Je souris un peu plus largement, c’était bien évidement une blague : on m’offrait tout un tas de choses que je n’avais jamais eut avant, c’était juste … un énorme changement dans ma vie, j’étais perdue un peu dans une grande mer agitée. Mais je ne voulais pas inquiéter la lady pour rien. C’était pour ça que j’avais parlé de la nourriture pour la faire encore une fois rire.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
Sacha semblait toujours rougir de mes remarques et je n’arrivais pas à comprendre la raison. Avais-je dit quelque chose de gênant ? Je n’avais pas souvenir d’avoir fait mention d’un compliment qui puisse expliquer son malaise. Peut-être est-ce simplement ma manière de parler qui était en cause ? Ou pire, avais-je quelque chose sur le visage et qu’il était trop honteux de me le dire ? Cette simple pensée me fit rougir, je détestais qu’on puisse me cacher ce genre de chose. C’était très fâcheux de se balader avec une trace de nourriture ou de terre sur la joue. J’osais espérer que ça ne soit pas le cas, n’étant absolument pas prête à me prendre une remarque de la part de mon grand frère. Celui-ci serait le premier à se moquer de moi, mais j’étais loin d’être une personne se laissant marché sur les pieds et j’étais prête à lui rendre coup pour coup. Il ne fallait pas jouer à ce genre de jeu avec moi, n’ayant aucune envie de perdre et prouvant par mes actes qu’il valait mieux me laisser gagner pour une fois. Enfin, ce n’était pas réellement le sujet et c’était pour cette raison que j’interrogeais le jeune homme vis-à-vis de ses talents culinaires, du moins à faire des mélanges particuliers et goûtus. Ainsi, j’écoutai ses explications avec intérêt, ne m’attendant nullement à ce genre plat. Certes, je comprenais l’intérêt de se remplir le ventre, seulement, je n’étais pas sûre d’être capable d’ingérer cette bouillie composée de pain avec des morceaux de poisson, mais surtout des morceaux de racines. Petite, il est vrai que je mettais n’importe quoi dans ma bouche et il m’était arrivé de manger de l’herbe voir des racines et je peux vous affirmer que cela n’avait pas été mon goûter préféré. « Vu sous cet angle, cela n’a pas l’air très savoureux, mais peut-être que vous avez mis un ingrédient secret ! » Dis-je en accentuant sur l’adjectif savoureux. Je n’avais pas envie de vexer Sacha, après tout, je n’avais vécu dans la rue et je n’étais pas réellement une adepte des marchés. Je n’avais aucune idée des prix pour un fruit, un légume ou de la viande. Ainsi, peut-être que les racines restaient un aliment commun et que j’ignorais simplement ces bienfaits. S’il s’agissait de carottes, sa bouillie devait avoir plus de saveur !
Le sujet dériva de nouveaux sur les croyances, mais plus particulièrement sur les êtres perdus. Je n’étais pas très enthousiaste pour ce sujet, n’arrivant pas à aborder aussi facilement le décès de Genna. Sa perte était bien trop récente dans mon cœur pour que je puisse la mentionner sans y verser une larme. Pour autant, je gardais le contrôle, perdant simplement mon joli sourire, mais aussi mon répondant habituel. C’était ma faiblesse et je n’étais pas réellement prête à me laisser aller devant Sacha que je connaissais à peine. De son côté, le jeune homme mentionna sans mal la perte d’un ami qui lui avait donné son nom apparemment et lui avait appris à survivre. Je fis le rapprochement et je comprenais sans mal que Sacha n’avait certainement jamais connu ses parents. Difficile de me mettre à sa place, étant donné que j’avais toujours vécu avec une grande famille et des parents présents. Il en avait aussi voulu aux Sept et je comprenais parfaitement son ressenti. Même si finalement, son ami n’avait plus à s’inquiéter du repas de demain et qu’il partait vivre une vie plus paisible, là-haut. Mais ce n’était pas le cas de Genna, sa vie venait à peine de débuter, elle était fiancée et aurait été sous peu mariée. Alors pourquoi lui enlever la vie aussi vite alors qu’elle semblait pleine de perspective ? Je me mordillai ma lèvre pour toute réponse. Sacha déclara que les prières n’étaient jamais superficielles et qu’il ne se permettrait aucunement de les juger. « Tu as certainement raison… J’espère juste que les Sept ne m’abandonneront pas à nouveau face à ma peine… » Je baissais mon regard, tout en finissant ma phrase dans un murmure presque indistinct.
Je repris calmement contenance en régulant ma respiration avant d’affronter à nouveau les yeux de l’écuyer. Il aborda si c’était compliqué d’être une Lady et je n’eus aucun mal à me perdre dans l’hilarité. J’étais loin d’être un exemple, n’ayant pas suivi à la lettre les convenances d’être une bonne Lady. Seulement, un jour ou l’autre, il faut s’accrocher aux espoirs de nos parents, pour ne plus dériver et trouver d’une certaine manière sa voie. J’avais trouvé le juste-milieu, appréciant par exemple la coquetterie et la danse. Pour autant, je détestais toujours coudre, n’ayant jamais eu la patience d’enfiler le fil dans l’aiguille. Même si j’avais une certaine dextérité en dessin, ce n’était pas le cas avec un tissu en main. J’arrivais seulement à faire des travaux simplistes comme recoudre un bas ou un bouton. Enfin, quand je fis la liste des devoirs d’une fille de bonne famille, Sacha n’avait pas l’air enthousiasme et je comprenais son point de vue. Heureusement pour lui, il était né homme et il avait la possibilité de choisir en quelque sorte. Il m’annonça qu’il avait les épaules pour être écuyer pour sa part, même si c’était compliqué d’apprendre les règles de la noblesse. Je pris un air compatissant, tout en essayant de le rassurer. « Tu vas t’y faire à la longue. Ce n’est qu’une question d’habitude et au pire des cas, les personnes concernées te corrigeront. Tu n’as plus besoin de survivre, si tu suis le chemin devant toi, tu n’auras plus à t’inquiéter du lendemain. » Je souris à sa remarque sur la nourriture, même si au fond, j’avais toujours été habituée à ce luxe. Je ne pouvais pas vraiment m’imaginer tous les changements que devaient vivre Sacha à l’heure actuelle. « J’espère que je ne te retiens pas et que ton maître ne t’attend pas, je n’aimerais pas que tu te fasses enguirlander par ma faute ! » Je me mis à rire gentiment, tout en poursuivant. « Mis à part tes mélanges loufoques, as-tu d’autres talents ? »
Le sujet dériva de nouveaux sur les croyances, mais plus particulièrement sur les êtres perdus. Je n’étais pas très enthousiaste pour ce sujet, n’arrivant pas à aborder aussi facilement le décès de Genna. Sa perte était bien trop récente dans mon cœur pour que je puisse la mentionner sans y verser une larme. Pour autant, je gardais le contrôle, perdant simplement mon joli sourire, mais aussi mon répondant habituel. C’était ma faiblesse et je n’étais pas réellement prête à me laisser aller devant Sacha que je connaissais à peine. De son côté, le jeune homme mentionna sans mal la perte d’un ami qui lui avait donné son nom apparemment et lui avait appris à survivre. Je fis le rapprochement et je comprenais sans mal que Sacha n’avait certainement jamais connu ses parents. Difficile de me mettre à sa place, étant donné que j’avais toujours vécu avec une grande famille et des parents présents. Il en avait aussi voulu aux Sept et je comprenais parfaitement son ressenti. Même si finalement, son ami n’avait plus à s’inquiéter du repas de demain et qu’il partait vivre une vie plus paisible, là-haut. Mais ce n’était pas le cas de Genna, sa vie venait à peine de débuter, elle était fiancée et aurait été sous peu mariée. Alors pourquoi lui enlever la vie aussi vite alors qu’elle semblait pleine de perspective ? Je me mordillai ma lèvre pour toute réponse. Sacha déclara que les prières n’étaient jamais superficielles et qu’il ne se permettrait aucunement de les juger. « Tu as certainement raison… J’espère juste que les Sept ne m’abandonneront pas à nouveau face à ma peine… » Je baissais mon regard, tout en finissant ma phrase dans un murmure presque indistinct.
Je repris calmement contenance en régulant ma respiration avant d’affronter à nouveau les yeux de l’écuyer. Il aborda si c’était compliqué d’être une Lady et je n’eus aucun mal à me perdre dans l’hilarité. J’étais loin d’être un exemple, n’ayant pas suivi à la lettre les convenances d’être une bonne Lady. Seulement, un jour ou l’autre, il faut s’accrocher aux espoirs de nos parents, pour ne plus dériver et trouver d’une certaine manière sa voie. J’avais trouvé le juste-milieu, appréciant par exemple la coquetterie et la danse. Pour autant, je détestais toujours coudre, n’ayant jamais eu la patience d’enfiler le fil dans l’aiguille. Même si j’avais une certaine dextérité en dessin, ce n’était pas le cas avec un tissu en main. J’arrivais seulement à faire des travaux simplistes comme recoudre un bas ou un bouton. Enfin, quand je fis la liste des devoirs d’une fille de bonne famille, Sacha n’avait pas l’air enthousiasme et je comprenais son point de vue. Heureusement pour lui, il était né homme et il avait la possibilité de choisir en quelque sorte. Il m’annonça qu’il avait les épaules pour être écuyer pour sa part, même si c’était compliqué d’apprendre les règles de la noblesse. Je pris un air compatissant, tout en essayant de le rassurer. « Tu vas t’y faire à la longue. Ce n’est qu’une question d’habitude et au pire des cas, les personnes concernées te corrigeront. Tu n’as plus besoin de survivre, si tu suis le chemin devant toi, tu n’auras plus à t’inquiéter du lendemain. » Je souris à sa remarque sur la nourriture, même si au fond, j’avais toujours été habituée à ce luxe. Je ne pouvais pas vraiment m’imaginer tous les changements que devaient vivre Sacha à l’heure actuelle. « J’espère que je ne te retiens pas et que ton maître ne t’attend pas, je n’aimerais pas que tu te fasses enguirlander par ma faute ! » Je me mis à rire gentiment, tout en poursuivant. « Mis à part tes mélanges loufoques, as-tu d’autres talents ? »
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Le problème avec les nobles n’ayant jamais vécu dix secondes face à la dureté de la vie, c’était qu’ils pensaient que nous pouvions toujours manger à notre faim des plats correctes. Alors … J’aimais bien les nobles et Lady Orya semblait très gentille … Mais il fallait qu’elle comprenne que mon mélange avait pour but de remplir l’estomac avant tout. Le goût après … Je ne voulais même pas me souvenir de quel goût ce mélange avait. Par contre je me souvenais qu’on avait raclé la vieille marmite pour ne plus avoir faim. Em fait c’était pareil à chaque fois… Je fixais la lady avant de répondre avec douceur :
« L’important n’a jamais été que cela soit bon ou pas ma dame. Nous étions neuf, l’important était que cela remplisse le ventre. Ça m’est déjà arrivé de manger de l’écorce lorsqu’on ne trouvait rien. Pour nous manger du rat grillé, qu’il y en ait assez pour neuf était une vraie aubaine. Vous n’avez pas à être triste ou vous en vouloir pour ça : c’est la vie des gamins des rues et ce n’est pas vous qui nous obligé à vivre de la sorte. Puis, pour rire entre nous on dit que ça forge le caractère. Vous trouverez jamais plus acharné à vivre qu’un gosse des rues. »
Lame et éclat de métal rouillés, les combats pour une miche de pain cramée … Ça m’était déjà arriver, comme essayer d’attraper des écureuils, des oiseaux, voler les œufs dans les nids … Les gosses des rues ont de leur côté l’imagination et la débrouillardise. Sinon on ne survit pas. Timtim … J’eus une pensée pour lui, est-ce que les autres pouvaient le nourrir assez ? Ou alors il était mort ? Je baissais le nez en hochant la tête sans répondre à sa question sur les Sept. Il lui fallait du temps, mais les Sept la soutiendraient. Elle n’avait pas l’air méchante … Juste un peu ignorante face aux réalités du monde. Je me demandais d’ailleurs pourquoi pas plus de chevaliers étaient issu du peuple. Après tout comment pouvoir prétendre jurer défendre la veuve et l’orphelin, si on ne savait pas comment les gens du peuple vivait ? Bon de base : comment on pouvait diriger les autres sans connaître la situation ? Non, mais la politique et moi … Je souris en écoutant la Lady naïve, mais touchante.
« Je dois m’en faire pour le lendemain ma dame, sinon comment pourrais-je faire tout les jours des efforts pour être meilleur ? Si je reporte toujours tout à demain je ne suivrais jamais le bon chemin. »
Je la regardais la mine sérieuse. J’eus une pensée pour Tromp’d’pomme qui me disait que je ne souriais jamais et que j’étais adulte avant l’heure. Mais c’était le cas de tout le monde : si on était pas adulte comment survivre ? Les adultes étaient parfois pire qu’un ventre vide dans la rue, surtout pour une fille. Je souris lorsqu’elle évoqua Ser Garlan. Je secouais doucement la tête :
« Ser Garlan n’est pas disponible pour l’instant, j’ai quartier libre et j’ai préférais découvrir l’endroit que de m’entraîner un peu. Et j’ai bien fait sinon je n’aurais pas pus rencontrer une si jolie lady. »
C’était peut-être un peu trop, mais c’était vrai. Je ne mentais pas. Elle était jolie, moins que lady belle Marianne, mais jolie tout de même. Mélange loufoque … Ah … J’aurais bien aimé m’en passer ces mélanges loufoques ! Mais je ne laissais paraître aucune émotion et réfléchis avant de hausser les épaules :
« Résister à une bastonnade de garde compte dans les talent ? Sinon … En talent, mise à par survivre dans la rue, je ne sais pas faire grand-chose. Et vous Ma dame ? J’ai vu que vous teniez un carnet à dessin, seriez vous une artiste ? »
Une artiste écureuil qui aimait se percher dans les arbres. Pourquoi pas. C’était une place comme une autre et je ne me permettrais pas de juger quoi que ce soit ! J’étais bien mal placer pour juger une lady.
« L’important n’a jamais été que cela soit bon ou pas ma dame. Nous étions neuf, l’important était que cela remplisse le ventre. Ça m’est déjà arrivé de manger de l’écorce lorsqu’on ne trouvait rien. Pour nous manger du rat grillé, qu’il y en ait assez pour neuf était une vraie aubaine. Vous n’avez pas à être triste ou vous en vouloir pour ça : c’est la vie des gamins des rues et ce n’est pas vous qui nous obligé à vivre de la sorte. Puis, pour rire entre nous on dit que ça forge le caractère. Vous trouverez jamais plus acharné à vivre qu’un gosse des rues. »
Lame et éclat de métal rouillés, les combats pour une miche de pain cramée … Ça m’était déjà arriver, comme essayer d’attraper des écureuils, des oiseaux, voler les œufs dans les nids … Les gosses des rues ont de leur côté l’imagination et la débrouillardise. Sinon on ne survit pas. Timtim … J’eus une pensée pour lui, est-ce que les autres pouvaient le nourrir assez ? Ou alors il était mort ? Je baissais le nez en hochant la tête sans répondre à sa question sur les Sept. Il lui fallait du temps, mais les Sept la soutiendraient. Elle n’avait pas l’air méchante … Juste un peu ignorante face aux réalités du monde. Je me demandais d’ailleurs pourquoi pas plus de chevaliers étaient issu du peuple. Après tout comment pouvoir prétendre jurer défendre la veuve et l’orphelin, si on ne savait pas comment les gens du peuple vivait ? Bon de base : comment on pouvait diriger les autres sans connaître la situation ? Non, mais la politique et moi … Je souris en écoutant la Lady naïve, mais touchante.
« Je dois m’en faire pour le lendemain ma dame, sinon comment pourrais-je faire tout les jours des efforts pour être meilleur ? Si je reporte toujours tout à demain je ne suivrais jamais le bon chemin. »
Je la regardais la mine sérieuse. J’eus une pensée pour Tromp’d’pomme qui me disait que je ne souriais jamais et que j’étais adulte avant l’heure. Mais c’était le cas de tout le monde : si on était pas adulte comment survivre ? Les adultes étaient parfois pire qu’un ventre vide dans la rue, surtout pour une fille. Je souris lorsqu’elle évoqua Ser Garlan. Je secouais doucement la tête :
« Ser Garlan n’est pas disponible pour l’instant, j’ai quartier libre et j’ai préférais découvrir l’endroit que de m’entraîner un peu. Et j’ai bien fait sinon je n’aurais pas pus rencontrer une si jolie lady. »
C’était peut-être un peu trop, mais c’était vrai. Je ne mentais pas. Elle était jolie, moins que lady belle Marianne, mais jolie tout de même. Mélange loufoque … Ah … J’aurais bien aimé m’en passer ces mélanges loufoques ! Mais je ne laissais paraître aucune émotion et réfléchis avant de hausser les épaules :
« Résister à une bastonnade de garde compte dans les talent ? Sinon … En talent, mise à par survivre dans la rue, je ne sais pas faire grand-chose. Et vous Ma dame ? J’ai vu que vous teniez un carnet à dessin, seriez vous une artiste ? »
Une artiste écureuil qui aimait se percher dans les arbres. Pourquoi pas. C’était une place comme une autre et je ne me permettrais pas de juger quoi que ce soit ! J’étais bien mal placer pour juger une lady.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
J’écoutais attentivement le jeune homme, n’ayant pas du tout l’habitude d’être confrontée à des enfants des rues et ne savant, aucunement, comment ils arrivaient à survenir à leur besoin. Je n’étais pas totalement ignorante, seulement, à Salins, je n’avais jamais remarqué ce genre d’enfants et la plupart était pris en charge par le septuaire du coin. Je ne pouvais pas comprendre comment on pouvait abandonner son propre enfant et encore moins les laisser vivre de la sorte. Il me semblait évident qu’ils méritaient un endroit où vivre confortablement malgré l’abandon de leur famille. J’avais conscience que les guerres récentes avaient rendue pas mal d’enfant orphelin et j’étais étonnée qu’on puisse les abandonner ainsi à leur sort. Après tout, si leur parent avait combattu, leur progéniture ne méritait-il pas un peu d’intérêt de la part de leur seigneur ? Malheureusement, le monde était mal fait et la politique était loin d’être ma spécialité. Mon rôle n’était pas de se soucier du petit peuple, mais d’apporter de la compagnie et d’enfanter des héritiers. Seulement, je n’étais pas insensible à leur cause, adorant pour ma part sortir de mon confort et marcher dans la rue comme si j’étais une simple jeune femme. Pour autant, je n’avais jamais connu le manque de nourriture et tous les plats que je mangeais, avaient beaucoup de saveur. Manger était un plaisir et il est vrai que je n’imaginais pas manger pour simplement remplir mon ventre. Ainsi, j’essayais au mieux de comprendre le point de vue de Sacha, même si, finalement, cela me paraissait abstrait. Il me demandait de n pas être triste ou de m’en vouloir, car je n’en étais pas responsable. L’écuyer le voyait d’une autre manière, voyant cette épreuve comme lui forgeant le caractère et qu’un gosse des rues était une personne des plus acharnée à vivre. Je hochais simplement la tête en signe de réponse, n’ayant rien d’autre à ajouter de mon côté. Nous avions exposé tous les deux, notre point de vue et il ne servait à rien de débattre des heures.
C’était triste à remarquer, mais face à Sacha, je me rendais compte de la chance que j’avais. Même si je ne venais pas d’une grande maison, nous vivions confortablement, sans avoir à manquer de rien. Je n’aurais certainement jamais à vivre dans les mêmes conditions que Sacha et je doutais pouvoir en sortir indemne de cette expérience. J’avais beau être quelqu’un de débrouillarde de nature, je ne me voyais pas pour autant vivre dans la rue et survivre seule. J’étais bien trop habituée à mon statut de noble et il m’était parfois difficile de m’en détacher.
J’essayais tant bien que mal de rassurer Sacha dans son nouveau rôle. Au fond, j’avais conscience que la vie n’était pas si simple, mais que s’il devenait chevalier, il aurait une certaine position et il n’aurait plus besoin de manger de l’écorce. Cela restait une évolution non-négligeable même si au final, le jeune homme associé l’inquiétude du lendemain avec les efforts pour devenir meilleur. Je n’arrivais pas à voir le lien entre les deux. Certes, il était important de penser à son avenir, pour autant, c’était par nos actes qu’on devenait meilleur. Devais-je supposer que vivre confortablement nous empêcher de faire l’effort d’être meilleur ? Mes paroles n’étaient en aucun liées avec le fait de reporter tout au lendemain, ce n’était pas du tout ce que je sous-entendais. Quelque part, ses paroles me frustraient et j’étais bien obligée de m’expliquer davantage. Ainsi, je répliquais calmement. « Ce que je voulais dire, c’est que tu n’auras pas les mêmes inquiétudes qu’avant, lorsque tu deviendras chevalier. Je ne doute pas sur le fait que tu souhaites devenir quelqu’un de meilleur, mais seuls tes actes pourront le confirmer. » Je regardais un peu plus sérieusement le jeune homme, tout en poursuivant. « Suivre un chemin ne veut pas forcément dire tout remettre au lendemain, tout dépend la voie que tu entreprends. » Devais-je ajouter autre chose ? J’avais beau ne pas connaître son monde, seulement, je savais dans quoi il s’engageait, côtoyant quotidiennement des chevaliers.
Voyant que les minutes défilèrent, je m’inquiétais de savoir si je n’étais pas en train de le retenir de ses obligations, par notre discussion. Je ne voulais aucunement lui attirer des ennuis et c’était pour cette raison que je l’interrogeais sur sa présence ici et surtout si ser Garlan n’avait pas besoin de lui. Il me sourit, tout en secouant doucement la tête et stipulant qu’il avait quartier libre. Il souhaitait simplement découvrir les lieux et qu’en soi, cela lui avait permis de rencontrer une jolie lady. Je me mis à rire gentiment, tout en le remerciant du compliment. « Merci de ce compliment et je suis rassurée de savoir que je ne suis pas un obstacle dans ton apprentissage. »
Naturellement, je m’intéressais à ses autres occupations et je ne fus pas en reste de les apprendre. Ce fut la première fois que j’entendis un tel talent : résister à une bastonnade ou même survivre dans la rue. Ce n’était pas vraiment des activités classiques qu’on pouvait entendre dans une discussion. Ainsi, je ne savais pas vraiment comment réagir, devais-je sourire, rire ou m’inquiéter ? Je pris l’option numéro une et je gardais un charmant sourire tout en hochant la tête. Enfin, Sacha avait été observateur et m’avait vu avec mon carnet de dessin. La simple mention d’artiste me fit rire doucement tout en souriant de plus belle. « Je doute qu’on puisse me donner le titre d’artiste, même si je me débrouille plutôt bien dans ce domaine. Tu es un fin observateur et avant que tu ne joues avec ton bâton, je dessinais le barral. » Je sortis le fameux cahier, je tournais les pages de celui-ci où on pouvait distinguer différents paysages dont celui de la baie des Crabes ou encore des visages, jusqu’au moment où je m’arrêtais à la page où on pouvait distinguer très nettement l’arbre en question. Je lui tendis le carnet. « Voici le dessin en question… Concernant ton talent de résister à une bastonnade, cela semble montrer que tu es un jeune homme plutôt résistant. » Je n’avais pas trouvé mieux à dire et je poursuivais pour combler le silence. « Si tu veux tout savoir, j’adore dessiner… C’est une vraie passion, le simple fait d’esquisser une forme m’apaise simplement et je pourrais amplement vivre de ce petit plaisir. N’as-tu jamais ressenti quelque chose de similaire ? »
C’était triste à remarquer, mais face à Sacha, je me rendais compte de la chance que j’avais. Même si je ne venais pas d’une grande maison, nous vivions confortablement, sans avoir à manquer de rien. Je n’aurais certainement jamais à vivre dans les mêmes conditions que Sacha et je doutais pouvoir en sortir indemne de cette expérience. J’avais beau être quelqu’un de débrouillarde de nature, je ne me voyais pas pour autant vivre dans la rue et survivre seule. J’étais bien trop habituée à mon statut de noble et il m’était parfois difficile de m’en détacher.
J’essayais tant bien que mal de rassurer Sacha dans son nouveau rôle. Au fond, j’avais conscience que la vie n’était pas si simple, mais que s’il devenait chevalier, il aurait une certaine position et il n’aurait plus besoin de manger de l’écorce. Cela restait une évolution non-négligeable même si au final, le jeune homme associé l’inquiétude du lendemain avec les efforts pour devenir meilleur. Je n’arrivais pas à voir le lien entre les deux. Certes, il était important de penser à son avenir, pour autant, c’était par nos actes qu’on devenait meilleur. Devais-je supposer que vivre confortablement nous empêcher de faire l’effort d’être meilleur ? Mes paroles n’étaient en aucun liées avec le fait de reporter tout au lendemain, ce n’était pas du tout ce que je sous-entendais. Quelque part, ses paroles me frustraient et j’étais bien obligée de m’expliquer davantage. Ainsi, je répliquais calmement. « Ce que je voulais dire, c’est que tu n’auras pas les mêmes inquiétudes qu’avant, lorsque tu deviendras chevalier. Je ne doute pas sur le fait que tu souhaites devenir quelqu’un de meilleur, mais seuls tes actes pourront le confirmer. » Je regardais un peu plus sérieusement le jeune homme, tout en poursuivant. « Suivre un chemin ne veut pas forcément dire tout remettre au lendemain, tout dépend la voie que tu entreprends. » Devais-je ajouter autre chose ? J’avais beau ne pas connaître son monde, seulement, je savais dans quoi il s’engageait, côtoyant quotidiennement des chevaliers.
Voyant que les minutes défilèrent, je m’inquiétais de savoir si je n’étais pas en train de le retenir de ses obligations, par notre discussion. Je ne voulais aucunement lui attirer des ennuis et c’était pour cette raison que je l’interrogeais sur sa présence ici et surtout si ser Garlan n’avait pas besoin de lui. Il me sourit, tout en secouant doucement la tête et stipulant qu’il avait quartier libre. Il souhaitait simplement découvrir les lieux et qu’en soi, cela lui avait permis de rencontrer une jolie lady. Je me mis à rire gentiment, tout en le remerciant du compliment. « Merci de ce compliment et je suis rassurée de savoir que je ne suis pas un obstacle dans ton apprentissage. »
Naturellement, je m’intéressais à ses autres occupations et je ne fus pas en reste de les apprendre. Ce fut la première fois que j’entendis un tel talent : résister à une bastonnade ou même survivre dans la rue. Ce n’était pas vraiment des activités classiques qu’on pouvait entendre dans une discussion. Ainsi, je ne savais pas vraiment comment réagir, devais-je sourire, rire ou m’inquiéter ? Je pris l’option numéro une et je gardais un charmant sourire tout en hochant la tête. Enfin, Sacha avait été observateur et m’avait vu avec mon carnet de dessin. La simple mention d’artiste me fit rire doucement tout en souriant de plus belle. « Je doute qu’on puisse me donner le titre d’artiste, même si je me débrouille plutôt bien dans ce domaine. Tu es un fin observateur et avant que tu ne joues avec ton bâton, je dessinais le barral. » Je sortis le fameux cahier, je tournais les pages de celui-ci où on pouvait distinguer différents paysages dont celui de la baie des Crabes ou encore des visages, jusqu’au moment où je m’arrêtais à la page où on pouvait distinguer très nettement l’arbre en question. Je lui tendis le carnet. « Voici le dessin en question… Concernant ton talent de résister à une bastonnade, cela semble montrer que tu es un jeune homme plutôt résistant. » Je n’avais pas trouvé mieux à dire et je poursuivais pour combler le silence. « Si tu veux tout savoir, j’adore dessiner… C’est une vraie passion, le simple fait d’esquisser une forme m’apaise simplement et je pourrais amplement vivre de ce petit plaisir. N’as-tu jamais ressenti quelque chose de similaire ? »
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Ah … Ce n’était pas clair ce qu’elle voulait dire ! Mais pour moi non, mes devoirs et mes tâches n’avaient pas réellement changé, elles n’étaient plus à être réalisée de la même manière. Les tâches … Vivre, survivre, aider les autres … Je ne voulais pas, et je ne le ferais jamais, renier ma vie d’avant, je venais de la rue et j’en ferais une fierté, une vraie force. Plus que maintenant. Je réussirais à devenir chevalier. Et si on se moquait de moi ? Très bien. Cela ne serait sûrement pas la première fois ! Ni la dernière, et je le prendrais bien. Et je pourrais le retourner contre les autres. Quand à mon sexe … Ah … Ça ça serait beaucoup plus compliqué à assumer. J’y arriverais, d’une manière ou d’une autre. Je hochai la tête avec douceur
« Bien, je n’avais pas compris ce que vous vouliez dire. Je ne pense pas que mes tâches changent, elles sont modifiées, il s’en rajoute simplement. Mes tâches de gosse de la ville je les continuerais, mais pas pour moi, pour les autres, j’aimerais que tout les gosses des rues puissent avoir la chance que j’ai eu. »
Ou qu’il n’y ait plus aucun gamins des rues, mais tant qu’il y aurait des guerres et des Hommes il y aurait des gamins des rues, ça c’était sûr. Il y aurait des matins où on trouverait des corps roulaient en boule sur eux même implorant un fragment de nourriture, mais mort de faim, ou de froid, des corps qu’on retrouverait égorgé et les poches pillés, des gamins battus pour un quignon de pain … Oui, ça existerait toujours. J’en étais sûre, et j’aurais beau faire de mon mieux, je doutais de réussir à empêcher toute les guerres. Une femme ne pouvait pas tout faire, mais je ferais toujours de mon mieux.
Je souris lorsqu’elle me remercia du compliment … Je pourrais me moquer et dire que toutes les femmes aimaient les compliments, mais ce n’était pas vrai : tout le monde était sensible aux compliments. Ce n’était pas que les femmes et c’était une généralité que je n’aimais pas. Fin observateur ? Non, pas vraiment, je l’avais vu juste ranger son carnet. Je n’étais Timtim qui pouvait deviner bien des choses d’un coup d’œil. Elle dessinait le barral. Je pris délicatement le carnet et observai avec attention le dessin puis l’arbre, c’était particulièrement bien réalisé. Je souris doucement et hochais la tête avant de l’écouter avec attention. Je ne comprenais pas cette sensation, je ne savais pas ce qu’elle voulait me décrire. Est-ce que j’avais loupé quelque chose d’important dans ma vie pour ne pas savoir ce qu’était cette sensation ? Je regardais à nouveau le dessin, ayant très envie de voir ceux de derrière, mais je n’osais tourner les pages de peur de fâcher la lady. Je lui tendis son carnet :
« C’est très beau ma dame … Il y a une sensibilité et une force que j’aime bien dans votre dessin … »
Je ne savais pas véritablement si c’était un compliment, mais c’était ce que m’inspirait le dessin. Je regardais avec attention l’arbre qui avait prit comme modèle et plissai les yeux avant de m’avancer vers lui en réfléchissant avec attention à ce qu’elle avait dit … Sa passion c’était de dessiner… Mais c’était quoi avoir une passion ? Quelque chose qui apaisait quand on le faisait … Combattre pour moi ? Non, j’aimais combattre, mais c’était parce que je faisais ça depuis toujours … Danser ? Pour le peu que je savais faire … Je n’étais pas sûre d’avoir une passion, mais est-ce que c’était mal de ne pas en avoir ? Est-ce que c’était quelque chose d’anormal ? Je regardai un instant droit dans les yeux l’arbre avant d’incliner la tête vers lui en signe de respect et de revenir vers la jeune femme.
« … Non, je n’ai pas connus cette sensation ma dame. Je ne crois pas avoir eu le temps de le faire. La seule distraction que j’avais le temps de faire c’était de regarder les étoiles … Est-ce grave de ne pas avoir de passion ? Comment on sait que ce qu’on fait c’est une passion ? »
Parce que même si j’adorais regarder les étoiles, cela ne m’apportait rien de bien positif, juste un sentiment de plat … d’impuissance et parois de profonde solitude. Machinalement je passais ma main sur le manche de mon coutelas. Un jour je trouverais une autre habitude.
« Bien, je n’avais pas compris ce que vous vouliez dire. Je ne pense pas que mes tâches changent, elles sont modifiées, il s’en rajoute simplement. Mes tâches de gosse de la ville je les continuerais, mais pas pour moi, pour les autres, j’aimerais que tout les gosses des rues puissent avoir la chance que j’ai eu. »
Ou qu’il n’y ait plus aucun gamins des rues, mais tant qu’il y aurait des guerres et des Hommes il y aurait des gamins des rues, ça c’était sûr. Il y aurait des matins où on trouverait des corps roulaient en boule sur eux même implorant un fragment de nourriture, mais mort de faim, ou de froid, des corps qu’on retrouverait égorgé et les poches pillés, des gamins battus pour un quignon de pain … Oui, ça existerait toujours. J’en étais sûre, et j’aurais beau faire de mon mieux, je doutais de réussir à empêcher toute les guerres. Une femme ne pouvait pas tout faire, mais je ferais toujours de mon mieux.
Je souris lorsqu’elle me remercia du compliment … Je pourrais me moquer et dire que toutes les femmes aimaient les compliments, mais ce n’était pas vrai : tout le monde était sensible aux compliments. Ce n’était pas que les femmes et c’était une généralité que je n’aimais pas. Fin observateur ? Non, pas vraiment, je l’avais vu juste ranger son carnet. Je n’étais Timtim qui pouvait deviner bien des choses d’un coup d’œil. Elle dessinait le barral. Je pris délicatement le carnet et observai avec attention le dessin puis l’arbre, c’était particulièrement bien réalisé. Je souris doucement et hochais la tête avant de l’écouter avec attention. Je ne comprenais pas cette sensation, je ne savais pas ce qu’elle voulait me décrire. Est-ce que j’avais loupé quelque chose d’important dans ma vie pour ne pas savoir ce qu’était cette sensation ? Je regardais à nouveau le dessin, ayant très envie de voir ceux de derrière, mais je n’osais tourner les pages de peur de fâcher la lady. Je lui tendis son carnet :
« C’est très beau ma dame … Il y a une sensibilité et une force que j’aime bien dans votre dessin … »
Je ne savais pas véritablement si c’était un compliment, mais c’était ce que m’inspirait le dessin. Je regardais avec attention l’arbre qui avait prit comme modèle et plissai les yeux avant de m’avancer vers lui en réfléchissant avec attention à ce qu’elle avait dit … Sa passion c’était de dessiner… Mais c’était quoi avoir une passion ? Quelque chose qui apaisait quand on le faisait … Combattre pour moi ? Non, j’aimais combattre, mais c’était parce que je faisais ça depuis toujours … Danser ? Pour le peu que je savais faire … Je n’étais pas sûre d’avoir une passion, mais est-ce que c’était mal de ne pas en avoir ? Est-ce que c’était quelque chose d’anormal ? Je regardai un instant droit dans les yeux l’arbre avant d’incliner la tête vers lui en signe de respect et de revenir vers la jeune femme.
« … Non, je n’ai pas connus cette sensation ma dame. Je ne crois pas avoir eu le temps de le faire. La seule distraction que j’avais le temps de faire c’était de regarder les étoiles … Est-ce grave de ne pas avoir de passion ? Comment on sait que ce qu’on fait c’est une passion ? »
Parce que même si j’adorais regarder les étoiles, cela ne m’apportait rien de bien positif, juste un sentiment de plat … d’impuissance et parois de profonde solitude. Machinalement je passais ma main sur le manche de mon coutelas. Un jour je trouverais une autre habitude.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
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Un écureuil dans le bois sacréAn 299, lune 3, semaine 1
Peut-être avais-je mal exprimé mon idée ? N’étant pas particulièrement habitué à ce genre de discussion, il était normal que je ne sois pas totalement à l’aise à exprimer mes ressentis. Sacha restait une énigme pour moi et j’avais beau passé du temps en sa compagnie à l’heure actuelle, son quotidien restait flou dans mon esprit. Ainsi, j’écoutais attentivement ses paroles et essayant de comprendre au mieux son point de vue. Apparemment, il ne souhaitait pas changer ses habitudes et voulait continuer d’aider ses enfants pour qu’il puisse avoir la même chance que lui. C’était beau et un sourire sincère s’afficha sur mes lèvres tout en regardant ce jeune homme avec une pointe d’admiration. C’était un beau projet et j’espérais qu’il puisse voir le jour. Je n’étais pas contre que des enfants des rues puissent devenir chevalier. Après tout, il s’agissait d’avoir une certaine idéologie et des talents martiaux. Cela n’était aucunement lié aux ancêtres et il valait mieux que ces enfants finissent de ce côté, plutôt que de devenir des bandits. Je ne faisais pas une généralité, mais j’avais cru comprendre que devenir un criminel pouvait être lié à son environnement dont la pauvreté. Pour autant, tous les pauvres ne finissaient pas de cette manière et en leur offrant la possibilité d’œuvrer pour le bien, cela pouvait être profitable pour eux, mais aussi pour la société en général. Malheureusement, je n’avais pas mon mot à dire sur la question, d’autant plus que j’étais une femme et qu’une femme ne devenait pas chevalier. Du moins, ce n’était pas un phénomène courant, et même le Guerrier était représenté sous les traits d’un homme et non d’une femme.
Pour toute réponse, je hochais la tête, tout en accordant un regard encourageant à ce jeune homme plein d’avenir. J’espérais qu’il puisse accomplir ses rêves et que les Sept éclairent au mieux sa route. Il ne semblait pas être un mauvais garçon et son attitude l’honorait. Après tout, il aurait pu être totalement égoïste et pensait seulement à sa propre réussite. Or, il prévoyait de partager son expérience, pour en faire profiter à des enfants ayant connu la même galère et leur offrir un cadeau inestimable : un avenir. Peut-être avais-je une vision étriquée ? Cependant, je ne pouvais nier les valeurs de l’écuyer et les souligner par la même occasion. « Je ne peux qu’être admirative face tes paroles et j’espère que tu réussiras. La chevalerie semble t’aller à merveille ! » Il avait l’esprit d’un chevalier, du moins, ceux des livres semblables à des héros et ne se souciant guère de leur richesse ou de la politique par la même occasion. Finalement, je regrettais de moins en moins qu’il ait troublé mon passe-temps favori : le dessin. Et comme d’habitude, le sujet se tourna vers cette passion née d’une amitié unique. Peut-être que d’une certaine façon, esquisser des formes me permettait de penser à l’orageois et à ces doux moments de partage. J’observai du coin de l’œil Sacha, essayant de capter ses émotions et d’avoir un aperçu de son avis. Il semblait regarder avec minutie chaque trait, tout en le comparant à la version originale qu’est le barral. Ce fut à ce moment-là que je me laissais aller à décrire mes ressentis et ce que le dessin représentait pour moi. Il regarda une dernière fois le carnet avant de me tendre et de donner son avis. Il trouva le dessin très beau, mais je donnais davantage d’importance à la suite de ses propos. Apparemment, il y avait une sensibilité et une force dans mon dessin. C’était bien la première fois qu’on donnait un tel avis et j’étais curieuse d’en savoir plus, naturellement. « Merci du compliment. C’est la première fois qu’on associe la force et la sensibilité à un de mes dessins, qu’est-ce qui te fait dire cela ? Peut-être que tu aurais un avis plus tranché si je t’en montrais d’autres, non ? » Après tout, ce n’était pas souvent qu’on associait un ressenti à un compliment. J’étais habituée à ce qu’on trouve mes dessins jolis, mais rare, étaient les personnes y trouvant réellement de la profondeur. Sacha semblait avoir l’œil et c’était pour cette raison, que je souhaitais l’entendre parler de mes autres dessins. Puis, celui-ci n’était pas entièrement fini donc il pouvait encore être modifié.
Enfin, Sacha reporta son attention sur l’arbre et semblait se fixer sur cette image. Avais-je dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Je commençais doucement à m’inquiéter et à remémorer chacun de mes paroles ayant précédé cet état. Après quelques longues secondes, son regard se reporta au mien et j’émis un soupir de soulagement avant d’entendre ses propos. Il ne connaissait pas cette sensation ? Je mis quelques secondes à percuter qu’il faisait référence à mes mots précédents concernant ma passion pour dessin. Apparemment, il n’avait pas eu le temps de ressentir ce genre de choses, sauf peut-être en regardant les étoiles, mais il associait ceci plutôt à une distraction. Il me demandait si c’était grave de n’avoir jamais ressenti ça et pour l’apaiser, je me mis à rire gentiment. Tout en m’approchant de lui et en posant une main réconfortante sur son bras. « Non, ce n’est pas grave du tout de ne pas avoir de passion. Tu es jeune… Tu sais, en soi, je dois cette passion à un homme qui a eu la patience de m’enseigner cet art. Bien sûr, rien ne prédestiner que cela puisse devenir une passion, voir une addiction. Puis, tu sais, en soi, le dessin n’est pas ma seule activité. » Je montrais l’arbre que j’avais descendu, tout en poursuivant. « J’adore escalader, mais je n’ai pas les mêmes sensations qu’en dessinant. Au contraire, ce que j’apprécie dans l’escalade, c’est le fait de prendre un risque et de ressentir cette pulsion d’adrénaline. » Je souris, tout en fixant mon regard au sien. « Alors, ne t’inquiète pas et je suis sûre que tu trouveras une activité te réjouissant autant et en soi, regarder les étoiles, c’est déjà un début. Peut-être que tu prendras plaisir à combattre et que ça deviendra ta passion, qui sait. » Je haussais les épaules tout en essayant d’être rassurante. Puis, sans réellement le vouloir, j’exprimais une pensée. « Tu sais… En soi, j’aurais bien aimé apprendre à me battre et ne pas être vu comme un être sensible et fragile… »
Pour toute réponse, je hochais la tête, tout en accordant un regard encourageant à ce jeune homme plein d’avenir. J’espérais qu’il puisse accomplir ses rêves et que les Sept éclairent au mieux sa route. Il ne semblait pas être un mauvais garçon et son attitude l’honorait. Après tout, il aurait pu être totalement égoïste et pensait seulement à sa propre réussite. Or, il prévoyait de partager son expérience, pour en faire profiter à des enfants ayant connu la même galère et leur offrir un cadeau inestimable : un avenir. Peut-être avais-je une vision étriquée ? Cependant, je ne pouvais nier les valeurs de l’écuyer et les souligner par la même occasion. « Je ne peux qu’être admirative face tes paroles et j’espère que tu réussiras. La chevalerie semble t’aller à merveille ! » Il avait l’esprit d’un chevalier, du moins, ceux des livres semblables à des héros et ne se souciant guère de leur richesse ou de la politique par la même occasion. Finalement, je regrettais de moins en moins qu’il ait troublé mon passe-temps favori : le dessin. Et comme d’habitude, le sujet se tourna vers cette passion née d’une amitié unique. Peut-être que d’une certaine façon, esquisser des formes me permettait de penser à l’orageois et à ces doux moments de partage. J’observai du coin de l’œil Sacha, essayant de capter ses émotions et d’avoir un aperçu de son avis. Il semblait regarder avec minutie chaque trait, tout en le comparant à la version originale qu’est le barral. Ce fut à ce moment-là que je me laissais aller à décrire mes ressentis et ce que le dessin représentait pour moi. Il regarda une dernière fois le carnet avant de me tendre et de donner son avis. Il trouva le dessin très beau, mais je donnais davantage d’importance à la suite de ses propos. Apparemment, il y avait une sensibilité et une force dans mon dessin. C’était bien la première fois qu’on donnait un tel avis et j’étais curieuse d’en savoir plus, naturellement. « Merci du compliment. C’est la première fois qu’on associe la force et la sensibilité à un de mes dessins, qu’est-ce qui te fait dire cela ? Peut-être que tu aurais un avis plus tranché si je t’en montrais d’autres, non ? » Après tout, ce n’était pas souvent qu’on associait un ressenti à un compliment. J’étais habituée à ce qu’on trouve mes dessins jolis, mais rare, étaient les personnes y trouvant réellement de la profondeur. Sacha semblait avoir l’œil et c’était pour cette raison, que je souhaitais l’entendre parler de mes autres dessins. Puis, celui-ci n’était pas entièrement fini donc il pouvait encore être modifié.
Enfin, Sacha reporta son attention sur l’arbre et semblait se fixer sur cette image. Avais-je dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Je commençais doucement à m’inquiéter et à remémorer chacun de mes paroles ayant précédé cet état. Après quelques longues secondes, son regard se reporta au mien et j’émis un soupir de soulagement avant d’entendre ses propos. Il ne connaissait pas cette sensation ? Je mis quelques secondes à percuter qu’il faisait référence à mes mots précédents concernant ma passion pour dessin. Apparemment, il n’avait pas eu le temps de ressentir ce genre de choses, sauf peut-être en regardant les étoiles, mais il associait ceci plutôt à une distraction. Il me demandait si c’était grave de n’avoir jamais ressenti ça et pour l’apaiser, je me mis à rire gentiment. Tout en m’approchant de lui et en posant une main réconfortante sur son bras. « Non, ce n’est pas grave du tout de ne pas avoir de passion. Tu es jeune… Tu sais, en soi, je dois cette passion à un homme qui a eu la patience de m’enseigner cet art. Bien sûr, rien ne prédestiner que cela puisse devenir une passion, voir une addiction. Puis, tu sais, en soi, le dessin n’est pas ma seule activité. » Je montrais l’arbre que j’avais descendu, tout en poursuivant. « J’adore escalader, mais je n’ai pas les mêmes sensations qu’en dessinant. Au contraire, ce que j’apprécie dans l’escalade, c’est le fait de prendre un risque et de ressentir cette pulsion d’adrénaline. » Je souris, tout en fixant mon regard au sien. « Alors, ne t’inquiète pas et je suis sûre que tu trouveras une activité te réjouissant autant et en soi, regarder les étoiles, c’est déjà un début. Peut-être que tu prendras plaisir à combattre et que ça deviendra ta passion, qui sait. » Je haussais les épaules tout en essayant d’être rassurante. Puis, sans réellement le vouloir, j’exprimais une pensée. « Tu sais… En soi, j’aurais bien aimé apprendre à me battre et ne pas être vu comme un être sensible et fragile… »
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Être admirative face à mes paroles ? J’avais du mal à comprendre, n’importe qui de censé ferait de même que moi, on ne pouvait pas abandonner les siens comme cela ! Enfin, si certains faisaient ça … Mais quand on était chevalier s’était plus que de la logique de prendre soin des autres. N’importe quel chevalier ferait pareil que moi, j’en étais sûre. La lady n’avait pas à être admirative de ça, n’importe quel chevalier lui dirait la même chose que moi, non ?
« Ma dame … Il n’y a pas à être admirative, tout les chevaliers ont les mêmes paroles que moi … »
Je rougis un peu lorsqu’elle m’affirma que c’était la toute première fois qu’on lui disait ce que je venais de dire. Bah … C’était évidant quand on regardait non ? Les traits étaient très sensibles mais j’avais l’impression qu’il y avait une vraie force derrière. Je ne savais pas vraiment expliqué, c’était juste … une impression. Peut-être lié au modèle ? C’était comme ça que je le voyais, les autres devaient le percevoir autrement, c’était sans doute personnel … Mais je voulais quand bien même voir les autres dessins, pour avoir un avis « tranché ». Si tous ses dessins étaient aussi beaux autant en profiter.
« Ça serait un honneur lady Orya. »
Je l’écoutai avec attention parler de la passion. La passion devait toujours venir de l’extérieur ? Je ne comprenais pas vraiment en réalité. Elle devait sa passion à un homme qui lui avait appris. J’avais vraiment du mal à suivre … Rien ne montrait que cela pouvait être avant une passion ? Mais … Je ne comprenais plus rien ! Parlait-on d’activités ou de passions … ? Elle aimait l’escalade mais pour les même raisons que le dessins … Quelqu’un avait une explication claire ? Je préférais hausser les épaules prudemment sans être sûre de ce qu’elle avançait. Je me retiens de me dégager quand elle posa sa main sur mon bras. Elle ne me voulait pas de mal, je le savais, mais je n’aimais pas qu’on me touche … Mais elle ne pensait pas à mal.
Je soutenais son regard sans aucun soucis. Elle ne voulait pas être vue comme une créature faible et sensible. Alors dans la rue j’aurais dis « T’as qu’à mordre ma belle » mais là … Je ne pouvais pas réellement dire ça, je ne crois pas que ses parents seraient foncièrement ravis, mais je ne savais pas réellement quoi lui dire. Si je lui disais de ce déguiser en garçon, elle saurait que moi-même j’étais une fille. Et je n’avais pas besoin de ça ! C’était hors de question que quelqu’un sache que j’étais une fille avant mon maître. Que pouvais-je bien lui dire … À part de briller par son caractère … Ce n’était en tout cas pas part le mien que je brillerais. Peut-être par ma stupidité. Mais en l’examinant moi je pouvais voir sa force, habitude de gosse des rues d’essayer de trouver en quoi l’autre était doué, soit pour s’en faire un allier, soit pour justement lui botter les fesses. Je me mordillais les lèvres avant de répondre avec prudence, histoire de ne pas la froisser, ce n’était pas mon but.
« Quand je vous regarde lady, je vois certes une femme, mais pour moi vous n’êtes pas faible, sensible peut-être mais pas faible. Vous êtes un peu comme un chêne si vous voulez … Droit et solide. Mais vous ça ne se voit juste pas, peut-être parce que le regard des autres vous perçois simplement comme une fleur ? … Je … euh … Pardon, je suis désolé … Ce n’était peut-être pas ce que je devais dire pour une lady ? »
Moi et les compliments … Ça faisait deux. J’espérais vraiment ne pas l’avoir vexé, après tout je ne disais que la vérité ! Ce que je pensais vraiment … Je m’en serait voulu qu’elle le prenne mal alors que ce n’était qu’un compliment ! J’aimais bien les chênes moi, déjà parce que c’était pas trop mauvais à manger. Même si comparer une lady à un chêne, je crois que ce n’était pas forcément une excellente idée. Surtout qu’un chêne ce n’était pas ce qu’il y avait de plus beau comme arbre. Enfin … je crois ?
« Ma dame … Il n’y a pas à être admirative, tout les chevaliers ont les mêmes paroles que moi … »
Je rougis un peu lorsqu’elle m’affirma que c’était la toute première fois qu’on lui disait ce que je venais de dire. Bah … C’était évidant quand on regardait non ? Les traits étaient très sensibles mais j’avais l’impression qu’il y avait une vraie force derrière. Je ne savais pas vraiment expliqué, c’était juste … une impression. Peut-être lié au modèle ? C’était comme ça que je le voyais, les autres devaient le percevoir autrement, c’était sans doute personnel … Mais je voulais quand bien même voir les autres dessins, pour avoir un avis « tranché ». Si tous ses dessins étaient aussi beaux autant en profiter.
« Ça serait un honneur lady Orya. »
Je l’écoutai avec attention parler de la passion. La passion devait toujours venir de l’extérieur ? Je ne comprenais pas vraiment en réalité. Elle devait sa passion à un homme qui lui avait appris. J’avais vraiment du mal à suivre … Rien ne montrait que cela pouvait être avant une passion ? Mais … Je ne comprenais plus rien ! Parlait-on d’activités ou de passions … ? Elle aimait l’escalade mais pour les même raisons que le dessins … Quelqu’un avait une explication claire ? Je préférais hausser les épaules prudemment sans être sûre de ce qu’elle avançait. Je me retiens de me dégager quand elle posa sa main sur mon bras. Elle ne me voulait pas de mal, je le savais, mais je n’aimais pas qu’on me touche … Mais elle ne pensait pas à mal.
Je soutenais son regard sans aucun soucis. Elle ne voulait pas être vue comme une créature faible et sensible. Alors dans la rue j’aurais dis « T’as qu’à mordre ma belle » mais là … Je ne pouvais pas réellement dire ça, je ne crois pas que ses parents seraient foncièrement ravis, mais je ne savais pas réellement quoi lui dire. Si je lui disais de ce déguiser en garçon, elle saurait que moi-même j’étais une fille. Et je n’avais pas besoin de ça ! C’était hors de question que quelqu’un sache que j’étais une fille avant mon maître. Que pouvais-je bien lui dire … À part de briller par son caractère … Ce n’était en tout cas pas part le mien que je brillerais. Peut-être par ma stupidité. Mais en l’examinant moi je pouvais voir sa force, habitude de gosse des rues d’essayer de trouver en quoi l’autre était doué, soit pour s’en faire un allier, soit pour justement lui botter les fesses. Je me mordillais les lèvres avant de répondre avec prudence, histoire de ne pas la froisser, ce n’était pas mon but.
« Quand je vous regarde lady, je vois certes une femme, mais pour moi vous n’êtes pas faible, sensible peut-être mais pas faible. Vous êtes un peu comme un chêne si vous voulez … Droit et solide. Mais vous ça ne se voit juste pas, peut-être parce que le regard des autres vous perçois simplement comme une fleur ? … Je … euh … Pardon, je suis désolé … Ce n’était peut-être pas ce que je devais dire pour une lady ? »
Moi et les compliments … Ça faisait deux. J’espérais vraiment ne pas l’avoir vexé, après tout je ne disais que la vérité ! Ce que je pensais vraiment … Je m’en serait voulu qu’elle le prenne mal alors que ce n’était qu’un compliment ! J’aimais bien les chênes moi, déjà parce que c’était pas trop mauvais à manger. Même si comparer une lady à un chêne, je crois que ce n’était pas forcément une excellente idée. Surtout qu’un chêne ce n’était pas ce qu’il y avait de plus beau comme arbre. Enfin … je crois ?
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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