Dornienne (Nymeria Sand)
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« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Nymeria Sand, fille d'Oberyn Martell et d'une noble de Volantis. L'on peut dire que le mélange avait été détonnant. Elle ne ressentait plus trop cette pression d'être constamment observée au moindre fait et geste par les hommes, à Dorne, tout le monde s'était fait à la magnifique évolution de l'aspic. Tout le monde s'était habitué à sa présence, son charme envoûtant et à ses techniques pour obtenir ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Si bien que ça n'était plus son regard que l'on craignait, mais ses vêtements. « Il nous faut un représentant de Dorne ». Doran, dans l'état qu'il était, ne pouvait sans doute pas subir pareil voyage : surtout pas juste pour montrer aux Targaryen qu'il était physiquement de leur côté, ni pour le mariage d'une princesse Targaryenne, même si cette personne était à moitié de son sang. Oberyn ne désirait pas y aller, trop occupé à Dorne et ses futurs voyages. Nymeria alors s'était proposée, elle était une personne de confiance, certes son titre bâtarde ne passerait pas si bien à la capitale qu'à Dorne mais la demoiselle était l'une des mieux placée et disposée à voyager que ses autres sœurs. Obara et Tyerne n'avaient pas voulu venir, préférant rester sous la chaleur Dornienne et aux côtés de leur père, et bien soit : Nymeria rêvait de découvrir le monde dont leur père leur avait tant et tant parlé.
Elle s'était apprêtée, des vêtements fait pour tenir de longues chevauchées dans les déserts, un ruban cachant ses cheveux et son visage pour ne laisser paraître que ses yeux et si l'on regardait de plus près, l'on pouvait voir ce qu'elle dissimulait sous tant de vêtements, si l'on regardait et que nos yeux étaient habitués et connaissaient la personne, car peu auraient devinés qu'elle cachait dans sa ceinture une lame, pas plus que sous certaines couches de son pantalon.
Avec ses gardes – et d'autres que son père avait tenu à lui assigner, n'étant pas sûr à 100% de la bonne volonté des Targaryen – elle était partie au petit matin. Des affaires à régler, elle avait fait un énorme détour, choisissant de passer par Dorne et l'Orage à la simplicité de la mer. Mais Nymeria était tout sauf quelqu'un de simple. Si elle voyageait, ce n'était pas pour uniquement traverser la mer : elle désirait en voir le plus possible avant d'arriver à destination. Et ses gardes n'avaient guère leur mot à dire, ils suivaient, et c'était tout.
Leur voyage avait été sans encombre et Nymeria fût très heureuse d'arriver à la capitale : enfin elle pouvait descendre de son cheval, son étalon paraît à toute épreuve, chaleur étouffante, nuit glaciale, courir des heures dans le désert sans possibilité de s'arrêter ou de boire...
Elle fût surprise – bon, peu surprise à vrai dire – de son accueil. On ne pouvait voir que ses yeux et pourtant bien des hommes se montraient déjà fort aimable à son égard : était-ce l'accueil réservé aux maisons en alliance avec les Targaryen ? Elle n'était pas naïve. La première chose qu'elle fit en voyant qu'ils étaient bien accueillie, fut de retirer son ruban des cheveux, libérant ainsi une longue tresse noir. Elle prit les quelque fioles cachées dans son ruban pour les mettre dans sa sacoche et laissait les hommes s'occuper des chevaux. Elle eut à peine le temps d'arriver qu'on la réclamait elle ne savait où. Première fois qu'elle mettait les pieds sur le sol de Port Réal et la vision fut agréable... mais où était ce sable qu'elle aimait tant fouler nu pieds, où était cette étouffante chaleur, si ce n'est écrasante d'un été constant à Dorne ? Il faisait bon. Presque frais. Elle aurait aimé pouvoir se débarbouiller de son voyage avant de se rendre où on la guidait mais au moins plus vite c'était fait, plus vite elle avait la paix.
Contrairement à ses sœurs guerrières, Nymeria était digne d'une Lady. Elle avait ces manières, cette façon d'être, de se mouvoir en ondulant tel un serpent, captivant les regards grâce à ses couleurs si rares et exotiques. Elle portait encore ces vêtements jaunes digne de son pays et si ses habits avaient été pratique pour ce voyage, ils n'en étaient pas moi révélateurs des formes de la Lady. Et ça l'amusait : les yeux qui se tournaient vers elle, d'hommes mariés dont les femmes seraient très probablement jalouses, d'hommes politiques dont elle ne connaissait ni le nom ni le titre pas plus que la fonction. Elle restait pourtant impassible, saluant ces compères, qu'elle rencontrait pour la première fois pour certains, qu'elle avait plaisir à revoir pour d'autres. Elle aimait, non, elle adorait ces regards posés sur sa personne, ça ne la rendait que plus rayonnante encore. Mais elle avait une chose en tête. Une chose qui ne l'avait pas quitté depuis longtemps, des souvenirs, des songes, des rêves, des fantasmes. Nymeria ne regardait pas tant ces hommes et femmes autour d'elle, suivant sa route pour se présenter au roi des sept couronnes, toujours accompagnée, entourée de gardes tenant lances et bannières, elle aimait ce côté d'être accessible qu'en rêve, des rêves interdits et inavouables. Elle regardait ça et là, de passage, tentant de se repérer au mieux avec ce que son père lui avait raconté de cette citée, de ces endroits, ces places, et même plus près la plupart de ses visages ne lui disaient rien... Hormis un. Lorsque son tour vint, elle s'avança seule, ordonnant aux gardes de la rejoindre après, il était sûrement mieux de ne point se montrer trop direct...
En le voyant assis là, couronne sur la tête, ses cheveux blonds parfaitement brossés, ses habits qui n'osaient avoir un seul plie, cet air si sérieux... Elle ne put retenir un sourire à son encontre, l'un de ses petit sourire en coin. Il captivait son attention. Il avait cette petite chose, cette étincelle. Mais rien de bien étonnant, se disait-elle, il est le roi. Était-il seulement même vivant ou était-il une statue ? Elle ignorait les sifflements et remarques indécente, son père l'avait mise en garde, bien que plaisantant sur le sujet il n'était finalement pas si loin de la vérité. Et on osait dire que les gens hors de Dorne étaient prude ? Elle regardait longuement ce roi, plus qu'elle n'avait accordé d'importance au reste de la population jusqu'ici. La chaleur était-elle trop insupportable pour lui ou était-il mal en point ? Elle avait en mémoire une chaleur bien plus incandescente... Peut-être n'était-il tout simplement pas dans un de ces beau jour. Mais comme la première et dernière fois, peut-être pourrait-elle s'atteler à la tache de le faire sourire.
Lady Nym adorait une chose : être bien reçue. Ses amis avaient pour habitude de préparer le vin et autres fruits lors de ses venues, avaient l'habitude de préparer les écuries à recevoir son cheval et lui préparer une chambre digne du nom que son père portait. Qu'en serait-il d'ici ? Cette idée lui avait souvent traversé l'esprit lors de son voyage. Après avoir salué le roi – et que lui aussi l'ait salué, le rouge lui montant aux joues, provoquant un nouveau sourire sur les lèvres de la Lady des sables. Il n'avait pas oublié. Comment aurait-il pu, après tout ? Oui la demoiselle avait bien confiance en elle. Un rêve n'était qu'un rêve, on pouvait choisir de le balayer de notre esprit, il suffit cependant que celui-ci nous ait tant fasciné qu'il nous revienne constamment à l'esprit peu importe quand, mais un rêve n'était qu'un rêve il ne nous donnait accès à rien de plus que des images passées.
Mais enfin, elle s'était changée, troquant ses habits de voyage après une bonne toilette pour une robe couleur prune qui ne laissait que peu place à l'imagination tant elle laissait voir les formes de l'aspic, mais plus foncée que les habits qu'elle portait chez elle, pour cause, elle avait bon nombre de lames cachées sous ses vêtements. 8 lames. Et encore, elle avait choisie de calmer le jeu car elle se pensait plus ou moins en sécurité, se baladant avec ses gardes elle avait laissé son fouet de côté. Elle avait réclamé une audience avec le roi et comme tout ce qu'elle désirait : elle l'avait, jusqu'ici personne n'avait osé lui refuser quoi que ce soit. Elle n'avait pas abandonné sa tresse noire derrière elle, celle-ci était même attachée avec un ruban doré pour suivre avec ses bracelets en or. Des serpents. Son père, même ci loin, ne la quittait finalement jamais.
Dans les couloirs, elle entendait encore ces remarques, sur elle, sur sa tenue peu convenable pour des personnes à la couronne, une robe qui correspondait pourtant parfaitement à la dornienne qu'elle était. Elle s'était avancée jusqu'à la salle du trône où lui avait-on dit que le roi se trouvait, on l'avait guidée – car il fallait dire que ces lieux étaient de vrais labyrinthes. Mais elle y était, enfin. Sans attendre si le roi devait ou non lui accorder d'entrer, elle fit les premiers pas, demandant à ses gardes de rester au pas de la porte, non loin d'elle mais assez loin pour qu'elle puisse s'entretenir en paix avec le grand Targaryen.
A nouveau, elle fit une révérence, digne d'une dame, elle attendit ensuite sagement que le roi lui parle, bien que son regard puisse probablement trahir ce qu'elle avait à l'esprit.
Elle s'était apprêtée, des vêtements fait pour tenir de longues chevauchées dans les déserts, un ruban cachant ses cheveux et son visage pour ne laisser paraître que ses yeux et si l'on regardait de plus près, l'on pouvait voir ce qu'elle dissimulait sous tant de vêtements, si l'on regardait et que nos yeux étaient habitués et connaissaient la personne, car peu auraient devinés qu'elle cachait dans sa ceinture une lame, pas plus que sous certaines couches de son pantalon.
Avec ses gardes – et d'autres que son père avait tenu à lui assigner, n'étant pas sûr à 100% de la bonne volonté des Targaryen – elle était partie au petit matin. Des affaires à régler, elle avait fait un énorme détour, choisissant de passer par Dorne et l'Orage à la simplicité de la mer. Mais Nymeria était tout sauf quelqu'un de simple. Si elle voyageait, ce n'était pas pour uniquement traverser la mer : elle désirait en voir le plus possible avant d'arriver à destination. Et ses gardes n'avaient guère leur mot à dire, ils suivaient, et c'était tout.
Leur voyage avait été sans encombre et Nymeria fût très heureuse d'arriver à la capitale : enfin elle pouvait descendre de son cheval, son étalon paraît à toute épreuve, chaleur étouffante, nuit glaciale, courir des heures dans le désert sans possibilité de s'arrêter ou de boire...
Elle fût surprise – bon, peu surprise à vrai dire – de son accueil. On ne pouvait voir que ses yeux et pourtant bien des hommes se montraient déjà fort aimable à son égard : était-ce l'accueil réservé aux maisons en alliance avec les Targaryen ? Elle n'était pas naïve. La première chose qu'elle fit en voyant qu'ils étaient bien accueillie, fut de retirer son ruban des cheveux, libérant ainsi une longue tresse noir. Elle prit les quelque fioles cachées dans son ruban pour les mettre dans sa sacoche et laissait les hommes s'occuper des chevaux. Elle eut à peine le temps d'arriver qu'on la réclamait elle ne savait où. Première fois qu'elle mettait les pieds sur le sol de Port Réal et la vision fut agréable... mais où était ce sable qu'elle aimait tant fouler nu pieds, où était cette étouffante chaleur, si ce n'est écrasante d'un été constant à Dorne ? Il faisait bon. Presque frais. Elle aurait aimé pouvoir se débarbouiller de son voyage avant de se rendre où on la guidait mais au moins plus vite c'était fait, plus vite elle avait la paix.
Contrairement à ses sœurs guerrières, Nymeria était digne d'une Lady. Elle avait ces manières, cette façon d'être, de se mouvoir en ondulant tel un serpent, captivant les regards grâce à ses couleurs si rares et exotiques. Elle portait encore ces vêtements jaunes digne de son pays et si ses habits avaient été pratique pour ce voyage, ils n'en étaient pas moi révélateurs des formes de la Lady. Et ça l'amusait : les yeux qui se tournaient vers elle, d'hommes mariés dont les femmes seraient très probablement jalouses, d'hommes politiques dont elle ne connaissait ni le nom ni le titre pas plus que la fonction. Elle restait pourtant impassible, saluant ces compères, qu'elle rencontrait pour la première fois pour certains, qu'elle avait plaisir à revoir pour d'autres. Elle aimait, non, elle adorait ces regards posés sur sa personne, ça ne la rendait que plus rayonnante encore. Mais elle avait une chose en tête. Une chose qui ne l'avait pas quitté depuis longtemps, des souvenirs, des songes, des rêves, des fantasmes. Nymeria ne regardait pas tant ces hommes et femmes autour d'elle, suivant sa route pour se présenter au roi des sept couronnes, toujours accompagnée, entourée de gardes tenant lances et bannières, elle aimait ce côté d'être accessible qu'en rêve, des rêves interdits et inavouables. Elle regardait ça et là, de passage, tentant de se repérer au mieux avec ce que son père lui avait raconté de cette citée, de ces endroits, ces places, et même plus près la plupart de ses visages ne lui disaient rien... Hormis un. Lorsque son tour vint, elle s'avança seule, ordonnant aux gardes de la rejoindre après, il était sûrement mieux de ne point se montrer trop direct...
En le voyant assis là, couronne sur la tête, ses cheveux blonds parfaitement brossés, ses habits qui n'osaient avoir un seul plie, cet air si sérieux... Elle ne put retenir un sourire à son encontre, l'un de ses petit sourire en coin. Il captivait son attention. Il avait cette petite chose, cette étincelle. Mais rien de bien étonnant, se disait-elle, il est le roi. Était-il seulement même vivant ou était-il une statue ? Elle ignorait les sifflements et remarques indécente, son père l'avait mise en garde, bien que plaisantant sur le sujet il n'était finalement pas si loin de la vérité. Et on osait dire que les gens hors de Dorne étaient prude ? Elle regardait longuement ce roi, plus qu'elle n'avait accordé d'importance au reste de la population jusqu'ici. La chaleur était-elle trop insupportable pour lui ou était-il mal en point ? Elle avait en mémoire une chaleur bien plus incandescente... Peut-être n'était-il tout simplement pas dans un de ces beau jour. Mais comme la première et dernière fois, peut-être pourrait-elle s'atteler à la tache de le faire sourire.
Lady Nym adorait une chose : être bien reçue. Ses amis avaient pour habitude de préparer le vin et autres fruits lors de ses venues, avaient l'habitude de préparer les écuries à recevoir son cheval et lui préparer une chambre digne du nom que son père portait. Qu'en serait-il d'ici ? Cette idée lui avait souvent traversé l'esprit lors de son voyage. Après avoir salué le roi – et que lui aussi l'ait salué, le rouge lui montant aux joues, provoquant un nouveau sourire sur les lèvres de la Lady des sables. Il n'avait pas oublié. Comment aurait-il pu, après tout ? Oui la demoiselle avait bien confiance en elle. Un rêve n'était qu'un rêve, on pouvait choisir de le balayer de notre esprit, il suffit cependant que celui-ci nous ait tant fasciné qu'il nous revienne constamment à l'esprit peu importe quand, mais un rêve n'était qu'un rêve il ne nous donnait accès à rien de plus que des images passées.
Mais enfin, elle s'était changée, troquant ses habits de voyage après une bonne toilette pour une robe couleur prune qui ne laissait que peu place à l'imagination tant elle laissait voir les formes de l'aspic, mais plus foncée que les habits qu'elle portait chez elle, pour cause, elle avait bon nombre de lames cachées sous ses vêtements. 8 lames. Et encore, elle avait choisie de calmer le jeu car elle se pensait plus ou moins en sécurité, se baladant avec ses gardes elle avait laissé son fouet de côté. Elle avait réclamé une audience avec le roi et comme tout ce qu'elle désirait : elle l'avait, jusqu'ici personne n'avait osé lui refuser quoi que ce soit. Elle n'avait pas abandonné sa tresse noire derrière elle, celle-ci était même attachée avec un ruban doré pour suivre avec ses bracelets en or. Des serpents. Son père, même ci loin, ne la quittait finalement jamais.
Dans les couloirs, elle entendait encore ces remarques, sur elle, sur sa tenue peu convenable pour des personnes à la couronne, une robe qui correspondait pourtant parfaitement à la dornienne qu'elle était. Elle s'était avancée jusqu'à la salle du trône où lui avait-on dit que le roi se trouvait, on l'avait guidée – car il fallait dire que ces lieux étaient de vrais labyrinthes. Mais elle y était, enfin. Sans attendre si le roi devait ou non lui accorder d'entrer, elle fit les premiers pas, demandant à ses gardes de rester au pas de la porte, non loin d'elle mais assez loin pour qu'elle puisse s'entretenir en paix avec le grand Targaryen.
« Mon roi, c'est un plaisir de vous revoir. »
A nouveau, elle fit une révérence, digne d'une dame, elle attendit ensuite sagement que le roi lui parle, bien que son regard puisse probablement trahir ce qu'elle avait à l'esprit.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Ah, les aspics, femmes si indomptable qu'une tempête de sable, si indomptable que l'océan. Chaque aspic avait ses particularité. Obara était la force brute, Nymeria la Lady aux milles et un couteau, Tyerne l'empoisonneuse et ses autres soeurs jusqu'à la plus jeune avaient leur particularité. Avec Nymeria, il fallait savoir comment s'y prendre et il n'y avait que ses soeurs, son père et Ellaria qui savaient à peu près comme s'y prendre. Il fallait reconnaître ses sourires, chacun signifiaient quelque chose en particulier. Le sourire après avoir tué quelqu'un souhaitant s'attaquer à son peuple, le sourire après avoir refroidi les ardeurs d'un homme, le sourire après l'amour, le sourire provocateur, le sourire tendre, le sourire réellement ravi et celui qu'il fallait avoir pour faire bonne figure. Et tant d'autres. Mais en arrivant dans ces lieux, en voyant le roi, en se rapprochant, c'était un sourire sincère qu'elle avait sur les lèvres.
Nymeria avait toujours su faire la différence, la dissociation entre : l'amour et le sexe. Elle avait aimé un homme mais avait couché avec d'autres, ça ne l'avait jamais empêché d'aimer l'homme avec qui elle avait partagé sa vie sans s'enticher de ses conquêtes, à vrai dire il n'y avait qu'avec les jumelles Fowler qu'elle était resté en très bon terme au point d'être amies. Pourtant, lorsqu'elle voyait ce roi, elle ne pouvait qu'avoir quelque images de leur nuit passée. Une seule et unique nuit. Elle revoyait son visage, son regard, elle se souvenait du goût de ses lèvres et de ses étreintes. Elle se souvenait de tout comme si c'était hier. Elle ne se sentait aucunement coupable, elle n'avait même aucun scrupule : si c'était arrivé, c'est que ça devait arriver, elle n'avait aucun regret - elle ne pouvait pas non plus nier son degré d'implication, ses provocations constantes avaient finie par lui jouer des tours... Délicieux tours. Elle avait toujours su faire la différence entre amour et sexe et pourtant elle ne pouvait nier que cette nuit avait changée sa vision des choses, il avait su se montrer très attachant, ce grand dragon. Son regard ne le quittait pas, pas un seul instant.
Il n'y avait personne ici, et elle était sûre. Sûre d'elle. Sûre de ce qu'elle voulait faire : personne n'était là hormis le serpent et le dragon, il n'y aurait ni yeux ni oreilles. Son sourire trahissait-il le côté intouchable d'une aspic ? Ses regards trahissaient-ils ses pensées ? Elle aimait porter un masque mais il paraissait bien inutile au vue de ce qu'ils avaient tout deux partagés.
Elle s'avançait, peut-être un peu trop, à vrai dire elle était amusée à l'idée d'être la dame qu'elle devait être en sa présence. Mais ici il était le roi, il n'était plus à Dorne. Il était le roi dans sa capitale assis sur son trône, les circonstances n'étaient plus les même et Nymeria ne pouvait le nier, elle ne pouvait plus si bien jouer les petites effrontées, elle ne pouvait plus jouer les provocatrices comme elle le faisait dans son propre pays. Elle ne se sentait pas encore assez en confiance ni en sécurité, elle était encore armée.
Et le voilà parti dans un de ces discours, décidément, il aimait beaucoup parler. Elle en riait même, légèrement certes mais elle ne pouvait retenir un petit rire de sortir d'entre ses lèvres. Ses regards ne lui échappaient pas, ils ne pouvaient lui échapper, car c'était ce qu'elle avait voulu lors de leur première fois, qu'il la regarde comme il la regardait à présent. Elle voulait le faire sourire, elle voulait le rendre fou, elle voulait que le roi se mette en pause et que l'homme sous cette lourde couronne souffle un peu. À en juger ses regards, il n'avait rien oublié. Et son discours lui arrachait de nouveaux sourires... Presque tendre. À la fin de son discours, elle se permettait de monter les quelque marches qui les éloignaient – ce que la convenance voulait. Elle voyait à travers les mots et avant de lui répondre, elle se permettait de franchir les derniers pas pour être au plus près de lui... Elle effleurait l'une de ses main du bout des doigts en premier, amusée de la situation puis enfin, elle se décidait à lui répondre... D'une voix douce et posée.
Elle se permit alors quelque chose d'assez osé, qu'elle n'aurait pas tenté s'il n'avait pas prononcé sa dernière phrase suivi de ce petit sourire, qu'elle n'aurait pas osé s'il ne l'avait pas ainsi regardé. Elle voulait s'amuser, toujours plus, poussant toujours plus loin dans les provocations et l'indécence. Elle était prête à prendre le risque d'être jetée, elle savait bien comment rebondir. Jouerait-il le jeu ? Elle avait été surprise de voir à quel point il pouvait se montrer joueur, la dernière fois. Elle se permit de s'asseoir sur les genoux du roi, tout en faisant en sorte de pouvoir le regarder dans les yeux et de glisser le bout de ses doigts contre sa joue ; son sourire se fit bien plus doux, bien qu'elle ne puisse pas non plus cacher son amusement. Mais qu'était-ce qu'une vie sans risque ?
Elle riait à nouveau, ses caresses contre sa joue se terminant pour qu'elle pose sa main sur celle du roi serrant son trône. Sa voix se fit néanmoins plus sensuelle.
Le rendre fou... Toujours plus. Jouer avec cela... Caresser sa main du bout des doigts et remonter jusqu'à son poignet, ne pas quitter son regard, pas un seul instant... « Tu ne devrais pas jouer ainsi avec le roi, Nymeria. Les circonstances sont tellement différentes... » mais elle assommait cette voix de la raison dans son esprit pour continuer ce jeu des plus excitants, jouer avec le feu, voilà qui allait la distraire lors de son séjour diplomatique à Port-Réal.
Elle était pourtant là pour affaire et non pas pour le plaisir de la chair, mais aucun dornien digne de ses origines n'était capable de ne pas combiner les deux.
Nymeria avait toujours su faire la différence, la dissociation entre : l'amour et le sexe. Elle avait aimé un homme mais avait couché avec d'autres, ça ne l'avait jamais empêché d'aimer l'homme avec qui elle avait partagé sa vie sans s'enticher de ses conquêtes, à vrai dire il n'y avait qu'avec les jumelles Fowler qu'elle était resté en très bon terme au point d'être amies. Pourtant, lorsqu'elle voyait ce roi, elle ne pouvait qu'avoir quelque images de leur nuit passée. Une seule et unique nuit. Elle revoyait son visage, son regard, elle se souvenait du goût de ses lèvres et de ses étreintes. Elle se souvenait de tout comme si c'était hier. Elle ne se sentait aucunement coupable, elle n'avait même aucun scrupule : si c'était arrivé, c'est que ça devait arriver, elle n'avait aucun regret - elle ne pouvait pas non plus nier son degré d'implication, ses provocations constantes avaient finie par lui jouer des tours... Délicieux tours. Elle avait toujours su faire la différence entre amour et sexe et pourtant elle ne pouvait nier que cette nuit avait changée sa vision des choses, il avait su se montrer très attachant, ce grand dragon. Son regard ne le quittait pas, pas un seul instant.
Il n'y avait personne ici, et elle était sûre. Sûre d'elle. Sûre de ce qu'elle voulait faire : personne n'était là hormis le serpent et le dragon, il n'y aurait ni yeux ni oreilles. Son sourire trahissait-il le côté intouchable d'une aspic ? Ses regards trahissaient-ils ses pensées ? Elle aimait porter un masque mais il paraissait bien inutile au vue de ce qu'ils avaient tout deux partagés.
Elle s'avançait, peut-être un peu trop, à vrai dire elle était amusée à l'idée d'être la dame qu'elle devait être en sa présence. Mais ici il était le roi, il n'était plus à Dorne. Il était le roi dans sa capitale assis sur son trône, les circonstances n'étaient plus les même et Nymeria ne pouvait le nier, elle ne pouvait plus si bien jouer les petites effrontées, elle ne pouvait plus jouer les provocatrices comme elle le faisait dans son propre pays. Elle ne se sentait pas encore assez en confiance ni en sécurité, elle était encore armée.
Et le voilà parti dans un de ces discours, décidément, il aimait beaucoup parler. Elle en riait même, légèrement certes mais elle ne pouvait retenir un petit rire de sortir d'entre ses lèvres. Ses regards ne lui échappaient pas, ils ne pouvaient lui échapper, car c'était ce qu'elle avait voulu lors de leur première fois, qu'il la regarde comme il la regardait à présent. Elle voulait le faire sourire, elle voulait le rendre fou, elle voulait que le roi se mette en pause et que l'homme sous cette lourde couronne souffle un peu. À en juger ses regards, il n'avait rien oublié. Et son discours lui arrachait de nouveaux sourires... Presque tendre. À la fin de son discours, elle se permettait de monter les quelque marches qui les éloignaient – ce que la convenance voulait. Elle voyait à travers les mots et avant de lui répondre, elle se permettait de franchir les derniers pas pour être au plus près de lui... Elle effleurait l'une de ses main du bout des doigts en premier, amusée de la situation puis enfin, elle se décidait à lui répondre... D'une voix douce et posée.
« J'apprécie votre dévouement envers mon peuple, roi Rhaegar... Si je ne serai jamais une Martell je ne me sens pas moins une. Je sais qui vous avez épousé. Et je sais pour qui vous avez abandonné cette grande dame qu'était ma tante. »
Elle se permit alors quelque chose d'assez osé, qu'elle n'aurait pas tenté s'il n'avait pas prononcé sa dernière phrase suivi de ce petit sourire, qu'elle n'aurait pas osé s'il ne l'avait pas ainsi regardé. Elle voulait s'amuser, toujours plus, poussant toujours plus loin dans les provocations et l'indécence. Elle était prête à prendre le risque d'être jetée, elle savait bien comment rebondir. Jouerait-il le jeu ? Elle avait été surprise de voir à quel point il pouvait se montrer joueur, la dernière fois. Elle se permit de s'asseoir sur les genoux du roi, tout en faisant en sorte de pouvoir le regarder dans les yeux et de glisser le bout de ses doigts contre sa joue ; son sourire se fit bien plus doux, bien qu'elle ne puisse pas non plus cacher son amusement. Mais qu'était-ce qu'une vie sans risque ?
« Vous aimez le danger mon roi, c'est tout à fait respectable. J'adore le danger. J'adore le risque. Vous avez eu la chance de posséder une dornienne et pourtant c'est une nordienne qui a eu vos faveurs... »
Elle riait à nouveau, ses caresses contre sa joue se terminant pour qu'elle pose sa main sur celle du roi serrant son trône. Sa voix se fit néanmoins plus sensuelle.
« Les dorniennes sont durs à posséder mon roi... Facile à aimer mais si compliquée à posséder... Qu'aime une dornienne ? Il y a de celles qui aiment l'or et l'argent, celles qui aiment les bijoux, celles qui aiment le sexe et le vin... Celles qui ont déjà tout ce qu'elles désirent sont d'autant plus difficile à posséder, que pouvons nous offrir à une dame qui possède plus que ce qu'elle ne peut désirer ? »
Le rendre fou... Toujours plus. Jouer avec cela... Caresser sa main du bout des doigts et remonter jusqu'à son poignet, ne pas quitter son regard, pas un seul instant... « Tu ne devrais pas jouer ainsi avec le roi, Nymeria. Les circonstances sont tellement différentes... » mais elle assommait cette voix de la raison dans son esprit pour continuer ce jeu des plus excitants, jouer avec le feu, voilà qui allait la distraire lors de son séjour diplomatique à Port-Réal.
Elle était pourtant là pour affaire et non pas pour le plaisir de la chair, mais aucun dornien digne de ses origines n'était capable de ne pas combiner les deux.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Dornienne
Lady Nymeria était une femme avec beaucoup d'assurance, qui savait parfaitement ce qu'elle voulait et qui savait parfaitement comment atteindre ses objectifs. Il n'y avait pas une fois où elle avait perdu, pas une fois où elle avait manqué à un de ses objectif. Elle était acharnée. Si elle désirait embêter ce roi, lui faire perdre la tête, ça n'était pas un trône ou des gardes, pas plus que des rumeurs qui l'en empêcherait : elle trouverait toujours un moyen de réussir. Elle n'avait pas peur de grand chose finalement, peut-être de l'échec ce qui la forçait à se surpasser dans ses tactiques les plus fourbes.
Elle ne regrettait finalement pas d'avoir eu l'audace et la totale indécence de s'asseoir à califourchon sur le roi, ils avaient fait bien pire que se mettre dans une pareille position et elle comptait bien le lui rappeler, lui rappeler son odeur fleuris et sucré, lui rappeler la chaleur et la douceur de soie de sa peau, lui voler quelque instants.
Sa main gauche s'appliquait à caresser sa joue du bout des doigts, un contact qu'elle appréciait, bien qu'elle ne put s'empêcher de doucement passer son pouce sous une de ces cerne, ne pouvant contrôler une petite moue inquiète sur son visage, elle se reprit néanmoins quelque secondes après. Elle se rapprochait un peu plus de lui, relevant quelque instants le regard sur les nombreuses épées, un petit sourire sur les lèvres, jusqu'à ce qu'il lui parle à nouveau.
Disant cela, elle retenait un nouveau rire en ondulant son bassin comme pour trouver une meilleure position, elle se rapprochait un peu plus de lui alors, rapprochant son bassin, n'ayant aucune gêne à être ainsi près du roi, si ce n'est à quelque centimètres de son visage.
Amusée, elle ne manquait pas de regarder chacune de ses réactions, s'il continuerait à la regarder dans les yeux, s'il souriait, s'il s'énervait – car après tout, elle avait enfreint toutes les règles de la décence et du savoir vivre – en bref, elle ne désirait rien manquer. Elle se reculait juste un peu, voulait-il vraiment savoir cela ? Intéressant.
Elle se permettait alors de prendre les mains du roi sur ses cuisses pour les remonter sur ses hanches, riant légèrement.
Elle lâchait à cet instant un rire franc, prenant une des mèche dorée du roi entre ses doigts fins.
Elle passait son autre main sur le torse du roi, se souvenant parfaitement de ce qu'elle avait vu la dernière fois qu'ils s'étaient rencontrés, de cette cicatrice qu'il possédait et qu'elle avait aimé à caresser et embrasser... Mais fin de la provocation, après avoir effleurer ses lèvres des siennes, après avoir laisser les mains du roi se balader sur ses cuisses, ses fesses et ses hanches, elle se releva.
Elle ne regrettait finalement pas d'avoir eu l'audace et la totale indécence de s'asseoir à califourchon sur le roi, ils avaient fait bien pire que se mettre dans une pareille position et elle comptait bien le lui rappeler, lui rappeler son odeur fleuris et sucré, lui rappeler la chaleur et la douceur de soie de sa peau, lui voler quelque instants.
« Puisqu'il nous fait parler affaire, semble-t-il, autant le faire de façon.. confortable, ne pensez-vous pas mon roi ? »
Sa main gauche s'appliquait à caresser sa joue du bout des doigts, un contact qu'elle appréciait, bien qu'elle ne put s'empêcher de doucement passer son pouce sous une de ces cerne, ne pouvant contrôler une petite moue inquiète sur son visage, elle se reprit néanmoins quelque secondes après. Elle se rapprochait un peu plus de lui, relevant quelque instants le regard sur les nombreuses épées, un petit sourire sur les lèvres, jusqu'à ce qu'il lui parle à nouveau.
« Le trône ? J'ignorai qu'il pourrait être aussi confortable... »
Disant cela, elle retenait un nouveau rire en ondulant son bassin comme pour trouver une meilleure position, elle se rapprochait un peu plus de lui alors, rapprochant son bassin, n'ayant aucune gêne à être ainsi près du roi, si ce n'est à quelque centimètres de son visage.
« Ces femmes semblaient aussi savoir ce qu'elles voulaient mais chaque dame est différente, vous avez eu une dame dornienne, escomptez-vous en avoir une seconde ? Cela relèverait presque de l'impossible... à moins d'être très... très doué... »
Amusée, elle ne manquait pas de regarder chacune de ses réactions, s'il continuerait à la regarder dans les yeux, s'il souriait, s'il s'énervait – car après tout, elle avait enfreint toutes les règles de la décence et du savoir vivre – en bref, elle ne désirait rien manquer. Elle se reculait juste un peu, voulait-il vraiment savoir cela ? Intéressant.
« Ce que je veux savoir ? Hm... Avez-vous pu vous amuser ces dernières années ? Je n'en ai pas eu l'impression lors de votre séjour... Avant que vous ne me trouviez... Ou plutôt, que je vous trouve. Cela vous ferait du bien après tous ces événements de vous libérer... l'esprit. »
Elle se permettait alors de prendre les mains du roi sur ses cuisses pour les remonter sur ses hanches, riant légèrement.
« Avec qui je batifole ? Il y a cet homme depuis près de 10 ans. Un grand guerrier, un maître d'armes. Nakhti. Evidemment mon père refuse que je me marie un jour, grand bien lui fasse. Mais dois-je nommer toutes les personnes ayant partagés mon lit depuis tout ce temps ? Je ne crois pas avoir connu tous leur noms... Je ne crois pas non plus m'en être toujours soucié non plus. »
Elle lâchait à cet instant un rire franc, prenant une des mèche dorée du roi entre ses doigts fins.
« J'ai toujours eu une forte attirance pour les guerriers, je ne peux pas le nier, pas plus que je ne peux le cacher... Voir quelque cicatrices me met toujours en émoi... Vous ne vous en souvenez pas ? Quoi qu'il en soit la plupart ayant partagés ma couche étaient des guerriers. Mon pauvre Nakhti n'a jamais eu le choix qu'accepter mes .. élans d'affection pour d'autres hommes. Peut-être n'est pas née la personne qui me fera me consacrer uniquement à lui... »
Elle passait son autre main sur le torse du roi, se souvenant parfaitement de ce qu'elle avait vu la dernière fois qu'ils s'étaient rencontrés, de cette cicatrice qu'il possédait et qu'elle avait aimé à caresser et embrasser... Mais fin de la provocation, après avoir effleurer ses lèvres des siennes, après avoir laisser les mains du roi se balader sur ses cuisses, ses fesses et ses hanches, elle se releva.
« Mais je ne suis point venue à Port-Réal pour parler de nos amours, cher roi, j'ai été envoyé par le prince Doran pour présenter notre pays. Ne pensez-vous pas qu'il est temps de ressouder l'alliance entre nos deux pays ? »
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« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Quand elle vit son regard... Quand elle vit son visage se durcir tout à coup... Elle se mit à sourire. À pleine dents. Tenait-il à elle pour ainsi réagir lorsqu'elle parlait de ses amants, de ses amours ? Elle se remit sur ses genoux lorsqu'il l'attirait contre elle, à croire que les mains du roi avaient trouvées leur place sur ses hanches, qu'il fallait avouer plus agréable à tenir que ce trône, elle n'en doutait pas.
Elle était flattée qu'il se décide à lui parler, parler d'un temps où Nymeria n'était encore qu'une enfant. Elle se blottit alors contre lui pour l'écouter parler, sa voix grave se trouvait être des plus plaisantes à entendre. Elle reprenait ses caresses sur sa joue tandis qu'il lui parlait de ces temps, il semblait nostalgique, mais elle ne pouvait que se demander : pourquoi ? Pourquoi lui raconter cela, alors que, loin d'être naïve, elle savait ce qu'il avait fait à cette même femme pour Lyanna Stark : à Dorne, tout le monde le savait, ça avait été un véritable affront. Mais Nymeria passait au dessus de ça. Nymeria aimait jouer avec les hommes, elle les aimait. Elle pouvait comprendre qu'eux aussi, parfois, aient besoin de s'amuser. Elle comprenait juste que Rhaegar était un passionné, qui pensait avec son cœur lorsqu'il s'agissait de femme, à cette pensée qu'il ne soit pas si différent, elle posait délicatement son front contre le sien, son regard s'était adouci envers lui... Qu'il était beau, ce roi. Il savait parler, mais ce qu'il parlait, parfois peut-être trop, et chaque mot qu'il prononçait, donnaient à Nymeria l'irrésistible envie de le faire taire du meilleur moyen qu'il soit.
Elle ne dit pas un mot du long de son discours, elle ne dit pas un mot jusqu'à la fin de son discours mais elle se risquait à déposer un tendre baiser à la commissure de ses lèvres. Et son autre main qui n'était pas occupée à caresser sa joue, reprenait son jeu avec une mèche de ses cheveux.
La santé d'Elia Martell avait toujours été sujet de discorde « elle ne sera jamais assez forte pour ceci » « elle ne serait jamais assez forte pour cela »... La pauvre femme avait finie par mourir à cause de sa faiblesse, blessant les cœurs de nombreux dorniens. Visiblement, le cœur du dragon aussi avait été touché par la mort de sa femme, malgré son affront en couchant avec une louve. Il ne fallait pas prendre l'aspic pour une idiote naïve.
Ses mots semblaient presque être des murmures... Mais elle souriait toujours, inlassablement, même si ses joues pouvaient ressentir la douleur elle ne cesserait pas de sourire. Elle était amusée, elle était bien, le cœur léger. Elle avait ressentie la pression sur ses épaules en venant ici, elle avait eu bon nombre d'appréhensions vis à vis du roi : se souviendrait-il, en aurait-il quelque chose à faire, car après tout il était le roi et il devait avoir connu – pensait-elle – un nombre incalculable de femme : il était beau, séduisant, rassurant, quelle femme ne rêverait pas de se blottir contre lui ? Elle réfléchissait sûrement trop comme une Dornienne, elle s'imaginait que les femmes défilaient sûrement, se pavanant. Mais puisqu'il semblait y tenir... Elle ne bougerait pas. C'était rare qu'elle se sente aussi bien, c'était la première fois depuis quelque jours qu'elle se sentait se détendre, s'apaiser, même un bain chaud n'avait réussi pas à la calmer. Mais il avait su balayer ses appréhensions : elle se ferait très vite une place ici, d'une manière ou d'une autre. Et personne n'avait à savoir comment elle se faisait une place ici.
Elle ne craignait pas qu'on la trompe un jour, elle avait bien trop confiance en elle pour imaginer seulement qu'un homme l'ayant dans son lit puisse penser à autre chose qu'elle. Mais elle craignait de se trouver enfermer et ne plus jamais bouger, de ne pas avoir le choix. Elle voulait suivre son cœur et rien que cela. Son cœur, à cet instant, lui disait de rester assise sur les genoux du roi, de déposer un nouveau baiser contre ses lèvres et de ne plus en bouger.
Elle était flattée qu'il se décide à lui parler, parler d'un temps où Nymeria n'était encore qu'une enfant. Elle se blottit alors contre lui pour l'écouter parler, sa voix grave se trouvait être des plus plaisantes à entendre. Elle reprenait ses caresses sur sa joue tandis qu'il lui parlait de ces temps, il semblait nostalgique, mais elle ne pouvait que se demander : pourquoi ? Pourquoi lui raconter cela, alors que, loin d'être naïve, elle savait ce qu'il avait fait à cette même femme pour Lyanna Stark : à Dorne, tout le monde le savait, ça avait été un véritable affront. Mais Nymeria passait au dessus de ça. Nymeria aimait jouer avec les hommes, elle les aimait. Elle pouvait comprendre qu'eux aussi, parfois, aient besoin de s'amuser. Elle comprenait juste que Rhaegar était un passionné, qui pensait avec son cœur lorsqu'il s'agissait de femme, à cette pensée qu'il ne soit pas si différent, elle posait délicatement son front contre le sien, son regard s'était adouci envers lui... Qu'il était beau, ce roi. Il savait parler, mais ce qu'il parlait, parfois peut-être trop, et chaque mot qu'il prononçait, donnaient à Nymeria l'irrésistible envie de le faire taire du meilleur moyen qu'il soit.
Elle ne dit pas un mot du long de son discours, elle ne dit pas un mot jusqu'à la fin de son discours mais elle se risquait à déposer un tendre baiser à la commissure de ses lèvres. Et son autre main qui n'était pas occupée à caresser sa joue, reprenait son jeu avec une mèche de ses cheveux.
« Vous ne me connaissez pas encore mon roi, je pense être bien différente de ma tante... On me dit souvent que je ressemble à mon père. Je ne me laisserai pas marier... Je n'aurais sans doute jamais d'enfants... Je ne me laisserai jamais dicter ma conduite, ô grand jamais... Et surtout, je n'ai guère besoin d'être protégée par un homme. Et enfin... Je suis en pleine forme... »
La santé d'Elia Martell avait toujours été sujet de discorde « elle ne sera jamais assez forte pour ceci » « elle ne serait jamais assez forte pour cela »... La pauvre femme avait finie par mourir à cause de sa faiblesse, blessant les cœurs de nombreux dorniens. Visiblement, le cœur du dragon aussi avait été touché par la mort de sa femme, malgré son affront en couchant avec une louve. Il ne fallait pas prendre l'aspic pour une idiote naïve.
« Vous parliez de chevalier... Vous parliez de Port-Réal... Mais que pourriez-vous offrir à une femme qui a déjà Dorne comme chez soi et qui est une redoutable guerrière ? »
Ses mots semblaient presque être des murmures... Mais elle souriait toujours, inlassablement, même si ses joues pouvaient ressentir la douleur elle ne cesserait pas de sourire. Elle était amusée, elle était bien, le cœur léger. Elle avait ressentie la pression sur ses épaules en venant ici, elle avait eu bon nombre d'appréhensions vis à vis du roi : se souviendrait-il, en aurait-il quelque chose à faire, car après tout il était le roi et il devait avoir connu – pensait-elle – un nombre incalculable de femme : il était beau, séduisant, rassurant, quelle femme ne rêverait pas de se blottir contre lui ? Elle réfléchissait sûrement trop comme une Dornienne, elle s'imaginait que les femmes défilaient sûrement, se pavanant. Mais puisqu'il semblait y tenir... Elle ne bougerait pas. C'était rare qu'elle se sente aussi bien, c'était la première fois depuis quelque jours qu'elle se sentait se détendre, s'apaiser, même un bain chaud n'avait réussi pas à la calmer. Mais il avait su balayer ses appréhensions : elle se ferait très vite une place ici, d'une manière ou d'une autre. Et personne n'avait à savoir comment elle se faisait une place ici.
« Vous savez mon roi, les aspics sont bien plus terrible que toute Dornienne... Nous n'avons pas un surnom pareil pour tricoter... Nous sommes libre, terriblement libre... Nous allons où nous le voulons, nous n'écoutons que nos cœurs, nous n'avons pas de maître, pas d'homme, pas d'époux... Nous n'avons pas besoin de protection pas plus que de quelqu'un pour subvenir à nos besoins... Alors dites-moi, pour quelle raison une aspic devrait-elle se consacrer à une seule et unique personne, rester à ses côtés quoi qu'il arrive... ? »
Elle ne craignait pas qu'on la trompe un jour, elle avait bien trop confiance en elle pour imaginer seulement qu'un homme l'ayant dans son lit puisse penser à autre chose qu'elle. Mais elle craignait de se trouver enfermer et ne plus jamais bouger, de ne pas avoir le choix. Elle voulait suivre son cœur et rien que cela. Son cœur, à cet instant, lui disait de rester assise sur les genoux du roi, de déposer un nouveau baiser contre ses lèvres et de ne plus en bouger.
« Je ne suis pas femme à juger les écarts d'un homme – tant que ça n'est pas le mien. Si homme je devais avoir, je ferais en sorte que celui-ci soit si occupé qu'il en oublie l'existence même des autres femmes... Je me chargerai de lui faire chaque jour l'amour comme si c'était le dernier... »
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Dornienne
Elle prenait parfois trop de risques inutiles, peut-être était-ce du à son jeune âge. Il y a des choses qu'elle devrait taire, des choses qu'elle devrait garder pour elle, elle ne connaissait pas encore ce roi, elle ne l'avait connu qu'une nuit elle ne pouvait pas se vanter de savoir qui il était et comment il réagirait lorsqu'elle lui mettait sa poitrine sous le nez.
Elle réprimait un rire du mieux qu'elle le pouvait, mais elle se décidait à déposer un autre baiser sur la joue du roi pour le taquiner encore un peu. Plus il la serrait contre lui et mieux elle se sentait, et plus elle se sentait libre de quelque tendresses. Nymeria était une aspic qui préférait laisser parler son cœur à sa raison, et de loin. Ainsi, même s'ils ne s'étaient vu qu'une fois il y a quelque temps, elle se sentait le cœur à être plus câline, presque comme un chaton qui avait trouvé sa place et s'y blottissait d'aise et ronronnait tant c'était confortable.
Elle pressait quelque peu sa poitrine contre le roi, ses dites-provocations avaient néanmoins payées, il semblerait. C'était sa façon bien à elle de s'amuser que rendre les hommes fous. Elle vit son regard lorsqu'il sentait son odeur de plus près, lorsqu'il touchait sa peau et tentait de voir à travers ses vêtements, le regard de l'aspic ne s'en fit que plus tendre, de même que son sourire. Il commençait déjà à perdre ses moyens, à trembler quelque peu. C'était amusant comme une visite de Dorne à Port-Réal, où elle était sensée représenter son pays pouvait avoir ainsi tourné. Elle ne s'y était pas attendu un seul instant, il l'avait délicieusement surprise. Il n'y avait pas meilleure façon de recevoir ses invités.
Il n'aurait sans doute pas pu trouver meilleur argument que celui-ci pour la faire rester avec lui. C'était une autre agréable surprise qu'il lui faisait là. Elle l'avait suivie, un grand sourire aux lèvres face à cet interdit si excitant, à cette visite qu'il lui faisait faire. Elle retenait bien les lieux qu'il lui montrait, les passages empruntés, quelque chose lui disait au fond d'elle que ce ne serait pas la dernière fois qu'elle emprunterait ces passages. Dans ces appartements, la Lady restait néanmoins... discrète. Elle ne touchait à rien, ne parlait pas, elle se contentait de regarder les lieux si particulier, elle n'en avait jamais vu de tel, il y avait tant de choses à voir, les couleurs étaient plaisante, pas trop agressive, son regard se perdait quelque instants sur la bibliothèque sur laquelle elle aurait aimé se pencher, en d'autres circonstances, voir les ouvrages qu'elle contenait. Elle reportait bien vite son intention sur l'objet de ces désirs les plus inavoués, le grand dragon.
Elle ne pensait pas avoir droit à une seconde nuit avec le roi, mais encore une fois, il n'aurait pas plus trouver d'argument plus convaincant pour la faire rester à ses côtés. Elle n'avait pas besoin de mots, pas besoin de titres, pas besoin de cadeaux ni de quoi que ce soit, une dornienne pensait avant tout avec son cœur et celui-ci chantait une étrange mélodie auprès du roi, une mélodie un peu trop rythmée, qui perdait le fil et sa mesure à chaque baisers qu'il lui offrait, à chaque baisers qu'elle lui rendait. À son tour, elle respirait son odeur parfumé, elle s'enivrait. C'était un moment intense, un moment exceptionnel qui la fit rougir plus que de raison. Elle redécouvrait son roi sous un tout autre angle, lui retirant ces vêtements qui étaient de trop entre eux, elle glissait ses doigts contre ses cicatrices, elle les palpait avec ses lèvres, ne laissant rien au hasard. Elle laissait son cœur la guider tout au long de la nuit, elle laissait son cœur les guider dans leur danse, jusqu'à ce que les derniers rayons de soleil donne une allure enflammée à la chevelure de son roi, jusqu'à ce que l'incendie qu'il avait allumé au creux de ses reins arrive à son paroxysme. Elle n'avait jamais ressentie quelque chose comme cela de toute sa vie. Elle n'avait jamais autant prononcé le prénom de son roi, elle n'avait jamais autant soupiré de plaisir, jamais elle n'avait... Il n'y avait nul part d'autre où elle désirait être à cet instant. Ni à cet instant, ni au milieu de la nuit, ni au petit matin. Elle l'embrassait, avec une toute nouvelle tendresse. Elle posait la main du dragon sur sa poitrine, espérant qu'il sente chaque battements de son cœur, qu'il entende à son tour cette mélodie qu'il avait crée. Elle avait déposé ses crocs sur le dragon, elle espérait terriblement que le venin fasse son effet, si bien que le feu du dragon pouvait consumer son cœur, qu'elle puisse connaître d'autres nuits aussi parfaite que celle qu'elle venait de passer. Elle s'était endormie dans la plus simple des tenues, contre lui, un drap recouvrant son corps halé, ses cheveux bouclés profitant de leur liberté. Elle l'avait sentie se lever mais l'heure qu'il pouvait être elle n'en avait cure, elle avait simplement posé sa tête sur son oreiller, espérant sentir son odeur. Elle n'avait jamais si bien dormi que cette nuit-ci. Elle était elle-même, Nymeria Sand, elle était pleine et entière, sans artifice, sans arme, abandonnée dans les draps de soie de ce grand lit, abandonnée dans les bras du plus grand des dragon. Si elle pouvait conclure sa dernière phrase, elle lui dirait très probablement : "car je ne compte plus aller où que ce soit, ni demain, ni jamais".
« Vous êtes unique en votre genre, je me dois de le reconnaître mon roi. J'ai connu bon nombre d'hommes mais aucun n'avait avant vous osez me regarder dans les yeux comme vous l'avez fait. Ou du moins ceux qui l'ont fait ne se souviennent pas ce qu'est de voir. Mais mon doux roi, ce n'est pas votre couronne ni votre trône que je peux embrasser ou serrer dans mes bras, ce n'est ni l'un ni l'autre avec qui je peux m'amuser des heures durant... Qui plus est, cette relation n'est-elle pas elle aussi incestueuse, après tout ? N'êtes-vous pas l'homme qui fut autrefois mon oncle, marié à la sœur de mon père ? »
Elle réprimait un rire du mieux qu'elle le pouvait, mais elle se décidait à déposer un autre baiser sur la joue du roi pour le taquiner encore un peu. Plus il la serrait contre lui et mieux elle se sentait, et plus elle se sentait libre de quelque tendresses. Nymeria était une aspic qui préférait laisser parler son cœur à sa raison, et de loin. Ainsi, même s'ils ne s'étaient vu qu'une fois il y a quelque temps, elle se sentait le cœur à être plus câline, presque comme un chaton qui avait trouvé sa place et s'y blottissait d'aise et ronronnait tant c'était confortable.
« Je lis en vous mon tendre roi... Je vois que vous êtes un homme passionné, qui pense avec son cœur plutôt que sa raison... Et j'admire cela. Vous êtes aussi un bon guerrier, vous avez défait Robert Baratheon et son armée... Cela me met tout en émoi. Oh mon roi, j'aime provoquer et goûter à différente saveur mais il n'est pas rare que j'aille bien au delà de la simple provocation. Ne vous l'ai-je pas déjà prouver ? »
Elle pressait quelque peu sa poitrine contre le roi, ses dites-provocations avaient néanmoins payées, il semblerait. C'était sa façon bien à elle de s'amuser que rendre les hommes fous. Elle vit son regard lorsqu'il sentait son odeur de plus près, lorsqu'il touchait sa peau et tentait de voir à travers ses vêtements, le regard de l'aspic ne s'en fit que plus tendre, de même que son sourire. Il commençait déjà à perdre ses moyens, à trembler quelque peu. C'était amusant comme une visite de Dorne à Port-Réal, où elle était sensée représenter son pays pouvait avoir ainsi tourné. Elle ne s'y était pas attendu un seul instant, il l'avait délicieusement surprise. Il n'y avait pas meilleure façon de recevoir ses invités.
Il n'aurait sans doute pas pu trouver meilleur argument que celui-ci pour la faire rester avec lui. C'était une autre agréable surprise qu'il lui faisait là. Elle l'avait suivie, un grand sourire aux lèvres face à cet interdit si excitant, à cette visite qu'il lui faisait faire. Elle retenait bien les lieux qu'il lui montrait, les passages empruntés, quelque chose lui disait au fond d'elle que ce ne serait pas la dernière fois qu'elle emprunterait ces passages. Dans ces appartements, la Lady restait néanmoins... discrète. Elle ne touchait à rien, ne parlait pas, elle se contentait de regarder les lieux si particulier, elle n'en avait jamais vu de tel, il y avait tant de choses à voir, les couleurs étaient plaisante, pas trop agressive, son regard se perdait quelque instants sur la bibliothèque sur laquelle elle aurait aimé se pencher, en d'autres circonstances, voir les ouvrages qu'elle contenait. Elle reportait bien vite son intention sur l'objet de ces désirs les plus inavoués, le grand dragon.
« Vous ne vous ennuierez plus désormais... »
Elle ne pensait pas avoir droit à une seconde nuit avec le roi, mais encore une fois, il n'aurait pas plus trouver d'argument plus convaincant pour la faire rester à ses côtés. Elle n'avait pas besoin de mots, pas besoin de titres, pas besoin de cadeaux ni de quoi que ce soit, une dornienne pensait avant tout avec son cœur et celui-ci chantait une étrange mélodie auprès du roi, une mélodie un peu trop rythmée, qui perdait le fil et sa mesure à chaque baisers qu'il lui offrait, à chaque baisers qu'elle lui rendait. À son tour, elle respirait son odeur parfumé, elle s'enivrait. C'était un moment intense, un moment exceptionnel qui la fit rougir plus que de raison. Elle redécouvrait son roi sous un tout autre angle, lui retirant ces vêtements qui étaient de trop entre eux, elle glissait ses doigts contre ses cicatrices, elle les palpait avec ses lèvres, ne laissant rien au hasard. Elle laissait son cœur la guider tout au long de la nuit, elle laissait son cœur les guider dans leur danse, jusqu'à ce que les derniers rayons de soleil donne une allure enflammée à la chevelure de son roi, jusqu'à ce que l'incendie qu'il avait allumé au creux de ses reins arrive à son paroxysme. Elle n'avait jamais ressentie quelque chose comme cela de toute sa vie. Elle n'avait jamais autant prononcé le prénom de son roi, elle n'avait jamais autant soupiré de plaisir, jamais elle n'avait... Il n'y avait nul part d'autre où elle désirait être à cet instant. Ni à cet instant, ni au milieu de la nuit, ni au petit matin. Elle l'embrassait, avec une toute nouvelle tendresse. Elle posait la main du dragon sur sa poitrine, espérant qu'il sente chaque battements de son cœur, qu'il entende à son tour cette mélodie qu'il avait crée. Elle avait déposé ses crocs sur le dragon, elle espérait terriblement que le venin fasse son effet, si bien que le feu du dragon pouvait consumer son cœur, qu'elle puisse connaître d'autres nuits aussi parfaite que celle qu'elle venait de passer. Elle s'était endormie dans la plus simple des tenues, contre lui, un drap recouvrant son corps halé, ses cheveux bouclés profitant de leur liberté. Elle l'avait sentie se lever mais l'heure qu'il pouvait être elle n'en avait cure, elle avait simplement posé sa tête sur son oreiller, espérant sentir son odeur. Elle n'avait jamais si bien dormi que cette nuit-ci. Elle était elle-même, Nymeria Sand, elle était pleine et entière, sans artifice, sans arme, abandonnée dans les draps de soie de ce grand lit, abandonnée dans les bras du plus grand des dragon. Si elle pouvait conclure sa dernière phrase, elle lui dirait très probablement : "car je ne compte plus aller où que ce soit, ni demain, ni jamais".
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