-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal


Dornienne (Nymeria Sand)

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Les dorniennes.

Nymeria Sand et Tyerne Sand qui l’obnubilent en permanence, mais c’est Nymeria Sand qu’il lui est difficile d’ignorer. Le roi Rhaegar Targaryen avait prit place sur la pelouse du bois sacré du Donjon Rouge. Il avait organisé un grand rassemblement pour accueillir les ambassadeurs des 7 couronnes venus voir le trône suite au siège de Port-Réal. Surprise, l’ambassadrice de Dorne n’est autre que l’une des filles d’Oberyn Martell. Les bannières des grandes maisons en veux-tu en voilà. Une foule énorme sur la pelouse. Une estrade remplie par le conseil restreint et les notables de la ville. Voici Nymeria Sand dont la tenue lance des étincelles. Varys bien qu’eunuque rentrait quand même son ventre pour essayer d’attirer l’attention de la demoiselle. Mestre Pycelle avait le regard concupiscent sur ses formes. Le grand septon toujours assoupie aux cérémonies, était éveillé pour une fois, à cause de la présence de Nymeria. Ser Barristan Selmy et Meryn Trant, les deux gardes royaux qui accompagnaient Rhaegar qui d’habitudes gardaient un sérieux olympien, riaient bêtement en apercevant Nymeria. Une graaaande question hante tous les esprits : mais pourquoi elle regarde le roi comme ça ?

Les notables de la ville se déplacèrent sur l’estrade, chose qu’ils ne faisaient jamais à ce genre de cérémonie officielle, juste pour aller voir Nymeria. Ils essayaient de l’accaparer tous en même temps pour lui parler. Ils essayaient tous de lui toucher le bras à la dérobé. Et elle les laissait tous amoureux d’elle pour le restant de leurs jours. Le roi fit une révérence devant elle. Ce n’est pas possible, ça ne devrait pas être possible, comment cela A-T-IL PU être possible ? Jamais le roi ne faisait ça devant les ambassadeurs. La pelouse du bois sacré du Donjon Rouge se composait de 2 groupes : une moitié de visiteurs attitrés venus d’autres régions, une moitié de soldats du guet. Rhaegar s’installa sur sa chaise d’honneur sur l’estrade. Dans son état il était incapable de faire bonne figure. Il était laminé. Le soleil lui brûlait les yeux. Il avait des élancements à l’intérieur du crâne. Son costume royal lui mettait la peau à vif. Lady Nym et Lady Tyerne sont sans cesse en lui.

Une nuit après son retour de Lancehélion et sa rencontre avec le patriarche Martell, il s’était arraché à la présence de Nymeria dans ses rêves. Il s’était rendu au septuaire royal. Le garde de nuit lui avait ouvert le sanctuaire. Il avait prié pendant 3 heures. Il avait invoqué les 7 et révoqué sa responsabilité. Rien d’impur à entretenir commerce avec une dornienne qui pouvait être sa fille. Elle avait été consentante. Un garde royal lui apporta une enveloppe de Dorne. Il l’avait ouverte, ses mains tremblaient, elles avaient déchirés le rabat. Doran Martell avait tenu parole. Il lui avait envoyé une ambassadrice à titre permanent pour représenter Dorne. Il n’y avait qu’un nom annoté au bas de la lettre : Nymeria Sand, fille d’Oberyn Martell. Et le visage revint dans son esprit pour ne plus le quitter : Elle en train de porter ses bottes montantes pour faire du cheval. Ses cheveux attachés. Elle irradiait une beauté sévère et prodigieusement implacable.

Les ambassadeurs vinrent saluer le roi un par un. Les sifflements des séducteurs fusaient depuis la pelouse lorsque ce fut le tour de Nymeria. Le roi lui jetta un regard. Attendez ? Le roi ne vient-il pas de piquer un fard ? Tous les notables de l’estrade se pâmèrent devant ELLE.

…………………………

Ser Barristan Selmy s’exclama :

« Cette Aspic !!! PAR LES 7 !!! »

Le roi répliqua :

« Allons allons, vous allez vous en remettre. »

« Mais ! C’est vous qu’elle regardait sire ! Aucun des autres hommes dans la foule ! »

« Le charme Targaryen, rien d’autres. »

« Mais c’est ELLE qui charme tout le monde. Bon sang, la file d’attente des notables qui voulaient lui parler s’étirait presque tout le long de l’estrade. Et lorsqu’elle a fait un pas dans la roseraie, mes gardes se sont agglutinés à elle comme si c’était le prince Doran Martell en personne et non une vulgaire bâtarde. »

« Et alors ? »

« Et bien ils se sont enflammés, tout les hommes dans le Donjon Rouge veulent être à ses pieds et c’est VOUS qu’elle regarde ! »

« Mais non, mais non, vous vous faîtes des idées. »
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Nymeria Sand, fille d'Oberyn Martell et d'une noble de Volantis. L'on peut dire que le mélange avait été détonnant. Elle ne ressentait plus trop cette pression d'être constamment observée au moindre fait et geste par les hommes, à Dorne, tout le monde s'était fait à la magnifique évolution de l'aspic. Tout le monde s'était habitué à sa présence,  son charme envoûtant et à ses techniques pour obtenir ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Si bien que ça n'était plus son regard que l'on craignait, mais ses vêtements. « Il nous faut un représentant de Dorne ». Doran, dans l'état qu'il était, ne pouvait sans doute pas subir pareil voyage : surtout pas juste pour montrer aux Targaryen qu'il était physiquement de leur côté, ni pour le mariage d'une princesse Targaryenne, même si cette personne était à moitié de son sang. Oberyn ne désirait pas y aller, trop occupé à Dorne et ses futurs voyages. Nymeria alors s'était proposée, elle était une personne de confiance, certes son titre bâtarde ne passerait pas si bien à la capitale qu'à Dorne mais la demoiselle était l'une des mieux placée et disposée à voyager que ses autres sœurs. Obara et Tyerne n'avaient pas voulu venir, préférant rester sous la chaleur Dornienne et aux côtés de leur père, et bien soit : Nymeria rêvait de découvrir le monde dont leur père leur avait tant et tant parlé.

Elle s'était apprêtée, des vêtements fait pour tenir de longues chevauchées dans les déserts, un ruban cachant ses cheveux et son visage pour ne laisser paraître que ses yeux et si l'on regardait de plus près, l'on pouvait voir ce qu'elle dissimulait sous tant de vêtements, si l'on regardait et que nos yeux étaient habitués et connaissaient la personne, car peu auraient devinés qu'elle cachait dans sa ceinture une lame, pas plus que sous certaines couches de son pantalon.

Avec ses gardes – et d'autres que son père avait tenu à lui assigner, n'étant pas sûr à 100% de la bonne volonté des Targaryen – elle était partie au petit matin. Des affaires à régler, elle avait fait un énorme détour, choisissant de passer par Dorne et l'Orage à la simplicité de la mer. Mais Nymeria était tout sauf quelqu'un de simple. Si elle voyageait, ce n'était pas pour uniquement traverser la mer : elle désirait en voir le plus possible avant d'arriver à destination. Et ses gardes n'avaient guère leur mot à dire, ils suivaient, et c'était tout.

Leur voyage avait été sans encombre et Nymeria fût très heureuse d'arriver à la capitale : enfin elle pouvait descendre de son cheval, son étalon paraît à toute épreuve, chaleur étouffante, nuit glaciale, courir des heures dans le désert sans possibilité de s'arrêter ou de boire...

Elle fût surprise – bon, peu surprise à vrai dire – de son accueil. On ne pouvait voir que ses yeux et pourtant bien des hommes se montraient déjà fort aimable à son égard : était-ce l'accueil réservé aux maisons en alliance avec les Targaryen ? Elle n'était pas naïve. La première chose qu'elle fit en voyant qu'ils étaient bien accueillie, fut de retirer son ruban des cheveux, libérant ainsi une longue tresse noir. Elle prit les quelque fioles cachées dans son ruban pour les mettre dans sa sacoche et laissait les hommes s'occuper des chevaux. Elle eut à peine le temps d'arriver qu'on la réclamait elle ne savait où. Première fois qu'elle mettait les pieds sur le sol de Port Réal et la vision fut agréable... mais où était ce sable qu'elle aimait tant fouler nu pieds, où était cette étouffante chaleur, si ce n'est écrasante d'un été constant à Dorne ? Il faisait bon. Presque frais. Elle aurait aimé pouvoir se débarbouiller de son voyage avant de se rendre où on la guidait mais au moins plus vite c'était fait, plus vite elle avait la paix.

Contrairement à ses sœurs guerrières, Nymeria était digne d'une Lady. Elle avait ces manières, cette façon d'être, de se mouvoir en ondulant tel un serpent, captivant les regards grâce à ses couleurs si rares et exotiques. Elle portait encore ces vêtements jaunes digne de son pays et si ses habits avaient été pratique pour ce voyage, ils n'en étaient pas moi révélateurs des formes de la Lady. Et ça l'amusait : les yeux qui se tournaient vers elle, d'hommes mariés dont les femmes seraient très probablement jalouses, d'hommes politiques dont elle ne connaissait ni le nom ni le titre pas plus que la fonction. Elle restait pourtant impassible, saluant ces compères, qu'elle rencontrait pour la première fois pour certains, qu'elle avait plaisir à revoir pour d'autres. Elle aimait, non, elle adorait ces regards posés sur sa personne, ça ne la rendait que plus rayonnante encore. Mais elle avait une chose en tête. Une chose qui ne l'avait pas quitté depuis longtemps, des souvenirs, des songes, des rêves, des fantasmes. Nymeria ne regardait pas tant ces hommes et femmes autour d'elle, suivant sa route pour se présenter au roi des sept couronnes, toujours accompagnée, entourée de gardes tenant lances et bannières, elle aimait ce côté d'être accessible qu'en rêve, des rêves interdits et inavouables. Elle regardait ça et là, de passage, tentant de se repérer au mieux avec ce que son père lui avait raconté de cette citée, de ces endroits, ces places, et même plus près la plupart de ses visages ne lui disaient rien... Hormis un. Lorsque son tour vint, elle s'avança seule, ordonnant aux gardes de la rejoindre après, il était sûrement mieux de ne point se montrer trop direct...

En le voyant assis là, couronne sur la tête, ses cheveux blonds parfaitement brossés, ses habits qui n'osaient avoir un seul plie, cet air si sérieux... Elle ne put retenir un sourire à son encontre, l'un de ses petit sourire en coin. Il captivait son attention. Il avait cette petite chose, cette étincelle. Mais rien de bien étonnant, se disait-elle, il est le roi. Était-il seulement même vivant ou était-il une statue ? Elle ignorait les sifflements et remarques indécente, son père l'avait mise en garde, bien que plaisantant sur le sujet il n'était finalement pas si loin de la vérité. Et on osait dire que les gens hors de Dorne étaient prude ? Elle regardait longuement ce roi, plus qu'elle n'avait accordé d'importance au reste de la population jusqu'ici. La chaleur était-elle trop insupportable pour lui ou était-il mal en point ? Elle avait en mémoire une chaleur bien plus incandescente... Peut-être n'était-il tout simplement pas dans un de ces beau jour. Mais comme la première et dernière fois, peut-être pourrait-elle s'atteler à la tache de le faire sourire.

Lady Nym adorait une chose : être bien reçue. Ses amis avaient pour habitude de préparer le vin et autres fruits lors de ses venues, avaient l'habitude de préparer les écuries à recevoir son cheval et lui préparer une chambre digne du nom que son père portait. Qu'en serait-il d'ici ? Cette idée lui avait souvent traversé l'esprit lors de son voyage. Après avoir salué le roi – et que lui aussi l'ait salué, le rouge lui montant aux joues, provoquant un nouveau sourire sur les lèvres de la Lady des sables. Il n'avait pas oublié. Comment aurait-il pu, après tout ? Oui la demoiselle avait bien confiance en elle. Un rêve n'était qu'un rêve, on pouvait choisir de le balayer de notre esprit, il suffit cependant que celui-ci nous ait tant fasciné qu'il nous revienne constamment à l'esprit peu importe quand, mais un rêve n'était qu'un rêve il ne nous donnait accès à rien de plus que des images passées.

Mais enfin, elle s'était changée, troquant ses habits de voyage après une bonne toilette pour une robe couleur prune qui ne laissait que peu place à l'imagination tant elle laissait voir les formes de l'aspic, mais plus foncée que les habits qu'elle portait chez elle, pour cause, elle avait bon nombre de lames cachées sous ses vêtements. 8 lames. Et encore, elle avait choisie de calmer le jeu car elle se pensait plus ou moins en sécurité, se baladant avec ses gardes elle avait laissé son fouet de côté. Elle avait réclamé une audience avec le roi et comme tout ce qu'elle désirait : elle l'avait, jusqu'ici personne n'avait osé lui refuser quoi que ce soit. Elle n'avait pas abandonné sa tresse noire derrière elle, celle-ci était même attachée avec un ruban doré pour suivre avec ses bracelets en or. Des serpents. Son père, même ci loin, ne la quittait finalement jamais.

Dans les couloirs, elle entendait encore ces remarques, sur elle, sur sa tenue peu convenable pour des personnes à la couronne, une robe qui correspondait pourtant parfaitement à la dornienne qu'elle était. Elle s'était avancée jusqu'à la salle du trône où lui avait-on dit que le roi se trouvait, on l'avait guidée – car il fallait dire que ces lieux étaient de vrais labyrinthes. Mais elle y était, enfin. Sans attendre si le roi devait ou non lui accorder d'entrer, elle fit les premiers pas, demandant à ses gardes de rester au pas de la porte, non loin d'elle mais assez loin pour qu'elle puisse s'entretenir en paix avec le grand Targaryen.

« Mon roi, c'est un plaisir de vous revoir. »

A nouveau, elle fit une révérence, digne d'une dame, elle attendit ensuite sagement que le roi lui parle, bien que son regard puisse probablement trahir ce qu'elle avait à l'esprit.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Rhaegar avait attendu avec impatience une audience privée avec sa nouvelle ambassadrice dornienne. Le moment où ils seraient enfin seul à seul et intime sans tous ces individus autours pour juger la scène : le roi sur le Trône de Fer épris d’une bâtarde dornienne. Le roi n’avait pas besoin de ça. Un nouveau scandale risquait de l’affaiblir encore plus. Une femme avait déjà été l’une des raisons d’une guerre civile qui avait manquée de renverser sa dynastie. Il ne comptait pas laisser une autre femme être un sujet de scandale qui agiterait Port-Réal et affaiblirait son pouvoir. Et pourtant il allait bien devoir faire avec. Il ne comptait pas laisser repartir cette bâtarde des sables chez elle. Il désirait ardemment en faire sa maitresse. Rhaegar réfléchissait aux moyens pour la convaincre de succomber et de rester à ses côtés. Avait-elle appréciée assez leurs ébats lors de sa dernière visite à Dorne ? Assez pour accepter d’être sienne ? Qu’offrir à une fille issue des Martell qui avait déjà tout ce qu’elle pouvait désirer ? Nul doute que le prince Doran ou le prince Oberyn offraient richesse et opulence aux aspics. Il n’y avait guère que la reconnaissance publique qu’elles n’avaient pas à cause de leur statut de bâtardes. Le pouvoir semblait être la seule chose que Rhaegar semblait en mesure d’offrir à Nymeria et que ne pouvaient pas lui offrir ses proches pour la convaincre de lui rester attaché. Mais là encore les choix de Rhaegar restaient limités. En tant que femme, elles ne pouvaient bénéficier de position d’importance comme au Conseil Restreint. Etre membre de la cour du Donjon Rouge pouvait peut-être la convaincre de rester dans les bras du roi, mais Rhaegar en doutait. A moins de lui proposer une chose dont les bâtards rêvaient : être légitimés. Peut être que Nymeria adoreraient se voir devenir une Martell, mais cela ne risquait-il pas de courroucer le prince Doran ?

C’est dans ces réflexions que le roi était plongé. Comble de l’ironie. Un souverain assez influent pour mettre n’importe quelle femme vénale dans son lit, se retrouvait à tenter de faire son amante, une femme redoutable connue pour être indomptable et sauvage. Une insoumise qui ne désirait rien à part provoquer son monde comme son père et ses sœurs. Mais le plus dur n’était sans doute pas de mettre cette femme définitivement dans son lit. Comment éviter le scandale ? Comment dissimuler une relation si honteuse ? Non seulement cette fille était trop jeune pour lui et aurait pu être sa propre fille, mais en plus elle était dornienne et une vulgaire bâtarde. Chose qui passerait mal aux yeux des septons et des puissants. Il ne pourrait pas cloitrer la sauvage jeune femme dans ses appartements royaux de la Citadelle de Maegor. Quoique, il existait de sombres et secrets tunnels qu’elle pourrait employer pour venir visiter son lit à la nuit tombée. Mais la chose était risquée, les chansonniers ne manqueraient pas de clamer que le roi couchait avec sa nièce par alliance si on avait vent de tout ça.

La dornienne le salua. Le roi ne manqua pas de contempler allégrement ses formes sans s’en cacher. Il avait exigé d’être seul avec elle et avait insisté auprès de Barristan Selmy le chef de sa garde pour qu’aucun importun ou autre domestique ne puisse entrer dans la salle du Trône pour les déranger. Il pouvait paraître inconvenant de voir le roi en tête à tête avec une bâtarde, mais Rhaegar avait prit pour prétexte un entretien diplomatique avec celle qui était après tout la représentante de Dorne mandatée par le prince Doran en personne. C’est donc tranquillisé par ses précautions, que le roi scrutait avec avidité le corps désirable de la jeune femme tout en rêvant à ses étreintes enflammées.

« Le plaisir est partagé n’en doutez pas un seul instant Lady Nym. Je me suis laissé dire que la capitale avait tout pour vous plaire, mais surtout qu’il était crucial pour le suzerain des 7 couronnes d’avoir constamment à ses côtés l’ambassadrice de Dorne. Sachez que je porte à votre peuple d’insoumis une profonde affection qu’aucun autre de mes ancêtres n’a eut avant. J’ai même épousé une des vôtres par le passé contre la volonté de mon père le roi fou, ce qui m’a valu de nombreuses déconvenues. Et je dois dire que je serais prêt à aimer une autre Dornienne si c’était à refaire, même contre la volonté de mon peuple tout entier… »

Rhaegar serra les deux accoudoirs de son Trône de ses mains en affichant son petit sourire satisfait après ces suggestions à peine voilées.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Ah, les aspics, femmes si indomptable qu'une tempête de sable, si indomptable que l'océan. Chaque aspic avait ses particularité. Obara était la force brute, Nymeria la Lady aux milles et un couteau, Tyerne l'empoisonneuse et ses autres soeurs jusqu'à la plus jeune avaient leur particularité. Avec Nymeria, il fallait savoir comment s'y prendre et il n'y avait que ses soeurs, son père et Ellaria qui savaient à peu près comme s'y prendre. Il fallait reconnaître ses sourires, chacun signifiaient quelque chose en particulier. Le sourire après avoir tué quelqu'un souhaitant s'attaquer à son peuple, le sourire après avoir refroidi les ardeurs d'un homme, le sourire après l'amour, le sourire provocateur, le sourire tendre, le sourire réellement ravi et celui qu'il fallait avoir pour faire bonne figure. Et tant d'autres. Mais en arrivant dans ces lieux, en voyant le roi, en se rapprochant, c'était un sourire sincère qu'elle avait sur les lèvres. 
 
Nymeria avait toujours su faire la différence, la dissociation entre : l'amour et le sexe. Elle avait aimé un homme mais avait couché avec d'autres, ça ne l'avait jamais empêché d'aimer l'homme avec qui elle avait partagé sa vie sans s'enticher de ses conquêtes, à vrai dire il n'y avait qu'avec les jumelles Fowler qu'elle était resté en très bon terme au point d'être amies. Pourtant, lorsqu'elle voyait ce roi, elle ne pouvait qu'avoir quelque images de leur nuit passée. Une seule et unique nuit. Elle revoyait son visage, son regard, elle se souvenait du goût de ses lèvres et de ses étreintes. Elle se souvenait de tout comme si c'était hier. Elle ne se sentait aucunement coupable, elle n'avait même aucun scrupule : si c'était arrivé, c'est que ça devait arriver, elle n'avait aucun regret - elle ne pouvait pas non plus nier son degré d'implication, ses provocations constantes avaient finie par lui jouer des tours... Délicieux tours. Elle avait toujours su faire la différence entre amour et sexe et pourtant elle ne pouvait nier que cette nuit avait changée sa vision des choses, il avait su se montrer très attachant, ce grand dragon. Son regard ne le quittait pas, pas un seul instant.

Il n'y avait personne ici, et elle était sûre. Sûre d'elle. Sûre de ce qu'elle voulait faire : personne n'était là hormis le serpent et le dragon, il n'y aurait ni yeux ni oreilles. Son sourire trahissait-il le côté intouchable d'une aspic ? Ses regards trahissaient-ils ses pensées ? Elle aimait porter un masque mais il paraissait bien inutile au vue de ce qu'ils avaient tout deux partagés.

Elle s'avançait, peut-être un peu trop, à vrai dire elle était amusée à l'idée d'être la dame qu'elle devait être en sa présence. Mais ici il était le roi, il n'était plus à Dorne. Il était le roi dans sa capitale assis sur son trône, les circonstances n'étaient plus les même et Nymeria ne pouvait le nier, elle ne pouvait plus si bien jouer les petites effrontées, elle ne pouvait plus jouer les provocatrices comme elle le faisait dans son propre pays. Elle ne se sentait pas encore assez en confiance ni en sécurité, elle était encore armée.

Et le voilà parti dans un de ces discours, décidément, il aimait beaucoup parler. Elle en riait même, légèrement certes mais elle ne pouvait retenir un petit rire de sortir d'entre ses lèvres. Ses regards ne lui échappaient pas, ils ne pouvaient lui échapper, car c'était ce qu'elle avait voulu lors de leur première fois, qu'il la regarde comme il la regardait à présent. Elle voulait le faire sourire, elle voulait le rendre fou, elle voulait que le roi se mette en pause et que l'homme sous cette lourde couronne souffle un peu. À en juger ses regards, il n'avait rien oublié. Et son discours lui arrachait de nouveaux sourires... Presque tendre. À la fin de son discours, elle se permettait de monter les quelque marches qui les éloignaient – ce que la convenance voulait. Elle voyait à travers les mots et avant de lui répondre, elle se permettait de franchir les derniers pas pour être au plus près de lui... Elle effleurait l'une de ses main du bout des doigts en premier, amusée de la situation puis enfin, elle se décidait à lui répondre... D'une voix douce et posée.
 

« J'apprécie votre dévouement envers mon peuple, roi Rhaegar... Si je ne serai jamais une Martell je ne me sens pas moins une. Je sais qui vous avez épousé. Et je sais pour qui vous avez abandonné cette grande dame qu'était ma tante. »

Elle se permit alors quelque chose d'assez osé, qu'elle n'aurait pas tenté s'il n'avait pas prononcé sa dernière phrase suivi de ce petit sourire, qu'elle n'aurait pas osé s'il ne l'avait pas ainsi regardé. Elle voulait s'amuser, toujours plus, poussant toujours plus loin dans les provocations et l'indécence. Elle était prête à prendre le risque d'être jetée, elle savait bien comment rebondir. Jouerait-il le jeu ? Elle avait été surprise de voir à quel point il pouvait se montrer joueur, la dernière fois. Elle se permit de s'asseoir sur les genoux du roi, tout en faisant en sorte de pouvoir le regarder dans les yeux et de glisser le bout de ses doigts contre sa joue ; son sourire se fit bien plus doux, bien qu'elle ne puisse pas non plus cacher son amusement. Mais qu'était-ce qu'une vie sans risque ?

« Vous aimez le danger mon roi, c'est tout à fait respectable. J'adore le danger. J'adore le risque. Vous avez eu la chance de posséder une dornienne et pourtant c'est une nordienne qui a eu vos faveurs... »

Elle riait à nouveau, ses caresses contre sa joue se terminant pour qu'elle pose sa main sur celle du roi serrant son trône. Sa voix se fit néanmoins plus sensuelle.

« Les dorniennes sont durs à posséder mon roi... Facile à aimer mais si compliquée à posséder... Qu'aime une dornienne ? Il y a de celles qui aiment l'or et l'argent, celles qui aiment les bijoux, celles qui aiment le sexe et le vin... Celles qui ont déjà tout ce qu'elles désirent sont d'autant plus difficile à posséder, que pouvons nous offrir à une dame qui possède plus que ce qu'elle ne peut désirer ? »

Le rendre fou... Toujours plus. Jouer avec cela... Caresser sa main du bout des doigts et remonter jusqu'à son poignet, ne pas quitter son regard, pas un seul instant... « Tu ne devrais pas jouer ainsi avec le roi, Nymeria. Les circonstances sont tellement différentes... » mais elle assommait cette voix de la raison dans son esprit pour continuer ce jeu des plus excitants, jouer avec le feu, voilà qui allait la distraire lors de son séjour diplomatique à Port-Réal.

Elle était pourtant là pour affaire et non pas pour le plaisir de la chair, mais aucun dornien digne de ses origines n'était capable de ne pas combiner les deux.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Le roi se crispa sur son Trône. C’est que la dornienne approchait près de lui ? tout près, trop près ! Rhaegar était tellement habitué à être en présence de gens fortement intimidé par la présence de l’imposant Trône de Fer, qu’il était surpris de la voir s’approcher autant sans même se soucier du fauteuil royal. Ce n’était pas normal ! D’habitude le Trône en imposait tellement aux non initié qu’ils ne pouvaient s’empêcher d’avoir une attitude distante, servile ou diplomatique. Mais rien de tout ça pour la dornienne qui faisait preuve d’insolence en envoyant promener toutes les convenances. Le roi frétilla dans sa tenue, sa pomme d’adam fit un aller retour dans sa gorge. Elle lui fit clairement comprendre qu’elle connaissait son passé en matière de femme. Par les 7 ! Existait-il une seule personne à travers le royaume qui ignorait ce que Rhaegar avait fait avec la fille des Stark ? Il n’eut pas le temps de pousser la réflexion plus avant qu’elle prit place sur sa personne ! Assise sur ses genoux à califourchon, son fessier touchant ses cuisses, ses genoux atteignant ses hanches et ses pieds blottit contre ses jambes au bout. Position idéale pour le roi puisque qu’il avait une vue imparable sur la voluptueuse poitrine de la jeune femme même si elle était dissimulée sous ses vêtements (quoique…) Rhaegar lutta pour ne pas retirer les mains de ses accoudoirs et les porter sur le buste de cette fastueuse bâtarde des sables. Elle souligna avec les paroles qu’elle susurrait qu’il aimait le risque et en prenait. Il devait bien l’avouer… pourtant il était Rhaegar le pondéré, Rhaegar le prudent, le stratège méfiant qui dans les tournois et les batailles prenaient peu de risques. Il n’avait pas connus autant de victoires que la plupart des chevaliers, mais avait connus encore moins de défaites. En tant que souverain il n’avait pas non plus brillé par son audace de dirigeant. Plutôt comme un conciliateur tentant de timides tentatives pour enrayer l’affaiblissement de sa maison. Mais en revanche en matière de femme… oui il fallait bien le dire, dès qu’il s’agissait de femme, Rhaegar avait perdu toute mesure et ne pensait plus avec sa tête. Il avait épousé une dornienne sauvage contre l’avis de son père le roi fou, fallait le faire. Puis il avait kidnappé une héritière Stark au vu de tous, ce qui avait contribué à déclencher une guerre. Maintenant il tentait de s’emparer d’une autre dornienne au risque de créer un scandale retentissant avec le grand septon et d’autres familles nobles. Les dernières paroles de la jeune fille, firent sourire Rhaegar :

« J’ai eut une femme qui voulait que je lui offre Port-Réal pour être à moi. Puis il y en a eut une autre qui voulait être chevalier et s’est laissé capturer parce qu’avec moi elle avait cette sensation de pouvoir l’être. Maintenant j’ai sur mes genoux une femme qui semble même vouloir s’assoir sur le Trône de Fer en s’asseyant sur moi. Juste entre nous : quel effet ça fait d’être sur le Trône de Fer ? »

Et les mains du roi quittèrent les accoudoirs pour s’attarder sur les jambes de la dornienne qu’il caressa à travers le tissu.

« Tu sembles tout connaître des femmes qui ont agités mes nuits par le passé. Tu veux savoir quoi au juste? Et moi pourrais je connaître les noms de ceux qui ont joué avec ton petit cœur depuis que tu es en âge de batifoler ? »
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Lady Nymeria était une femme avec beaucoup d'assurance, qui savait parfaitement ce qu'elle voulait et qui savait parfaitement comment atteindre ses objectifs. Il n'y avait pas une fois où elle avait perdu, pas une fois où elle avait manqué à un de ses objectif. Elle était acharnée. Si elle désirait embêter ce roi, lui faire perdre la tête, ça n'était pas un trône ou des gardes, pas plus que des rumeurs qui l'en empêcherait : elle trouverait toujours un moyen de réussir. Elle n'avait pas peur de grand chose finalement, peut-être de l'échec ce qui la forçait à se surpasser dans ses tactiques les plus fourbes.

Elle ne regrettait finalement pas d'avoir eu l'audace et la totale indécence de s'asseoir à califourchon sur le roi, ils avaient fait bien pire que se mettre dans une pareille position et elle comptait bien le lui rappeler, lui rappeler son odeur fleuris et sucré, lui rappeler la chaleur et la douceur de soie de sa peau, lui voler quelque instants.
 
« Puisqu'il nous fait parler affaire, semble-t-il, autant le faire de façon.. confortable, ne pensez-vous pas mon roi ? »

Sa main gauche s'appliquait à caresser sa joue du bout des doigts, un contact qu'elle appréciait, bien qu'elle ne put s'empêcher de doucement passer son pouce sous une de ces cerne, ne pouvant contrôler une petite moue inquiète sur son visage, elle se reprit néanmoins quelque secondes après. Elle se rapprochait un peu plus de lui, relevant quelque instants le regard sur les nombreuses épées, un petit sourire sur les lèvres, jusqu'à ce qu'il lui parle à nouveau.

«  Le trône ? J'ignorai qu'il pourrait être aussi confortable... »

Disant cela, elle retenait un nouveau rire en ondulant son bassin comme pour trouver une meilleure position, elle se rapprochait un peu plus de lui alors, rapprochant son bassin, n'ayant aucune gêne à être ainsi près du roi, si ce n'est à quelque centimètres de son visage.

« Ces femmes semblaient aussi savoir ce qu'elles voulaient mais chaque dame est différente, vous avez eu une dame dornienne, escomptez-vous en avoir une seconde ? Cela relèverait presque de l'impossible... à moins d'être très... très doué... »

Amusée, elle ne manquait pas de regarder chacune de ses réactions, s'il continuerait à la regarder dans les yeux, s'il souriait, s'il s'énervait – car après tout, elle avait enfreint toutes les règles de la décence et du savoir vivre – en bref, elle ne désirait rien manquer. Elle se reculait juste un peu, voulait-il vraiment savoir cela ? Intéressant.

«  Ce que je veux savoir ? Hm... Avez-vous pu vous amuser ces dernières années ? Je n'en ai pas eu l'impression lors de votre séjour... Avant que vous ne me trouviez... Ou plutôt, que je vous trouve. Cela vous ferait du bien après tous ces événements de vous libérer... l'esprit. »

Elle se permettait alors de prendre les mains du roi sur ses cuisses pour les remonter sur ses hanches, riant légèrement.

« Avec qui je batifole ? Il y a cet homme depuis près de 10 ans. Un grand guerrier, un maître d'armes. Nakhti. Evidemment mon père refuse que je me marie un jour, grand bien lui fasse. Mais dois-je nommer toutes les personnes ayant partagés mon lit depuis tout ce temps ? Je ne crois pas avoir connu tous leur noms... Je ne crois pas non plus m'en être toujours soucié non plus. »

Elle lâchait à cet instant un rire franc, prenant une des mèche dorée du roi entre ses doigts fins.

« J'ai toujours eu une forte attirance pour les guerriers, je ne peux pas le nier, pas plus que je ne peux le cacher... Voir quelque cicatrices me met toujours en émoi... Vous ne vous en souvenez pas ? Quoi qu'il en soit la plupart ayant partagés ma couche étaient des guerriers. Mon pauvre Nakhti n'a jamais eu le choix qu'accepter mes .. élans d'affection pour d'autres hommes. Peut-être n'est pas née la personne qui me fera me consacrer uniquement à lui... »

Elle passait son autre main sur le torse du roi, se souvenant parfaitement de ce qu'elle avait vu la dernière fois qu'ils s'étaient rencontrés, de cette cicatrice qu'il possédait et qu'elle avait aimé à caresser et embrasser... Mais fin de la provocation, après avoir effleurer ses lèvres des siennes, après avoir laisser les mains du roi se balader sur ses cuisses, ses fesses et ses hanches, elle se releva.

« Mais je ne suis point venue à Port-Réal pour parler de nos amours, cher roi, j'ai été envoyé par le prince Doran pour présenter notre pays. Ne pensez-vous pas qu'il est temps de ressouder l'alliance entre nos deux pays ? »

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Rhaegar tenait les hanches de la bâtarde dornienne comme s’il ne voulait plus la laisser partir. Ses mains étaient tout simplement accaparés sur elle comme s’il comptait bien échanger avec elle dans cette position indécente jusqu’à la nuit tombée. Rhaegar resta avec sa figure de marbre lorsqu’elle évoqua son fantasme des guerriers avec qui elle avait partagée sa couche. Piqué de jalousie il se jura de mettre plus souvent sa belle armure et de l’exhiber pour attirer sur lui les regards de la demoiselle sans avoir besoin de bomber le torse.

« Je pense en effet qu’il est temps de renouer des rapports cordiaux entre Port-Réal et Dorne. Doran Martell est très habile, il n’aurait pas pu envoyer une ambassadrice plus… convaincante. Les dorniennes n’ont pas leur pareil pour convaincre un homme. Je le sais mieux que quiconque. Tu veux que je te raconte un exemple? Ecoute ça pourrait t’intéresser et je pense que ça ne te surprendra pas cette anecdote. »

Et le roi raconta. Tantôt avec une voix nostalgique et regrettant un passé à jamais perdu, tantôt avec une voix malicieuse et moqueuse.

…………………………

Rhaegar quand il était jeune, se maria avec une dornienne afin de faire un pied de nez à son père qui dans ses délires eugénistes voulait à tout prix le marier à une femme de sang valyrien. Rhaegar avait choisis une Martell. Il ne la connaissait pas. Il avait accepté le fait qu’il devait épouser une femme par intérêt. C’est ironiquement pendant les festivités que Rhaegar est tombé amoureux de sa femme. Il ne voulait pas que la fête ait lieu au Donjon Rouge, tellement il ne voulait pas voir son père en ce jour qui lui était consacré. Il avait réquisitionné l’une des grandes places de la colline de Visenya. On avait disposé des tables et de la nourriture pour les 60 convives. Des gens qui leur étaient totalement inconnue dans la population de la ville ont voulut se joindre à eux. Les gardes les en ont empêchés. Sa femme a ordonné qu’on les laisse passer. Elle avait insisté avec une rare autorité, comme une vraie dornienne. Rhaegar était bouche bé. Tous ces gens se sont invités à leur fête pour entendre les ménestrels et se joindre aux rires. De 60 ils sont passés à 150 ou 200. Elia Martell força Rhaegar à boire en compagnie de simples habitants de la ville qui lui étaient totalement inconnus. Elle lui dit qu’ils étaient son peuple et qu’elle faisait la même chose à Dorne. A la tombée du jour, ils étaient encore plus. Rhaegar du demander à Barristan d’organiser un convoi pour faire venir plus de nourriture et de boissons. Il retira sa cape rouge Targaryen et la laissa à des enfants pour qu’ils jouent avec. Il n’osait pas danser avec Elia. Elle ne se privait pas de le faire avec son frère, le père de Nymeria, qui était assez… spécial. Il suffisait de voir le prince Oberyn danser avec 6 femmes en même temps pour comprendre… Lorsque la nuit fut tombée sur la colline de Visenya, il ne voulait pas que cela se termine. Il ordonna qu’on amène plus de torche pour éclairer la grand place. Ils dansèrent, burent et mangèrent sous cette constellation de torches. Rhaegar pensait savoir que c’est ainsi qu’ils faisaient leurs fêtes à Lancehélion. C’est après minuit que toutes les tavernes de la ville se vidèrent. Les fêtards ont débarqués à leur fête. Ils ont du atteindre les 600 ou 700 convives. Robert Baratheon était avec eux. Il aimait la fête et la boisson. Ils ont échangés lui et Rhaegar leurs armes d’apparat pour plaisanter. Robert avait son épée, Rhaegar son marteau de guerre. Il n’aurait jamais imaginé que quelques années plus tard ils se seraient affrontés à mort avec ces mêmes armes. Si l’Orage n’avait pas éclaté, la fête aurait pu continuer à jamais. Et c’était ce que Rhaegar désirait. Mais à cause de la pluie, la foule s’est séparée.

…………………………

« Comment ne pas tomber sous le charme d’une telle femme ? Ça été la première fois de ma vie que j’ai découvert le caractère peu commun des dorniennes… Je n’aurais jamais cru que la nièce était aussi douée que sa tante pour bien des aspects… »
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Quand elle vit son regard... Quand elle vit son visage se durcir tout à coup... Elle se mit à sourire. À pleine dents. Tenait-il à elle pour ainsi réagir lorsqu'elle parlait de ses amants, de ses amours ? Elle se remit sur ses genoux lorsqu'il l'attirait contre elle, à croire que les mains du roi avaient trouvées leur place sur ses hanches, qu'il fallait avouer plus agréable à tenir que ce trône, elle n'en doutait pas.

Elle était flattée qu'il se décide à lui parler, parler d'un temps où Nymeria n'était encore qu'une enfant. Elle se blottit alors contre lui pour l'écouter parler, sa voix grave se trouvait être des plus plaisantes à entendre. Elle reprenait ses caresses sur sa joue tandis qu'il lui parlait de ces temps, il semblait nostalgique, mais elle ne pouvait que se demander : pourquoi ? Pourquoi lui raconter cela, alors que, loin d'être naïve, elle savait ce qu'il avait fait à cette même femme pour Lyanna Stark : à Dorne, tout le monde le savait, ça avait été un véritable affront. Mais Nymeria passait au dessus de ça. Nymeria aimait jouer avec les hommes, elle les aimait. Elle pouvait comprendre qu'eux aussi, parfois, aient besoin de s'amuser. Elle comprenait juste que Rhaegar était un passionné, qui pensait avec son cœur lorsqu'il s'agissait de femme, à cette pensée qu'il ne soit pas si différent, elle posait délicatement son front contre le sien, son regard s'était adouci envers lui... Qu'il était beau, ce roi. Il savait parler, mais ce qu'il parlait, parfois peut-être trop, et chaque mot qu'il prononçait, donnaient à Nymeria l'irrésistible envie de le faire taire du meilleur moyen qu'il soit.

Elle ne dit pas un mot du long de son discours, elle ne dit pas un mot jusqu'à la fin de son discours mais elle se risquait à déposer un tendre baiser à la commissure de ses lèvres. Et son autre main qui n'était pas occupée à caresser sa joue, reprenait son jeu avec une mèche de ses cheveux.
 
« Vous ne me connaissez pas encore mon roi, je pense être bien différente de ma tante... On me dit souvent que je ressemble à mon père. Je ne me laisserai pas marier... Je n'aurais sans doute jamais d'enfants... Je ne me laisserai jamais dicter ma conduite, ô grand jamais... Et surtout, je n'ai guère besoin d'être protégée par un homme. Et enfin... Je suis en pleine forme...  »

La santé d'Elia Martell avait toujours été sujet de discorde « elle ne sera jamais assez forte pour ceci » « elle ne serait jamais assez forte pour cela »... La pauvre femme avait finie par mourir à cause de sa faiblesse, blessant les cœurs de nombreux dorniens. Visiblement, le cœur du dragon aussi avait été touché par la mort de sa femme, malgré son affront en couchant avec une louve. Il ne fallait pas prendre l'aspic pour une idiote naïve.

«  Vous parliez de chevalier... Vous parliez de Port-Réal... Mais que pourriez-vous offrir à une femme qui a déjà Dorne comme chez soi et qui est une redoutable guerrière ? »

Ses mots semblaient presque être des murmures... Mais elle souriait toujours, inlassablement, même si ses joues pouvaient ressentir la douleur elle ne cesserait pas de sourire. Elle était amusée, elle était bien, le cœur léger. Elle avait ressentie la pression sur ses épaules en venant ici, elle avait eu bon nombre d'appréhensions vis à vis du roi : se souviendrait-il, en aurait-il quelque chose à faire, car après tout il était le roi et il devait avoir connu – pensait-elle – un nombre incalculable de femme : il était beau, séduisant, rassurant, quelle femme ne rêverait pas de se blottir contre lui ? Elle réfléchissait sûrement trop comme une Dornienne, elle s'imaginait que les femmes défilaient sûrement, se pavanant. Mais puisqu'il semblait y tenir... Elle ne bougerait pas. C'était rare qu'elle se sente aussi bien, c'était la première fois depuis quelque jours qu'elle se sentait se détendre, s'apaiser, même un bain chaud n'avait réussi pas à la calmer. Mais il avait su balayer ses appréhensions : elle se ferait très vite une place ici, d'une manière ou d'une autre. Et personne n'avait à savoir comment elle se faisait une place ici.

« Vous savez mon roi, les aspics sont bien plus terrible que toute Dornienne... Nous n'avons pas un surnom pareil pour tricoter... Nous sommes libre, terriblement libre... Nous allons où nous le voulons, nous n'écoutons que nos cœurs, nous n'avons pas de maître, pas d'homme, pas d'époux... Nous n'avons pas besoin de protection pas plus que de quelqu'un pour subvenir à nos besoins... Alors dites-moi, pour quelle raison une aspic devrait-elle se consacrer à une seule et unique personne, rester à ses côtés quoi qu'il arrive... ?  »

Elle ne craignait pas qu'on la trompe un jour, elle avait bien trop confiance en elle pour imaginer seulement qu'un homme l'ayant dans son lit puisse penser à autre chose qu'elle. Mais elle craignait de se trouver enfermer et ne plus jamais bouger, de ne pas avoir le choix. Elle voulait suivre son cœur et rien que cela. Son cœur, à cet instant, lui disait de rester assise sur les genoux du roi, de déposer un nouveau baiser contre ses lèvres et de ne plus en bouger.

« Je ne suis pas femme à juger les écarts d'un homme – tant que ça n'est pas le mien. Si homme je devais avoir, je ferais en sorte que celui-ci soit si occupé qu'il en oublie l'existence même des autres femmes... Je me chargerai de lui faire chaque jour l'amour comme si c'était le dernier... »

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Rhaegar Targaryen s’amusait des répliques de la dornienne. Elle avait un franc-parler et une indépendance d’esprit digne de sa défunte femme. Cela le changeait amplement de toutes ces femmes flagorneuses qui minaudaient pour avoir les faveurs royales de façon purement opportuniste. Mais d’où venaient cette passion et ce fantasme de Rhaegar pour les femmes dornienne ? Le roi se mit à serrer ses mains sur les hanches de la jeune femme comme pour l’empêcher de partir, après qu’elle lui ait révélé qu’elle ne voulait rien et ne pouvait pas être achetée. Et qu’elle lui ait fait comprendre qu’elle s’en irait où bon lui semblerait et quand elle le voudrait sans qu’il puisse la retenir si elle se lassait de lui, roi ou pas. Rhaegar s’agita il lui fallait vite trouver un boniment après qu’elle l’ait questionné avec malice sur les raisons qui pourraient la laisser rester ici.

« Et bien je suis unique en mon genre. Le produit d’innombrables incestes sur une durée de 300 ans. Le seul habilité à s’assoir sur ce trône qui regroupe des milliers d’épée calcinées par un dragon. Pourrais-tu trouver plus sulfureux que ça et plus tentant en Westeros même en allant au nord du Mur ? Pas sûr… »

Le roi la rapprocha de lui pour la serrer. Il capta le parfum de ses sels de bain. L’aspic ne se lavait qu’avec des essences et des raretés des jardins aquatiques qu’on ne trouvait qu’à Dorne. Il en mettait sa main à couper. Il posa ses mains avides sur sa poitrine. Il toucha Nymeria à travers le tissu. Hum… ce vêtement, brocard de soie. Ce bijou entre ses seins, c’est du jade. Une bâtarde certes, mais elle aimait les beaux atours luxueux des Martell. Tout comme Elia.

« Je lis en toi. Tu es volubile comme les dorniennes, tu es habile du fouet on m’a dit. Une bonne cavalière aussi j’ai entendue. Cela t’a-t-il déçu d’acquérir ces compétences avec tant de facilité ? Tu aimes te divertir dans le luxe tout en méprisant ces nobles qui ne cessent d’en faire étalage par prétention. La débauche et la provocation perpétuelle sont-elles les seules choses que savent faire les aspics ? »

Rhaegar observa et sourit pour de bon, effaçant ses traits du visage qui d’habitude lui donnaient une certaine dureté à sa figure. Rhaegar entra en lévitation, ses mains tremblèrent.

« Et si on visitait mes appartements ? »

…………………………

Le tour du propriétaire, ni vu ni connu, après être passé par les couloirs secrets du Donjon Rouge. Voilà les appartements de Rhaegar. Chaque meuble, chaque bibelots il l’espérait allait la stupéfier. Leur esthétique est royale et purement Targaryen. L’ensemble est à la fois homogène et discordant. Les volumes de sa bibliothèque vont des secrets d’Essos à la géographie des régions de westeros. Il possède les œuvres complètes de certains mestres. Ils sortirent sur la terrasse au sommet. La vue englobait tout Port-Réal et la baie de la Néra au loin. Rhaegar lui raconte quand il avait songé à pousser son père d’ici. Il lui décrivit ses espiègleries sur ce sommet du Donjon quand il était enfant. Il lui toucha le bras, il lui confia :

« Souvent là-haut tout seul, on s’ennuie. »

Il l’emmena à son lit, il la déshabille, il lui embrassa ses grains de beautés. Il tenta de les compter et perdit le fil. Il les embrassa tous. Les fenêtres donnant sur la terrasse étaient éclairées par le soleil. Au fil des heures la chaleur qu’il dispensait céda la place à la fraicheur d’un crépuscule précoce. Rhaegar garda les yeux ouvert et lui dit pourquoi. Il ne voulait pas la rater la première fois qu’il la verrait comme ça dans son lit alors que la pénombre s’abattait sur la chambre en faible lumière. Elle l’embrassa plus doucement que ne le faisait Elia. Mais elle le manipula à sa guise selon son bon plaisir. Il lui dit son nom plus souvent qu’à Elia aussi. La peau de Nymeria était plus chaude que celle d’Elia également. La sueur de la dornienne rendait ses cheveux plus foncés aussi. Il ne cessa pas de l’embrasser tout en long de l’étreinte. Il prit les doigts de Nymeria et les mit dans sa bouche. Il la regarda s’endormir. Il s’assit par terre en tailleur et la contempla dans son lit.
Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
« When pride and love battle with desire, better hide your heart, 'cause you're playin with fire. »
Dornienne
Elle prenait parfois trop de risques inutiles, peut-être était-ce du à son jeune âge. Il y a des choses qu'elle devrait taire, des choses qu'elle devrait garder pour elle, elle ne connaissait pas encore ce roi, elle ne l'avait connu qu'une nuit elle ne pouvait pas se vanter de savoir qui il était et comment il réagirait lorsqu'elle lui mettait sa poitrine sous le nez.

« Vous êtes unique en votre genre, je me dois de le reconnaître mon roi. J'ai connu bon nombre d'hommes mais aucun n'avait avant vous osez me regarder dans les yeux comme vous l'avez fait. Ou du moins ceux qui l'ont fait ne se souviennent pas ce qu'est de voir. Mais mon doux roi, ce n'est pas votre couronne ni votre trône que je peux embrasser ou serrer dans mes bras, ce n'est ni l'un ni l'autre avec qui je peux m'amuser des heures durant... Qui plus est, cette relation n'est-elle pas elle aussi incestueuse, après tout ? N'êtes-vous pas l'homme qui fut autrefois mon oncle, marié à la sœur de mon père ?  »

Elle réprimait un rire du mieux qu'elle le pouvait, mais elle se décidait à déposer un autre baiser sur la joue du roi pour le taquiner encore un peu. Plus il la serrait contre lui et mieux elle se sentait, et plus elle se sentait libre de quelque tendresses. Nymeria était une aspic qui préférait laisser parler son cœur à sa raison, et de loin. Ainsi, même s'ils ne s'étaient vu qu'une fois il y a quelque temps, elle se sentait le cœur à être plus câline, presque comme un chaton qui avait trouvé sa place et s'y blottissait d'aise et ronronnait tant c'était confortable.

« Je lis en vous mon tendre roi... Je vois que vous êtes un homme passionné, qui pense avec son cœur plutôt que sa raison... Et j'admire cela. Vous êtes aussi un bon guerrier, vous avez défait Robert Baratheon et son armée... Cela me met tout en émoi. Oh mon roi, j'aime provoquer et goûter à différente saveur mais il n'est pas rare que j'aille bien au delà de la simple provocation. Ne vous l'ai-je pas déjà prouver ? »

Elle pressait quelque peu sa poitrine contre le roi, ses dites-provocations avaient néanmoins payées, il semblerait. C'était sa façon bien à elle de s'amuser que rendre les hommes fous. Elle vit son regard lorsqu'il sentait son odeur de plus près, lorsqu'il touchait sa peau et tentait de voir à travers ses vêtements, le regard de l'aspic ne s'en fit que plus tendre, de même que son sourire. Il commençait déjà à perdre ses moyens, à trembler quelque peu. C'était amusant comme une visite de Dorne à Port-Réal, où elle était sensée représenter son pays pouvait avoir ainsi tourné. Elle ne s'y était pas attendu un seul instant, il l'avait délicieusement surprise. Il n'y avait pas meilleure façon de recevoir ses invités.





Il n'aurait sans doute pas pu trouver meilleur argument que celui-ci pour la faire rester avec lui. C'était une autre agréable surprise qu'il lui faisait là. Elle l'avait suivie, un grand sourire aux lèvres face à cet interdit si excitant, à cette visite qu'il lui faisait faire. Elle retenait bien les lieux qu'il lui montrait, les passages empruntés, quelque chose lui disait au fond d'elle que ce ne serait pas la dernière fois qu'elle emprunterait ces passages. Dans ces appartements, la Lady restait néanmoins... discrète. Elle ne touchait à rien, ne parlait pas, elle se contentait de regarder les lieux si particulier, elle n'en avait jamais vu de tel, il y avait tant de choses à voir, les couleurs étaient plaisante, pas trop agressive, son regard se perdait quelque instants sur la bibliothèque sur laquelle elle aurait aimé se pencher, en d'autres circonstances, voir les ouvrages qu'elle contenait. Elle reportait bien vite son intention sur l'objet de ces désirs les plus inavoués, le grand dragon.

« Vous ne vous ennuierez plus désormais... »



Elle ne pensait pas avoir droit à une seconde nuit avec le roi, mais encore une fois, il n'aurait pas plus trouver d'argument plus convaincant pour la faire rester à ses côtés. Elle n'avait pas besoin de mots, pas besoin de titres, pas besoin de cadeaux ni de quoi que ce soit, une dornienne pensait avant tout avec son cœur et celui-ci chantait une étrange mélodie auprès du roi, une mélodie un peu trop rythmée, qui perdait le fil et sa mesure à chaque baisers qu'il lui offrait, à chaque baisers qu'elle lui rendait. À son tour, elle respirait son odeur parfumé, elle s'enivrait. C'était un moment intense, un moment exceptionnel qui la fit rougir plus que de raison. Elle redécouvrait son roi sous un tout autre angle, lui retirant ces vêtements qui étaient de trop entre eux, elle glissait ses doigts contre ses cicatrices, elle les palpait avec ses lèvres, ne laissant rien au hasard. Elle laissait son cœur la guider tout au long de la nuit, elle laissait son cœur les guider dans leur danse, jusqu'à ce que les derniers rayons de soleil donne une allure enflammée à la chevelure de son roi, jusqu'à ce que l'incendie qu'il avait allumé au creux de ses reins arrive à son paroxysme. Elle n'avait jamais ressentie quelque chose comme cela de toute sa vie. Elle n'avait jamais autant prononcé le prénom de son roi, elle n'avait jamais autant soupiré de plaisir, jamais elle n'avait... Il n'y avait nul part d'autre où elle désirait être à cet instant. Ni à cet instant, ni au milieu de la nuit, ni au petit matin. Elle l'embrassait, avec une toute nouvelle tendresse. Elle posait la main du dragon sur sa poitrine, espérant qu'il sente chaque battements de son cœur, qu'il entende à son tour cette mélodie qu'il avait crée. Elle avait déposé ses crocs sur le dragon, elle espérait terriblement que le venin fasse son effet, si bien que le feu du dragon pouvait consumer son cœur, qu'elle puisse connaître d'autres nuits aussi parfaite que celle qu'elle venait de passer. Elle s'était endormie dans la plus simple des tenues, contre lui, un drap recouvrant son corps halé, ses cheveux bouclés profitant de leur liberté. Elle l'avait sentie se lever mais l'heure qu'il pouvait être elle n'en avait cure, elle avait simplement posé sa tête sur son oreiller, espérant sentir son odeur. Elle n'avait jamais si bien dormi que cette nuit-ci. Elle était elle-même, Nymeria Sand, elle était pleine et entière, sans artifice, sans arme, abandonnée dans les draps de soie de ce grand lit, abandonnée dans les bras du plus grand des dragon. Si elle pouvait conclure sa dernière phrase, elle lui dirait très probablement : "car je ne compte plus aller où que ce soit, ni demain, ni jamais".
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#