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That is our great glory, our great tragedy. (Aergy)

Margaery Targaryen
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Margaery Targaryen

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Aegon & Margaery

That is our great glory, our great tragedy.



Revenir à Port-Réal lui avait fait une étrange impression: suite à sa dernière visite, elle avait du quitter la capitale en toute hâte pour rejoindre le fief familial où sa famille, endeuillée par la mort du suzerain du Bief, l'attendait. Cette fois, une autre tragédie motivait son voyage, dans le sens inverse, cette fois. Jamais elle n'aurait cru devoir porter des tenues aussi sobre, aussi rapidement: exposer la richesse du Bief, la fin de sa période de deuil en portant ses robes aux couleurs vives aurait été un affront, un message involontaire et maladroit qu'elle ne pouvait se permettre. Plus que cela, elle partageait la peine de la famille royale alors que la Reine-Mère venait de s'éteindre, laissant derrière elle trois enfants et deux petits enfants terrassés par la tristesse. Ses talents de cavalière avait été mis à rude épreuve, la jeune femme préférant les fêtes et les arts plutôt que de chevaucher des heures entières sur la route de la Rose mais ils étaient indispensable pour rallier Hautjardin à Port-Réal en un temps record. Ses nouvelles suivantes et la grande majorité de ses effets arriveraient d'ici quelques jours, au sein d'un convoi plus lent bien que réduit, elle n'avait emporté avec elle que le strict minimum, préparé avec attention par sa Septa et ses chambrières bieffoises. Sa venue était attendue, un corbeau ayant quitté le château de son frère dès qu'elle avait prit la route et elle n'avait pu qu'apprécier de pouvoir se délasser dans une baignoire d'eau chaude qui apaisait ses courbatures et les douleurs de sa chevauchée folle. Lorsqu'elle quitta ses appartements, bien des heures plus tard, Margaery était méconnaissable. Les mèches folles, emmêlées par le vent, retombaient dans son dos, discipliné et retrouvant leurs reflets dorés au soleil. L'absence de ses effets, et la rapidité de sa préparation, l'avait dépourvu des habituelles boucles et coiffures recherchées auxquelles la cour royale avait été habitué. Quelques ondulation perturbait la masse lisse de cheveux châtains où quelques tresses, ramenées à l'arrière de sa tête, permettait de créer un chignon sage dégageant les quelques mèches rebelles qui auraient pu venir jouer sur son visage. N'usant que de peu de maquillage, elle arborait un visage pâle malgré les joues encore rougies maltraité par le vent et l'exercice physique auxquels elle avait été soumise ces derniers jours. Cependant, toujours droite, le regard fier et souligné par un trait noir relevant la couleur de ses yeux, elle avait abandonné sa tenue de cavalière pour une robe bleue sombre, d'une sobriété étonnante pour la région dont elle était originaire. Seule sa ceinture dorée sur laquelle se dessinait des roses cuivrées venaient apporter une touche de couleur à l'ensemble. Dépourvu de tout sourire, la bieffoise avançait d'un pas assuré vers la salle où elle était attendue. Représentante de son royaume, elle avait été envoyée par Willos et apportait les condoléances des Tyrell, et de toutes les familles du Bief, à la famille royale. Quand elle quitta la salle, une fois sa venue officiellement annoncé, et son message clairement énoncé, elle quitta la pièce, non sans une révérence gracieuse, et s'éloigna. Elle devait trouver Aegon.

Il était la principale raison de sa venue. Certes, leurs fiançailles en faisait une l'émissaire idéale mais elle n'avait pas abandonné l'idée de se rendre au mariage d'une de ses plus proches amies juste sur la demande de Willos. De la même manière que le prince s'était montré présent pour elle, à travers ses lettres, elle souhaitait lui montrer la réciprocité de cette attention. La lettre, envoyée à toute hâte à Abigaëlle, était empreinte de tout l'amour qu'elle ressentait pour son promis, de toute la tristesse qu'elle avait pour lui. Elle ne pouvait éternellement demeurer à Hautjardin, il était temps de montrer l'affection qui la liait au prince, de faire taire les éventuels racontars sur les raisons de cette union à venir. Ce n'était pas que l'ambition dévorante des Tyrell ... C'était aussi l'union sincère de deux amoureux. Interceptant une servante du palais, elle se montra ferme, à des lieues de la Margaery joviale à laquelle tous étaient habitués. « Le prince, où est-il ? » demanda-t-elle d'une voix glaciale, le regard dur effrayant la pauvre petite qui bégaya quelques mots avant que la prise de la jeune femme sur son bras de se desserre. Elle prit la fuite rapidement vers la destination opposée alors que Margaery se rendait vers un endroit plus isolé du château. D'après les dires de la servante, Aegon s'isolait de temps à autre et, en l'apercevant au détour d'un couloir, Margaery remercia les dieux que son talent en regard assassin fonctionna toujours. Il avait du l'entendre venir, sans peut être savoir que c'était elle, le bruit de ses pas n'était pas discret, loin de là, et s'il lui tournait le dos, elle s'interrogea tout de même. « Votre Altesse » salua-t-elle, s'inclinant dès qu'il se retourna avant de se relever avec un sourire sincère.
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An 299, lune 5, semaine 3

Aegon & Margaery

Le soleil était haut dans le ciel, projetant ses rayons sur la capitale, la baignant d’une douce chaleur. Mais au sein du palais, l’ambiance y était différente, l’annonce était encore récente dans les coeurs. La reine-mère était morte dans son sommeil, paisiblement. Cela avait jeté le poids du deuil dans la demeure des dragons et ses occupants, plus particulièrement les membres de la maison royale. Chaque personne avait revêtu des tenues plus sobre, troquant les couleurs vives pour celles plus sombres. Les paroles se faisaient plus douces, évoquant la vie de celle qui fut jadis reine. Aegon avait eu bien du mal à digérer la nouvelle, attristé par la mort de celle qui l’avait tant aidé à son arrivée sur leur île ancestrale. Mais il n’était pas de ces personnes à se laisser aller à leur sentiment, préférant garder cela pour lui. Il arborait désormais une tenue noire, un noir de jais, portant toujours le sigil de sa maison, mais cette fois-ci, le rouge qui le constituait été bien plus sombre, tirant sur le grenat, se démarquant à peine du reste. Mais malgré les récents événements, le prince ne se dérobait pas à ses devoirs, continuant de travailler sur ses nombreux projets. Il en avait besoin, afin de surmonter la tristesse qui était la sienne et à cela s’ajoutait une rumeur qui se répandait au sein de la poudre, concernant son oncle qui aurait attenté à la vie une dame du nord. Il avait bien des choses à penser et devait faire fi de ses propres sentiments, surmonter cela et se montrer fort, pour chacun des membres de la maison royale. Sa jeune et douce tante, qui était si proche de la reine-mère, était dévastée et passait ses journées enfermés dans ses appartements. Sa soeur, tout comme lui, se montrait forte. Mais même si son visage ne montrait rien de ses émotions, toujours avec ce fin sourire sur les lèvres, à l’intérieur, cela le touchait véritablement. Bien moins que sa tante, il en avait conscience, mais elle restait sa grand-mère quand bien même il n’ait pu avoir autant de liens qu’il l’aurait souhaité avec elle. Mais quand les choses n’allaient pas, le jeune homme avait pris l’habitude de s’isoler quelques peu, afin de travailler avec plus de calme. Il se rendait, dans ces moments, dans une aile plus éloignée du palais où peu étaient autorisés à se rendre. Elle était entretenue, mais ce n’était que le minimum et quand le prince souhaitait y rester seule, il interdisait aux servants de s’y rendre. Elle était reculée et il y était allé la première fois dans son enfance, en ayant emprunté un passage secret qui avait fini par le conduire à cet endroit. Depuis, il y passait certains moments, y trouvant le calme nécessaire. Ce n’était pas le même calme que lorsqu’il était dans ses appartements, l’endroit avait un charme bien différent. Il entendit soudainement des pas derrière lui et, fronçant les sourcils, il se retourna pour voir qui venait d’arriver. Il se doutait que si quelqu’un venait ici, ce serait pour une raison valable, comme un page venant lui annoncer qu’un membre de sa famille requérait sa présence. Mais quand il vit la personne qui se tenait face à lui, seulement à quelques mètres, son regard changea. Il s’illumina lentement, alors qu’un sourire venait naître ses lèvres et son regard améthystiste rayonnait. On lui avait annoncé la nouvelle, l’arrivée prochaine de sa fiancée. Il avait attendu, heureux de savoir qu’ils allaient enfin pouvoir passer davantage de temps ensembles mais la voir aussi brusquement devant lui avait un effet tout autre. « Dame Margaery...» Sa voix s’était frayée un chemin entre ses lèvres, presque un murmure. Il fit un pas, réduisant la distance établie entre eux mais s’arrêta, se retenant de lui-même. Son regard balaya la pièce, puis il jeta un coup d’oeil en arrière, constatant qu’ils étaient bien seuls. « Vous êtes arrivée… » Il observait la jeune femme et, rapidement, se mit à avancer avant de se stopper devant elle. Il plongeait ses yeux dans ceux de la rose, ne cessant pas cet échange.  « J’étais impatient de pouvoir vous voir et enfin, vous êtes là… » Il se retenait, garder pour lui ce qu’il avait au plus profond envie de faire. L’étreindre, pouvoir ressentir sa chaleur. Il attrapa la main de la jeune femme avec les deux siennes, avant d’y déposer un baiser et de laisser un nouveau sourire apparaître sur ses lèvres. Il n’y avait personne aux alentours et plus les secondes passaient, alors qu’elle venait seulement d’arriver face à lui, plus il souhaitait partager avec elle. « Je vous aime, ma dame. Et j’ai besoin de cet amour… Plus que tout. » Il l’avait dit et depuis cette nuit, où ils s’étaient vu, c’était bien la première fois qu’il le disait aussi clairement, sans aucuns faux semblants. Il n’y avait personne pour écouter, personne pour voir ce qui se jouait dans cette aile du palais. Aegon ne se confiait que peu sur ce qu’il ressentait, mais avec cette dame, il avait l’impression de pouvoir braver tout ce qui allait lui faire face. Il se confiait à sa soeur, mais avec celle qui était sa fiancée, ce n’était pas les mêmes sentiments, la même force qui se dégageait.

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Aegon & Margaery

That is our great glory, our great tragedy.



Le souvenir de leur dernier rendez-vous, dans les jardins de Lancehélion avait approfondit leur relation alors qu'ils abordaient leur futur avenir ensemble pour la première fois. Mais s'ils en étaient arrivés à un point où elle avait, enfin, osé l'appeler par son prénom, elle ne s'était attendue à pareille réaction lorsqu'elle avait prit la décision de le rejoindre. Sa joie de le voir n'en fut alors que plus grande, exacerbée par l'étincelle qu'elle voyait danser dans le regard améthyste du prince et le sourire sincère qu'il lui avait offert en se rendant compte qu'elle était celle qui osait déranger sa solitude. Cet accueil l'émut au plus profond de son être et l'envie soudaine de parcourir les quelques pas les séparant l'obséda. Les moeurs bieffoises étaient bien plus libres, plus simple: combien de fois avait-elle étreint ses demoiselles de compagnie ? Combien de regard s'étaient détournés, polis, alors qu'elle marchait, riant, au bras d'un certain chevalier ... Sa réputation n'avait jamais atteinte de quelques promenades innocentes sans chaperon avec l'amour courtois comme seul témoin et elle n'était pas persuadée qu'il en aurait été de même à Port-Réal. Aegon était son fiancé, leurs rapports étaient forcément différents de celui des autres hommes et femmes qu'ils pouvaient côtoyer sans être encore totalement celui d'un couple unis devant les dieux. Si l'envie de l'étreindre était forte, elle doutait que cela soit apprécié, venant d'un jeune homme si respectueux de l'étiquette et des convenances. Margaery admirait la droiture de son promis, la manière dont il conservait son aura souveraine même dans les instants les plus intimes. Elle devait cependant admettre que, si elle appréciait l'évolution lente de leur idylle amoureuse, elle prenait souvent sur elle pour réfréner les pulsions qui naissaient de son corps adolescent. Jamais ils n'avaient échangé autre chose que des promenades, des regards enflammés et des mots pleins de passion et l'empressement avec laquelle ce fut lui qui, finalement, franchit les quelques mètres entre eux, lui fit manquer un battement de coeur.  « Vous voir rend ma chevauchée folle vers Port-Réal bien plus supportable. » confessa-t-elle avec un sourire amusé. Elle riait bien moins, quelques jours auparavant, secouée par le galop de l'étalon qui la menait à la capitale. Le visage du jeune homme était la seule chose qui lui avait permit de ne pas craquer, de supporter la hâte de son convoi sans dire un mot. Malgré les regards inquiets de son protecteur, conscient que l'exercice ne lui était pas aussi évident que pour d'autre, elle n'avait bronché, gardant la tête haute alors que le souvenir des mots d'Aegon la hantait. Future Reine. Observée de tous en permanence. Elle ne pouvait se permettre de lui faire défaut dès à présent. « Dès que j'ai posé le pied à terre, mon impatience de vous retrouver m'a fait me hâter. J'espère que vous me pardonnez mon allure peu ... Habituelle. » ajouta-t-elle, partageant de fait l'insupportable attente qui avait été la leur depuis que le corbeau avait annoncé son arrivée. Son regard manqua de se faire plus triste: s'ils s'étaient promis de se revoir rapidement, elle regrettait que ce fut en pareil circonstances. Néanmoins, elle tâcha de ne pas le montrer, s'empourprant de sentir ses lèvres sur sa main, ses doigts entourant sa paume, son sourire tendre alors que ses yeux se posaient sur elle. Il lui avait tant manqué. Face à sa soudaine déclaration, ses lèvres s'entrouvrirent alors qu'aucun son ne parvenait à sortir de sa gorge. Si leur affection commune était perceptible, jamais il ne le lui avait dit avec des mots, la  laissant lire entre les lignes des longues lettres qu'ils s'échangeaient, percevoir cela au travers des discussions qu'ils avaient. Une fois la surprise passée, son regard se fit plus tendre, sa main libre allant se posa sur la joue du jeune homme comme elle avait tant rêvé de le faire. « Et je vous aime aussi. » lui chuchota-t-elle, la voix encore prisonnière des émotions qui la transcendaient. Le contact de ses mains autour de la sienne, de sa joue contre ses doigts lui fit soudainement réaliser qu'il n'était qu'un homme, un homme encore bien jeune. Retenant son envie de laisser sa main, déjà fort aventurière, se glisser dans les boucles blondes du prince, elle se contenta de lui faire passer à travers ses gestes, toute la réalité de son affection. Son regard ne parvenait à le quitter, comme ancré dans celui du dragon depuis que ce dernier s'était retourné. « Chaque jour plus que le précédent. » ajouta-t-elle, son émotion perceptible à travers une voix bien plus rauque que d'ordinaire. Être présente en ce jour, aussi funeste soit-il, était la preuve qu'elle se voulait à ses côtés à chaque instant. « Et je ne partirais que si vous me l'ordonnez. » Du-t-elle passer la nuit dans ce couloir s'il le fallait ! Plus que sa présence à cet endroit précis, à ce moment précis, elle voulait lui signifier que, tant qu'il aurait besoin de sa présence, elle sera là: droite et inflexible à son côté, douce et aimante à son encontre. « Mais pour l'heure ... Je suis là pour vous. Je ne suis que la messagère d'un message que mon frère et seigneur m'a délivré pour votre famille, mais je suis venue pour vous, Aegon. » Son devoir aurait pu être rempli par n'importe quel membre éminent de sa région. Le nom de Loras avait été évoqué, Willos avait, un temps, songer à s'y rendre en personne. Mais c'était en elle qu'il avait placé sa confiance, en elle car il la connaissait si bien ... Il n'y aurait eu nulle garde capable de la retenir à Hautjardin. Là était sa vraie place, auprès de lui.
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Aegon & Margaery

Le jeune prince observait la femme attentivement, appréciant sa simple présence. Elle était radieuse, comme chaque jour où il l’avait vu et son sourire sur ses lèvres témoignait de son bonheur en sa présence. Ils ne s’étaient pas vu depuis quelques lunes, depuis ce mariage qui avait été célébré dans les contrées chaudes de Dorne et pourtant, il avait l’impression que cela faisait une décennie qu’ils ne n’avaient pas partagés un moment ensemble. Il se souvenait parfaitement de leur dernière rencontre, sous le soleil chaud et de leur discussion. Mais plus les jours et les lunes passaient, plus il ne cessait de songer à son futur mariage. Il voulait voir cette femme à son bras, en tant que princesse et membre de la famille royale, lors des événements. L’avoir à ses côtés la nuit, partager des moments intimes, honorer l’alliance entre leurs deux maisons. Il était conscient que cela arriverait dans les lunes à venir, pensant au bonheur qui serait sien quand les voeux seraient prononcés. L’événement serait grand et allait réunir les grands du royaume, promettant d’être coûteux et majestueux. « Cela n’a pas dû être de tout repos de rejoindre la capitale en si peu de temps, mais cela me ravit de vous voir. » Il prenait mieux encore conscience que si la jeune femme s’était risquée à une telle chevauchée, ce n’était pas seulement pour présenter ses hommages aux membres de la famille royale. Sa course était la preuve de l’amour qu’elle éprouvait pour le prince héritier, à la hauteur du sien envers elle. « Je prends conscience que ce qui nous lie est plus fort que tout, rien ne saurait nous arrêter, pas même cette distance de plusieurs lieus… » Il plongeait ses yeux dans ceux de la jeune femme, ressentant le besoin de sa présence en ces temps difficiles. Tout semblait aller contre la famille royale, la mort de la reine-mère était une épreuve difficile pour chacun des membres mais cette rumeur était sûrement ce qui dérangeait le plus l’héritier de la couronne, pouvant mettre à mal la maison royale en touchant un de ses membres. Aegon était parfaitement conscient que son oncle n’était pas un digne prince dragon, il en était même l’opposé, davantage encore dû à son adoration pour feu le roi-fou. Alors quand la rumeur s’était propagée au sein de la cour et qu’elle était parvenue aux oreilles du prince héritier, il avait pensé qu’elle était fondée. Mais depuis son entrevue avec son frère de l’hiver, son avis à ce sujet s’était affirmé et désormais, il voulait que la justice soit faite sur les agissements de son oncle. Le Nord avait été bien trop longtemps bafoué au goût de l’héritier, pour tolérer qu’un autre dragon soit responsable d’une telle chose. Il laissa un nouveau sourire apparaître sur ses lèvres aux paroles la jeune femme concernant son allure. « N’ayez crainte, vous êtes comme à l’accoutumée, magnifique. » Il n’avait rien à reprocher à la jeune femme et même si elle qualifiait son allure d'inhabituelle, il la trouvait tout aussi splendide que les autres fois où ils s’étaient vus. Elle avait une allure royale et dégageait une douceur apaisante. Le sourire de l’homme demeura sur ses lèvres quand la jeune femme vint poser sa main sur sa joue,alors que de son pouce, il effectuait une douce caresse sur la main de sa fiancée qu’il tenait. Il ne répondit rien, plongeant toujours son regard dans le sien, appréciant ce moment qu’ils partageaient. « Je n’aurai pu espérer meilleure présence que la vôtre pour braver cette épreuve... » Il avait besoin de ce moment de complicité, de cette sincérité qu’il pourrait y avoir entre eux et de cette confiance mutuelle. Il y avait bien trop de choses qui avaient envahi l’esprit du prince ces dernières semaines, en plus de ses devoirs en tant que prince et maître des navires. Il n’avait eu que peu de moments pour souffler véritablement, pour se détendre et même là, alors qu’elle était venue le rejoindre, il s’apprêtait à travailler sur ses propres projets. Mais il s’accordait par sa présence un instant de répis. Il aimait les paroles qu’elle avait à son encontre, ne comptant pas lui ordonner de partir, c’était bien tout l’inverse. Il comptait bien profiter de ce moment pour se sortir certaines pensées de la tête, relativiser à ses côtés et profiter du positif. Pourtant, il ne pouvait que songer à la perte de sa grand-mère, qu’il aurait aimé avoir non loin de lui lors de son propre mariage, car elle s’était autrefois montrée d’un soutien fort pour lui. La maison royale perdait un membre honorable, une femme qui avait connu bien des tragédies et qui avait su évoluer au fil des années, élevant ses enfants comme une mère bienveillante. « Alors profitons du temps qui nous est offert. » Il invita la jeune femme à le suivre, se dirigeant vers une pièce, un bureau, où il avait l’habitude de travailler quand il avait besoin de calme. « Souhaitez-vous un rafraîchissement ? » Il y avait le nécessaire, dont un pichet de vin avec quelques verres sur une table. Il s’y dirigea, laissant au bon soin de la jeune femme de s’asseoir. [« N’êtes-vous pas attristée de ne pouvoir vous rendre auprès de votre dame de compagnie pour son mariage ? » Le jeune homme tourna quelques instants le regard vers la jeune femme, il avait conscience des différents événements qui touchaient le royaume. Il savait que la rose était extrêmement proche de son ancienne dame de compagnie, qu’il avait pu rencontrer quelques jours avant le mariage de son frère et de la lionne. Il s’approcha de la jeune femme pour lui donner une coupe de vin, avant de s’asseoir ensuite face à elle.

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Elle secoua la tête, affirmative face au constat du prince. Cela n'avait pas été de tout repos, mais ça en valait la peine ! La fatigue menaçait de la faire s'écrouler: quitter Hautjardin aussi vite ne lui avait même pas laissé le temps de se remettre de leur voyage depuis Lancehélion dont ils venaient de rentrer et les semaines qu'elle avait passé sur la route l'avaient épuisé. Elle ne tenait debout que grâce à l'adrénaline, à la joie de le revoir, à la pression d'être parfaite. Flancher maintenant reviendrai à se montrer faible devant témoin. Que cela soit Aegon ou quiconque venant à son aide, elle enverrait un message de femme fragile et il ne était hors de question. Ses jambes avaient beau trembler, sous sa robe elle restait droite et immobile malgré la pression retombant. « J'aurai aimé pouvoir arriver plus tôt ... » lui dit-elle d'une voix douce. Si elle avait prit la route dès qu'ils avaient appris que la Reine-Mère était souffrante, elle n'avait apprit son décès, quelques jours plus tôt, en arrivant à Port-Réal. Cela l'avait renvoyé à sa propre expérience, ses propres souvenirs. Son protecteur à la mine sombre, les chuchotements des demoiselles du Bief, les paroles de sa grand-mère. La mort de Mace Tyrell avait été d'une incroyable violence à ses yeux. Elle se souvenait du jour où elle avait quitté Hautjardin, en grande compagnie, du sourire paternel qu'il lui avait offert en lui souhaitant un bon voyage. Elle n'avait osé imaginé ce que cela avait été pour Garlan ou Willos ... Mais pour elle, la mort de son père avait été une nouvelle insoutenable et ne pas être près de lui à ce moment avait fait naitre en elle une vague de culpabilité qui la rongeait encore parfois. Olenna, encore sous le choc de la nouvelle, s'était rapidement retiré et elle même avait eut besoin de solitude. Ils n'étaient alors encore rien l'un pour l'autre. Des amis partageant une attirance commune, un amour caché qu'ils chérissaient comme un trésor. Elle n'avait aucune légitimité pour aller le voir et ce fut en compagnie de son Ombre qu'elle s'était rendue dans une partie isolée des jardins royaux, passant le reste de la journée à contempler le soleil se reflétant dans la baie de la Néra, oubliant même le rendez-vous quotidien avec celui dont elle tombait petit à petit amoureuse. Son coeur se serra. Ressasser ce genre de souvenir n'était pas bon, surtout dans l'état de fatigue avancée qui était le sien. Elle n'allait pas fondre en larme devant lui, pas alors que c'était elle qui venait lui prêter son soutien. « Et je n'aurais supporter d'être loin de vous en ces temps si sombres. » Elle connaissait le poids du deuil, et de sa solitude. Sans ses amies, sans Sa présence qu'elle sentait dans chacune de ses missives, sans doute se serait-il enfermée, murée dans sa tristesse sans s'intéresser de nouveau au monde des vivants. Elle connaissait une jeune noble à qui cela était arrivé. Elle se trouvait à Hautjardin, magnifique dans ses robes colorées mais sobre qui mettaient en valeur l'éclat parfait de son teint et la grâce incontestée de son port de tête. Margaery avait envié une telle dame, sa beauté et tout ce qu'elle dégageait y comprit son don pour la musique ... Pourtant, cette petite fleur à peine éclose, venue parader à Hatujardin dans l'espoir d'y trouver un bon parti - son frère aîné avait supposé la Rose- s'était rapidement fanée quand de funestes nouvelles de son fief natal lui était arrivés. Une épidémie qui avait emporté son père et sa petite soeur. Margaery ne l'avait plus jamais revu mais Loras, dont les pas l'avait mené à un tournoi non loin de là, lui avait rapporté la grande détresse de cette pauvre enfant, inconsolable, qui songeait à offrir sa vie au Sept pour se préserver de la tristesse de perdre, à nouveau, des proches. Ses pensées avaient prit possession de son être et elle ne reprit conscience de la réalité que lorsque la porte se referma derrière elle et son promis. « Et bien ... Pourquoi pas, je vous remercie. » répondit-elle à sa question, encore embrumée par les souvenirs que tout ceci faisait résonner dans son être. Elle finit par s'assoir alors que ses jambes menaçaient de lâcher sous son poids et retint le soupir de soulagement alors qu'enfin elle avait un appuis sur lequel compter. « Dire que nous n'avions jamais eu l'occasion d'être réellement seuls depuis mon dernier passage à Port-Réal. » Cette fameuse nuit avait été la seule, les étoiles et les flammes des bougies pour uniques témoins. Un instant qu'ils gardaient secrets, verrouillés au fond de leurs coeurs car totalement interdit. Les autres fois, ils étaient toujours en public ou en promenade dans quelques jardins, à la vue de tous. Pour la première fois depuis bien longtemps, ils étaient réellement seuls et Margaery regrettait que cela soit en de telles circonstances. « Quelle étrange situation ... » chuchota-t-elle, légèrement décontenancé, l'épuisement l'empêchant de totalement contrôler ses mots. D'une main, elle rabattit sa longue chevelure sur son épaule, jouant avec quelques mèches, le regard perdu dans le vide en attendant qu'il la rejoigne. Elle qui avait tant attendu un moment de ce genre, elle ne pouvait lui rappeler constamment la tristesse qui était la sienne, les raisons morbides de sa venue. Elle était la pour lui, pour le soutenir mais également pour l'aider à se changer les idées et ressasser tout ceci ne serait que contre-productif. Elle sursauta à sa question et l'observa, les yeux encore ronds de surprise. « Et bien ... » A cet instant, elle songea qu'on ne lui avait jamais posé la question. Elle avait été plus ou moins volontaire lorsque Willos lui avait demandé de rejoindre la capitale. Elle aurait très bien pu déléguer cette mission à Loras et son épouse, mais l'amour qu'elle ressentait pour Aegon l'avait poussé à accepter et c'était l'une des raisons qui en faisait une si bonne émissaire. Mais jamais aucun de ses frères ne lui avait demandé si elle se sentait attristé de ne point se rendre au mariage. Son escorte était également restée muette à ce sujet: c'était d'ordre privé et son rang la rendait intouchable: personne n'aurait jamais osé aborder ce sujet avec elle. Elle prit un instant et décida de commencer par le début. « Lady Rowan est comme une soeur. Vous savez, je n'ai eu que des frères, j'aurais tellement souhaité avoir une soeur ... » Mais elle était la dernière. Alerie n'avait mis d'autre enfant au monde que ses trois fils et son unique fille. Elle avait emplie son rôle d'épouse en donnant un héritier et deux autres garçons à son époux. Il semblait à la jeune femme qu'une histoire de complication à sa naissance ait joué en faveur de cette fratrie de quatre ... Mais si elle avait toujours été très entourée par ses frères, une petite soeur lui manquait cruellement. Sans doute était-ce la raison qui la poussait à se montrer si amicale avec ses belles-soeurs ? « Quand Lady Abigaëlle est arrivée à Hautjardin, nous étions toutes deux des enfants ... Elle ne m'a que très rarement quitté depuis. » Bien sur, elle restait attachée à la famille Rowan, elle se devait de rentrer de temps à autres ... Mais souvent, elles avaient été ensemble et c'était ce qui les avait rapproché. Ce que Margaery appréciait en sa demoiselle de compagnie était l'exact opposé de ce qui lui plaisait chez Daena Hightower. Abigaëlle était douce, gentille, altruiste, elle avait bon coeur et cette personnalité réchauffait le coeur de la Rose, trop souvent mis à mal par les jeux d'influence auxquels on jouait dans les hautes-sphères de la noblesse. « Je n'aurai la prétention de comparer ce qui me lie à elle ... A ce qui peut vous lier à Robb Stark mais si disons que c'est ce qui s'en rapproche le plus. » tenta-t-elle d'expliquer, connaissant le lien très fort qui unissait le prince à la pupille de son père. Si la jeune femme appréciait ce qu'elle connaissait de Robb, elle admirait encore plus la manière dont le duo masculin interagissait. « Quand elle a quitté Hautjardin, je lui avais promis d'être présente le jour de son mariage ... » continua-t-elle, se souvenant de ce jour où la blonde était venue lui annoncer son départ prochain. Cette journée où Bryce Caron représentait encore un inconnu qui la terrorisait et où les larmes s'étaient mises à couler sur leurs deux visages. « Et j'ai failli à ma promesse. » finit-elle par dire d'une voix grave. Elle était une bien piètre amie, songea-t-elle alors qu'elle faisait l'affreux constat qu'une fois encore, elle s'était fait passée en première. Elle ne méritait pas l'affection d'une âme aussi pure que celle d'Abigaëlle et, si la blonde ne prenait pas garde, cela pourrait lui être fatale dans sa vie de femme. Une part d'elle tentait de lui rappeler que ce n'était pas elle, c'était Aegon qu'elle avait fait passer en premier mais elle ne parvenait à voir les choses totalement de cette manière. L'un comme l'autre, les choix qui s'offraient à elle requerrait un sacrifice et elle n'avait pas hésité à sacrifier Abigaëlle. Plus que ce constat, cette phrase, résonnant encore dans le silence de la pièce, était le premier aveu de faiblesse qu'elle faisait en présence d'Aegon. Elle n'était plus la Margaery enjouée et amoureuse qu'il connaissait, ni même la Rose pleine de vivacité et d'intelligence qu'il avait apprit à aimer. Elle n'était qu'une simple adolescente, avec ses rêves et ses faiblesses. Mettre en avant un de ses défauts ne lui ressemblait pas, mais elle s'était promis d'être totalement honnête avec lui. Par respect pour l'amour qu'ils se portaient. « Malgré ses lettres me pardonnant d'avance de mon absence et toute sa compréhension, je sais que le jour de ses noces, mes pensées seront centrées sur elle. Mais jusque là ... Et dès le lendemain, elles seront totalement vôtre. » finit-elle par dire, plongeant son regard dans celui du jeune homme comme pour y chercher une forme d'accord, la permission d'être pour une journée, totalement libre de ne penser qu'à quelqu'un d'autre avant de lui revenir, corps et âme, pour toujours. Elle savait qu'elle reverrait son amie, mais elle ne serait pas là pour la transition, pour son passage de l'enfance à l'âge adulte. « Et puis, nous nous connaissons si bien ... J'irais lui rendre visite avant de rentrer à Hautjardin dans quelques temps. » tenta-t-elle sur un ton plus joyeux qui, même à ses oreilles, sonnait faux. Une nouvelle promesse, faite dans la hâte de son voyage, écrite à même la table de la première auberge où ils s'étaient arrêtés. Encore une promesse en laquelle elle croyait fermement mais que le destin seul, serait capable de défaire ses mots, comme il le faisait à chaque fois. Pourtant quelque chose lui disait qu'elle ne resterait pas à la capitale jusqu'à son mariage, elle finirait par rentrer chez elle une dernière fois avant ses noces ... Et elle se promettait un arrêt à Serena avant de rejoindre Hautjardin. Et avec un peu de chance, Abi y serait seule ... Avec son mari. L'idée la rendait folle. Elle ignorait tout de cet homme qui convoitait son amie et elle ne pouvait être là pour juger de sa personne. « Pour être tout à fait honnête, je suis un peu triste de la voir quitter l'enfance sans moi ... Et avant moi. Mais je pense sincèrement qu'il vaut mieux que je ne sois pas là. » finit-elle par dire, jugeant avant tout ses propres paroles. Pour le bien-être de son amie, pour la durabilité de ce mariage et pour sa réputation et celle des Tyrell, mieux valait éviter qu'elle soit là ...
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An 299, lune 5, semaine 3

Aegon & Margaery

Les paroles de la jeune femme venait assurer le prince de l’amour qui pouvait bien exister entre eux, un lien fort unissait la rose et le dragon, au-delà du simple jeu d’alliance qui était pourtant bien présent et donc le jeune homme avait parfaitement conscience. Car bien qu’il l’aimait véritablement, les intérêts politiques avaient été les principales raisons de ces fiançailles et cela était vrai des deux côtés. La famille royale gagnait un soutien important de la part la maison de la fiancée, ainsi qu’une dot importante tandis que les roses se voyaient honorer, car si les dieux le permettaient, un jour, la jeune femme serait reine. Une position à à la cour qui permettrait à la maison suzeraine des terres du Bief de briller davantage encore, au travers de cette femme dont la grâce et l’intelligence étaient remarqués de tous. « N’ayez crainte, vous n’êtes aucunement trop tard et votre simple présence parvient à ramener un peu de joie malgré les tristes événements qui nous touchent… » Mais le prince n’était pas le plus touché parmi la famille royale, c’était cette rumeur qui parcourait davantage son esprit tandis que la mort de la reine douairière, certes triste et touchante pour le jeune homme, n’était pas ce qui l’attristait le plus. Il aimait sa grand-mère, avait partagé bien des moments avec elle depuis qu’il avait été confirmé en tant qu’héritier, mais il ne pouvait concevoir la tristesse qui s’était emparé de sa tante, qui ne sortait plus de ses appartements. La jeune femme avait été extrêmement proche de sa mère, il ne le savait que trop bien tant il partageait un lien fort avec elle et il faisait en sorte d’être un soutien pour elle, comme pour les autres membres de sa famille. Mais malgré ces événements, il était pris par ses devoirs, qu’il ne laissait jamais de côté malgré le deuil qui avait pris possession de la capitale. Car depuis longtemps, il faisait en sorte de surmonter les épreuves qui s’adressaient à lui, conscient que ses sentiments ne devaient pas être un frein à quoique ce soit. Pour l’heure, il n’était que prince et ses devoirs étaient moindres par rapport à ceux qu’il connaîtrait un jour, mais il n’y avait aucune différence pour lui, qui privilégiait la réflexion pure aux sentiments. Mais quelques fois, à force de laisser ses émotions de côté et de garder tout pour lui afin d’être un pilier solide pour les siens, il avait besoin de se confier. Et souvent, c’était sa soeur qui jouait le rôle de confidente, car il savait pouvoir lui dire tout sans aucune crainte que cela soit ébruité. Les paroles de la jeune femme ne manquèrent pas de trouver entente auprès du prince, qui ne manquait pas de l’écouter attentivement, appréciant sa bienveillance envers lui en cette période compliquée. Il ne répondit cependant rien, l’invitant à le suivre et ils entrèrent tout deux dans le petit bureau où, avant qu’elle ne le rejoigne, il travaillait en profitant du calme de cette aile du palais. Il s’empara du pichet de vin et, tandis qu’elle s’asseyait à la table, servit deux verres dont un qu’il offrit à sa fiancée, lui offrant par la même occasion un fin sourire. « Nos dernières rencontres ont été ponctuées de toutes les convenances possibles, nous empêchant d’être réellement sincères l’un envers l’autre comme nous le fûmes lors de cette unique nuit… » Il marqua une pause, s’asseyant face à la jeune femme puis portant sa coupe de vin jusqu’à ses lèvres, avalant une maigre gorgée pour ensuite reposer délicatement le verre sur la table. « Je m’en souviens comme si c’était hier, cette nuit est un souvenir magnifique… Cela me rappelle à quel point nous passerons des nuits merveilleuses lorsque nous serons unis devant les dieux. » Si toutes les nuits qui suivraient leur mariage étaient ainsi, alors elles seraient toutes plus belles les unes que les autres. S’il était rare qu’un mariage soit d’amour, davantage encore quand il s’agissait d’un mariage princier, portant une telle alliance, c’était ainsi le cas pour le leur et il espérait qu’il arriverait vite, voulant partager des instants plus intimes avec sa fiancée. Souvent, quand il songeait aux récents événements, à la vitesse à laquelle le plateau de Cyvosse pouvait bien bouger, il se plaisait à faire le point sur ce qu’apportait ses fiançailles à sa maison et au bonheur qu’il pouvait bien connaître. La maison royale avait déjà connu plusieurs mariages, surtout à une époque, lors du règne du roi Aegon V Targaryen. Il avait essuyé bien des problèmes lorsque ses fils privilégièrent les mariages d’amour, allant contre les fiançailles que leur père avait conclu et lui-même avait épousé une Nerbosc, par amour. Mais Aegon était bien différent de ses ascendants, car s’il aimait profondément la rose, cela forgeait en plus de cela une alliance bénéfique pour la maison royale. Il avait toujours espéré une telle chose, pouvoir épouser une femme pour qui il aurait un quelconque intérêt et qui viendrait affermir le pouvoir de sa maison. Désormais, ses fiançailles apportaient tout ce qu’il avait autrefois espéré. Une fois tout deux installés, le prince posa une simple question à la jeune femme, voulant savoir si elle n’était pas attristée de ne pouvoir aller au mariage de son ancienne dame de compagnie. Aegon connaissait la jeune Rowan, une femme douce et loin d’être ambitieuse, contrairement à bien d’autres roses épineuses qui peuplaient Hautjardin. Il comprenait parfaitement l’attachement que pouvait avoir sa fiancée pour elle, quand lui partageait une amitié sincère et fraternelle avec l’héritier de Winterfell, Robb. « Je comprends ce que vous ressentez… » Il aurait pu dire qu’il aurait aimé avoir un frère, mais c’était faux : il en avait déjà un. Robb était tel qu’un frère pour lui, ils partageaient le même lien alors il n’en avait pas besoin d’un autre. Certes ils étaient deux êtres diamétralement opposés, le nordien avait un physique typique des premiers hommes bien que ses origines venant de sa mère ressortaient tout particulièrement. Lui, à la différence, avait hérité des traits de l’antique valyria, de ces cheveux blonds-argentés et de ces yeux mauves. « Je doute qu’elle vous tienne rigueur et même si je ne la connais que peu, j’ai pu apercevoir une jeune femme bienveillante le jour où je l’ai rencontré. » Il se souvenait encore de ce qu’elle lui avait suggéré au détour de leur conversation, l’idée d’amener des rosiers du Bief au sein des jardins de la capitale, afin que la rose puisse se sentir davantage chez elle le jour où elle deviendrait une princesse. Une idée qu’il n’avait pas oublié. Il observait toujours la jeune femme, prenant bien compte de ses paroles et s’approcha d’elle, venant attraper son menton avec deux doigts. Il plongea son regard dans le sien, un regard qui se voulait sûr et déterminé. « Vous ne pouviez pas savoir ce qui allait arriver, vos devoirs vont au-delà de votre amitié pour la jeune femme ou même de notre amour. Et cela, je suis sûr que votre amie en a conscience. » il voulait la rassurer. Il lui offrait le plus beau de ses souvenirs, ses yeux scintillant à la lueur du soleil qui pénétraient pas l’imposante fenêtre. Il s’écarta ensuite, se reposant sur sa chaise alors que son sourire était malicieux. Elle était intelligente, nul doute qu’elle connaissait le poids des devoirs et le fait qu’elle soit fiancée au prince héritier du trône de fer en rajoutait bien d’autre, elle devait être parfaite en toute circonstance. « Nous pourrions éventuellement nous rendre chez un artisan de la capitale, afin d’offrir un bijou à votre amie en guise de cadeau pour ses noces ? Vous lui transmettrez dès que vous vous rendrez à ses côtés, si cela vous sied. » Ainsi, cela leur permettrait de passer du temps ensemble, de se rendre dans les rues de la capitale afin d’y trouver un artisan compétent. Le prince connaissait bien les rues de la capitale, dans lesquelles il vagabondait depuis tout jeune et où il faisait de bienveillantes apparitions envers le peuple. « Pourquoi dites-vous cela ? » La question était intéressée, il voulait véritablement savoir ce qui pouvait pousser la jeune femme à penser une telle chose. Elle était une femme de la maison Tyrell et une telle présence à un mariage, signant une alliance entre le Bief et l’Orage, ne pouvait qu’être bien vu. « Je suppose que ce sont des raisons personnelles qui vous poussent à dire une telle chose. » Il porta une nouvelle fois sa coupe jusqu’à ses lèvres, avalant une gorgée avant de la reposer sur la table dans un bruit singulier.

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Elle ne pouvait cacher sa déception de n'être arrivée plus tôt ... Si elle avait su les funeste évènement qui se profilait, sans doute aurait-elle insister pour quitter Lancehélion avec le cortège royal plutôt que de perdre du temps à rentrer à Hautjardin. Elle s'en voulu presque immédiatement. Si la reine-mère était fragile, rien ne laissait présager, à l'époque, pareille perte dans les jours qui avait suivi leur retour. Son devoir, à l'époque, était de suivre son seigneur, son frère, de rentrer dans le Bief où on l'attendait, où elle avait des obligations. Malgré tout l'amour qu'elle éprouvait pour Aegon, ils n'étaient pas mariés et même si leur union renforçait les liens entre Targaryen et Tyrell, elle ne restait que la soeur cadette du seigneur de Hautjardin. « Alors si ma présence parvient vous apporter ne serait-ce qu'un peu de joie ... Vous m'en voyez comblée. » lui dit-elle avec un sourire tendre, heureuse de pouvoir, malgré tout, être à ses côtés. C'était tout ce qui lui importait dans l'instant: pouvoir être présente s'il ressentait le désir d'être en sa compagnie, de pouvoir l'aider à se changer les idées quand son esprit se trouvait tiraillé entre devoir et famille ... Elle ignorait combien de temps elle serait amenée à rester à Port-Réal, mais tant qu'il ferait mine d'avoir besoin d'elle, elle resterait près de lui. Se retrouver seuls ne faisait néanmoins pas partis de ses plans: lui qui, jusque là, se faisait un devoir de respecter l'étiquette oubliait la bienséance et la présence d'un éventuel chaperon. Sans doute la situation rendait le protocole moins strict et, intérieurement, elle en était ravie. « Parfois j'en viens à regretter nos position qui nous amène à être tant surveillé ... Il me plairait tant d'être si près de vous plus souvent. Depuis cette fameuse nuit, cette distance que nous sommes obligé de mettre entre nous, pour le respect des bonnes moeurs, est une véritable torture. » lui confessa-t-elle tout en acceptant le verre de vin qu'il lui offrait. Elle se surprenait toujours de la facilité avec laquelle elle parvenait à se montrer franche et sans filtre auprès de lui, lui qu'elle devait continuer d'impressionner pour ne pas perdre son affection, son intérêt. Et pourtant, elle se sentait en confiance et ne pouvait résister à l'espoir que, peut être, cette franchise était ce qui lui plaisait en elle. Ses souvenirs la ramenaient en arrière, à l'époque de ses premiers émois d'adolescente, lorsqu'elle s'était laissée séduire par l'héritier Rowan. C'était ce léger affranchissement des règles protocolaires qui lui avait plus, lui donnant la sensation d'être aimé pour qui elle était et non pas pour un statut, une ascension sociale qu'elle représentait. « Il me tarde que notre mariage ait lieu. Je n'ai aucune incertitude sur le bonheur qui nous attend. » Car il y avait tant de sincérité dans ce qui les liait l'un à l'autre. Si, déjà d'ordinaire, elle se montrait empressée de voir leur union célébrée, les mariages qui avait eu lieu la sensibilisait un peu plus s'il était possible. Alors que le sujet abordait la fête en l'honneur de la nouvelle Lady Caron, à laquelle elle ne pouvait assister, Margaery repensa à sa conversation avec son amie, peu avant son départ pour Serena. Les doutes, la peur, l'inconnu qui transparaissaient dans les larmes qu'elles avaient versé l'une pour l'autre mais surtout pour la blonde qui se devait de faire bonne figure face à un fiancé dont elle ignorait tout. La brune avait conscience de sa chance. De connaitre son promis, de l'aimer et de savoir ses sentiments réciproque. Aegon était un homme bon, un futur roi qui serait juste et sage, elle n'en doutait aucunement. Et elle avait été choisie pour être sa reine. Ce simple constat aurait pu suffire à la faire rougir, si la conversation n'abordait un sujet sensible au coeur de Margaery. « Oui ... C'est une âme pure. Sans doute ne me le reprochera-t-elle jamais mais ... Moi ... » Comment pourrait-elle devenir une bonne reine, une épouse éclairée alors qu'elle n'était qu'une piètre amie. Les obligations de son rang la forçait souvent à renoncer à des choses, des personnes, des évènements pour l'ambition de la famille suzeraine du Bief, mais Abigaëlle avait toujours été là, souriante, pardonnant tous les manquements qu'elle pouvait avoir. Elle semblait plonger un peu plus dans la culpabilité lorsque la proposition du prince lui fit relever la tête, le regard surpris. « Quelle délicate attention ! Nul doute qu'elle en serait fort honorée. » Elle imaginait déjà la surprise de la jeune femme à qui elle avait déjà, en leur nom à tous les deux, transmis ses voeux de bonheur. Elle avait été rassurée de lire ce que son ancienne dame de compagnie avait pu écrire sur Lord Caron, sa gentillesse et son accueil. Abigaëlle serait sans doute heureuse à Serena, du moins elle l'espérait. « En effet. » répondit-elle à la remarque du jeune homme. Des raisons personnes qui la dévoraient et dont elle ne désirait que peu parler, craignant de dévoiler une facette plus sombre de sa personne qui pourrait faire fuir son amoureux. Se reprenant, son regard se posa sur le verre de vin auquel elle n'avait pas touché depuis plusieurs minutes. Retrouvant son éternel sourire et ses yeux pétillants, elle s'exclama d'une voix joyeuse « Voyons, je parle beaucoup de moi ! Cela est très embarrassant. » Mimant, d'un signe de main, un faux embarras, elle éclata de rire avant de proposer sur un air de défi « Puisque vous semblez si curieux, je vous propose de jouer à un jeu, qu'en dites vous ? » Ils restaient jeunes et les temps étaient trop sombres pour s'apesantir sur la tristesse de ce qui les touchaient. Elle était venue lui remonter le moral et non se faire cajoler comme une enfant. D'un signe de main, elle désigna la cruche de vin tout en levant son verre. « Nous avons du vin et bien du temps devant nous, cela pourrait-être un moyen très amusant de faire connaissance ... Différemment. Qu'en dites vous ? »
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Aegon & Margaery

La douceur que dégageait la jeune rose parvenait à apaiser le prince, à laisser naître un sourire béant sur ses lèvres de sorte à ce qu’il réussissait à voir une éclaircie balayer les imposants nuages noirs qui s’étaient imposés ces derniers temps. Bien des choses avaient le don de le contrarier, les problèmes qui touchaient sa maison arrivaient d’un coup et n’étaient pas anodins, mais pour l’heure, il avait passé bien du temps à chercher des solutions. Mais à cet instant, il observait la jeune femme, lui offrait un sourire agréable et surtout véritable, profitant de la vision qu’elle lui offrait, de sa personne. Seuls les grands événements permettaient aux deux fiancés de se retrouver et cette fois-ci, ils étaient seuls, sans personne aux alentours. Il ne répondit rien aux premières paroles de la jeune femme, n’ayant rien à rajouter, préférant profiter de l’instant que de se perdre en paroles supplémentaires. Sa présence lui apportait effectivement de la joie, une joie intense. Il se souviendrait toujours des paroles de sa soeur, l’invitant à vivre son idylle avec la rose alors que lui, au tout début de sa rencontre avec la jeune femme, hésitait sur ce qu’il devait faire. Désormais, le monde semblait leur tendre les bras. Et cela, tout cela, grâce à une seule personne : Olenna Tyrell. Car le prince héritier n’ignorait pas les manoeuvres qui avaient conduit son père à accepter le changement des alliances. S’il n’aimait pas l’idée de voir sa tante partir dans le Conflans, bien moin verdoyant que le Bief, bien moins riche, il ne pouvait qu’apprécier le fait d’épouser celle qu’il aimait et qui, de prime, apporterait tant à sa maison. « Je partage votre avis, ma dame. Mais cette épreuve ne fera que renforcer l’amour que nous partageons l’un pour l’autre et… Nous en ressortiront grandis. » fit-il sur un ton bienveillant. Et c’était la force de leur union, qui permettrait de maintenir une paix solide dans leur avenir. Les fondations que posait le roi, son père, devraient être solidifiées. Même s’il n’était que l’héritier, lui-même travaillait à unifier le continent. Et une famille royale soudée, en chacun de ses membres, même ceux qui la rejoignait par le mariage, serait une étape primordiale. Et il n’avait aucun doute que la douce rose saurait s’intégrer, tout comme la future épouse de son père, qui était déjà proche des membres de la dynastie au dragon. « Bientôt, les lunes qui nous séparent du mariage s’amoindrissent. Et oui, nous serons heureux ensembles. Je n’ai aucunes craintes sur le fait que vous serez bien accueillie au sein de la famille royale. » dit-il avec sûreté. Il avait déjà discuté du sujet de son union avec son père, comme avec sa soeur. La rose était appréciée par le roi, qui voyait en elle un excellent parti pour son fils aîné. Vive d’esprit, intelligente tout en ayant en elle une certaine douceur. Aegon avait passé beaucoup de temps avec la rose et il savait que sa présentation à la cour, la première fois où il l’avait rencontré, avait un but bien précis. Et en tant normal, il n’aurait accordé que peu d’importance à la jeune femme, au-delà des convenances. Mais il avait toujours recherché un parti particulier, celui qui apporterait une dot conséquente, une femme qui porterait un nom prestigieux. Et cette femme, la rose d’or, était de surcroît magnifique, intelligente, raffinée. C’était ce qui avait porté son regard sur elle, qui avait poussé le prince à s’y intéresser. « Je peux comprendre ce que cela vous fait. Il me peinerait de ne pouvoir assister au mariage de Robb, alors je me doute qu’il en ait de même pour vous. » avoua-t’il. Il était vrai qu’il ne pourrait manquer un tel événement pour son frère de l’hiver, espérant pouvoir être présent le jour venu. « Mais c’est là toutes les contraintes de nos rang. Et vous vous rendrez bien vite compte que cela est d’autant plus vrai pour une princesse car à ce moment, il vous faudra représenter la famille royale. » lui précisa-t’il en affichant un sourire, ne doutant nullement qu’elle saurait faire honneur à la maison qu’elle allait embrasser avec leur futur mariage. Elle était digne du rang qu’elle allait arborer dans quelques lunes. Aegon porta sa coupe à ses lèvres, avalant une gorgée avant de la poser. La jeune femme ne semblait pas vouloir aller plus loin dans ses paroles. Elle s’était contentée du stricte minimum mais le prince ne lui en tenait nullement rigueur. Un sourire s’afficha sur les lèvres de l’héritier au signe mimé par la jeune femme. « Embarrassant pour vous, mais j’aime en apprendre davantage sur vous, Margaery. » répondit-il avant de marquer une pause, quand elle lui proposait un jeu. Il comprenait bien vite quel type de jeu elle avait en tête et cela ne le dérangeait nullement, ils étaient dans une aile du palais éloignée, loin de l’activité et peu s’aventuraient ici, encore moins avec les ordres du prince. Alors, il posa sa coupe et se saisit de la cruche, avant de remplir son verre qu’il avait déjà entamé. « Ce jeu doit-être équitable, alors nos verres doivent être autant remplis l’un que l’autre. » ajouta-t’il en gardant un sourire joueur sur les lèvres. Il se repositionna dans sa chaise, faisant face à la jeune rose. « Et comme il est de coutume, honneur aux dames. » l’invita-t’il à commencer. Ils devaient profiter de cet instant d’intimité, car ils ne savaient nullement quand est-ce qu’ils pourraient de nouveau en avoir un.

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That is our great glory, our great tragedy.



Le temps n'était ni à la fête, ni aux excentricités: le mariage récent du prince Viserys, la joie et le vin coulant à flot, Margaery avait laissé tout ces souvenirs derrière elle, quittant Hatujardin avec l'inquiétude au ventre. Pourtant, loin d'y trouver le même silence de mort que lors que le Bief avait perdu son seigneur, Port-Réal gardait une certaine animation empreinte du recueillement et de la tristesse commune que tous ressentaient pour la perte de la Reine-Mère. Pour la Bieffoise, Rhaella Targaryen n'était qu'un visage, une silhouette au détour d'un couloir, une ombre bienveillante poussant la petite princesse Daenerys dans la lumière du monde. Elle avait surtout entendu parler de cette femme à la douceur rare, mère aimante et protectrice qui s'était un peu retiré de la vie publique pour laisser à son fils ainé l'opportunité de rebâtir Westeros sans la réminiscence du règne qui l'avait précédé. Cette peine pourtant, elle l'a ressentait malgré tout, sans doute prise dans l'ambiance de cette ville d'ordinaire si animée et qui, aujourd'hui, pleurait une grande dame. Néanmoins, l'humeur du tête à tête entre les deux jeunes gens n'était pas à la tristesse: la princesse du Bief s'employait ardemment à changer les idées de son royal fiancé, attirant l'attention non plus sur les funestes évènements de ces derniers jours mais sur des problèmes bien plus intimes à son coeur. Rares étaient ceux qui avaient conscience de la profondeur du lien qui unissait Margaery à son ancienne demoiselle de compagnie et nul n'avait idée de ce qu'elle serait capable de faire si jamais malheur arrivait à son amie. « Je ... » laissa-t-elle échapper alors qu'Aegon abordait le sujet de sa propre amitié avec Robb Stark. « Oui je suppose qu'au final, nous pouvons comparer cela ... » murmura-t-elle plus pour elle même que pour son partenaire.

Le soleil et la chaleur de Hautjardin était une bénédiction et permettait aux enfants du château de quitter quelques heures l'enceinte de pierre pour se rendre non loin d'un lac. Margaery, âgée de douze ans, avait eu grand peine à s'isoler mais, trouvant un coin d'ombre au calme, elle essorait ses longs cheveux châtains, profitant de la densité des buissons pour quitter ses jupes, alourdies par l'eau du lac dans lequel elle avait sauté. Bonne maman lui avait déjà dit que, désormais, elle était une dame et ne pouvait se permettre de jouer innocemment avec n'importe qui et de se comporter comme une enfant lambda. Un jour, elle épouserait un grand seigneur et il fallait que ce que l'on dise d'elle soit parfait. Lorsqu'elle en avait eu marre de barboter dans l'eau, elle avait commencé à nager vers la rive, fixant la sur-robe qu'elle avait laissé sur la berge pour se contenter du fin tissu de lin qu'elle portait en dessous et qui, désormais collait à sa peau. Elle trouva une voie de sortie lorsqu'Andrée Rowan occupa les quelques fillettes qui nageaient après elle, lui laissant l'opportunité de s'enfuir sur la terre ferme. Assise à même le sol, ses bras entourant ses genoux, Margaery attendait, écoutant distraitement les enfants crier et les bruits d'eau résonner. Un craquement de branche la fit sursauter et elle dégaina immédiatement la petite dague que Willos lui avait offerte pour se défendre et qu'elle avait caché dans la masse de tissus. Son regard s'adoucit lorsqu'elle remarqua que son agresseur n'avait rien de dangereux: une fillette de son âge se tenait devant elle, levant brusquement les mains en l'air en signe de non agression, l'air réellement effrayée. La petite blonde ne faisait aucun geste et, avec un soupire de soulagement, Margaery baissa son arme.  « Désolée ... J'ai cru que c'était un voleur ou  ... » s'excusa-t-elle, reprenant sa position initiale alors que la nouvelle venue s'approchait. La brune ignorait si elle devait s'en agacer: elle s'était isolée pour ne pas être poursuivi par d'innocents enfants dans les parents, bien moins innocents, ne cessaient de réclamer qu'ils deviennent son ami.  « Pardonnez moi Lady Tyrell » s'exclama alors la blonde alors que Margaery tournait la tête vers elle d'un air légèrement ennuyé.  « Tu es  Abigaëlle Rowan de Boisdorés c'est bien ça ? » lui demanda alors la presque adolescente que la fatigue affectait par un léger trou de mémoire. Un hochement de tête fit office de réponse. Ce n'était pas la première fois qu'elles se voyaient mais étant jeunes, elles étaient encore prisonnière des jupons de leurs préceptrices, septa et famille qui conditionnaient leurs rencontres. « Appelles moi juste Margaery je t'en prie. » finit-elle par lui dire, ayant grimacer lorsque le Lady Tyrell était venu lui rappeler ses fonctions en cet instant d'insouciance. La gentillesse qui se dégageait d'elle eut raison de sa semi-mauvaise humeur et la Tyrell se laissa aller à un sourire « Soyons de vraies amies, Abigaëlle ... » lui demanda-t-elle en posant sa main, fraiche en raison de la température de l'eau, sur celle de la jeune fille.

Le regard dans le vide, la brune laissa ses lèvres reprendre une gorgée de vin. Cette époque lui paraissait si lointaine à présent. Tant de choses avaient changé dans leurs vies et les voilà proches de leurs mariages respectifs et en passe de commencer une nouvelle vie. « Au moins ai-je l'immense chance de vous avoir. Le poids de toutes ces convenances sera moins lourd à porter à vos côtés. » Il lui faudrait apprendre à se montrer moins démonstrative, plus avisée et discrète. Les amitiés sincères étaient peut être rares dans les échelons du pouvoir mais pas impossible lorsqu'elle constataient la fidélité indéfectible de Robb et Aegon l'un envers l'autre. Si elle même ne connaissait ce sentiment, elle aurait pu en être jalouse ... Son idée de jeu lui vint soudain et la réponse de son fiancé lui tira un sourire en coin et un regard pétillant. Elle adorait les jeux, sans doute une passion commune avec quelques habitants bieffois qui n'hésitaient pas à mettre de l'argent en jeu quand elle même préférait s'en tenir aux secrets et aux confidences. LEs quelques gorgées de vin avaient fini par ôter toute angoisse ou malaise et Margaery mourrait d'envie de décrouvrir son promis sous un jour nouveau, à la manière dont les jeunes gens de Hautjardin partageaient quelques instants secrets. « Me permettez vous une dernière règle à notre jeu ? Aucun mensonge ! Tout doit être la stricte vérité: si mon affirmation est exacte, vous devez boire mais je vous laisse libre de me raconter l'histoire. En revanche, si j'ai tords, ce sera à moi de boire. » Quel intérêt y avait-il à mentir ? Et puis, il s'agissait là de son futur époux, autant commencer leur mariage dans la plus grande honnêteté. « Auriez-vous peur votre Altesse ? » demanda-t-elle, pleine de défis avant de plonger son regard dans celui de son fiancé. Quelques secondes plus tard elle réfléchissait à sa première affirmation le concernant et finit par annoncer, d'un air encore songeur « Je suis sure que vous avez déjà fugué hors de ce château à l'insu de tous, une fois dans votre vie. » Qui n'en rêverait pas ? Le peuple avait beau rêver de ce qui se cachait derrière les murs des châteaux, elle avait souvent songé à la liberté qu'elle y trouverait en dehors ...
AVENGEDINCHAINS



┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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