Sous la peau noire se cache la blanche et sous celle-ci le sang …
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An 299
Lune 6, Semaine 1
Lune 6, Semaine 1
J’étais assise par terre, contre le mur, dans la chambre de l’auberge où nous nous étions arrêtés pour ce soir. Il n’y avait personne d’autre que moi dans la pièce. Je savais que l’Autre n’était pas réelle, puisque personne d’autres pouvaient la voir. C’était étrange. Je la haïssais mais je ne voulais pas qu’elle parte. D’ailleurs elle était en face de moi, toujours debout, toujours en portant mon propre visage. Elle s’installa devant moi, en tailleurs, la même position que moi. Je remontais mes genoux contre mon torse, je sentais le froid de son souffle rentrer dans mes poumons et s’installer dans mon corps en naviguant par mon sang.. Je voyais ses lèvres remuer mais je n’entendais rien. Je voyais simplement encore et encore l’image de mon corps vide de mon sang sur la neige au milieu des bois … Cette image était presque tentante à saisir.
Je revoyais tout les regards déçu de mon père envers moi quand je ne réussissais pas à faire ce qu’il voulait que je fasse, un regard glacé qui me prenait de haut et dans lequel je pouvais lire toute sa déception d’avoir une enfant faible incapable de faire quoi que ce soit de bien. J’avais si souvent vu ce regard que je pouvais compter sur les doigts d’une main les regards où mon père était fier de moi. Du moins c’était l’impression que j’avais. Dans tous les souvenirs mon père me regardait avec pitié et je pouvais presque sentir sur mes joues les nombreuses claques qu’il m’avait donné.
Je relevais les yeux. L’Autre était en face de moi sa main sur mon bras qu’elle tenait entre ses longs doigts fins. Je pouvais presque voir le filament de glace qu’elle créait sous ma peau. J’entendais ce qu’elle me murmurait … Que de toute façon, si je mourrais … À qui manquerais-je ? Je n’étais qu’une déception ambulante … Mon père serait heureux, plus de bâtarde qui tachait son honneur, Edwyn serait libre de voyager comme il le voulait … J’avais moi-même tuer la seule chose au monde qui avait besoin de moi … Ma chienne, elle était morte par ma faute et uniquement ma faute, elle qui comptait pour moi … Les larmes qui coulaient sur mes joues, les brûlaient tant elles étaient glaciales, j’avais du mal à respirer. Elle mentait. Elle mentait ! J’en étais sûre ! Mais pourtant j’avais tellement l’impression que ce qu’elle disait était vrai … J’avalais péniblement ma salive. Même ce simple geste couplé aux battements de mon cœur me donnait envie de vomir. Ma tête n’était plus qu’un flamboiement de douleur. Est-ce que l’Autre la sentait cette douleur ?
Sa peau était noire. Noire, souple, tendre … Elle avait posé son poignet sur le mien, l’intérieur vers le plafond. Ses yeux me criaient de tenter de la tuer là maintenant tout de suite … Mettre fin à mes souffrances, que je tue celle qui empoisonnait ma vie depuis trop de temps déjà. Si je pouvais la tuer … Je serais libre non ? Je pourrais retrouver ma vie avant non ? Tout irait bien après … Tout irait bien … Je posais le tranchant de la lame sur son poignet, elle ne bougea pas, souriant toujours. Je sentis ma respiration s’emballer et un sanglot franchir mes lèvres.
« Je te hais, je te hais … Je ne sais plus quoi faire … »
Mon « te » ressemblait à un « me ». Je secouais la tête et pris une profonde inspiration. L’Autre attendait un mauvais sourire aux lèvres. J’avalais ma salive en appuyant un peu plus fermement la lame sur son poignet. Elle allait enfin me lâcher. Je plantais mon regard dans le sien. Elle allait payer. Mon cœur battait trop fort et mon souffle était bien trop rapide, sans parler que je voyais un peu trouble à cause des larmes qui ne s’arrêtaient pas.
Je revoyais tout les regards déçu de mon père envers moi quand je ne réussissais pas à faire ce qu’il voulait que je fasse, un regard glacé qui me prenait de haut et dans lequel je pouvais lire toute sa déception d’avoir une enfant faible incapable de faire quoi que ce soit de bien. J’avais si souvent vu ce regard que je pouvais compter sur les doigts d’une main les regards où mon père était fier de moi. Du moins c’était l’impression que j’avais. Dans tous les souvenirs mon père me regardait avec pitié et je pouvais presque sentir sur mes joues les nombreuses claques qu’il m’avait donné.
Je relevais les yeux. L’Autre était en face de moi sa main sur mon bras qu’elle tenait entre ses longs doigts fins. Je pouvais presque voir le filament de glace qu’elle créait sous ma peau. J’entendais ce qu’elle me murmurait … Que de toute façon, si je mourrais … À qui manquerais-je ? Je n’étais qu’une déception ambulante … Mon père serait heureux, plus de bâtarde qui tachait son honneur, Edwyn serait libre de voyager comme il le voulait … J’avais moi-même tuer la seule chose au monde qui avait besoin de moi … Ma chienne, elle était morte par ma faute et uniquement ma faute, elle qui comptait pour moi … Les larmes qui coulaient sur mes joues, les brûlaient tant elles étaient glaciales, j’avais du mal à respirer. Elle mentait. Elle mentait ! J’en étais sûre ! Mais pourtant j’avais tellement l’impression que ce qu’elle disait était vrai … J’avalais péniblement ma salive. Même ce simple geste couplé aux battements de mon cœur me donnait envie de vomir. Ma tête n’était plus qu’un flamboiement de douleur. Est-ce que l’Autre la sentait cette douleur ?
Sa peau était noire. Noire, souple, tendre … Elle avait posé son poignet sur le mien, l’intérieur vers le plafond. Ses yeux me criaient de tenter de la tuer là maintenant tout de suite … Mettre fin à mes souffrances, que je tue celle qui empoisonnait ma vie depuis trop de temps déjà. Si je pouvais la tuer … Je serais libre non ? Je pourrais retrouver ma vie avant non ? Tout irait bien après … Tout irait bien … Je posais le tranchant de la lame sur son poignet, elle ne bougea pas, souriant toujours. Je sentis ma respiration s’emballer et un sanglot franchir mes lèvres.
« Je te hais, je te hais … Je ne sais plus quoi faire … »
Mon « te » ressemblait à un « me ». Je secouais la tête et pris une profonde inspiration. L’Autre attendait un mauvais sourire aux lèvres. J’avalais ma salive en appuyant un peu plus fermement la lame sur son poignet. Elle allait enfin me lâcher. Je plantais mon regard dans le sien. Elle allait payer. Mon cœur battait trop fort et mon souffle était bien trop rapide, sans parler que je voyais un peu trouble à cause des larmes qui ne s’arrêtaient pas.
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~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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Boadicée Sand & Edwyn Cendregué
Edwyn aimait le Nord.
Il en aimait l'air froit et vivifiant, capable de clarifier même les esprits les plus obcurcis. Il en aimait les grandes plaines sauvages, propices aux longues chevauchées exaltantes et aux épopées les plus lyriques. Il en aimait les peuples, fiers et attachés à un passé héroïque. Même l'enfant de l'été qu'il était appréciait le contact des fourrures sur sa peau pour le protéger du froid et les bourrasques qui prenaient un malin plaisir à joueur avec ses mèches blondes de plus en plus longues qu'il négligeait de couper.
Cependant, l'esprit du métisse n'était pas à la fête, ainsi qu'il aurait pourtant du l'être en présence de paysages si inconnus et si enthousiasmants. Il ne parvenait jamais véritablement à se détacher du soucis qu'il pouvait se faire pour l'être qui était devenu le plus cher à son coeur, la guerrière des sables de Dorne. Les pertes de mémoire auxquelles elle était sujette ne semblaient pas s'estomper, pire encore son moral atteignaient des tréfonds de tristesse. Boa essayait bien sûr de lui cacher, et Edwyn n'en aurait pas moins attendu d'elle, après tout il commençait à bien la connaître. Au début, il avait respecté son souhait et fait celui qui n'avait rien remarqué, tentant de compenser par l'attention et la bonne humeur, les mélancolies de sa compagne. Il avait espéré que tout cela ne serait que passager, que les contrées nordiennes seraient suffisantes pour soigner la belle de son coeur.
Pourtant, rien ne semblait s'améliorer, et Edwyn savait qu'il allait devoir s'en mêler. Cela le déstabilisait, tout d'abord de voir sa compagne dans cet état, et de plus car il savait qu'il n'était pas le meilleur pour consoler les âmes en peine. Il avait quitté les personnes les plus chères à son coeur, avouant sans pudeur son impuissance et la criant à la face du monde! Il avait abandonné l'espoir de toute relation normale, était parti vivre sa vie à l'autre bout du monde. Et voici qu'il avait sur le coeur la responsabilité d'une vie. C'était trop difficile pour lui, Edwyn ne s'en sentait pas capable et cela l'effrayait. Il avait peur de ne pas être à la hauteur.
Et ce coeur qui n'était pas à la hauteur se fit comme serrer par une main glacée quand il aperçut Boadicée. Elle tenait un poignard, elle semblait le promener sur sa peau et jouer avec elle comme si l'arme l'appelait et chantait pour elle. Il s'en fallut de peau pour que Edwyn n'en reta cloué sur place par l'angoisse et par l'horreur, et ce ne fut que par la bénédiction des Sept qu'il put conserver le contrôle de son corps. En deux enjambées, il avala la distance qui la séparait de sa compagne, et il arracha la lame sans ménagement. Dans un geste autant de colère que d'impuissance, il lança de toutes ses forces le poignard contre le mur, et hasard du lancer, la lame s'y planta de plusieurs centimètres avec un son étouffé. Le métissa tourna la tête vers Boadicée, laissant le silence d'installer entre eux pendant un instant. Que devait-il dire, que pouvait-il pour lui venir en aide? Son ignorante le rendait fou.
-Qu'est-ce-que tu fais, Boa?!
La voix du Bieffois s'était faite calme, il était parvenu à ne pas y laisser filtrer son angoisse, sa peur, son inquiétude. Il devait apaiser celle de sa compagne, et non pas lui transmettre la siene. Heureusement, Edwyn faisait partie de ces gens qui ne ressentaient pas le besoin fondamental d'exprimer leurs émotions aux autres et de les impliquer dans ce processus, si ce n'est dans son art, et donc ne ressentait pas trop de difficulté à en faire abstraction pour se consacrer à sa douce amie.
S'approchant encore de la guerrière des sables de Dorne, Edwyn prit ses mains entre les siennes avec toute la délicatesse du monde. La conversation qui était en suspend entre eux devait avoir lieu.
-Et si tu me disais un peu ce qui ne va pas? Je sais que ça ne va pas, mais tu sais que je suis là pour toi. Tu peux tout me dire.
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Je n’avais même pas entendue la porte s’ouvrir, ni même entendue Edwyn avaler la distance vers moi. J’avais par contre sentit la brûlure de la chaleur de sa peau sur mes doigts glacés, malgré moi j’avais suivis des yeux son lancé de dague qui se ficha dans le mur et qui vibra légèrement sous la force de l’impacte. Edwyn ? Je baissai les yeux, ce n’était pas le bras de l’Autre, mais le mien. Je me sentis pâlir et je levais les yeux vers l’Autre qui avait un air mauvais. J’entendis son hurlement de fureur et sa rage me frappa de pleins fouet au creux du ventre. J’avais envie de cacher ma tête dans mes bras pour ne plus la voir, ne plus l’entendre, juste l’oublier ! Elle s’éloigna en hurlant de rage. Edwyn … Elle avait peur d’Edwyn et de ce qu’il pouvait lui faire …
J’avais l’impression d’avoir deux blocs de glaces à la place des mains, en réalité j’avais froid, terriblement froid … Et Edwyn brûlait d’une chaleur puissante. Je m’agrippais à lui en sentant la chaleur de ses mains dans les miennes. Je sentis un nouveau sanglot me monter dans la gorge et je me blottis contre Edwyn, enfouissant mon visage contre son torse. Je m’en voulais tellement … Tellement de lui faire du mal. Il ne méritait pas ça … Et moi je ne le méritais pas. Mais jamais je ne pourrais le quitter, ou lui demander de me laisser. Il lui fallait une explication … Je lui en devais une et pas qu’un peu. Je me demandais quand même s’il allait me croire … Mais je devais lui dire que j’étais désolée. Réellement. Je levais les yeux vers lui :
« … Je suis tellement désolée Edwyn … Tellement désolée … Je ne voulais pas … »
Je pris une profonde inspiration et osai jeter un coup d’œil à l’Autre qui grognait sourdement et tendait la main. Elle ne devait pas toucher à Edwyn ! Elle allait lui faire du mal … Mais … Est-ce qu’elle pouvait vraiment lui faire du mal ? Après tout … personne d’autre moi ne semblait pouvoir la voir … Est-ce que je devenais folle ? Je repris une bouffée d’air et levai les yeux une nouvelle fois vers mon compagnon et relâchai légèrement mon étreinte, je ne voulais pas lui faire plus mal que ce que je ne faisais déjà … Est-ce qu’il allait comprendre ce que je voulais dire ? Je fermais les yeux en essayant de calmer ma tête, mon souffle et mon cœur avant de parler.
« … C’est quand j’ai oublié le nom de mon chien … C’est … comme une grande ombre … Noire … Elle a mon visage, elle me suit partout et elle me parle … Elle me montre des … visions ? De moi morte … Elle ne me lâche pas … Elle me dit ce que je ne veux ni croire ni entendre … Mais … Ça semble si vrai Edwyn … J’ai froid quand elle est tout près de moi … Edwyn … J’ai peur de ce qu’elle peut me faire faire … »
Et c’était vrai, j’avais peur d’elle, de ce qu’elle pouvait me faire voir et me faire entendre. Je ne voulais pas qu’elle reste, je voulais qu’elle parte, je ne voulais plus souffrir. D’un geste brusque de la main j’essuyais mes yeux pour essayer d’essuyer un peu mes larmes, mais je crois que cela ne servait pas à grand-chose, je n’arrivais pas à les retenir.
J’avais l’impression d’avoir deux blocs de glaces à la place des mains, en réalité j’avais froid, terriblement froid … Et Edwyn brûlait d’une chaleur puissante. Je m’agrippais à lui en sentant la chaleur de ses mains dans les miennes. Je sentis un nouveau sanglot me monter dans la gorge et je me blottis contre Edwyn, enfouissant mon visage contre son torse. Je m’en voulais tellement … Tellement de lui faire du mal. Il ne méritait pas ça … Et moi je ne le méritais pas. Mais jamais je ne pourrais le quitter, ou lui demander de me laisser. Il lui fallait une explication … Je lui en devais une et pas qu’un peu. Je me demandais quand même s’il allait me croire … Mais je devais lui dire que j’étais désolée. Réellement. Je levais les yeux vers lui :
« … Je suis tellement désolée Edwyn … Tellement désolée … Je ne voulais pas … »
Je pris une profonde inspiration et osai jeter un coup d’œil à l’Autre qui grognait sourdement et tendait la main. Elle ne devait pas toucher à Edwyn ! Elle allait lui faire du mal … Mais … Est-ce qu’elle pouvait vraiment lui faire du mal ? Après tout … personne d’autre moi ne semblait pouvoir la voir … Est-ce que je devenais folle ? Je repris une bouffée d’air et levai les yeux une nouvelle fois vers mon compagnon et relâchai légèrement mon étreinte, je ne voulais pas lui faire plus mal que ce que je ne faisais déjà … Est-ce qu’il allait comprendre ce que je voulais dire ? Je fermais les yeux en essayant de calmer ma tête, mon souffle et mon cœur avant de parler.
« … C’est quand j’ai oublié le nom de mon chien … C’est … comme une grande ombre … Noire … Elle a mon visage, elle me suit partout et elle me parle … Elle me montre des … visions ? De moi morte … Elle ne me lâche pas … Elle me dit ce que je ne veux ni croire ni entendre … Mais … Ça semble si vrai Edwyn … J’ai froid quand elle est tout près de moi … Edwyn … J’ai peur de ce qu’elle peut me faire faire … »
Et c’était vrai, j’avais peur d’elle, de ce qu’elle pouvait me faire voir et me faire entendre. Je ne voulais pas qu’elle reste, je voulais qu’elle parte, je ne voulais plus souffrir. D’un geste brusque de la main j’essuyais mes yeux pour essayer d’essuyer un peu mes larmes, mais je crois que cela ne servait pas à grand-chose, je n’arrivais pas à les retenir.
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Boadicée Sand & Edwyn Cendregué
Edwyn ne supportait pas d'ainsi être dans l'ignorance, aussi bien dans l'ignorance de la situation et des émotions qui pouvaient secouer Boadicée que dans la réaction qui était la plus appropriée pour répondre à ces émotions.
Il n'était pas foncièrement étranger à la souffrance. Il y avait été confronté quand son foyer avait été transformé en charnier sanguinolent lors de la révolte du Cerf et du Loup. Quand le sang avait irrigé les jardins de fleurs de Cendregué, quand Shan Li avait tenté de venir en aide à quelques soldats mourants sur le parvis de sa porte, quand Androw avait vu son jeune frère mourir dans ses bras. La souffrance n'était pas une émotion inconnue de Edwyn, qui injectait chaque jour dans son art les émotions humains, et la souffrance en faisait partie comme les autres. Cependant, s'il avait su l'exprimer comme tous les artistes du monde avant lui, il n'avait jamais véritablement appris à répondre à celle des autres, à lui apporter une quelconque consolation. Alors quand l'être auquel il tenait le plus en ce monde se trouvait dans un tel état de perdition et de douleur...Que faire?
Le Bieffois avait saisi les mains de sa compagne, qui étaient glacées comme la mort. Il les frottait avec toute la douceur du monde, comme pour les réchauffer, et il fixait toujours la guerrière des sables de Dorne avec le même regard perçant. Lui qui avait fait le choix auparavant de respecter l'intimité de la jeune femme s'était rendu compte que ce n'était pas la bonne stratégie à adopter. Ils étaient tous deux de base des personnes qui se suffisaient à elle-même, indépendantes et parfois même solitaires, mais ils ne pouvaient pas se permettre de l'être ensemble, sans quoi l'un d'eux deux serait sans doute détruit.
Boadicée semblait au bord des larmes alors qu'elle se cachait contre lui, cherchant manifestement du réconfort auprès du métisse. Ce dernier lâcha ses mains pour venir enlacer la frêle silhouette de la jeune femme contre son torse, la berçant avec une infinie délicatesse, comme si elle n'était qu'une poupée de porcelaine qui se briserait dans son étreinte au moindre mouvement brusque.
Pourquoi était-elle désolée? Elle semblait demander son pardon sur quelque chose qu'elle avait commis envers lui, pourtant Edwyn ne pouvait se remémorer aucune faute, aucun péché dont elle devrait s'excuser auprès de lui. Certes, il faisait partie de cette rare espèce d'êtres humains qui ne requérait le pardon de personne, même de ceux qui auraient pu lui faire du mal. Le Bieffois n'avait pas besoin des éventuelles excuses de son père, de ses frères, des innombrables inconnus qui avaient pu le gratifier de leur mépris et de leurs rires. Il n'avait nul besoin de tout cela, et certainement pas de la part de Boadicée, qui n'avait apportée que du bonheur et de la douceur dans son existence de noble errant.
Elle avait relevé les yeux, évoquant le nom de sa chienne qu'elle avait oublié, de cette ombre qui la suivait et qui la torturait d'images horribles. Les yeux bleus froid d'Edwyn traduirent une certaine tristesse en entendant ces mots. La guerrière des sables de Dorne semblait avoir sombré dans la dépression, bien plus loin qu'il n'aurait pu l'imaginer. Gardant un bras autour d'elle, le métisse passa son autre main sur la joue de Boadicée avec le dos de ses phalanges, lui adressant un fin sourire:
-Ta chienne s'appelait Loki, Boa. Et si tu ne t'en souviens pas, moi je suis là pour m'en souvenir tous les jours. Je m'en souviens pour toi, et je te le rappelerai autant que tu en auras besoin. Je suis là pour toi, ma tendre amie, tu n'as nul besoin d'une triste silhouette pour te faire miroiter un réconfort qui n'existe pas.
Edwyn déposa un léger baiser sur le front de la jeune femme. Elle pourtant si forte quand elle tenait les armes, semblait aujourd'hui frêle et fatiguée. Depuis quand était-elle torturée par cette ombre sinistre? Depuis l'Ouest, peut-être.
-Tu n'as à t'excuser de rien, auprès de moi. Tu es ce qui est arrivé de plus beau dans ma vie de vagabond, dois-je t'accorder mon pardon pour cela?
Il sourit légèrement, ignorant si ses paroles avaient la moindre résonance dans l'esprit de sa compagne. Lui qui était pourtant si doué pour mettre des mots en musique, se trouvait parfois totalement impuissant.
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Pourquoi était-ce si dur à expliquer ? Ou même à soutenir le regard de celui pourtant que j’aimais tant ? J’avais l’impression enfin d’avoir de nouveau chaud quand il referma ses bras sur moi et qu’il se mit tout doucement à me bercer. Je me sentais monstrueuse de lui imposer ce que je lui faisais vivre maintenant. Je m’agrippais à lui comme certains à un morceaux de bois en pleine tempête. Je frémis en sentant ses doigts sur ma joue. Je ne pourrais jamais le laisser … Est-ce qu’il allait comprendre ce que je voulais dire ?
Loki … Ma chienne était Loki. Edwyn … Son amour … C’était presque douloureux de le voir comme ça … Il voulait bien être là ? Pour moi ? Encore un peu … Je frémis lorsqu’il m’embrassa le front et fermai les yeux pour juste savourer la chaleur. Edwyn … Il … Je ne pouvais pas décrire le sentiment que j’éprouvais pour lui … C’était, je crois, bien au-delà d’un amour simple. C’était comme-ci simplement, il y avait en lui en concentré des plus belles choses de cette terre et qu’à chaque seconde où j’étais près de lui, il me les transmettait. Il m’évoquait une nouvelle aube doré qui enflammait le ciel d’or et de rouge, la saveur et l’odeur du pain tout juste sortit du four, les couleur de l’arc en ciel s’étalant dans le ciel après la pluie quand le soleil pointe ses rayons, le chant mélodieux des oiseaux, le rayon d’espoir dans la lutte… J’enfouis de nouveau ma tête contre lui pour respirer à pleins poumons son odeur. Je finis par relever la tête vers lui, je la sentais sans la voir s’agiter et hurler, sans pouvoir s’approcher. La peur de la chaleur d’Edwyn la tenait à distance. J’essuyais mes joues d’un revers de main.
« Elle a peur de toi … Elle n’aime pas que tu sois là parce qu’elle ne peut pas m’approcher … »
J’aurais voulus lui dire tout ce à quoi il me faisait penser, mais je ne pouvais pas, je n’y arrivais pas. Mon regard s’accrocha une nouvelle fois à la sombre silhouette derrière Edwyn. Est-ce qu’elle pouvait lui faire du mal ? Qu’elle ne lui touche même pas un cheveux ou je l’ouvrais en deux. Quitte à me blesser moi même dans l’opération. Je ne la laisserais pas faire du mal à mon soleil. Tout bas, j’ignorais si Edwyn pourrait l’entendre, je soufflais
« Je ne la laisserais pas te faire faire du mal. »
Je relevais la tête, une nouvelle fois pour détailler Edwyn et tendre timidement une main pour lui caresser la joue. J’avais envie de me perdre dans ses yeux pour ne plus jamais en sortir. Si je ne pouvais pas lui dire tout ce que je voulais et qu’il ne voulait pas que je m’excuse du mal que je lui faisais, je pouvais bien au moins lui dire une petite chose :
« Je t’aime Edwyn. »
Loki … Ma chienne était Loki. Edwyn … Son amour … C’était presque douloureux de le voir comme ça … Il voulait bien être là ? Pour moi ? Encore un peu … Je frémis lorsqu’il m’embrassa le front et fermai les yeux pour juste savourer la chaleur. Edwyn … Il … Je ne pouvais pas décrire le sentiment que j’éprouvais pour lui … C’était, je crois, bien au-delà d’un amour simple. C’était comme-ci simplement, il y avait en lui en concentré des plus belles choses de cette terre et qu’à chaque seconde où j’étais près de lui, il me les transmettait. Il m’évoquait une nouvelle aube doré qui enflammait le ciel d’or et de rouge, la saveur et l’odeur du pain tout juste sortit du four, les couleur de l’arc en ciel s’étalant dans le ciel après la pluie quand le soleil pointe ses rayons, le chant mélodieux des oiseaux, le rayon d’espoir dans la lutte… J’enfouis de nouveau ma tête contre lui pour respirer à pleins poumons son odeur. Je finis par relever la tête vers lui, je la sentais sans la voir s’agiter et hurler, sans pouvoir s’approcher. La peur de la chaleur d’Edwyn la tenait à distance. J’essuyais mes joues d’un revers de main.
« Elle a peur de toi … Elle n’aime pas que tu sois là parce qu’elle ne peut pas m’approcher … »
J’aurais voulus lui dire tout ce à quoi il me faisait penser, mais je ne pouvais pas, je n’y arrivais pas. Mon regard s’accrocha une nouvelle fois à la sombre silhouette derrière Edwyn. Est-ce qu’elle pouvait lui faire du mal ? Qu’elle ne lui touche même pas un cheveux ou je l’ouvrais en deux. Quitte à me blesser moi même dans l’opération. Je ne la laisserais pas faire du mal à mon soleil. Tout bas, j’ignorais si Edwyn pourrait l’entendre, je soufflais
« Je ne la laisserais pas te faire faire du mal. »
Je relevais la tête, une nouvelle fois pour détailler Edwyn et tendre timidement une main pour lui caresser la joue. J’avais envie de me perdre dans ses yeux pour ne plus jamais en sortir. Si je ne pouvais pas lui dire tout ce que je voulais et qu’il ne voulait pas que je m’excuse du mal que je lui faisais, je pouvais bien au moins lui dire une petite chose :
« Je t’aime Edwyn. »
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Boadicée Sand & Edwyn Cendregué
Les mots d'Edwyn semblaient être parvenu à se faire entendre dans l'esprit de Boadicée, qui essuya les larmes qui perlaient sur ses joues d'un revers de la main. Il parvenait à peine à le croire, lui qui n'avait jamais été très doué pour comprendre les gens. Enfin non, ce n'était pas tout à fait la vérité. Il pouvait très finement comprendre les gens, mais pour cela il devait faire l'effort de s'y intéressant, et sans doute était-ce cela le plus compliqué pour lui. Et pourtant, il souffrait profondément de voir Boadicée souffrir, et aurait pu donner pour lui rendre le sourire.
Elle lui dit alors que la silhouette cauchemardesque s'éloignait souvent en sa présence, car "elle ne l'aimait pas". Sûrement parce que cette silhouette n'était qu'une incarnation personnelle de la dépression et des sombres émotions qui secouaient la guerrière des sables de Dorne, qui se nourrissait de ses pensées sombre et perdait de la force face à une présence chaleureuse. Pourquoi Boa ne lui en avait-elle pas parlé plus tôt? Ils passaient déjà beaucoup de temps ensemble, mais si Edwyn avait eu vent de tout cela, alors plus jamais il ne l'aurait laissé seul...
Boa lui promit qu'elle ne la laisserait pas lui faire du mal. Le Bieffois haussa légèrement les sourcils. Bien sûr que non, cette ombre malefaisante serait impuissante contre lui. Et quand bien même il avait souvent été torturé de questions dont personne n'a la réponse, tourmenté par des affres de tourment car ainsi était-il, néanmoins le métisse était doté d'une force mentale que peu de personnes soupçonnaient en ce monde. Il avait découvert sans sourciller le charnier qu'était devenu son foyer quand il n'avait que dix ans, n'avait jamais haussé le ton face aux violences de son père déçu ou l'indifférence de ses frères aînés. Sa détresse, c'était dans son art qu'on la trouvait, jamais dans ses yeux ou sur son visage, et c'était ce qui pouvait laisser penser à certains qu'il était indifférent à toutes les choses humaines.
Il n'était pas indifférent, du moins pas véritablement. Il était fort.
Il enlaça de nouveau la jeune femme contre lui avant de lui dire pour tenter de la rassurer:
-Elle ne peut pas me faire de mal, Boa, rassure-toi. Et elle ne peut pas te faire de mal non plus, tu sais. Il suffit que tu lui dises non.
Bien sûr, la formulation était quelque peu simpliste, pourtant le fond n'en était pas faux pour autant. Le remède à un tel tourment ne pouvait venir que de l'intérieur de la Dornienne elle-même, quand bien même le métisse ne manquerait pas de la soutenir une éternité durant, si cela pouvait lui être d'un quelconque secours.
-Moi aussi je t'aime, Boa. Dis-moi ce que je dois faire pour éloigner cette ombre de toi.
Il la regardait avec un léger sourire, celui de l'assurance et de la détermination. Elle s'en sortirait, cela était certain.
DRACARYS 2017
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Ft : Jessica Chastain
Multi-Compte : Arwen Wydman - Arya Stark - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger - Sacha
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Les dinosaures
5e Dracanniversaire
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Edwyn est rassurant … du genre un grand roc, solide et fiable, sur lequel je peux m’appuyer sans crainte de le voir tomber. J’aime son étreinte autour de moi, je sais qu’il est fort et pourtant son étreinte est douce … Un peu comme si c’était une fleur rassurante qui me berçait dans ses pétales. Moi et mes comparaisons … je devrais arrêter … Et arrêter de vivre aussi. Je reconnais l’une des pensée de l’Autre. Je fermai plus fort les yeux pour la repousser loin de mon esprit, elle était comme un couteau brûlant de froid. Je respirai l’odeur d’Edwyn pour m’aider. Je ne pouvais pas craquer à nouveau devant lui.
Je respirai un peu plus profondément quand il me serra d’avantage contre lui. L’Autre ne pouvait pas lui faire de mal ? Ni à moi si je disais non ? Mais … j’avais déjà tenté de lui dire non … Je n’y arrivais pas … Quand j’essayais la glace m’enserrait la gorge. Il m’aimait … et qu’est ce qu’il pouvait faire de plus pour moi qu’être là ? C’était déjà beaucoup non pour ce que j’étais ? J’eus une pensées : mes dagues ! Si … Je ne devais pas garder les dagues cachées sur moi ! J’avais peur de ce que pouvait me faire faire l’Autre avec. Je ne voulais pas blesser Edwyn ni me faire contrôler par l’Autre. Même si je disais non. Je n’étais pas sûre de pouvoir réagir ou résister. Je lâchai Edwyn, avec beaucoup le regret et commençais à ôter à toute vitesse mes vêtements pour détacher à toute vitesse les boucles des lanières de cuirs. Tout en les laissant tomber au sol je compte. J’en ai onze, et deux grandes que je portais à la vue de tous, celle-ci je les garde. Je remis vite mes vêtements, ce n’était pas qu’Edwyn ne m’avait jamais vu nue mais j’avais froid. L’Autre était trop proche encore …
Je reviens vite dans les bras d’Edwyn et sa chaleur. J’ai froid et … je suis fatiguée. Je levais les yeux vers lui et me perdis un instant dans ses yeux bleues … Des yeux de ciels d’été. J’eus un tout petit sourire et glissai un nouveau regard vers l’Autre qui siffla de fureur, mais qui ne s’approcha pas.
« … Tu veux bien garder mes dagues s’il te plaît ? J’ai pas envie de les porter en ce moment … Du moment que cette fois tu me laisse mon arc … »
J’essayai une blague, quand il m’avait confisqué mon arc parce que je m’entraînais alors que je devais me reposer. Je lui en avais voulu, vraiment, et il le savait, mais je crois que cela l’avait fait un peu rire de me voir aussi boudeuse pour une arme. Je ne pus résister et glissais mes mains dans son dos chaud …
« Pardon de t’inquiéter Edwyn … J’ai froid … encore un peu …»
J’avais pris … une toute petite voix. J’avais froid, mais je n’osais pas dire que j’étais fatiguée aussi. Et, mon mal de tête était entrain de revenir en force. Je fermais les yeux en posant ma tête contre son torse.
Je respirai un peu plus profondément quand il me serra d’avantage contre lui. L’Autre ne pouvait pas lui faire de mal ? Ni à moi si je disais non ? Mais … j’avais déjà tenté de lui dire non … Je n’y arrivais pas … Quand j’essayais la glace m’enserrait la gorge. Il m’aimait … et qu’est ce qu’il pouvait faire de plus pour moi qu’être là ? C’était déjà beaucoup non pour ce que j’étais ? J’eus une pensées : mes dagues ! Si … Je ne devais pas garder les dagues cachées sur moi ! J’avais peur de ce que pouvait me faire faire l’Autre avec. Je ne voulais pas blesser Edwyn ni me faire contrôler par l’Autre. Même si je disais non. Je n’étais pas sûre de pouvoir réagir ou résister. Je lâchai Edwyn, avec beaucoup le regret et commençais à ôter à toute vitesse mes vêtements pour détacher à toute vitesse les boucles des lanières de cuirs. Tout en les laissant tomber au sol je compte. J’en ai onze, et deux grandes que je portais à la vue de tous, celle-ci je les garde. Je remis vite mes vêtements, ce n’était pas qu’Edwyn ne m’avait jamais vu nue mais j’avais froid. L’Autre était trop proche encore …
Je reviens vite dans les bras d’Edwyn et sa chaleur. J’ai froid et … je suis fatiguée. Je levais les yeux vers lui et me perdis un instant dans ses yeux bleues … Des yeux de ciels d’été. J’eus un tout petit sourire et glissai un nouveau regard vers l’Autre qui siffla de fureur, mais qui ne s’approcha pas.
« … Tu veux bien garder mes dagues s’il te plaît ? J’ai pas envie de les porter en ce moment … Du moment que cette fois tu me laisse mon arc … »
J’essayai une blague, quand il m’avait confisqué mon arc parce que je m’entraînais alors que je devais me reposer. Je lui en avais voulu, vraiment, et il le savait, mais je crois que cela l’avait fait un peu rire de me voir aussi boudeuse pour une arme. Je ne pus résister et glissais mes mains dans son dos chaud …
« Pardon de t’inquiéter Edwyn … J’ai froid … encore un peu …»
J’avais pris … une toute petite voix. J’avais froid, mais je n’osais pas dire que j’étais fatiguée aussi. Et, mon mal de tête était entrain de revenir en force. Je fermais les yeux en posant ma tête contre son torse.
« I'M SUN AND ICE'S DAUGHTER »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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Sous la peau noire se cache la blanche, et sous celle-ci le sang
To the gallery of the count, the young lady of charcoal went
Holding a knife on her hand
In the right edge of the painting
She kept her silence
That motivation, doesn't know the Truth
Holding a knife on her hand
In the right edge of the painting
She kept her silence
That motivation, doesn't know the Truth
Boadicée Sand & Edwyn Cendregué
Edwyn n'avait jamais été un pillier dans l'existence de personne dans ce monde, car il n'avait jamais souhaité le devenir. Il s'était toujours comporté comme un électron libre, ne souhaitant rien d'autre que de la liberté et un bonheur aussi personnel qu'égoïste. Depuis longtemps, il avait accepté l'idée que personne n'ai besoin de lui dans son existence, et cela lui convenait, le Bieffois n'acceptant pas que d'autres personnes dépendent de lui.
Et pourtant, il se retrouvait à serrer dans ses bras une jeune femme dont il lui semblait être l'ultime rempart avec le désespoir. Ce n'est pas ce qu'Edwyn avait souhaité, néanmoins c'était le chemin que les Sept avaient décidé pour lui, il le savait contrairement à son passage chez les septons ou chez les mestres. C'était cet appel qu'il n'avait pas entendu à Villevieille, qui résonnait maintenant à ses oreilles alors que dans ses bras se tenait Boadicée Sand.
Cette dernière se défit pourtant de son étreinte, et le métisse ne fit rien pour l'en empêcher, bien décidé à ne pas pour autant lui retirer son libre-arbitre. Il haussa cependant un sourcil étonné quand la guerrière des sables de Dorne commença à se dévêtir sans plus lui prêter attention. Il la laissa faire sans s'interposer, commençant à comprendre là où elle voulait en venir quand il aperçut les nombreuses dagues cachées sur elle tomber les unes après les autres sur le sol. Boadicée lui avait parlé de cet "Autre" qui lui instillait à l'esprit des envies de violence et de tristesse, et sans doute cela était-il plus raisonnable qu'elle ne se trouve pas en permanence avec des armes tranchantes sur le corps.
Edwyn ramassa donc les dagues les unes après les autres et se leva un instant pour les ranger dans ses affaires avant d'accueillir de nouveau la guerrière dans ses bras. Elle souhaitait conserver son arc, et le Bieffois hocha la tête en signe d'acceptation. De toute façon, Boadicée risquait beaucoup moins de se blesser elle-même avec un arc qu'avec ses dagues. Il n'ignorait pas qu'elle lui en avait voulu quand il lui avait confisqué son arc, mais lui-même serait prêt à le faire encore un million de fois si l'histoire devait se reproduire encore un million de fois. Il l'avait fait pour permettre à ses blessures de guérir dans de bonnes conditions, et il affronterait la colère de l'univers tout entier pour cela.
-Tout va bien, mon amour, tout va bien.
Il continua à la bercer un long moment, conservant le silence pour ne pas briser l'harmonie de ce moment, marmonnant dans sa tête des prières aux Sept pour qu'ils lui accordent le courage nécessaire pour l'accomplissement de son devoir.
Quand il lui sembla que la guerrière des sables de Dorne avait recouvré un minimum de calme, il s'écarta très légèrement d'elle pour pouvoir plonger ses yeu bleux glace dans le regard vairon de sa compagne. Après un instant de silence, il reprit la parole:
-Mon amour, je pense qu'il est temps pour nous de quitter le Nord. Cela te plairait, de retourner à Dorne?
Il lui fallait retrouver ses amies, les personnes chères à son coeur, qui parviendraient peut-être à guérir son coeur en peine. Le Bieffois aurait besoin de tout leur concours.
-Nous passeront pas Villevieille sur le retour. Je pourrai requérir l'assistance de mes anciens maîtres de la Citadelle, et ils parviendront à te guérir, d'accord?
Dans l'absolu, le métisse n'était absolument pas certain que les mestres du Bief accepteraient seulement de jeter un oeil à sa compagne. L'inverse était peut-être le plus probable, néanmoins il ferait tout pour qu'ils acceptent, quitte à tambouriner à la porte de la Citadelle des jours et des nuits durant.
DRACARYS 2017