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Love don't let me down {FB / Edwyn}

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LOVE DON'T LET ME DOWN
Edwyn & Eleyna | 292, lune 5

* * *

Eleyna s’était faufilée en direction des écuries, prête à en découdre avec le palefrenier pour qu’il la laisse monter aujourd’hui. Si la Dondarrion appréciait toutes ses leçons, c’était pour l’équitation et ses montures qu’elle avait eu un véritable coup de coeur. Elle n’était pas une monteuse née, simplement elle adorait ça et ne renâclait jamais à l’exercice pour pouvoir continuer. Depuis quelques temps, avec un accord plus ou moins véritablement donné du Lord Dondarrion, Eleyna s’octroyait le droit de chevaucher seule sur les terres de sa famille. C’était le sujet pour lequel elle s’autoriser de déroger à l’étiquette, pour lequel elle était prête à braver sa mère et Lord Parton. Elle aimait sentir la puissance du cheval entre ses cuisses et l’air frais qui claquait ses joues et le monde qui disparaissait alors, la laissant seule avec cette sensation grisante. Par chance, personne ne semblait se trouver dans les écuries. Elle hésita un instant à en faire un rapport complet à Lord Parton, sur l’incompétence du personnel, mais l’idée de devoir expliquer comment elle était en mesure de témoigner d’une telle chose la mettrait dans une mauvaise situation. Alors qu’elle s’attelait à seller sa jument, le palefrenier fit irruption avec une servante qui s’occupait souvent d’elle et de sa mère. “Oh non…” laissa échapper l’adolescente, bien consciente qu’elle ne pourrait pas convaincre les deux à la fois. La promenade s’éloignait alors qu’ils faisaient un nouveau en sa direction. “Lady Eleyna, vous ne pouvez pas seller votre cheval toute seule.” commença le palefrenier, ce qui provoqua un air surpris sur le visage de la petite brune. “Vous n’êtes pas en mesure de me dire ce que je peux ou ne peux pas faire.” répondit-elle avec sa voix d’enfant, pourtant toute l’autorité nécessaire s’y trouver. Seulement la servante vint en aide au palefrenier. “Ce n’est pas ce qu’il a voulu dire mademoiselle, simplement que c’est à lui de le faire normalement, mais surtout, Lord Parton vous fait demander dans les appartements de votre mère, c’est urgent.” La servante savait y faire à force de graviter autour de la petite foudre de Havrenoir, elle utilisait les bons mots, les bonnes intonations et Eleyna n’avait jamais rien à y redire. Elle se contenta donc d’afficher une moue vexée. Effectivement, elle ne pouvait pas refuser un appel du Lord des lieux, ni même le faire attendre. “Alors assurez-vous que je n’ai pas besoin de m’occuper de ma selle toute seule la prochaine fois, d’accord ?” Elle avait tenté un sourire. Pas pour se montrer aimable, simplement pour ne pas dépasser les limites.

Lorsqu’elle arriva dans les appartements d’Ilyana, Lord Parton et elle l’attendaient déjà, confortablement installés, en train de discuter d’une manière pour le moins vive, pourtant la Dondarrion n’y comprenait rien. “Lord Parton, mère. Me voici comme demandée.” Et c’est alors que Lord Dondarrion lui expliqua qu’ils allaient recevoir de la visite du Bief d’ici quelques heures, qu’il fallait qu’elle soit à nouveau lavée, à nouveau peignée et habillée de la manière la plus présentable qu’il soit, et que son comportement devrait se montrer de pair, puisque la famille venait pour discuter alliances maritales. Eleyna avait cherché le regard de sa mère, curieuse. On ne lui avait jamais parlé de fiançailles, contrairement aux autres enfants de la maison, Alyn était déjà marié à Victaria depuis bientôt deux ans maintenant, même Béric avait le droit à des discussions sur le sujet. Il lui avait semblé comprendre que ça ne serait pas son rôle, même si elle ne comprenait pas ce qu’il pouvait être alors. Peut-être avait-elle mal compris jusque alors, peut-être quelqu’un avait-il changé d’avis, mais elle ne comprenait pas pourquoi Ilyana et Parton avaient été en désaccord juste avant son arrivée dans la pièce. “Je vous ferais honneur cousin.” répondit finalement l’adolescente en offrant une révérence parfaite. Un peu plus tard, alors qu’exceptionnellement Ilyana avait renvoyé la servante pour s’occuper elle-même de la crinière de sa fille, Eleyna en profita pour l’interroger. “Alors je vais être fiancée ?” Elle ne savait guère que ressentir à cette idée, elle trouvait qu’il était un peu tôt, elle n’avait pas saigné. L’idée de quitter Havrenoir pour de bon la terrorisait même si elle ne voulait pas se l’avouer. Et que ce passerait-il si elle n’appréciait pas son fiancé ? Était-elle obligée de le suivre ? Parton lui ferait-il vraiment ça ? “Un jour je l’espère petite Eleyna. Un jour toi aussi tu connaîtras le bonheur d’aimer puis d’enfanter. Je te souhaite de connaître ce que j’ai connu en t’ayant.” Eleyna releva son visage fin pour observer Ilyana dans le miroir et lui offrir un sourire qui se voulut plus triste qu’elle ne l’aurait souhaité. Ainsi Ilyana ne semblait pas être celle qui opposait la décision d’unir sa fille.

Finalement, lorsque ce fut l’heure, Eleyna fut accompagnée par sa mère dans la grande bibliothèque de Havrenoir, c’était le lieu le plus riche et le plus agréable lorsqu’il y avait du monde à recevoir. Ilyana l’avait prévenu, elle resterait dans un coin de la pièce pour les chaperonner, mais Parton et le père du jeune homme seraient en privé pour discuter de l’éventuelle alliance. Eleyna était en train de lisser une dernière fois sa robe couleur ocre lorsqu’elle entendit les battants de la porte s’actionner. Aussitôt elle cessa son geste pour préparer sa révérence. “Lady Eleyna de la maison Dondarrion, ser.” dit-elle de sa voix fluette une fois qu’elle se fut redressée pour observer celui qui serait peut-être un jour son mari.
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Eleyna Dondarrion & Edwyn Cendregué

Le chemin n'était pas si long que cela entre Cendregué et Havrenoir, et pourtant il avait semblé à Edwyn que celui-ci avait duré des lunes entières. Lord Androw était toujours dans une colère noire envers lui, et avait d'ailleurs refusé -poliment et fermement- que son épouse et pourtant meilleure conseillère, l'accompagne dans ce voyage. Il n'y avait donc que le père et le fils, qui ne se parlaient pas sans se regarder en chiens de faïence, et une petite garde composée de gardes de la maison. Le Bieffois avait bien conscience que ces derniers étaient présents à leurs côtés aussi bien pour assurer leur sécurité que pour garder un oeil sur le cadet. Qui sait, peut-être chercherait-il à s'enfuir sur la route des Marches. Edwyn ne disait rien, mais n'en pensait pas moins. Si seulement ils savaient.

Les Cendregué avaient été surpris de le voir revenir de la Citadelle de Villevieillle sans chaîne à son cou. Pourtant, celui qui avait vécu auprès des mestres les moments les plus détestables et plaisants de son existence revenait comme il était parti: Dérangeant, empli de questions sans réponses, traçant son propre chemin qui divergeait de plus en plus clairement de celui des autres membres de sa famille. Lady Shan Li ne lui en voulait pas, et avait même tenté de prendre sa défense face à son époux qui vociférait qu'il serait marié au plus tôt, afin qu'en il daigne apporter quelque chose à cette famille.
Il avait d'ailleurs échangé avec le seigneur de Havrenoir, qui avait une petite cousine de quelques années plus jeune que le cadet du seigneur de Cendregué. En un rien de temps un voyage en direction de l'Orage avait donc été organisé.

En soi, cela ne déplaisait pas au métisse de voir l'Orage. Il en connaissait certaines maisons, notamment les Connington, avec qui Androw s'évertuait à établir des relations cordiales depuis les années suivant la fin de la rébellion du Cerf. Il n'ignorait cependant pas que le but était de conclure une alliance avantageuse, dont une jeune Dame quelconque ainsi que lui-même ne représenteraient que les garanties.
Lui ne voulait pas se marier. L'artiste s'était toujours suffit à lui-même, et il ne souhaitait certainement pas se voir limité dans sa liberté, ou encore imposer son mode de vie des moins conventionnels à une jeune femme qui n'avait rien demandé. Alors, contrairement à son habitude de celui qui n'est jamais rien atteint, il avait passé la route à afficher un air maussade, plongé dans des pensées noires.

L'arrivée à Havrenoir se fit avec les honneurs dûs au seigneur d'une grande maison du Bief et à son fils. Des serviteurs se précipitèrent dans leur direction pour prendre soin de leur chevaux et amener leurs affaires dans les quartiers qui avaient été préparés pour eux. Edwyn sentait sur lui les regards des petites gens, sans doute dû à ses yeux bleus en amande et ses traits manifestement étrangers dûs aux origines de sa mère, cependant il n'en avait cure.

Ils furent conduits dans leurs appartements afin de passer des vêtements convenables avant d'être présentés au seigneur de Havrenoir ainsi qu'à la malheureuse élue. Là encore, le père et le fils n'échangeaient pas un mot, Androw manifestement tellement heureux de pouvoir bientôt utiliser son fils à bon escient, qu'il ne trouva pour une fois rien à redire. Les idées noires d'Edwyn avaient momentanément laissé la place à une mélancolie lisible dans ses yeux, et ce même quand il souriait pour remercier un serviteur orageois.

Le métisse était fatigué de se battre contre les siens, fatigué de se battre contre ce monde qui semblait si peu fait pour lui. Il était parti les septons, puis chez les mestres en espérant trouver sa place, devait-il comprendre avec toutes ces années que sa place ne serait nul part? Devrait-il effectivement fuir Cendregué et le Bief pour tener d'y trouver le bonheur?
Edwyn bien sûr n'exprima rien de tout cela à voix haute, se contentant d'enfiler une chemise propre, sur laquelle il passa une veste noire, sobre mais cintrée, mettant en valeur sa haute silhouette et la pâleur de ses cheveux blonds qui tombaient sur les épaules, ce dernier ne les ayant pas coupé durant son séjour à Villevieille. Il accrocha également à son cou un médaillon représentant une étoile à sept branches, puis suivit son père et les serviteurs de la maison dans les couleurs du château.

Les deux Bieffois furent ainsi introduits dans une splendide bibliothèque qui eut le mérite de ravir Edwyn, les yeux de ce dernier s'attardant durant une éternité sur les rayonnages avant d'enfin se poser sur leurs interlocuteurs orageois. Il aperçut un Seigneur et une Dame, et à côté de cette dernière, une jeune fille dans une robe ocre, à peine une enfant, qui s'inclina en se présentant tandis que leurs parents respectifs échangeaient les salutations d'usage. En entendant son prénom, Edwyn se rendit compte qu'il l'ignorait jusque alors.
Eleyna.

Il courba le buste à son tour, se montrant courtois sans pour autant que la langueur dans ses yeux bleus ne s'efface complètement.

-Edwyn de la maison Cendregué, ma Dame.

Etait-ce donc à elle que des personnes plus importantes qu'eux voulaient imposer le mode de vie, les folies? Le seigneur de la maison Dondarrion ne devait pas beaucoup l'aimer si tel était le cas.
Il adressa un sourire à la jeune fille, quand bien même ce dernier ne monta pas jusqu'à ses yeux. Elle était belle, elle semblait rompe aux usages de l'étiquette, tout comme lui. Avait-elle envie d'être ici, ou n'agissait-elle que sur injonction familiale?

Edwyn n'écoutait pas ce qui pouvait bien se dire entre les deux seigneurs, mais répondit tout de même poliment pour se présenter et le remercier de son hospitalité quand Lord Dondarrion s'adressa à lui. Il sentait le regard d'Androw fiché entre ses omoplates, qui guettait la moindre erreur, la moindre fantaisie de la part de son cadet. Mais il n'y eut rien.

Le seigneur de Cendregué put donc l'esprit -relativement- apaisé s'approcher deson homologue orageois pour commencer les discussions sérieuses, laissant Edwyn s'approcher de la jeune Eleyna. Il ne savait pas quoi lui dire, mais il ne voulait pas laisser ce silence s'éternisa. Que devait-il dire à une enfant, une jeune fille qui serait peut-être un jour sa femme? Que dit-on dans ce genre de cas?

-Cette bibliothèque est magnifique, Lady Eleyna. Vous vivez dans une bien belle maison.

Remarquable.
Au moins avait-il commencé sur un sujet qu'il maîtrisait, ce qui le rendait suffisamment naturel en ces circonstances protocolaires.

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La surprise lui avait coupé le souffle, lorsqu’elle avait relevé la tête pour enfin percevoir le visage du bieffois. Elle s’était attendue à beaucoup de chose, mais pas à cela. Depuis bientôt dix ans qu’elle était arrivée à Westeros, elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de voir le même métissage et la même diversité qu’elle avait connu ses premières années de vie dans les Cités Libres d’Essos. Et elle s’était faite une raison. Mais soudainement, son regard s’était pris à briller et son coeur s’était gonflé de satisfaction. “Vous êtes originaire d’Essos ?” demanda-t-elle précipitamment avec une voix trahissant son enthousiasme. Pourtant, son élan se brisa en plein vol quand elle compris qu’il n’était pas forcément respectueux d’interroger directement ledit Edwyn Cendregué sur ce sujet, sans compter qu’elle ne pouvait guère parler d’Essos devant sa mère sans risquer de la blesse, ou sans risquer de se mettre en danger elle-même. Eleyna se mordit la lèvre, honteuse. Puis elle baissa doucement son visage un instant, regardant légèrement en biais pour chercher à discerner les traits du visage d’Ilyana Dondarrion. L’adolescente finit par se racler la gorge doucement, espérant pouvoir oublier l’incident qu’elle venait de manquer de déclencher. Elle redressa finalement la tête et afficha un nouveau sourire, cette fois-ci un peu gêné, et croisa délicatement ses mains au niveau de sa taille. “Oui, nous avons la chance d’avoir une belle bibliothèque ici à Havrenoir, c’est un compliment qui revient assez souvent dans la bouche de nos invités. De loin Havrenoir peut sembler austère et lugubre à cause de sa pierre sombre, alors souvent les gens sont étonnés d’en découvrir le raffinement intérieur la première fois qu’ils en passent les portes.” Eleyna avait commencé à marcher doucement en direction des livres les plus proches, invitant Edwyn à marcher avec elle. La Dondarrion préférait la danse et la musique aux livres, l’art de manière général, mais il fallait reconnaître que la vision de toutes ces reliures de cuir aux teintes variées et leurs inscriptions aux couleurs vives, avait de quoi ravir les yeux. Plus jeune, Eleyna se rappelait qu’Ilyana tenait toujours à lui lire une histoire avant qu’elle s’endorme, mais une fois qu’elle fut assez grande pour lire d’elle même, elle s’était détachée de l’activité. Peut-être faudrait-il qu’elle lui donne une nouvelle chance. “Vous lisez beaucoup, ser ?” hésita-t-elle ? Après tout, elle avait entendu dire maintes fois que le Bief était réputé pour ses chevaliers et il semblait en âge de l’être. “Je dois vous avouer que ma préférence va à l’équitation et à la musique. Quel livre d’après vous pourrez me donner plus de passion pour la lecture ?” La jolie brune chercha une nouvelle fois le regard de sa mère, hésitante, elle n’était pas sûre de bien faire, elle n’avait aucune expérience en la matière finalement, et le Cendregué ne semblait pas particulièrement à l’aise non plus. Mais Eleyna fut quelque peu rassurée en voyant sa mère lui sourire chaleureusement en hochant doucement la tête. Apparemment, elle ne se débrouillait pas trop mal pour le moment, il fallait simplement qu’elle se détende un peu et continue sur cette voie.
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Eleyna Dondarrion & Edwyn Cendregué

Edwyn avait bien sûr remarqué la surprise dans les yeux de la jeune femme quand elle les avait levé vers lui, mais ne s'en formalisa. Il savait bien, après tout, que la fusion entre les traits étrangers de sa mère, les yeux bleus et les cheveux autrefois blonds de son père, créaient sur son visage un mélange qui plaisait à certain, effrayait d'autres, mais étonnant tout le monde quoi qu'il en soit. De plus, il n'avait pas du de mépris ou de peur dans les yeux de la belle enfant, seulement un enthousiasme sincère que d'ailleurs la jeune Eleyna ne manqua pas d'exprimer. Son regard s'embruma aussitôt de la crainte de s'être montrée impolie, mais pourtant elle n'avait tiré à Edwyn qu'un sourire bienveillant, qui cette fois-ci monta jusqu'à ses yeux.

-J'ignorais que vous vous intéressiez à Essos, ma Dame. Il se trouve que ma mère est née dans le lointain Empire de Yi-Ti, j'ai hérité d'elle ces traits, la langue et les instruments, mais je n'y suis encore jamais allé. Vous pourrez sans doute la rencontrer bientôt, elle pourra vous en parler si vous le voulez.

Lady Shan Li était intarissable sur les terres de son enfance pour peu qu'on la lance sur le sujet, et ne se lassait jamais d'histoires pour qui voulait bien l'écouter. Elle avait toujours conservé une certaine fierté quant à ses origines, qu'elle n'avait jamais renié. Elle faisait presque figure de curiosité dans le Bief, avec ses vêtements chatoyants et son léger accent exotique. Nul doute qu'elle serait ravie de s'ouvrir de tout cela à celle qui était peut-être sa future belle-fille.

Les yeux d'Edwyn s'attardèrent un instant sur la dénommée Eleyna. Elle était jeune certes, mais elle semblait courageuse, et abordait ce projet d'union avec une certaine légèreté, malgré un certain stress qui n'échappait nullement au sensible Bieffois. Lui-même n'était pas des plus à l'aise, c'était sûr, cependant la belle Orageoise n'était pour rien dans son trouble, et il n'était pas question donc de le lui communiquer. Alors il avait lancé une banalité, certes sincère, mais qui n'en demeurait pas moins banale, sur la beauté de la bibliothèque des lieux. D'après Eleyna, c'était un compliment récurrent sur Havrenoire, ce que Edwyn ne pouvait que comprendre. Il suivit la jeune femme qui l'attirait vers les nobles rayonnages.

Elle aimait l'art, ou du moins la musique. Une lueur d'intérêt s'alluma dans les yeux du Bieffois, qui ne pouvait que trouver doux que celle qui serait peut-être sa future épouse partage, du moins partiellement, ses intérêts. En tout cas, ce ne pourrait que lui être utile à elle, pour comprendre la furie solitaire avec qui il lui faudrait partager ses jours et ses nuits.

-La musique est le plus grand ravissement des sens qui puisse exister. De quel instrument jouez-vous?

Edwyn avait totalement oublié les seigneurs Cendregué et Dondarrion qui avaient quitté la pièce pour échanger en privé. Lui-même parcourait plutôt des yeux les rayonnages de la majestueuse bibliothèque, à la recherche de l'oeuvre capable de captiver le coeur de la jeune femme aussi sûrement d'une escapade à cheval. Après quelques instants de silence, un sourire illumina son visage, et il posa un doigt sur la reliure d'un livre pour le sortir délicatement de la bibliothèque, avant de le tendre à la jouvencelle.

-Je pense que cela saura contenter votre âme.

Un autre sourire. Il s'agissait d'une "Histoire des peuples d'Essos", écrite par un explorateur du siècle dernier. L'ouvrage faisait vieux et inutilement verbeux, ce qui expliquait de peu de personnes s'attarde sur sa lecture, c'était pourtant un magnifique recueil de contes et d'histoires, par un explorateur d'une maison de l'Ouest qui avait parcouru le continent à l'Est durant une bonne partie de sa vie et avait tout documenté dans cet ouvrage au style passionnant. Nul doute qu'il saurait captiver Eleyna.

Il aurait voulu interroger Eleyna sur ce qu'elle pensait de ces potentielles noces arrangées, sur son désir potentiel de quitter l'Orage pour s'installer dans le Bief à ses côtés, car il s'inquiétait de cela, cependant il retint sa langue pour l'instant. Il serait toujours temps de s'en ouvrir à l'Oragoise un peu plus tard, et dans l'immédiat rester sur ces amours qui les réunissaient, la musique et les arts.

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L’enthousiasme d’Eleyna quant aux origines d’Edwyn n’avait pas pu passer inaperçu, mais heureusement, il ne s’en formalisa pas, probablement trop habituée aux réactions étonnées et variées que devaient lui offrir ses nouveaux interlocuteurs. Il semblait avoir remarqué sa gêne aussi, mais semblait plus l’imputer à son commentaire précipité, maladroit, plutôt qu’à une information révélatrice sur ses origines. En même temps, qui le pourrait du premier regard ? Parfois la jeune femme avait besoin de se rassurer de la sorte. Pour elle, la révélation semblait évidente comme elle connaissait la solution de l’énigme, mais pour n’importe qui d’autre, extérieur à Havrenoir, il n’y avait aucune raison de chercher une autre histoire à Eleyna Dondarrion que celle qui était racontée. Et sa passion pour Essos pouvait être la simple expression de sa curiosité du monde.Néanmoins, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de constater qu’après avoir entendu son père s’enflammer pour Westeros quotidiennement, et même en voulant satisfaire ses souhaits et honorer sa famille, elle chérissait chaque petite chose qui lui rappelait Essos. C’était là-bas qu’elle était née, c’était de l’autre côté de la mer que les Cole avaient été accueillis et en sécurité, elle ne pourrait jamais l’oublier, mais elle voulait croire qu’elle se montrait si sentimentale à l’égard du pays, uniquement parce que sa famille s’y trouvait toujours. Et qu’un jour, dans les années prochaines, une fois Tylan, Lanna et Lester de retour sur leurs terres ancestrales, Essos ne serait plus qu’un lointain souvenir qu’elle chérirait toujours, mais avec moins de vigueur. “C’est une région dont on dit beaucoup de choses, et où il semble y avoir de grandes différences d’un bout à l’autre, pis encore qu’entre le Nord et Dorne par ici.” Elle avait parlé d’une voix qu’elle voulait détachée et légère. Elle ajouta un peu plus bas, sans pour autant chuchoter, mais de sorte à ce que sa mère de l’autre côté de la pièce n’en comprenne pas les détails “Ça serait un plaisir de discuter de cela avec votre mère, enfin si cela ne l’importune pas.” Elle inclina la tête gracieusement, remerciant le jeune homme pour sa proposition qui la ravissait.

L’intérêt du Cendregué pour la Dondarrion sembla se faire plus sincère lorsque Eleyna se mit à parler de musique. Si jusque là il s’était montré poli et aimable, ce sujet avait l’air de réellement l’intéresser. Cette dernière lui offrit un grand sourire, dévoilant ses dents lorsqu’il évoqua la musique de la plus belle des façons. Ses yeux pétillaient à nouveau d’intérêt lorsqu’elle lui fit sa réponse. “J’ai commencé par apprendre la flûte, mais je l’ai délaissé depuis quelques années. J’ai commencé très jeune la harpe, enfin sur des modèles un peu plus réduit, on n’offre pas un aussi bel et majestueux instruments à une arrière-cousine éloignée.” dit-elle un instant avec un soupçon de tristesse dans sa voix. “Et voilà deux années que je m’entraîne à la vièle, j’espère bientôt ne pouvoir qu’en sortir des sons délicats, mais cela demande pas mal d’entrainement. Et vous ? De quoi savez-vous jouer ? Vous chanter peut-être aussi ?” On attendait toujours d’une noble dame qu’elle soit capable de donner de la voix, mais on l’attendait moins d’un chevalier. Comme ce dernier semblait tout autant intéressé par les livres, Eleyna avait été curieuse de savoir quel ouvrage il pourrait lui recommander pour qu’elle reprenne goût à cette activité. Le Cendregué se mit donc à la recherche d’un tel livre, silencieusement. Eleyna le suivait doucement, lisant les noms sur les tranches au fur et à mesure qu’ils avançaient. Finalement, au bout de quelques minutes, il tira une oeuvre et la lui tendit avec un beau sourire. Elle le lui rendit, avant de prendre le livre en ses mains pour en découvrir le titre. Histoire des peuples d’Essos. Un autre sourire vint illuminer son visage. Il lui semblait que son père lui lisait quelque chose d’assez équivalent sur Westeros à l’époque. Que les Dieux pouvaient se montrer ironiques parfois. “Merci.” souffla-t-elle doucement sans quitter le beau lettrage sur le cuir des yeux. Elle ouvrit l’ouvrage pour rapidement parcourire les premières pages, avant de le refermer et de le serrer contre elle. “Je vous promets de lui donner sa chance.” Elle fit une pause, puis inclinant la tête, une question qui lui démangeait les lèvres finit par sortir. “Est-ce la première fois que votre père vous parle de fiançailles ?” Ses sourcils s’était légèrement froncés et son nez s’était plissé exprimant clairement sa curiosité. Enfermée dans sa forteresse de Havrenoir, la Dondarrion n’avait pas beaucoup d’éléments de comparaison en terme d’alliances matrimoniales. Edwyn était plus âgé qu’elle, peut-être en aimait-il déjà une autre ? Peut-être avait-il déjà été fiancé par le passé ? Ou peut-être que comme elle avec Lord Parton, son père n’avait pas voulu le lier à qui que ce soit ? S’il s’était montré poli et aimable, il ne s’était pas particulièrement montré enthousiaste. Peut-être ne l’avait-il pas trouvé à son goût en la découvrant. L’idée ne lui était pas venue à l’esprit avant tant elle avait entendu Ilyana lui dire qu’elle était belle, mais peut-être n’était-ce que la vision d’une mère pour sa fille.

”HRP”:
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Eleyna Dondarrion & Edwyn Cendregué

Edwyn était presque touché par l'enthousiasme qu'avait montré la jeune Dondarrion au vu de ses origines d'Essos. Il avait l'habitude des réactions quelques peu méfiantes, voires négatives, comme celles de nombreuses personnes incapables d'appréhender l'étranger. Pourtant, quand ils apprenait qu'il était le fils d'un grand seigneur du Bief et d'une princesse d'un empire lointain, ils retenaient leurs mots...Jusqu'à comprendre à quel point le jeune homme était bizarre.
La jouvencelle admis être curieuse sur ces contrées lointaines, et en soit le métisse ne pouvait qu'approuver tout cela. Il avait cependant quelque chose qui le gênait dans sa réponse, quelque chose sur lequel il ne parvenait pas à mettre le doigt, c'était tellement fugace que...L'esprit d'Edwyn finit par abandonner là sa réflexion, faute d'eau à son moulin, et il oublia aussitôt ce léger trouble.

-Soyez certaine très chère, qu'évoquer les terres de son enfance ne saurait l'importuner.

Il adressa un sourire à la jeune Eleyna. Elle était même certaine de se faire plutôt bien par la Dame de Cendregué en montrant un tel intérêt.

Edwyn était manifestement intéressé par la description que la jeune femme faisait de ses plaisirs musicaux, même si une éclair de surprise triste passa dans ses yeux quand elle évoqua le fait qu'elle n'avait jamais eu de véritable harpe à elle.

-Et bien, si vous venez à Cendregué, vous pourrez jouer tout votre saoul sur la mienne, ma Lady.

La sienne, magnifique et ouvragée, trônait dans la salle de musique du château, ou dans le grand hall quand la famille recevait des invités de prestige, receptions durant lesquelles le cadet faisait souvent une démonstration. Cela ravissait souvent ledits invités, à l'exceptions d'une poignée qui trouvait inacceptable de voir un noble de grande maison ainsi jouer les saltimbanques. Heureusement, les convives n'étaient pour lui qu'une excuse, et il se moquait bien au final de leur avis, surtout s'il était aussi peu construit.

-Je joue un peu de tout. De la harpe principalement, de la lyre, un peu de flûte aussi...Je chante beaucoup effectivement. Je crois que c'est ce que je préfère au monde.

Il avait ensuite parcouru les rayonnages de la bibliothèque pour conseiller à la jouvencelle un ouvrage qui ne manquerait pas de lui faire passer un bon moment. Mais bien sûr, les choses ne pouvaient demeurer éternellement sur des sujets aussi légers et plaisants, puisqu'elle lui demandait s'il s'agissait pour lui de ses premières négociations de fiançailles.

Edwyn garda le silence quelques instants, les yeux plongés dans la contemplation de l'immense bibliothèque de la maison Dondarrion. Après quelques secondes ainsi suspendues entre les deux jeunes gens, il finit par briser le silence.

-Ce ne sont pas les premières, ma Dame. Les précédentes n'ont pas abouties, pour plein de raison qui sont souvent celles des besoins des familles respectives.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser -et contrairement à ce que Lord Androw se plaisait souvent à dire dans ses moments de colère-, Edwyn n'avait jamais véritablement été la cause des ruptures de négociations qui avaient pu avoir lieu dans le passé, avant son départ de la Citadelle. Il s'agissait simplement des intérêts et des demandes des maisons concernées qui avaient pu différer.

-Cela vous plairait-il, Lady Eleyna, de vous installer dans le Bief? Que ces projets de fiançailles aboutissant?

Edwyn avait posé la question avec sincérité, sans pour autant mettre dans cette phrase l'intonation celui qui était attiré ou repoussé par l'idée. Il s'enquérait simplement, de manière neutre, de l'avis de la jeune Lady de Havrenoir. Déjà que l'idée de lier sa vie à celle d'une autre personne par des liens sacrés dans le regard des Sept était pour lui à la limite de l'insupportable, il s'enfuirait sans doute revêtir le Noir avant d'infliger le même sort à une jeune femme à qui l'idée était aussi horrible.

HRP:

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Si Eleyna s’était tenue depuis le début de la rencontre et avait gardé ses espérances à la baisse à cause des commentaires de sa mère, l’idée de rencontrer la mère du Cendregué l'enthousiasmait soudainement et elle aurait aimé déjà se trouver dans un carrosse en direction de leur château pour entendre la voix de la dame des lieux à propos de ses terres d’origines. Melara avait eu l’occasion de rencontrer des personnes de diverses origines durant ses quelques années entre Myr et Pentos, mais elle n’avait vu que peu de personnes en provenance de Yi-Ti et ça n’était de ce peuple que son père lui avait le plus parlé. L’idée de boire des paroles sur l’histoire et les coutumes d’un peuple qu’elle ne connaissait pas, lui plaisait, cela lui rappelait ce que son père lui racontait sur les différentes régions de Westeros à l’époque et des mélanges de population qu’il y avait eu là aussi au fil des siècles. “Merci.” souffla-t-elle simplement en remerciement, faisant de son mieux pour canaliser l’enthousiasme qu’elle ressentait.

Comme Eleyna racontait son parcours avec la musique, elle avait évoqué le fait de ne pas avoir sa propre harpe, de par son statut assez lointain par rapport au seigneur de Havrenoir. Ce à quoi Edwyn lui avait répondu que si elle venait chez lui, elle pourrait utiliser la sienne. Les yeux sombres de la jeune fille se mirent à briller à nouveau. “C’est vrai ?” demanda-t-elle naïvement dans un premier temps. “C’est vraiment très aimable à vous, merci.” répondit-elle avec les joues rosies de plaisir. Elle tourna finalement la tête vers sa mère un instant et pu la découvrir, la couvant du regard, avec un sourire ému au coin des lèvres. Cela ne faisait que quelques minutes qu’elle parlait avec ce potentiel fiancé, et déjà, il avait su trouver les mots pour lui donner envie de quitter Havrenoir pour Cendregué sans aucune peur au ventre. L’espace d’un instant elle se demanda si c’était un mariage qui aurait plus à Tylan et Lanna, mais elle chassa vite cette idée de son esprit alors que Edwyn reprenait la parole pour répondre à ses questions. Et comme il lui expliquait que sa préférence allait au chant, Eleyna répondit aussi vite. “Vous accepteriez de nous chanter quelque chose ?” demanda-t-elle avec un intérêt on ne peut plus sincère. “Enfin plus tard si vous préférez, mais j’aimerais beaucoup vous entendre avant que vous ne partiez. Peut-être pourrais-je vous accompagner à la flûte ?”

Puis, son nouvel ouvrage favori serré contre sa poitrine, Eleyna avait posé une question qui lui démangeait les lèvres. Edwyn resta un temps silencieux et la tête de la Dondarrion se pencha progressivement, tentant de comprendre ce qu’il se passait et ce qu’on allait lui dire. C’est avec ses sourcils on ne peut plus froncés et sa bouche pincée qu’elle écouta sa réponse. Il était effectivement en âge d’avoir été fiancé plusieurs fois, pour cela elle avait eu raison. Mais il lui expliqua étrangement que cela ne s’était pas fait. “Je… je ne comprends pas ce que vous voulez dire par là.” avoua-t-elle doucement, l’expression de la concentration toujours sur son visage. “C’est la première fois que Lord Parton accepte de parler de fiançailles pour moi et… on ne peut pas dire que je sois conviée aux discussions qui concernent les fiançailles de mon cousin Béric.” ajouta-t-elle avec un petit rire. “Pour quelles raisons des fiançailles peuvent-être annulées ?” Naïvement, Eleyna n’en voyait pas beaucoup, à moins que la famille ne se dispute ou que l’un des deux engagés ne rejoigne l’Étranger. Néanmoins l’air contrarié à cause de l'incompréhension s’estompa rapidement du visage de la jeune Dondarrion lorsque qu’Edwyn lui demanda si la jeune femme serait heureuse de venir vivre à Cendregué à ses côtés. Un sourire ravissant revint habiller ses lèvres. “J’ai entendu des choses charmantes sur votre région, alors je pense que je m’y plairais. Surtout si vous restez aussi agréable et que votre famille l’est tout autant. Et puis si vous tenez votre promesse de me laisser jouer de votre harpe, je ne peux guère demander plus. La proximité de Cendregué me permettrait de rester proche de l’Orage.” conclut-elle doucement après un temps de réflexion.
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Eleyna Dondarrion & Edwyn Cendregué

La lueur de joie qui s'alluma dans les yeux d'Eleyna quand Edwyn lui proposa de jouer sur sa propre harpe à l'avenir tira un sourire au Bieffois. Au moins, ils semblaient se comprendre sur un certain nombre de points, et parmi lesquels le plus important au monde: La musique. Elle semblait une jeune femme cultivée, intelligente, capable de comprendre les passions de celui qui était peut-être son futur époux, et cela rassurait quelque peu le métisse. Il ne pourrait sans doute jamais s'opposer véritablement à la volonté paternelle, et s'ils devaient s'accepter l'un et l'autre sous le regard des Sept, autant que ce soit sans haine et sans rancoeur.

Quand il lui parla du chant, encore un sourire apparut sur les lèvres de la douce Orageoise. Elle lui demanda même de lui faire une démonstration, tout du moins un peu plus tard. Il sourit à son tour, presque surprit de sa propre sensation de détente.

-Ce serait un plaisir, Lady Eleyna.

Si cette alliance devait aller au bout des négociations, si le septuaire de Cendregué devait être le témoin de cette union, Edwyn serait-il malheureux? Lui qui avait toujours considéré que le mariage n'était pas pour lui, qu'il rendrait toute personne trop proche de lui profondément malheureuse par ses questions et ses folies, serait-il capable de se faire à une vie normale pour un noble de son rang, à une vie de famille classique? Il se sentait quelque peu confus, quelque peu perdu. Peut-être était-ce que son coeur un peu trop léger et un peu trop enthousiaste qui parlait, ce coeur qui pouvait tomber amoureux tous les jours et pleurer tous les soirs.

Cependant, un peu de confusion passa dans le regard de la Dondarrion quand il dut évoquer le fait que plusieurs projets de fiançailles avaient été avorté. Edwyn ne se sentit pas gêné, car il savait très bien que cela n'avait pas été de son fait, malgré ce que Lord Androw se plaisait parfois à lui répéter. Simplement, le seigneur de Cendregué cherchait très clairement à placer a progéniture auprès des meilleures familles du Bief, voire du continent, et ne scellait aucune alliance sans obtenir le meilleur pour sa famille. Son héritier était déjà marié à une Fossovoie, certes une maison très amie, mais tout de même légèrement inférieure en statut aux Cendregué, et c'était l'amour entre Alaric et Celyna ainsi que cette amitié qui avait permis cette alliance. Cependant, nul doute que cela ne se reproduirait pas pour cette génération.

-Les négociations n'étaient simplement pas arrivées au bout, pour plein de raison qui tiennent des intérêts respectifs des deux familles.

Eleyna lui avait donc appris qu'il s'agissait des premières négociations, en ce qui la concernait. Cela était normal, elle était après tout bien jeune et avait la vie devant elle.
Elle prit d'ailleurs un temps de réflexion pour compléter sa réponse concernant son plaisir ou déplaisir avec le fait de venir vivre à Cendregué et d'en porter le nom. Le Bief était effectivement une région plaisante à vivre, douce et belle, et il y avait sans doute pire région dans le monde pour y vivre après un mariage. Il lui adressa un sourire pour tenter de la rassurer sur ses potentielles inquiétudes.

-Bien sûr, il n'est pas question de vous priver de votre véritable famille, ma Lady. Je veux que vous vous sentiez bien.

Il adressa à Eleyna un autre sourire sans même s'en rendre compte. Pourquoi cette fois-ci, avait-il envie de tout cela fonctionne, et que la Dondarrion se sente bien auprès de lui? Edwyn l'ignorait. Néanmoins, il fallait profiter de cet instant durant lequel il se sentait sincèrement concerné par les sentiments de cette jeune femme dont il faisait tout juste la connaissance. Le Bieffois se permis d'ailleurs de dire:

-Si cela devait se concrétiser, je ferai en sorte que cela ne vous apporte que du bonheur.

Sans doute Eleyna Dondarrion ne pouvait pas comprendre ce qu'impliquait de tels mots, surtout sortis de la bouche d'Edwyn de la maison Cendregué. Avait-il jamais prononcé ou pensé de tels mots dans le passé? Sans doute pas. Qu'est-ce-qui lui faisait dire tout cela? Il l'ignorait.

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Rien n’était conclu, Parton discutait seulement avec le père d’Edwyn non loin dans son bureau, pourtant les deux jeunes gens jouaient le jeu très docilement. Du côté d’Eleyna on pouvait même dire que cela allait au delà de la politesse habituelle. Si elle s’était tenue avec beaucoup de réserve les premiers instants, car sa mère lui avait exprimé clairement que rien n’était fait et que le seigneur de Havrenoir semblait avoir une certaine quantité de réserve, plus la discussion avançait avec Edwyn et plus la Dondarrion avait envie que les discussions dépassent les mots pour se transformer en engagement tangible. Elle découvrait un jeune homme doux, cultivé et intéressant, qui lui promettait déjà que sa mère parlerait avec elle et avec le plus grand plaisir de sa culture Yi-Ti, et qui lui promettait avec la même assurance qu’elle pourrait user de sa propre harpe à défaut d’en avoir déjà une en sa possession. Eleyna était encore jeune et naïve par certains aspects, mais pas au point de croire tout ce qu’on lui disait. Pourtant, il lui semblait bien déceler la sincérité dans les mots et les tonalités du métis. Il ne lui semblait pas qu’il était là seulement pour l’amadouer et qu’il ne disait que ce qu’elle voulait entendre. L’authenticité semblait l’habiter. La jeune fille se confortait d’ailleurs dans cette idée puisque Ilyana n’était jusque là pas intervenue. Elle était certaine que s’il ne s’était agit que d’un beau parleur, sa mère ne l’aurait pas laissé agir de la sorte, impunément, sans intervenir pour la protéger. “Ser Edwyn, vous me donnez déjà énormément de chose à voir, ou à entendre d’ailleurs et j’en suis on ne peut plus heureuse et chanceuse j’en ai bien conscience. Mais à présent je me sens mal. Que puis-je vous apporter en retour de tout cela ? Qu’est-ce qui pourrait vous faire plaisir ? Que je puisse me montrer généreuse à mon tour ?” Elle ne pouvait pas lui promettre de lui parler de sa vie en Essos non. Peut-être après vingt ans de mariage seulement, mais elle ne pouvait nullement le promettre pour autant. Elle n’avait pas grand chose en sa réelle possession et elle avait peur que cela semble dérisoire aux yeux du Cendregué. Il fallait qu’il trouve des avantages à cette union comme elle en trouvait elle.

Ensuite Eleyna avait osé questionner le bieffois sur d’éventuelles fiançailles passées et comme il lui expliquait que certaines avaient été conclues sans pour autant voir le jour, puisque c’était ce qui arrivait parfois, la Dondarrion en avait rajouté une couche sur les raisons qui pouvaient mener à cela, comme elle ne connaissait finalement rien au sujet. Elle garda sa bouche pincée et ses sourcils froncés alors qu’elle essayait de donner un sens concret aux mots d’Edwyn qui lui semblaient bien vagues. Finalement mariages et politiques allaient de paires et dans ce domaine, rien n’était jamais garanti éternellement, cela Eleyna le savait. Mais naïvement encore, elle aurait espéré qu’il demeure une part de rêve et de bonheur associer à l’union, cependant elle comprenait que cela pouvait se montrer impossible. “Hmmm.” fit-elle doucement pour toute conclusion, alors que l’idée prenait forme peu à peu dans son esprit. Le visage de la Dondarrion se dérida finalement lorsqu’ils changèrent de sujet et que le Cendregué se soucia du bien-être de la jeune fille dans sa potentielle nouvelle région. Comme elle semblait enthousiasmée par la proximité avec sa région ancestrale, le musicien répondit avec un grand sourire qu’il ne voudrait pas la tenir éloignée de sa famille d’origine. Pour cela il faudrait m’aider à pétitionner le Roi pour rétablir les Cole dans l’Orage. Pensa-t-elle aussitôt, sensible à la notion de véritable famille, mais elle ne prononça rien de cela à haute voix, se contentant d’offrir un doux sourire en retour, bien que ses yeux se voilèrent légèrement l’espace de quelques secondes. “Encore une fois je me trouve bien chanceuse de me voir proposer un parti si prévenant. Je crois que j’ai déjà abusé des remerciements depuis le début de notre rencontre et pourtant je ne semble pas prête d’arrêter. Merci Ser Edwyn.” dit-elle une nouvelle fois en hochant la tête respectueusement.

Puis Eleyna sursauta brusquement alors que les portes du grand salon s’ouvraient avec fracas pour laisser passer Lord Parton et un homme que la Dondarrion imaginait être le seigneur de Cendregué. Le Lord de Havrenoir ne semblait pas particulièrement de bonne humeur et Eleyna ne savait pas si cela voulait dire qu’il n’avait pas obtenu ce qu’il voulait ou au contraire ? Était-il agacé d’avoir dû trouver toutes sortes d’excuses pour refuser Edwyn comme époux à Eleyna ? Ou agacé parce que le Cendregué avait fini par avoir l’ascendant sur lui ? Les yeux de l’adolescente cherchèrent ceux de sa mère pour essayer d’y trouver des réponses et du réconfort, mais elle semblait aussi incertaine que son enfant. “Les négociations sont terminées.” annonça Lord Parton avec une voix qui trahissait son irritation, bien qu’on sentait qu’il faisait de son mieux pour ne pas se montrer impoli. “Nous voilà fiancés ?” demanda Eleyna de sa voix claire et innocente, pleine d’espoir. Le regard sombre du Lord se porta sur elle. “Non Eleyna, les Cendregué et les Dondarrion resteront amis, mais ils n’ont pas besoin d’une alliance matrimoniale pour cela. Ta place est à Havrenoir, non pas dans le Bief Eleyna.” La voix de Parton avait flanché sur la fin de sa phrase, comme s’il se sentait presque triste pour la jeune femme, mais la déception de l’adolescente ne lui permis pas de relever la chose. “Mais…” commença à protester la jolie brune, son regard allant de sa mère, à Edwyn pour finir sur le seigneur des lieux. “Il n’y a pas de mais qui tienne Eleyna. Les Cendregué resteront dîner ce soir et repartiront dans la journée de demain. Je vous prie de m’excuser à présent, j’ai besoin de me retirer.” Parton sembla soudainement exténué mais il salua tout de même son audience avant de quitter les lieux, une main sur le visage. Eleyna tourna un visage déçue et attristée en direction de l’ami qu’elle venait de se faire, désorientée.

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Eleyna Dondarrion & Edwyn Cendregué

Edwyn, d'ordinaire si égocentré et si peu attentif aux émotions des autres, était pourtant tout ouïe aux moindres mots que la jeune damoiselle de Havrenoir pouvait avoir pour lui. Elle était encore tellement jeune, ce n'était pas de l'amour, ni même quelque chose d'approchant, quand bien même le Bieffois était sujet à ces coups de coeurs qui emportent l'âme sur des horizons inconnus. Pourtant, une certaine douceur le portait quand il regard l'Orageoise, pour une raison qui échappait sans doute au monde entier à l'exception des Sept. Alors, quand il promettait de prendre soin d'elle si cette annonce venait à se concrétiser, nul doute qu'il n'y avait dans ses paroles que vérité.

Il lui faudrait lui apprendre ses...bizarreries diverses, celles qui faisaient hurler son cher père depuis si longtemps, et seulement espérer qu'elle les comprenne et les accepte. De toute façon, Edwyn était un être suffisamment indépendant de nature pour ne pas trop laisser poser ses lubies sur les autres. A l'origine, il était capable de vivre par lui-même.

Le métisse sourit à la jeune Dondarrion quand elle lui exprima une certaine reconnaissance. Ce n'était certainement pas là ce qu'il recherchait, cependant ce qu'il voyait de sincère dans ses paroles le toucha néanmoins. Sans doute n'était-il jamais apparu pour personne comme un parti digne et raisonnable, et cette seule idée suffisait à ajouter à sa bonne humeur, malgré la mine sombre avec laquelle il était entrée dans la magnifique bibliothèque des lieux. Les volontés des Sept semblaient aussi tortueuses qu'impénétrables pour les pauvres mortels.

Cependant, cet état de grâce fut bien vite interrompu par le fracas avec lequel les portes claquèrent, pour s'ouvrir sur les Lords Dondarrion et Cendregué, aucun des dieux n'arborant la mine de réjouissante de celui qui vient de conclure à une alliance et qui s'apprête à annoncer des fiançailles. Edwyn n'eut même besoin que l'un des eux ouvrent la bouche pour comprendre ce qui s'était passé: Les négociations ne s'étaient pas bien passé, et ils n'étaient parvenu à aucun accord.

C'est parce qu'il avait compris cela avant de l'entendre que la question posée par la jeune Eleyna avec toute l'innocence et la grâce de ce monde lui serra le coeur. Sans doute elle également comprenait que leurs chances étaient minces, mais il lui restait cette lueur d'espoir, celle qui faisait sa voix si claire et pourtant son attitude si hésitante, ce qui trahissait un peu de ce qu'elle était. Une enfant, avec la fougue et l'enthousiasme de l'enfance.

Bien sûr, lord Parton se hâta de démolir les espoirs de sa cousine, tandis que Androw derrière lui avait une mine si sombre que Edwyn se demandait comment il parvenait à ne pas éclater en une crise de rage. Il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé, du moins était-il sûr qu'on ne pourrait pas l'accuser de cet échec-ci.

Lord Parton quitta les yeux après s'être excusé brièvement, et le regard d'Edwyn croisa celui d'Eleyna, manifestement désorienté. Il savait qu'elle était déçue, et plus étonnant encore, lui-même l'était. Que dire alors dans une telle situation? Le métisse ignorait totalement ce qu'il pourrait dire qui serait susceptible d'apaiser la jeune femme, ou même qui pourrait rendre ce cas de figure moins lourd et difficile pour toute l'assistance qui semblait toujours prisonnière d'un chapeler de plomb.

Après quelques secondes d'un silence hésitant, il fit un pas pour s'approcher de la belle Orageoise. A voix basse, pour ne pas inclure Androw ou la mère d'Eleyna dans cet échange, il lui dit doucement:

-Votre cousin semble avoir décidé que cela n'était pas la meilleure chose pour vous, ma Lady. Mais je ne doute pas qu'à l'avenir, il vous trouve quelqu'un de meilleur encore pour votre bien et votre futur. En attendant, rien ne nous empêche de demeurer amis, qu'en dite-vous? Mon invitation à venir jouer sur la harpe de Cendregué n'est pas annulée pour autant, vous savez.

Il adressa à la jeune femme un sourire espiègle. Edwyn ignorait pourquoi il se comportait de la sorte, néanmoins il le faisait avec dans le coeur de la sincérité et une forme de légèreté encore nouvelle.

HRP: Je suis très en retard, désoléééééée Love don't let me down {FB / Edwyn} 3663664295 En tout cas, tu as très bien fait de faire évoluer la situation, c'était tout à fait le bon moment Love don't let me down {FB / Edwyn} 1156090823

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C’était plus fort qu’elle, Eleyna ne parvenait pas à dissimuler sa déception. Ses épaules s’étaient affaissées, sa tête n’avait plus ce port altier et fier, sa lèvre inférieure formait une moue qui trahissait son mécontentement. Elle avait tenté d’interrompre son cousin, de comprendre pourquoi le Lord de Havrenoir ne voulait pas la voir heureuse. Elle avait quelques idées évidemment, des intuitions qui allaient de paire avec tout leurs secrets, mais cela méritait-il de la priver d’une union ? Elle avait bien remarqué que ça ne faisait pas partie de ses priorités, pourtant lorsque sa mère était venue la chercher plus tôt pour l’informer d’une possible alliance, tout l'espoir qu’elle avait jusqu'alors refoulé s’était saisi de son être et elle avait eu envie d’y croire. Pourtant, en l’espace de quelques secondes, Lord Parton avait tout fait s’effondrer, sans le moindre scrupule pour son petit coeur de jeune fille. S’il n’y avait pas eu les invités, Eleyna aurait probablement laisser exploser sa colère, aurait renversé un vase quelconque puis l’aurais suivi jusque dans le couloir pour lui crier à quel point il était un homme mauvais et désagréable, avant de retourner pleurer dans les jupons d’Ilyana jusqu’à ce que ses nerfs ne se soient apaisés d’eux même grâce aux crises de larmes. Mais la présence des Cendregué empêchait l’enfant gâtée de se comporter de la sorte. Elle se contenta donc de rester statique, muette, cherchant un réconfort, une réponse dans les yeux de sa mère ou bien d’Edwyn. Elle se retrouvait sonnée et désillusionnée.

Une fois le seigneur des lieux parti et le calme quelque peu retrouvé dans le petit salon, Edwyn pris enfin la parole, se voulant rassurant et bienveillant à son égard. Elle releva légèrement le visage pour l’écouter attentivement, mais son visage portait encore les traits de sa déception. Comme Eleyna se retenait déjà de ne pas créer de scène, elle ne put retenir le fond de sa pensée quant à la décision de Lord Parton. “Je ne crois pas qu’il s’agisse de la qualité de votre main ser Edwyn.” répondit-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu, bien qu’aussi discrètement qu’il s’était adressé à elle. Ça n’était pas à lui qu’elle en voulait, mais il ne savait pas de quoi il parlait. Et comment aurait-il pu en être autrement ? Eleyna faisait de son mieux pour ne pas tourner son mécontentement envers son dernier ami, mais l’amertume qui l’habitait en cet instant rendait cela compliqué. Puis finalement, les derniers mots d’Edwyn lui firent du bien. Elle soupira un instant pour se retrouver à nouveau maîtresse d’elle-même. Au moins, l’un des deux ne semblaient pas déçu. Et Eleyna cherchait à se faire une raison, à voir le positif dans cette décision du Dondarrion comme le faisait le Cendregué. Oui, au moins elle avait gagné un ami à défaut d’un mari. Au moins, elle aurait la possibilité de rencontrer sa mère originaire de Yi-Ti et d’entendre parler d’Essos. Elle pourrait s’entraîner sur la harpe du jeune homme. Il ne revenait pas sur ces promesses là. Elle finit par lui offrir un sourire, moins lumineux que les précédents, mais au moins la tristesse disparaissait peu à peu de son visage. “Si Lord Parton veut bien me laisser quitter les murs de Havrenoir, je vous rendrais visite avec plaisir. Je ne sais pas si elle peut vous apporter grand chose, mais vous avez mon amitié également ser Edwyn.” conclut-elle doucement en effleurant sa main de la sienne. Puis se sentant soudainement faible à cause des fortes émotions qu’elle venait de vivre, elle sentit ses jambes faiblir et le besoin de s’asseoir pressant. Elle alla donc jusqu’au canapé et s’installa auprès de sa mère, rejoignant la discussion qu’elle avait débuté avec le seigneur de Cendregué.

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Eleyna Dondarrion & Edwyn Cendregué

Edwyn ne s'attendait certainement pas à ce que les choses prennent une pareile tournure. Certes, il avait l'habitude des négotiations de fiançailles, cet éternel marchandage entre deux familles qui ont pour objet des personnes, des sentiments et des avenirs. Pourtant, son instinct était parvenu à le persuader du destin positif de celles-ci. Ou bien peut-être était-ce l'agréable déroulement de cette discution avec la jeune Lady Eleyna qui lui avait donné envie de croire à tout cela? Peut-être était-ce plus près de la vérité.

Qu'il en soit, la mine sombre de Lord Androw, dont les yeux semblaient lancer des éclairs à la volée, et les mots sec de Lord Dondarrion n'avaient rien pour rassurer le jeune homme, qui ne se serait certainement pas tenté à défendre ce projet d'alliance. De toute façon, il était l'artiste fou de la famille Cendregué, qui était seulement intéressé par ce qu'il pourrait avoir à dire?
Mais, ce qui lui brisait plus encore le coeur que tout cela, c'était la tristesse et la déception plus que visibles sur le visage de la jeune fille, qui sans doute n'avait pas encore été habituée à ce genre de négociations à ce qu'elles pouvaient engendrer. Edwyn ne pouvait pour elle que prier sincèrement les Sept que les prochaines soient pour elle soldées de succès, et qu'elles lui offrent un mari aimant et digne d'elle.

Il avait tenté de se faire consolateur auprès de la jeune Dondarrion, mais il apparut bien vite que ces mots n'étaient pas ceux qu'elle voulait entendre. Le ton de sa réponse se fit sec, mais Edwyn n'en prit aucun ombrage, bien au contraire. Après tout, qui était-il pour prétendre comprendre la jeune fille? Néanmoins, il avait tenu à l'assurer de son amitié, et que l'invitation à Cendregué tiendrait toujours, qu'importe les circonstances. S'ils ne deviendraient pas mari et femme, du moins pouvaient-ils être amis.

Finalement, cela parut de bon aloi puisqu'un effleurement de main lui apparut comme la preuve de la sincérité des mots qu'ils échangeaient. Eleyna Dondarrion apparaissait au métisse comme une jeune femme de coeur, qui mériterait certainement une alliance de prestige et de sentiment.

Il ne fit pas un geste pour la retenir quand elle sembla ressentir le besoin de s'asseoir. Edwyn la suivit sans trop s'approcher d'elle, posant un genou à terre devant elle pour se mettre à sa hauteur après avoir adressé un aimable de signe de tête à la mère de la demoiselle. Très délicatement, il se permit de prendre une main d'Eleyna entre les siennes, avec une douceur comparable à s'il manipulait du cristal.

-Pour les Dames de votre rang, ma Lady, les noces et les mariages sont malheureusement plus affaires de politique que d'amour. Il se peut que vous soyiez encore déçu à l'avenir, et que les voeux de votre Seigneur ne soient pas les vôtres. Cependant, je suis sûr qu'il se soucie également de votre bien-être et fera son possible pour vous garantir un avenir heureux. En tout cas, soyez certaine que vous pourrez confier toutes vos questions et tous vos bonheurs à moi, votre ami.

Il lui adressa un sourire dans lequel transparaissait toute la sincérité qu'il lui était possible d'adresser à un autre être humain. Lui-même comprenait les affres des négociations et des mariages arrangés. Peut-être aurait-il la force de fuir tout cela. Ce jour-là, peut-être emmènerait-il avec elle la jeune Lady Dondarrion, si elle en émettait le souhait. Sinon, son soutien plus lointain, mais toujours sincère, lui serait acquis.

HRP: Et enfin voici la conclusion de ce RP! Avec mes excuses pour le retard Love don't let me down {FB / Edwyn} 3663664295 Un grand merci à toi pour ce lien super intéressant avec ta petite Orageoise Love don't let me down {FB / Edwyn} 1156090823

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