Voyage jusqu'à l’île-aux-Ours [sur invitation]
Invité
Informations
Personnage
Badges
Aux confins du NordL'an 299, Lune 2, Semaine 1
...
sumptuous reign.
Le voyage fut long et fastidieux, mais malgré son empressement grandissant qui provoquait sa mauvaise humeur, l'ours indompté ne s'ennuyait pas. Tous les panoramas qui défilaient sous ses yeux lui semblaient être d'autant plus magnifiques qu'à son départ. Elle se délectait des paysages qui disparaissaient à leurs passages. Sans un seul regard en arrière, la jeune Jorelle attendait patiemment – ô par grand miracle – que cette traversée se termine enfin. Elle aimait profondément sa famille, mais rester sur un petit bateau avec sa mère lui était insupportable. Sa matriarche lui tapait sur le système et cela ne s'arrangeait pas. Toutes les deux pouvaient aisément vivre côte à côte, mais quelques heures par-ci par-là et sûrement pas des jours entiers. Si séparément leurs caractères étaient explosifs, lorsqu'elles se retrouvaient ensemble, elles pouvaient créer un ouragan. Durant toute cette expédition, seul Lyra arrivait à atténuer son mauvais caractère. Quant à Dacey, elle l’agaçait avec ses longues morales qui perdaient peu à peu tous leurs sens et Lyanna , elle, elle était bien trop occupée à montré des tours de force à Arya pour s'occuper de sa sœur.
Pourtant, malgré toute la tension qu'elle avait cumulé durant ce long voyage se dissipa lorsqu'elle vit l'île-aux-Ours. Elle était enfin chez elle. Après tout ce temps passé sur ce bateau, elle avait de nouveau l'impression de respirer. Et à peine elle posa le pied sur la terre ferme, elle disparut dans la forêt pour se mettre à hurler, libérant ainsi toutes ses frustrations. Dès lors, les oiseaux se mirent à voler au-dessus de sa tête et les autres villageois, habitués à entendre ce cris bestial continuèrent à préparer la fête d’anniversaire d'Alysane. Ce n'est que plus tard, après s'être plainte auprès d'Aly et d'avoir embrasser les petits Mormonts, qu'elle retrouva les invités. Ils échangèrent des banalités avant de rejoindre les villageois qui avaient déjà commencé à chanté.
Dehors, l’ambiance se réchauffait et les villageois semblaient heureux malgré la température basse, et les lumières... Les décorations lumineuses étaient époustouflantes, comme des centaines de petites étoiles éparpillées avec goût dans le village. Il ne faisait pas encore noir, et déjà comme ça elles rehaussaient l'ambiance d'une touche de magie. La Mormont n'avait alors qu'une seule envie : rester assez longtemps pour voir l'effet que ça rendrait une fois la nuit tombée. Comme chaque année, Jorelle retrouvait cette atmosphère féerique qu'elle affectionnait tant et qui faisait naître des étoiles dans ses yeux. Flânant entre les bûchers allumés ici et là, elle salua chaleureusement les personnes qu'elle connaissait.
Sur cette île, il n'y avait pas de dichotomie entre les nobles et les villageois. Tous étaient logés à la même enseigne, ce qui pouvait souvent surprendre leurs invités. Cette maison était différente des autres, même leurs danses se distinguait par leurs particularités. Elles n'avaient pas besoin d'être gracieuse, mais elle demandait de la force dans les mollets et de l'endurance. En réalité, ces insulaires ressemblaient bien plus aux sauvageons qu'ils ne voulaient l'avouer et cela se ressentait dans leurs chants et dans leurs coutumes. Finalement, Jorelle se mit elle aussi à chanter et à taper du pied. C'était des complaintes de femme de pêcheur, des chansons pour ceux qui avaient disparut et pour ceux qui restaient. Malgré leurs apparences macabres, elles étaient le symbole de la vie et de la réjouissance pour ceux qui étaient encore là pour les chanter.
Finalement, après sa première chanson, Jorelle se rapprocha de Lyra et se pencha vers elle tout en applaudissant des mains pour donner le rythme aux danseurs.
- Ça fait tellement du bien d’être rentré à la maison.
Son sourire était si élargit qu'elle sentait ses joues se contracter. Le froid était moins présent dans la foule, la chaleur corporelle des autres créait une température ambiante supportable. La multitude de petites lumières s’étaient allumées au-dessus de leur tête, comme-ci un ciel étoilé qui s’était rapproché rien que pour participer à l’événement. L’attroupement d’habitants de l'île-aux-Ours était de plus en plus dense. Les rires des enfants se firent entendre, notamment ceux des petits Mormonts qui tournaient autour de la Fleurette et pendant ce temps, les plus vieux retombaient en enfance.
- J'ai tellement hâte de manger, j'ai aussi faim qu'un ours affamé, ce que je suis, un ours affamé...
De son regard azuré, elle survola la foule en quête de nourriture. Elle sentait les bonnes odeurs qui émanait des feux de bois.
Pourtant, malgré toute la tension qu'elle avait cumulé durant ce long voyage se dissipa lorsqu'elle vit l'île-aux-Ours. Elle était enfin chez elle. Après tout ce temps passé sur ce bateau, elle avait de nouveau l'impression de respirer. Et à peine elle posa le pied sur la terre ferme, elle disparut dans la forêt pour se mettre à hurler, libérant ainsi toutes ses frustrations. Dès lors, les oiseaux se mirent à voler au-dessus de sa tête et les autres villageois, habitués à entendre ce cris bestial continuèrent à préparer la fête d’anniversaire d'Alysane. Ce n'est que plus tard, après s'être plainte auprès d'Aly et d'avoir embrasser les petits Mormonts, qu'elle retrouva les invités. Ils échangèrent des banalités avant de rejoindre les villageois qui avaient déjà commencé à chanté.
Dehors, l’ambiance se réchauffait et les villageois semblaient heureux malgré la température basse, et les lumières... Les décorations lumineuses étaient époustouflantes, comme des centaines de petites étoiles éparpillées avec goût dans le village. Il ne faisait pas encore noir, et déjà comme ça elles rehaussaient l'ambiance d'une touche de magie. La Mormont n'avait alors qu'une seule envie : rester assez longtemps pour voir l'effet que ça rendrait une fois la nuit tombée. Comme chaque année, Jorelle retrouvait cette atmosphère féerique qu'elle affectionnait tant et qui faisait naître des étoiles dans ses yeux. Flânant entre les bûchers allumés ici et là, elle salua chaleureusement les personnes qu'elle connaissait.
Sur cette île, il n'y avait pas de dichotomie entre les nobles et les villageois. Tous étaient logés à la même enseigne, ce qui pouvait souvent surprendre leurs invités. Cette maison était différente des autres, même leurs danses se distinguait par leurs particularités. Elles n'avaient pas besoin d'être gracieuse, mais elle demandait de la force dans les mollets et de l'endurance. En réalité, ces insulaires ressemblaient bien plus aux sauvageons qu'ils ne voulaient l'avouer et cela se ressentait dans leurs chants et dans leurs coutumes. Finalement, Jorelle se mit elle aussi à chanter et à taper du pied. C'était des complaintes de femme de pêcheur, des chansons pour ceux qui avaient disparut et pour ceux qui restaient. Malgré leurs apparences macabres, elles étaient le symbole de la vie et de la réjouissance pour ceux qui étaient encore là pour les chanter.
Finalement, après sa première chanson, Jorelle se rapprocha de Lyra et se pencha vers elle tout en applaudissant des mains pour donner le rythme aux danseurs.
- Ça fait tellement du bien d’être rentré à la maison.
Son sourire était si élargit qu'elle sentait ses joues se contracter. Le froid était moins présent dans la foule, la chaleur corporelle des autres créait une température ambiante supportable. La multitude de petites lumières s’étaient allumées au-dessus de leur tête, comme-ci un ciel étoilé qui s’était rapproché rien que pour participer à l’événement. L’attroupement d’habitants de l'île-aux-Ours était de plus en plus dense. Les rires des enfants se firent entendre, notamment ceux des petits Mormonts qui tournaient autour de la Fleurette et pendant ce temps, les plus vieux retombaient en enfance.
- J'ai tellement hâte de manger, j'ai aussi faim qu'un ours affamé, ce que je suis, un ours affamé...
De son regard azuré, elle survola la foule en quête de nourriture. Elle sentait les bonnes odeurs qui émanait des feux de bois.
...
sumptuous reign.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Le banquet en l’honneur de l’héritier des Stark s’était terminé. Maege avait rencontré en aparté le fils de Lord Eddard Stark et de Catelyn Stark. Elle avait jaugé le garçon, l’avait questionné et avait commencé à se faire sa propre opinion à son sujet. Elle avait aussi pleinement exprimé sa méfiance envers le frère du roi, Viserys qui avait accompagné le louveteau. Elle avait clamé haut et fort sans gants, sans fioriture ou presque son mécontentement de le voir dans le Nord et son avis sur la question. Jamais le Nord n’oublierait que le Dragon avait causé la mort de la Louve Lyanna, la sœur de leur seigneur. Cela lui avait valu un regard noir de la part de son seigneur qui visiblement souhaitait garder une certaine entente et montrer que le Nord pouvait accueillir correctement le frère du roi. Maege n’était pas de cet avis mais elle n’avait rien dit. Elle n’avait pas le droit de contredire Lord Eddard Stark.
Les Mormont sont partis quelques semaines après le banquet en l’honneur de Robb Stark. Maege avait retardé le départ de sa petite tribu. Arya Stark avait fait la demande de venir sur l’Île aux Ours et Maege n’avait pu dire non à la fille de son seigneur dès lors que les parents de la fillette avaient donné leur accord. Le voyage mit plus de temps que sans la fille Stark mais que les anciens soient loués, l’aînée des Stark, Sansa, n’était pas du voyage. Parce que Sansa n’était pas de celle qui pouvait aisément monter à cheval. La Mère des ours ne savait dire si c’était plus les chevaux qui n’aimaient pas la fille Stark ou bien l’inverse. Mais pour le temps du voyage ce qui fut le plus difficile pour le seigneur de l’île aux Ours fut de supporter la compagnie trop proche de sa fille Jorelle. Maege adorait réellement sa fille, mais leurs caractères explosifs trop similaires devenaient presque dangereux et pour elles et pour les autres lorsqu’ils étaient trop longtemps en contact.
Et puis enfin, l’île lui apparut et cette fois, la mère des ourses se dressa sur ses jambes et alla à l’avant du navire. Elle braqua son regard sur SON Île et un fin sourire plantigrade se dessina sur ses lèvres. Dacey a ses côtés, elle se tourna vers elle. « Ma fille, nous voilà enfin de retour. » Maege huma l’air marin qui petit à petit la rapprochait un peu plus de son île natale qu’elle gouvernait désormais. Et lorsqu’elle descendit du navire, elle se précipita sans même se préoccuper de ce que faisait ses filles, mis à part Lyanna vers la demeure des Mormont. Elle s’y engouffra et se plaça sur la chaise qui se trouvait près de l’âtre éteint. Le feu n’y brillait pas mais bientôt, la fête bâterait son plein. La grande fête de l’île aux ours était particulière mais Maege l’aimait plus que tout.
Lady Mormont ne sorti de la demeure que lorsque la nuit tomba. Les feux avaient embrasé les bûchers et les chants commençaient à s’élever dans les airs de l’île. Les habitants de l’île tapaient en rythme dans leurs mains. Et petit à petit, ce qui devait arriver arriva. Maege Mormont fendit une masse compacte de danseurs et tapa fortement dans ses mains en rythme tout en frappant le sol de ses pieds. Lady Mormont dansait comme les autres à sa façon, comme une véritable ourse. Il y avait dans sa posture un mélange subtile de femme et d’ourse. Passé la première danse, elle suivit du regard Jorelle qui se rapprochait de Lyra. Elle laissa ses filles discuter entre elles alors qu’elle-même se dirigeait vers celle qui avait été la gardienne de l’île en leurs absences. Alysane Mormont, sa seconde fille. Aly avait pris soin de leur île et surtout des petits Mormont qui n’étaient pas venus avec eux. En parlant de petits, ses petits-enfants vinrent tirer les pans de sa tenue en souriant. Ses filles, elle qui les voyait encore parfois comme des gamines étaient mères, ou du moins trois d’entre elles : Dacey, Alysane et Jorelle qui avait adopté un petit garçon. « Ma chère Alysane, merci d’avoir veiller sur eux. » souffla la mère en souriant.
Les Mormont sont partis quelques semaines après le banquet en l’honneur de Robb Stark. Maege avait retardé le départ de sa petite tribu. Arya Stark avait fait la demande de venir sur l’Île aux Ours et Maege n’avait pu dire non à la fille de son seigneur dès lors que les parents de la fillette avaient donné leur accord. Le voyage mit plus de temps que sans la fille Stark mais que les anciens soient loués, l’aînée des Stark, Sansa, n’était pas du voyage. Parce que Sansa n’était pas de celle qui pouvait aisément monter à cheval. La Mère des ours ne savait dire si c’était plus les chevaux qui n’aimaient pas la fille Stark ou bien l’inverse. Mais pour le temps du voyage ce qui fut le plus difficile pour le seigneur de l’île aux Ours fut de supporter la compagnie trop proche de sa fille Jorelle. Maege adorait réellement sa fille, mais leurs caractères explosifs trop similaires devenaient presque dangereux et pour elles et pour les autres lorsqu’ils étaient trop longtemps en contact.
Et puis enfin, l’île lui apparut et cette fois, la mère des ourses se dressa sur ses jambes et alla à l’avant du navire. Elle braqua son regard sur SON Île et un fin sourire plantigrade se dessina sur ses lèvres. Dacey a ses côtés, elle se tourna vers elle. « Ma fille, nous voilà enfin de retour. » Maege huma l’air marin qui petit à petit la rapprochait un peu plus de son île natale qu’elle gouvernait désormais. Et lorsqu’elle descendit du navire, elle se précipita sans même se préoccuper de ce que faisait ses filles, mis à part Lyanna vers la demeure des Mormont. Elle s’y engouffra et se plaça sur la chaise qui se trouvait près de l’âtre éteint. Le feu n’y brillait pas mais bientôt, la fête bâterait son plein. La grande fête de l’île aux ours était particulière mais Maege l’aimait plus que tout.
Lady Mormont ne sorti de la demeure que lorsque la nuit tomba. Les feux avaient embrasé les bûchers et les chants commençaient à s’élever dans les airs de l’île. Les habitants de l’île tapaient en rythme dans leurs mains. Et petit à petit, ce qui devait arriver arriva. Maege Mormont fendit une masse compacte de danseurs et tapa fortement dans ses mains en rythme tout en frappant le sol de ses pieds. Lady Mormont dansait comme les autres à sa façon, comme une véritable ourse. Il y avait dans sa posture un mélange subtile de femme et d’ourse. Passé la première danse, elle suivit du regard Jorelle qui se rapprochait de Lyra. Elle laissa ses filles discuter entre elles alors qu’elle-même se dirigeait vers celle qui avait été la gardienne de l’île en leurs absences. Alysane Mormont, sa seconde fille. Aly avait pris soin de leur île et surtout des petits Mormont qui n’étaient pas venus avec eux. En parlant de petits, ses petits-enfants vinrent tirer les pans de sa tenue en souriant. Ses filles, elle qui les voyait encore parfois comme des gamines étaient mères, ou du moins trois d’entre elles : Dacey, Alysane et Jorelle qui avait adopté un petit garçon. « Ma chère Alysane, merci d’avoir veiller sur eux. » souffla la mère en souriant.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Voyage jusqu'à l'Île-aux-Ours
An 299, lune 2, semaine 1 Île-aux-Ours
Du trajet, il en avait fait durant ces dernières semaines. Cela lui changeait de l’administration d’Ironrath, et ça lui plaisait. Mais malgré tout, ses pensées revenaient souvent aux êtres chers qu’il laissait, pensées douces mais parfois inquiètes. C’est dans ces moments-là qu’il remarquait le changement qui s’était opéré dans ses priorités et intérêts par rapport au passé. Grégor Forestier était reparti de Winterfell avec un nouveau projet de déplacement, car il accompagnerait lady Arya Stark dans son voyage jusqu’à l’Ile-aux-Ours, et la matriarche des Mormont l’avait aussi généreusement invité. Etant donné que cela faisait un moment qu’il ne s’était pas rendu sur les terres des Ourses, il avait accepté avec grand plaisir. Mais il avait tenu à partir un peu plus tôt, personnellement, pour avoir le temps de passer chez lui avant. Ainsi, lord Forestier avait repris la route en direction d’Ironrath. Là-bas, il avait expliqué la situation à sa femme et à sa famille, qui n’étaient pas réellement enchanté par la nouvelle, bien entendu. Mais à son grand soulagement, personne ne se fâcha et son Elissa fut compréhensive. Avec leur fils ainé, Rodrik, partit accompagner le jeune héritier Stark au Mur ; et dans un même temps effectuer ce voyage important dans la vie d’un nordien, la maisonnée pouvait sembler un peu vide. Mais il savait que sa famille pouvait tenir sans lui ni Rod, mais comme toujours une petite pointe de résipiscence lui entaillait le cœur ; de l’inquiétude inutile mais indissociable de son amour. Un petit détail qui lui fit plaisir fut qu’il vit son plus jeune fils s’amuser avec l’épée qu’il lui avait faite et donné avant de partir ; le cadeau n’avait pas été vain. Il promit aussi d’écouter à son retour ce qu’avaient composé ses jumeaux. Ainsi il prépara de nouvelles affaires, et il laissa son épée qu’il avait emmené à la capitale du Nord. Et après une seule journée, il repartit mais seul cette fois ci, laissant sa pupille et son beau-frère derrière car il ne voulait pas encombrer ses hôtes de trop de monde, connaissant quelque peu leur île. Grégor rejoignit le groupe qui voyageait vers l’Ile-aux-Ours dans les environs de Motte-la-Forêt, et ils prirent ensuite la mer pour rejoindre leur destination. Durant ce trajet, il donna à Maege une petite boite contenant des dragons d'or, des cerfs d’argent et des pennys. Il ne pouvait venir les mains vides et c’était l’une des raisons de son détour en Ironrath. Il avait été prévenu qu’ils arrivaient durant une période de fête, et Grégor souhaitait contribuer à sa manière.
La traversée n’avait pas été des plus agréables, et de toute manière le seigneur d’Ironrath n’appréciait pas réellement le voyage en mer. Il lui semblait que celle-ci était un élément incontrôlable, ou peut-être l’extension de la volonté des Dieux. Un matin elle était calme, lisse ; et l’après-midi voyait se déchainer vagues et tempêtes. De plus, l’air était trop lourd pour lui, trop chargé ; l’odeur de sel omniprésente et le vent qui s’engouffrait partout le dérangeait. Ce fut quand il aperçut la terre promise et ses étendues que Grégor se détendit. Et quand il posa pied à terre et aperçut les arbres, torrents et collines de l’endroit, alors Grégor se sentit apaisé. C’était dans ces éléments qu’il se sentait le mieux, et même si le climat était rude, il trouvait l’île des Mormont d’une beauté singulière. Roc perdu entre les flots, mais un roc comme peint par un dieu artiste et poète. A perte de vue s’effilaient des pins et des sapins, et leurs racines jonglaient avec des roches tantôt rondes, tantôt tranchantes. Il le savait, si l’on s’enfonçait dans les terres pour une balade ou une chasse, on tombait facilement sur des ruisseaux saillants comme des veines sur la terre, et même des cascades magnifiques. Cet endroit était un vrai don de la Nature, mais parfois il lui semblait qu’il n’avait pas été créé pour les Hommes car il était pauvre en ressources, et la principale activité restait la pêche. D’ailleurs, à la débarquée, le lord d’Ironrath remarqua l’activité typique qu’il se faisait sur le littoral, et il vit quelques gens saluer leur retour. Content de retrouver l’endroit, il marmonna un « Content de quitter la mer pour la terre… » et il descendit de l’embarcation. Très rapidement, il vit Jorelle Mormont s’éloigner vers la forêt, et il entendit quelques instants plus tard un cri puissant. Ce n’était ni du désespoir, de la colère ou même de la douleur mais plutôt un cri libérateur. Comme il ne se souvenait pas avoir déjà entendu la jeune fille faire cela, Grégor regarda autour de lui pour s’apercevoir que personne ne semblait être étonné ; il en conclu donc que cela était tout à fait normal. Il remarqua aussi que la gouvernante des lieux s’était rapidement dirigée vers la demeure de sa famille, et bientôt on lui indiqua un petit habitat qui lui servirait pour la durée de sa présence. Aidé d’un jeune homme qu’il remercia, il décharge ses affaires et durant cette petite manœuvre, Grégor avait remarqué que déjà, les décorations et préparations pour la fête étaient mises en place. Il avait vu plusieurs personnes s’afférer et il en conclut que le début des festivités ne devrait plus tarder ; il alla donc se préparer. Grégor échangea sa tenue de voyage pour quelque chose de plus confortable, mais assez chaud car il savait que la nuit ici pouvait être frisquette.
Il sortit un peu de temps avant la tombée de la nuit et rejoignit les groupes qui se formaient, au cœur de la fête qui avait commencé. Ce qui le frappa directement fut la singularité qui se dégageait. Entre nuit et jour, entre un ciel bleu et noir, se dressaient un peu partout des lumières, telles des étoiles terrestres. Cela se mêlait parfaitement avec les âtres et bûchers disposés à plusieurs endroits ; les zones d’ombres et de lumières s’entremêlaient et un réel charme opérait facilement. Porté par la jovialité croissante des villageois, l’odeur sèche du feu qui brûle mais aussi des quelques nourritures servies ici et là, l’air était tout à fait agréable et le froid ne piquait pas autant qu’à l’accoutumée. Alors qu’il avançait, les gens se mettaient à danser devant et autour de lui, comme pris par une excitation commune. Il croisa lady Jorelle et ils prirent un instant pour échanger quelques mots, puis elle repartit. Grégor continua de marcher parmi la foule, porté par le son des voix qui s’élevaient. Un chant, reprit par un grand nombre, égayait l’espace et semblait donner une voix commune à tous. Tout autour, nombre de personnes se mirent aussi à fredonner en rythme, taper des mains et des pieds. Mais surtout, beaucoup commencèrent à danser, mais sans reprendre réellement le rythme. C’était le style de l’Ile, un mélange de bestialité incongrue et d’une grâce calculée. Dance bruyante et imposante, elle était aussi très joviale et communicative. Il vit même Maege et Jorelle faire comme les villageois et villageoises et danser en tapant le sol. Il sourit à ce spectacle particulier mais précieux, et entourée par les lumières, les personnes et l’air enivrant, Grégor se laissa porter par le mouvement et commença à taper des mains en rythme, puis à claquer le sol. Quelques jeunes gens passèrent devant lui en dansant, faisant quelques mimiques en passant. Il rigola à ce spectacle et tous étaient fait de sourires à proximité. Une réelle nuit féérique d’été se profilait, et c’était cela, la magie de l’Ile-aux-Ours. Il commença à avoir un peu soif alors lord Grégor se mit en quête d’une quelconque boisson et sur son chemin il salua de loin lady Alysane qu’il n’avait pas vu jusque-là. Il trouva son bonheur rapidement et se rapprocha d’un feu, le cœur joyeux et l’esprit apaisé ; heureux d’avoir entreprit ce voyage jusqu’à l’Ile-aux-Ours.
La traversée n’avait pas été des plus agréables, et de toute manière le seigneur d’Ironrath n’appréciait pas réellement le voyage en mer. Il lui semblait que celle-ci était un élément incontrôlable, ou peut-être l’extension de la volonté des Dieux. Un matin elle était calme, lisse ; et l’après-midi voyait se déchainer vagues et tempêtes. De plus, l’air était trop lourd pour lui, trop chargé ; l’odeur de sel omniprésente et le vent qui s’engouffrait partout le dérangeait. Ce fut quand il aperçut la terre promise et ses étendues que Grégor se détendit. Et quand il posa pied à terre et aperçut les arbres, torrents et collines de l’endroit, alors Grégor se sentit apaisé. C’était dans ces éléments qu’il se sentait le mieux, et même si le climat était rude, il trouvait l’île des Mormont d’une beauté singulière. Roc perdu entre les flots, mais un roc comme peint par un dieu artiste et poète. A perte de vue s’effilaient des pins et des sapins, et leurs racines jonglaient avec des roches tantôt rondes, tantôt tranchantes. Il le savait, si l’on s’enfonçait dans les terres pour une balade ou une chasse, on tombait facilement sur des ruisseaux saillants comme des veines sur la terre, et même des cascades magnifiques. Cet endroit était un vrai don de la Nature, mais parfois il lui semblait qu’il n’avait pas été créé pour les Hommes car il était pauvre en ressources, et la principale activité restait la pêche. D’ailleurs, à la débarquée, le lord d’Ironrath remarqua l’activité typique qu’il se faisait sur le littoral, et il vit quelques gens saluer leur retour. Content de retrouver l’endroit, il marmonna un « Content de quitter la mer pour la terre… » et il descendit de l’embarcation. Très rapidement, il vit Jorelle Mormont s’éloigner vers la forêt, et il entendit quelques instants plus tard un cri puissant. Ce n’était ni du désespoir, de la colère ou même de la douleur mais plutôt un cri libérateur. Comme il ne se souvenait pas avoir déjà entendu la jeune fille faire cela, Grégor regarda autour de lui pour s’apercevoir que personne ne semblait être étonné ; il en conclu donc que cela était tout à fait normal. Il remarqua aussi que la gouvernante des lieux s’était rapidement dirigée vers la demeure de sa famille, et bientôt on lui indiqua un petit habitat qui lui servirait pour la durée de sa présence. Aidé d’un jeune homme qu’il remercia, il décharge ses affaires et durant cette petite manœuvre, Grégor avait remarqué que déjà, les décorations et préparations pour la fête étaient mises en place. Il avait vu plusieurs personnes s’afférer et il en conclut que le début des festivités ne devrait plus tarder ; il alla donc se préparer. Grégor échangea sa tenue de voyage pour quelque chose de plus confortable, mais assez chaud car il savait que la nuit ici pouvait être frisquette.
Il sortit un peu de temps avant la tombée de la nuit et rejoignit les groupes qui se formaient, au cœur de la fête qui avait commencé. Ce qui le frappa directement fut la singularité qui se dégageait. Entre nuit et jour, entre un ciel bleu et noir, se dressaient un peu partout des lumières, telles des étoiles terrestres. Cela se mêlait parfaitement avec les âtres et bûchers disposés à plusieurs endroits ; les zones d’ombres et de lumières s’entremêlaient et un réel charme opérait facilement. Porté par la jovialité croissante des villageois, l’odeur sèche du feu qui brûle mais aussi des quelques nourritures servies ici et là, l’air était tout à fait agréable et le froid ne piquait pas autant qu’à l’accoutumée. Alors qu’il avançait, les gens se mettaient à danser devant et autour de lui, comme pris par une excitation commune. Il croisa lady Jorelle et ils prirent un instant pour échanger quelques mots, puis elle repartit. Grégor continua de marcher parmi la foule, porté par le son des voix qui s’élevaient. Un chant, reprit par un grand nombre, égayait l’espace et semblait donner une voix commune à tous. Tout autour, nombre de personnes se mirent aussi à fredonner en rythme, taper des mains et des pieds. Mais surtout, beaucoup commencèrent à danser, mais sans reprendre réellement le rythme. C’était le style de l’Ile, un mélange de bestialité incongrue et d’une grâce calculée. Dance bruyante et imposante, elle était aussi très joviale et communicative. Il vit même Maege et Jorelle faire comme les villageois et villageoises et danser en tapant le sol. Il sourit à ce spectacle particulier mais précieux, et entourée par les lumières, les personnes et l’air enivrant, Grégor se laissa porter par le mouvement et commença à taper des mains en rythme, puis à claquer le sol. Quelques jeunes gens passèrent devant lui en dansant, faisant quelques mimiques en passant. Il rigola à ce spectacle et tous étaient fait de sourires à proximité. Une réelle nuit féérique d’été se profilait, et c’était cela, la magie de l’Ile-aux-Ours. Il commença à avoir un peu soif alors lord Grégor se mit en quête d’une quelconque boisson et sur son chemin il salua de loin lady Alysane qu’il n’avait pas vu jusque-là. Il trouva son bonheur rapidement et se rapprocha d’un feu, le cœur joyeux et l’esprit apaisé ; heureux d’avoir entreprit ce voyage jusqu’à l’Ile-aux-Ours.
Feniix
The Wild Wolf
Informations
Ft : Maisie Williams
Multi-Compte : Arwen Wydman - Boadicée Sand - Sacha - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 1524
Date d'inscription : 08/08/2017
Présence :
Personnage
Badges
1000 messages
5e Dracanniversaire
Multicompte
Voyage jusqu'à l’île-aux-Ours
Winterfell 299, lune 2 semaine 1
J'avais quitté Winterfell ! Sans Mère ! Sans Père ! Sans Sansa ! Et sans Septa ! J'avais juste une meute de chien. Oui, bien sûr que Nymeria venait ! Mais je parlais de l'escorte que père m'avait gentiment collé aux fesses. Je n'avais rien dis, j'avais juste dis merci et j'avais embrassé mes parents, ainsi que Sansa, très rapidement, après une hésitation. Les deux petits j'avais fais au revoir de la main. Et profitant du départ, j'avais même ceints Aiguille à ma taille avant de me hisser à cheval.J'avais passé une majorité du temps à côté de Lyanna à discuter et poser toutes les questions que je pouvais. J'adorais Lyanna avec qui je m'entendais très bien, et avec qui je jouais à « celle qui n 'avait plus de réplique », on lançait une phrase, et celle qui n'arrivais plus à renchérir sur une réplique qui devait clouer le bec à l'autre avait perdue. Nymeria quand à elle était également ravie de sortir de son territoire habituel, et je la laissai se promener, elle revenait vers moi au moindre sifflement de ma part. J'adorais en tout cas tout les Mormont.
J'avais également adoré la partie en bateau, même si j'avais manqué de me casser la figure les premiers temps. Mais j'avais plus été inquiète pour Nymeria qui détestait le bateau, et qui je crois était malade en réalité en mer. Au fond de moi, je me sentais coupable de « fuir » Winterfell après le départ de Robb pour le Mur avec l'autre princesse/prince du Sud … Comment devais-je prendre cette … Chose ? Qui puait plus le parfums que Sansa ? C'était impossible ! Et dire qu'il portait en emblème le Dragon … Pfff … Dragon de rien du tout ! Dire que nous avions dû encore ployer le genoux, devant ceux ayant eux mêmes quelque part déclenché la rébellion ! Et pourtant c'était nous les punis. Mes pensées m'avaient agacé, ma louve l'avait sentit et redressa son museau vers moi. Je passais mes bras autour de son ou et posais mon front contre le sien respirant à fond pour me calmer.
« Un jour Nymeria, si on doit aller au Sud, quand je serais Chevalière, si un dragon s'approche, on lui taillera les oreilles en pointes ! »
Elle sembla rire et je la serrais d'avantage contre moi avant de discuter avec Lyanna qui vient me voir. Je me levais d'un bond pour me précipiter vers le bastingage suivit de ma pauvre Louve qui geignit en voyant la terre. Pour ma part j’eus un grand sourire, rien que de loin, l'endroit me plaisait bien, je sautais à terre après les autres, observant les alentours fascinée. Je suivis Lyanna qui m'entraîna, et mes gardes qui étaient pas du tout à l'aise, et on se changea pour la faite de ce soir. Nymeria était heureuse de retrouver le sol.
Je portais une simple cape, un peu épaisse, jeté sur une épaule, des chausses confortables et chaudes faîte pour l'occasion et je m’installais près de Maege pour regarder le chant, la danse et l'endroit plongée dans l'ambiance, les yeux grands ouverts. Je finis par me mettre à taper des mains comme les autres. Je n'oserais sans doute pas danser, mais je pouvais profiter sans. La seule chose très pénible, était le souffle du garde derrière moi. Nymeria était je ne sais où entrain sûrement de gambader et d'étirer ses muscles. Je souris à la matriarche.
« Cet endroit est fantastique ! Je suis heureuse d'être venue ! »
Feniix
« WINTER IS COMMING »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a wolf. endlesslove. MUSIC.
Invité
Informations
Personnage
Badges
L'île aux ours en fête
Mormont family & hosts
L’arrivée des siens marquait le retour de la vie sur l’île. Cette dernière s’était tue durant plusieurs jours, et ce, même si les activités avaient été maintenu pour la meilleure gestion du domaine. Les vociférations de l’Ourse contre tout un chacun avaient peut être payées ? Elle l’espérait pour ne pas décevoir sa mère et ses sœurs. L’île vivait, survivait, et cherchait à prospérer à sa manière. Dans des conditions qui se voulaient difficiles mais pourtant pas insurmontables. Elle se devait de tenir aussi bien face aux envahisseurs que face à la rudesse du temps. Les récoltes n’étaient pas pareilles à celles du continent, plus appauvries, variées aussi, il ne suffisait que d’une nuit dans laquelle le crachin se transforme en givre pour que les quelques pousses brûlent sous l’effet de la froideur. Alors fallait-il maintenir la chaleur, continué à élaborer des stratégies pour que les rotations de rondins à brûler puissent avoir le temps de sécher avant d’être maladroitement jeté dans les flammes avides de les consommer. Les Ours avaient cette particularité à survivre dans des conditions extrêmement froides, et Alysane tenait à ce que l’adage poursuive de son renom pour encore plusieurs générations. Il lui suffisait de lancer un regard en direction de celle qui les suivrait pour se rassurer à ce sujet. Marthe, Maeve et le petit Ed s’inquiétaient déjà de réaliser au mieux les tâches qui leurs incombaient, mettant alors de côté quelques insouciances enfantines que d’autres petits seigneurs vivaient de l’autre côté de la mer. Cela ne les empêchait pas pour autant de s’amuser à leur manière, de se défier quelques fois aussi, mais pour ces épreuves, l’aînée des petits était toujours en reste. Trop âgée pour s’immiscer dans les jeux des autres, Marthe s’isolait, ce qui avait le don de rappeler à Alysane des caractéristiques typiques de l’ours qui l’avait conçu. La mère savait où était sa limite, l’instinct reprenait de ses droits dès lors qu’elle fixait du coin de l’œil les mouvements effectués par sa fille. Et elle la laissait faire. Marthe était à présent à un âge où il lui était possible d’agir suivant ses propres chefs –pour certains sujets bien sûr- et où elle pouvait également choisir les directions qu’elle devait emprunter. L’Ourse en devenir devait apprendre où étaient ses limites tout en sachant qu’un simple appel était souvent la clé pour la délivrer de ses doutes. Présente pour les siens, Alysane avait soulagé les pleurs des enfants. Les uns douteux quant aux retours des filles, les autres en revanche, plus houleux en raison des caprices enfantins. D’ailleurs, en parlant de caprices, Jeor continuait les siens. Braillant dès l’instant où la brune le déposait dans ses couvertures pourtant fourrées, s’impatientant des bras de cette dernière, la sommant de le câliner jusqu’à ce qu’il s’endorme. Ce dernier avait plus pris de son père que de sa mère. C’était un fait qu’elle ne cherchait même plus à défendre pour le bien de tous. Toujours par groupe de quatre, ou six, si Gudrun et Mina participaient aux activités, les Mormonts cherchaient à remplir au mieux les tâches qu’on leur avait confiées. La gestion des lieux étant certainement le rôle le plus probant, il y avait aussi cette fête qu’elles s’étaient promis de donner pour le retour de la famille. Le sourire avait eu tôt fait de recouvrer les visages des villageois au moment où l’Ourse avait commencé à élaborer des plans veillant à accorder des festivités joviales et chaleureuses. Bien sûr, chacun avait son mot à dire et pouvait proposer quelques uns des détails à même de pouvoir ramener la convivialité comme la plus belle des cérémonies qu’ils avaient eu à vivre jusqu’alors. Les diverses propositions permirent à Alysane de se dérider à son tour, heureuse de constater que tout autant qu’elle, tous étaient heureux de revoir l’île avec l’intégralité de ses sujets à l’intérieur. Les enfants étaient aussi excités que des oursons à la sortie d’une hibernation et affamés de saumon. Aussi, leur assigna t-elle d’une mission spéciale dont seuls eux auraient le secrets.
Les lanternes étaient en train d’être confectionnées ou rafistolées en fonction des états de certaines, au moment où un cris fit tendre l’oreille à la seconde fille de Maege et fit naître un large sourire sur ses lèvres. Elle aurait pu reconnaître cette fois depuis le continent si Jorelle s’était amusée à hurler de cette manière. Elles arrivaient. Et plus cette idée se déclinaient dans son esprit plus les palpitations de son cœur s’activaient d’une manière démesurée. Bientôt, elles seraient réunies. « Maeve, Ed, Marthe, commencez à courir dans les bois pour saluer notre famille. » ordonna t-elle avec son amusement reconnaissable dans la voix. Si seulement Jeor n’était pas aussi petit… Surement qu’elle les aurait accompagné pour s’amuser un peu plus avec eux et sauter dans les bras de ses sœurs pour vérifier des forces qui viendraient à leur manquer, ou peut être pas. Mieux valait-il se méfier de Lyanna maintenant, elle était capable de gagner contre un bras de fer. Raccordant de nouveaux câbles, Alysane ne tenait plus et finit par se saisir de son fils pour aller à l’encontre du groupe. Serrant le petit roux dans ses bras, elle lui embrassa le front et s’évertua à le bercer, signe de son impatience. Jusqu’à ce qu’enfin les mouvements deviennent des ombres et que les ombres prennent des allures de silhouettes qui se rapprochaient les unes des autres. Maeve dans les bras de Dacey, Marthe aux côtés de Lyanna et Arya Stark, Ed tenant la main de Jorelle et Lyra et enfin Maege en compagnie de Grégor Forrestier, Alysane essayait de garder ce souvenir dans son esprit. Délicat, secret, mais surtout riche de sens. Il prouvait bien là combien l’hospitalité était une veine que le cœur de l’île entretenait pour le meilleur de tous. Le sourire la quitta cependant, laissant place à une sorte de surprise dès lors que sa mère hâta le pas pour s’enfermer dans la pièce de son choix. Maege Mormont avait de ce côté solitaire qui restait souvent un mystère pour la seconde fille. Pourtant, elle savait au fond d’elle que le temps viendrait pour que toutes les deux discutent. Elle délaissa cette idée de côté pour saluer chacune de ses sœurs et resta probablement le plus de temps avec Jorelle, qui critiquait les allures qu’elle avait pu voir pendant le banquet. Cela eut le don de faire rire Alysane qui ne tarda pas à commenter en se moquant qu’elle était bien mieux ici, sur l’île plutôt que devant une ribambelle de lords et ladies. Puis bientôt, elle quitta sa petite sœur pour retrouver son aînée ou plutôt pour vérifier que les conseils qu’elle avait pu lui donner concernant ses retrouvailles avec sa fille étaient effectives. Un sourire maternel se glissa entre les deux, aucun mot n’avait besoin d’être prononcé pour qu’elles se comprennent et déjà l’Ourse tournait les talons pour rejoindre Lyra. La conversation ne dura pas, pourtant, les échanges permirent de comprendre la tension qui avait eu raison des divers échanges à Winterfell. Enfin, Alysane rejoignit Lyanna et Arya. « Lady Arya Stark, c’est un honneur de vous avoir sur notre île, j’espère que votre séjour vous plaira. » n’avait-elle pu s’empêcher de lui consigner avant d’appeler Marthe pour qu’elle se mélange au groupe. Elle était certaine que toutes les trois s’entendraient bien, parce qu’elles avaient le même caractère. Du moins, même si sa fille était plus réservée, il n’en restait pas moins qu’elles détenaient cette même flamme fougueuse riche de rébellion et de soif d’apprendre.
La nuit tomba enfin et les festivités commencèrent à se décliner sous plusieurs formes. Les villageois arrivaient par petits groupes, certaines fredonnaient déjà des cantiques, d’autres tenaient des verres grossièrement potelés dans de la glaise et s’abreuvaient sous divers rythmes. Les flammes dansaient déjà et réchauffées les visages les plus rapprochés. La joie était là, naturelle, elle se déclinait dans les divers comportements présents sous des degrés différents. Joer dans ses bras, Alysane regardait en direction des bourgades pour voir jaillir les personnes arrivées le jour même. Elle ne tarda pas à croiser les yeux de Jorelle et Lyra, en quête de victuailles apparemment, ce détail lui arracha un sourire moqueur, fière de retrouver des attitudes qui ne changeraient jamais. La musique la ramena vers le foyer chaleureux. Forte, elle donna l’impression de s’élever dans els airs pour inviter le plus de participants à rejoindre ses rythmes de plus en plus étriqués. Couvant du regard la scène, telle une mère fière de ses enfants, Alysane ne put retenir ses ardeurs et tapa des pieds doucement avant de jouer des mains du petit Joer et suivre le rythme. Elle riait de bon cœur, suivait du regard sa mère qui dansait de cette même manière libératrice que ce que Jorelle pouvait hurler dans les bois. La vie était réapparut aussi simplement que cela et elle se glissait dans chaque cœur de la place. Finalement Alysane se redressa et se joignit à la danse, son petit garçon toujours contre elle, elle l’entendait rire malgré les épaisses couches de couvertures. Et puis tout s’arrêta et la joie dans les yeux de sa mère lui assigna un réconfort qu’elle n’avait pas anticipé jusque là. « Une ourse ne laissera jamais ses petits seuls. » se contenta t-elle de répondre le plus simplement du monde avant d’entendre la voix de la petite Arya feindre l’air. Un rire s’échappa de sa gorge devant cette remarque. « Et encore, vous n’avez rien vu. » rétorqua t-elle à la petite tout en lui lançant un clin d’œil amusé. Si la petite Stark était déjà émerveillée devant ce qu’elle voyait, comment se sentirait-elle face aux cascades gelées et autres paysages typiques de l’île. Marthe s’enquit de commencer à raconter ce qu’il en était à leur invitée, laissant ainsi Alysane se retourner sur elle-même et constater du regard du seigneur Forrestier. Installé devant l’âtre, elle ne tarda pas à passer les quelques mètres qui les séparaient pour rapprocher la proximité et s’installa juste à ses côtés. « Il est plaisant de vous revoir sur l’île mon Seigneur. » Un sourire sincère franchit la barrière de ses lèvres. Alysane avait toujours eu une relation particulière avec la maison d’Ironath, surtout avec Rodrick, qu’elle considérait comme son meilleur ami. « Rodrick n’a pas voulu vous suivre ? Il m’étonne… lui qui a toujours tenu à être là au moins le jour de mon anniversaire. » Elle s’amusait de la situation et ne s’en offusquait pas pour autant. Les responsabilités incombaient à un héritier, elle le savait, et le temps où ils n’avaient rien d’autres à penser si ce n’était à la manière dont ils pourraient se défier les uns les autres. Le petit s’affola dans ses bras, ce qui la ramena à la réalité et investit le mouvement en direction du seigneur. « Je vous présente Joer, mon second enfant et fils d’un ours. » Un nouveau sourire franchit la barrière de ses lèvres alors qu’elle regardait l’homme prendre le petit dans ses bras. Il ne le savait probablement pas, mais Grégor était en train de la soulager pour un petit bout de temps. « Alors, qu’avez-vous à me raconter Lord Grégor ? Comment va Ironath ? »
Les lanternes étaient en train d’être confectionnées ou rafistolées en fonction des états de certaines, au moment où un cris fit tendre l’oreille à la seconde fille de Maege et fit naître un large sourire sur ses lèvres. Elle aurait pu reconnaître cette fois depuis le continent si Jorelle s’était amusée à hurler de cette manière. Elles arrivaient. Et plus cette idée se déclinaient dans son esprit plus les palpitations de son cœur s’activaient d’une manière démesurée. Bientôt, elles seraient réunies. « Maeve, Ed, Marthe, commencez à courir dans les bois pour saluer notre famille. » ordonna t-elle avec son amusement reconnaissable dans la voix. Si seulement Jeor n’était pas aussi petit… Surement qu’elle les aurait accompagné pour s’amuser un peu plus avec eux et sauter dans les bras de ses sœurs pour vérifier des forces qui viendraient à leur manquer, ou peut être pas. Mieux valait-il se méfier de Lyanna maintenant, elle était capable de gagner contre un bras de fer. Raccordant de nouveaux câbles, Alysane ne tenait plus et finit par se saisir de son fils pour aller à l’encontre du groupe. Serrant le petit roux dans ses bras, elle lui embrassa le front et s’évertua à le bercer, signe de son impatience. Jusqu’à ce qu’enfin les mouvements deviennent des ombres et que les ombres prennent des allures de silhouettes qui se rapprochaient les unes des autres. Maeve dans les bras de Dacey, Marthe aux côtés de Lyanna et Arya Stark, Ed tenant la main de Jorelle et Lyra et enfin Maege en compagnie de Grégor Forrestier, Alysane essayait de garder ce souvenir dans son esprit. Délicat, secret, mais surtout riche de sens. Il prouvait bien là combien l’hospitalité était une veine que le cœur de l’île entretenait pour le meilleur de tous. Le sourire la quitta cependant, laissant place à une sorte de surprise dès lors que sa mère hâta le pas pour s’enfermer dans la pièce de son choix. Maege Mormont avait de ce côté solitaire qui restait souvent un mystère pour la seconde fille. Pourtant, elle savait au fond d’elle que le temps viendrait pour que toutes les deux discutent. Elle délaissa cette idée de côté pour saluer chacune de ses sœurs et resta probablement le plus de temps avec Jorelle, qui critiquait les allures qu’elle avait pu voir pendant le banquet. Cela eut le don de faire rire Alysane qui ne tarda pas à commenter en se moquant qu’elle était bien mieux ici, sur l’île plutôt que devant une ribambelle de lords et ladies. Puis bientôt, elle quitta sa petite sœur pour retrouver son aînée ou plutôt pour vérifier que les conseils qu’elle avait pu lui donner concernant ses retrouvailles avec sa fille étaient effectives. Un sourire maternel se glissa entre les deux, aucun mot n’avait besoin d’être prononcé pour qu’elles se comprennent et déjà l’Ourse tournait les talons pour rejoindre Lyra. La conversation ne dura pas, pourtant, les échanges permirent de comprendre la tension qui avait eu raison des divers échanges à Winterfell. Enfin, Alysane rejoignit Lyanna et Arya. « Lady Arya Stark, c’est un honneur de vous avoir sur notre île, j’espère que votre séjour vous plaira. » n’avait-elle pu s’empêcher de lui consigner avant d’appeler Marthe pour qu’elle se mélange au groupe. Elle était certaine que toutes les trois s’entendraient bien, parce qu’elles avaient le même caractère. Du moins, même si sa fille était plus réservée, il n’en restait pas moins qu’elles détenaient cette même flamme fougueuse riche de rébellion et de soif d’apprendre.
La nuit tomba enfin et les festivités commencèrent à se décliner sous plusieurs formes. Les villageois arrivaient par petits groupes, certaines fredonnaient déjà des cantiques, d’autres tenaient des verres grossièrement potelés dans de la glaise et s’abreuvaient sous divers rythmes. Les flammes dansaient déjà et réchauffées les visages les plus rapprochés. La joie était là, naturelle, elle se déclinait dans les divers comportements présents sous des degrés différents. Joer dans ses bras, Alysane regardait en direction des bourgades pour voir jaillir les personnes arrivées le jour même. Elle ne tarda pas à croiser les yeux de Jorelle et Lyra, en quête de victuailles apparemment, ce détail lui arracha un sourire moqueur, fière de retrouver des attitudes qui ne changeraient jamais. La musique la ramena vers le foyer chaleureux. Forte, elle donna l’impression de s’élever dans els airs pour inviter le plus de participants à rejoindre ses rythmes de plus en plus étriqués. Couvant du regard la scène, telle une mère fière de ses enfants, Alysane ne put retenir ses ardeurs et tapa des pieds doucement avant de jouer des mains du petit Joer et suivre le rythme. Elle riait de bon cœur, suivait du regard sa mère qui dansait de cette même manière libératrice que ce que Jorelle pouvait hurler dans les bois. La vie était réapparut aussi simplement que cela et elle se glissait dans chaque cœur de la place. Finalement Alysane se redressa et se joignit à la danse, son petit garçon toujours contre elle, elle l’entendait rire malgré les épaisses couches de couvertures. Et puis tout s’arrêta et la joie dans les yeux de sa mère lui assigna un réconfort qu’elle n’avait pas anticipé jusque là. « Une ourse ne laissera jamais ses petits seuls. » se contenta t-elle de répondre le plus simplement du monde avant d’entendre la voix de la petite Arya feindre l’air. Un rire s’échappa de sa gorge devant cette remarque. « Et encore, vous n’avez rien vu. » rétorqua t-elle à la petite tout en lui lançant un clin d’œil amusé. Si la petite Stark était déjà émerveillée devant ce qu’elle voyait, comment se sentirait-elle face aux cascades gelées et autres paysages typiques de l’île. Marthe s’enquit de commencer à raconter ce qu’il en était à leur invitée, laissant ainsi Alysane se retourner sur elle-même et constater du regard du seigneur Forrestier. Installé devant l’âtre, elle ne tarda pas à passer les quelques mètres qui les séparaient pour rapprocher la proximité et s’installa juste à ses côtés. « Il est plaisant de vous revoir sur l’île mon Seigneur. » Un sourire sincère franchit la barrière de ses lèvres. Alysane avait toujours eu une relation particulière avec la maison d’Ironath, surtout avec Rodrick, qu’elle considérait comme son meilleur ami. « Rodrick n’a pas voulu vous suivre ? Il m’étonne… lui qui a toujours tenu à être là au moins le jour de mon anniversaire. » Elle s’amusait de la situation et ne s’en offusquait pas pour autant. Les responsabilités incombaient à un héritier, elle le savait, et le temps où ils n’avaient rien d’autres à penser si ce n’était à la manière dont ils pourraient se défier les uns les autres. Le petit s’affola dans ses bras, ce qui la ramena à la réalité et investit le mouvement en direction du seigneur. « Je vous présente Joer, mon second enfant et fils d’un ours. » Un nouveau sourire franchit la barrière de ses lèvres alors qu’elle regardait l’homme prendre le petit dans ses bras. Il ne le savait probablement pas, mais Grégor était en train de la soulager pour un petit bout de temps. « Alors, qu’avez-vous à me raconter Lord Grégor ? Comment va Ironath ? »
AVENGEDINCHAINS
Invité
Informations
Personnage
Badges
Aux confins du NordL'an 299, Lune 2, Semaine 1
...
sumptuous reign.
Depuis des semaines, Dacey n'avait attendu que ce moment précieux, à chaque fois, le même sentiment de soulagement et de joie lui envahissait le coeur. Elle pouvait poser son regard sur l'ile-aux-ours, elle rentrait chez elle et allait pouvoir retrouver sa fille, Maeve. La fin du voyage, l'héritière était restée auprès de sa mère, se tenant là, simplement pour se préparer à calmer les élans de colère qui pouvait émaner d'elle, ou bien de Jorelle. Mais là, elle ne pensait plus à cela, mais bien au fait qu'elles étaient enfin rentré, des longues semaines qui lui avaientparu durée plus d'une vie, laisser son enfant avait été une épreuve bien plus que difficile. Quand le bateau amarra, la première chose qui chercha Dacey du regard fut sa petite boucle d'or. L'enfant se précipita dans ses bras et engouffra sa tête dans ses cheveux, l'ourse protectrice la serrait si fort que Maeve vint à se plaindre avant de demander à sa mère de ne plus jamais partir. Partageant un regard avec Alysane, elle la remercia par ce biais de s'être bien occupé de sa fille.
Avançant vers la demeure en rondelle de bois des Mormont, les préparations pour la fête étaient déjà prêteset Dacey avait déjà hâte de pouvoir danser. Un art dont elle était tombée amoureuse depuis son plus jeune âge, même bien avant de s'entraîner aux armes. C'était en dansant qu'elle se sentait libre, mais surtout elle-même. Accompagnée de Maeve, elle alla se préparer dans sa chambre, dénouant ses cheveux et enfilant une de ses robes, elle la laissait la guerrière farouche derrière elle pour devenir l'élégante lady. Sa fille l'observait sur le lit et parut convaincue de la beauté de sa mère. Fin prête toutes les deux, ayant même réussi à coiffer les cheveux rebelles de Maeve, elles allèrent rejoindre la fête. La lumière des feux illuminait la fête, la musique retentissait dans le coeur de chacun qui tapait des pieds et frappait dans les mains. Maeve lâcha la main de sa mère, pour rejoindre Ed qui se trouvait auprès de la nourrice, tandis que Dacey souriait comme jamais. Saluant de la tête, sa mère, Alysane, Grégor et Arya, son regard croisa à ce moment-là celui d'un homme qu'elle s'attendait pas à revoir. L'impression que son coeur s'arrêta, lui coupa le souffle. Était-ce une apparition venue des ombres créé par le feu ? Dacey en resta quelques secondes déconcerter, figée. L'homme ne disparaissait pas, gardant ce contact électrisant avec ses yeux. Leur lien fut coupé avec l'arrivée d'un des pêcheurs de l'ile qui vint inviter Dacey à danser sur la nouvelle musique qui commençait.
L'amour de la danse était connu de tous, elle avait été la petite ourse qui dansait sur les rives de la mer glacée, celle qui demandait à chacun d'être son partenaire de danse et ne pouvait s'empêcher de virevolter quand elle se promenait dans les bois. Une époque lointaine, mais toujours présente dans les souvenirs des villageois qui l'avait vu faire. Toujours aussi déconcertée pour la vision de Dryn, elle accepta avec sourire la proposition de danse. Ensemble, ils commencèrent à suivre le rythme du chant, se saluant, se croisant, joignant leur main avant de s'élancer, puis de se lâcher à nouveau. Une danse plus en délicatesse que les précédentes et pourtant, encore bien différente de ce qu'on pouvait trouver sur le continent. Durant cet instant, elle en oubliant Dryn, puis la musique passa à une autre et toute en remerciant le pêcheur, elle chercha de nouveau la présence de son premier amour. Sans attendre, elle se dirigea vers Jorelle et Lyra pour demander :
- La garde de nuit a envoyé un recruteur sur l'île ?
Tellement absorbé par son regard, que Dacey n'avait même pas remarqué que Dryn ne portait pas la tenue noire si spécifique à la garde de nuit. En même temps, depuis toutes ces années, elle avait été persuadée qu'il avait rejoint cette charge honorifique. Comment aurait-il pu être autrement ?
Avançant vers la demeure en rondelle de bois des Mormont, les préparations pour la fête étaient déjà prêteset Dacey avait déjà hâte de pouvoir danser. Un art dont elle était tombée amoureuse depuis son plus jeune âge, même bien avant de s'entraîner aux armes. C'était en dansant qu'elle se sentait libre, mais surtout elle-même. Accompagnée de Maeve, elle alla se préparer dans sa chambre, dénouant ses cheveux et enfilant une de ses robes, elle la laissait la guerrière farouche derrière elle pour devenir l'élégante lady. Sa fille l'observait sur le lit et parut convaincue de la beauté de sa mère. Fin prête toutes les deux, ayant même réussi à coiffer les cheveux rebelles de Maeve, elles allèrent rejoindre la fête. La lumière des feux illuminait la fête, la musique retentissait dans le coeur de chacun qui tapait des pieds et frappait dans les mains. Maeve lâcha la main de sa mère, pour rejoindre Ed qui se trouvait auprès de la nourrice, tandis que Dacey souriait comme jamais. Saluant de la tête, sa mère, Alysane, Grégor et Arya, son regard croisa à ce moment-là celui d'un homme qu'elle s'attendait pas à revoir. L'impression que son coeur s'arrêta, lui coupa le souffle. Était-ce une apparition venue des ombres créé par le feu ? Dacey en resta quelques secondes déconcerter, figée. L'homme ne disparaissait pas, gardant ce contact électrisant avec ses yeux. Leur lien fut coupé avec l'arrivée d'un des pêcheurs de l'ile qui vint inviter Dacey à danser sur la nouvelle musique qui commençait.
L'amour de la danse était connu de tous, elle avait été la petite ourse qui dansait sur les rives de la mer glacée, celle qui demandait à chacun d'être son partenaire de danse et ne pouvait s'empêcher de virevolter quand elle se promenait dans les bois. Une époque lointaine, mais toujours présente dans les souvenirs des villageois qui l'avait vu faire. Toujours aussi déconcertée pour la vision de Dryn, elle accepta avec sourire la proposition de danse. Ensemble, ils commencèrent à suivre le rythme du chant, se saluant, se croisant, joignant leur main avant de s'élancer, puis de se lâcher à nouveau. Une danse plus en délicatesse que les précédentes et pourtant, encore bien différente de ce qu'on pouvait trouver sur le continent. Durant cet instant, elle en oubliant Dryn, puis la musique passa à une autre et toute en remerciant le pêcheur, elle chercha de nouveau la présence de son premier amour. Sans attendre, elle se dirigea vers Jorelle et Lyra pour demander :
- La garde de nuit a envoyé un recruteur sur l'île ?
Tellement absorbé par son regard, que Dacey n'avait même pas remarqué que Dryn ne portait pas la tenue noire si spécifique à la garde de nuit. En même temps, depuis toutes ces années, elle avait été persuadée qu'il avait rejoint cette charge honorifique. Comment aurait-il pu être autrement ?
...
sumptuous reign.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Aux confins du NordL'an 299, Lune 2, Semaine 1
...
sumptuous reign.
Les chants des anciens s'entremêlaient harmonieusement avec celui des plus jeunes. Ils racontaient des histoires bien différentes, mais ils été marqués par cette même force qui animait le cœur des insulaires. Chaque mot faisait alors sens, tant par leurs symbolismes que par leurs représentations. Ces chansons n'étaient pas anodines pour les habitants de l'île aux ours, elles étaient liées à leurs croyances, à leurs traditions et au monde qui était le leurs. Elles cristallisaient bien des émotions, les peurs les plus profondes, les espoirs les plus fragiles... Elles faisaient partie d'un héritage peu commun. Alors ils chantaient leurs litanies à ceux qui voulaient bien écouter, de plus en plus fort pour que les astres les entendent. Ses mots chantés se mêlaient aux bruits provenant des arbres craquelant sous l’impact du vent et aux sons des feuilles virevoltants au tumulte du souffle des anciens dieux. Tandis que le feu des bûchers – illuminant l'île par leurs lumières – réchauffait leurs voix fatiguées. C'est dans de tels moments que l'ours du nord pouvait sentir cette symbiose qui liait tous les habitants de l'île.
Le regard azuré de Jorelle survola la foule en quête de nourriture, elle était telle un ours sentant une bonne odeur. Elle tentait de repérer d'où provenait ses effluves si appétissante, mais elle n'eut le temps de se diriger vers elles. L'aîné des Mormonts se joignit auprès de ses deux jeunes sœurs en quête de question. Chacune était en recherche de quelques choses.
- Non, je ne crois pas.
La fille Mormont lui sourit, mais ne lui prêtait peu d'attention. Elle préférait siffler et taper des mains. Toutefois, malgré le moment magique qu'elle vivait, Jorelle restait la même. Même si elle luttait de toutes ses forces, elle ne pouvait pas lui demander pourquoi elle s'interrogeait de cette manière. Son visage se déforma sous l'impulsion de ce dilemme, entre ne rien demander et chercher à comprendre.
- Pourquoi ? Souffla-t-elle, presque déçue d'avoir craqué aussi facilement
Jorelle chercha elle aussi cet homme en habit noir dans la foule, sans faire le lien avec Dryn.
Le regard azuré de Jorelle survola la foule en quête de nourriture, elle était telle un ours sentant une bonne odeur. Elle tentait de repérer d'où provenait ses effluves si appétissante, mais elle n'eut le temps de se diriger vers elles. L'aîné des Mormonts se joignit auprès de ses deux jeunes sœurs en quête de question. Chacune était en recherche de quelques choses.
- Non, je ne crois pas.
La fille Mormont lui sourit, mais ne lui prêtait peu d'attention. Elle préférait siffler et taper des mains. Toutefois, malgré le moment magique qu'elle vivait, Jorelle restait la même. Même si elle luttait de toutes ses forces, elle ne pouvait pas lui demander pourquoi elle s'interrogeait de cette manière. Son visage se déforma sous l'impulsion de ce dilemme, entre ne rien demander et chercher à comprendre.
- Pourquoi ? Souffla-t-elle, presque déçue d'avoir craqué aussi facilement
Jorelle chercha elle aussi cet homme en habit noir dans la foule, sans faire le lien avec Dryn.
...
sumptuous reign.
Invité
Informations
Personnage
Badges
La fête battait son plein. Maege Mormont était fière de son île, de ceux qui y habitaient de ses filles, ses filles qui petit à petit grandissaient inexorablement. Assise près de Alysane, Lady Mormont sourit à la fille de Lady Catelyn Stark. Arya était une petite sauvage comparée à sa sœur bien plus… faite pour les fêtes et autre ravissement. Les filles de la louve n’avaient pas le même caractère et cela étai plaisant à voir. La cadette des filles Stark était heureuse d’être ici, voilà qui était une bonne chose. Elle laissa sa fille lui répondre et contempla les danseurs et les feux avec satiété. Elle profita d’un court silence pour se tourner vers sa seconde fille. « Une ourse fait tout pour les protéger, même de loin. » répondit Maege Mormont un brin piquée dans son orgueil. Elle ne savait si elle devait prendre la remarque de sa fille un reproche ou non. Elle le savait, Alysane n’arrivait pas à comprendre le geste passé de sa mère. Elle ne comprenait pas pourquoi et surtout comment elle avait pu partir au combat alors qu’elle avait trois enfants qui avaient besoin d’elle. Après cela, la Dame protectrice de l’île aux ours avait reporté son attention sur la foule alors que Alysane s tournait désormais vers Lord Grégor qui avait fait le voyage avec elles. Si elle avait vu au loin Jorelle et Lyra partir en quête d’un repas, elle fut surprise de voir Dacey comme perdue au milieu de la foule. Dacey était étrange et sa mère la suivit du regard lorsqu’elle alla rejoindre deux de ses sœurs, Jorelle et Lyra. Lyanna, elle était en bonne compagnie avec ses neveux et nièces.
Maege sourit alors à la jeune Arya Stark, toujours assise auprès d’elle. « J’espère sincèrement que ce séjour vous plaira. Et comme vous a dit ma fille Alysane, vous avez encore beaucoup de chose à voir ici. L’île aux ours est merveilleuse. N’hésitez pas à nous demander pour visiter les lieux. N’importe laquelle d’entre nous sera ravie de vous accompagner. » commença Lady Mormont. « Le voyage ne vous a pas trop fatigué j’espère. » s’enquit soudainement la mère. Maege connaissait bien Lady Catelyn Stark et il était hors de question qu’elle apprenne que sa fille avait mal vécue le voyage jusqu’à l’île aux ours. « Je suppose que vous étiez plus que ravie de revoir votre frère Robb, je me trompe ? » poursuivit néanmoins la Dame. A dire vrai, elle supposait que beaucoup de Nordiens avaient été heureux de revoir le fils héritier du Nord. Heureux et sûrement même très curieux de savoir s’il serait plus loup ou dragon, Lady Maege Mormont la première à n’en pas douter.
2
Maege sourit alors à la jeune Arya Stark, toujours assise auprès d’elle. « J’espère sincèrement que ce séjour vous plaira. Et comme vous a dit ma fille Alysane, vous avez encore beaucoup de chose à voir ici. L’île aux ours est merveilleuse. N’hésitez pas à nous demander pour visiter les lieux. N’importe laquelle d’entre nous sera ravie de vous accompagner. » commença Lady Mormont. « Le voyage ne vous a pas trop fatigué j’espère. » s’enquit soudainement la mère. Maege connaissait bien Lady Catelyn Stark et il était hors de question qu’elle apprenne que sa fille avait mal vécue le voyage jusqu’à l’île aux ours. « Je suppose que vous étiez plus que ravie de revoir votre frère Robb, je me trompe ? » poursuivit néanmoins la Dame. A dire vrai, elle supposait que beaucoup de Nordiens avaient été heureux de revoir le fils héritier du Nord. Heureux et sûrement même très curieux de savoir s’il serait plus loup ou dragon, Lady Maege Mormont la première à n’en pas douter.
2
Invité
Informations
Personnage
Badges
Voyage jusqu'à l'Île-aux-Ours
An 299, lune 2, semaine 1 Île-aux-Ours
Dans les cris et dans les chants, sous les étoiles gardiennes, l’allégresse semblait de mise pour tout le monde. Presque au confins du monde, entourés de mers et de mères, chacun célébrait les grâces de la vie. Grégor vit la jeune Arya s’asseoir à côté de la matriarche des ourses, et les deux commencer à discuter. La vision de la jeune fille à côté de la suzeraine de l’Ile fit sourire le nordien. Il appréciait grandement les ourses, et plus encore pour leurs sentiments envers les Stark. Il savait que certains autres lords ou nobles du Nord ne portaient aucuns intérêts dans les personnes trop jeunes ou trop vielles, mais cela lui semblait aberrant. Alors qu’il reprenait une gorgée de sa boisson, Grégor vit Alysane se rapprocher et s’installer près de lui. Il sourit à la jeune femme. Elle lui annonça son plaisir de le revoir sur ces terres, dans un sourire sincère. Le lord d’Ironrath savait que son fils ainé et Alysane était très proche, et d’ailleurs c’est de lui que parla la jeune femme juste après ; en lui demandant gentiment pourquoi l’héritier d’Ironrath n’était pas présent. Grégor sentit la légèreté dans les paroles d’Alysane, mais il était vrai qu’il aurait pu venir fêter cet évènement avec eux, mais il était occupé ailleurs, malheureusement.
« Je vous remercie et je suis bien content d’être ici ce soir, la fête est une réussite. Je suis sûr que Rodrik aurait aimé être présent, mais il accompagne le jeune Robb Stark au Mur. La compagnie du prince Viserys ne doit pas être des plus plaisante, alors s’il peut égayer le voyage . . »
Grégor rigola un instant à cette idée ; son fils effectuait dans le même temps son premier voyage au Mur et c’était donc une étape importante. Pour le lord d’Ironrath, un seigneur devait connaître ses terres mais aussi celles qui l’entoure.
« Il est dommage que vous n’ayez pu rencontrer l’héritier de Lord Eddard, je suis convaincu que vous l'auriez apprécié. Mais il fallait quelqu’un pour rester sur l’île et veiller sur votre famille. »
En disant ces mots il regarda en direction du bambin qu’elle portait dans ses bras, et celui-ci s’agita un instant. Alysane en profita pour lui présenter son second fils, Jeor. Grégor émit un petit rire simple à l’entente de la phrase, car la tradition Mormont était assez unique. Les femmes de la famille ne se mariaient pas, ou très rarement, par convenance, par alliances ou par prestige ; ce qui donnait l’adage « fils ou fille d’un ours » quand elles parlaient de leurs enfants. Le seigneur nordien trouvait que cela renforçait la tradition de leur famille, et respectait cette idée. C’était pourtant cette même tradition qui donnait lieu à un certain mépris de grands lords nordiens, mais l’orgueil de certains finirait certainement par les faire étouffer. Grégor prit doucement le petit enfant dans ses bras, et son poids l’étonna pendant un instant. Puis il se rappela que les derniers enfants qu’il porta était significativement plus grands, et donc plus lourds. Le lord regarda le petit qui se tortillait quelque peu, et sourit en réponse au sourire égayé de la jeune mère.
Un peu plus loin, des gens continuaient de danser, d’autres de parler, alors que la musique continuait. La jeune femme à côté de lui reprit la discussion en lui demandant des nouvelles. Il replaça correctement Joer avant de répondre.
Grégor sourit après ces quelques mots, et il se retourna quand passa à côté d’eux des personnes dansant et tournoyant, et des rires fusèrent tous autour. Le seigneur d’Ironrath s’éloigna d’un pas du feu, pour que le petit Joer n’ait pas trop chaud et il reporta son attention sur Alysane, et il lui demanda doucement :
« Et vous, comment s'est passé ce temps sans vos sœurs et votre mère sur l'Île ? Cela n'a pas été trop difficile ? »
« Je vous remercie et je suis bien content d’être ici ce soir, la fête est une réussite. Je suis sûr que Rodrik aurait aimé être présent, mais il accompagne le jeune Robb Stark au Mur. La compagnie du prince Viserys ne doit pas être des plus plaisante, alors s’il peut égayer le voyage . . »
Grégor rigola un instant à cette idée ; son fils effectuait dans le même temps son premier voyage au Mur et c’était donc une étape importante. Pour le lord d’Ironrath, un seigneur devait connaître ses terres mais aussi celles qui l’entoure.
« Il est dommage que vous n’ayez pu rencontrer l’héritier de Lord Eddard, je suis convaincu que vous l'auriez apprécié. Mais il fallait quelqu’un pour rester sur l’île et veiller sur votre famille. »
En disant ces mots il regarda en direction du bambin qu’elle portait dans ses bras, et celui-ci s’agita un instant. Alysane en profita pour lui présenter son second fils, Jeor. Grégor émit un petit rire simple à l’entente de la phrase, car la tradition Mormont était assez unique. Les femmes de la famille ne se mariaient pas, ou très rarement, par convenance, par alliances ou par prestige ; ce qui donnait l’adage « fils ou fille d’un ours » quand elles parlaient de leurs enfants. Le seigneur nordien trouvait que cela renforçait la tradition de leur famille, et respectait cette idée. C’était pourtant cette même tradition qui donnait lieu à un certain mépris de grands lords nordiens, mais l’orgueil de certains finirait certainement par les faire étouffer. Grégor prit doucement le petit enfant dans ses bras, et son poids l’étonna pendant un instant. Puis il se rappela que les derniers enfants qu’il porta était significativement plus grands, et donc plus lourds. Le lord regarda le petit qui se tortillait quelque peu, et sourit en réponse au sourire égayé de la jeune mère.
« Je suis certain qu’il deviendra un ours fort, il porte un nom bien valeureux. »
Un peu plus loin, des gens continuaient de danser, d’autres de parler, alors que la musique continuait. La jeune femme à côté de lui reprit la discussion en lui demandant des nouvelles. Il replaça correctement Joer avant de répondre.
« Fort bien, je vous remercie, lady Alysane. Nous entamons cette nouvelle année avec confiance, et lady Elissa ainsi que nos enfants se portent à merveille. Comme vous le savez, j’ai assisté au banquet donné à Winterfell, et je dois dire qu’il était très réussi. En discutant, j’ai cru comprendre que lady Sansa se rendrait prochainement à Blancport, et avec lady Arya présente sur votre île, Winterfell va bientôt sembler un peu plus vide. »
Grégor sourit après ces quelques mots, et il se retourna quand passa à côté d’eux des personnes dansant et tournoyant, et des rires fusèrent tous autour. Le seigneur d’Ironrath s’éloigna d’un pas du feu, pour que le petit Joer n’ait pas trop chaud et il reporta son attention sur Alysane, et il lui demanda doucement :
« Et vous, comment s'est passé ce temps sans vos sœurs et votre mère sur l'Île ? Cela n'a pas été trop difficile ? »
Feniix
The Wild Wolf
Informations
Ft : Maisie Williams
Multi-Compte : Arwen Wydman - Boadicée Sand - Sacha - Grayce Bonfrère - Liliyana Ryger
Messages : 1524
Date d'inscription : 08/08/2017
Présence :
Personnage
Badges
1000 messages
5e Dracanniversaire
Multicompte
Voyage jusqu'à l’île-aux-Ours
Winterfell 299, lune 2 semaine 1
Lady … Ieurk ! C’est moche Lady Arya ! Sauf dans la bouche de ma mère … Mais je remerciais d’un sourire lady Alysanne. Je ne lui en voulais pas ! Je devrais juste le dire sûrement que ce n’était pas la peine de rajouter du lady devant mon nom. C’était juste bon pour Sansa ! Je n’étais pas Sansa , et encore heureuse ! Je sursautais quand Lady Maege me parla mais je lui fis un grand sourire une main flânant sur le dos de ma louve qui était revenu avec un morceau de viande dans la gueule. Je me voulais même pas savoir où elle avait trouvé ça. Elle était assez grande pour ne pas voler. J’espérais juste qu’elle n’avait fait peur à personne. Lady Maege posa beaucoup de questions et j’attendis qu’elle finisse pour répondre presque d’un bloc.
« J’ai hâte en effet de découvrir votre île ! Lyanna m’a promis de m’en faire découvrir une partie. Mais je n’hésiterais pas à vous demander ! Au contraire ! Je suis ravie d’avoir voyagé et d’être un peu sortie de Winterfell. Je craignais que Mère n’accepte pas mon voyage … Ma louve a également aimé le voyage, mais moins la partie en bateau, mais je crois qu’elle a retrouvé l’appétit. Lady Maege, Je vous en pris ne me vouvoyez pas ! Et ne me donnez pas du Lady, je déteste ça … »
Concernant Robb … Je me mâchouillais la lèvre inférieure pensive. Cela été difficile de décrire vraiment les sentiments que j’avais éprouvé en découvrant mon frère aîné pour la première fois … Un mélange de joie bien sûr, mais aussi d’appréhension, de hâte de crainte … C’était dur à expliquer … Moi mes sentiments je les gardais pour moi d’habitude ! Rien que pour dire un « je t’aime » à ma mère … J’avais juste saisis un instant ! Le reste du temps, sauf ma colère, je ne disais pas ! Les sentiments c’était bon pour les autres ! Enfin non … Enfin je ne savais pas ! C’était compliqué … Je me massais la nuque quelques instants avant d’enfin répondre.
« … C’était assez étrange comme situation … J’aurais préféré qu’il reste … Mais oui ! J’étais très contente de le rencontrer enfin ! Mais je serais vraiment heureuse lorsqu’il reviendra définitivement à Winterfell ! »
Dans … Combien de temps ? Trop longtemps ? Je n’avais pas envie d’attendre. J’en avais assez de voir les Dragons se moquer de nous … J’aurais aimé presque enfermer Robb dans les geôles et renvoyer la prince, était-il vraiment un homme ? , au sud avec le pantalon déchiré par nos loups. Mais je crois que cela aurait été un incident diplomatique. Dommage quand même. Je jetai un œil à ma louve qui s’était installée dans un coin et qui dégustait sa viande en demeurant attentive. La musique était entraînant, et pour une fois, le premier qui me proposait une danse : je dirais oui sans hésiter.
Feniix
« WINTER IS COMMING »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a wolf. endlesslove. MUSIC.
Invité
Informations
Personnage
Badges
L'île aux ours en fête
Mormont family & hosts
Le cœur s’allégeait de minutes en minutes. Il chantait à tue tête, reprenant les rythmes entendus grâce aux divers musiciens de la soirée. Les rire montaient, donnaient l’impression de toiser le ciel, prouvant aux Anciens qu’ils étaient bel et bien présents. Ils les vénéraient en festoyant, ils les respectaient en osant s’affirmer, en vivant tout simplement. Ils ne cessaient de montrer aux yeux du monde qu’ils tenaient tous debout, pour ainsi se faire entendre et pour perdurer, ce qu’on leur avait enseigné. Les divers tableaux qui se dessinaient dans les moindres recoins de cette fête détaillaient ces idées. Les mettaient en avant aux travers diverses formules, les unes les plus accueillantes que les autres. Des têtes se reconnaissaient, s’appelaient, cherchaient à obtenir l’attention de l’autre, alors que certaines autres cherchaient simplement à profiter de ce qu’on leur donnait. Tous se connaissaient. Tous s’unissaient. Tous savaient qu’ils pouvaient compter sur son voisin parce que l’île des Mormonts était ainsi faîte. Personne n’était en reste, au contraire chaque main, chaque bras et jambes avait son rôle à jouer. Et ce soir, ce dernier se présentait sous les hospices d’une chaleur commune. Le foyer n’en devenait que plus importants, les messages de plus en plus chaleureux eux aussi. Il résidait ici tout ce que la jeune Ourse aimait : l’esprit de famille. Et il s’étendait par delà les liens qui unissaient une mère envers ses filles ou même entre des sœurs, il allait au-delà de tout cela. Il permettait d’allier à la fois assurance et réconfort, surtout face à toutes ces nouvelles qui tendaient à ramener le doute quant à l’avenir de leur région. Le Nord serait-il en mesure d’accepter des changements profonds ? Si la réponse avait été donnée par Alysane, cette dernière aurait avancé un non catégorique, tant les changements ne lui étaient pas probants. Favorables pour la métropole, mais toujours dérisoire pour des insulaires. Ici, ils tenaient depuis des années, un temps qui avait su leur prouver que l’union faisait une force pareille à celle d’ours. Personne ne les délogerait d’ici, pas même une guerre. Une Mormont tiendrait toujours les devants, prête à scander son nom par delà les vagues les plus hautes et les montagnes les plus imposantes. Les Ours hiberneraient, chercheraient à survivre comme ils l’avaient toujours fait, mais ils tiendraient. Peut-être était-ce en cela que les différences entre Maege et elle ne parvenait pas à leur faire entendre raison ni à l’une ni à l’autre. Bien sûr, certains faits avaient été réalisé, et nul n’était nécessaire de ressasser un passé. Seul le présent comptait, le présent assurément tenu par l’avenir qui se déclinait sous les différents visages des enfants. Marthe, Maeve, le petit Ed et pour finir Jeor, ils étaient ceux dans lesquels tout espoir était à fonder mais aussi ceux dont il fallait absolument assurer protection et pérennité. Et pour cela, il n’y avait d’autres moyens que de conserver cette mentalité intacte. L’étendre, la transmettre, pouvoir la laisser germer dans leurs esprits pour que la tradition perdure pour des générations à venir. Alysane Mormont était peut être la plus conservatrice de toutes, la plus téméraire à bien des égards, mais elle se plaisait à garder dans son cœur combien la transmission était importante. Grizzly leur avait prouvé à toutes et ce même si elles n’étaient pas toutes ses filles. Alors pouvoir participer à cet instant, à cette réalité qui lui prouvait combien l’âme de l’île existait ici et maintenant, lui réchauffait le cœur et parvenait à la faire sourire joyeusement. Elle délaissait volontiers les tours de gardes, les vivres à rapporter et autres fonctions à tenir pour assurer leur pérennité, au profit de cet instant qui les rapprochait toutes. Jorelle surveillait les tables, gourmande de goûter les meilleures sucreries qu’elles avaient eu à manger ici, Lyra s’isolait un peu, mais détenait cette fine étincelle dans le fond de son regard qui laissait sous entendre de sa joie. Dacey… Que faisait-elle ? Le regard de la Mormont se mit à se froncer doucement en quête de réponse à ce doute avant de finalement délaisser un instant sa sœur pour revenir avec leur invité. Grégor était un homme dont la renommée n’était plus à faire et qui avait toujours suscité un certain respect de la part de la Mormont. Aussi, sa présence révélait combien leurs familles étaient amies, mais surtout combien cette amitié dépassait l’entendement de simples fidèles. Ils étaient bien plus que cela, puisqu’ils avaient toujours veillé les uns sur les autres. D’ailleurs, l’absence de Rodrick tendit à légèrement décevoir l’Ourse, qui ne tarda pas d’en exprimer son ressenti. La surprise ne tarda pas à imprégner ses traits les plus durs, prouvant alors au père qu’une telle nouvelle lui prouvait combien le temps avait changé. « Il accompagne Robb Stark ? Il doit s’en sentir fier, surtout s’il demeure le guide que le Dragon n’est pas. J’ose espérer que sa route ne sera pas trop pénible… Même si le connaissant, il ne me serait pas étonnant qu’il transforme les jérémiades d’un lézard en contine guillerette de joyeux lurons. » Le rire ne tarda pas à traverser ses lèvres alors que la vision s’imposait juste aux devants de ses yeux. Rodrick avait toujours été celui qui disposait de l’optimisme nécessaire pour transformer n’importe quelle situation en comédie humoristique.
Le sujet s’en dévia ensuite vers ce voyage et cette rencontre. Alysane avait tenu à rester sur l’île pour permettre aux siens de se reposer sur des acquis. La protection de son domaine n’en devenait d’autant plus importante qu’elle tendait à lui prouver combien elle aimait ses terres. Son rire s’estompa à mesure du discours du seigneur d’Ironrath, laissant place à un sourire dans lequel il pouvait aisément trouver fierté et persévérance. « J’aurai bien d’autres occasions pour le rencontrer. » Son air déterminé lui était bien propre, même si elle partageait exactement le même avec Jorelle. Toutes les deux avaient cette force de caractère volontaire qui prouvait à qui voulait bien l’entendre que rien ni personne n’arriverait à les déloger de leurs positions. « Notre patrie doit toujours conserver l’une des nôtres sur ses terres. Héritier ou pas, les raids ne s’arrêteront pas pour une visite ou pour un évènement. Nous nous devons de tenir pour assurer notre survie. » rajouta t-elle tout en haussant ses épaules alors qu’elle se confiait tout simplement. Mais bien vite Jeor accapara l’instant à sa manière, prouvant que les petits oursons avaient aussi leur part à jouer dans cette soirée. Rapidement, la jeune femme présenta son enfant à Grégor et s’enquit de lui offrir un peu de sa présence par ses bras. Son sourire n’en devenait que plus grand, plus à même de montrer combien une mère chérissait ses enfants alors qu’elle couvait du regard cette image. L’assurance de l’entreprise, prouva combien l’homme connaissait ces affaires là et bien vite, sa réponse eut pour effet de ravir l’Ourse. « Le nom de son oncle, un honneur pour nous toutes. » commenta t-elle tout en gardant son sourire intact avant que son regard cherche la présence de sa mère. Maege continuait de discourir avec Arya Stark, et peut-être un jour lui laissera t-elle prendre la route en direction du Mur pour lui présenter sa nièce et son neveu ? Le paradoxe entre la volonté de rester présente sur l’île et revoir son oncle veillait à grandir un peu plus mais elle délaissa rapidement cette idée alors qu’elle reconnaissait une tignasse parmi la foule. Cependant, elle la délaissa, trouvant qu’il était bien plus intéressant de rester ici en compagnie de Lord Forrestier plutôt que danser. Les nouvelles de leur région la satisfaisaient, surtout alors qu’elles laissaient présager combien la bonne fortune s’installait auprès de cette famille si chérie à ses yeux. « Je suis contente d’apprendre de telles nouvelles concernant Inronrath. Vous transmettrez mes amitiés à lady Elissa, je l’ai toujours porté dans mon cœur. » Et c’était sincère, de toutes les manières dès lors qu’Alysane parlait il s’agissait toujours de vérités ressenties. « Blancport ? Il semblerait que les petites louves cherchent à protéger leur frère. La meute se retrouve. » Une nouvelle étincelle d’amusement se glissa dans le fond de ses yeux. Elle voyait ce voyage comme l’assurance d’un meilleur pour l’avenir des Starks. Et il y avait des affaires qui devaient rester en famille. Le feu crépita un peu plus, laissant ainsi les trois protagonistes se redresser pour s’en éloigner d’un pas. L’Ourse chercha du regard Dacey dans l’espoir de lui voir un autre visage que celui de toute à l’heure. Mais rapidement, Alysane du abandonner sa recherche pour retrouver ce sourire dans lequel elle trouvait un réconfort paternel. « J’ai l’impression que l’on ôte une partie de moi dès qu’on nous sépare. Je vous laisse imaginer combien ma tristesse était profonde sans ma famille. Mais j’ai tenu pour les petits mais surtout pour tous les nôtres. » se confia t-elle sans retenue. Rares étaient les occasions où Alysane parlait ouvertement sans mettre de cynisme dans ses propos. Grégor avait toujours été une oreille qui l’écoutait et un soutien dans lequel elle pouvait compter. « Heureusement, je n’étais pas seule. Une Freux du nom de Gudrun m’a aidé pour établir un certain ordre. » D’ailleurs ou était-elle passée ? Depuis le retour des filles et de leur mère, la Freux avait disparut pour une raison qu’elle ignorait. Elle ne doutait pas qu’elle ait trouvé une occupation, Alysane avait confiance en Gudrun pour cela tout comme pour assurer sa survie. « Voudriez-vous danser Lord Forrestier ? » finit-elle par demander sur un ton qui se voulait jovial. Après tout ils étaient là pour s’amuser et fêter aussi bien le retour des Mormonts que les anniversaires de Dacey et Alysane. Un peu de légèreté ne ferait que le plus grand bien et pour se faire, l’Ourse se chargea de reprendre Jeor dans ses bras avant de le rapprocher de sa grand-mère. « Mère, puis-je vous laisser Jeor le temps d’une danse s’il vous plaît ? » Sans même attendre son reste, Alysane déposa le petit dans les bras de Maege sans oublier de lancer un clin d’œil complice à Arya et à Lyanna à ses côtés avant de retourner tendre sa main au seigneur d’Ironrath.
Le sujet s’en dévia ensuite vers ce voyage et cette rencontre. Alysane avait tenu à rester sur l’île pour permettre aux siens de se reposer sur des acquis. La protection de son domaine n’en devenait d’autant plus importante qu’elle tendait à lui prouver combien elle aimait ses terres. Son rire s’estompa à mesure du discours du seigneur d’Ironrath, laissant place à un sourire dans lequel il pouvait aisément trouver fierté et persévérance. « J’aurai bien d’autres occasions pour le rencontrer. » Son air déterminé lui était bien propre, même si elle partageait exactement le même avec Jorelle. Toutes les deux avaient cette force de caractère volontaire qui prouvait à qui voulait bien l’entendre que rien ni personne n’arriverait à les déloger de leurs positions. « Notre patrie doit toujours conserver l’une des nôtres sur ses terres. Héritier ou pas, les raids ne s’arrêteront pas pour une visite ou pour un évènement. Nous nous devons de tenir pour assurer notre survie. » rajouta t-elle tout en haussant ses épaules alors qu’elle se confiait tout simplement. Mais bien vite Jeor accapara l’instant à sa manière, prouvant que les petits oursons avaient aussi leur part à jouer dans cette soirée. Rapidement, la jeune femme présenta son enfant à Grégor et s’enquit de lui offrir un peu de sa présence par ses bras. Son sourire n’en devenait que plus grand, plus à même de montrer combien une mère chérissait ses enfants alors qu’elle couvait du regard cette image. L’assurance de l’entreprise, prouva combien l’homme connaissait ces affaires là et bien vite, sa réponse eut pour effet de ravir l’Ourse. « Le nom de son oncle, un honneur pour nous toutes. » commenta t-elle tout en gardant son sourire intact avant que son regard cherche la présence de sa mère. Maege continuait de discourir avec Arya Stark, et peut-être un jour lui laissera t-elle prendre la route en direction du Mur pour lui présenter sa nièce et son neveu ? Le paradoxe entre la volonté de rester présente sur l’île et revoir son oncle veillait à grandir un peu plus mais elle délaissa rapidement cette idée alors qu’elle reconnaissait une tignasse parmi la foule. Cependant, elle la délaissa, trouvant qu’il était bien plus intéressant de rester ici en compagnie de Lord Forrestier plutôt que danser. Les nouvelles de leur région la satisfaisaient, surtout alors qu’elles laissaient présager combien la bonne fortune s’installait auprès de cette famille si chérie à ses yeux. « Je suis contente d’apprendre de telles nouvelles concernant Inronrath. Vous transmettrez mes amitiés à lady Elissa, je l’ai toujours porté dans mon cœur. » Et c’était sincère, de toutes les manières dès lors qu’Alysane parlait il s’agissait toujours de vérités ressenties. « Blancport ? Il semblerait que les petites louves cherchent à protéger leur frère. La meute se retrouve. » Une nouvelle étincelle d’amusement se glissa dans le fond de ses yeux. Elle voyait ce voyage comme l’assurance d’un meilleur pour l’avenir des Starks. Et il y avait des affaires qui devaient rester en famille. Le feu crépita un peu plus, laissant ainsi les trois protagonistes se redresser pour s’en éloigner d’un pas. L’Ourse chercha du regard Dacey dans l’espoir de lui voir un autre visage que celui de toute à l’heure. Mais rapidement, Alysane du abandonner sa recherche pour retrouver ce sourire dans lequel elle trouvait un réconfort paternel. « J’ai l’impression que l’on ôte une partie de moi dès qu’on nous sépare. Je vous laisse imaginer combien ma tristesse était profonde sans ma famille. Mais j’ai tenu pour les petits mais surtout pour tous les nôtres. » se confia t-elle sans retenue. Rares étaient les occasions où Alysane parlait ouvertement sans mettre de cynisme dans ses propos. Grégor avait toujours été une oreille qui l’écoutait et un soutien dans lequel elle pouvait compter. « Heureusement, je n’étais pas seule. Une Freux du nom de Gudrun m’a aidé pour établir un certain ordre. » D’ailleurs ou était-elle passée ? Depuis le retour des filles et de leur mère, la Freux avait disparut pour une raison qu’elle ignorait. Elle ne doutait pas qu’elle ait trouvé une occupation, Alysane avait confiance en Gudrun pour cela tout comme pour assurer sa survie. « Voudriez-vous danser Lord Forrestier ? » finit-elle par demander sur un ton qui se voulait jovial. Après tout ils étaient là pour s’amuser et fêter aussi bien le retour des Mormonts que les anniversaires de Dacey et Alysane. Un peu de légèreté ne ferait que le plus grand bien et pour se faire, l’Ourse se chargea de reprendre Jeor dans ses bras avant de le rapprocher de sa grand-mère. « Mère, puis-je vous laisser Jeor le temps d’une danse s’il vous plaît ? » Sans même attendre son reste, Alysane déposa le petit dans les bras de Maege sans oublier de lancer un clin d’œil complice à Arya et à Lyanna à ses côtés avant de retourner tendre sa main au seigneur d’Ironrath.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Informations
Personnage
Badges
Aux confins du NordL'an 299, Lune 2, Semaine 1
...
sumptuous reign.
Malgré la fête, malgré la danse qu'elle avait adorée, Dacey n'arrivait pas à s'ôter la vision de Dryn. Cela lui avait semblé si réel, ce qui avait eu l'effet de la stopper sur place, sans le pêcheur sûrement serait-elle encore en train de scruter le mirage. De toute façon, à présent, elle ne le voyait plus, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Voulant se rassurer, elle décida d'aller rejoindre Jorelle et Lyra pour demander directement si des recruteurs de la garde de nuit étaient présents sur l'île. La seule explication rationnelle de la présence de son premier amour sur l'île, n'étant pas coutumière de vision. Jorelle vint à lui sourire, tout en lui disant qu'elle ne croyait pas que c'était le cas. La voyant taper dans ses mains et siffler, l'ainée des Mormont ne pouvait s'empêcher d'observer la foule, voir si elle pouvait l'apercevoir de nouveau, finalement après quelques instants, Jorelle, égale à elle-même vint lui demander la raison de sa question. D'un regard troublé, elle répondit :
- J'ai cru apercevoir une ancienne connaissance qui a rejoint la garde de nuit...
Lors de leur rencontre, Dryn se destinait à prendre le noir et dans son esprit, il lui était impensable qu'il n'aitfinalement pas prêté serment. Toutes personnes ayant l'honneur de rejoindre cette charge ne se devait pas de rebrousser chemin, finalement, elle hocha les épaules et ajouta :
- ...mais j'ai dû me tromper !
Arrêtant de se torturer l'esprit, elle fit un sourire à ses soeurs, avant qu'un villageois leur propose une assiette de poisson cuit au feu. En prenant dans sa main, elle allait amener un morceau à sa bouche avant qu'une personne murmure son nom dans son dos. Cette voix, il lui semblait la reconnaître, son coeur s'accéléra dans sa poitrine quand elle se retourna. Le Magnar était là, face à elle, si près que si elle tendait la main, elle pouvait le toucher. Aucun mot ne sortait de sa bouche, tout ce qui vibrait dans son esprit, s'étaient,'il est là ! " mais surtout, il ne portait pas l'habit noir, elle ne comprenait rien et pour autant était incapable d'articuler une seule phrase. Il fallut finalement que Dryn salue Jorelle, comme des vieux complices pour que Dacey sorte de sa stupeur et réagisse. Son regard suspect passa de lui à Jorelle toute en disant :
- Vous vous connaissez ?
- J'ai cru apercevoir une ancienne connaissance qui a rejoint la garde de nuit...
Lors de leur rencontre, Dryn se destinait à prendre le noir et dans son esprit, il lui était impensable qu'il n'aitfinalement pas prêté serment. Toutes personnes ayant l'honneur de rejoindre cette charge ne se devait pas de rebrousser chemin, finalement, elle hocha les épaules et ajouta :
- ...mais j'ai dû me tromper !
Arrêtant de se torturer l'esprit, elle fit un sourire à ses soeurs, avant qu'un villageois leur propose une assiette de poisson cuit au feu. En prenant dans sa main, elle allait amener un morceau à sa bouche avant qu'une personne murmure son nom dans son dos. Cette voix, il lui semblait la reconnaître, son coeur s'accéléra dans sa poitrine quand elle se retourna. Le Magnar était là, face à elle, si près que si elle tendait la main, elle pouvait le toucher. Aucun mot ne sortait de sa bouche, tout ce qui vibrait dans son esprit, s'étaient,'il est là ! " mais surtout, il ne portait pas l'habit noir, elle ne comprenait rien et pour autant était incapable d'articuler une seule phrase. Il fallut finalement que Dryn salue Jorelle, comme des vieux complices pour que Dacey sorte de sa stupeur et réagisse. Son regard suspect passa de lui à Jorelle toute en disant :
- Vous vous connaissez ?
...
sumptuous reign.
Invité
Informations
Personnage
Badges
La soirée se poursuivait et la dame de l’Île aux Ouses suivait les festivité avec attention. Elle bavardait avec légèreté avec la deuxième fille de lady Catelyn Satrk. L’ourse appréciait sincèrement la petite louve et cela n’était guère étonnant quand on connaissait le lien qui unissait la Mormont et les Stark de Winterfell et en particulier Lady Catelyn. Les deux mères avaient trouvé un soutient l’une en l’autre lorsqu’elle avait vécu la même chose, la perte de leur enfant respectif. Mais par chance, Maege avait récupéré bien plus tôt et plus vite la jeune Lyra alors que Catelyn attendait encore le retour définitif de son héritier. Les discussions allaient bon train et sa deuxième fille avait pris le parti de converser avec Lord Grégor Forestier un vieil ami de la famille.
Maege avait rit découvrant ses toutes ses dents lorsque la petite louve lui avait demandé de ne pas la vouvoyer et d’oublier le « Lady ». Comment pouvait-elle faire autrement. Arya était la fille de son suzerain, l’étiquette l’exigeait et la petite devrait s’y faire même si Lady Mormont pouvait le comprendre. « Jeune Arya, il est d’usage pour un vassal d’utiliser ses codes. Ne pas le faire serait d’une impolitesse inimaginable. » répondit simplement Maege qui faisait néanmoins l’effort d’accéder à la requête de la jeune fille. Puis la discussion dériva et la mère qu’était la nordienne demandant comment la jeune demoiselle avait vécu le retour, certes trop court mais réel de son frère à Winterfell. Nouveau sourire et un brin de soupire. « Je comprends parfaitement. Mais les décisions du roi sont comme elles sont. Mais un jour votre frère reviendra définitivement dans le Nord et ce jour-là les Mormont l’accueilleront avec joie.» répondit la dame ourse. Elle avait eu le temps de converser avec Robb avant le banquet et leur échange plut énormément à la Mormont. Elle ne lui avait pas dit ouvertement mais avait laissé entendre qu’il l’aurait son soutien le jour venu.
Puis, alors qu’elle guettait sa fille Dacey qui s’était éloignée tout comme Jorelle, elle fut ramenée à la réalité de son petit groupe par la question de sa fille Alysanne. La grand-mère qu’elle était dorénavant regarda avec bienveillance et protection le petit Jeor dans les bras de sa mère. « Ce sera avec joie ma fille. Va donc danser je veille sur lui. » fit lady Marmont en prenant dans ses bras le petit ourson. Lyanna qui se tenait à ses côtés se redressa subitement et plongea sur regard sur son neveu. Maege sentit bien que sa dernière fille voulait s’occuper du petit ourson et sa mère le lui confia tout en gardant un œil sur les deux enfants.
Maege avait rit découvrant ses toutes ses dents lorsque la petite louve lui avait demandé de ne pas la vouvoyer et d’oublier le « Lady ». Comment pouvait-elle faire autrement. Arya était la fille de son suzerain, l’étiquette l’exigeait et la petite devrait s’y faire même si Lady Mormont pouvait le comprendre. « Jeune Arya, il est d’usage pour un vassal d’utiliser ses codes. Ne pas le faire serait d’une impolitesse inimaginable. » répondit simplement Maege qui faisait néanmoins l’effort d’accéder à la requête de la jeune fille. Puis la discussion dériva et la mère qu’était la nordienne demandant comment la jeune demoiselle avait vécu le retour, certes trop court mais réel de son frère à Winterfell. Nouveau sourire et un brin de soupire. « Je comprends parfaitement. Mais les décisions du roi sont comme elles sont. Mais un jour votre frère reviendra définitivement dans le Nord et ce jour-là les Mormont l’accueilleront avec joie.» répondit la dame ourse. Elle avait eu le temps de converser avec Robb avant le banquet et leur échange plut énormément à la Mormont. Elle ne lui avait pas dit ouvertement mais avait laissé entendre qu’il l’aurait son soutien le jour venu.
Puis, alors qu’elle guettait sa fille Dacey qui s’était éloignée tout comme Jorelle, elle fut ramenée à la réalité de son petit groupe par la question de sa fille Alysanne. La grand-mère qu’elle était dorénavant regarda avec bienveillance et protection le petit Jeor dans les bras de sa mère. « Ce sera avec joie ma fille. Va donc danser je veille sur lui. » fit lady Marmont en prenant dans ses bras le petit ourson. Lyanna qui se tenait à ses côtés se redressa subitement et plongea sur regard sur son neveu. Maege sentit bien que sa dernière fille voulait s’occuper du petit ourson et sa mère le lui confia tout en gardant un œil sur les deux enfants.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Aux confins du NordL'an 299, Lune 2, Semaine 1
...
sumptuous reign.
L'ours indompté frappait des mains avec une force telle que sa peau rougissait à vue d'œil. Il y avait une sorte d'urgence dans ce geste et dans ses chansons, un besoin de transmettre et de hurler les complaintes aux grès de ce vent peu clément. Un besoin de se faire entendre. Toutes les paroles la transcendaient et correspondaient parfaitement à son état d'esprit du moment. C'était le temps de la paix, de la joie et des retrouvailles. Tous étaient réunis sous un ciel étoilé et vivaient ce moment qui fut autrefois partagé par ses ancêtres. Dans de tels rassemblements, Jorelle avait l'impression que les habitants de l'île étaient accompagnés des disparues, qu'ils dansaient à leurs côtés et que leurs claquements de mains résonnaient à l'unisson avec les siens.
Jorelle aurait pu continuer à sautiller, tournoyé sur elle-même toute la nuit s'il le fallait, mais un événement inattendu l'empêcha de profiter pleinement de cette fête. Dacey, son aînée était troublé, elle avait cru voir une ancienne connaissance, ce qui confirmait peut-être sa lubie d'enfance, les ancêtres venaient sans doute nous visiter dans de tels moments. Toutefois, cela signifiait que cette ancienne connaissance soit morte et c'est cela qui empêcha la Mormont de donner une possible explication. Ainsi, elle lui adressa un doux sourire réchauffé par la chaleur des feux et par ces mouvements peu gracieux.
L'insulaire s'apprêtait à rejoindre les villageois pour cette nouvelle danse qui lui tenait à cœur, celle-ci ne demandait aucune grâce, seulement de la force dans les mollets. À vrai dire, à y regarder de plus près, ce n'était pas réellement une danse, mais davantage une compétition de celui qui restera le plus longtemps en mouvement. Il suffisait simplement de garder l'équilibre, de sautiller avec de grands élans, de tourner et de recommencer encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul danseur. Toutefois, un homme fit irruption et Jorelle se retrouva comme paralysé par le regard de sa sœur. En effet, elle connaissait le Magnar, mais pouvait-elle réellement le confirmer ? Cela faisait longtemps qu'il était à présent sur l'île et celle-ci l'avait caché à son aînée, mais ce n'était pas à de lui dire. Pourtant, elle se sentait tout de même coupable, sans réellement expliquer pourquoi.
- Oui, il est bûcheron, c'est d'ailleurs grâce à lui qu'on a suffisamment de bois pour ce soir, dit-elle presque innocente.
Bien sûr, elle savait pertinemment que cette réponse ne satisfaisait pas à sa sœur. Jorelle suspectait une pointe de jalousie dans le regard et la voix de sa sœur. Ou serait-ce simplement la voix d'une personne qui se sent trahie ?
Jorelle aurait pu continuer à sautiller, tournoyé sur elle-même toute la nuit s'il le fallait, mais un événement inattendu l'empêcha de profiter pleinement de cette fête. Dacey, son aînée était troublé, elle avait cru voir une ancienne connaissance, ce qui confirmait peut-être sa lubie d'enfance, les ancêtres venaient sans doute nous visiter dans de tels moments. Toutefois, cela signifiait que cette ancienne connaissance soit morte et c'est cela qui empêcha la Mormont de donner une possible explication. Ainsi, elle lui adressa un doux sourire réchauffé par la chaleur des feux et par ces mouvements peu gracieux.
L'insulaire s'apprêtait à rejoindre les villageois pour cette nouvelle danse qui lui tenait à cœur, celle-ci ne demandait aucune grâce, seulement de la force dans les mollets. À vrai dire, à y regarder de plus près, ce n'était pas réellement une danse, mais davantage une compétition de celui qui restera le plus longtemps en mouvement. Il suffisait simplement de garder l'équilibre, de sautiller avec de grands élans, de tourner et de recommencer encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul danseur. Toutefois, un homme fit irruption et Jorelle se retrouva comme paralysé par le regard de sa sœur. En effet, elle connaissait le Magnar, mais pouvait-elle réellement le confirmer ? Cela faisait longtemps qu'il était à présent sur l'île et celle-ci l'avait caché à son aînée, mais ce n'était pas à de lui dire. Pourtant, elle se sentait tout de même coupable, sans réellement expliquer pourquoi.
- Oui, il est bûcheron, c'est d'ailleurs grâce à lui qu'on a suffisamment de bois pour ce soir, dit-elle presque innocente.
Bien sûr, elle savait pertinemment que cette réponse ne satisfaisait pas à sa sœur. Jorelle suspectait une pointe de jalousie dans le regard et la voix de sa sœur. Ou serait-ce simplement la voix d'une personne qui se sent trahie ?
...
sumptuous reign.
Invité
Informations
Personnage
Badges
Voyage jusqu'à l'Île-aux-Ours
An 299, lune 2, semaine 1 Île-aux-Ours
La nuit se rafraichissait, la soirée avançait, mais la chaleur humaine et la joie de vivre continuaient de tenir au chaud les cœurs et les corps. L’ambiance de la fête ne tarissait pas, au grand plaisir de Grégor. Des rires fusaient à droite et à gauche, inlassables, chantant une tendre mélodie mêlée au crépitement du feu et aux sabots tapants le sol. Quant à son interlocutrice, elle restait à ses côtés à discuter, et la liberté de parole entre les deux plaisait à Grégor. Quand la Mormont lui répondit, sur le voyage de Rodrik, il sentit que le ton était cependant moins léger par rapport à avant. Peut-être la jeune femme était-elle en fin de compte quelque peu vexée par l’absence de son ami ? Il crut voir de l’étonnement sur le visage d’Alysane, et ce fut confirmé par la réponse de l’Ourse, optimiste et guillerette. Un rire s’échappa de ses lèvres juste après ses dires, qui fit sourire Grégor. Oui, son fils plaçait souvent des traits d’humour, et il savait réchauffer une ambiance, un don utile dans un lieu aussi froid que le Mur. La discussion continua, et lady Alysane semblait bien décider à un jour rencontrer l’héritier du Nord. En parlant de sa terre, de son île, et de son isolement provisoire, la jeune femme semblait bien déterminée, protectrice mais aussi vraie. Elle énonça une vérité, il devait toujours y avoir une Mormont sur l’Ile pour la défendre, car jamais ne s’arrêtait l’idée de survie, ici. Et la simplicité avec laquelle l’Ourse prononçait ces mots, avec laquelle elle abordait ce sujet et se confiait fit sourire gentiment Grégor. La fille de son amie était peut-être adulte, mais elle restait jeune. Certains et certaines auraient préféré gambader, courir le monde et les richesses, découvrir, juste être libre. Même si elle n’était pas l’héritière, la jeune femme prenait son rôle et son devoir très à cœur ; sans trembler, sans sembler douter. Mais le seigneur nordien avait remarqué que cela semblait vrai pour tous les Mormont ; Maege avait élevé sa famille dans des valeurs saines et respectables, personne ne pouvait en douter. De plus, le détachement d’Alysane par rapport au fils d’Eddard Stark était en réalité bienvenu. Beaucoup de lords s’étaient rendu au banquet de Winterfell par curiosité et désir, celui de rencontrer un héritier élevé dans le Sud. Prendre un pas de recul par rapport à cela n’était pas une mauvaise idée, et cela pourrait aussi empêcher la nordienne d’avoir des regrets.
La jeune femme assura aussi son amitié à la femme de Grégor, lady Elissa, et celui-ci s’en assurerait.
La jeune Ourse commenta aussi le déplacement des petites Stark, en corrélation avec celui de leur frère, qui continuait son voyage. Grégor était plutôt d’accord avec sa remarque ; les Stark se réunissaient, même pour un temps donné. C’était tout à l’honneur des deux jeunes Stark de sortir du confort de Winterfell pour voyager quelque peu.
Avec les quelques pas qu’ils avaient fait, lady Alysane en profita pour regarder la foule du regard. Grégor fit de même, après avoir observé un instant le petit Jeor pour voir s’il allait bien. Le léger poids de l’enfant lui rappelait des souvenirs, lointains mais heureux. Autour et à côté d’eux trois, la place fourmillait de gens dansants, buvants, riants : la fraicheur de la nuit ne changeait pas l’humeur des gens, qui profitait de l’ardeur de la fête. Finalement, la fille de Maege se retourna vers lui, et le nordien lui sourit tout en la questionnant. Elle répondit franchement, sans détour, évoquant ses sentiments, et le Forestier hocha doucement la tête à l’entente de sa réponse. Alysane était très attaché à sa famille et cela se comprenait : la famille était un mot important pour les Mormont, un concept de vie. Cela se retrouvait à l’intérieur plusieurs foyers, dans le Nord, mais encore une fois le style de vie des Ourses permettait de comprendre cet attachement, ces sentiments solides ; la mort, la maladie et la détresse pouvait vite frapper, ici plus qu’ailleurs. Et cette affection restait l’une des forces de cette famille, aux yeux de Grégor. Malgré les possibles problèmes ou froids, les Mormont seraient toujours là si l’une ou l’un des leurs avait besoin d’aide.
Grégor sourit en répondant à la jeune femme, qui continua en expliquant qu’elle avait été aidée. Il s’en étonna au premier abord, puis trouva cela compréhensible. Si ce Freux avait aidé pour l’ordre et la survie de l’Ile, il devait-être compétent et peut-être même un proche de la famille ; ou d’Alysane. Bizarrement, Grégor était curieusement intrigué par ce Gudrun qu’il ne connaissait pas, mais il n’eut pas longtemps à réfléchir sur la question ; Alysane lui proposa de manière enjouée s’il voulait danser. La légèreté de la soirée et la bonne humeur de la jeune ourse le convainquit ; il n’était pas un grand danseur, mais la soirée était faite pour Alysane, les Mormont, et la joie. Il répondit gaiement :
Lady Alysane vint reprendre doucement Jeor, et le donna à sa grand-mère, et rapidement elle lui tendit la main pour qu’il la suive. Un petit rire sur les lèvres, il suivit la jeune femme en prenant sa main, et ils se joignirent à la foule, glissant entre les gens. Les musiciens reprirent de plus belle, son des tambours et des flûtes emplissant l’air. Ils tournèrent, pas de côté, devant, arrière. Un sourire sur les lèvres, Grégor s’amusait en cette soirée simple et agréable ; une détente bienvenue et surprenante.
La jeune femme assura aussi son amitié à la femme de Grégor, lady Elissa, et celui-ci s’en assurerait.
« Soyez rassurée, je n’y manquerai pas. »
La jeune Ourse commenta aussi le déplacement des petites Stark, en corrélation avec celui de leur frère, qui continuait son voyage. Grégor était plutôt d’accord avec sa remarque ; les Stark se réunissaient, même pour un temps donné. C’était tout à l’honneur des deux jeunes Stark de sortir du confort de Winterfell pour voyager quelque peu.
Avec les quelques pas qu’ils avaient fait, lady Alysane en profita pour regarder la foule du regard. Grégor fit de même, après avoir observé un instant le petit Jeor pour voir s’il allait bien. Le léger poids de l’enfant lui rappelait des souvenirs, lointains mais heureux. Autour et à côté d’eux trois, la place fourmillait de gens dansants, buvants, riants : la fraicheur de la nuit ne changeait pas l’humeur des gens, qui profitait de l’ardeur de la fête. Finalement, la fille de Maege se retourna vers lui, et le nordien lui sourit tout en la questionnant. Elle répondit franchement, sans détour, évoquant ses sentiments, et le Forestier hocha doucement la tête à l’entente de sa réponse. Alysane était très attaché à sa famille et cela se comprenait : la famille était un mot important pour les Mormont, un concept de vie. Cela se retrouvait à l’intérieur plusieurs foyers, dans le Nord, mais encore une fois le style de vie des Ourses permettait de comprendre cet attachement, ces sentiments solides ; la mort, la maladie et la détresse pouvait vite frapper, ici plus qu’ailleurs. Et cette affection restait l’une des forces de cette famille, aux yeux de Grégor. Malgré les possibles problèmes ou froids, les Mormont seraient toujours là si l’une ou l’un des leurs avait besoin d’aide.
« Je comprends tout à fait, et je pense que votre famille vous remercie pour ça. »
Grégor sourit en répondant à la jeune femme, qui continua en expliquant qu’elle avait été aidée. Il s’en étonna au premier abord, puis trouva cela compréhensible. Si ce Freux avait aidé pour l’ordre et la survie de l’Ile, il devait-être compétent et peut-être même un proche de la famille ; ou d’Alysane. Bizarrement, Grégor était curieusement intrigué par ce Gudrun qu’il ne connaissait pas, mais il n’eut pas longtemps à réfléchir sur la question ; Alysane lui proposa de manière enjouée s’il voulait danser. La légèreté de la soirée et la bonne humeur de la jeune ourse le convainquit ; il n’était pas un grand danseur, mais la soirée était faite pour Alysane, les Mormont, et la joie. Il répondit gaiement :
« Ce serait avec plaisir, Lady Alysane. »
Lady Alysane vint reprendre doucement Jeor, et le donna à sa grand-mère, et rapidement elle lui tendit la main pour qu’il la suive. Un petit rire sur les lèvres, il suivit la jeune femme en prenant sa main, et ils se joignirent à la foule, glissant entre les gens. Les musiciens reprirent de plus belle, son des tambours et des flûtes emplissant l’air. Ils tournèrent, pas de côté, devant, arrière. Un sourire sur les lèvres, Grégor s’amusait en cette soirée simple et agréable ; une détente bienvenue et surprenante.
Feniix
Informations
Personnage
Badges
|
|