Between the rose and the dragon │ Margaery Tyrell
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Between the rose and the dragon
An 299, lune 5, semaine 3
Aegon & Margaery
Aegon s'était levé aux aurores, afin de profiter des jours qui lui restait au sein de la ville qui avait vu naître sa mère. Le mariage avait été célébré en grandes pompes, accueillant une grande partie des nobles du royaume et il avait été un propice aux rassemblements, ainsi qu'aux discussions d'alliances qui suivaient quand les nobles se rencontraient. Il en avait profité afin de rencontrer quelques nobles dorniens, cherchant à apprendre à connaître ce peuple avec qui il partageait fièrement son sang. Il en avait d'ailleurs profiter pour faire la connaissance de certains de ses cousins, ainsi que certaines de ses cousines. Mais le départ se rapprochait rapidement et étant donné ses devoirs, le jeune prince n'avait pu partager autant de moments qu'il le souhaitait avec sa fiancée, malgré lui car il aurait souhaité avoir davantage de temps pour elle. Mais il ne comptait pas la quitter sans pouvoir passer un moment avec elle, sans la quitter dignement alors il s'était levé aux aurores comme à son habitude et pris soin de se passer un coup sur le corps ainsi que le visage. Si l'air était lourd, cela n'empêchait en rien le fait qu'il s'en était accommodé au fil du temps qu'il avait passé ici. Sa tenue était adaptée, légère mais pourtant toujours si noblement travaillée jusqu'au plus petite détail, des vêtements qu'il avait fait faire à la capitale avant qu'il ne prenne la route. Il arborait fièrement les couleurs de sa maison et pendant qu'il s'était préparé, il avait laissé un sourire naître sur ses lèvres à l'idée de partager un moment avec celle qu'il aimait. Il ne tarda pas à quitter ses appartements, ayant assez connaissance des habitudes de la rose pour savoir qu'à une telle heure, elle devait être préparée depuis longtemps. Ses pas avaient résonné dans les couloirs où, quelques fois, les têtes s'abaissèrent pour le saluer et il rendait ensuite les salutations avec un léger sourire convenable. Il se dirigeait vers les appartements de la jeune femme, sachant ceux qui lui avaient été attribués. Il aimait avancer dans les couloirs, le palais possédait une architecture particulière qui faisait sa beauté et Aegon appréciait découvrir de nouveaux lieux aussi exotiques. Il arriva rapidement devant la porte de l'endroit où dormait la rose, frappant plusieurs fois en portant toujours un sourire sur les lèvres. Il attendit plusieurs minutes, avant que la jeune femme ne vienne ouvrir et son sourire s'étira sur ses lèvres. « Ma dame. » Il avait délicatement murmuré ces paroles qui pourtant, montrait la sûreté dans sa voix. Son regard de braise se plongeait dans les yeux de la dame, la dévorant. Il n'en perdait pas une miette, un sourire presque arrogant sur les lèvres. « Comment vous sentez-vous ? » Il marqua une courte pause, observant la jeune femme magnifiquement apprêtée. Il savait à quel point la température était différente entre les terres dorniennes et celles des bieffois, mais il espérait qu'elle s'en accommodait autant que lui réussissait à s'y faire. « Nous n'avons eu que peu de temps pour nous, je le crains, mais j'espérais vous inviter à une marche dans les jardins du palais si vous n'êtes pas trop occupée. » Ils ne pouvaient passer du temps ensembles dans les appartements de l'un ou de l'autre. Ils n'étaient que fiancés, personne ne tolérait que le prince héritier soit en privé avec la jeune femme. S'ils souhaitaient davantage de moments ensembles, plus intimes, il devait attendre que le mariage ne soit célébré et il ne le savait que trop bien. Pourtant, il aurait aimé être bien plus proche d'elle, dépasser tout cela. Cela n'empêchait cependant pas aux deux d'être proches à leur façon, de voler quelques moments quand le temps le permettait et de montrer ce qui les liaient et qu'importait l'endroit où ils allaient se rendre, l'important pour lui était d'être avec elle et seulement cela. Il n'avait pas besoin de beaucoup et si depuis qu'il l'avait rencontré, son amour avait changé, il n'en était devenu que plus fort et plus mature, plus seulement une fièvre étrange qu'il découvrait seulement. Plus il apprenait à la connaître, plus il savait que le couple qu'ils allaient former serait fort. Il gardait une attitude droite et fièrement représentative de son rang, tendant simplement son bras en guise d'invitation pour la jeune femme.
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Margaery & Aegon
Between the rose and the dragon ►
Margaery contemplait avec nostalgie le lever de soleil sur les jardins du palais dornien. Elle trouvait amusant que, quelque soit l'hôte, on s'inquiète de lui fournir ce qui semblait essentiel à son existence, une vue sur la nature et sur ce que ce monde avait de plus beau. Si elle adorait les forets verdoyantes, les plaines accueillantes et la richesse des fleurs poussant dans sa région natale, elle avait fini par trouver un certain charme à ce royaume du sud en si mauvais terme avec le sien. Si elle s'était attendu à un accueil plutôt froid de la part de leurs hôte, elle avait été particulièrement surprise de la manière dont elle avait été reçu et remettait sérieusement en doute tout ce qu'elle avait pu entendre durant ses seize années d'existence. Elle rêvait d'un jour où la rivalité entre Hautjardin et Lancehélion ne serait qu'un lointain souvenir, s'éventant lascivement avec le parchemin de la lettre qu'elle écrivait à son amie lointaine. Elle chantonnait, profitant des dernières heures qui lui restait dans ce cadre magnifique, caressant d'une main distraite le tissu indigo de sa robe, tout en rêvassant au mariage récent du prince Viserys. Elle espérait que le sien soit aussi beau ... Cette pensée lui arracha un petit rire naïf mais heureux. Soupirant d'aise, la jeune femme se rappela de la danse partagée avec son promis, la première depuis l'annonce de leur engagement l'un envers l'autre. C'était étrange, la capacité qu'avait le prince, à lui faire oublier toute personne se trouvant autour d'eux, accaparant pleinement son attention pour qu'elle ne remarque que lui. Lui et ses yeux si particulier, lui et son sourire qui faisait chavirer son coeur, son toucher si aérien sur sa taille alors qu'ils évoluaient ensemble, au sein des couples dansant, comme guidé par une même pensée. Un frisson la parcourut, déclenchant en elle, des choses appartenant au domaine de l'intime. D'ici une paire de jour, la délégation du Bief quitterait les lieux et, observant les appartements qui lui avait été octroyés, il y avait du travail. Un regain d'énergie la gagna et elle s'empressa de quitter sa place, posant la missive inachevée sur une petite table, se promettant d'y répondre plus tard, et s'éloigna de la fenêtre pour se pencher sur la malle installée au milieu de la pièce. Sa dame de chambre entra et Margaery lui offrit un sourire: elle tentait de se montrer proche de tous ceux qui l'entourait et si elle avait encore un peu de méfiance vis-à-vis de sa nouvelle belle-soeur, cela lui avait jusqu'à la plutôt bien réussi. « Aller ! » lança-t-elle d'une voix guillerette en tapant dans ses mains.« Rangeons tout cela, nous serons bientôt à Hautjardin. » Elle avait hâte de rencontrer les nouvelles demoiselles de compagnie que sa grand-mère avait fait venir dans le château familial en son absence. Elle avait laissé à ses plus fidèles suivants la charge de leur enseigner ce qui était nécessaire, se gardant le plaisir de n'avoir a faire visiter la ville, où de subir les larmes de ceux qui avaient le mal du pays. Elle avait vécu bien trop de tristesse ces dernières lunes et aspirait à un peu de gaieté et de joie. Elle repliait la robe offerte par Willos en l'honneur de ses fiançailles lorsque des coups à la porte la firent sursauter. Un échange de regard intrigué suffit à lui faire comprendre de la visite imprévu qui avait lieu et, alors que sa dame de chambre se dirigeait vers la porte, un sourire se dessina. « Laisse, je m'en occupe. Charge toi de ranger la toilette noire que ma grand-mère m'a fait amener. » Depuis les évènements endeuillant la famille Tyrell, elle ne quittait jamais le château sans cette robe qu'elle détestait et qui reflétait la perte qui était la sienne. Associée à la mort de son père, elle avait eut tôt fait de ranger la maudite robe loin de son regard et elle voulait que cela soit la première chose qu'elle place au fond de ses bagages. La jeune femme hocha la tête, quittant la pièce quelques instants alors que Margaery se précipitait vers la porte. Elle inspira puis expira une paire de fois, passant ses mains sur le tissus léger de sa robe puis dans ses cheveux, s'assurant que tout était parfait, redoutant le regard de celui qu'elle espérait derrière la porte. Sa garde robe, peu adaptée au climat dornien avait connu quelque modification s'affranchissant des broderies et dorures de robes aux tissus cotonneux pour imiter celle de la princesse Rhaenys. Le rouge le monta subitement aux joues alors qu'elle se donnait l'impression de n'avoir jamais été aussi peu vêtue tant le tissu particulier lui donnait la sensation d'être en chemise de nuit. Elle finit par ouvrir, son visage s'éclairant alors que lorsque ses désirs se virent exaucer en la présence du prince héritier devant sa porte. « Votre Altesse. » le salua-t-elle, le sourire complice se traduisant dans sa voix alors que, d'un regard, elle s'assurait que sa dame de chambre ne vienne assouvir sa curiosité en les épiant. S'ils avaient eu l'occasion de partager quelques moments ensemble, ils étaient encore bien trop rares aux yeux amoureux de la jeune fille qui se languissait des instants qu'ils avaient passé ensemble à Port-Réal. Depuis qu'ils étaient fiancés, le destin s'acharnait à les séparer, la cloitrant à Hautjardin, le gardant à la capitale royale. Les quelques mondanités qu'ils avaient eut la chance de pouvoir partager ensemble étaient bien souvent accompagnées des yeux curieux de quelques nobliaux désireux de découvrir ce que partageait le prince, de chaperons s'assurant qu'ils soient proches sans trop l'être, ... « La journée ne saurait-être meilleure à présent. » lui répondit-elle tout en fermant la porte derrière elle. La simple idée de se retrouver seule à seul avec lui suffisait à raviver ses pensées précédentes: cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient partagé un instant comme celui ci que l'attente le rendait, sans doute, encore plus excitant.« Et vous ? » lui demanda-t-elle, se délectant de la tension qui naissait entre eux. Le regard du prince la brûlait, éveillant en elle des passions qu'elle avait crut éteintes à tout jamais. Elle laissa échapper un sourire lorsqu'il lui proposa une promenade dans les jardins. Cela lui rappelait les nombreuses ballades qu'ils avaient eut l'occasion de partager dans les premiers temps de leur rencontre. « J'en serai très heureuse. » avoua-t-elle d'un ton enjoué, acceptant le bras qu'il lui offrait avant de se laisser guider loin de ses appartements. Elle ne s'inquiétait pas de l'avancée des préparatifs: sa dame de chambre la connaissait bien et Margaery savait qu'elle pouvait compter sur elle en son absence. Elle regretta cependant de n'avoir de châle, non pour son utilité réchauffante - il n'y en avait pas besoin en ces lieux et, de toute façon, la seule présence du jeune homme lui donnait des bouffées de chaleurs - mais pour habiller un peu plus cette tenue à laquelle elle n'était pas habituée. « Etait-ce votre premier séjour à Lancehélion, mon prince ? » lui demanda-t-elle en se rendant compte qu'elle n'avait jamais songer à l'interroger sur la question. La reine Elia était originaire de ces régions chaude du Sud de Westeros, peut être avait-il déjà ressenti le besoin de se rendre ici pour renouer avec cette part de son histoire ? Ou peut être, tout comme elle, découvrait-il les beautés de ce pays à la réputation si discutable ... « Je dois avouer que je ne m'attendais pas à tant de beauté ... Il m'a été offert de découvrir les jardins du palais et je ne peux que me rendre à l'évidence: cela me manquera beaucoup. » Rares devaient être les bieffois à faire ce genre de constat, mais Margaery reconnaissait volontiers le talent des dorniens pour l'aménagement de ce joyaux de verdure qui parvenait, presque, à lui faire oublier sa roseraie de Hautjardin.AVENGEDINCHAINS
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┗ THE PRINCESS ROSE ┛
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Margaery contemplait avec nostalgie le lever de soleil sur les jardins du palais dornien. Elle trouvait amusant que, quelque soit l'hôte, on s'inquiète de lui fournir ce qui semblait essentiel à son existence, une vue sur la nature et sur ce que ce monde avait de plus beau. Si elle adorait les forets verdoyantes, les plaines accueillantes et la richesse des fleurs poussant dans sa région natale, elle avait fini par trouver un certain charme à ce royaume du sud en si mauvais terme avec le sien. Si elle s'était attendu à un accueil plutôt froid de la part de leurs hôte, elle avait été particulièrement surprise de la manière dont elle avait été reçu et remettait sérieusement en doute tout ce qu'elle avait pu entendre durant ses seize années d'existence. Elle rêvait d'un jour où la rivalité entre Hautjardin et Lancehélion ne serait qu'un lointain souvenir, s'éventant lascivement avec le parchemin de la lettre qu'elle écrivait à son amie lointaine. Elle chantonnait, profitant des dernières heures qui lui restait dans ce cadre magnifique, caressant d'une main distraite le tissu indigo de sa robe, tout en rêvassant au mariage récent du prince Viserys. Elle espérait que le sien soit aussi beau ... Cette pensée lui arracha un petit rire naïf mais heureux. Soupirant d'aise, la jeune femme se rappela de la danse partagée avec son promis, la première depuis l'annonce de leur engagement l'un envers l'autre. C'était étrange, la capacité qu'avait le prince, à lui faire oublier toute personne se trouvant autour d'eux, accaparant pleinement son attention pour qu'elle ne remarque que lui. Lui et ses yeux si particulier, lui et son sourire qui faisait chavirer son coeur, son toucher si aérien sur sa taille alors qu'ils évoluaient ensemble, au sein des couples dansant, comme guidé par une même pensée. Un frisson la parcourut, déclenchant en elle, des choses appartenant au domaine de l'intime. D'ici une paire de jour, la délégation du Bief quitterait les lieux et, observant les appartements qui lui avait été octroyés, il y avait du travail. Un regain d'énergie la gagna et elle s'empressa de quitter sa place, posant la missive inachevée sur une petite table, se promettant d'y répondre plus tard, et s'éloigna de la fenêtre pour se pencher sur la malle installée au milieu de la pièce. Sa dame de chambre entra et Margaery lui offrit un sourire: elle tentait de se montrer proche de tous ceux qui l'entourait et si elle avait encore un peu de méfiance vis-à-vis de sa nouvelle belle-soeur, cela lui avait jusqu'à la plutôt bien réussi. « Aller ! » lança-t-elle d'une voix guillerette en tapant dans ses mains.« Rangeons tout cela, nous serons bientôt à Hautjardin. » Elle avait hâte de rencontrer les nouvelles demoiselles de compagnie que sa grand-mère avait fait venir dans le château familial en son absence. Elle avait laissé à ses plus fidèles suivants la charge de leur enseigner ce qui était nécessaire, se gardant le plaisir de n'avoir a faire visiter la ville, où de subir les larmes de ceux qui avaient le mal du pays. Elle avait vécu bien trop de tristesse ces dernières lunes et aspirait à un peu de gaieté et de joie. Elle repliait la robe offerte par Willos en l'honneur de ses fiançailles lorsque des coups à la porte la firent sursauter. Un échange de regard intrigué suffit à lui faire comprendre de la visite imprévu qui avait lieu et, alors que sa dame de chambre se dirigeait vers la porte, un sourire se dessina. « Laisse, je m'en occupe. Charge toi de ranger la toilette noire que ma grand-mère m'a fait amener. » Depuis les évènements endeuillant la famille Tyrell, elle ne quittait jamais le château sans cette robe qu'elle détestait et qui reflétait la perte qui était la sienne. Associée à la mort de son père, elle avait eut tôt fait de ranger la maudite robe loin de son regard et elle voulait que cela soit la première chose qu'elle place au fond de ses bagages. La jeune femme hocha la tête, quittant la pièce quelques instants alors que Margaery se précipitait vers la porte. Elle inspira puis expira une paire de fois, passant ses mains sur le tissus léger de sa robe puis dans ses cheveux, s'assurant que tout était parfait, redoutant le regard de celui qu'elle espérait derrière la porte. Sa garde robe, peu adaptée au climat dornien avait connu quelque modification s'affranchissant des broderies et dorures de robes aux tissus cotonneux pour imiter celle de la princesse Rhaenys. Le rouge le monta subitement aux joues alors qu'elle se donnait l'impression de n'avoir jamais été aussi peu vêtue tant le tissu particulier lui donnait la sensation d'être en chemise de nuit. Elle finit par ouvrir, son visage s'éclairant alors que lorsque ses désirs se virent exaucer en la présence du prince héritier devant sa porte. « Votre Altesse. » le salua-t-elle, le sourire complice se traduisant dans sa voix alors que, d'un regard, elle s'assurait que sa dame de chambre ne vienne assouvir sa curiosité en les épiant. S'ils avaient eu l'occasion de partager quelques moments ensemble, ils étaient encore bien trop rares aux yeux amoureux de la jeune fille qui se languissait des instants qu'ils avaient passé ensemble à Port-Réal. Depuis qu'ils étaient fiancés, le destin s'acharnait à les séparer, la cloitrant à Hautjardin, le gardant à la capitale royale. Les quelques mondanités qu'ils avaient eut la chance de pouvoir partager ensemble étaient bien souvent accompagnées des yeux curieux de quelques nobliaux désireux de découvrir ce que partageait le prince, de chaperons s'assurant qu'ils soient proches sans trop l'être, ... « La journée ne saurait-être meilleure à présent. » lui répondit-elle tout en fermant la porte derrière elle. La simple idée de se retrouver seule à seul avec lui suffisait à raviver ses pensées précédentes: cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient partagé un instant comme celui ci que l'attente le rendait, sans doute, encore plus excitant.« Et vous ? » lui demanda-t-elle, se délectant de la tension qui naissait entre eux. Le regard du prince la brûlait, éveillant en elle des passions qu'elle avait crut éteintes à tout jamais. Elle laissa échapper un sourire lorsqu'il lui proposa une promenade dans les jardins. Cela lui rappelait les nombreuses ballades qu'ils avaient eut l'occasion de partager dans les premiers temps de leur rencontre. « J'en serai très heureuse. » avoua-t-elle d'un ton enjoué, acceptant le bras qu'il lui offrait avant de se laisser guider loin de ses appartements. Elle ne s'inquiétait pas de l'avancée des préparatifs: sa dame de chambre la connaissait bien et Margaery savait qu'elle pouvait compter sur elle en son absence. Elle regretta cependant de n'avoir de châle, non pour son utilité réchauffante - il n'y en avait pas besoin en ces lieux et, de toute façon, la seule présence du jeune homme lui donnait des bouffées de chaleurs - mais pour habiller un peu plus cette tenue à laquelle elle n'était pas habituée. « Etait-ce votre premier séjour à Lancehélion, mon prince ? » lui demanda-t-elle en se rendant compte qu'elle n'avait jamais songer à l'interroger sur la question. La reine Elia était originaire de ces régions chaude du Sud de Westeros, peut être avait-il déjà ressenti le besoin de se rendre ici pour renouer avec cette part de son histoire ? Ou peut être, tout comme elle, découvrait-il les beautés de ce pays à la réputation si discutable ... « Je dois avouer que je ne m'attendais pas à tant de beauté ... Il m'a été offert de découvrir les jardins du palais et je ne peux que me rendre à l'évidence: cela me manquera beaucoup. » Rares devaient être les bieffois à faire ce genre de constat, mais Margaery reconnaissait volontiers le talent des dorniens pour l'aménagement de ce joyaux de verdure qui parvenait, presque, à lui faire oublier sa roseraie de Hautjardin.
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┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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Between the rose and the dragon
An 299, lune 5, semaine 3
Aegon & Margaery
Le prince attendit plusieurs secondes, espérant que la jeune femme soit entièrement libre pour passer un moment avec elle. S'ils avaient pu échanger une danse et profiter de quelques instants volés, cela n'avait pas été suffisant pour lui qui attendait avec impatience le jour où ils seraient époux et qu'elle vivrait pleinement avec lui. La distance qui ne cessait de les séparer pesait lourdement, car même quand ils se retrouvaient, cela ne durait que peu de temps. Mais quand il la vit ouvrir la porte, quand il vit son regard lumineux, un sourire fendit ses lèvres. Sincère, il illuminait pleinement son visage et ne cachait nullement l'émerveillement du jeune prince, ainsi que son bonheur pleinement perceptible. Même sous le chaleur dornien, la rose était parfaite et s'était adaptée à merveille, se parant de belles tenues plus fines mais qui mettaient davantage en valeur son corps, sans se montrer indécentes. Elle ferma la porte, tandis qu'il se retrouvait face à elle. Une proximité qui ne lui déplaisait guère. « Je me porte à merveille, la journée s'annonce radieuse. » Des paroles douces, d'une voix charmante et si masculine. C'était le temps qu'il allait passer avec elle qui rendait ce jour meilleur que les autres et il avait accompagné ses paroles d'un sourire charmeur, démontrant les sous-entendus que trahissait déjà sa voix. Il n'y avait pas un jour sans qu'il ne pensait à elle, elle hantait ses pensées, il peinait à en dormir la nuit tant elle était omniprésente. Il rêvait du jour où elle serait avec lui, à la capitale. Où ils pourraient se montrer ensembles, où ils partageraient leurs propres appartements et pourraient réellement se montrer complices. Mais le mariage de son oncle était récent, alors le leur n'allait pas arriver de sitôt, il ne le savait que trop bien. Plusieurs lunes allaient séparer les deux événements. Aegon fut ravi de voir la jeune femme prendre son bras en acceptant sa proposition, alors qu'il se mettait lentement en marche d'une allure modérée. Son dos était droit, sa posture était princière et la tenue qu'il portait était semblable à celles qu'il avait l'habitude de porter, arborant comme à l'accoutumée les couleurs de sa maison. À sa main droite, il portait un anneau frappé du blason de sa maison, richement orné de rubis. « C'est effectivement la première fois que je me rendais en ces terres, ma dame. » Son regard mauve balayait la pièce, il observait toujours autant ce palais somptueux qu'il aimait parcourir, se perdant quelques fois à imaginer la vie de sa mère quand elle était jeune. Il avait quelques fois l'impression de marcher dans ses pas, d'être plus proche d'elle. Il avait rencontré avec plaisir ses oncles, ainsi que ses cousins et ses cousines. Cela avait été un véritable plaisir de pouvoir faire leur connaissance. « Les jardins sont merveilleux, même si je regrette de n'avoir pu visiter les jardins aquatiques » Il savait que l'actuel prince régent restait principalement là-bas, laissant la gestion de Lancéhelion à sa fille et son frère. Mais les jardins du palais avaient quelque chose de paisible et particulier, même s'il n'avait pu y rester longtemps, tant les devoirs qui l'incombait l'avait suivi au sein des terres dorniennes. Mais il s'en accommodait, ayant malgré tout assez de temps pour découvrir cette endroit qu'il avait tant espéré voir un jour et il avait apprécié chacun des moments passés ici. « Je dois dire qu'il me tardait de découvrir ces terres et je n'en fus pas déçu. » Il marqua une pause, appréciant de savoir que la jeune femme s'était plu autant que lui. « Et pouvoir profiter de cela avec vous, alors que je ne pensais pas vous voir présente, me ravi d'autant plus. » S'il faisait parti de la maison royale, le prince assumait pleinement ses origines dorniennes et il n'aurait pu penser que sa promise soit invitée au mariage princier, ayant connaissance des rancunes bien présentes entre les dorniens et les bieffois. Pourtant, les vieilles querelles semblaient se régler, sûrement grâce à l'accession à la suzeraineté du frère de sa fiancée. Il faudrait bien plus de temps pour que tout se règle, mais le prince ferait tout pour que la paix continue. « Comment avez-vous trouver les festivités ? » Un fin sourire perla au coin des lèvres du prince, qui espérait un mariage d'autant plus beau avec celle qu'il aimait. Et il espérait que le sien ne serait pas entaché pas un événement comme il en fut le cas pour celui de son oncle. Mais malgré ce qu'il s'était passé, l'événement avait été somptueux et les nobles s'étaient réunis, discutant, malgré leurs origines différentes. Même ceux dont les querelles remontaient à une époque lointaine avaient fait l'effort d'être proches, partageant quelques instants ensembles. Et le prince n'avait pas manqué d'observer durant les festivités, d'être à l'affût de ce qu'il s'était déroulé devant ses yeux. Les deux fiancés s'enfonçaient dans les couloirs, passant devant quelques fenêtres qui permettaient de pleinement voir la beauté du paysage extérieur. Ils arrivèrent rapidement à l'entrée des jardins, la lumière venant frapper leur visage, faisant plus encore ressortir les yeux mauves du jeune prince. Il tourna brièvement son regard vers la douce rose, l'observant d'un œil attendrissant. « Vous vous êtes merveilleusement bien acclimatée au soleil dornien... » Ses paroles étaient mélodieuse, se mêlant à une intonation de voix envoûtante. Le jeune homme la trouvait éblouissante, le soleil venant mettre en valeur chacun de ses traits. Sa douceur et sa beauté. Ses cheveux, brun et soyeux, qui tombaient en cascade sur ses épaules, venant affirmer cette silhouette féminine et contrastant avec sa peau pâle. Ses yeux bruns, séduisants, qui ressortaient davantage encore à cause de la lueur présente. Et les tenues qu'elles portaient, mettant en valeur les courbes de son corps. Il appréciait chacun des détails de son apparence, du plus léger ou plus présent. Il l'avait déjà observé bien longtemps, quand il avait partagé des balades avec elle ou quand elle s'était perdue dans ses appartements. Et à chaque fois, elle était davantage encore plus belle. Il avança toujours avec cette allure modérée, s'engouffrant dans les magnifiques jardins princiers. Une odeur agréable parvenait jusqu'à ses narines, il portait son regard sur les jardins, dans lesquels il s'était baladé quelques fois depuis qu'il était présent en ces terres. Sur ses lèvres, un perpétuel sourire persistait, parfaitement sincère, car le prince était heureux de partager pareil moment avec la femme qu'il aimait. Il était conscient qu'il n'y en aurait pas d'autres avant un moment, qu'ils ne se reverraient pas de sitôt et pourtant, il espérait que ça serait le cas.
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Après les évènements de ces derniers mois, l'instant semblait être l'un des nombreux rêves qu'elle faisait la nuit. Depuis l'annonce de leurs fiançailles, il lui semblait ne l'avoir vu qu'une poignée de fois, lors de grands évènements. Son deuil l'avait retenu à Hautjardin et, aujourd'hui qu'elle marchait à ses côté, elle en venait presque à jalouser Daena d'être constamment auprès de son promis. Que ne donnerait-elle pas pour, à son tour, pouvoir rejoindre Port-Réal ? S'ils devaient garder une certaine retenu avant leur mariage, peut être le temps lui paraitrait moins long si elle pouvait le passer en sa compagnie et non dans la solitude de Hautjardin. Elle adorait sa région natale et le château familial. L'annonce de la naissance prochaine de l'enfant de Garlan et Leonette l'impatientait, mais l'amour qu'elle portait au Prince la tiraillait, lui donnant envie de partir avec le cortège royal plutôt qu'avec la délégation du Bief. Le départ de certaines de ses plus proches amies n'y étaient pas non plus pour rien. Peut être était-il temps pour elle de dire adieu à sa vie passée pour vivre pleinement sa vie de femme, de future princesse. Elle fut surprise d'entendre qu'ils partageaient leur découverte de Dorne, persuadée qu'il avait du s'y rendre au moins une fois auparavant. « J'ai entendu dire que vous repartiez bientôt vous aussi ? N'êtes vous pas déçu ? » lui demanda-t-elle, persuadée que, si comme lui, elle était née de parents de régions différentes, elle aurait aimé en découvrir plus sur ces endroits. Etant le pur fruit d'un mariage bieffois, elle avait bien souvent visité le fief des Hightower, famille de naissance de sa mère et de sa cousine. Les obligations princières lui semblèrent alors bien lourde et elle espéra qu'il aurait l'occasion, et la liberté, de revenir sur les traces de son histoire maternelle plus souvent, maintenant que son oncle se trouvait marié à une princesse de Dorne. Son regard se posa sur l'extérieur. Elle rêvassa aux mots évoquant les Jardins Aquatiques. Elle s'était plongée souvent dans des ouvrages sur l'histoire des Sept Royaume et on dépeignait la beauté de ces lieux comme un paradis sur terre. « J'ai entendu bien des choses sur ces jardins. On les dit magnifiques tout comme l'histoire qui en est à l'origine ... » Une histoire d'amour qu'elle avait trouvé incroyablement romantique. Elle qui aimait tant la beauté que la nature pouvait avoir à offrir s'était sentie touchée au plus profond de son âme par le récit de cet acte d'amour d'un prince à son épouse. Si la roseraie de Hautjardin n'avait rien a envier aux jardins royaux, Margaery ne pouvait qu'être subjugué par ce lieu qui lui était inconnu mais dont elle lisait tant de compliments. Elle se sentit rougir lorsqu'il lui confessa être heureux de pouvoir partager un instant avec elle presque autant que de visiter les lieux. « Vous me flattez, votre Altesse. Je ne mérite tant d'attention de votre part. » répondit-elle, réprimant son envie de cacher son visage embarrassé derrière ses longues mèches brunes. Elle n'était plus une enfant, et ce n'était pas n'importe qui. La voix d'Olenna se rappela à elle. Se tenir droite, la tête haute. Et elle le fit, laissant malgré tout un petit sourire de contentement trahir la joie qu'elle avait d'entendre pareil déclaration. « Cela reste néanmoins un honneur d'avoir pu être à votre bras pendant les festivités ... Et de partager également un instant comme celui ci avec vous. » Confessa-t-elle, portant fièrement sur son visage, la trace de l'émoi qu'il causait en elle. Le pouvoir de ces iris mauve la transcendait. Elle se sentait fondre à chaque fois qu'il les posait sur elle, trahissant, au travers de ce regard unique, l'intérêt qu'il avait pour elle et qu'elle lui rendait au centuple. Suite à sa question, elle prit le temps de réfléchir un instant. « J'ignorais qu'un mariage royal pouvait éclipser toute autre union de la sorte. Je me souviens avoir trouver les noces de mon frère Garlan magnifiques, mais ce n'est rien en comparaison de celui ci. » Et pourtant, adolescente, elle avait été marquée par ce mariage à travers lequel s'exerçait la puissance des Tyrell. La richesse de la fête avait fait pâlir de jalousie bien des maisons, invitées pour l'occasion, et Margaery, bien que dans une phase très heureuse de cette année là, ne parvenait pas à imaginer plus belle union. « Néanmoins ... » Elle hésita. Devait-elle confier ses doutes ainsi ? Si elle avait l'impression de parfaitement connaitre son promis, elle n'était pas à l'abris d'une déconvenue: peut être cesserait-il de l'écouter, à présent qu'elle était bientôt exclusivement sienne ? Elle se risqua toutefois à la confession, jugeant qu'elle préférait avoir confiance en son promis que de s'en méfier à chaque instant. Si elle serait bientôt sienne, l'inverse était également vrai. D'ici quelques lunes, qu'elle priait pour être rapides, il serait à elle, rien qu'à elle et elle voulait que son mariage, aussi amoureux que politique soit-il, soit également le moyen pour elle de construire une relation de confiance, d'exclusivité totale de son être, corps et âme, qu'elle lui offrirait pour le restant de ses jours. « Pardonnez mon attitude, mon Prince, mais je ne peux m'empêcher de me faire du soucis pour votre oncle. Si je pense que peu de gens retiendront cet étrange pièce de théâtre, cela m'a marqué, je me dois de l'avouer. » Si elle taisait les quelques échanges qu'elle avait pu avoir avec le jeune marié, bien avant de rencontrer le Prince, elle ne cachait aucunement l'amitié qui en découlait et le soucis sincère qu'elle avait pour cette famille qui serait bientôt la sienne. Elle était prête à tout pour sa famille, pour le bien des Tyrell. Cela ne changerait jamais. A ceci près qu'elle partagerait cette loyauté pour la famille de son époux. Désireuse de former avec lui, ce qu'elle avait toujours cru manquer au couple que formait ses propres parents, elle espérait lui être d'une attention bienveillante et de bons conseils. Face au compliment soudain, elle remit pudiquement une mèche rebelle derrière son oreille, baissant son regard vers le sol en étouffant un sourire timide mais bien présent. « Je ... » s'entendit-elle dire, alors que ses joues semblaient brûler sous l'émotion qu'elle ressentait. Elle n'en était pas à son premier compliment ! Mais il y avait quelque chose, chez le jeune homme, qui rendait tout totalement unique à ses yeux. « Vos mots me touchent votre Altesse. » Comment n'auraient-ils pas pu ? Il y avait une dimension nouvelle dans cette relation: il n'était plus le Prince de Westeros partageant une promenade sous le soleil de Port-Réal, il était son futur mari, l'homme auprès de qui elle passerait sa vie. Et dès lors, tous mots sortant de sa bouche semblaient résonner dans son coeur. Néanmoins, elle n'oubliait pas qui l était, ne pouvant se résoudre à se défaire de la cérémonieuse appellation pour se montrer plus familière, trop familière, car après tout, il ne l'appelait jamais par son prénom, lui non plus. Etrange sensation que celle d'être encore en train de se découvrir alors que la passion menaçait de la dévorer vivante. Si seulement ... Si seulement ils pouvaient être mariés rapidement, abandonnant cette distance respectable qui était la leur. Elle voulait tout connaitre de lui et lui faire découvrir tout de sa propre personne. Mais ils devaient se retenir: ils auraient bien le temps, même si leurs jeunes personnes brûlaient de rencontre moins protocolaires. « Tout ici semble si idyllique que s'en est presque irréel ... » finit-elle par dire, changeant de sujet pour éviter les pulsions qui l'assaillaient, d'avoir raison de sa personne. La beauté des lieux et la différence flagrante de paysage dans une région si proche de la sienne la captivait. « Tout comme votre présence. » Confessa-t-elle avec un sourire franc, encrant son regard dans celui du Prince sans qu'aucune rougeur ne fasse son apparition sur ses joues. Un instant, ses yeux quittèrent le jeune homme, balayant les lieux alors que le silence qui y régnait, une fois les bruits de la nature exclu, lui semblait étrange. Seul. Sans doute un chaperon non loin, à s'assurer qu'ils ne consomment rien qui ne devait l'être avant l'heure, mais on leur laissait un instant à eux ... « Il me semble que cela fait si longtemps qu'il ne m'a été donné de partager un instant loin des regards ... » dit-elle d'une voix plus basse, plus grave alors qu'elle se désintéressait de tout pour ne se concentrer que sur lui.AVENGEDINCHAINS
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
Between the rose and the dragon ►
Après les évènements de ces derniers mois, l'instant semblait être l'un des nombreux rêves qu'elle faisait la nuit. Depuis l'annonce de leurs fiançailles, il lui semblait ne l'avoir vu qu'une poignée de fois, lors de grands évènements. Son deuil l'avait retenu à Hautjardin et, aujourd'hui qu'elle marchait à ses côté, elle en venait presque à jalouser Daena d'être constamment auprès de son promis. Que ne donnerait-elle pas pour, à son tour, pouvoir rejoindre Port-Réal ? S'ils devaient garder une certaine retenu avant leur mariage, peut être le temps lui paraitrait moins long si elle pouvait le passer en sa compagnie et non dans la solitude de Hautjardin. Elle adorait sa région natale et le château familial. L'annonce de la naissance prochaine de l'enfant de Garlan et Leonette l'impatientait, mais l'amour qu'elle portait au Prince la tiraillait, lui donnant envie de partir avec le cortège royal plutôt qu'avec la délégation du Bief. Le départ de certaines de ses plus proches amies n'y étaient pas non plus pour rien. Peut être était-il temps pour elle de dire adieu à sa vie passée pour vivre pleinement sa vie de femme, de future princesse. Elle fut surprise d'entendre qu'ils partageaient leur découverte de Dorne, persuadée qu'il avait du s'y rendre au moins une fois auparavant. « J'ai entendu dire que vous repartiez bientôt vous aussi ? N'êtes vous pas déçu ? » lui demanda-t-elle, persuadée que, si comme lui, elle était née de parents de régions différentes, elle aurait aimé en découvrir plus sur ces endroits. Etant le pur fruit d'un mariage bieffois, elle avait bien souvent visité le fief des Hightower, famille de naissance de sa mère et de sa cousine. Les obligations princières lui semblèrent alors bien lourde et elle espéra qu'il aurait l'occasion, et la liberté, de revenir sur les traces de son histoire maternelle plus souvent, maintenant que son oncle se trouvait marié à une princesse de Dorne. Son regard se posa sur l'extérieur. Elle rêvassa aux mots évoquant les Jardins Aquatiques. Elle s'était plongée souvent dans des ouvrages sur l'histoire des Sept Royaume et on dépeignait la beauté de ces lieux comme un paradis sur terre. « J'ai entendu bien des choses sur ces jardins. On les dit magnifiques tout comme l'histoire qui en est à l'origine ... » Une histoire d'amour qu'elle avait trouvé incroyablement romantique. Elle qui aimait tant la beauté que la nature pouvait avoir à offrir s'était sentie touchée au plus profond de son âme par le récit de cet acte d'amour d'un prince à son épouse. Si la roseraie de Hautjardin n'avait rien a envier aux jardins royaux, Margaery ne pouvait qu'être subjugué par ce lieu qui lui était inconnu mais dont elle lisait tant de compliments. Elle se sentit rougir lorsqu'il lui confessa être heureux de pouvoir partager un instant avec elle presque autant que de visiter les lieux. « Vous me flattez, votre Altesse. Je ne mérite tant d'attention de votre part. » répondit-elle, réprimant son envie de cacher son visage embarrassé derrière ses longues mèches brunes. Elle n'était plus une enfant, et ce n'était pas n'importe qui. La voix d'Olenna se rappela à elle. Se tenir droite, la tête haute. Et elle le fit, laissant malgré tout un petit sourire de contentement trahir la joie qu'elle avait d'entendre pareil déclaration. « Cela reste néanmoins un honneur d'avoir pu être à votre bras pendant les festivités ... Et de partager également un instant comme celui ci avec vous. » Confessa-t-elle, portant fièrement sur son visage, la trace de l'émoi qu'il causait en elle. Le pouvoir de ces iris mauve la transcendait. Elle se sentait fondre à chaque fois qu'il les posait sur elle, trahissant, au travers de ce regard unique, l'intérêt qu'il avait pour elle et qu'elle lui rendait au centuple. Suite à sa question, elle prit le temps de réfléchir un instant. « J'ignorais qu'un mariage royal pouvait éclipser toute autre union de la sorte. Je me souviens avoir trouver les noces de mon frère Garlan magnifiques, mais ce n'est rien en comparaison de celui ci. » Et pourtant, adolescente, elle avait été marquée par ce mariage à travers lequel s'exerçait la puissance des Tyrell. La richesse de la fête avait fait pâlir de jalousie bien des maisons, invitées pour l'occasion, et Margaery, bien que dans une phase très heureuse de cette année là, ne parvenait pas à imaginer plus belle union. « Néanmoins ... » Elle hésita. Devait-elle confier ses doutes ainsi ? Si elle avait l'impression de parfaitement connaitre son promis, elle n'était pas à l'abris d'une déconvenue: peut être cesserait-il de l'écouter, à présent qu'elle était bientôt exclusivement sienne ? Elle se risqua toutefois à la confession, jugeant qu'elle préférait avoir confiance en son promis que de s'en méfier à chaque instant. Si elle serait bientôt sienne, l'inverse était également vrai. D'ici quelques lunes, qu'elle priait pour être rapides, il serait à elle, rien qu'à elle et elle voulait que son mariage, aussi amoureux que politique soit-il, soit également le moyen pour elle de construire une relation de confiance, d'exclusivité totale de son être, corps et âme, qu'elle lui offrirait pour le restant de ses jours. « Pardonnez mon attitude, mon Prince, mais je ne peux m'empêcher de me faire du soucis pour votre oncle. Si je pense que peu de gens retiendront cet étrange pièce de théâtre, cela m'a marqué, je me dois de l'avouer. » Si elle taisait les quelques échanges qu'elle avait pu avoir avec le jeune marié, bien avant de rencontrer le Prince, elle ne cachait aucunement l'amitié qui en découlait et le soucis sincère qu'elle avait pour cette famille qui serait bientôt la sienne. Elle était prête à tout pour sa famille, pour le bien des Tyrell. Cela ne changerait jamais. A ceci près qu'elle partagerait cette loyauté pour la famille de son époux. Désireuse de former avec lui, ce qu'elle avait toujours cru manquer au couple que formait ses propres parents, elle espérait lui être d'une attention bienveillante et de bons conseils. Face au compliment soudain, elle remit pudiquement une mèche rebelle derrière son oreille, baissant son regard vers le sol en étouffant un sourire timide mais bien présent. « Je ... » s'entendit-elle dire, alors que ses joues semblaient brûler sous l'émotion qu'elle ressentait. Elle n'en était pas à son premier compliment ! Mais il y avait quelque chose, chez le jeune homme, qui rendait tout totalement unique à ses yeux. « Vos mots me touchent votre Altesse. » Comment n'auraient-ils pas pu ? Il y avait une dimension nouvelle dans cette relation: il n'était plus le Prince de Westeros partageant une promenade sous le soleil de Port-Réal, il était son futur mari, l'homme auprès de qui elle passerait sa vie. Et dès lors, tous mots sortant de sa bouche semblaient résonner dans son coeur. Néanmoins, elle n'oubliait pas qui l était, ne pouvant se résoudre à se défaire de la cérémonieuse appellation pour se montrer plus familière, trop familière, car après tout, il ne l'appelait jamais par son prénom, lui non plus. Etrange sensation que celle d'être encore en train de se découvrir alors que la passion menaçait de la dévorer vivante. Si seulement ... Si seulement ils pouvaient être mariés rapidement, abandonnant cette distance respectable qui était la leur. Elle voulait tout connaitre de lui et lui faire découvrir tout de sa propre personne. Mais ils devaient se retenir: ils auraient bien le temps, même si leurs jeunes personnes brûlaient de rencontre moins protocolaires. « Tout ici semble si idyllique que s'en est presque irréel ... » finit-elle par dire, changeant de sujet pour éviter les pulsions qui l'assaillaient, d'avoir raison de sa personne. La beauté des lieux et la différence flagrante de paysage dans une région si proche de la sienne la captivait. « Tout comme votre présence. » Confessa-t-elle avec un sourire franc, encrant son regard dans celui du Prince sans qu'aucune rougeur ne fasse son apparition sur ses joues. Un instant, ses yeux quittèrent le jeune homme, balayant les lieux alors que le silence qui y régnait, une fois les bruits de la nature exclu, lui semblait étrange. Seul. Sans doute un chaperon non loin, à s'assurer qu'ils ne consomment rien qui ne devait l'être avant l'heure, mais on leur laissait un instant à eux ... « Il me semble que cela fait si longtemps qu'il ne m'a été donné de partager un instant loin des regards ... » dit-elle d'une voix plus basse, plus grave alors qu'elle se désintéressait de tout pour ne se concentrer que sur lui.
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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Between the rose and the dragon
An 299, lune 5, semaine 3
Aegon & Margaery
Quelques rares et légères brises venaient caresser le visage du prince, faisant se mouvoir sa chevelure d'or bouclée. Il ne détournait pas le regard des jardins, qu'il détaillait toujours autant, appréciant pouvoir marcher une dernière fois en ces lieux auxquels il s'était parfaitement acclimaté. Malgré la chaleur omniprésente, malgré les mœurs bien différentes, il avait apprécié son séjour et espérait qu'il aurait de nouveau l'occasion de s'y rendre, cependant bien conscient que cela serait difficile. Ses devoirs étaient constants, il n'y avait pas un seul moment où il n'en avait pas et même si cela ne le dérangeait pas, bien conscient de son statut ainsi que de ce que cela représentait, il aurait bien aimé pouvoir davantage voyager sur les terres qu'il allait un jour diriger. Il ne voulait pas accéder au trône sans connaissance de son royaume, sans connaître les lieux importants de chacune des régions ainsi que les maisons à leur tête. C'était pour cette raison qu'il profitait des différents événements, où il se rendait en tant que représentant de la maison royale. Cela faisait parti de ses devoirs et il ne comptait pas s'en détacher, car c'était quelque chose qui faisait parti intégrante de lui, de ce qu'il était et ce depuis sa plus tendre enfance. Il y accordait beaucoup d'importance, faisant toujours en sorte d'être irréprochable, d'être celui que le royaume méritait, travaillant pour maintenir la paix au sein du conseil restreint du roi, son père. « Vous êtes bien renseignée, ma dame. Nous préparons effectivement notre retour à la capitale, cela ne saurait tarder. » Le convoi royal allait quitter Lancéhelion dans les jours qui suivaient, les serviteurs du prince s'occupait déjà de réunir ses affaires dans ses malles. S'il aurait apprécié pouvoir découvrir plus encore ces lieux, se rendre dans d'autres endroits des contrées dorniennes, le jeune homme avait malgré tout hâte de retrouver la capitale où il pourrait ainsi se remettre à ses projets qu'il n'avait pu poursuivre lors de ce séjour. Il était toujours ravi de découvrir d'autres contrées, mais Aegon appréciait véritablement sa vie au sein de la cour, ses devoirs de prince et de maître des navires. Le poids conséquent de son rang venait souvent peser sur ses épaules, mais il s'était entouré de personnes dignes de sa confiance, avec lesquelles il pouvait relâcher toute la pression qu'il y avait sur lui. Mais il espérait que la rose le rejoindrait rapidement, que le mariage aurait lieu dans les prochaines lunes afin de se soutenir mutuellement. Il s'était toujours imaginé épouser une dame bien née, d'une maison suzeraine, sa sœur ou même sa tante. Une femme qu'il n'aimerait pas réellement, mais qui lui apporterait beaucoup à lui ainsi qu'au trône. Le prince faisait toujours passer les intérêts de sa famille et du royaume en priorité, alors il s'était fait à cette idée de ne pas épouser une femme qu'il aimait d'un amour semblable à celui qu'il partageait avec la jeune femme. Mais le destin en avait voulu autrement, les sept lui avaient accordé le droit d'avoir autant un mariage d'amour que d'intérêt. Il allait épouser une femme qu'il aimait et qui allait apporter une dot conséquente, ainsi qu'une alliance profitable, solidifiant la paix du roi. « Même si j'aurai aimé découvrir davantage ces terres, je dois vous avouer être ravi de retourner à la capitale. Je ne doute pas qu'un jour, mes pas me reconduiront ici. » Son sourire ne tarissait pas alors qu'il lançait un doux regard à la jeune femme. « Peut-être nous y conduiront-ils ensembles, d’ailleurs. » Il espérait véritablement revenir ici avec la rose à son bras, mari et femme. Et son oncle était désormais le mari de sa cousine, l'héritière de la principauté. Un jour, il accéderait au titre de prince consort de Dorne. L'opportunité pourrait ainsi se présenter pour le prince de revenir, sûrement pour d'autres événements. « Des jardins magnifiques, témoins de l'union entre deux grandes maisons. » Le prince avait toujours été attentif aux leçons et cherchait par lui-même à apprendre, se renseignant ainsi sur l'histoire de Westeros et de sa maison. Les jardins aquatiques étaient une preuve de l'amour, ainsi que de l'unification de la principauté au reste des sept couronnes. Ils démontraient de l'alliance qui s'était faite entre la maison royale et la maison princière, scellée dans le mariage et l'amour. « Avez-vous pu contempler le portrait de la princesse Daenerys qui se trouve au sein du palais ? » C'était pour elle que les jardins aquatiques avaient été érigés, elle était aussi celle qui avait lancé la tradition d'accueillir les enfants des seigneurs en ces lieux, puis aussi ceux des serviteurs. Aegon connaissait bien cette histoire, qu'il trouvait poétique. Et il avait profité de quelques minutes de liberté pour trouver le portrait de la princesse, dont la beauté enivrante démontrait de ses origines valyriennes. En voyant à quel point le portrait était mis en valeur, il avait compris qu'elle avait été une femme appréciée malgré les guerres qui s'étaient produite entre la couronne et la principauté. « Vous vous trompez, ma dame. Vous méritez toute mon attention et plus encore. » Il espérait lui aussi, un jour, pouvoir faire pareil acte d'amour que celui qui fut fait envers la princesse Daenerys. Il avait pris en considération de ce que lui avait dit une des dames de compagnie de la jeune femme, évoquant la possibilité de faire amener des rosiers de Hautjardin jusqu'à la capitale mais cela était insuffisant selon-lui, ce n'était pas à l'hauteur de l'amour qu'il éprouvait pour la rose. « Soyez assurée que j'ai tout autant que vous apprécié la danse que nous avons partagé, même si elle était bien trop courte. » Il aurait aimé que ce moment dure plus longtemps, qu'ils aient plus de temps à eux. À chaque fois, le temps leur manquait inlassablement. « Espérons que notre mariage soit d'autant plus magnifique dans ce cas, même si je n'en doute point, tant nos deux familles savent brillamment organiser ces événements. » Il savait que la maison royale avait toujours fait en sorte que les mariages soient dignes de leur rang, les récits contant ces festivités évoquaient toujours la richesse et la grandeur. Et il avait vu de ses propres yeux ce dont la famille de la rose était capable, ne cachant nullement la richesse inhérente à leur maison. « Cette pièce n'a échappé à personne, mais la maison royale fera en sorte de savoir ce qu'il se cache derrière pareille chose. » Le prince y voyait directement une accusation, il n'avait pas manqué chacun des détails et cela touchait un membre précis de la maison royale. Aegon ne savait pas pourquoi quelqu'un s'en prendrait à son oncle, n'ayant pas une connaissance complète de ses activités. Mais il savait que son père chercherait à faire la lumière sur tout ceci, il n'y avait aucuns doutes sur cela. « Cette pièce n'est peut-être rien, mais nous ne pouvons avancer dans l'incertitude. Alors la lumière sera faite, ne craignez pas pour mon oncle. » Désormais, il était un membre de la maison princière de Dorne. Le jeune prince ne doutait nullement que son oncle aurait une protection adéquate si cela s'avérait nécessaire. Il connaissait la rose, ses attitudes et sa façon d'être. Il comprit rapidement la gêne dû au compliment qu'il lui avait fait, laissant un sourire fendre de nouveau ses lèvres mais ne prononça aucune parole, appréciant seulement ce moment qui rendait la rose encore plus agréable à regarder. Chaque fois qu'il la voyait, elle semblait devenir de plus en plus belle et même quand elle portait le deuil, le prince parvenait toujours à voir au-delà de ses tenues noirâtres, à voir la véritable beauté qui se cachait derrière les tissus. « Il est vrai, la principauté est différente de tout ce que j'ai connu... » Mais le plus idyllique, ce n'était pas ces paysages. En cet instant, c'était ce simple moment, c'était leur relation. Aegon s'arrêta quand elle ancra son regard dans le sien, il la dévorait des yeux et avait un fin sourire. « Pourtant, je suis bien réel, Margaery... » Il avait susurré ces paroles, un murmure, prononçant le prénom de la jeune femme avec une intonation particulière et envoûtante. « Comme tout ce qui nous arrive et nous arrivera encore. » Cela allait de leur amour à leur mariage futur, tout serait réel. Ses sentiments pour elle étaient une certitude. « Je ne peux que vous conseiller de profiter de ces instants, une fois que vous serez ma femme... La cour ne vous épargnera pas, les regards seront constamment tournés vers vous et toutes vos actions seront étudiées. » Il avait repris sur une note plus sérieuse, reprenant sa marche. Mais ce qu'il disait était la vérité, il vivait cela depuis son enfance et espérait que la jeune femme saurait vivre ainsi.
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Margaery & Aegon
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Subitement, alors qu'elle s'était beaucoup plainte de la chaleur étouffante des lieux à son arrivée, le climat lui semblait parfaitement supportable. Sa nouvelle robe n'y était sans doute pas pour rien, mais la présence du prince la distrayait de toute forme d'oisiveté qui pourrait l'amener à analyser trop longuement l'environnement. Ne résidait, dans cette balade improvisée, que la beauté des lieux, déjà repérée lorsqu'elle venait en fin de journée lire en toute tranquillité. Bien plus calmes que le château familial, les jardins de Lancehélion permettaient le repos de l'esprit. Ils étaient une invitation à la détente et à la paix quand, dans le Bief, ils servaient avant tout de lieu de rencontre et de négociation. Le chaleureux accueil qu'ils avaient reçu lui ayant fait oublier tous ces a priori, la jeune femme se montrait désireuse de quelques jours de plus en ces lieux si magique et dépaysant. Jours qu'elle aurait aimé consacré à la lecture, au repos de son âme et à la découverte de son promis, si inaccessible depuis plusieurs lunes. Du fond du coeur, elle espérait pouvoir se rendre prochainement à Port Réal pour se rapprocher de sa nouvelle famille, de sa nouvelle maison avant le mariage. « Cela m'attriste, notre séjour ici aura été tellement court ... Et reprendre la route pour Hautjardin m'éloignera à nouveau de vous. » lui confessa-t-elle légèrement attristée tout en gardant son air fier. Il lui manquerait, comme il lui manquait à chaque fois qu'elle voyait son regard lavande se détourner de sa personne. Etait-ce cela l'amour véritable ? Cette passion dévorante qui menaçait de l'engloutir ? Cette soudaine force qui naissait en elle quand elle le sentait à ses côtés ? Cette sensation lui était nouvelle: en Aegon Targaryen, elle trouvait un soutien inestimé: il lui donnait l'envie de se relever peu importe ce qui pouvait lui arriver et, les peines qu'elle avait pu connaitre avant de faire sa rencontre, semblaient totalement évaporées alors qu'il s'adressait à elle de sa voix envoutante. Loin de redevenir frêle et fragile, demoiselle en détresse qu'il fallait protéger, elle se sentait capable de se battre aux côtés de son prince, de rappeler qu'aussi belles soient-elles, les roses avaient des épines. Mais l'heure n'était pas à la guerre et aux combats. L'idée de revenir en ces lieux, en d'autre circonstances qui seraient lui plut énormément. « J'en serai très heureuse, votre Altesse. » répondit-elle, imaginait d'ors et déjà son retour en ces lieux, nouvellement mariée. Dès lors, leur union prit une profondeur qu'elle n'avait pas encore saisit. Certes, elle allait épouser celui qu'elle aimait, partager sa vie, sa maison, lui donner, si les dieux le voulaient bien, des fils et des filles, mais surtout, ils se donneraient l'un à l'autre. Si le mariage de ses parents n'était pas le plus heureux qu'elle ait pu voir, elle admirait la fidélité que se portaient Mace et Alerie Tyrell. Margaery ignorait s'il y avait encore, à condition qu'il y en ait déjà eut, de l'amour entre eux, mais Mace respectait son épouse et son honneur et n'aurait jamais osé partager la couche d'une autre femme. Elle croyait en cela. Elle croyait en son promis et en l'affection pure qu'ils avaient l'un pour l'autre, attendant de se transformer en passion amoureuse lorsqu'on leur permettrait de partager plus que quelques promenades sous le soleil. Mais au delà de ces rapports logiques qu'elle avait imaginé durant toute sa jeunesse, elle prenait conscience qu'ils mettraient en commun leurs histoires personnelles, que la confiance qu'elle espérait qu'ils partagent un jour, passerait forcément par la vérité vraie, totale, dénuée de tout arrangement. Et, un instant, elle prit peur. Peur qui se dissipa alors que, discutant des jardins aquatiques, il lui parlait du portrait de la Princesse qui en était à l'origine « Je n'en ai pas eu la joie. Peut être pourriez vous m'y conduire ? » lui proposa-t-elle, songeant à la riche histoire de cette dynastie qu'il faudrait qu'elle découvre et apprenne. Elle se remémora le récit qui lui avait été fait, alors qu'elle était une jeune adolescente. C'était Loras qui lui avait lu cette histoire hors du commun, la laissant rêvasser dans la roseraie tandis qu'il relatait la magnifique déclaration d'amour d'un homme à une femme. « Il n'y a d'histoire plus romantique que celle ci ... » se contenta-t-elle de commenter. « Un genre qui nous pousse, nous jeunes femmes de tout le royaume à rêver de l'amour vrai, d'un mariage heureux et affectivement partagé. » Combien de femme pouvaient se vanter d'avoir seulement un mariage heureux ? Une union où elles pouvaient s'épanouir dans la vie conjugale ou maternelle, trouver un équilibre malgré des sentiments non partagés ? Peu. Mais bien pouvaient, en plus se targuer de pouvoir s'unir à l'amour de leur vie ? Une poignée peut être ? Songeant à son amie lointaine, elle pouvait déjà s'estimer chanceuse de connaitre celui qu'elle allait épouser. Follement éprise de son prince Margaery attendait son mariage avec hâte quand d'autre priaient les Sept que les leurs n'aient jamais lieu. Faisant fi de toute la fausse modestie qu'elle pouvait avoir envers tout le monde, elle se contenta, fixant son regard dans celui de son fiancé, de lui dire « Je ne pourrais connaitre plus grand bonheur, vous faites de moi la femme la plus heureuse de Westeros. » Heureuse d'être aimé par l'être chéri, heureuse d'être l'élue du coeur d'Aegon Targaryen. Elle avait cru être maudite, lorsque les fiançailles de son frère et de la Princesse Daenerys avaient réduit à néant les chances de se voir un jour mariée au jeune homme. Le destin s'était montré cruel avec elle, pensait-elle tout en songeant qu'on lui refusait tous les hommes dont elle s'était éprise. Et puis, Willos avait renoncé, pour elle, pour eux, pour ce bonheur qu'il pouvait lire dans les yeux de sa cadette lorsqu'on annonçait un corbeau à son attention. « Il me tarde que nous puissions passer plus qu'une danse ensemble ... » ne put-elle s'empêcher d'ajouter, un sourire en coin trahissant les pensées qui lui venaient à l'esprit. Partager une promenade, une danse, après tant de temps sans le voir apaisait son coeur mais ne parvenait pas à étancher son envie de le voir, d'être avec lui à chaque instant. Elle laissa échapper un rire, cristallin, spontané face à la mine affiché par le jeune homme. Sa remarque pouvait être entendue de différentes manières, mais toutes correspondaient à des pensées, plus ou moins consciente qu'elle pouvait avoir. « Ce jour, bien que faste, me semblera bien fade en comparaison d'une vie à vos côtés. » lui dit-elle, posa sa main sur son avant bras, pivotant pour lui faire face. Nul doute que l'évènement inspirerait des chants et des poèmes. Le mariage de l'héritier du trône et d'une princesse bieffoise ... Mais, si bien sur, l'idée ne lui déplaisait pas, c'était dans le partage de cette vie maritale qu'elle espérait trouver son bonheur. Attendant de voir quelle épouse elle deviendrait, quel soutient elle pourrait être pour lui. Un lourd poids reposerait sur ses épaules, mais la perspective de se savoir si bien entourée la rassurait. « Ainsi je ne suis pas la seule à mettre poser des questions ... Cela est rassurant, dans un sens, sans doute rien ne pourra lui arriver s'il a la protection de Dorne. » conclut-elle, le regard plus sérieux, le ton moins rieur. Margaery appréciait sincèrement Viserys. Il partageait son amour des arts, des livres et de ce qui avait fait des grandes familles de Westeros, la réputation qu'elles avaient aujourd'hui. Leurs discussions lui avaient beaucoup apprit et, si elle n'avait relevé sur le coup, le désappointement qui s'était lu sur le visage du Prince ne laissait rien présager de bon. Elle semblait partie dans ses pensées, essayant de comprendre les dessous d'une affaire dont elle ne connaissait rien lorsque son prénom, entre les lèvres de celui qui faisait battre son coeur, l'arracha à ses réflexions. « J ... » Bredouilla-t-elle, ignorant si elle devait lui rendre la pareille, si cela n'était qu'une façon de la déstabiliser quelque peu. Toujours précédé du titre honorifique qui était le sien, son prénom, mis à nu, la fit frissonner, ultime témoignage d'un début d'intimité naissant. Attendait-il d'elle qu'elle en fasse de même ? Qu'elle cesse de respecter le protocole pour assumer leurs sentiments au point de se contenter de leurs prénoms respectifs ? « Cela m'emplit de joie. » finit-elle par dire, l'émotion se percevant dans sa voix chevrotante. Elle l'avait tant attendu, tant rêvé ces dernière lunes. Les jours qui avaient précédé leur arrivée à Lancehélion avaient été à la limite du supportable et l'envie de se jeter dans ses bras fut difficile à restreindre. Ils n'étaient pas n'importe qui, ils ne pouvait pas se comporter n'importe comment. « J'ai souvent rêvé que nous étions ensemble, de la même manière que lors de mon passage à la capitale. Avoir le bonheur de vous voir tous les jours, de partager un quotidien à vos côtés ... » consentit-elle cependant à lui dire, rougissant de divulguer ses pensées les plus intimes avec un homme. Combien de réveil en sursaut avait-elle vécu ? Combien de fois, la sensation de sa présence alors qu'elle somnolait, était venu précipiter les battements de son coeur ? Cela pourrait aussi bien être un rêve comme un autre, duquel elle se réveillerait brusquement, constatant avec amertume être à Hautjardin ? « Pardonnez moi, je ne désire point vous ennuyer avec mes rêves de jeunes filles ! » finit-elle par lui dire, secouant la tête alors que, soudainement, elle se sentait submergée de vague de chaleur intense. Alors elle l'écouta, tentant de calmer ses émotions bouillonnante, et ne put retenir son sourire. « Je ne redoute point les regard, votre Altesse, cela fait bien longtemps que je suis habitué à l'oeil critique de bien des gens. » Si l'attention qu'on lui portait était moindre, en comparaison de celle à l'encontre de la famille royale, elle avait été, en tant que seule fille du couple Tyrell, projetée dès son plus jeune âge dans le jeu des manipulations et des complots. Elle écoutait les gens chuchoter entre eux, quémander des faveurs, avant de l'observer avec attention à la recherche de la moindre faiblesse, du moindre faux pas. Olenna l'avait bien formé: toujours avec le sourire, elle faisait comme si elle n'avait rien vu, rien entendu, se contentant de garder, dans un coin de son esprit, les noms dont elle parlerait au repas du soir. « Et puis, les affronter à vos côtés ne peuvent me rendre que plus forte. J'espère me montrer digne de me tenir auprès de vous. »AVENGEDINCHAINS
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
Between the rose and the dragon ►
Subitement, alors qu'elle s'était beaucoup plainte de la chaleur étouffante des lieux à son arrivée, le climat lui semblait parfaitement supportable. Sa nouvelle robe n'y était sans doute pas pour rien, mais la présence du prince la distrayait de toute forme d'oisiveté qui pourrait l'amener à analyser trop longuement l'environnement. Ne résidait, dans cette balade improvisée, que la beauté des lieux, déjà repérée lorsqu'elle venait en fin de journée lire en toute tranquillité. Bien plus calmes que le château familial, les jardins de Lancehélion permettaient le repos de l'esprit. Ils étaient une invitation à la détente et à la paix quand, dans le Bief, ils servaient avant tout de lieu de rencontre et de négociation. Le chaleureux accueil qu'ils avaient reçu lui ayant fait oublier tous ces a priori, la jeune femme se montrait désireuse de quelques jours de plus en ces lieux si magique et dépaysant. Jours qu'elle aurait aimé consacré à la lecture, au repos de son âme et à la découverte de son promis, si inaccessible depuis plusieurs lunes. Du fond du coeur, elle espérait pouvoir se rendre prochainement à Port Réal pour se rapprocher de sa nouvelle famille, de sa nouvelle maison avant le mariage. « Cela m'attriste, notre séjour ici aura été tellement court ... Et reprendre la route pour Hautjardin m'éloignera à nouveau de vous. » lui confessa-t-elle légèrement attristée tout en gardant son air fier. Il lui manquerait, comme il lui manquait à chaque fois qu'elle voyait son regard lavande se détourner de sa personne. Etait-ce cela l'amour véritable ? Cette passion dévorante qui menaçait de l'engloutir ? Cette soudaine force qui naissait en elle quand elle le sentait à ses côtés ? Cette sensation lui était nouvelle: en Aegon Targaryen, elle trouvait un soutien inestimé: il lui donnait l'envie de se relever peu importe ce qui pouvait lui arriver et, les peines qu'elle avait pu connaitre avant de faire sa rencontre, semblaient totalement évaporées alors qu'il s'adressait à elle de sa voix envoutante. Loin de redevenir frêle et fragile, demoiselle en détresse qu'il fallait protéger, elle se sentait capable de se battre aux côtés de son prince, de rappeler qu'aussi belles soient-elles, les roses avaient des épines. Mais l'heure n'était pas à la guerre et aux combats. L'idée de revenir en ces lieux, en d'autre circonstances qui seraient lui plut énormément. « J'en serai très heureuse, votre Altesse. » répondit-elle, imaginait d'ors et déjà son retour en ces lieux, nouvellement mariée. Dès lors, leur union prit une profondeur qu'elle n'avait pas encore saisit. Certes, elle allait épouser celui qu'elle aimait, partager sa vie, sa maison, lui donner, si les dieux le voulaient bien, des fils et des filles, mais surtout, ils se donneraient l'un à l'autre. Si le mariage de ses parents n'était pas le plus heureux qu'elle ait pu voir, elle admirait la fidélité que se portaient Mace et Alerie Tyrell. Margaery ignorait s'il y avait encore, à condition qu'il y en ait déjà eut, de l'amour entre eux, mais Mace respectait son épouse et son honneur et n'aurait jamais osé partager la couche d'une autre femme. Elle croyait en cela. Elle croyait en son promis et en l'affection pure qu'ils avaient l'un pour l'autre, attendant de se transformer en passion amoureuse lorsqu'on leur permettrait de partager plus que quelques promenades sous le soleil. Mais au delà de ces rapports logiques qu'elle avait imaginé durant toute sa jeunesse, elle prenait conscience qu'ils mettraient en commun leurs histoires personnelles, que la confiance qu'elle espérait qu'ils partagent un jour, passerait forcément par la vérité vraie, totale, dénuée de tout arrangement. Et, un instant, elle prit peur. Peur qui se dissipa alors que, discutant des jardins aquatiques, il lui parlait du portrait de la Princesse qui en était à l'origine « Je n'en ai pas eu la joie. Peut être pourriez vous m'y conduire ? » lui proposa-t-elle, songeant à la riche histoire de cette dynastie qu'il faudrait qu'elle découvre et apprenne. Elle se remémora le récit qui lui avait été fait, alors qu'elle était une jeune adolescente. C'était Loras qui lui avait lu cette histoire hors du commun, la laissant rêvasser dans la roseraie tandis qu'il relatait la magnifique déclaration d'amour d'un homme à une femme. « Il n'y a d'histoire plus romantique que celle ci ... » se contenta-t-elle de commenter. « Un genre qui nous pousse, nous jeunes femmes de tout le royaume à rêver de l'amour vrai, d'un mariage heureux et affectivement partagé. » Combien de femme pouvaient se vanter d'avoir seulement un mariage heureux ? Une union où elles pouvaient s'épanouir dans la vie conjugale ou maternelle, trouver un équilibre malgré des sentiments non partagés ? Peu. Mais bien pouvaient, en plus se targuer de pouvoir s'unir à l'amour de leur vie ? Une poignée peut être ? Songeant à son amie lointaine, elle pouvait déjà s'estimer chanceuse de connaitre celui qu'elle allait épouser. Follement éprise de son prince Margaery attendait son mariage avec hâte quand d'autre priaient les Sept que les leurs n'aient jamais lieu. Faisant fi de toute la fausse modestie qu'elle pouvait avoir envers tout le monde, elle se contenta, fixant son regard dans celui de son fiancé, de lui dire « Je ne pourrais connaitre plus grand bonheur, vous faites de moi la femme la plus heureuse de Westeros. » Heureuse d'être aimé par l'être chéri, heureuse d'être l'élue du coeur d'Aegon Targaryen. Elle avait cru être maudite, lorsque les fiançailles de son frère et de la Princesse Daenerys avaient réduit à néant les chances de se voir un jour mariée au jeune homme. Le destin s'était montré cruel avec elle, pensait-elle tout en songeant qu'on lui refusait tous les hommes dont elle s'était éprise. Et puis, Willos avait renoncé, pour elle, pour eux, pour ce bonheur qu'il pouvait lire dans les yeux de sa cadette lorsqu'on annonçait un corbeau à son attention. « Il me tarde que nous puissions passer plus qu'une danse ensemble ... » ne put-elle s'empêcher d'ajouter, un sourire en coin trahissant les pensées qui lui venaient à l'esprit. Partager une promenade, une danse, après tant de temps sans le voir apaisait son coeur mais ne parvenait pas à étancher son envie de le voir, d'être avec lui à chaque instant. Elle laissa échapper un rire, cristallin, spontané face à la mine affiché par le jeune homme. Sa remarque pouvait être entendue de différentes manières, mais toutes correspondaient à des pensées, plus ou moins consciente qu'elle pouvait avoir. « Ce jour, bien que faste, me semblera bien fade en comparaison d'une vie à vos côtés. » lui dit-elle, posa sa main sur son avant bras, pivotant pour lui faire face. Nul doute que l'évènement inspirerait des chants et des poèmes. Le mariage de l'héritier du trône et d'une princesse bieffoise ... Mais, si bien sur, l'idée ne lui déplaisait pas, c'était dans le partage de cette vie maritale qu'elle espérait trouver son bonheur. Attendant de voir quelle épouse elle deviendrait, quel soutient elle pourrait être pour lui. Un lourd poids reposerait sur ses épaules, mais la perspective de se savoir si bien entourée la rassurait. « Ainsi je ne suis pas la seule à mettre poser des questions ... Cela est rassurant, dans un sens, sans doute rien ne pourra lui arriver s'il a la protection de Dorne. » conclut-elle, le regard plus sérieux, le ton moins rieur. Margaery appréciait sincèrement Viserys. Il partageait son amour des arts, des livres et de ce qui avait fait des grandes familles de Westeros, la réputation qu'elles avaient aujourd'hui. Leurs discussions lui avaient beaucoup apprit et, si elle n'avait relevé sur le coup, le désappointement qui s'était lu sur le visage du Prince ne laissait rien présager de bon. Elle semblait partie dans ses pensées, essayant de comprendre les dessous d'une affaire dont elle ne connaissait rien lorsque son prénom, entre les lèvres de celui qui faisait battre son coeur, l'arracha à ses réflexions. « J ... » Bredouilla-t-elle, ignorant si elle devait lui rendre la pareille, si cela n'était qu'une façon de la déstabiliser quelque peu. Toujours précédé du titre honorifique qui était le sien, son prénom, mis à nu, la fit frissonner, ultime témoignage d'un début d'intimité naissant. Attendait-il d'elle qu'elle en fasse de même ? Qu'elle cesse de respecter le protocole pour assumer leurs sentiments au point de se contenter de leurs prénoms respectifs ? « Cela m'emplit de joie. » finit-elle par dire, l'émotion se percevant dans sa voix chevrotante. Elle l'avait tant attendu, tant rêvé ces dernière lunes. Les jours qui avaient précédé leur arrivée à Lancehélion avaient été à la limite du supportable et l'envie de se jeter dans ses bras fut difficile à restreindre. Ils n'étaient pas n'importe qui, ils ne pouvait pas se comporter n'importe comment. « J'ai souvent rêvé que nous étions ensemble, de la même manière que lors de mon passage à la capitale. Avoir le bonheur de vous voir tous les jours, de partager un quotidien à vos côtés ... » consentit-elle cependant à lui dire, rougissant de divulguer ses pensées les plus intimes avec un homme. Combien de réveil en sursaut avait-elle vécu ? Combien de fois, la sensation de sa présence alors qu'elle somnolait, était venu précipiter les battements de son coeur ? Cela pourrait aussi bien être un rêve comme un autre, duquel elle se réveillerait brusquement, constatant avec amertume être à Hautjardin ? « Pardonnez moi, je ne désire point vous ennuyer avec mes rêves de jeunes filles ! » finit-elle par lui dire, secouant la tête alors que, soudainement, elle se sentait submergée de vague de chaleur intense. Alors elle l'écouta, tentant de calmer ses émotions bouillonnante, et ne put retenir son sourire. « Je ne redoute point les regard, votre Altesse, cela fait bien longtemps que je suis habitué à l'oeil critique de bien des gens. » Si l'attention qu'on lui portait était moindre, en comparaison de celle à l'encontre de la famille royale, elle avait été, en tant que seule fille du couple Tyrell, projetée dès son plus jeune âge dans le jeu des manipulations et des complots. Elle écoutait les gens chuchoter entre eux, quémander des faveurs, avant de l'observer avec attention à la recherche de la moindre faiblesse, du moindre faux pas. Olenna l'avait bien formé: toujours avec le sourire, elle faisait comme si elle n'avait rien vu, rien entendu, se contentant de garder, dans un coin de son esprit, les noms dont elle parlerait au repas du soir. « Et puis, les affronter à vos côtés ne peuvent me rendre que plus forte. J'espère me montrer digne de me tenir auprès de vous. »
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We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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Between the rose and the dragon
An 299, lune 5, semaine 3
Aegon & Margaery
Les jardins étaient bien différents de ceux qu'il y avait à la capitale, d'autres variétés d'arbres et de fleurs poussaient ici, adaptées au climat qui y régnait. Mais Aegon réussissait parfaitement à voir leur charme, à prendre plaisir à marcher dans ces allées légèrement fleuries et la chaleur ne le dérangeait pas, il avait parfaitement réussi à s'accommoder de cela. Malgré tout, il demeurait le prince et même ici, à l'endroit qui avait vu naître sa mère, que l'on disait bien plus libéré, il restait convenable et ses manières étaient toujours parfaites. Qu'importait le lieu, cela ne changeait rien pour lui qui représentait plus que quiconque la maison royale et qui devait encore forger sa propre image, pour se détacher de celle de son grand-père ainsi que de son père. Il le savait, un jour, il monterait sur le trône et pour se faire, il devait montrer à tous qu'il était digne de son rang, ce qu'il faisait merveilleusement bien, brillant dans les quelques tournois auxquels il avait participé et faisant preuve d'intelligence ainsi que d'un esprit aiguisé. « Mes pensées vous accompagneront toujours, sachez-le, qu'importe où vous soyez... » Il ressentait la même chose que la rose, il aurait véritablement souhaité pouvoir partagé plus de temps avec elle et qu'elle le suive au sein de la capitale. Mais elle n'était pas encore son épouse, elle avait donc encore des devoirs à remplir auprès de sa propre maison et il ne comprenait bien. Même si elle venait à la capitale, il savait qu'il ne pourrait passer autant de temps qu'il le voulait avec elle, ayant bien trop de devoirs à remplir et les convenances empêchant des rencontres plus intimes. Mais il aurait toujours ses pensées tournées vers elle, quand il avait des moments de libre où il était seul, c'était vers elle que ses pensées allaient. Il l'aimait et cela lui offrait une force qu'il n'avait jamais connue auparavant, il s'était découvert sous un nouveau jour. C'était grâce à elle qu'il avait davantage encore avancée, c'était aussi grâce à elle qu'il était retourné dans la lumière des sept. Elle y était pour beaucoup dans ce changement, comprenant par lui-même son erreur en rencontrant la rose. Il savait qu'il pourrait avancer à ses côtés, qu'ils formeraient un couple fort et soudé, c'était déjà l'image qu'ils donnaient. Et il savait que le jour où la couronne viendrait scinder sa tête, elle serait présente et forte, qu'elle serait un soutien. Son sourire était encore bien présent sur ses lèvres quand elle répondit qu'elle serait heureuse de revenir en ces lieux. Il espérait en avoir l'occasion, d'être une nouvelle fois à son bras en ces jardins, en d'autres circonstances. Mais au fond, peu lui importait l'endroit. Le plus important était d'être avec cette femme qu'il aimait sans pareil, avec qui il souhaitait passer du temps, partager des événements qu'ils soient joyeux ou non. Le prince savait pertinemment que leur union offrait une alliance profitable à la maison royale, récompensant les loyalistes qui avaient soutenu les dragons lors de la rébellion et c'était pour cela qu'il aimait tant la jeune femme, car elle lui apportait tout ce dont il avait besoin. Le jeu de séduction n'avait pas duré longtemps, quand ils s'étaient rencontrés, mais avait été fructueux, que cela du côté de la jeune fille ou du prince. Tout deux étaient parfaitement conscients de ce que cela représentait, ils étaient tout aussi intriguant l'un que l'autre et il le savait. Il connaissait assez sa fiancée pour savoir l’intelligence qui était sienne, pour savoir qu'elle avait bien des connaissances et cela ne l'étonnait guère, car elle était la petite-fille de la reine des épines. « Avec plaisir, ma dame. » Il continuait de marcher, lançant un bref regard à la jeune femme quand elle lui demandait de l'emmener voir le portrait de feue son ancêtre, la princesse Daenerys. Ils prirent un tournant dans les allées, qui mena les deux jeunes gens à faire au palais vers lequel ils avançaient lentement, pour qu'il puisse lui montrer le portrait. « Et vous avez trouvé l'amour, ma dame... Je ne vous ferais jamais défaut. » le regard améthyste du prince se mêlait à celui de la jeune femme, semblable à un vaste océan. Avec cette simple, il lui promettait son amour et sa fidélité. Il avait toujours fait en sorte de ne pas faire défaut à une potentielle future épouse, partageant sa couche avec des femmes de basse naissance et faisant attention à ce qu'il n'y ait jamais de grossesse. Il se refusait à avoir un bâtard, connaissant l'histoire de sa maison et sachant à quel point les bâtards avaient provoqué des tensions dans les différents règnes. Et depuis qu'il était tombé amoureux de la rose, il avait complètement cessé de partager sa couche. Il savait que cela ne ferait que renforcer la jeune femme dans sa future position si elle avait tout son respect et s'il lui était fidèle, ce qu'il comptait bien être à son encontre. « Et vous faites de moi un homme heureux. » Il n'y avait personne aux alentours, le moment était intime. Il avait déjà confié ses sentiments à la rose par le passé, mais depuis, les choses avaient grandement évolués. Leurs destins respectifs, depuis cette époque, s'était retrouvés liés. Tout avait changé grâce à cela, quand le frère de la jeune femme avait refusé de prendre la tante du prince pour épouse. Et s'il aurait aimé voir cette dernière dans le Bief, sachant à quel point la douce Daenerys y aurait été bien accueillie, il ne pouvait qu'apprécier cela, le fait qu'il était fiancé à celle qu'il aimait. « Ce jour arrivera bien vite, ma dame. Nous serons bientôt unis l'un à l'autre et nous pourrons tout partager ensembles. » Il regardait la rose, lui offrant un beau sourire radieux et sincère. Ses yeux mauves rayonnaient, montrant pleinement son bonheur de passer un tel moment en compagnie de sa fiancée. « Une vie longue et heureuse. » Il ne prononça que ces quelques paroles face à ce que disait la jeune femme, comme une précision. Il espérait véritablement qu'elle soit ainsi, que malgré le poids des devoirs, ils se soutiendraient toujours. Il n'était pour l'heure que prince, mais un jour viendrait où il monterait sur le trône avec la jeune femme à ses côtés, elle deviendrait reine. Elle deviendrait un proche soutien, une personne sur qui il espérait pouvoir compter et sur cela, il n'avait aucuns doutes. En retour, il comptait bien être là pour elle, en chaque instant. « Ne craigniez pas pour le prince, il sera protégé par sa nouvelle maison. » Il voulait rassurer la jeune femme, qui ne devait pas craindre pour la vie de son oncle. Il se doutait que la principauté ne laisserait rien arriver à un prince de la maison royale, l'alliance reposait sur ses épaules et celles de l'héritière. Aegon remarqua bien que la jeune femme avait été déstabilisée quand il avait prononcé son prénom, laissant un sourire naître sur ses lèvres à sa réaction. Il écouta ses paroles, puis ses excuses quand elle évoquait que ce n'était que des rêves de jeune fille. « Ce ne sont pas que des rêves de jeunes filles, ma dame. Je me souviens de notre dernière rencontre, lors de votre première visite à la capitale... » Il marqua une pause, plongeant une nouvelle fois son regard dans celui de la jeune femme. Sa voix était toujours digne de lui, si envoûtante, si charmante quand il parlait à la jeune femme. Il n'en disait pas beaucoup sur cette nuit, la veille du départ de la jeune femme, ne voulant pas qu'une telle chose soit entendue par des oreilles indiscrètes. « Mais cela arrivera bien vite, une fois que nous serons mariés... » Dans les prochaines lunes, l'alliance serait scellée par ce mariage. Un mariage qu'il attendait. Et à partir de ce moment, ils pourraient partager leurs temps libres, leurs soirs et leurs nuits ensembles. Ils pourraient êtres proches comme ils le désiraient. Il répondit d'un sourire aux paroles de la jeune femme, ne doutant pas qu'elle saurait parfaitement s'adapter à sa nouvelle vie une fois mariée. Elle était intelligente et douée. « Vous en êtes déjà dignes, ma dame. » Il arrivait lentement au palais, où ils pénétrèrent et avancèrent dans les couloirs. « Vous serez une parfaite princesse des sept couronnes, je n'en doute pas une seule seconde. » Car dès qu'elle serait mariée, la jeune rose deviendrait une princesse. Et il était persuadée qu'elle serait digne d'un tel rang. Lentement, leurs pas les menèrent jusqu'au tableau suspendu de la princesse Daenerys. « Voilà le portrait de la princesse Daenerys, ma dame. » Il observait la toile, magnifiquement peinte qui mettait en valeur les traits valyriens de la jeune femme.
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L'incarnation
Margaery & Aegon
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Il n'y avait rien de plus plaisant aux yeux de Margaery que de se promener au sein de ces joyaux de natures que l'on trouvait au sein des châteaux. Certes, plus luxuriants que les bois sacrés du Nord, les jardins représentaient tout ce qu'elle adorait sans qu'elle ne se souvienne d'où lui vienne cette habitude. Peut-être des instants passés avec feu son père, durant son enfance, où lors des rares instants qu'elle avait pu partager avec sa mère avant que cette dernière n'abandonne sa dernière née au profit de quelques échanges épistolaires dont Margaery ne savait rien. Peut importait, en réalité. Ses plus beaux souvenirs, ou du moins une grande partie, se déroulaient dans de petits écrins de verdure, avec le soleil comme seul témoin. Elle trouvait ressourçant de s'y promener seule, et bien plus divertissant de partager quelques balade en galante compagnie. Et celle qui partageait actuellement la sienne n'aurait pu être plus agréable aux yeux de la jeune bieffoise. Quand elle songeait à l'an passé, elle n'aurait jamais pu imaginer le bonheur qui serait le sien, de partager un instant si intime avec le prince Aegon et, encore moins, l'avenir qui leur était réservé. Et pourtant, ils étaient là, la pression de son bras contre le sien lui rappelant la réalité de ce moment. Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment était-elle devenue la fiancé de l'un des hommes les plus convoités des Sept Royaumes ? Peu importait, une fois de plus. Peut être s'était-elle laissé prendre à son propre jeu de séduction, mais ce qu'elle y avait trouvé était mille fois plus intéressant que tout ce qu'on avait pu lui faire miroiter jusque là. « Et les miennes restent éternellement auprès de vous ... » lui susurra-t-elle, mielleuse et enamourachée alors que les paroles du prince faisait battre son coeur un peu plus vite. L'idée même qu'ils partagent les mêmes pensées suffisaient à éveiller son émoi et la jeune femme ne pouvait que s'empourprer d'imaginer l'homme de son coeur se languir de sa présence. Tout avait toujours été si parfait: depuis leur rencontre jusqu'à cette promenade dans les jardins de Dorne. Certes, la mort de son père, et son départ précipité pour Hautjardin avait jeté le voile sombre d'une séparation douloureuse, mais elle avait pu compter sur ses lettres, ses mots qui venait raviver son amour, alors impossible, et apaiser son âme en peine. De toutes les condoléances reçues, seules celles de son bienaimé avaient trouvé grâce à ses yeux pleins de larmes et l'envie de se jeter dans ses bras pour s'y faire consoler l'avait obséder jusqu'à ce que, enfin, les Sept lui permette de le revoir au mariage de Loras. « Vous comblez mon coeur d'une joie peu commune, votre Altesse. » lui confia-t-elle, attendrie par sa déclaration. Idyllique conversation que la leur, calmant les doutes qu'elle avait pu avoir de le sentir si distant, si peu présent une fois la pièce jouée au mariage de son oncle. Elle avait craint avoir perdu son amour, même si la danse qu'ils avaient partagé avait éveillé des pensées peu recommandables pour une femme de sa position, mais inévitable pour son âge. Son regard quitta un instant son obsession la plus certaine. Aegon Targaryen était tel un soleil, resplendissant, chaleureux, magnifique. Mais la crainte la prenait, parfois, de se brûler à aimer pareil homme quand son coeur, encore juvénile, avait déjà connu les affres des chagrins d'amour. Chagrin certes imposé et inévitable au vu de ce qu'elle savait aujourd'hui, mais qu'elle savait bien plus douloureux si jamais, cette fois, il en serait l'instigateur. Elle ne saurait se remettre de pareille déconvenue et, alors, elle comprit les chansons des âmes incomprises de quelques chanteurs venus à la cour de son père, et écouté sans jamais vraiment saisir la tristesse des histoires contées. Femmes aimées mais inaccessibles, muses qui, soudainement, disparaissaient sous le poids d'un mariage forcé, ou, pire, amants maudits que seule la mort parvenait à réunir. Margaery était une romantique, une âme qui, derrière toutes les épines dont l'avait armé sa grand mère, dissimulait un coeur sensible qu'elle n'avait ouvert qu'à peu de gens. Ce coeur entraperçu par le regard sombre d'un certain chevalier, elle l'avait cependant laissé à la totale merci du dragon se trouvant à son côté, à ses risques et périls. Elle ne put, cependant, retenir le sourire nostalgique qui naquit sur son visage alors qu'un souvenir envahissait son être. « Dès que nos regards se sont croisés, je n'ai eu aucun doute. J'ai su, dès lors que j'étais totalement vôtre. » Sa première présentation officielle à la cour royale. Un échange bref, mais qui avait signé son intérêt vif pour le jeune homme. Il ne lui était pas totalement inconnu: elle avait entendu bien des choses sur les deux enfants du Roi, mais en rencontrant celui qui deviendrait son promis, elle avait ressenti le pressant besoin d'en apprendre davantage, de savoir s'ils partageaient des choses ou s'il restait de ses hommes inaccessibles que seules l'épée et la joute intéressent. « Bénis sera-t-il. » se contenta-t-elle de dire alors qu'il évoquait leur mariage à venir. Rêveuse, Margaery attendait ce jour avec tant d'impatience qu'il lui semblait qu'il ne viendrait jamais. Aucune date n'avait encore été officiellement fixée, mais la brune ne doutait pas que d'ici quelques lunes, les corbeaux quittent leur nids pour se rendre au sein des plus importantes maisons afin d'annoncer la nouvelle. Imaginer ce jour revenait à imaginer leur vie. Et, après les quelques échanges qu'ils avaient pu avoir, elle ne doutait pas une seule seconde qu'ils puissent être heureux ensemble. « Elle ne pourrait en être autrement j'en suis sure. » approuva la jeune fille, imaginant déjà la joie que serait la sienne à côtoyer son amour chaque jour, à partager ses tracas mais aussi ses joies, à lui donner des fils et des filles qui ne pourraient être, à ses yeux, que l'incarnation de la perfection même. Cette dernière pensée la fit s'empourprer davantage. Ils leur faudraient encore attendre. Le mariage du prince Viserys était trop récent, trop présent dans les mémoires. Et il y avait des choses que les deux partis devaient régler avant tout chose. Pour la Rose, il était hors de question de laisser passer la mort de son père: elle avait obtenu, durant le trajet vers Dorne, la certitude que Willos partageait ses doutes et elle voulait s'assurer que, si responsable il y avait, il serait puni avant d'envisager sa nouvelle vie. « Vous avez toute ma confiance, sur ce point, je ne saurais me montrer de quelconque conseils à ce propos. » Humble et douce princesse. Elle en savait des choses, mais elle préférait attendre d'en découvrir davantage sur son futur époux avant de dévoiler toutes ses cartes. S'il avait beaucoup de choses à lui apprendre, elle se savait capable d'être de bons conseils quand le temps serait venu de montrer à son promis l'étendu de ce à quoi Olenna l'avait préparé. Car Margaery, derrière ses yeux de biches et son physique des plus gracieux n'avait pas été éduqué dans l'unique but de servir de potiche au premier venu. Son regard se reporta sur lui, moins dur, plus doux, empreint de toute la tendresse qu'il lui inspirait. « Oh j'ignorais que vous aussi ... » Elle connaissait l'intérêt qu'il lui portait, la réciprocité des sentiments qui était les siens. Mais cet instant qui avait été volé, impromptu, ne quittait jamais son esprit, suffisant à réveiller les chaleurs qui l'avait assaillie ce même soir alors que la vision du prince, éclairé par la seule lueur des bougies de sa chambre, brûlait encore ses pupille noisettes. « Cette nuit reste gravée dans ma mémoire tel le plus précieux de tous mes trésors. S'il n'est point aisé de garder pareil bonheur pour soi, je puis vous assurer que je me suis montrée d'une avarice dont je m'ignorais capable. » C'était leur secret. Elle n'en avait jamais parlé à quiconque, gardant pour elle ce moment si intime, si unique que le partager l'aurait désacralisé. Dans les heures les plus sombres de son deuil, c'était au regard améthyste qu'il avait posé sur elle cette fameuse nuit qu'elle se raccrochait. Dans cette rencontre parfaitement inappropriée, ils s'étaient contenté d'être Aegon et Margaery, un homme et une femme dépourvus de noms, de titres, pour une discussion franche, sincère, pleine de l'affection qu'ils se portaient et des questions les plus intimes qu'ils pouvaient avoir à se poser.« Il n'y a point de nuit où les étoiles ne me rappellent cet instant si ... Exceptionnel que nous avons partagé. » confessa-t-elle, les joues rosies par l'embarras de sa confession. Et combien de nuit avait-elle passé à la fenêtre de sa chambre, contemplant le ciel étoilé comme si les dragons pouvaient encore être de ce monde et que, d'un instant à un autre, elle le verrait surgir au sein de ces cieux sombres. Alors qu'ils approchaient du fameux palais renfermant le portrait, elle laissa échapper un sourire de fierté. Il la trouvait déjà digne d'être prêt de lui. L'amour rendait aveugle, mais leurs positions ne leurs permettaient pas d'être aveuglés par quoi que ce soit. Ce compliment, il le lui faisait en parfaite connaissance de cause et Margaery n'eut alors cure des regards des autres, seul les yeux mauves du prince comptait pour elle. « Alors il me faudra juste ... Me montrer à la hauteur de vos attentes et de votre affection. » Elle lui rendrait son amour, aussi longtemps que son coeur pourrait battre dans sa poitrine. La beauté de ce qui les liait ne laissait place à aucun doute concernant la pureté de leur amour. Tant qu'il l'honorerait de ses sentiments, elle ne vivrait que pour lui. Mais voilà, qu'une fois de plus, elle avait la sensation que cet amour dévorant pourrait causer sa perte. Elle se détacha, à contrecoeur, de la vision parfaite de son promis pour observer le portrait. Egale à celle qui portait, aujourd'hui, ce prénom, la princesse Daenerys était d'une beauté irréelle, partageant les traits fins et harmonieux de sa famille, le même regard lilas que la maison au dragon tricéphale. « Elle était magnifique ... » chuchota-t-elle, consciente que même l'âme la plus revêche ne pouvait se montrer insensible à la beauté et à la grâce se dégageant de la jeune femme désormais immortelle sur sa toile. « On dit qu'elle a été à la fois à l'origine de l'alliance qui unit Dorne aux Sept Royaume mais aussi de la rébellion d'une certaine maison ? » La question n'attendait aucune réponse, c'était ce qui était conté dans n'importe quel livre, une femme permettant l'union d'un royaume revêche à la couronne de Westeros et son amour pour un autre, un demi-frère qui leva une rébellion dans l'espoir de la voir lui revenir. Elle ne connaissait, de cette histoire, que peu de choses, mais la Rose s'était toujours demandé si la princesse avait été heureuse dans cette vie loin de tout ce qu'elle aimait et connaissait, si elle avait fini par oublier son amour de jeunesse et avait partager les sentiments de son mari ... On racontait qu'une fois les jardins bâtis, elle y avait élevé ses enfants, qu'elle avait fini ses jours dans ce pays où elle avait régné en reine de coeur jusqu'à la fin de sa vie. « On comprend mieux pourquoi ... » Peu de femme pouvaient, aujourd'hui, prétendre à pareille histoire. Il y avait bien eu une rébellion ... Avant sa naissance et elle ne pouvait juger de la beauté de Lyanna Stark, mais nul doute qu'elle même n'aurait pu être insensibles à tant de charmes.AVENGEDINCHAINS
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Between the rose and the dragon ►
Il n'y avait rien de plus plaisant aux yeux de Margaery que de se promener au sein de ces joyaux de natures que l'on trouvait au sein des châteaux. Certes, plus luxuriants que les bois sacrés du Nord, les jardins représentaient tout ce qu'elle adorait sans qu'elle ne se souvienne d'où lui vienne cette habitude. Peut-être des instants passés avec feu son père, durant son enfance, où lors des rares instants qu'elle avait pu partager avec sa mère avant que cette dernière n'abandonne sa dernière née au profit de quelques échanges épistolaires dont Margaery ne savait rien. Peut importait, en réalité. Ses plus beaux souvenirs, ou du moins une grande partie, se déroulaient dans de petits écrins de verdure, avec le soleil comme seul témoin. Elle trouvait ressourçant de s'y promener seule, et bien plus divertissant de partager quelques balade en galante compagnie. Et celle qui partageait actuellement la sienne n'aurait pu être plus agréable aux yeux de la jeune bieffoise. Quand elle songeait à l'an passé, elle n'aurait jamais pu imaginer le bonheur qui serait le sien, de partager un instant si intime avec le prince Aegon et, encore moins, l'avenir qui leur était réservé. Et pourtant, ils étaient là, la pression de son bras contre le sien lui rappelant la réalité de ce moment. Comment en étaient-ils arrivés là ? Comment était-elle devenue la fiancé de l'un des hommes les plus convoités des Sept Royaumes ? Peu importait, une fois de plus. Peut être s'était-elle laissé prendre à son propre jeu de séduction, mais ce qu'elle y avait trouvé était mille fois plus intéressant que tout ce qu'on avait pu lui faire miroiter jusque là. « Et les miennes restent éternellement auprès de vous ... » lui susurra-t-elle, mielleuse et enamourachée alors que les paroles du prince faisait battre son coeur un peu plus vite. L'idée même qu'ils partagent les mêmes pensées suffisaient à éveiller son émoi et la jeune femme ne pouvait que s'empourprer d'imaginer l'homme de son coeur se languir de sa présence. Tout avait toujours été si parfait: depuis leur rencontre jusqu'à cette promenade dans les jardins de Dorne. Certes, la mort de son père, et son départ précipité pour Hautjardin avait jeté le voile sombre d'une séparation douloureuse, mais elle avait pu compter sur ses lettres, ses mots qui venait raviver son amour, alors impossible, et apaiser son âme en peine. De toutes les condoléances reçues, seules celles de son bienaimé avaient trouvé grâce à ses yeux pleins de larmes et l'envie de se jeter dans ses bras pour s'y faire consoler l'avait obséder jusqu'à ce que, enfin, les Sept lui permette de le revoir au mariage de Loras. « Vous comblez mon coeur d'une joie peu commune, votre Altesse. » lui confia-t-elle, attendrie par sa déclaration. Idyllique conversation que la leur, calmant les doutes qu'elle avait pu avoir de le sentir si distant, si peu présent une fois la pièce jouée au mariage de son oncle. Elle avait craint avoir perdu son amour, même si la danse qu'ils avaient partagé avait éveillé des pensées peu recommandables pour une femme de sa position, mais inévitable pour son âge. Son regard quitta un instant son obsession la plus certaine. Aegon Targaryen était tel un soleil, resplendissant, chaleureux, magnifique. Mais la crainte la prenait, parfois, de se brûler à aimer pareil homme quand son coeur, encore juvénile, avait déjà connu les affres des chagrins d'amour. Chagrin certes imposé et inévitable au vu de ce qu'elle savait aujourd'hui, mais qu'elle savait bien plus douloureux si jamais, cette fois, il en serait l'instigateur. Elle ne saurait se remettre de pareille déconvenue et, alors, elle comprit les chansons des âmes incomprises de quelques chanteurs venus à la cour de son père, et écouté sans jamais vraiment saisir la tristesse des histoires contées. Femmes aimées mais inaccessibles, muses qui, soudainement, disparaissaient sous le poids d'un mariage forcé, ou, pire, amants maudits que seule la mort parvenait à réunir. Margaery était une romantique, une âme qui, derrière toutes les épines dont l'avait armé sa grand mère, dissimulait un coeur sensible qu'elle n'avait ouvert qu'à peu de gens. Ce coeur entraperçu par le regard sombre d'un certain chevalier, elle l'avait cependant laissé à la totale merci du dragon se trouvant à son côté, à ses risques et périls. Elle ne put, cependant, retenir le sourire nostalgique qui naquit sur son visage alors qu'un souvenir envahissait son être. « Dès que nos regards se sont croisés, je n'ai eu aucun doute. J'ai su, dès lors que j'étais totalement vôtre. » Sa première présentation officielle à la cour royale. Un échange bref, mais qui avait signé son intérêt vif pour le jeune homme. Il ne lui était pas totalement inconnu: elle avait entendu bien des choses sur les deux enfants du Roi, mais en rencontrant celui qui deviendrait son promis, elle avait ressenti le pressant besoin d'en apprendre davantage, de savoir s'ils partageaient des choses ou s'il restait de ses hommes inaccessibles que seules l'épée et la joute intéressent. « Bénis sera-t-il. » se contenta-t-elle de dire alors qu'il évoquait leur mariage à venir. Rêveuse, Margaery attendait ce jour avec tant d'impatience qu'il lui semblait qu'il ne viendrait jamais. Aucune date n'avait encore été officiellement fixée, mais la brune ne doutait pas que d'ici quelques lunes, les corbeaux quittent leur nids pour se rendre au sein des plus importantes maisons afin d'annoncer la nouvelle. Imaginer ce jour revenait à imaginer leur vie. Et, après les quelques échanges qu'ils avaient pu avoir, elle ne doutait pas une seule seconde qu'ils puissent être heureux ensemble. « Elle ne pourrait en être autrement j'en suis sure. » approuva la jeune fille, imaginant déjà la joie que serait la sienne à côtoyer son amour chaque jour, à partager ses tracas mais aussi ses joies, à lui donner des fils et des filles qui ne pourraient être, à ses yeux, que l'incarnation de la perfection même. Cette dernière pensée la fit s'empourprer davantage. Ils leur faudraient encore attendre. Le mariage du prince Viserys était trop récent, trop présent dans les mémoires. Et il y avait des choses que les deux partis devaient régler avant tout chose. Pour la Rose, il était hors de question de laisser passer la mort de son père: elle avait obtenu, durant le trajet vers Dorne, la certitude que Willos partageait ses doutes et elle voulait s'assurer que, si responsable il y avait, il serait puni avant d'envisager sa nouvelle vie. « Vous avez toute ma confiance, sur ce point, je ne saurais me montrer de quelconque conseils à ce propos. » Humble et douce princesse. Elle en savait des choses, mais elle préférait attendre d'en découvrir davantage sur son futur époux avant de dévoiler toutes ses cartes. S'il avait beaucoup de choses à lui apprendre, elle se savait capable d'être de bons conseils quand le temps serait venu de montrer à son promis l'étendu de ce à quoi Olenna l'avait préparé. Car Margaery, derrière ses yeux de biches et son physique des plus gracieux n'avait pas été éduqué dans l'unique but de servir de potiche au premier venu. Son regard se reporta sur lui, moins dur, plus doux, empreint de toute la tendresse qu'il lui inspirait. « Oh j'ignorais que vous aussi ... » Elle connaissait l'intérêt qu'il lui portait, la réciprocité des sentiments qui était les siens. Mais cet instant qui avait été volé, impromptu, ne quittait jamais son esprit, suffisant à réveiller les chaleurs qui l'avait assaillie ce même soir alors que la vision du prince, éclairé par la seule lueur des bougies de sa chambre, brûlait encore ses pupille noisettes. « Cette nuit reste gravée dans ma mémoire tel le plus précieux de tous mes trésors. S'il n'est point aisé de garder pareil bonheur pour soi, je puis vous assurer que je me suis montrée d'une avarice dont je m'ignorais capable. » C'était leur secret. Elle n'en avait jamais parlé à quiconque, gardant pour elle ce moment si intime, si unique que le partager l'aurait désacralisé. Dans les heures les plus sombres de son deuil, c'était au regard améthyste qu'il avait posé sur elle cette fameuse nuit qu'elle se raccrochait. Dans cette rencontre parfaitement inappropriée, ils s'étaient contenté d'être Aegon et Margaery, un homme et une femme dépourvus de noms, de titres, pour une discussion franche, sincère, pleine de l'affection qu'ils se portaient et des questions les plus intimes qu'ils pouvaient avoir à se poser.« Il n'y a point de nuit où les étoiles ne me rappellent cet instant si ... Exceptionnel que nous avons partagé. » confessa-t-elle, les joues rosies par l'embarras de sa confession. Et combien de nuit avait-elle passé à la fenêtre de sa chambre, contemplant le ciel étoilé comme si les dragons pouvaient encore être de ce monde et que, d'un instant à un autre, elle le verrait surgir au sein de ces cieux sombres. Alors qu'ils approchaient du fameux palais renfermant le portrait, elle laissa échapper un sourire de fierté. Il la trouvait déjà digne d'être prêt de lui. L'amour rendait aveugle, mais leurs positions ne leurs permettaient pas d'être aveuglés par quoi que ce soit. Ce compliment, il le lui faisait en parfaite connaissance de cause et Margaery n'eut alors cure des regards des autres, seul les yeux mauves du prince comptait pour elle. « Alors il me faudra juste ... Me montrer à la hauteur de vos attentes et de votre affection. » Elle lui rendrait son amour, aussi longtemps que son coeur pourrait battre dans sa poitrine. La beauté de ce qui les liait ne laissait place à aucun doute concernant la pureté de leur amour. Tant qu'il l'honorerait de ses sentiments, elle ne vivrait que pour lui. Mais voilà, qu'une fois de plus, elle avait la sensation que cet amour dévorant pourrait causer sa perte. Elle se détacha, à contrecoeur, de la vision parfaite de son promis pour observer le portrait. Egale à celle qui portait, aujourd'hui, ce prénom, la princesse Daenerys était d'une beauté irréelle, partageant les traits fins et harmonieux de sa famille, le même regard lilas que la maison au dragon tricéphale. « Elle était magnifique ... » chuchota-t-elle, consciente que même l'âme la plus revêche ne pouvait se montrer insensible à la beauté et à la grâce se dégageant de la jeune femme désormais immortelle sur sa toile. « On dit qu'elle a été à la fois à l'origine de l'alliance qui unit Dorne aux Sept Royaume mais aussi de la rébellion d'une certaine maison ? » La question n'attendait aucune réponse, c'était ce qui était conté dans n'importe quel livre, une femme permettant l'union d'un royaume revêche à la couronne de Westeros et son amour pour un autre, un demi-frère qui leva une rébellion dans l'espoir de la voir lui revenir. Elle ne connaissait, de cette histoire, que peu de choses, mais la Rose s'était toujours demandé si la princesse avait été heureuse dans cette vie loin de tout ce qu'elle aimait et connaissait, si elle avait fini par oublier son amour de jeunesse et avait partager les sentiments de son mari ... On racontait qu'une fois les jardins bâtis, elle y avait élevé ses enfants, qu'elle avait fini ses jours dans ce pays où elle avait régné en reine de coeur jusqu'à la fin de sa vie. « On comprend mieux pourquoi ... » Peu de femme pouvaient, aujourd'hui, prétendre à pareille histoire. Il y avait bien eu une rébellion ... Avant sa naissance et elle ne pouvait juger de la beauté de Lyanna Stark, mais nul doute qu'elle même n'aurait pu être insensibles à tant de charmes.
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We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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Between the rose and the dragon
An 299, lune 5, semaine 3
Aegon & Margaery
Pour le jeune prince, rien n'était plus difficile que d'être aussi proche de la jeune femme pendant des jours, voire des semaines, sans pour autant partager une vraie proximité. Car c'était ainsi, à chaque événement où il se rendait et où elle était présente ; cela avait commencé quand elle était revenue à la capitale, ils n'avaient pu être réellement proches, puis ensuite lors du mariage du frère de la jeune femme où il logeait au sein de Hautjardin. Et désormais, maintenant, ils étaient tout deux dans un lieu inconnu où ils n'avaient pu partager de vrais moments si ce n'était celui-là, cette balade au sein des jardins de Lancéhelion, un moment simple et plein de complicité qu'il appréciait, même s'il aurait souhaité davantage de proximité, plus d'intimité, au-delà des convenances qui se pesaient sur leurs épaules respectives. Mais cela ne changeait nullement le bonheur qu'il éprouvait quand il partageait ces simples moments, cela ravivait son cœur et il éprouvait toujours plus pour la jeune femme, plus le temps passait et plus cela s'accentuait. Cela pouvait ressembler aux contes que les septas lisaient aux petites nobles, les berçant d'illusion sur la réalité de la vie pourtant, il faisait parti de ces exceptions qui vivaient quelque chose d’idyllique. Il n'avait jamais éprouvé cela et appréciait les sensations qu'il découvrait, espérant que cela ne cesserait pas. Il connaissait bien les histoires des membres de la maison royale, de ces amours tumultueux que les princes avaient éprouvé, de cet amour que partageaient Jaehaerys et Alysanne. C'était un amour semblable qu'il avait pour la rose, quelque chose de fort, une complémentarité qui se ressentait pour les personnages extérieures. Il ne pouvait décrire le bonheur qu’il avait en la voyant, c’était quelque chose d’indescriptible. Ses paroles mielleuses résonnaient dans l’esprit du jeune homme, elles étaient véritablement envoûtante pour lui, trouvant leur chemin en son coeur. Il ne répondit rien face aux paroles de la jeune femme, lui offrant seulement un sourire radieu, ses yeux améthystes rayonnant d’un bonheur sans pareil, brillant à la lueur du soleil dornien. « Ce n’est que le commencement de cette joie, ma dame. Nous avons bien d’autres choses à vivre… » Leur idylle n’en était qu’à ses premiers balbutiements, il était vrai. Ils s’aimaient, mais n’avaient jamais échangé le moindre baiser et même cette fois, alors qu’ils étaient seuls dans les appartements du prince, rien n’était arrivé. Les convenances étaient encore de mise et le prince ne comptait pas en faire fi, il savait qu’une trop grande proximité ferait courir de mauvaises rumeurs sur la jeune femme, cela n’était pas son but. Et pourtant, il ne manquait pas d’envie d’étreindre la jeune femme, de l’embrasser comme il n’avait jamais embrassé une femme, d’être à elle. Mais il savait que l’attente serait récompensée, qu’un jour elle deviendrait une princesse digne de ce nom et qu’elle serait à ses côtés, au sein de la capitale du royaume. Il s’imaginait déjà, aux côtés de la jeune femme, portant un de leurs enfants dans ses bras tandis qu’un autre gambadait dans leurs jambes, jouant aux côtés de ses parents. Cette image lui plaisait, il rêvait de cette vie à ses côtés, des enfants qu’ils auraient, des épreuves qu’ils allaient traverser et qui allait rendre leur mariage plus fort. « Je ne sais ce que le destin nous réserve, mais nous formerons un couple puissant... » Mais pour l’heure, ils n’étaient que fiancés. Ils bénéficiaient déjà d’une proximité puissante, assurant que cette alliance serait honorée dès que le mariage aurait été célébré mais ils ne pouvaient être comme ils l’auraient voulu, l’un et l’autre. Et malgré tout, ils avaient bien des devoirs respectifs et le prince, une fois de retour à la capitale, aurait bien des choses à penser. Il espérait que le temps avancerait rapidement, que les lunes se succéderaient jusqu’à leur mariage. « Et pourtant, j’en suis certain, vos conseils doivent être précieux... » Il tourna la tête, plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Elle était intelligente, cultivée et vive d’esprit, alors il n’en doutait pas, elle devait connaître suffisamment bien des sujets pour avoir un avis éclairé sur la plupart d’entre-eux. Il l’avait compris très tôt, elle n’était pas comme toutes ces femmes qui se contentaient d’offrir des enfants à leur mari, après tout, leur union était d’amour mais aussi d’intérêts, l’un comme l’autre avait bien des choses à y gagner. Aegon gagnait ainsi la fidélité de la maison de la rose, qui se voyait en prime récompensée pour son aide durant la rébellion du Cerf. Et un jour, si les dieux le permettaient, Margaery deviendrait Reine à ses côtés. Une reine d’exception, il n’en doutait pas. Et leur amour leur permettrait d’affronter ce qui allait survenir dans l’avenir, car la maison royale devait encore faire ses preuves, elle devait réparer les torts de la rébellion qui étaient encore bien présents dans les pensées de tout un chacun. « Un précieux trésor, oui... » Il n’y avait pas d’autres mots pour qualifier ce moment, qu’il gardait pour lui et qu’il n’avait évoqué à personne. Personne ne devait savoir qu’elle s’était perdue jusque dans ses appartements, en pleine nuit, alors que la capitale tout entière était endormie. « Bientôt, toutes les nuits nous seront allouées. » Ils n’auraient peut-être pas toutes les journées pour être ensembles, car les devoirs du prince étaient bien nombreux et qu’elle en aurait davantage quand elle serait mariée, mais ils auraient par contre bien des nuits à passer ensembles. Des moments qui seraient plein d’intimité, de confidences, d’étreintes. Ils avaient toute une vie pour s’aimer. « C’est ce qu’on dit, effectivement... » L’histoire évoquait ces querelles, cette rébellion que connut la maison royale et qui aurait pu sonner sa fin, remplacée par une autre si cela avait réussi. Une lignée bâtarde à la maison royale, preuve bien présente que les bâtards étaient problématiques quand il s’agissait d’assurer la succession de la lignée des dragons. « Elle était une princesse d’exception, qui fit son devoir jusqu’à la fin et qui sut être aimée de son mari... » Et même si elle n’avait pu épouser son demi-frère, elle avait eu une vie heureuse, dans un endroit qui avait fini par se montrer chaleureux pour elle et où elle s’était faite une place. Les jardins aquatiques avaient été érigés pour elle, une preuve d’amour de son mari qu’elle n’avait pas choisi. « Un jour, ce seront nos histoires qui seront contés… Et on vantera l’intelligence et la beauté de la reine Margaery. » Son regard s’était tourné vers la jeune femme, un sourire espiègle sur les lèvres. Ses paroles étaient sincères, mais un brin d’amusement y était décelable. Ils étaient déjà un couple prometteur, tout deux avaient certaines caractéristiques en commun tels que leur charisme, leur facilité à se faire aimer et écouter, que cela soit par les petites gens ou les nobles. Mais ils avaient bien d’autres qualités, ayant tout deux reçus une éducation exemplaire, avec les connaissances nécessaires à leur future rang. Et la jeune rose était la petite fille de Olenna Tyrell, la reine des épines, dont la réputation était très bien connue même au sein de la cour. Le prince se remit lentement en route, prenant la direction des appartements de la jeune femme afin de la raccompagner. Sa marche était modérée, afin de profiter de ces derniers instants. « Sachez que j’ai apprécié ce modeste moment à vos côtés… » Il laissa son regard se tourner vers la jeune femme, l’observant avec un sourire agréable. Elle avait des préparatifs à faire avant de partir et il ne pouvait la retarder plus encore, lui-même ayant des choses à faire avant de pouvoir quitter ces contrées chaudes. Il se stopppa face à la porte des appartements de sa fiancée, se positionnant devant elle. « J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir rapidement, mais je me dois de vous laisser vaquer à vos préparatifs. » Il prit délicatement la main de la rose, toujours souriant. « Je vous souhaite un agréable voyage jusqu’à votre demeure, ma dame. » Ses paroles étaient douce, envoûtante, alors qu’il venait simplement déposer un baisemain sur le dos de la main de celle qu’il aimait. Puis il effectua un geste de la tête, signe respectueux à l’égard de la jeune femme avant de se mettre en route pour retourner à ses propres appartements. Il marchait d’un pas sûr, le droit droit et jeta un simple dernier regard vers la jeune femme, toujours ce sourire aux lèvres.
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Margaery & Aegon
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Elle appréciait ce moment qu"ils passaient ensemble, rares instants où le monde cessait d'exister au profit des orbes mauves du prince. Malgré toute la détermination qu'elle avait pu montrer dans sa vie, l'appropriation qu'elle avait fait des ambitions familiales, sa volonté de grimper les échelons, elle n'avait jamais pu se résoudre à voir Aegon Targaryen comme un moyen d'atteindre son but. Jamais elle n'aurait pu trouver meilleur parti, se préparant déjà à quitter sa région adorée pour les terres de l'Orage où son père voulait la donner à Renly Baratheon. Bruit de couloir relayé par Loras. Si Olenna avait encourager sa petite fille à profiter de l'intérêt du prince pour s'en rapprocher, jamais elle n'aurait osé imaginer pareille dénouement à tout cela. Être reine était un rêve d'enfant, une boutade lancé au visage de son aïeule quand elle avait été forcé d'abandonner ses prétentions à un mariage bieffois. Cela était en passe de devenir une réalité car c'était bien plus que l'amitié du prince, qu'elle avait obtenu, surpassant les espérances de sa grand-mère en partageant une affection réciproque avec le jeune homme. Affecité d'abord déçue par les projets de Mace pour son héritier, trouvant son avènement dans le renoncement de son aîné à un mariage royal. Jamais Willos n'aurait trouvé meilleur parti que la Princesse Daenerys et, parfois, elle se demandait ce qui motivait le mariage de son frère et de sa cousine Daena. Sans doute un élément lui échappant mais qui n'allait que dans son sens, lui ouvrant la voie d'un mariage politique et amoureux. Cependant, elle se surprenait parfois à regretter que son promis eut une telle place dans le Royaume, la gardant, de part son propre rang, loin de lui. « Votre confiance en ma personne m'honore. » lui dit-elle, cachant sous une fausse modestie la joie éprouvée à ce compliment. Bien sur qu'elle ne serait pas qu'une potiche bonne à mettre au monde des petits princes et des petites princesses. Elle appréciait que, déjà, il songe à lui demander son avis. Rares étaient les hommes de pouvoir à demander conseil à une femme, encore moins à leurs épouses. Les conseils étaient l'apanage des maîtresses, profitant de confidences sur l'oreiller pour chuchoter ce qui serait dans leur intérêt ou celle d'un quelconque mécène. Loin de se laisser abattre, Margaery refusait d'imaginer pareil aboutissement à son mariage, elle envoya au loin les images d'éventuelles rivales qu'elle se plairait à torturer si jamais cela venait à ses oreilles. « Pensez vous ? Je n'aurais la prétention d'éclipser votre règne, vous serez un grand roi je n'en doute aucunement. J'espère être une reine à la hauteur de vos attentes. » De ses leçons, elle en avait souvent déduit que de la stabilité du couple royal dépendait la stabilité du royaume. Le poids de la Couronne était chose difficile à porter seul et Margaery imaginait bien contribuer au règne de son époux, le soutenant du mieux qu'elle le pourrait et de la façon dont il le lui permettrait. Instaurer la confiance était primordial et, au vue des remarques qu'il lui faisait depuis le début de leur promenade, elle ne s'inquiétait pas trop de cela. La sincérité de leurs échanges étaient propices aux confidences, la vérité semblait être au coeur de leurs échange et elle doutait que le prince la laisse dans un coin du château tel un élément d'apparat. Rapidement, leurs pas les ramenèrent vers leur point de départ. Une promenade courte mais dont Margaery ne pouvait être qu'heureuse, appréciant l'instant passé que de regretter de ne pouvoir être en sa compagnie plus longtemps. Se lamenter ne lui permettrait pas de changer les choses et elle avait des affaires à préparer. « Je vous remercie pour cette promenade et cette discussion ... » lui dit-elle avec un sourire, préparant déjà des au revoir qui la chagrinait quelque peu. « J'attendais un instant comme cela depuis bien longtemps ... » confessa-t-elle, un éclair de malice dans le regard. Depuis le mariage de Loras, il ne leur avait été permit d'être ensemble, de partager un instant privilégié. Elle ne pouvait qu'envier certaines personnes de sa connaissance qui avait le temps d'apprendre à se connaitre d'avantage avant leur mariage. Si les sentiments n'étaient pas toujours de mise, les siens la consumaient petit à petit, la laissant se languir de ce jour où, enfin, on lui permettrait de le rejoindre. « Vous me manquez déjà. » lui chuchota-t-elle alors que, déjà il prenait sa main dans la sienne pour lui faire ses adieux. Rougissante sous le baisemain du prince, elle brûla d'envie d'embrasser sa joue mais se contenta de serrer sa main légèrement plus fort en murmurant « Au revoir ... Aegon. » Le prénom, presque chuchoté, signa la fin de leur échange tandis qu'il s'éloignait et qu'elle même s'effaçait derrière la porte de ses appartements.AVENGEDINCHAINS
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
Between the rose and the dragon ►
Elle appréciait ce moment qu"ils passaient ensemble, rares instants où le monde cessait d'exister au profit des orbes mauves du prince. Malgré toute la détermination qu'elle avait pu montrer dans sa vie, l'appropriation qu'elle avait fait des ambitions familiales, sa volonté de grimper les échelons, elle n'avait jamais pu se résoudre à voir Aegon Targaryen comme un moyen d'atteindre son but. Jamais elle n'aurait pu trouver meilleur parti, se préparant déjà à quitter sa région adorée pour les terres de l'Orage où son père voulait la donner à Renly Baratheon. Bruit de couloir relayé par Loras. Si Olenna avait encourager sa petite fille à profiter de l'intérêt du prince pour s'en rapprocher, jamais elle n'aurait osé imaginer pareille dénouement à tout cela. Être reine était un rêve d'enfant, une boutade lancé au visage de son aïeule quand elle avait été forcé d'abandonner ses prétentions à un mariage bieffois. Cela était en passe de devenir une réalité car c'était bien plus que l'amitié du prince, qu'elle avait obtenu, surpassant les espérances de sa grand-mère en partageant une affection réciproque avec le jeune homme. Affecité d'abord déçue par les projets de Mace pour son héritier, trouvant son avènement dans le renoncement de son aîné à un mariage royal. Jamais Willos n'aurait trouvé meilleur parti que la Princesse Daenerys et, parfois, elle se demandait ce qui motivait le mariage de son frère et de sa cousine Daena. Sans doute un élément lui échappant mais qui n'allait que dans son sens, lui ouvrant la voie d'un mariage politique et amoureux. Cependant, elle se surprenait parfois à regretter que son promis eut une telle place dans le Royaume, la gardant, de part son propre rang, loin de lui. « Votre confiance en ma personne m'honore. » lui dit-elle, cachant sous une fausse modestie la joie éprouvée à ce compliment. Bien sur qu'elle ne serait pas qu'une potiche bonne à mettre au monde des petits princes et des petites princesses. Elle appréciait que, déjà, il songe à lui demander son avis. Rares étaient les hommes de pouvoir à demander conseil à une femme, encore moins à leurs épouses. Les conseils étaient l'apanage des maîtresses, profitant de confidences sur l'oreiller pour chuchoter ce qui serait dans leur intérêt ou celle d'un quelconque mécène. Loin de se laisser abattre, Margaery refusait d'imaginer pareil aboutissement à son mariage, elle envoya au loin les images d'éventuelles rivales qu'elle se plairait à torturer si jamais cela venait à ses oreilles. « Pensez vous ? Je n'aurais la prétention d'éclipser votre règne, vous serez un grand roi je n'en doute aucunement. J'espère être une reine à la hauteur de vos attentes. » De ses leçons, elle en avait souvent déduit que de la stabilité du couple royal dépendait la stabilité du royaume. Le poids de la Couronne était chose difficile à porter seul et Margaery imaginait bien contribuer au règne de son époux, le soutenant du mieux qu'elle le pourrait et de la façon dont il le lui permettrait. Instaurer la confiance était primordial et, au vue des remarques qu'il lui faisait depuis le début de leur promenade, elle ne s'inquiétait pas trop de cela. La sincérité de leurs échanges étaient propices aux confidences, la vérité semblait être au coeur de leurs échange et elle doutait que le prince la laisse dans un coin du château tel un élément d'apparat. Rapidement, leurs pas les ramenèrent vers leur point de départ. Une promenade courte mais dont Margaery ne pouvait être qu'heureuse, appréciant l'instant passé que de regretter de ne pouvoir être en sa compagnie plus longtemps. Se lamenter ne lui permettrait pas de changer les choses et elle avait des affaires à préparer. « Je vous remercie pour cette promenade et cette discussion ... » lui dit-elle avec un sourire, préparant déjà des au revoir qui la chagrinait quelque peu. « J'attendais un instant comme cela depuis bien longtemps ... » confessa-t-elle, un éclair de malice dans le regard. Depuis le mariage de Loras, il ne leur avait été permit d'être ensemble, de partager un instant privilégié. Elle ne pouvait qu'envier certaines personnes de sa connaissance qui avait le temps d'apprendre à se connaitre d'avantage avant leur mariage. Si les sentiments n'étaient pas toujours de mise, les siens la consumaient petit à petit, la laissant se languir de ce jour où, enfin, on lui permettrait de le rejoindre. « Vous me manquez déjà. » lui chuchota-t-elle alors que, déjà il prenait sa main dans la sienne pour lui faire ses adieux. Rougissante sous le baisemain du prince, elle brûla d'envie d'embrasser sa joue mais se contenta de serrer sa main légèrement plus fort en murmurant « Au revoir ... Aegon. » Le prénom, presque chuchoté, signa la fin de leur échange tandis qu'il s'éloignait et qu'elle même s'effaçait derrière la porte de ses appartements.
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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