[FB] L'ombre d'un nouveau jour
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Andrew & Margaery
Ma dame,
Voilà bien longtemps que nos chemins ne se sont pas croisés et que nous n'avons pu converser. Depuis ce jour où nous nous sommes quittés, nous n'avons pu eu d'échanges. Cela fut dur de ne plus venir au sein des jardins de votre demeure familiale, mais il était de mon devoir de rester auprès des miens pour des événements qui requéraient toute mon attention. J'ai bien conscience que quand cette lettre vous trouvera, vous vous questionnerez. Pourquoi vous envois-je une telle lettre, après tant de temps. Mais malgré cette distance qui nous sépare, tant en termes de lieux que d'événements, je ne peux que penser que notre entente n'a pas changé. Mais tout d'abord, je dois vous féliciter pour vos fiançailles et pour votre ascension. Vous assistez aux plus beaux événements, ceux réunissant les grands noms de ce royaume et vous voilà désormais, comme vous le méritez tant, fiancée à l'héritier des sept couronnes. Si pendant longtemps, la nouvelle ne fut pas ravissante, c'est désormais le cas. J'ai toujours pensé que vous étiez une dame bien trop née aux trop nombreuses qualités pour écoper d'un simple chevalier, qu'il soit lord ou non d'une grande maison. Seule la royauté vous va. Je n'ai pu assister aux dernières festivités princières, mais il me plairait d'entendre votre récit, comme ce fut jadis le cas. De savoir comment vous avez trouvé la principauté et surtout, ceux qui y vivent ainsi que leurs spécialités locales ; on les dit spécialisés, grâce à leur aride climat, dans la production d'agrumes - dont des citrons juteux, selon les dires des marchants !
D'ailleurs et comme vous le savez sans doute, ma soeur s'est mariée récemment avec un lord des terres de l'Orage. Vous souvenez-vous à quel point mes paroles étaient dures face à ces rustres ? Et bien, il semblerait que ce lord ait accentué mes pensées. J'ai eu bien du mal à accepter ce mariage et au fond de moi, espérais que votre présence illuminerait les lieux en tant qu'envoyée de la famille suzeraine. Mais, ce fut votre frère, votre suzerain, qui vint à nous. Pendant cet événement, à la lueur d'une chandelle, j'ai pu converser avec dame Ellery Cendregué - ma promise, comme vous le savez sans nul doute. Enfants, nous nous connaissions mais cette fois-ci, elle a changé et en bien. Une femme ravissante et singulière, douce et agréable. Une femme qui semblerait pouvoir apporter beaucoup dans la vie d'un homme.
Andrew Rowan, chevalier et héritier de Boisdoré.
- Message avec de l'encre invisible, écrit au dos de la feuille:
- Si cette missive avait pour but de vous féliciter de vos fiançailles, il était aussi de mon but de discuter sincèrement car il semblerait que le destin veuille nous séparer plus que de raison. Je n'ai jamais aimé ces pratiques, d'utiliser des codes ou de l'encre invisible, mais ma soeur m'a bien expliqué ces méthodes afin de pouvoir les utiliser si un jour cela serait nécessaire. Et voilà ce jour, je le crains. Bien des nuits furent troublées par vos mots, hantant mon esprit. J'ai eu bien du mal à effacer mes sentiments alors qu'au plus profond de moi, il m'est impossible de totalement les éluder. Ce que je ressentais pour vous était véritable, brisé par des ambitions supérieures, que je ne peux que comprendre. De deux chemins, vous avez choisi le plus sûr - celui vers la gloire et le pouvoir. Je ne saurais dire si, à votre place, j'aurais fait le même choix. Peut-être bien que oui, mais je n'en suis pas certain. Ce monde est impitoyable envers les âmes aimantes et nous ne le savions que trop bien. Mais depuis tout ce temps, depuis que vous m'avez dit les choses, nous n'avons pas eu d'explications. Je ne vous oublie pas et cela ne sera jamais le cas. Quelque chose existera toujours entre nous et ce pour toute ma vie, qu'elle soit longue ou courte. Je ne doute pas pouvoir aimer dame Ellery Cendregué. Mais vous êtes la première femme qui attisa cette flamme en moi et il en reste des étincelles qui peinent à partir. Mais s'il y a bien une chose que je peux affirmer, immuable jusqu'à la fin. Vous pourrez compter sur mon soutien quoiqu'il advienne, que vous soyez princesse ou non, si vous avez besoin, contactez-moi. Si le devoir ne m'appelait pas ailleurs, croyez-moi que j'aurai tout fait pour devenir un garde royale et veiller sur vous...
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L'incarnation
Margaery & Andrew
L'ombre d'un nouveau jour ►
Très cher Ser Andrew,
C'est avec un plaisir à peine dissimulé que j'ai reconnu votre écriture si chère à mon coeur. Vous lire me procure un bonheur rare et c'est non sans une once de tendresse que je retrouve la joie de ces échanges épistolaires qui m'avaient tant manqué.
Permettez que je vous retourne mes propres félicitations pour votre mariage à venir avec Dame Cendregué: je n'ai pas eu la chance de beaucoup la connaitre, trop au prises avec mes obligations pour avoir du temps à accorder à ma soeur, Dame Leonette et à ses suivantes. Néanmoins, je ne puis qu'approuver le choix de votre promise qui présente un visage des plus charmant et une discrétion fort appréciable. Nul doute qu'elle remplira son rôle à merveille et vous donnera de nombreux fils.
Il n'y a pour moi, pas de plus grand plaisir que celui de ces conversations que seule l'intimité de la lueur d'une chandelle parvient à offrir et je me réjouis de voir que vous partagez ce genre d'instant si privilégié avec cette femme qui sera bientôt votre. J'espère que vous me ferez l'honneur de la présenter à votre vieille et fidèle amie ? Il me plairait de vous avoir près de moi dans ce jour fatidique qui fera de moi non plus la Princesse du Bief mais bien celle des Sept Couronnes. Malgré les évènements dont la vie nous a affublé, vous tiendrez toujours une place spéciale dans mon coeur et je profite de cette lettre pour vous renouveler mon amitié sincère et indéfectible. Je regrette que les dernières lunes nous aient séparé de la sorte bien que cela se soit révéler, tout comme ma chère grand-mère nous l'avait dit, du plus satisfaisant pour nos deux avenirs. Il me tarde de vous revoir, mon ami, non plus comme la simple jeune fille que vous avez pu connaitre à Hautjardin, mais bien comme la femme que je m'apprête à devenir. Pourrons-nous alors partager nos récits d'aventure devant une délicieuse tasse de thé au citron, breuvage exquis qui m'a été proposé lors de mon séjour dornien.
Ce dernier a été plein de surprise, notamment sur nos hôtes qui se sont avéré être des personnes tout à fait convenable et point aussi barbare que ma chère mère a aimé me l'affirmer lorsque j'étais enfant. Je ne nierais pas avoir ressenti une légère tension lorsque les dames chargées de nous amener à nos appartements ont remarqué la rose d'or si caractéristique de ma famille: tous le monde est resté néanmoins très courtois. Vous qui avez partagé tant de promenades à mes côtés, vous auriez sans doute apprécié, tout comme moi, la beauté et l'exotisme des jardins de Lancehélion. Si j'aime à vanter la beauté des parcs, plaines et foret de notre région natale, je dois admettre que Dorne possède une beauté sauvage et indomptable. Le mariage a été magnifique et j'ai eu l'occasion d'y croiser Dame Bethany qui n'a point tari d'éloge sur votre chère soeur. Sa beauté rayonne à travers les terres de l'Orage et sa grâce est revenue jusqu'à moi à Dorne. Vous pouvez être fier d'elle.
Je serai bientôt de retour à Hautjardin, sans doute l'un de mes derniers séjours avant mon mariage. J'espère avoir la chance de vous y croiser.
Puisse les Sept vous apporter le bonheur que vous méritez,
AVENGEDINCHAINS
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
L'ombre d'un nouveau jour ►
Très cher Ser Andrew,
C'est avec un plaisir à peine dissimulé que j'ai reconnu votre écriture si chère à mon coeur. Vous lire me procure un bonheur rare et c'est non sans une once de tendresse que je retrouve la joie de ces échanges épistolaires qui m'avaient tant manqué.
Permettez que je vous retourne mes propres félicitations pour votre mariage à venir avec Dame Cendregué: je n'ai pas eu la chance de beaucoup la connaitre, trop au prises avec mes obligations pour avoir du temps à accorder à ma soeur, Dame Leonette et à ses suivantes. Néanmoins, je ne puis qu'approuver le choix de votre promise qui présente un visage des plus charmant et une discrétion fort appréciable. Nul doute qu'elle remplira son rôle à merveille et vous donnera de nombreux fils.
Il n'y a pour moi, pas de plus grand plaisir que celui de ces conversations que seule l'intimité de la lueur d'une chandelle parvient à offrir et je me réjouis de voir que vous partagez ce genre d'instant si privilégié avec cette femme qui sera bientôt votre. J'espère que vous me ferez l'honneur de la présenter à votre vieille et fidèle amie ? Il me plairait de vous avoir près de moi dans ce jour fatidique qui fera de moi non plus la Princesse du Bief mais bien celle des Sept Couronnes. Malgré les évènements dont la vie nous a affublé, vous tiendrez toujours une place spéciale dans mon coeur et je profite de cette lettre pour vous renouveler mon amitié sincère et indéfectible. Je regrette que les dernières lunes nous aient séparé de la sorte bien que cela se soit révéler, tout comme ma chère grand-mère nous l'avait dit, du plus satisfaisant pour nos deux avenirs. Il me tarde de vous revoir, mon ami, non plus comme la simple jeune fille que vous avez pu connaitre à Hautjardin, mais bien comme la femme que je m'apprête à devenir. Pourrons-nous alors partager nos récits d'aventure devant une délicieuse tasse de thé au citron, breuvage exquis qui m'a été proposé lors de mon séjour dornien.
Ce dernier a été plein de surprise, notamment sur nos hôtes qui se sont avéré être des personnes tout à fait convenable et point aussi barbare que ma chère mère a aimé me l'affirmer lorsque j'étais enfant. Je ne nierais pas avoir ressenti une légère tension lorsque les dames chargées de nous amener à nos appartements ont remarqué la rose d'or si caractéristique de ma famille: tous le monde est resté néanmoins très courtois. Vous qui avez partagé tant de promenades à mes côtés, vous auriez sans doute apprécié, tout comme moi, la beauté et l'exotisme des jardins de Lancehélion. Si j'aime à vanter la beauté des parcs, plaines et foret de notre région natale, je dois admettre que Dorne possède une beauté sauvage et indomptable. Le mariage a été magnifique et j'ai eu l'occasion d'y croiser Dame Bethany qui n'a point tari d'éloge sur votre chère soeur. Sa beauté rayonne à travers les terres de l'Orage et sa grâce est revenue jusqu'à moi à Dorne. Vous pouvez être fier d'elle.
Je serai bientôt de retour à Hautjardin, sans doute l'un de mes derniers séjours avant mon mariage. J'espère avoir la chance de vous y croiser.
Puisse les Sept vous apporter le bonheur que vous méritez,
Votre vieille amie,
Margaery, de la maison Tyrell,
Dame de Hautjardin.
Margaery, de la maison Tyrell,
Dame de Hautjardin.
- Dans une écriture approximative à base d'encre en jus de citron ne se révélant qu'avec la chaleur d'une flamme:
- J'avoue avoir été surprise de constater quelques indications propre à mes échange avec Abigaëlle, néanmoins, votre réputation, tout comme la mienne, auraient pu partir de quelques mots mal interprétés par ceux n'étant pas censé lire ce message.
De choix, je n'ai eu le sentiment d'en faire. Comme j'ai pu vous le pleurer lors de notre dernière rencontre, l'obligation imposée par ma grand-mère en disait long sur ses intentions concernant mon mariage. A cette époque mon cher papa - paix à son âme - envisageait de m'envoyer dans l'Orage, auprès de Ser Renly Baratheon: les rumeurs que Loras avaient entendu étaient bien fondées ... Si j'ai eu la chance de me voir finalement promise au prince grâce à l'altruisme de mon aîné, cela n'a été que pur hasard. Certes, mon coeur est aujourd'hui prisonnier de ce dragon dont le regard améthyste à capturer le mien, mais vous resterez à jamais mon premier amour, Ser Andrew. A jamais une partie de mon âme sera votre et mon mariage à venir avec l'homme que j'aime aujourd'hui, ne remet nullement en question les sentiments que j'ai pu avoir pour vous. Sans doute me trouverez vous égoïste, ou vous détournerez vous de moi ... Cependant, je me dois de vous avouer une chose monsieur. Même si j'aime sincèrement mon promis - et je vous souhaite de connaitre pareil affection avec votre Dame - mes sentiments pour vous reste enfouis au fond de mon coeur: nullement étouffé ou disparus. Ils sont toujours présent et le seront sans doute longtemps.
Je ne sais de quoi l'avenir sera fait mais je ne renierai jamais ce que nous avons vécu, ni la tendresse que j'ai encore à votre égard. Ma position me force à rester impassible, publiquement, entièrement dévoué à mon futur époux. Et je ne sais dire si cela vous console, sans doute cela serait-il le cas pour moi, mais une part de moi vous aimera toujours, Ser Andrew. Le souvenirs de vos lèvres m'a longuement hanté aussi et aujourd'hui, même si je suis en paix avec moi même, avec notre idylle passée et notre amour perdu, votre présence provoque un vide dans mon âme.
Je vous en prie, Ser Andrew. Si d'aventure, d'amour vous n'aviez plus pour moi, permettez moi de garder votre amitié. Ne m'oubliez pas, je vous en conjure. Vous êtes mon dernier lien avec ma vie passée et sans doute, le plus grand allié que je puisse avoir dans ce monde si rude qui s'apprête à devenir le mien. Sachez que vous trouverez, à jamais, en ma personne, un soutien indéfectible.
Avec toute mon affection
Margaery
┗ THE PRINCESS ROSE ┛
We've been living on a fault line and for a while, you were all mine. I've spent a lifetime giving you my heart I swear that I'll be yours forever : 'til forever falls apart
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