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Love of a brother. ft Abigaëlle
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Love of a brother.
Andrew & Abigaëlle
Dans l'imposante et majestueuse cheminée qui trônait au sein de la pièce, le feu crépitait. Se mouvant dans une danse endiablée, les sons parvenaient jusqu'aux oreilles du jeune homme qui tenait fermement son livre dans ses mains, portant quelques fois son regard vers les braises avant de se replonger dans sa lecture. L'âtre était noirci, la pièce durablement entachée par la fumée émanant du foyer mais malgré le fait qu'il ne se plaisait pas au sein de cet endroit, malgré qu'il était profondément déçu de savoir que sa sœur allait devoir y rester, il appréciait la tranquillité de la bibliothèque. Mais après tout, dans chaque lieu qu'il avait pu jadis visiter, le chevalier avait su trouver en la bibliothèque, un lieu rassurant et agréable, dans lequel il pouvait totalement s'évader et laisser libre cours à son imagination. À l'heure actuelle, c'était cela dont il avait besoin. Il n'était pas encore totalement prêt à laisser sa petite sœur dans cette endroit, quand bien même il était parfaitement conscient du rôle que cela avait ; non seulement, elle épousait une noble maison de l'Orage, mais plus encore, cela favorisait le rapprochement des deux régions. C'était un choix hautement stratégique, qui permettrait de développer plus encore la grande maison Rowan, telle qu'il la voyait mais c'était son cœur qui, aujourd'hui, avait du mal à se faire à cette idée. Mais il était plus qu'habitué aux problèmes de coeur, comme un enfant qui n'aurait pas encore totalement accepté l'idée de seulement parler avec son esprit. Se passant une main dans les cheveux, replaçant les mèches qui tombaient sur son visage, il se replongea dans sa lecture. "Les arts des finances", par mestre Denard. Même loin de Boisdoiré, il devait faire, en quelques sortes, ses devoirs. Il ne devait pas lésiner sur ses enseignements, s'il voulait un jour être un seigneur digne des terres verdoyantes qui l'avait vu naître. C'était là un but, presque une hantise, car il savait à quel point son père avait bien administré leurs terres et ce, même s'il avait été dur et inflexible. C'était cela sa force, il ne laissait pas parler son coeur mais Andrew était bien différent de son géniteur, lui avait à coeur le bien des siens. S'il avait été seigneur, jamais sa soeur n'aurait épousé un lord d'une autre contrée, il aurait tout fait pour trouver quelqu'un proche de Boisdoré.
Et s'il continuait sa lecture, il n'en oubliait pourtant pas pourquoi il se trouvait dans cette salle, outre le fait que cela soit reposant pour lui. Non, il avait fait porter un pli à sa soeur afin qu'elle le rejoigne aussi vite qu'elle serait prête, prenant les devants pour éviter qu'elle ne soit réquisitionnée par son époux avant son frère. Même si les deux fiancés devaient faire connaissance et cela, ô combien Andrew le savait, même trop bien, il ne le voulait pas. Il essayait de la voir autant que possible, être toujours plus proche et la laisser le moins possible seul. Il lui tardait de retourner dans le Bief, pour n'avoir sa soeur que pour lui et rien d'autre. Une situation qui serait éphémère mais qui suffirait peut-être à lui faire prendre conscience de la nécessité de cette alliance. Sa soeur pouvait être bien aux côtés de cet homme, car s'il était vieux, il était un homme bon et la soeur du lord faisait tout pour mettre en confiance la future lady Caron. Ils avaient même préparés un anniversaire, auquel Andrew avait offert une dague à sa soeur - dont le pommeau représentait un arbre, une vieille tradition de leur famille mais qui perdurait encore aujourd'hui. Trois coups sur la porte tirèrent le jeune homme de ses pensées, alors qu'il se levait de son fauteuil et que la personne entrait, sa soeur. « Ma soeur ! » Un grand sourire se trouvait sur ses lèvres, alors qu'elle entrait davantage et fermait la porte derrière elle. Il s'approcha et vint l'embrasser sur la joue, d'une manière chaleureuse. « Je suis ravi que tu aies acceptée de venir ici. Tu as pu te soustraire à l'attention de ton fiancé. » Il était peut-être d'une région fleurie, mais le poison se cachait dans sa dernière phrase. Il ne cachait pas son dégoût de l'époux de sa soeur. « Une tasse de thé ? » Il avait fait préparé du thé chaud peu avant son arrivée et attendit l'approbation de sa soeur pour lui en servir une tasse rapidement, qu'il lui tendit ensuite. « Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais ton futur époux n'est pas bien garni au niveau du crâne. Comme tu m'avais manqué ! » Andrew semblait excité, mais tout jeune homme qu'il était, il ne manquait pas d'énergie. Il n'en avait jamais manqué d'ailleurs et il n'était pas rare de le voir parler de quelque chose et, dans la phrase qui suivait, le voir changeait totalement de sujet. Il avait énormément d'énergie, qu'il évacuait bien souvent au cours de ses entraînements. Et toujours debout, il ne semblait pas avoir envie de s'asseoir car il regardait sa soeur avec un sourire amusé, attendant sa réaction.
DRACARYS 2017
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Je passais tranquillement mes bras dans les manches de ma robe d’un bleu violet des plus ravissants. Un cadeau d’Andrew quand j’étais rentrée au service de la Rose. Je laissais mes servantes nouer le corsage sans rien dire, je me demandais avec qui j’allais passer ma journée. Hier c’était un partage qui c’était fait : Andrew m’avait eut une partie de la mâtiné et de l’après-midi et Bryce le reste de l’après-midi et le soir. J’avais la désagréable impression d’être une chose que les deux hommes voulaient absolument sous leur contrôle. Qu’il n’en déplaise à aucun des deux, je n’étais pas une poupée. Un plis arriva alors que mes servantes me coiffaient en discutant, j’aimais bien écouter les bavardages des servantes et je me faisais un devoir de retenir leur nom et leur situation, je pris le petit morceau de parchemin et le lu. Andrew. J’irais donc avec lui. J’avais très envie de le voir et de profiter au maximum de sa présence. Alyssia natta quelques unes de mes mèches de cheveux, à la mode du bief, comme je le lui avais gentiment demandé et je nouais à ma taille le poignard que Andrew m’avait offert. J’étais fin prête.
Je sortis d’un pas légers de mes appartements, j’avais appris à me diriger dans cette grande demeure, malgré tout plus petite que Boisdorés sur certains aspect notamment les jardins, et je savais où était la bibliothèque. Après avoir frappé trois coups je rentrais et fermais derrière moi la porte. La joie d’Andrew était contagieuse et je lui fis un large sourire. Je lui rendis aussitôt son baiser, je mourrais d’envie de me blottir dans ses bras pour le reste de la journée. Je levais les yeux au ciel et lui pris le bras
« Il me semble pourtant qu’hier nous nous sommes vue une bonne partie de la journée et en plus j’ai pus t’observer t’entraîner au combat avec les chevaliers de Serena. Serais-tu en manque d’adversaire tel Loras ou Garlan ? J’avais l’impression que tu t’ennuyais. »
Je me tus un instant avant de poser ma tête sur son épaule et l’embrasser à nouveau sur la joue, il avait pensé au thé.
« Tu m’as manqué grand frère. Et avec plaisir, une tasse. »
Je m’assis aussi confortablement que possible regrettant encore une fois de devoir porter des robes. Je pris au passage le livre de mon frère. La finance … Je le reposais avant de lever les yeux vers lui qui critiquait encore une fois mon frère. Cette fois ce fut plus fort que moi je laissais échapper un rire et appuyais avec négligence mon menton dans ma main.
« Tu n’as pas tord, mais il me semble que Père se dégarnisse lui aussi. Même s’il est plus vieux. Je me demande quelle serait ta réaction si … mmmh … Mettons ! Lord Bryce venait à me critiquer avec sa sœur à cause de la forme de mon nez ! »
Je lui fis un clin d’œil avant de porter la tasse à mes lèvres et je fis une petite grimace. Il faudrait que je fasse une provision des thés du Bief. Je passais mes doigts sur l’arme que je portais à la ceinture en buvant une autre gorgée, je reportais mon attention sur mon frère et caressais du bout des doigts ses cheveux. D’ici quelques lunes il allait les couper … Tout ça à cause d’une promesse … Il était si beau avec les cheveux longs … J’avais très envie de faire une ballade à cheval, comme avant à Boisdorés, où nous faisions la course entre les arbres, peut-être lorsque nous rentrerions à la maison … Je repris doucement la parole :
« Tu te rappelle de la fois où je t’avais chipé tes vêtements pour jouer au chevalier ? Et de la punition qui avait suivit avec la septa de l’époque ? »
Pourquoi avais-je un tant besoin d’évoquer le passé ? Je ne voulais pas formuler tout haut ma pensée mais je voulais retourner dans le bief qui me manquait affreusement. Je sentais que la vie allait être très longue ici …
Je sortis d’un pas légers de mes appartements, j’avais appris à me diriger dans cette grande demeure, malgré tout plus petite que Boisdorés sur certains aspect notamment les jardins, et je savais où était la bibliothèque. Après avoir frappé trois coups je rentrais et fermais derrière moi la porte. La joie d’Andrew était contagieuse et je lui fis un large sourire. Je lui rendis aussitôt son baiser, je mourrais d’envie de me blottir dans ses bras pour le reste de la journée. Je levais les yeux au ciel et lui pris le bras
« Il me semble pourtant qu’hier nous nous sommes vue une bonne partie de la journée et en plus j’ai pus t’observer t’entraîner au combat avec les chevaliers de Serena. Serais-tu en manque d’adversaire tel Loras ou Garlan ? J’avais l’impression que tu t’ennuyais. »
Je me tus un instant avant de poser ma tête sur son épaule et l’embrasser à nouveau sur la joue, il avait pensé au thé.
« Tu m’as manqué grand frère. Et avec plaisir, une tasse. »
Je m’assis aussi confortablement que possible regrettant encore une fois de devoir porter des robes. Je pris au passage le livre de mon frère. La finance … Je le reposais avant de lever les yeux vers lui qui critiquait encore une fois mon frère. Cette fois ce fut plus fort que moi je laissais échapper un rire et appuyais avec négligence mon menton dans ma main.
« Tu n’as pas tord, mais il me semble que Père se dégarnisse lui aussi. Même s’il est plus vieux. Je me demande quelle serait ta réaction si … mmmh … Mettons ! Lord Bryce venait à me critiquer avec sa sœur à cause de la forme de mon nez ! »
Je lui fis un clin d’œil avant de porter la tasse à mes lèvres et je fis une petite grimace. Il faudrait que je fasse une provision des thés du Bief. Je passais mes doigts sur l’arme que je portais à la ceinture en buvant une autre gorgée, je reportais mon attention sur mon frère et caressais du bout des doigts ses cheveux. D’ici quelques lunes il allait les couper … Tout ça à cause d’une promesse … Il était si beau avec les cheveux longs … J’avais très envie de faire une ballade à cheval, comme avant à Boisdorés, où nous faisions la course entre les arbres, peut-être lorsque nous rentrerions à la maison … Je repris doucement la parole :
« Tu te rappelle de la fois où je t’avais chipé tes vêtements pour jouer au chevalier ? Et de la punition qui avait suivit avec la septa de l’époque ? »
Pourquoi avais-je un tant besoin d’évoquer le passé ? Je ne voulais pas formuler tout haut ma pensée mais je voulais retourner dans le bief qui me manquait affreusement. Je sentais que la vie allait être très longue ici …
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Andrew & Abigaëlle
Le jeune homme ne détournait pas ses yeux, toujours entièrement tournés vers sa soeur qu'il dévorait presque. Pendant plusieurs secondes, il la regardait, il pensait et sa mine, pourtant si joyeuse, se referma soudainement. Il en vint à repenser au fait qu'elle ne serait plus là, elle et sa bonne humeur, elle et son doux faciès, elle et ses cheveux d'un blond étincelant. Toutes ces choses qui faisaient ce qu'elle était et qui l'empêchait d'imaginer un monde sans elle, alors qu'il savait pertinemment que ce elle serait un jour remplacée à ses côtés par une fiancée, puis le temps viendrait où se serait une épouse ; mais il n'en était pas ravi, il n'en était pas le moins du monde pressé. Il lui faudrait bien assurer sa lignée, donner des héritiers à sa maison mais actuellement, ça n'était pas sa priorité. Il voulait passer le plus clair de son temps avec sa sœur, autant que possible car il voyait bien qu'elle cherchait à garder du temps pour son fiancé. Mais selon lui, il pouvait aller dans les sept enfers, car il aurait toute sa vie pour profiter d'elle alors que lui n'avait eu que ses jeunes années pour cela. Il laissa reparaître un sourire, maigre, mais présent, afin d'éviter au possible les questionnements de sa douce sœur. « Ah hier, enfin un moment où je pourrais annoncer m'être amusé. Mais personne ne peut égaler les chevaliers du Bief, tu le sais aussi bien que moi, n'est-ce pas ? » Il marqua une pause, venant replacer une mèche de sa soeur. « Encore moins ceux de la maison suzeraine, Loras et Garlan sont bien meilleurs que la majorité des hommes. » Et Loras ne manquait pas de le montrer, après tout, tout le monde connaissait sa réputation. Et cela permettait d'offrir une bonne vision du Bief et de sa chevalier, largement supérieure. Il attendit sa confirmation pour lui donner sa tasse de thé, avant de s'en servir une pour lui. « Tu me manques toujours, tu le sais. Comment vais-je bien pouvoir vivre sans toi ? » Tenant fermement sa tasse, il vint s'asseoir à ses côtés. « Et je pense toujours à tout, le thé, ta couleur préférée pour les robes... » Il lança un bref regard vers la robe, se souvenant très bien lui avoir offerte. « Pourras-tu en dire autant de ton fiancé ? Je l'espère, sincèrement... » Pourtant, dans ses paroles, il n'y avait absolument aucune sincérité. Il ne voulait pas être remplacé dans le coeur de sa soeur et il n'avait pas honte de le dire. Quand il avait prononcé cette dernière phrase, il l'avait dit avec une voix qui avait bizarrement faiblis, montrant le fait que lui-même n'y croyait pas alors qu'il ne connaissait que peu lord Caron. « Ah, père ! Notre père est vieux, désormais. Nous ne pouvons lui en vouloir de se dégarnir et tu sais bien que je m'intéresse peu à lui, hormis quand il me fait des reproches. Enfin, cela devient moins récurant. Depuis que tu servais dame Margaery, il devait trouver le temps long et cherchait peut-être à retrouver un lien avec son aîné... » Abigaëlle savait très bien qu'entre le père et le fils, ça n'était pas totalement joyeux. Andrew n'avait pas manqué de rabâcher à sa soeur le fait qu'il ne donnerait jamais satisfaction à son père, qu'il aurait dû faire son rôle dès le début. Ce n'était pas une fois que son écuyage avait été fini qu'il devait se montrer paternel envers son héritier, ni même fier. Car le jeune chevalier avait toujours tout fait pour le rendre fier, sans rien recevoir. Un rictus apparut sur son visage quand elle évoqua une possible critique de Lord et dame Caron, envers sa jeune soeur. « Je ne le tolérais pas, si tel était le cas. Mais je doute que dame Bethany soit ainsi, enfin, à toi de me le dire. Je ne fais qu'observer, comme toujours. » Il porta sa tasse jusqu'à ses lèvres, avalant une précieuse gorgée avant de reposer son regard sur sa soeur. Un regard bienveillant et protecteur. « Oh, bien-sûr que je m'en souviens ! Mes vêtements étaient trop grands, mais tu t'entêtais à les essayer. Je suis sûr que si je t'avais donné une épée, jamais tu ne l'aurais lâché ! » Une époque révolue, une enfance passée. Une enfance difficile mais amusante, où il avait pu profiter de chaque moment possible avec sa soeur. « Et souviens-toi quand tu essayais de monter sur mon dos, alors que j'étais tourné pour que je te porte et pour faire le cheval... Car père t'interdisait de monter sur un vrai ! » Un rire quitta les lèvres du chevalier. C'était rare qu'il ait un sourire sur le visage, encore plus qu'il ne rit. Mais certaines personnes réussissaient cet exploit.
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Je caressais tendrement la joue de mon frère avec un petit sourire triste lorsqu’il évoqua les frère Tyrell, mes pensées s’égaraient vers le plus âgé des trois. Willos … Il allait tant me manquer … Je baissais les yeux un instant avant de reporter mon attention sur mon frère et poser ma main sur la sienne en lui caressant le dos de la main du bout des doigts. Pourquoi fallait-il qu’il prononce ces mots ? J’avais l’impression qu’il me crevait le cœur, même si ce n’était qu’une preuve d’amour, elle était remplie de vérité. Il allait me manquer. Et il était bine l’un des rares à pouvoir presque toujours lire dans mes pensées. Je souris de nouveau lentement.
« Tu vas horriblement me manquer Andrew … Mais dis toi que tu pourras venir plus souvent et plus facilement me voir que l’inverse … Je ne connais pas encore assez Lord Bryce pour porter des jugements sur sa mémoire. Quant à Lady Bethany, elle n’est pas du genre à dire du mal, mais peut-être est ce lui qui en dit ? … Mais tu es bien le seul à pouvoir lire dans mes pensées comme tu le fais actuellement. »
Je me tus, perdant un instant mon regard dans les flammes. J’avais seize ans, mais aujourd’hui j’avais l’impression d’être une petite fille qui avait besoin de son frère aîné pour tout. Je n’avais pas envie de le quitter, je n’avais pas envie de vivre ici … J’aurais voulus rester près de lui … Quitte à épouser un jardinier de Boisdorés, mais j’aurais vraiment voulu juste rester près de lui. Mais bientôt cela serait une fille d’une autre famille qui viendrait près de lui … Qu’il ferait danser et à qui il sourirait. Je hochais la tête lorsqu’il évoqua père et lui serrai la main avec force. Père et lui ne s’étaient jamais entendue, pourtant … J’avais toujours trouvé qu’ils se ressemblaient : deux grands glaciers qui se rentraient en permanence dedans. Je me souvenais de la violente colère d’Andrew au moment de l’annonce des fiançailles. Et j’avais dû me montrer aussi froide que lui pour le ramener sur terre. Il n’avait pas élevé la voix, mais c’était ça qui était terrifiant dans ses colères : il n’avait pas besoin de crier pour faire peur, sa voix restait calme parfaitement glaciale et terrifiante. J’avais tout appris de lui sur ce côté là pour chasser les hommes trop près de moi.
Je croisais son regard lorsqu’il évoqua nos souvenirs et j’éclatais de nouveau de rire. Oui, c’était vrai, s’il m’avait donné une épée j’aurais tout fait pour apprendre à la manier comme lui. Pour mes yeux de petite fille, il avait été, il était toujours, un héros auquel je voulais ressembler. Pour moi, aujourd’hui encore, il était plus noble que Loras et s’il ne l’avait pas battu encore c’était simplement qu’il n’avait pas encore assez confiance en lui. Je joins mon rire au siens lorsqu’il me rappela lorsque j’essayais de lui grimper sur le dos pour en faire mon cheval, plus jeune. Je tendis une main pour caresser ses cheveux et sa joue.
« Mère affirme qu’à cause de la septa j’ai encore aujourd’hui une oreille plus longue que l’autre. Et puis ce n’était pas ma faute ! Les jeux des garçons ont toujours été plus amusant que ceux des filles ! Je me souviens qu’effectivement j’essayais et qu’à chaque fois tu m’aidais pour grimper. Ça me fait penser à nos ballades ensembles, quand tu me laissais chevaucher ton étalon et que tu prenais Espérance. Et puis entre nous … Tes livres étaient beaucoup plus intéressant que les miens ! Surtout celui parlant des femmes guerrières … »
Je lui avais volé plusieurs fois des livres car je n’aimais pas ceux que la septa voulait m’obliger à lire. Le tout premier que je lui avais emprunté à longue durée était celui parlant des armes, leur avantages, leur inconvénients et leur histoire. Je finis par me lever pour venir m’asseoir sur les genoux de mon frère et me blottir contre lui. Pas que j’avais froid, je voulais profiter de lui.
« Tu vas horriblement me manquer Andrew … Mais dis toi que tu pourras venir plus souvent et plus facilement me voir que l’inverse … Je ne connais pas encore assez Lord Bryce pour porter des jugements sur sa mémoire. Quant à Lady Bethany, elle n’est pas du genre à dire du mal, mais peut-être est ce lui qui en dit ? … Mais tu es bien le seul à pouvoir lire dans mes pensées comme tu le fais actuellement. »
Je me tus, perdant un instant mon regard dans les flammes. J’avais seize ans, mais aujourd’hui j’avais l’impression d’être une petite fille qui avait besoin de son frère aîné pour tout. Je n’avais pas envie de le quitter, je n’avais pas envie de vivre ici … J’aurais voulus rester près de lui … Quitte à épouser un jardinier de Boisdorés, mais j’aurais vraiment voulu juste rester près de lui. Mais bientôt cela serait une fille d’une autre famille qui viendrait près de lui … Qu’il ferait danser et à qui il sourirait. Je hochais la tête lorsqu’il évoqua père et lui serrai la main avec force. Père et lui ne s’étaient jamais entendue, pourtant … J’avais toujours trouvé qu’ils se ressemblaient : deux grands glaciers qui se rentraient en permanence dedans. Je me souvenais de la violente colère d’Andrew au moment de l’annonce des fiançailles. Et j’avais dû me montrer aussi froide que lui pour le ramener sur terre. Il n’avait pas élevé la voix, mais c’était ça qui était terrifiant dans ses colères : il n’avait pas besoin de crier pour faire peur, sa voix restait calme parfaitement glaciale et terrifiante. J’avais tout appris de lui sur ce côté là pour chasser les hommes trop près de moi.
Je croisais son regard lorsqu’il évoqua nos souvenirs et j’éclatais de nouveau de rire. Oui, c’était vrai, s’il m’avait donné une épée j’aurais tout fait pour apprendre à la manier comme lui. Pour mes yeux de petite fille, il avait été, il était toujours, un héros auquel je voulais ressembler. Pour moi, aujourd’hui encore, il était plus noble que Loras et s’il ne l’avait pas battu encore c’était simplement qu’il n’avait pas encore assez confiance en lui. Je joins mon rire au siens lorsqu’il me rappela lorsque j’essayais de lui grimper sur le dos pour en faire mon cheval, plus jeune. Je tendis une main pour caresser ses cheveux et sa joue.
« Mère affirme qu’à cause de la septa j’ai encore aujourd’hui une oreille plus longue que l’autre. Et puis ce n’était pas ma faute ! Les jeux des garçons ont toujours été plus amusant que ceux des filles ! Je me souviens qu’effectivement j’essayais et qu’à chaque fois tu m’aidais pour grimper. Ça me fait penser à nos ballades ensembles, quand tu me laissais chevaucher ton étalon et que tu prenais Espérance. Et puis entre nous … Tes livres étaient beaucoup plus intéressant que les miens ! Surtout celui parlant des femmes guerrières … »
Je lui avais volé plusieurs fois des livres car je n’aimais pas ceux que la septa voulait m’obliger à lire. Le tout premier que je lui avais emprunté à longue durée était celui parlant des armes, leur avantages, leur inconvénients et leur histoire. Je finis par me lever pour venir m’asseoir sur les genoux de mon frère et me blottir contre lui. Pas que j’avais froid, je voulais profiter de lui.
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Andrew & Abigaëlle
Le glissement de son doigt contre sa peau lui offrit une étrange sensation, il sentit ses poils s'hérisser par ce contact étranger. Sa soeur avait une peau d'une grande douceur, alors que lui, ses doigts étaient travaillés. Durs. Bâtis par des années d'entraînements. Il n'imaginait pas comme seraient ses doigts quand il aurait l'âge de son père, sûrement vieux et fripés. Pour sûr, ça serait quelque chose de négatif, car quand il évoquait son père, ça n'était jamais positif. Ce n'était pas lui sa figure paternelle, mais l'homme auprès de qui il avait fait son écuyage, qui lui avait tout appris. « Oui, il est vrai que j'ai plus de libertés que tu n'en as jamais eu. Père consent à me laisser quitter Boisdoiré, pour, je cite "me forger un cercle de connaissances". Mais j'accepte, car il est vrai qu'un futur lord doit connaître sa génération. » Il ne fallait cependant pas enterrer notre père, il était bien trop solide pour mourir tôt. Il avait quelques soucis, comme toute personne âgée mais on ne pouvait pas dire qu'il était faible. « Pourtant, il y aura bien un moment où je serais fiancé et après, marié. Ma liberté s'envolera en même temps que les liens du mariage orneront mes doigts. Mais ce jour, tu pourras revenir chez nous ! J'essaye de voir un peu de positif... » Il haussait les sourcils, signe de son désarroi. « Je doute que lord Caron ne se rende pas compte de la chance qu'il a d'épouser une dame comme toi. Une femme belle, intelligente et bien née. » Mais il ne fallait pas se voiler la face, lord Caron était aussi un homme bien né. De là à dire qu'il était intelligent, Andrew n'en savait pas le moins du monde car il n'avait pas eu assez de contact avec, qu'il limitait au possible. « J'espère au fond de moi que jamais le mariage ne sera célébré, pourtant, je comprends la nécessité de cette alliance... Tu es jeune, mais les années défilent et il faut que tu sois mariée... Là où j'ai davantage de temps... » Le son de sa voix baissait, il devenait hésitant au fil des paroles. « Et tu sais aussi bien que moi que mon tour arrive. Père cherche un parti, il me l'a déjà dit. Mais pour l'heure, il n'a approché personne. Enfin, pas que je sache. » Et il ne préférait pas savoir. Il avait peur de tomber sur une petite lady, une femme trop parfaite ou même une femme disgracieuse. Il y pensait sérieusement. Les dorures ne pouvaient pas cacher une femme au teint blafard. Encore moins au lit. Rien que d'y penser, cela lui donnait le cafard. « Ce ne sont que des inepties que mère te racontait pour éviter que tu ne continues. Tes oreilles sont normales, petite soeur. » Il lui offrit un doux sourire, ne la quittant pas des yeux. « Bien-sûr que je t'aidais et ce sera toujours le cas ! » Toujours, même quand elle serait mariée. Il ferait en sorte de lui venir en aide, car il avait besoin d'elle. C'était sa petite soeur et il l'aimait plus que tout. « Peut-être que nous aurons bientôt l'occasion de chevaucher encore ensemble... je l'espère. » Une petite pensée envers leur petit frère vint à Andrew, leur petit frère qui était actuellement coincée avec leur père. sa soeur vint s'asseoir sur lui, alors qu'il l'entourait chaleureusement de ses bras. « Pauvre Thaddeus qui est coincée avec notre père. Quand nous allons retourner à Boisdoré, avant ton mariage, il va nous en vouloir. C'est certain. » Depuis toujours, Thaddeus était jaloux d'eux. De leur relation privilégiée et du fait qu'Abigaëlle avait toujours été dans les bonnes grâces de leur père. Et même une fois qu'elle ne serait plus là, les deux frères savaient pertinemment que ça ne changerait pas. Andrew passa sa main dans les cheveux de sa soeur. « Il faudra que nous passions un peu de temps tous les trois, avant ton mariage. sinon je vais devoir affronter sa jalousie ! » Il avait dit cela sur un ton humoristique.
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Je me crispais en entendant parler de son mariage, je n’avais pas le droit de me sentir jalouse ou possessive avec Andrew … Mais je n’y pouvais rien … Je n’avais pas envie qu’il se maris, il le devait bien sur … Mais je ne voulais pas … Si encore il avait épousé Margaery je n’aurais rien dis … Mais qui notre père donnerait à mon frère ? Je ne voulais que son bonheur et malgré ma jalousie, peut-être quelqu’un qui pouvait me remplacer un peu dans mon cœur. Je savais que personne ne le remplacerais chez moi. J’y tenais bien trop. Je nichais ma tête contre son cou en retenant un soupire et en décrispant mes doigts que j’avais enfoncé malgré moi dans son bras lorsqu’il avait parlé de mariage. Cela me renvoyait bien trop à ma situation. Si je m’étais écoutée j’aurais supplié mon frère de m’emmener le plus loin possible de l’Orage sur son cheval. Mais je n’avais pas le droit et je ne devais pas laisser mes sentiments parler. Il n’avait pas besoin que je le dise, il savait ce que je pensais, ce que je voulais. Il pourrait me le proposer : je dirais non. Je ne laisserais rien entacher mon honneur, celui de ma maison et qui permettrait à Daena de se moquer de moi.
Je souris en sentant l’étreinte de mon frère ainsi que ses mots qu’il me disait. Je savais que mère essayait de faire en sorte que j’obéisse à la Septa. Elles avaient eut du mal à m’empêcher de voler les affaires de mon frère. Je n’y pouvais rien moi si je voulais apprendre à me battre. Bien sûr que mon frère m’aiderait toujours … C’était parfaitement réciproque, nous nous entraiderions toujours, j’en étais sûre. Chevaucher de nouveau avec lui … Je ne connaissais pas encore les environs et le seul moyen de chevaucher ici … Était de demander Bryce de nous accompagner. Si Andrew pouvait souffrir de sa présence pour une ballade … Et puis nous chevaucherions également à Boisdorés lors de notre retour. Je tentais en regardant son menton.
« Si tu peux souffrir le lord Bryce quelques heures, nous pouvons tenter une ballade à trois. »
Je ris doucement lorsqu’il évoqua Thaddeus. Toujours coincé à Boisdorés, il faisait ses années d’écuyages là bas, il avait une santé assez fragile et mère avait répugné à le laisser partir. Et il était d’un casse-pied ! Mais d’un casse-pied ! Je ne pouvais rien faire sans qu’il me colle aux jupons en permanence, le pire étant quand j’essayais de passer du temps avec Andrew. Un souvenir me revient. Et je poursuivis
« Il va être infernal … J’espère pouvoir profiter de tout le monde … »
Je ne rajoutais pas « avant de repartir ». Il n’y avait pas besoin de le dire, je ne voulais pas le dire, je ne voulais pas penser à cette lune et ce qu’il allait s’y passer. Ayant manqué de peu un viol grâce à mon frère, j’avais beaucoup de mal avec les hommes. Je repris
« Une sortie à trois peut être bien. Mais, j’aimerais surtout refaire le tour des bois autour de chez nous, rien qu’avec toi, comme avant. Tu te souviens de la fois ou Thaddeus nous avait suivit sur son poney ? Et qu’il avait piqué une crise de jalousie parce qu’il m’avait vu sur ton étalon ? Et qu’il voulait le monter en menaçant de tout révéler à père ? »
Thaddeus avait la mauvaise habitude de menacer de tout répéter à père. C’était … crispant. J’observais avec attention mon frère et passai un main dans ses cheveux longs. Il pourrait bientôt les couper …
Je souris en sentant l’étreinte de mon frère ainsi que ses mots qu’il me disait. Je savais que mère essayait de faire en sorte que j’obéisse à la Septa. Elles avaient eut du mal à m’empêcher de voler les affaires de mon frère. Je n’y pouvais rien moi si je voulais apprendre à me battre. Bien sûr que mon frère m’aiderait toujours … C’était parfaitement réciproque, nous nous entraiderions toujours, j’en étais sûre. Chevaucher de nouveau avec lui … Je ne connaissais pas encore les environs et le seul moyen de chevaucher ici … Était de demander Bryce de nous accompagner. Si Andrew pouvait souffrir de sa présence pour une ballade … Et puis nous chevaucherions également à Boisdorés lors de notre retour. Je tentais en regardant son menton.
« Si tu peux souffrir le lord Bryce quelques heures, nous pouvons tenter une ballade à trois. »
Je ris doucement lorsqu’il évoqua Thaddeus. Toujours coincé à Boisdorés, il faisait ses années d’écuyages là bas, il avait une santé assez fragile et mère avait répugné à le laisser partir. Et il était d’un casse-pied ! Mais d’un casse-pied ! Je ne pouvais rien faire sans qu’il me colle aux jupons en permanence, le pire étant quand j’essayais de passer du temps avec Andrew. Un souvenir me revient. Et je poursuivis
« Il va être infernal … J’espère pouvoir profiter de tout le monde … »
Je ne rajoutais pas « avant de repartir ». Il n’y avait pas besoin de le dire, je ne voulais pas le dire, je ne voulais pas penser à cette lune et ce qu’il allait s’y passer. Ayant manqué de peu un viol grâce à mon frère, j’avais beaucoup de mal avec les hommes. Je repris
« Une sortie à trois peut être bien. Mais, j’aimerais surtout refaire le tour des bois autour de chez nous, rien qu’avec toi, comme avant. Tu te souviens de la fois ou Thaddeus nous avait suivit sur son poney ? Et qu’il avait piqué une crise de jalousie parce qu’il m’avait vu sur ton étalon ? Et qu’il voulait le monter en menaçant de tout révéler à père ? »
Thaddeus avait la mauvaise habitude de menacer de tout répéter à père. C’était … crispant. J’observais avec attention mon frère et passai un main dans ses cheveux longs. Il pourrait bientôt les couper …
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Love of a brother.
Andrew & Abigaëlle
Elle évoquait la possibilité d'être accompagné par son futur époux pour une ballade à cheval plus en profondeur des terres de l'Orage. Un rictus se dessina lentement sur les lèvres du jeune chevalier, mais sa sœur ne pouvait le voir à cause de la position qu'ils avaient. Et il voulait que cela dur, resserrant légèrement son étreinte pendant plusieurs secondes comme pour profiter de ce moment, comme si cela allait être le dernier. Puis, il écarta légèrement sa soeur afin d'attraper sa tasse de thé. « Vraiment, est-ce réellement une possibilité que tu envisages ? » Il prit un air offusqué, fronçant les sourcils ce qui eut pour effet de durcir les traits de son visage, avant d'afficher un sourire amusé. « Bien-sûr, faisons cela. Une fois qu'on aura assez visité, nous pourrons le faire tous les deux, plus tard. Je suppose que supporter ton fiancé une après-midi ne sera pas cher payé pour ensuite passer davantage de temps ensemble, non ? Et je dois lui donner une chance, je suppose. » Il marqua une pause, soupirant. « Enfin, cette dernière raison est fausse, je dois bien l'admettre. Donner une chance à l'homme qui... » Il réfléchissait, cherchant les mots. Le terme de kidnapping n'était clairement pas bon, ni même de vol puisque sa soeur ne lui appartenait pas, même s'il semblait l'oublier des fois. « Enfin, je suppose que tu vois ce que je veux dire. » Il ne voulait pas employer ces termes, pourtant, c'était eux qui portaient le plus de sens. « Je dois bien voir la vérité en face, quoiqu'il adviendra, tu l'épouseras. Quoiqu'il adviendra, tu quitteras Boisdoré pour aller vivre ici, en tant que lady Caron. » Un léger sourire vint éclairer ses lèvres, mais il n'était pas totalement vrai. « Je crois que c'est la seule chose positive pour ce mariage, non ? Tu vas devenir une lady. Tu auras plus de pouvoir que si tu avais simplement épouser un second né. Et les Caron sont une grande maison de l'Orage, cette alliance est bénéfique. » Il serra soudainement sa main autour de sa tasse, comme s'il avait dit une bêtise. « Tu as le droit de me frapper, je suis en train de parler comme père. Mais, pour cette fois, j'arrive à comprendre ses motivations. Toutes ses leçons ont semble-t'il portés leur fruit... » Je restais quelques secondes pensifs, me maudissant d'avoir parlé comme notre père. Mais effectivement, je parvenais à comprendre tout ce qu'il m'enseignait au travers de cette alliance. Si je n'aimais pas lord Caron, c'était seulement car il épousait ma sœur et qu'il était beaucoup plus âgé qu'elle ; pourtant, il pourrait faire un bon époux. Et il semblait être à l'écoute de sa propre sœur, alors Andrew pouvait espérer que cela soit le cas aussi pour sa future épouse. Enfin, le frère et la soeur entamait un tout autre sujet, celui de leur petit frère. Leur terrible petit frère, qui subissait lui aussi les affres d'un père peu présent et peu à l'écoute, tout en ne bénéficiant pas suffisamment de la proximité avec ses aînés. Andrew n'était pas présent, toujours dans ses entraînements, ses études ou avec sa jeune soeur. Jamais il ne prenait de temps pour Thaddeus. « C'est de ma faute s'il est comme ça, il essaye souvent de passer du temps avec moi mais je le repousse. J'en ai bien conscience... » Il se retint de terminer sa phrase, se supposant à lui-même que lorsque Abigaëlle ne serait plus là, les deux frères risquaient de se rapprocher. À cause du manque d'une personne de leur famille. « Oui, nous ferons une balade à trois. Ce sera le moment de discuter avec lui, je suppose que ton départ doit le toucher autant qu'à nous, mais il n'est pas là et doit souffrir de solitude. » Il marqua une pause, tout en passant sa main dans les cheveux de sa soeur. Il jouait avec, entourait son doigt avec une mèche avec de la lâcher. « Il nous faudra aussi faire une dernière ballade ensemble, afin de profiter des alentours, pour que tu puisses mémoriser chacun des décors. Que tu puisses écrire une chanson sur nos terres. » Je lui offrais un sourire, tandis qu'elle évoquait la fois où notre frère nous avait suivi et avait fait ce qui s'apparentait à une crise de jalousie. « Bien-sûr que je m'en souviens ! Et je crois que lui aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Quand il a menacé de révéler à père, je me suis énervé et je me souviens qu'il tremblait tellement je lui ai fait peur. Il savait très bien que je pouvais lui mener la vie dure et à quel point je peux me montrer méchant. » C'était au tour de sa soeur de venir jouer avec ses cheveux. Cela ne le gênait pas, mais il était impatient de pouvoir les couper. Il trouvait que ça faisait un air négligé, même s'il en prenait soin, plus que de raison. « Je crois d'ailleurs qu'il m'en veut encore, mais depuis, il n'a plus menacé de révéler quoique ce soit à père... Enfin, pas à en ma présence. » Et c'était tant mieux. S'l recommençait, il aurait le droit à une nouvelle démonstration de sévérité comme Andrew savait y faire. C'était presque un don, quelque chose qu'il tenait de son père. Il savait être parfaitement sérieux, prononcer les paroles d'une voix dure et inflexible, mais surtout, il savait menacer. Son petit frère était envahissant, il comprenait bien qu'il avait besoin d'une présence à ses côtés, pour l'aider, mais cela n'était pas quelque chose qu'Andrew cautionnait. Mais il n'y avait pas que ce genre de choses qui énervait l'héritier de la maison Rowan. Andrew voulait bien faire des efforts, mais il ne devait pas être le seul à en faire. « Te rends-tu compte que bientôt, tu ne pourras plus passer ta main dans mes cheveux ? » Sa voix était amusée, car il allait enfin changer de coiffure et retrouver une apparence plus virile, moins juvénile. Heureusement, il avait assez de barbe pour contraster avec sa coiffure longue.
DRACARYS 2017