Mon idée de la noblesse colle parfaitement à la réalité
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An 298 lune 1 Semaine 2
J’ébouriffais les cheveux de Timtim avec un sourire. Il attrapa la dizaine de pommes que nous tendait le marchand que nous avions aidé pendant toute la matinée. Ce n’était peut-être pas grand-chose mais au moins nous mangerions quelque chose ce soir ! Ce qui était vraiment pas mal. Peut-être que les autres trouveraient d’autres trucs à manger, quelques racines, de l’écorce ou même des rats. Les rats étaient bon à manger ! Il fallait juste en attraper. Je remerciai le marchand avant de tourner les talons, Timtim sautillait tout content en m’attendant avant de se mettre à courir pour rejoindre rapidement notre petit abris.
Je vis le chevale arriver et mon corps réagis immédiatement. Timtim allait se faire renverser. Je bondis devant l’animal, attrapant mon petit frère et roulais au sol avec lui renversant les pommes. J’entends un hennissement de peur et comme un bruit de chute. Une douleur lancinante me traversait la cheville, merde. Les pommes avaient roulé par terre. Je relevai Timtim et jetai un œil aux personnes. Des nobles. Mon regard se riva sur le petit gars
« Prends l'pommes et casse toi. »
C’était quelque chose que j’avais inculqué au gamin : obéir sans poser de questions. Il ramassa les pommes et partit en courant sans demander son reste. Tant mieux. Je me remis rapidement sur mes jambes sans faire attention à ma cheville, je n’avais même pas mal ! Je croisai les bras en fixant les nobles. Moi ? M’excuser ? Qu’ils aillent se faire prendre par un bouc un rut ! Et puis quoi encore ! Quand on traverse un village on faisait attention ! Ce n’était pas parce qu’ils étaient nobles qu’ils avaient le droit de tuer Timtim ! Même s’ils avaient des armures et des épées, je m’en foutais royalement, pour une roturière c’est le comble. Enfin… Une officieusement : officiellement j’étais un garçon. Enfin, un gamin des rues, sale, maigre comme un clou, aux cheveux hirsutes, vétus de guenilles… À mon âge qu’il soit garçon ou fille : niveau physique c’était difficile de voir. À moins de baisser le pantalon. Je relevai le menton, beaucoup trop fière pour mon propre bien il faut l’admettre, en fixant l’homme de tête droit dans les yeux.
« Pouvez pas faire attention p’tain ? Y’d’gens dans c’village. V’v’lez tuer qu’elqu’un ? Faut’être s’crément con pour pas faire attention ! »
Instinct de survie : zéro pointé. Mais j’en avais assez des nobles qui se croyaient tout permit et roi du monde. Certains étaient bons, comme lady Liane, d’ailleurs je n’avais plus les dragons qu’elle m’avait donné : à neuf sur trois dragons sans compter le vol d’un… Ils avaient vite disparu. Je restai bien campé sur mes jambes, défiant l’homme qui avait manqué de tuer Timtim, je n’avais pas sortis mon poignard toujours pendu à ma ceinture. Je n’avais pas peur pour Timtim ou les autres : j’étais la seule au village pour l’instant.
J’ébouriffais les cheveux de Timtim avec un sourire. Il attrapa la dizaine de pommes que nous tendait le marchand que nous avions aidé pendant toute la matinée. Ce n’était peut-être pas grand-chose mais au moins nous mangerions quelque chose ce soir ! Ce qui était vraiment pas mal. Peut-être que les autres trouveraient d’autres trucs à manger, quelques racines, de l’écorce ou même des rats. Les rats étaient bon à manger ! Il fallait juste en attraper. Je remerciai le marchand avant de tourner les talons, Timtim sautillait tout content en m’attendant avant de se mettre à courir pour rejoindre rapidement notre petit abris.
Je vis le chevale arriver et mon corps réagis immédiatement. Timtim allait se faire renverser. Je bondis devant l’animal, attrapant mon petit frère et roulais au sol avec lui renversant les pommes. J’entends un hennissement de peur et comme un bruit de chute. Une douleur lancinante me traversait la cheville, merde. Les pommes avaient roulé par terre. Je relevai Timtim et jetai un œil aux personnes. Des nobles. Mon regard se riva sur le petit gars
« Prends l'pommes et casse toi. »
C’était quelque chose que j’avais inculqué au gamin : obéir sans poser de questions. Il ramassa les pommes et partit en courant sans demander son reste. Tant mieux. Je me remis rapidement sur mes jambes sans faire attention à ma cheville, je n’avais même pas mal ! Je croisai les bras en fixant les nobles. Moi ? M’excuser ? Qu’ils aillent se faire prendre par un bouc un rut ! Et puis quoi encore ! Quand on traverse un village on faisait attention ! Ce n’était pas parce qu’ils étaient nobles qu’ils avaient le droit de tuer Timtim ! Même s’ils avaient des armures et des épées, je m’en foutais royalement, pour une roturière c’est le comble. Enfin… Une officieusement : officiellement j’étais un garçon. Enfin, un gamin des rues, sale, maigre comme un clou, aux cheveux hirsutes, vétus de guenilles… À mon âge qu’il soit garçon ou fille : niveau physique c’était difficile de voir. À moins de baisser le pantalon. Je relevai le menton, beaucoup trop fière pour mon propre bien il faut l’admettre, en fixant l’homme de tête droit dans les yeux.
« Pouvez pas faire attention p’tain ? Y’d’gens dans c’village. V’v’lez tuer qu’elqu’un ? Faut’être s’crément con pour pas faire attention ! »
Instinct de survie : zéro pointé. Mais j’en avais assez des nobles qui se croyaient tout permit et roi du monde. Certains étaient bons, comme lady Liane, d’ailleurs je n’avais plus les dragons qu’elle m’avait donné : à neuf sur trois dragons sans compter le vol d’un… Ils avaient vite disparu. Je restai bien campé sur mes jambes, défiant l’homme qui avait manqué de tuer Timtim, je n’avais pas sortis mon poignard toujours pendu à ma ceinture. Je n’avais pas peur pour Timtim ou les autres : j’étais la seule au village pour l’instant.
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
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Se sentant la cible de tractations ses dernières semaines, de la part des plus influents membres de la maison Mallister, il ne savait pourquoi mais on réclamait, on sollicitait sa présence bien plus régulière au Sud Ouest et plus exactement à Bel Accueil, fief de la famille d'une certaine Liane dont il gardait jusqu'alors des sentiments, sous silence. Le Chevalier en était donc à sa deuxième expédition depuis Salvemer et cela n'était pas pour lui déplair, heureux de contempler le visage familier de l'héritière et encore à mille lieu de se douter qu'on arrangeait en coulisse son union avec cette dernière.
Mais voilà, qui disait voyage d'un point A à un point B, signifiait forcément des haltes et la traversée d'innombrable Bourgs de plus ou moins bonne réputation. Ainsi, encadré d'une demi douzaine de cavaliers frappés des armoiries de la Maison Mallister, il pénétra un village dont la ruelle principale était étroite et dénué de tout sol pavé. Pressant l'allure, Desmond n'avait guère envie de s'attarder ici surtout qu'il n'était plus qu'à quelques heures d'arriver à destination. Peu vigilant à l'environnement, voilà que soudain son destrier se cambra, hénissant comme un beau diable. Bordel un satané enfant des rues avait eut la bonne idée de croiser la trajectoire du cheval à toute trombe. La suite ? Desmond n'en avait pu vraiment le souvenir, seulement celui de sa chute, qui puis est sur son bras meurtrie, le droit qu'il avait gagné comme trophée d'un Conflans défaite à Salvemer il y a de cela plusieurs années.
Le sergent sous ses ordres sauta derechef de sa monture pour venir lui porter assistance, mais n'eut guère que le loisir de soutenir le chevalier qui se remettait déjà sur ses deux jambes. Le beau brun fixa alors la cause de sa chute, un bambin pas plus haut que trois pmômes et qui semblait avoir été sauvé in-extremis par un individu à l'allure de garçon. Et cet individu avait le toupet de râler et porter la faute sur Desmond et ses hommes.
- Sais-tu qui tu insulte vermine? Je vais te faire passer l'envie de recommencer!
L'officier qui le secondait avança de quelques pas, paume sur la garde de son épée avant que Ser Mallister ne le retienne d'une main. L'homme protesta mais le regard que lui adressa le chevalier l'incita à se ranger à ses exigences. Se faisant, jusque là silencieux, Desmond approcha de l'impudent.
- Commence déjà par éviter de mâcher le moindre de tes mots loupiot ! Ce gamin nous a couper la priorité, alors je dirais plutôt qu'il faut être sacrément con et limité intellectuellement pour foncer sur un cheval !
Sacha pouvait clairement apercevoir le fardeau que représentait le bras droit de son interlocuteur sous son armure alors que ce dernier approchait la mine déterminée et le regard mauvais. Autour du duo, les cinq autres cavaliers commençaient à former un cercle, comme pour éviter toute fuite et rendre la scène un peu plus intimiste.
- Je te conseil de mettre un genou à terre devant moi et t'excuser, petite raclure des bas fonds ou alors tu goûtera de la lame de Desmond Mallister ! A moins que tu ne préfère recevoir une humiliante fessée.
Il n'était pas encore totalement à l'aise de sa main gauche à l'art de bretteur et c'est pour cela qu'il n'avait pas encore porter cette dernière au pommeau de son épée. La situation était des plus tendus et le sergent reculait de quelques pas, maintenant les harnais de sa monture et celle du noble en plein règlement de compte.[4]
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« T'peux tenter. »
Je relevais d'avantage le menton en soutenant le regard du soldat. Je n'ai pas peur. La peur ? Je l'ai lorsque je vous mes petits frères se mettre en danger. Ce n'est pas une troupe de nobles pisseux qui va m'effrayer. Ils ont ce qu'ils appellent un code d'honneur. L'honneur dans la rue ça n'existait pas. Parce que si on pouvait planter quelqu'un par derrière pour récupérer quelque chose ou se venger on le faisait. L'honneur c'était pour les cadavres et ceux qui ne crevaient pas la faim. Alors j'enmerdais ces nobles qui se croyaient tout permit. Le souvenir de Lady Liane me revient. Elle était véritablement une noble. Pas lui. Je restais bien droite à regarder l'homme qui avait chuté avec un fin sourire aux lèvres. Il avait mal au bras droit, tant mieux. Je ne bougeais pas d'un millimètre alors qu'il se posta face à moi.
Un rire insolent et vulgaire jaillit d'entre mes lèvres face à sa remarque. De base : raclure ? Il fallait vraiment qu'il prenne des cours avec les gamins des rues pour avoir des insultes dignes de ce noms. La poésie ses bas-fonds était terriblement méconnue. Puis m'incliner devant Ça un homme incapable de regarder devant lui ou faire attention à son prochain ? Fallait pas rêver. Il n'avait pas prit son épée et je relâchais mes bras, prête à saisir le manche de mon poignard sans pour autant le prendre maintenant. J'observais autour de moi les soldats et eus un nouveau rire insolent. Six contre un gamin malingre, sale ? Et bien cette noblesse et ce courage ! J'en profitai également pour m'assurer du départ du moindre de mes petits frères. Personne : tant mieux. Je crachai aux pieds du chevaliers avant de lâcher distinctement et en faisant l'effort de ne pas mâcher mes mots :
« Ta connerie est aussi grosse que les couilles d'un bouc en rut. Je vois également ton courage : six contre un pauvre grosse des rues. C'est ça la noblesse ? Putain je suis content d'être un gamin des rues ! Je ne ploirais jamais volontairement le genou face à toi. Quand à ta fessée : tu peux toujours tenter. »
Il faudrait déjà l'attraper. Et ça ... Je n'avais rien a envier aux écureuils ou aux rats pour ma vivacité. Je n'avais que peu de force à cause du manque de nourriture : on éliminait les menaces et les adversaires avec autres méthodes. J'observais à nouveau les cinq gardes, mon sourire toujours aux lèvres. Ils pourraient tenter de me frapper ou même me frapper : je ne m'excuserais pas ni m'inclinerais devant cet homme. Et puis comme encore. Je pris appuie sur mes jambes prête à bondir dans n'importe quel sens mais j'étais prête. Je repris la parole
« Le gamin que t'as faillit tuer s'appelle Timtim et a même pas six ans. »
Qu'il comprenne très bien que c'était lui le stupide dans l'histoire.
Je relevais d'avantage le menton en soutenant le regard du soldat. Je n'ai pas peur. La peur ? Je l'ai lorsque je vous mes petits frères se mettre en danger. Ce n'est pas une troupe de nobles pisseux qui va m'effrayer. Ils ont ce qu'ils appellent un code d'honneur. L'honneur dans la rue ça n'existait pas. Parce que si on pouvait planter quelqu'un par derrière pour récupérer quelque chose ou se venger on le faisait. L'honneur c'était pour les cadavres et ceux qui ne crevaient pas la faim. Alors j'enmerdais ces nobles qui se croyaient tout permit. Le souvenir de Lady Liane me revient. Elle était véritablement une noble. Pas lui. Je restais bien droite à regarder l'homme qui avait chuté avec un fin sourire aux lèvres. Il avait mal au bras droit, tant mieux. Je ne bougeais pas d'un millimètre alors qu'il se posta face à moi.
Un rire insolent et vulgaire jaillit d'entre mes lèvres face à sa remarque. De base : raclure ? Il fallait vraiment qu'il prenne des cours avec les gamins des rues pour avoir des insultes dignes de ce noms. La poésie ses bas-fonds était terriblement méconnue. Puis m'incliner devant Ça un homme incapable de regarder devant lui ou faire attention à son prochain ? Fallait pas rêver. Il n'avait pas prit son épée et je relâchais mes bras, prête à saisir le manche de mon poignard sans pour autant le prendre maintenant. J'observais autour de moi les soldats et eus un nouveau rire insolent. Six contre un gamin malingre, sale ? Et bien cette noblesse et ce courage ! J'en profitai également pour m'assurer du départ du moindre de mes petits frères. Personne : tant mieux. Je crachai aux pieds du chevaliers avant de lâcher distinctement et en faisant l'effort de ne pas mâcher mes mots :
« Ta connerie est aussi grosse que les couilles d'un bouc en rut. Je vois également ton courage : six contre un pauvre grosse des rues. C'est ça la noblesse ? Putain je suis content d'être un gamin des rues ! Je ne ploirais jamais volontairement le genou face à toi. Quand à ta fessée : tu peux toujours tenter. »
Il faudrait déjà l'attraper. Et ça ... Je n'avais rien a envier aux écureuils ou aux rats pour ma vivacité. Je n'avais que peu de force à cause du manque de nourriture : on éliminait les menaces et les adversaires avec autres méthodes. J'observais à nouveau les cinq gardes, mon sourire toujours aux lèvres. Ils pourraient tenter de me frapper ou même me frapper : je ne m'excuserais pas ni m'inclinerais devant cet homme. Et puis comme encore. Je pris appuie sur mes jambes prête à bondir dans n'importe quel sens mais j'étais prête. Je repris la parole
« Le gamin que t'as faillit tuer s'appelle Timtim et a même pas six ans. »
Qu'il comprenne très bien que c'était lui le stupide dans l'histoire.
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Provocante, insolente, Sacha ne manquait pas de s'enfoncer dans une situation bien compliquée, elle qui se trouvait seule entourée de six hommes en armes. De mieux en mieux, voilà qu'elle se permettait de cracher au pied de Desmond qui suivi l'atterrissage du projectile sur le bout de sa botte droite avant de gratifier le chevalier d'une cinglante réplique. Finissant par sourire outrageusement devant Ser Mallister et son escorte armée, ce dernier balaya du regard chacun de protagoniste avant de pouffer d'un rire roque. Imité par ses sbirs, Desmond reporta finalement son attention sur Sacha, la fusillant d'un regard noir et plein de méprit.
- Tu as raison gamin, je vais t'apprendre les bonnes manières devant la noblesse ! Il n'est pas question de courage vois-tu, simplement d'une certaine lucidité que tu ne semble pas connaître. Je vais te faire une confidence, tu obtiendra ta fessée et en prime, je te traînerais, pied et poing lié derrière mon cheval au galop ! Marché conclu... c'est quoi ton petit nom d'ailleurs ?
D'un claquement de doigts, Desmond ordonna à ses sentinelles de mettre pieds à terre et resserrer le cercle autour du supposé gamin des rues. Il semblait clairement temps pour Sacha d'envisager la fuite, surtout que Desmond posait à présent sa main gauche sur la garde de son épée et avancé d'un pas déterminé vers elle. Ça sentait mauvais, bien plus mauvais que de tomber dans le purin du paysan du coin.[5]
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Je soutiens le regard noir du chevalier sans trembler le moins du monde ni même battre d’un cil face à leur rire. Fessée et être trainé derrière un cheval… Ah … L’habituel refrain. Je soupirais en haussant les épaules paumes des mains vers le ciel. Les sept m’en soient témoins ! J’observais vaguement les gardes s’approcher avant de répondre.
« Sacha. »
Je bondis vivement entre les jambes d’un des gardes. Je roulais dans la poussière en fauchant au passage les jambes du garde. C’est partie. Je n’avais pas peur de cette nouvelle galère. Ma vie entière était une galère sans nom. Je n’attendis même pas les réactions des autres gardes, pour l’instant je devais me sauver. Si j’avais répliqué c’était parce que je n’aimais clairement pas l’injustice et qu’on manque de tuer un de mes petits frères. Et ce n’était pas aujourd’hui que j’allais ferme ma grande gueule. Quitte à me prendre une sévère correction : les marques de fouet dans mon dos était la preuve que je ne savais pas me la boucler malgré le danger. En même temps mon verbe acide était bien l’une des rare chose que je possédais. Je roulais à nouveau dans la boue pour éviter un garde. Au passage ma main se referma sur une poignée de glaise que je lançais au visage d'un troisième adversaire. Ça c'était fait. Je bondis à nouveau sur mes pieds et un éclat de douleur traversa ma jambe. Mes dents trouvèrent ma lèvre pour qu'aucun son de douleur ne s'en échappe.
Je ne pourrais pas gagner. Et quand on ne peut pas gagner on fuit. C'était aussi simple et évident que ça. Je fis volte face avant de réaliser que le premier soldat que j'avais berner avait sortit son arme. Merde. Je reculai en essayant de garder une vue d'ensemble. Je pourrais sortir mon arme mais je serais en tord je le savais. Fuir. Une feinte à droite, à gauche et je plongeais a gauche évitant de justesse l'épée. C'était pas passé loin ! Cette fois ma cheville ne tient plus et lâcha. Mon épaule heurta avec violence le sol, mais d'une poussée je roulais plus loin. Tout à fait ce que je voulais faire ! Je me remis avec difficulté debout, ma jambe douloureuse avant de me mettre à courir. Vers les champs, à l'opposé de ma cachette. Un coup d'épaule me supris, la faim ralentit les réflexes et la perception. Aïe j'ai mal. Je roulais au sol en essayant de reprendre mon souffle et en secouant la tête. Trop lente. Je sentis deux mains puissante m'attraper par les bras pour me soulever. J'entendis un " On le tient !". Je continuais à me débattre en me tortillant. Pas de coup de pieds ou de morsures : gants en cuir épais et jambières de fer. Je refuserais de m'incliner ou de excuser. Même pas en rêve. Je relevai encore la tête malgré une poigne sur mes courts cheveux qui semblait tenter de m'obliger à la courber. Je plantai mon regard dans celui du chevalier un sourire mauvais déformant mes traits. Je ne m'inclinai que devant ceux qui le méritaient.
« Sacha. »
Je bondis vivement entre les jambes d’un des gardes. Je roulais dans la poussière en fauchant au passage les jambes du garde. C’est partie. Je n’avais pas peur de cette nouvelle galère. Ma vie entière était une galère sans nom. Je n’attendis même pas les réactions des autres gardes, pour l’instant je devais me sauver. Si j’avais répliqué c’était parce que je n’aimais clairement pas l’injustice et qu’on manque de tuer un de mes petits frères. Et ce n’était pas aujourd’hui que j’allais ferme ma grande gueule. Quitte à me prendre une sévère correction : les marques de fouet dans mon dos était la preuve que je ne savais pas me la boucler malgré le danger. En même temps mon verbe acide était bien l’une des rare chose que je possédais. Je roulais à nouveau dans la boue pour éviter un garde. Au passage ma main se referma sur une poignée de glaise que je lançais au visage d'un troisième adversaire. Ça c'était fait. Je bondis à nouveau sur mes pieds et un éclat de douleur traversa ma jambe. Mes dents trouvèrent ma lèvre pour qu'aucun son de douleur ne s'en échappe.
Je ne pourrais pas gagner. Et quand on ne peut pas gagner on fuit. C'était aussi simple et évident que ça. Je fis volte face avant de réaliser que le premier soldat que j'avais berner avait sortit son arme. Merde. Je reculai en essayant de garder une vue d'ensemble. Je pourrais sortir mon arme mais je serais en tord je le savais. Fuir. Une feinte à droite, à gauche et je plongeais a gauche évitant de justesse l'épée. C'était pas passé loin ! Cette fois ma cheville ne tient plus et lâcha. Mon épaule heurta avec violence le sol, mais d'une poussée je roulais plus loin. Tout à fait ce que je voulais faire ! Je me remis avec difficulté debout, ma jambe douloureuse avant de me mettre à courir. Vers les champs, à l'opposé de ma cachette. Un coup d'épaule me supris, la faim ralentit les réflexes et la perception. Aïe j'ai mal. Je roulais au sol en essayant de reprendre mon souffle et en secouant la tête. Trop lente. Je sentis deux mains puissante m'attraper par les bras pour me soulever. J'entendis un " On le tient !". Je continuais à me débattre en me tortillant. Pas de coup de pieds ou de morsures : gants en cuir épais et jambières de fer. Je refuserais de m'incliner ou de excuser. Même pas en rêve. Je relevai encore la tête malgré une poigne sur mes courts cheveux qui semblait tenter de m'obliger à la courber. Je plantai mon regard dans celui du chevalier un sourire mauvais déformant mes traits. Je ne m'inclinai que devant ceux qui le méritaient.
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Evidemment, comme cela était si prévisible, l'imprudent et outrancier gamin des rues possédait plus de gueule que de couilles (si je puis me permettre l'expression), ainsi Sacha ,comme nommé, préféra fuir l'affrontement (certes déséquilibré) que de se mesurer au noble chevalier et son cortège d'homme d'armes. Naturellement sa jeunesse lui donnait raison et il put glisser entre les doigts de plusieurs cavaliers, offrant quelques petites prouesses d'esquives de feintes et d'acrobaties. Seulement, devant se spectacle, Desmond semblait totalement impassible et sa mine était des plus sereine, comme s'il connaissait déjà l'issue de cette rixe. L'expérience peut être ? Face à la fougue et à l'insolence, généralement, la raison triomphait. Ainsi, Ser Mallister laissa au soin de ses hommes d'attraper le faiseur de trouble. Pourquoi daignerait-il, après tout, dépenser inutilement ses forces ?
Telle une poule qu'on essayé de saisir dans une basse cours, la course poursuite fut des plus divertissante au regard spectateur de Desmond, jusqu'à ce qu'inévitablement, le volatile se fasse piéger sous le nombre, en plein champ. Deux de ses cavaliers réapparurent donc plusieurs minutes après avoir disparut, tenant fermement le jeune homme, enfin d'apparence. Se débattant, se tortillant, le captif amusait grandement le chevalier de Salvemer qui le voyait se faire traîner jusque devant lui. Avisant l'individu, Desmond croisa son regard hargneux, il pouvant sans conteste lui accorder ce mérite de ne pas ploire aisément.
- Et alors ! Tu es bien dégourdis. Mais vois-tu, j'avais bien raison. La souris est toujours rattrapé tôt ou tard par le chat. Ah ah.
Il porta un instant son attention sur son sergent et acquiesça d'un hochement de tête. L'homme se plaça alors derrière Sacha et lui envoya un bon cou de semelle derrière les genou, forçant le gamin à plier ses jambes par la force. Se faisant, Desmond observa silencieux l'attitude du jeune homme.
- A présent, Sacha, consent-tu as m'offrir tes excuses ?
Retirant l'un de ses gants avec une certaine désinvolture, Desmond leva la tête vers le ciel avant de froncer les sourcils, giflant soudainement de son gant Sacha. Jusque là, le chevalier le surplombait, mais il se décida finalement à s'accroupir face au gamin, conscient de pouvoir recevoir un second cracha, cette fois-ci au visage. Ainsi, avec une surprenante décontraction, un sang froid de circonstance, il toisa de son regard océan celle qui dissimulait pour l'heure fort bien son sexe.
- Ne me fait pas me répéter je te pris. J'ai bien d'autre chose à faire, alors finissons-en le plus vite possible. Tu le sais, tu es insignifiant pour un noble, comme tu aime à me qualifier, alors gagnons chacun du temps, Sacha.
Se retenant pour l'heure de s'exprimer plus violemment, Desmond avait le mérite d'humblement avertir le gamin. A nouveau, sa réaction changerait le cours des événements.
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« Et le pêcheur par les Sept. »
Je ne savais définitivement pas fermer ma grande bouche. Mais je savais très bien que même s’il me tuait il n’irait pas aux sept paradis : pas sûre que les sept acceptent le meurtres gratuit d’un enfant. D’accord je l’avais provoqué mais il avait aussi sa part de responsabilité. Et ça il fallait l’accepter. Même si pour des nobles c’était dur. Je ne m’agenouillerais pas de mon pleins grès, c’était hors de question, et puis quoi encore ? Je sentis mes genoux heurter avec violence le sol quand le garde qui m’avait menacé au début cogna avec force pour me faire plier. Il avait quand même dû user de la force pour me faire plier, c’était une victoire. Je soutenais le regard bleue du chevalier, bleu contre bleu. Je n’émis aucun son lorsqu’il me gifla avec force de son gant. Tsss… Il croyait vraiment que j’allais supplier pour une gifle ? Et puis quoi encore ? Je souris plus largement encore.
« Je ne m’incline et ne m’excuse que devant ceux qui le méritent. Et c’est clairement pas devant toi que je le ferais volontairement. »
Je passai ma langue sur mes lèvres fendues, le goût du sang envahit ma bouche. Bien. Je n’avalai pas ma salive et repris sur un ton calme la conversation alors qu’enfin le noble posait un genoux à terre juste face à moi. Il était vraiment stupide. Un rictus déformait toujours mon visage. Et je repris la parole d’une voix aussi calme que la sienne toujours en faisant l’effort de parler en ne mâchant pas mes mots.
« Je crois que tu vas devoir répéter. Je ne compte pas m’excuser et j’ai tout mon temps. Contrairement à toi. Si tu ne veux pas perdre de temps tu n’as qu’à partir. »
Et ainsi me laisser gagner. Mais pas sûre qu’il accepte ça. Un crachat rougeâtre l’atteignit pile entre les deux yeux et c’était tellement magnifique que je me mis à rire et entre deux éclats de rire méprisant lâchais bien fort.
« Avec ta tête de con tu fais une cible merveilleuse ! »
C’était tellement drôle, c’était magnifique, même en le faisant exprès je n’aurais pas pus faire mieux. Je plantais mes pieds dans le sol sans tenter de me redresser : l’autre appuyait son pied au creux de mon genoux. Du moment qu’il ne touchait pas à ma cheville… Je m’arrêtai de rire sans pour autant lâcher des yeux le noble. Je jouais à un jeux dangereux mais un jeu que j’adorais !
Je ne savais définitivement pas fermer ma grande bouche. Mais je savais très bien que même s’il me tuait il n’irait pas aux sept paradis : pas sûre que les sept acceptent le meurtres gratuit d’un enfant. D’accord je l’avais provoqué mais il avait aussi sa part de responsabilité. Et ça il fallait l’accepter. Même si pour des nobles c’était dur. Je ne m’agenouillerais pas de mon pleins grès, c’était hors de question, et puis quoi encore ? Je sentis mes genoux heurter avec violence le sol quand le garde qui m’avait menacé au début cogna avec force pour me faire plier. Il avait quand même dû user de la force pour me faire plier, c’était une victoire. Je soutenais le regard bleue du chevalier, bleu contre bleu. Je n’émis aucun son lorsqu’il me gifla avec force de son gant. Tsss… Il croyait vraiment que j’allais supplier pour une gifle ? Et puis quoi encore ? Je souris plus largement encore.
« Je ne m’incline et ne m’excuse que devant ceux qui le méritent. Et c’est clairement pas devant toi que je le ferais volontairement. »
Je passai ma langue sur mes lèvres fendues, le goût du sang envahit ma bouche. Bien. Je n’avalai pas ma salive et repris sur un ton calme la conversation alors qu’enfin le noble posait un genoux à terre juste face à moi. Il était vraiment stupide. Un rictus déformait toujours mon visage. Et je repris la parole d’une voix aussi calme que la sienne toujours en faisant l’effort de parler en ne mâchant pas mes mots.
« Je crois que tu vas devoir répéter. Je ne compte pas m’excuser et j’ai tout mon temps. Contrairement à toi. Si tu ne veux pas perdre de temps tu n’as qu’à partir. »
Et ainsi me laisser gagner. Mais pas sûre qu’il accepte ça. Un crachat rougeâtre l’atteignit pile entre les deux yeux et c’était tellement magnifique que je me mis à rire et entre deux éclats de rire méprisant lâchais bien fort.
« Avec ta tête de con tu fais une cible merveilleuse ! »
C’était tellement drôle, c’était magnifique, même en le faisant exprès je n’aurais pas pus faire mieux. Je plantais mes pieds dans le sol sans tenter de me redresser : l’autre appuyait son pied au creux de mon genoux. Du moment qu’il ne touchait pas à ma cheville… Je m’arrêtai de rire sans pour autant lâcher des yeux le noble. Je jouais à un jeux dangereux mais un jeu que j’adorais !
« ALL LIGHT IS NOT THE SUN »
~ When the lights go out, and the night is falling. I’ll be standing tall, with the whole world watching. When the fight goes down, and every eye is on me. I’ll be standing strong. Watch me fight like a warrior. endlesslove. MUSIC.
- Valarr:
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Non, Sacha ne savait décidément pas fermer sa grande gueule ! Ca s'était un fait ! De plus, après sa réplique au sujet des Sept voilà que le gamin souriait en réponse à la gifle ! Par les Sept ! Il aimait cela ou quoi ? Incontestablement, ce Sacha n'avait pas froid aux yeux et semblait préférer mourir stupidement que vivre avec l'humiliation anecdotique de s'excuser face à un noble. Comme il s'y était préparer, il ferma par réflexe ses yeux lorsque le gamin lui cracha au visage, la salive mélangé au sang ruisselant jusque sur son nez. Se redressant finalement, quelques peu exaspéré, il essuya l'oeuvre de Sacha par le gants qu'il tenait touche d'une main.
Lâchant alors un soupir de circonstance après avoir reçu une énième insulte, il observa ses hommes d'armes avant de balayer du regard la ruelle où ils se trouvaient et où les badauds ne semblaient pas désireux de s'attarder aux risque de subir eux aussi le courroux du chevalier Mallister. Gardant son sang froid, il tapota du bout de sa botte droite le sol en terre. Le gamin semblait beaucoup s'amuser, le jaugeant tout en se massant pensivement le menton, Desmond se remémora le moindre détails de l’événement. Fronçant un sourcils, il se rappela à la grimace de Sacha lorsqu'elle avait tenté de fuir. Le gamin avait forcément un talon d’Achille.
- Sergent, avez-vous vu ce que j'ai vu tout à l'heure. Une grimace non ? Quelque chose semblait gêner le gamin si je ne m'abuse ?
L'homme d'arme acquiesça.
- C'est bien ce qu'il me semblait... Hmmmm... Cela ne vient pas de ses genoux ni de ses bras... Ses chevilles peut-être ? Une zone où naturellement s'exerce une pression sous l'effort.
Le sergent n'attendit pas son reste et planta son talon sur la cheville gauche puis la droite alors que Desmond observait les moindre réaction de son captif.
- Ne joue pas au plus malin avec moi. Continu de me provoquer et c'est nu que tu va te retrouvé attaché à mon cheval ? Est-ce vraiment ce que tu désir ? Rajouter à ton humiliation ne me ferait aucune honte.
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Observateur le p’tit noble, il fallait bien lui reconnaître ça. Il avait vu ma grimace. Pas mal. Tout le monde l’aurait vu aussi : ma cheville s’était dérobée plusieurs fois sous moi. J’aurais peut-être pus baisser la tête, mais une main m’agrippa fermement les cheveux et me tira le visage vers le ciel. Je fermai étroitement les yeux en priant silencieusement les sept e me mordant d’avance les joues pour tenter de cacher la moindre douleur. J’enfonçai avec force mes dents dans la chair de mes joues aussi fort que possible lorsqu’il appuya sur mes deux chevilles. La gauche était horriblement douloureuse. Mais c’était hors de question de geindre ou de supplier.
La menace du chevalier me fit écarquiller les yeux. Ohoh… Nue… Merde. Ça c’était pas bon, clairement pas bon. Personne ici ne savait que j’étais une fille. Je risquais beaucoup s’il mettait sa menace à exécution. Si on savait que j’étais une fille… Je m’inquiétais de ma sécurité… On savait tous comment finissait les filles dans la rues et vus les paysans de ce village. J’avalais péniblement ma salive avant de relâcher tous mes muscles et laisser ma tête retomber contre mon torse. Je n’avais clairement pas le choix… Cependant, des gens avaient du l’entendre… Est-ce que… J’observai avec attention la population du lieux. Un poil loin… et surtout pas pressé de se faire malmener par les hommes de ser Desmond. Je serrais les poings jusqu’à sentir les ongles se planter dans ma chair, je relevais les yeux vers l’homme. Pas le choix. Pas sûre qu’il ait l’intelligence pour comprendre, cela pouvait juste être de la pudeur. Je me mordis la lèvre assez fort pour m’obliger à me calmer.
« P’tain… tu correspond tellement à l’idée des nobles que j’ai… »
Je rouvrais et fermai les poings sans pour autant frapper. Je relâchai mes épaules, sans pour autant détendre mes jambes. J’avais l’impression qu’on m’écorchait la langue pour ces mots.
« Je suis absolument désolé d’avoir parlé comme je l’ai fais, et d’avoir dis tout haut mes pensées Desmond Mallister. Ainsi que de vous avoir craché deux fois dessus. »
Je détournai le regard en marmonnant tout bas que Lady Liane avait raison et que les mots avaient parfois un vrai pouvoir. En l’occurrence : le pouvoir de me rendre malade de ce que je devais dire pour camoufler mon secret. Mais honnêtement, je ne regrettais pas d’avoir ouvert ma grande gueule. Ni d’avoir souffert.
La menace du chevalier me fit écarquiller les yeux. Ohoh… Nue… Merde. Ça c’était pas bon, clairement pas bon. Personne ici ne savait que j’étais une fille. Je risquais beaucoup s’il mettait sa menace à exécution. Si on savait que j’étais une fille… Je m’inquiétais de ma sécurité… On savait tous comment finissait les filles dans la rues et vus les paysans de ce village. J’avalais péniblement ma salive avant de relâcher tous mes muscles et laisser ma tête retomber contre mon torse. Je n’avais clairement pas le choix… Cependant, des gens avaient du l’entendre… Est-ce que… J’observai avec attention la population du lieux. Un poil loin… et surtout pas pressé de se faire malmener par les hommes de ser Desmond. Je serrais les poings jusqu’à sentir les ongles se planter dans ma chair, je relevais les yeux vers l’homme. Pas le choix. Pas sûre qu’il ait l’intelligence pour comprendre, cela pouvait juste être de la pudeur. Je me mordis la lèvre assez fort pour m’obliger à me calmer.
« P’tain… tu correspond tellement à l’idée des nobles que j’ai… »
Je rouvrais et fermai les poings sans pour autant frapper. Je relâchai mes épaules, sans pour autant détendre mes jambes. J’avais l’impression qu’on m’écorchait la langue pour ces mots.
« Je suis absolument désolé d’avoir parlé comme je l’ai fais, et d’avoir dis tout haut mes pensées Desmond Mallister. Ainsi que de vous avoir craché deux fois dessus. »
Je détournai le regard en marmonnant tout bas que Lady Liane avait raison et que les mots avaient parfois un vrai pouvoir. En l’occurrence : le pouvoir de me rendre malade de ce que je devais dire pour camoufler mon secret. Mais honnêtement, je ne regrettais pas d’avoir ouvert ma grande gueule. Ni d’avoir souffert.
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Desmond avait eu du flair, indéniablement et même si Sacha prenait sur elle pour ne pas trahir la douleur qui la lançait au niveau d'une de ses chevilles, le chevalier n'était pas dupe. Loin d'être dupe, le beau brun savait avoir remporté une petite victoire. Seulement la bataille n'était pas encore totalement gagné. Il lui manquait des excuses, sincères ou non cela lui importait peu, seul la forme comptait. L'expérience parla alors pour lui et lorsqu'il laissait poindre une seconde forme de procès, plutôt de sentence à l'oreille de l'impudent et prudent, voilà que ce dernier semblait ENFIN baisser l'échine et se soumettre à sa noble volonté. La victoire fut donc totale lorsque, chemin faisant, Sacha se fondit en excuses par peur de parader nu et humilier en place publique.
Evidemment, Desmond n'avait nullement imaginé un seul instant que cette récession était dû au fait que le gamin ou plutôt la gamine désirait plus que tout préserver une partie de son identité. En temps que femme qui sait ce qu'elle serait devenu dans un tel bourg ? Exploité par un tyrannique tenancier à jouer la fille de joie ? Bref, sans le savoir, il avait touché son talon d'Achille. Relevant fièrement son menton, il scruta Sacha d'un regard arrogant mais conciliant.
- Voilà qui est bien mieux. Il t'en aura fallut du temps. Pour ta gouverne, dois-je te concéder ton opiniâtreté. Mais à l'avenir embrasse la sagesse plutôt que la rébellion si tu veux rester en vie.
Sans un mot de plus, il s'en retourna sur la scelle de son destrier avant de donner l'ordre à ses sbirs de relâcher Sacha. Qu'importe la réaction du gamin, il avait obtenu réparation et se faisant il déclara à son escorte de reprendre la route non sans ajouter.
- J'ai assez perdu de temps. Il me tarde de revoir Mademoiselle Vance et son Père. En route!
Tirant sur les brides de sa monture, il était prêt à repartir et quitter le village.
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Il avait gagné et je me jurai de mentir aux autres pour cacher la raison de mon abandon. C’était hors de question qu’ils se doutent de quoi que ce soit sur mon sexe. Et puis quoi encore ? j’allais mourir si on apprenait que j’étais une fille, c’était aussi simple que ça. Il se sentait fier… Tu parle… il ne valait absolument rien, il n’était qu’un idiot pétant plus haut que son cul. Je bondis sur mes pieds dès que j’eus les bras libres en jetant un regard mauvais aux gardes et au noble. Ils remontèrent vite à cheval et un nom bien connu titilla mon oreille. Je pivotai et lançai bien fort pour qu’il m’entende
« Et souhaitez le bonjour à lady Liane Vance de la part de Sacha ! Dîtes lui que ses trois dragons ont été utilisé avec beaucoup de précaution ! »
J’étais sûre d’avoir une réaction. Je me fichais de m’en prendre une nouvelle, mais c’était hors de question de le laisser gagner ou de ne pas réagir. S’il voyait vraiment lady Liane, peut-être qu’il pourra rappeler à son bon souvenir mon existence. Et il semblait presser. Affirmer qu’une lady qu’il semblait presser de voir me connaissait m’amusais beaucoup. Je ne tentais même pas de partir en courant, je regardai toujours le dos en armure des hommes. Je levai le menton, j’avais crié, assez fort pour que le noble m’entende, et j’avais hâte de voir sa réaction et sa tête. Les passants semblaient avoir tous disparu et le désir de vengeance bouillait en moi. Je ne me laisserais pas faire. J’avais ma fierté, très mal placé, et une trop grande gueule pour mon propre bien. Les excuses me brûlaient la langue et je mourais d’envie de lui cracher encore une fois à la figure ainsi ou salive. Peut-être qu’il ne dirait rien, peut-être mais au moins j’avais l’impression d’avoir le derniers mot.
« Et souhaitez le bonjour à lady Liane Vance de la part de Sacha ! Dîtes lui que ses trois dragons ont été utilisé avec beaucoup de précaution ! »
J’étais sûre d’avoir une réaction. Je me fichais de m’en prendre une nouvelle, mais c’était hors de question de le laisser gagner ou de ne pas réagir. S’il voyait vraiment lady Liane, peut-être qu’il pourra rappeler à son bon souvenir mon existence. Et il semblait presser. Affirmer qu’une lady qu’il semblait presser de voir me connaissait m’amusais beaucoup. Je ne tentais même pas de partir en courant, je regardai toujours le dos en armure des hommes. Je levai le menton, j’avais crié, assez fort pour que le noble m’entende, et j’avais hâte de voir sa réaction et sa tête. Les passants semblaient avoir tous disparu et le désir de vengeance bouillait en moi. Je ne me laisserais pas faire. J’avais ma fierté, très mal placé, et une trop grande gueule pour mon propre bien. Les excuses me brûlaient la langue et je mourais d’envie de lui cracher encore une fois à la figure ainsi ou salive. Peut-être qu’il ne dirait rien, peut-être mais au moins j’avais l’impression d’avoir le derniers mot.
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