A long time ago, my friend [ft : Grégor Forestier]
Invité
Informations
Personnage
Badges
La fête des Mormont était passée. Lady Mormont n’avait pas réellement eu l’occasion de discuter avec lord Forestier qui les avait accompagnés depuis Winterfell. Et pourtant l’ourse en avait ressenti le besoin. Elle aurait voulu avoir le temps de parler avec son vieil ami. Lord Grégor Forestier était un vieil ami, un homme qu’elle connaissait bien et depuis longtemps. Le Lord avait d’ailleurs soutenu un peu la maison de l’ourse lorsque Jorah avait jeté le discrédit sur la maison. Manifestement, il avait assez d’estime pour la tante de ce dernier pour la soutenir lorsqu’elle avait pris la tête de la maison.
Maege Mormont avait alors demandé à ce qu’on prévienne Lord Forestier de sa demande de le voir seul à seul. Elle demanda aussi à ce qu’on l’amène près d’une cascade et d’une rivière au cœur de la forêt. De cet endroit, elle le savait, elle aurait vu sur la demeure des Mormont. Un bon moyen de garder un œil à tout instant sur les siens. Parce que la mère des ourses s doutait bien que ses filles et leurs invités ne resteraient jamais loin de la demeure très longtemps. Alors Lady mormont avait préparer quelques victuailles et était parti un peu après le zenith dans la forêt laissant les membres de sa famille à leurs occupations respectives.
Puis l’ourse entendit des bruits de pas. Un bruit de feuille écrasées au sol et la femme se leva pour faire face aux nouveaux arrivant. Il y avait deux hommes, Lord Grégor et un homme de lady Maege Mormont qui l’accompagnait pour que le continental ne se perde pas. Lady Mormont échangea un sourire avec l’accompagnateur lui donnant le signal qu’il pouvait s’en retourner et il s’exécuta. Alors Maege se retrouva enfin seul au côté de Grégor Forestier. La Mère des Ourses sourit à son ami. « Cela faisait longtemps que nous ne nous sommes pas vus seul à seul pour discuter. J’avais envie de parler un peu avec vous. Mais je n’ai guère eu le temps de le faire lors de la fête et c’est tant mieux. De, plus, j’ai bien vu que vous étiez en train de discuter avec ma fille Alysanne. » fit la femme. Puis elle alla s’asseoir au bord de l’eau et regarda l’eau s’écouler devant ses yeux. « C’est un endroit apaisant. » reprit Maege. Puis elle incita son ami à la rejoindre au sol d’un geste doux. Elle, la guerrière savait aussi être douce. Mais bien souvent les étrangers de l’Île aux Ours ne connaissait pas cette facette de sa personnalité.
Maege Mormont avait alors demandé à ce qu’on prévienne Lord Forestier de sa demande de le voir seul à seul. Elle demanda aussi à ce qu’on l’amène près d’une cascade et d’une rivière au cœur de la forêt. De cet endroit, elle le savait, elle aurait vu sur la demeure des Mormont. Un bon moyen de garder un œil à tout instant sur les siens. Parce que la mère des ourses s doutait bien que ses filles et leurs invités ne resteraient jamais loin de la demeure très longtemps. Alors Lady mormont avait préparer quelques victuailles et était parti un peu après le zenith dans la forêt laissant les membres de sa famille à leurs occupations respectives.
Puis l’ourse entendit des bruits de pas. Un bruit de feuille écrasées au sol et la femme se leva pour faire face aux nouveaux arrivant. Il y avait deux hommes, Lord Grégor et un homme de lady Maege Mormont qui l’accompagnait pour que le continental ne se perde pas. Lady Mormont échangea un sourire avec l’accompagnateur lui donnant le signal qu’il pouvait s’en retourner et il s’exécuta. Alors Maege se retrouva enfin seul au côté de Grégor Forestier. La Mère des Ourses sourit à son ami. « Cela faisait longtemps que nous ne nous sommes pas vus seul à seul pour discuter. J’avais envie de parler un peu avec vous. Mais je n’ai guère eu le temps de le faire lors de la fête et c’est tant mieux. De, plus, j’ai bien vu que vous étiez en train de discuter avec ma fille Alysanne. » fit la femme. Puis elle alla s’asseoir au bord de l’eau et regarda l’eau s’écouler devant ses yeux. « C’est un endroit apaisant. » reprit Maege. Puis elle incita son ami à la rejoindre au sol d’un geste doux. Elle, la guerrière savait aussi être douce. Mais bien souvent les étrangers de l’Île aux Ours ne connaissait pas cette facette de sa personnalité.
Invité
Informations
Personnage
Badges
L'Ile-aux-Ours An 299 - Lune 2 - Semaine 1 ft. Maege Mormont
A long time ago, my friend
Grégor était de bonne humeur ce jour-là. Cela faisait peu de temps qu’il était présent sur l’Ile-aux-Ours mais le lieu le reposait quelque peu. Peut-être était-ce l’éloignement de sa cour, ou son emploi du temps pratiquement libre, mais il se sentait en meilleure forme, et aussi délassé de ses dernières chevauchées. L’air marin et frais devait en être la cause, en grande partie, malgré qu’il le trouve plus agressif que celui de la forêt. Il avait participé à la grande fête annuelle des Mormont, et l’expérience était toujours aussi appréciable. L’évènement possédait une ambiance réellement singulière et inlassablement réussie. En plus, son jeune fils y avait participé et il en garderait sûrement de bons souvenirs, et peut-être même de l’inspiration. Grégor était assis sur un banc, repensant à cela et observant l’activité autour de lui quand il entendit des pas se rapprochant de lui. Il se tourna, pensant trouver une des filles Mormont ou éventuellement son fils, mais il se trouva face à un homme qu’il ne reconnut pas. Rapidement, celui-ci prit la parole :
Grégor haussa un sourcil, puis afficha un sourire. Il se leva pour suivre son interlocuteur, mais quand ils dépassèrent la demeure familiale des suzeraines de l’Ile, l’homme vit son regard étonné et précisa que la matriarche avait demandé une entrevue privée, sans autres personnes. Le seigneur d’Ironrath hocha la tête et continua de suivre le messager. La nouvelle lui fit plaisir car ça faisait longtemps que Maege et lui n’avaient parlé tranquillement. Depuis le banquet et l’arrivée sur l’île, ils n’avaient guère trouvé le temps de discuter ou de se retrouver. Pourtant, Grégor avait aussi fait le voyage pour voir son amie, car cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas pris le temps de réellement discuter. L’homme l’emmena en dehors du village et ils entrèrent dans la forêt. Le temps était calme, et le nordien se sentit directement à l’aise sous l’ombre des arbres. Ils continuèrent et Grégor finit par se demander où l’emmenait celui qui le guidait, mais rapidement ils débouchèrent dans un lieu singulier, un peu en hauteur, et ce qu’entendit en premier lord Forestier fut le bruit de l’eau. Il vit qu’une rivière coulait juste à côté, et il aperçut ensuite la cascade, bruyante et imposante. L'endroit était très beau, dès le premier abord ; mais il savait que cette île possédait plusieurs pépites comme celle-ci. L’homme jeta un coup d’œil derrière lui, certainement pour s’assurer que Grégor suivait, puis il s’écarta et celui-ci put apercevoir son amie, non loin devant lui, qui se levait. Une légère révérence, et son guide s’en alla. Grégor se rapprocha de Maege, et un sentiment d’affection le prit. Ils ne s’étaient retrouvés seul à seul depuis bien trop longtemps. Le nordien se rapprocha de son amie, qui lui sourit. Grégor sourit à son tour en entendant ses paroles et la suivit pour s’asseoir à ses côtés, au bord de l’eau, après que la suzeraine de l’île l’aie invité à faire comme elle. La fraicheur de l’eau le prit, mais comme l’avait souligné Maege, l’endroit était très calme et apaisant. Grégor remarqua que l’on pouvait observer la demeure des Mormont d’où ils étaient, mais à part cela, la nature semblait réellement maitresse ici. Le lord d’Ironrath se retourna vers son amie, une amie ancienne à vrai dire. Cela faisait bien longtemps qu’ils se connaissaient, et Grégor portait un grand respect et une grande confiance en elle, tout autant qu’il savait qu’elle était quelqu’un de très capable, car s’occuper de cette île et de ces habitants n’était pas une tâche facile. Elle avait réussi à garder sa famille soudée, malgré le malheur qui l’avait frappé lors de la disgrâce de son neveu, Jorah. C’était plus qu’une simple amitié, à vrai dire ; un lien plus profond et sincère. Leur famille en profitait aussi, et pouvait se dire amies. Ils étaient là pour s’entraider, mais contrairement à alliance avec quelconque lord par un mariage ou autre, cette amitié était durable sans qu’ils n’aient besoin de se le rappeler toutes les lunes et à chaque évènement. Ils se souvenaient, tout simplement. Doucement, il répondit :
Il fit une petite pause, pour reporter son regard vers l’horizon. Ils n’étaient guère dérangés que par le bruit de l’eau et de la forêt.
Grégor eut un grand sourire après ces mots, car pour fêter, ils avaient fêté. Tous le monde participait à ces grandes occasions sur l'Ile, et tout le monde en profitait, rendant le tout plus harmonieux qui si certains jalousaient d'autres. Le seigneur d’Ironrath se retourna vers son amie, et il se demanda sincèrement comment elle allait. La responsabilité de Lord ou Lady était parfois lourde, celle de chef ou cheffe de famille tout autant. De plus, la politique du Sud semblait vouloir venir frapper à la porte du Nord, son lot de casse-tête avec elle. Grégor réajusta sa fourrure et finit donc par demander d’un ton conciliant :
▬ « Lord Forestier ? Lady Mormont souhaite vous voir. Je vous prie de me suivre. »
Grégor haussa un sourcil, puis afficha un sourire. Il se leva pour suivre son interlocuteur, mais quand ils dépassèrent la demeure familiale des suzeraines de l’Ile, l’homme vit son regard étonné et précisa que la matriarche avait demandé une entrevue privée, sans autres personnes. Le seigneur d’Ironrath hocha la tête et continua de suivre le messager. La nouvelle lui fit plaisir car ça faisait longtemps que Maege et lui n’avaient parlé tranquillement. Depuis le banquet et l’arrivée sur l’île, ils n’avaient guère trouvé le temps de discuter ou de se retrouver. Pourtant, Grégor avait aussi fait le voyage pour voir son amie, car cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas pris le temps de réellement discuter. L’homme l’emmena en dehors du village et ils entrèrent dans la forêt. Le temps était calme, et le nordien se sentit directement à l’aise sous l’ombre des arbres. Ils continuèrent et Grégor finit par se demander où l’emmenait celui qui le guidait, mais rapidement ils débouchèrent dans un lieu singulier, un peu en hauteur, et ce qu’entendit en premier lord Forestier fut le bruit de l’eau. Il vit qu’une rivière coulait juste à côté, et il aperçut ensuite la cascade, bruyante et imposante. L'endroit était très beau, dès le premier abord ; mais il savait que cette île possédait plusieurs pépites comme celle-ci. L’homme jeta un coup d’œil derrière lui, certainement pour s’assurer que Grégor suivait, puis il s’écarta et celui-ci put apercevoir son amie, non loin devant lui, qui se levait. Une légère révérence, et son guide s’en alla. Grégor se rapprocha de Maege, et un sentiment d’affection le prit. Ils ne s’étaient retrouvés seul à seul depuis bien trop longtemps. Le nordien se rapprocha de son amie, qui lui sourit. Grégor sourit à son tour en entendant ses paroles et la suivit pour s’asseoir à ses côtés, au bord de l’eau, après que la suzeraine de l’île l’aie invité à faire comme elle. La fraicheur de l’eau le prit, mais comme l’avait souligné Maege, l’endroit était très calme et apaisant. Grégor remarqua que l’on pouvait observer la demeure des Mormont d’où ils étaient, mais à part cela, la nature semblait réellement maitresse ici. Le lord d’Ironrath se retourna vers son amie, une amie ancienne à vrai dire. Cela faisait bien longtemps qu’ils se connaissaient, et Grégor portait un grand respect et une grande confiance en elle, tout autant qu’il savait qu’elle était quelqu’un de très capable, car s’occuper de cette île et de ces habitants n’était pas une tâche facile. Elle avait réussi à garder sa famille soudée, malgré le malheur qui l’avait frappé lors de la disgrâce de son neveu, Jorah. C’était plus qu’une simple amitié, à vrai dire ; un lien plus profond et sincère. Leur famille en profitait aussi, et pouvait se dire amies. Ils étaient là pour s’entraider, mais contrairement à alliance avec quelconque lord par un mariage ou autre, cette amitié était durable sans qu’ils n’aient besoin de se le rappeler toutes les lunes et à chaque évènement. Ils se souvenaient, tout simplement. Doucement, il répondit :
▬ « En effet, cela ne faisait que trop longtemps. Je suis content que vous m’avez fait venir ici, c’est tout à fait charmant. »
Il fit une petite pause, pour reporter son regard vers l’horizon. Ils n’étaient guère dérangés que par le bruit de l’eau et de la forêt.
▬ « J’ai discuté avec Alysanne et fait la connaissance du petit Jeor lors de la fête, hm oui, mais vous avez bien fait de ne pas vous déranger. Il vous fallait fêter votre retour. »
Grégor eut un grand sourire après ces mots, car pour fêter, ils avaient fêté. Tous le monde participait à ces grandes occasions sur l'Ile, et tout le monde en profitait, rendant le tout plus harmonieux qui si certains jalousaient d'autres. Le seigneur d’Ironrath se retourna vers son amie, et il se demanda sincèrement comment elle allait. La responsabilité de Lord ou Lady était parfois lourde, celle de chef ou cheffe de famille tout autant. De plus, la politique du Sud semblait vouloir venir frapper à la porte du Nord, son lot de casse-tête avec elle. Grégor réajusta sa fourrure et finit donc par demander d’un ton conciliant :
▬ « Comment allez-vous, après ce voyage, Maege ? »
Feniix
Invité
Informations
Personnage
Badges
Maege avait pris soin de presque orchestrer cette rencontre. Elle avait personnellement choisi le lieu. Pouvoir à la fois discuter et veiller sur les siens, voilà ce qu’elle aimait faire. Maege ne savait pas trop faire autrement. Elle ne savait pas ne pas veiller sur sa famille. Elle l’aimait trop pour cela. Et le peu de temps qu’elle avait passé loin de l’île avait été une épreuve pour chacune des ourses qui étaient venues avec à Winterfell. Mais Maege n’avait presque rien laisser paraître. La Mère des Ourse avait cette expérience de la distance que ses filles apprendraient bien assez tôt. Elle avait dû s’absenter lors des rébellions Baratheon et Greyjoy. Alors que ses filles, elles, étaient restées sur l’île. Finalement, seule Jorelle, Dacey et Lyra malgré elle avait quitté leur île bien aimée et ses mystères.
Maege avait souri lorsqu’elle avait vu son vieil ami. Enfin vieil, au regard des âges et du temps passé à fouler les contrées du Nord, Maege était sans conteste la plus âgée des deux comparses. Et le temps avait forgé une amitié bien singulière, au-delà de toute alliance. Grégor avait toujours soutenu l’Ourse, Maege le savait et lui en était reconnaissante. Il l’avait même soutenu lorsqu’elle avait repris la tête de l’Île après l’exil forcé de son neveu Jorah. Ah Jorah, elle n’avait plus de nouvelle de lui et très sincèrement, elle n’en voulait pas spécialement. L’ourse inspira profondément l’air. « Il était plus que temps que nous nous trouvions un moment rien qu’à nous. Les enfants sont tellement prenant, mais nous les aimons tellement. Et oui c’est vraiment un endroit charmant. J’aime beaucoup me reposer par ici. Le bruit calme de la cascade est apaisant. Sa continuité nous rappelle le temps qui défile et nous impose des choix. La plupart de mes décisions je les prend ici-même pour tout vous dire mon cher ami, si ce n’est dans la tanière de mon cher et tendre. » fit Lady Mormont. Oui, ils avaient tous les deux une petite tribu qui demandait du temps et de la présence. Et si elle était mère, elle ne voulait pas sous-estimer l’importance du père dans le développement des enfants. Et ce n’était pas pour rien qu’elle avait toujours laissé entendre que Grizzli était le père de ses filles quand il ne s’agissait pas tout simplement d’un ours.
Puis Lors Forestier lui confirma qu’il avait bien devisé avec Alysanne, sa petite Alysanne qui avait tenu comme une cheffe son Île. Maege en était fière, comme elle était fière de chacune de ses petites oursonnes d’ailleurs, même Jorelle bien que bien souvent les deux femmes se disputent. Et puis ses petits oursons et oursonnes, la nouvelle génération des seigneurs de l’Île aux Ours, Maege les aimait plus que tout au monde. Dacey, Alysanne et Jorelle ne s’en rendaient peut-être pas compte mais c’était sans aucun doute les meilleurs cadeaux qu’elle pouvaient offrir à leur mère. Alors bien sûr, ce Lyra et Lyanna n’étaient pas encore mère, mais leur tour finirait par venir aussi, elle en était certaine. Mais en attendant, jamais la mère ne forcerait l’une de ses filles.
« Mon petit-fils est un amour de petit ours. Il ressemble à sa mère, déjà. J’ai hâte de le voir grandir d’avantage et j’espère que les anciens dieux m’en laisseront le temps. » reprit la Mormont tout sourire. « Vous savez, nous ne fêtions pas uniquement mon retour. D’ailleurs nous fêtions le retour de nous toutes en ces lieux. Et je dois aussi vous dire que la fête était pour les anniversaires de mes filles Dacey et Alysanne. » ajouta la mère dont les yeux brûlaient d’un amour inconditionnel pour ses aînées.
Lady Mormont fut surprise bien que touchée par la dernière question de Lord Forestier. Il prenait de ses nouvelles et c’était chose bien appréciable. Mais sou-entendait-il qu’elle n’était plus toute jeune ? Ce fut alors une ourse vexée qui grommela sa réponse. « Dit donc mon ami, dois-je vous rappeler que vous n’êtes plus non plus de première jeunesse ? » Puis Maege éclata de rire. L’humeur changeante des plantigrades coulait dans ses veines. « Le voyage n’était pas des plus désagréable dira-t-on. Et j’avais bien hâte de remettre les pieds sur mon territoire. Nous sommes un peu trop grégaires pour ne point souffrir pendant des jours de son éloignement. » ajouta la Mormont. « Et vous alors mon cher. Comment avez-vous supporté ce voyage ? Vous n’avez peut-être point autant l’habitude de prendre la mer comme nous sommes amenées à le faire, nous les Mormont à chaque fois que l’on nous réclame sur le continent. Et votre fils, se plait-il ici ? Vous devez avoir sans aucun doute bien plus d’information que moi-même. » questionna à son tour la mère ourse en attendant avec une certaine impatience la réponse de son ami.
2
Maege avait souri lorsqu’elle avait vu son vieil ami. Enfin vieil, au regard des âges et du temps passé à fouler les contrées du Nord, Maege était sans conteste la plus âgée des deux comparses. Et le temps avait forgé une amitié bien singulière, au-delà de toute alliance. Grégor avait toujours soutenu l’Ourse, Maege le savait et lui en était reconnaissante. Il l’avait même soutenu lorsqu’elle avait repris la tête de l’Île après l’exil forcé de son neveu Jorah. Ah Jorah, elle n’avait plus de nouvelle de lui et très sincèrement, elle n’en voulait pas spécialement. L’ourse inspira profondément l’air. « Il était plus que temps que nous nous trouvions un moment rien qu’à nous. Les enfants sont tellement prenant, mais nous les aimons tellement. Et oui c’est vraiment un endroit charmant. J’aime beaucoup me reposer par ici. Le bruit calme de la cascade est apaisant. Sa continuité nous rappelle le temps qui défile et nous impose des choix. La plupart de mes décisions je les prend ici-même pour tout vous dire mon cher ami, si ce n’est dans la tanière de mon cher et tendre. » fit Lady Mormont. Oui, ils avaient tous les deux une petite tribu qui demandait du temps et de la présence. Et si elle était mère, elle ne voulait pas sous-estimer l’importance du père dans le développement des enfants. Et ce n’était pas pour rien qu’elle avait toujours laissé entendre que Grizzli était le père de ses filles quand il ne s’agissait pas tout simplement d’un ours.
Puis Lors Forestier lui confirma qu’il avait bien devisé avec Alysanne, sa petite Alysanne qui avait tenu comme une cheffe son Île. Maege en était fière, comme elle était fière de chacune de ses petites oursonnes d’ailleurs, même Jorelle bien que bien souvent les deux femmes se disputent. Et puis ses petits oursons et oursonnes, la nouvelle génération des seigneurs de l’Île aux Ours, Maege les aimait plus que tout au monde. Dacey, Alysanne et Jorelle ne s’en rendaient peut-être pas compte mais c’était sans aucun doute les meilleurs cadeaux qu’elle pouvaient offrir à leur mère. Alors bien sûr, ce Lyra et Lyanna n’étaient pas encore mère, mais leur tour finirait par venir aussi, elle en était certaine. Mais en attendant, jamais la mère ne forcerait l’une de ses filles.
« Mon petit-fils est un amour de petit ours. Il ressemble à sa mère, déjà. J’ai hâte de le voir grandir d’avantage et j’espère que les anciens dieux m’en laisseront le temps. » reprit la Mormont tout sourire. « Vous savez, nous ne fêtions pas uniquement mon retour. D’ailleurs nous fêtions le retour de nous toutes en ces lieux. Et je dois aussi vous dire que la fête était pour les anniversaires de mes filles Dacey et Alysanne. » ajouta la mère dont les yeux brûlaient d’un amour inconditionnel pour ses aînées.
Lady Mormont fut surprise bien que touchée par la dernière question de Lord Forestier. Il prenait de ses nouvelles et c’était chose bien appréciable. Mais sou-entendait-il qu’elle n’était plus toute jeune ? Ce fut alors une ourse vexée qui grommela sa réponse. « Dit donc mon ami, dois-je vous rappeler que vous n’êtes plus non plus de première jeunesse ? » Puis Maege éclata de rire. L’humeur changeante des plantigrades coulait dans ses veines. « Le voyage n’était pas des plus désagréable dira-t-on. Et j’avais bien hâte de remettre les pieds sur mon territoire. Nous sommes un peu trop grégaires pour ne point souffrir pendant des jours de son éloignement. » ajouta la Mormont. « Et vous alors mon cher. Comment avez-vous supporté ce voyage ? Vous n’avez peut-être point autant l’habitude de prendre la mer comme nous sommes amenées à le faire, nous les Mormont à chaque fois que l’on nous réclame sur le continent. Et votre fils, se plait-il ici ? Vous devez avoir sans aucun doute bien plus d’information que moi-même. » questionna à son tour la mère ourse en attendant avec une certaine impatience la réponse de son ami.
2
Invité
Informations
Personnage
Badges
L'Ile-aux-Ours An 299 - Lune 2 - Semaine 1 ft. Maege Mormont
A long time ago, my friend
Maege lui répondit simplement, en tant qu’amie et en tant que mère. Le Forestier ne pouvait être que d’accord avec les paroles de son amie. En tant que parent, une grande partie de notre vie était dédiée à nos enfants, et on ne comptait pas vraiment le temps que cela prenait ; ça paraissait seulement normal. L’Ourse décrivit aussi l’endroit pour elle, et Grégor hocha la tête d’approbation. L’Ile avait beau être superbe, elle restait quelque peu sauvage et ce lieu, en hauteur, semblait être un havre de paix singulier, où les soucis semblaient disparaître et le temps changer, pour être plus lent, mais bien existant. Quand Maege finit par dire qu’elle prenait une partie de ses décisions ici, Grégor reporta son regard sur son interlocutrice et sourit encore une fois, car il comprenait bien pourquoi. On semblait pouvoir penser beaucoup plus facilement ici, et une fois qu’une idée venait, la tranquillité de l’endroit paraissait être un message d’encouragement plus que satisfaisant. Lui-même aimait se rendre dans la forêt près de son château pour réfléchir, parfois près du bois sacré ou dans des lieux qu’il appréciait. Son amie entreprit de reprendre après lui quand il énonça avoir rencontrer Jeor, en lui disant l’amour qu’elle lui portait, tout en souriant tendrement. Elle parla encore de la fête et de ses filles et Grégor ressentit tout l’amour qu’elle portait à sa famille, et il ne la comprenait que trop bien car il ressentait la même chose pour la sienne. C’était une base de leur relation : deux chefs de famille pouvant comprendre ce que l’un ou l’autre ressentait, car ils se ressemblaient. Il questionna rapidement sa santé ensuite, et le lord d’Ironrath vit une légère surprise sur le visage de la Mère des Ourses, puis ensuite une légère vexation quand elle lui répondit. Et ce fut son tour d’être surpris, il ne s’attendait pas à cette réponse, et Grégor se sentit partagé entre le tracas ; peut-être avait-il été trop impoli ? et l’amusement devant la langue toujours aussi bien acérée de son amie. Grégor allait se rapprocher quand il vit Mage éclater de rire, d’un rire sincère, et il fit de même à sa suite, amusé. Il ajouta rapidement :
En effet, les deux compères n’étaient plus de toute jeunesse, et il avait posé sa question avec sincérité, il préférait savoir son amie en bonne santé que découvrir un matin qu’elle avait attrapé froid, mais il ne se questionnait pas souvent sur lui-même. Il se sentait souvent bien et en forme, mais les longues chevauchées lui laissaient plus de courbatures qu’auparavant. Enfin, toujours dans une humeur joyeuse, son amie lui répondit et parla du voyage, et il en fut rassuré. Il comprenait très bien son envie de revoir son fief ; les séjours à Winterfell étaient bien agréables, mais lui-même avait aussi toujours l’envie de retrouver ses terres et ses gens. Cependant, Ironrath était assez près de la capitale du Nord ; c’était deux fois plus long pour les Mormont. De plus, le mode de vie des habitants de l’Ile-aux-Ours les poussaient à se protéger mutuellement, à veiller sur chacun des habitants, et à être prudent. Comme l’avait dit Maege, ils pouvaient plus souffrir de l’éloignement de leur maison, car elle était aussi plus menacée. Il espérait toujours, quand il quittait Ironrath, que tout se passerait bien là-bas sans lui et que rien ne viendrait menacer ses terres, mais le château était bien protégé et gardé, et des patrouilles étaient organisées assez souvent. Sur l’Ile, tout était plus difficile, aussi plus dangereux. Finalement, son amie lui demanda comment il avait trouvé le voyage, et si son Ethan se plaisait ici. Grégor sourit à la pensée de son fils, puis répondit tranquillement.
Grégor finit en souriant. Son fils semblait plutôt heureux sur l’île. Et puis l’hospitalité des insulaires avait toujours été très bonne, et Grégor lui-même se sentait bien à vrai dire. La petite louve semblait aussi se plaire ici ; et le crédit de tout cela revenait sans conteste à la famille Mormont. Grégor reposa son regard sur son amie, et il choisit de parler de quelque chose de plus sérieux. Les moments comme ceux-ci, en dehors d’un lieu de réception ou d’une salle commune, où les deux pouvaient parler tranquillement et sans jugement, étaient rares et souvent fait pour échanger et se détendre. Mais, la situation était plutôt exceptionnelle et de plus, leur isolement leur permettait de parler sans ambages. Si son amie ne souhaitait pas aborder le sujet, elle lui ferait comprendre. Il souhaitait échanger sur le sujet, et connaître le ressentiment de la Mère des Ourses. Pendant le voyage retour, la petite Arya était à portée d’oreilles et il préférait ne pas en parler devant elle, ou devant des gens qu'il ne connaissait pas totalement ; ni même devant la garde Stark qui accompagnait la fille de Catelyn et Eddard.
▬ « Je pense que ce retour était réussi en tout cas, dit-il en souriant. Et chère Maege, j’espère bien que vous verrez votre petit-fils grandir, voyons. »
En effet, les deux compères n’étaient plus de toute jeunesse, et il avait posé sa question avec sincérité, il préférait savoir son amie en bonne santé que découvrir un matin qu’elle avait attrapé froid, mais il ne se questionnait pas souvent sur lui-même. Il se sentait souvent bien et en forme, mais les longues chevauchées lui laissaient plus de courbatures qu’auparavant. Enfin, toujours dans une humeur joyeuse, son amie lui répondit et parla du voyage, et il en fut rassuré. Il comprenait très bien son envie de revoir son fief ; les séjours à Winterfell étaient bien agréables, mais lui-même avait aussi toujours l’envie de retrouver ses terres et ses gens. Cependant, Ironrath était assez près de la capitale du Nord ; c’était deux fois plus long pour les Mormont. De plus, le mode de vie des habitants de l’Ile-aux-Ours les poussaient à se protéger mutuellement, à veiller sur chacun des habitants, et à être prudent. Comme l’avait dit Maege, ils pouvaient plus souffrir de l’éloignement de leur maison, car elle était aussi plus menacée. Il espérait toujours, quand il quittait Ironrath, que tout se passerait bien là-bas sans lui et que rien ne viendrait menacer ses terres, mais le château était bien protégé et gardé, et des patrouilles étaient organisées assez souvent. Sur l’Ile, tout était plus difficile, aussi plus dangereux. Finalement, son amie lui demanda comment il avait trouvé le voyage, et si son Ethan se plaisait ici. Grégor sourit à la pensée de son fils, puis répondit tranquillement.
▬ « Oh, le voyage à été plutôt agréable, nous étions en bonne compagnie. Mais il est vrai que le bateau ne m’a pas tellement réussi, je n’ai pas vraiment l’habitude. Enfin, je m’en suis bien remis. Quant à Ethan, je crois qu’il se plait bien ici, le calme l’inspire, et il ne semble pas trop dépaysé. Ce petit aime bien voyager. »
Grégor finit en souriant. Son fils semblait plutôt heureux sur l’île. Et puis l’hospitalité des insulaires avait toujours été très bonne, et Grégor lui-même se sentait bien à vrai dire. La petite louve semblait aussi se plaire ici ; et le crédit de tout cela revenait sans conteste à la famille Mormont. Grégor reposa son regard sur son amie, et il choisit de parler de quelque chose de plus sérieux. Les moments comme ceux-ci, en dehors d’un lieu de réception ou d’une salle commune, où les deux pouvaient parler tranquillement et sans jugement, étaient rares et souvent fait pour échanger et se détendre. Mais, la situation était plutôt exceptionnelle et de plus, leur isolement leur permettait de parler sans ambages. Si son amie ne souhaitait pas aborder le sujet, elle lui ferait comprendre. Il souhaitait échanger sur le sujet, et connaître le ressentiment de la Mère des Ourses. Pendant le voyage retour, la petite Arya était à portée d’oreilles et il préférait ne pas en parler devant elle, ou devant des gens qu'il ne connaissait pas totalement ; ni même devant la garde Stark qui accompagnait la fille de Catelyn et Eddard.
▬ « Maege, qu’avez-vous pensé du jeune héritier Stark ? Mérite-il notre confiance, selon vous ? »
Feniix
Invité
Informations
Personnage
Badges
Maege sourit à son ami du continent. Oui elle espérait bien voir grandir son petit-fils, enfin elle devait plutôt dire tous ses petits-enfants. Parce qu’elle avait la chance d’en avoir plusieurs. Dacey avait une petite fille adorable, Alysanne deux petits anges et Jorelle avait pris sous son aile un petit ourson des plus mignon. Certes le garçon avait u handicape mais ici seule la volonté de vivre comptait. L’ourse s’était légèrement renfrognée alors que son comparse sous-entendait presque qu’elle commençait à se faire vieille. Puis elle avait ri de bon cœur.
Elle avait ensuite demandé à Grégor Forestier comment il avait trouvé le voyage menant à l’île aux ours. En tant qu’hôte responsable de ceux qu’elle accueillait sur son île, Lady Maege Mormont voulait s’assurer que Lord Forestier avait apprécié la traversé ou au moins qu’elle ne lui fut pas trop désagréable. La mer pouvait se monter capricieuse parfois. « Le pied marin est une aptitude que l’on a ou que l’on n’a pas. Mais je suis heureuse d’apprendre que vous vous en êtes remis. Quant à votre fils, je suis plus que ravie d’entendre qu’il se plait chez nous. Nous sommes aussi très heureuses de vous avoir avec nous. Je crois que mes filles sont heureuses de vous voir tous les deux. » répondit la mère des Ourses en souriant. Puis les deux nordiens restèrent un moment silencieux à contempler les paysages. Et finalement, ce fut Grégor Forestier qui brisa le silence. Il demanda à Lady Mormont comment elle trouvait le futur seigneur du Nord, Robb Stark. Maege Mormont planta son regard dans celui de son ami et puis le reporta sur l’horizon. Grégor voulait savoir si les nordiens pouvaient avoir confiance en ce jeune loup élevé parmi les dragons. « Eh bien, comment dire. Il est vrai que j’a demandé à le voir avant le banquet. Je voulais me rendre compte du louveteau qu’il était avant qu’il ne rencontre l’ensemble des nordiens. Les Ours sont méfiants de natures et je me devais me faire ma propre opinion bien que ma fille Dacey l’ait rencontré avant moi. » commença à répondre Maege Mormont d’une voix calme. Elle inspira profondément et reprit. « Pour ce qui est de mon impression, il semble être un jeune homme droit. Il a été élevé parmi les dragons mais il se sent plus loups. C’est une bonne chose. En tant que seigneur, il devra parfois faire passer les intérêts du Nord avant ceux de la Couronne. Nous avons un peu discuté de sa tante aussi. Je crois qu’il en avait besoin. » Ou bine était-ce elle qui en avait ressenti le besoin, elle ne savait exactement. Quoi qu’il en fût, le louveteau lui avait fait forte impression. « Ce que je peux dire c’est que pour l’heure, s’il perdure dans ses actons, alors il sera digne de confiance le moment venu. Mais cela dépend principalement de lui. Le Nord n’oublie jamais, je ne fais que le lui rappeler. Mais si vus voulez avoir une réponse des plus justes, je vous conseille d’entrer en relation avec Robb Stark directement. Vous vous ferez alors votre propre idée du louveteau. » ajouta Lady Maege Mormont. Elle s’interrompit un instant. Puis elle reprit d’un air curieux. « Que savez-vous sur Robb Stark très cher ? »
Elle avait ensuite demandé à Grégor Forestier comment il avait trouvé le voyage menant à l’île aux ours. En tant qu’hôte responsable de ceux qu’elle accueillait sur son île, Lady Maege Mormont voulait s’assurer que Lord Forestier avait apprécié la traversé ou au moins qu’elle ne lui fut pas trop désagréable. La mer pouvait se monter capricieuse parfois. « Le pied marin est une aptitude que l’on a ou que l’on n’a pas. Mais je suis heureuse d’apprendre que vous vous en êtes remis. Quant à votre fils, je suis plus que ravie d’entendre qu’il se plait chez nous. Nous sommes aussi très heureuses de vous avoir avec nous. Je crois que mes filles sont heureuses de vous voir tous les deux. » répondit la mère des Ourses en souriant. Puis les deux nordiens restèrent un moment silencieux à contempler les paysages. Et finalement, ce fut Grégor Forestier qui brisa le silence. Il demanda à Lady Mormont comment elle trouvait le futur seigneur du Nord, Robb Stark. Maege Mormont planta son regard dans celui de son ami et puis le reporta sur l’horizon. Grégor voulait savoir si les nordiens pouvaient avoir confiance en ce jeune loup élevé parmi les dragons. « Eh bien, comment dire. Il est vrai que j’a demandé à le voir avant le banquet. Je voulais me rendre compte du louveteau qu’il était avant qu’il ne rencontre l’ensemble des nordiens. Les Ours sont méfiants de natures et je me devais me faire ma propre opinion bien que ma fille Dacey l’ait rencontré avant moi. » commença à répondre Maege Mormont d’une voix calme. Elle inspira profondément et reprit. « Pour ce qui est de mon impression, il semble être un jeune homme droit. Il a été élevé parmi les dragons mais il se sent plus loups. C’est une bonne chose. En tant que seigneur, il devra parfois faire passer les intérêts du Nord avant ceux de la Couronne. Nous avons un peu discuté de sa tante aussi. Je crois qu’il en avait besoin. » Ou bine était-ce elle qui en avait ressenti le besoin, elle ne savait exactement. Quoi qu’il en fût, le louveteau lui avait fait forte impression. « Ce que je peux dire c’est que pour l’heure, s’il perdure dans ses actons, alors il sera digne de confiance le moment venu. Mais cela dépend principalement de lui. Le Nord n’oublie jamais, je ne fais que le lui rappeler. Mais si vus voulez avoir une réponse des plus justes, je vous conseille d’entrer en relation avec Robb Stark directement. Vous vous ferez alors votre propre idée du louveteau. » ajouta Lady Maege Mormont. Elle s’interrompit un instant. Puis elle reprit d’un air curieux. « Que savez-vous sur Robb Stark très cher ? »
Informations
Personnage
Badges
|
|