Une visite pas si innocente ... Feat Aelinor Connington
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Une visite pas si innocente ...
An 299, Lune 4, Semaine 2 - Donjon Rouge - Port Réal
Aelinor Connington & Elbert Arryn
Son voyage depuis les Terres de l'Ouest avait été quelque peu ralenti par l’accueil chaleureux dont on avait fait preuve à son égard tout au long de son périple mais il était enfin arrivé à bon port ! Elbert était arrivé dans la capitale à l'après midi. Un éventuel retour allait peut-être faire jaser mais il s'en moquait. Depuis la dernière missive qu'il avait reçu d'Aelinor, il avait comprit que les Terres de l'Orage ne serait pas sa prochaine destination. Elle se trouvait à Port-Réal alors dans cette sombre ville pleine de serpents, il s'était rendu ! Après avoir pris possession de modestes appartements au Donjon Rouge, le jeune homme avait fait sa toilette calmement. Se rendre le plus présentable après son voyage était somme toute naturel. Il avait raser sa barbe et fait couper ses cheveux. Il avait ensuite prit un repas léger mais nourrissant qui lui avait mit un peu de baume au cœur et échanger quelques histoires et blagues avec son jeune écuyer. La nuit venait à peine de tomber quand il se décida à laisser sa soirée de libre à Martyn, l'enfant pouvant ainsi se plonger dans la lecture d'un ouvrage traitant de chevalerie. Le pauvre fut assoupi, le livre glissant de ses mains avant que le Arryn n'ait terminé de se regarder dans le miroir. Il ramassa le volume, le posa sur la table de nuit de son écuyer et remonta la couverture sur ses épaules avant de s'éclipser, refermant la porte derrière lui.
Quand on lui avait apporté son repas, cela n'avait pas été difficile de vérifier une information auprès des servantes. En effet, le chevalier cherchait à savoir si Lady Connington occupait toujours les mêmes appartements que précédemment et la réponse fut positive. Il lui avait suffit de noyer cette questions dans un flot d'autres pour s'assurer que celle-ci ne paraissait pas plus importante qu'une autre. Au fil de ses pas, il bouillait de plus en plus d'un sentiment étrange : un mélange de crainte et d'excitation. L'envie de la revoir était forte certes mais ses lettres avaient été peut-être un rien trop passionnées. Il espérait ne pas l'avoir effrayé et n'avait pas dénoté pareille propos dans celle de la charmante dame de compagnie de la princesse Rhaenys. Allait-il paraître trop insistant en venant la visiter à la tombée de la nuit. Allait-elle lui ouvrir la porte ou lui claquer au nez ? Il ne pouvait se permettre de douter en cet instant. Après tout ne lui avait-elle pas toujours répondu ? Son cousin était tombé sur une de leur missive mais heureusement, moins passionnée que l'originale. Peut-être l'avait-il mis en garde contre lui ? Mieux valait en avoir le cœur net.
Elbert arriva finalement à la porte des appartements de Lady Aelinor. Il espérait de tout son cœur qu'elle serait seul et non en compagnie d'une autre dame de compagnie ou de la princesse elle même. Sa venue à cette heure pouvait être mal interprétée et pourrait être dérangeante pour la jeune femme originaire des Terres de l'Orage. Sa main heurta le bois de la porte trois fois. En son fort intérieur, il souhaitait qu'elle ne se soit pas déjà assoupie. La réveiller ne serait pas un bon point pour lui assurément. L'attente lui paru interminable à cause de sa propre envie de voir ce rempart de bois et de fer s'ouvrir plus que par le temps qui s'écoulait. Lorsque le montant se mit à bouger et que le visage de la jeune femme apparu, son corps se crispa quelques instants et il ne pût proposer que des phrases maladroite et peu assurée.
« Bonsoir Lady Aelinor. Je me promenais dans les environs quand je me suis dis qu'une petite visite de la part de votre ami vous enchanterais peut-être.»
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Aelinor Connington arpentait à nouveau les couloirs du Donjon Rouge. La jeune lady avait quitté à regret La Griffonière presque une lune plus tôt. Elle avait pris le temps néanmoins le temps d’écrire une lettre à Ser Roland Vanbois. Elle l’invitait à la rejoindre à Port-Réal plutôt qu’en terre de l’Orage. Mais la jeune femme ne savait pas du tout si le faucon répondrait positivement à cette proposition. La Griffonne des terres de l’Orage espérait pourtant que le Vanbois ait changé quelque peu ses plans pour venir la voir au Donjon Rouge.
En attendant que le jeune homme vienne poser ses pas dans les couloirs de la capitale, Aelinor Connington reprenait doucement ses marques. Elle avait été très heureuse de retrouver la princesse Rhaenys Targaryen et les autres dames de compagnie de la fille du dragon. Elle n’avait pas encore revu Lady Wynafryd Manderly mais elle savait bien qu’elle la retrouverait au mariage de la princesse héritière de Dorne Arianne Martell, la cousine de Rhaenys et du dragon de l’Est Viserys l’oncle des deux princesses. Elle espérait bien pouvoir parler avec elle pour lui dire qu’elle était heureuse notamment qu’elle n’ait rien. L’Orageoise ne savait pas comment la Manderly avait pris son départ pour les terres de l’Orage à la fin de la deuxième lune de l’An 299.
Après une longue journée auprès de la princesse, Aelinor retrouva le confort d’un bain qui lui fit beaucoup de bien. Quelques gouttelettes de sueurs vinrent perler son corps à cause de la trop grande chaleur de l’eau. Mais la jeune femme e s’en plaint pas. Le chaud aidait à faire tomber la fatigue qui commençait doucement à s’installer dans son genou gauche. Bien qu’elle fût globalement remise sur pied, son voyage qu’elle fit avec une petite escorte et à cheval pour réduire le temps qui la séparait de s princesse avait eu raison de sa blessure. Un petit gémissement de soulagement s’échappa de ses lèvres en se détendant dans l’eau chaude. Puis une suivante vint l’aider à se rhabiller pour se préparer à souper. Et ce fut le ventre plein que la dame de compagnie de la princesse commença un nouvel ouvrage avant que le bruit de coups porté à la porte de ses appartements ne vienne la distraire. Aelinor se leva laissant la broderie sur son siège. Au début, elle se demanda qui cela pouvait bien être à cette heure tardive. Puis elle haussa les épaules et s’empara d’une bougie pour ouvrir la porte. « Roland… » souffla la jeune femme surprise de trouver sur le pas de sa porte le jeune Vanbois. Ser Roland Vanbois expliqua qu’il se promenait dans le coin avant de se dire que cela lui ferait plaisir de le voir. Aelinor Connnington sentit ses lèvres s’étirer en un sourire. « Je suis très heureuse de vous voir Ser Roland Vanbois. Je ne savais si vous aviez eu ma dernière lettre. »
La jeune femme marqua un silence puis elle s’avança frôlant l’épaule du Valois. Elle jeta un coup d’œil dans le couloir avant d’ouvrir un peu plus la porte de ses appartements. « Ne restez point-là, Ser Roland Vanbois. Maintenant que vous vous trouvez ici, je ne voudrai pas que qu’un vous voit devant ma porte. Vous savez tout comme moi que les murs sont prompts à parler et jaser au Donjon Rouge. » La lady des terres de l’Orage s’écarta légèrement pour laisser passer le jeune home et referma soigneusement la porte derrière lui. « Puis-je savoir comment vous avez trouvé mes appartements. Je ne me souviens point vous l’avoir dit lorsque nous nous étions vus. »
4 round 11
En attendant que le jeune homme vienne poser ses pas dans les couloirs de la capitale, Aelinor Connington reprenait doucement ses marques. Elle avait été très heureuse de retrouver la princesse Rhaenys Targaryen et les autres dames de compagnie de la fille du dragon. Elle n’avait pas encore revu Lady Wynafryd Manderly mais elle savait bien qu’elle la retrouverait au mariage de la princesse héritière de Dorne Arianne Martell, la cousine de Rhaenys et du dragon de l’Est Viserys l’oncle des deux princesses. Elle espérait bien pouvoir parler avec elle pour lui dire qu’elle était heureuse notamment qu’elle n’ait rien. L’Orageoise ne savait pas comment la Manderly avait pris son départ pour les terres de l’Orage à la fin de la deuxième lune de l’An 299.
Après une longue journée auprès de la princesse, Aelinor retrouva le confort d’un bain qui lui fit beaucoup de bien. Quelques gouttelettes de sueurs vinrent perler son corps à cause de la trop grande chaleur de l’eau. Mais la jeune femme e s’en plaint pas. Le chaud aidait à faire tomber la fatigue qui commençait doucement à s’installer dans son genou gauche. Bien qu’elle fût globalement remise sur pied, son voyage qu’elle fit avec une petite escorte et à cheval pour réduire le temps qui la séparait de s princesse avait eu raison de sa blessure. Un petit gémissement de soulagement s’échappa de ses lèvres en se détendant dans l’eau chaude. Puis une suivante vint l’aider à se rhabiller pour se préparer à souper. Et ce fut le ventre plein que la dame de compagnie de la princesse commença un nouvel ouvrage avant que le bruit de coups porté à la porte de ses appartements ne vienne la distraire. Aelinor se leva laissant la broderie sur son siège. Au début, elle se demanda qui cela pouvait bien être à cette heure tardive. Puis elle haussa les épaules et s’empara d’une bougie pour ouvrir la porte. « Roland… » souffla la jeune femme surprise de trouver sur le pas de sa porte le jeune Vanbois. Ser Roland Vanbois expliqua qu’il se promenait dans le coin avant de se dire que cela lui ferait plaisir de le voir. Aelinor Connnington sentit ses lèvres s’étirer en un sourire. « Je suis très heureuse de vous voir Ser Roland Vanbois. Je ne savais si vous aviez eu ma dernière lettre. »
La jeune femme marqua un silence puis elle s’avança frôlant l’épaule du Valois. Elle jeta un coup d’œil dans le couloir avant d’ouvrir un peu plus la porte de ses appartements. « Ne restez point-là, Ser Roland Vanbois. Maintenant que vous vous trouvez ici, je ne voudrai pas que qu’un vous voit devant ma porte. Vous savez tout comme moi que les murs sont prompts à parler et jaser au Donjon Rouge. » La lady des terres de l’Orage s’écarta légèrement pour laisser passer le jeune home et referma soigneusement la porte derrière lui. « Puis-je savoir comment vous avez trouvé mes appartements. Je ne me souviens point vous l’avoir dit lorsque nous nous étions vus. »
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Une visite pas si innocente ...
An 299, Lune 4, Semaine 2 - Donjon Rouge - Port Réal
Aelinor Connington & Elbert Arryn
Elle était magnifique comme à son habitude. Il n'eut même pas besoin de répondre à sa question concernant la réception de la lettre. S'il se trouvait ici, la réponse était affirmative. Il s'agissait d'un simple raisonnement logique. Il acquiesça face à son invitation et pénétra donc dans les appartements de la jeune dame. Il fit mine de s'intéresser à la décoration pour ne pas se montrer trop pressant envers son hôte du soir. Lady Connington lui posa alors une question à laquelle il n'eut aucun mal à répondre.
« Il m'a suffit de me renseigner auprès des servantes. Ce n'est pas bien compliqué d'obtenir ce genre d'informations quand on la noie dans d'autres questions.»
Elbert fit un sourire timide dans la direction d'Aelinor avant de se balader dans la pièce ne sachant pas trop où s'installer. Il avait envie d'aborder le sujet sans trop savoir comment le faire. Y aller directement serait peut-être une attaque trop frontale mais il brûlait d'envie de lui demander si elle avait prit le temps de réfléchir. Préférant commencer par une question personnelle qui montrait que le chevalier s'intéressait à sa santé, il procéda de la sorte.
« Vous semblez aller beaucoup mieux que dans vos premières lettres. Vous vous porter admirablement bien. Je suis ravi de vous voir rétablie. Avez vous fait bon voyage ?»
Montrer de l'intérêt pour sa santé était sincère mais cela permettait aussi de montrer qu'il s'en préoccupait tout en permettant d'introduire calmement la situation. Il n'était pas très à l'aise avec ce genre de conversation. Son expérience avec les femmes se limitaient à son histoire avec Minerva et elle remontait déjà à pas mal d'année. En y réfléchissant la Sunderland et la Connington ne possédait rien en commun si c'était un charme différent, un certain sens de la taquinerie et une lueur dans le regard que ne possédait aucune autres femmes dans tous le royaume. Du moins chez les femmes qu'il avait côtoyé. Le Arryn laissa le soin à la jeune femme de s'installer et de prendre les marques sur son territoire. Il se sentait vraiment heureux de se trouver ici en sa compagnie. Cela faisait des lunes qu'il désirait la revoir, l'entendre à nouveau le taquiner, rire en sa compagnie comme lors de cette première ballade qu'ils avaient partagés.
«Vous êtes radieuses Lady Aelinor. Mes souvenirs ne sont points capable de vous faire honneur sur ce point.»
Elbert parla sur un ton maladroit. Ce n'était vraiment pas la partie la plus simple. S'il avait été plus doué et moins honorables, il aurait sûrement multiplier les conquêtes, voir même réussit à obtenir un mariage en séduisant une jeune femme qui aurait pût insister auprès de son père. Malheureusement l'art de la séduction de la gente féminine ne faisait pas partie de son arsenal ni de sa formation. Le jeune homme se décida finalement à prendre son courage à deux mains et de lui poser la question qui risquait de décider probablement de la suite de cette soirée. Il était maladroit et brûlait d'envie d'avoir une réponse. Son envie de savoir était plus grande que sa peur de se planter. Alors d'une voix peu assurée, il posa l'interrogation fatidique.
« Avez vous eu le temps de réfléchir à ce que je vous ai révélé dans mes missives ?»
Les mots étaient sortis comme les flèches encochées par un archer. Il ne savait pas à quoi s'attendre. La Griffonne allait-elle répondre positivement ou négativement ? Noyé le poisson ou chercher à changer de sujet ? Il se montrait sans doute trop pressé, trop pressant. La jeune femme avait été très posée dans la réponse à sa lettre, presque en retrait de la question. Peut-être que se donner le temps de réfléchir était pour elle un moyen de dire non poliment ?
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Aelinor avait laissé entrer le Valois dans ses appartements sans ajouter quoi que ce soit au départ. Puis elle l’avait interrogé pour savoir comment il avait trouvé ses appartements. La jeune femme alla poser la bougie sur son socle pour qu’elle vienne doucement éclairer une petite table. Puis elle posa son regard bleuté sur le garçon attendant patiemment son explication qui ne tarda pas. La Griffonne se mordit les lèvres. « Voilà des serviteurs bien trop bavards. Il nous faudra être prudents mon cher ami. » souffla Lady Connington comme un conseil et un avertissement. Si cette servante avait pu donner si facilement le lieu de ses appartements, nul doute qu’un autre pourrait raconter des choses à leur sujet à n’importe qu’elle personne qui le lui demanderait. Et si la blonde se moquait bien de ce qu’on pouvait dire sur elle, que les rumeurs puissent concerner d’autres personnes qu’elle-même u remonter aux oreilles de la princesse Rhaenys la dérangeait beaucoup plus.
Aelinor était toujours debout et suivait à distance les mouvements de ser Roland Vanbois qui semblait hésiter entre parler ou se taire. Alors tel un pas de deux qu’ils effectueraient chacun de leur côté, l’Orageoise laissait ses pas la guider là où il n’était pas puis revenant à l’endroit qu’il venait de quitter. Devait-elle lancer les sujets de discussion ou bien devait-elle le laisser commencer, le laisser mener cette danse à distance. Aelinor eut un sourire lorsqu’il prit de ses nouvelles. La jeune femme respirait déjà un peu mieux alors que le sujet le plus brûlant semblait s’éloigner pour un temps. « A dire vrai, mon séjour sur mes terres m’ont effectivement fait beaucoup de bien. Quant à affirmer que je suis rétablie, je n’irai peut-être hélas pas jusque-là. Certes je me déplace normalement mais il m‘arrive encore de boiter et les mestres me déconseillent encore de rester trop longtemps de bout et immobile. » répondit la demoiselle en souriant tout de même pour le rassurer. Ce n’était que des détails, des maux qui disparaitraient sûrement rapidement ou à défaut s’estomperaient avec le temps. Alors comme pour joindre le geste à la parole, lady Connington alla prendre place dans un petit fauteuil alors qu’elle regardait autour d’elle pour espérer trouver une place à son ami. Il fallait dire que les assises étaient peu nombreuses ou alors trop éloignées d’elle à son goût. Etrange voilà qu’elle espérait déjà l’avoir à ses côtés, tout près d’elle. Puis elle inspira profondément. « Pour vous répondre, le voyage fut sommes tout bien plus agréable qu’il ne le fut en quittant Port-Réal la dernière fois. » Il fallait préciser que cela n’était guère chose difficile vu l’état dans lequel elle se trouvait en partant pour La Griffonière. Elle n’aurait alors su dire si elle était plus meurtrie physiquement que mentalement. Apprendre qu’elle ne pourrait plus pratiquer la fauconnerie à cheval avait été un véritable coup dur pour elle. Mais si le jeune homme s’intéressait tant à elle, l’Orageoise aussi voulait de ses nouvelles ce qu’elle ne manqua pas de demander. « Et vous mon cher, votre voyage ne fut pas trop désagréable. Je sais que je vous ai fait changer vos plans à la dernière minute et j’en suis fort désolée. Ce n’était certes pas mon but premier. » fit la jeune femme un peu gênée. Gêne qui ne se dissipa tout de suite puisque le Valois vint lui faire un compliment des plus appréciable. La Griffonne piqua un far et sentit ses joues rosir. « Vous n’avez pas perdu votre sens de la flatterie Ser Roland Vanbois. Mais vous savez vous n’avez pas à faire tout cela. » souffla charmeuse la blondinette.
La jeune femme allait poursuivre lorsque son interlocuteur reprit la parole. Et prenant son courage à deux mains, il posa la question fatidique. Aelinor ouvrit de grands yeux clairs ne pensant pas qu’elle viendrait si tôt dans leur conversation. L’Orageoise se raidit dans son maintien. Elle ouvrit la bouche sans qu’un mot ne franchisse ses lèvres. Puis elle la referma dans un soupire. « Et bien, oui j’y ai réfléchis. Comment aurai-je pu en faire autrement. Vous ne savez pas à quel point vos mots m’ont touchée même si je vous l’ai déjà dit dans ma missive. » commença la jeune femme en cherchant un peu ses mots. Elle se leva lentement et s’approcha du Valois. « Je suis profondément navrée si j’ai pu paraître distante dans mes missives. » reprit la jeune femme. Elle s’approcha un peu plus encore jusqu’à frôler le jeune homme venu des Montagnes du Val. « C’est juste que je ne sais comment exprimer ce que je pense. Pardonner ma maladresse ser Roland Vanbois et si j’ai pu vous donner l’impression que je n’étais pas réceptive à vos sentiments. Mais ma joie de vous retrouvez ici ne parle pas d’elle-même ? » taquina l’Orageoise sans réellement donner pour le moment sa réponse. La Griffonne jouait un peu, elle devait l’admettre. Et il était aisé de mettre cela sur son inexpérience dans cette situation si particulière.
5 round 11
Aelinor était toujours debout et suivait à distance les mouvements de ser Roland Vanbois qui semblait hésiter entre parler ou se taire. Alors tel un pas de deux qu’ils effectueraient chacun de leur côté, l’Orageoise laissait ses pas la guider là où il n’était pas puis revenant à l’endroit qu’il venait de quitter. Devait-elle lancer les sujets de discussion ou bien devait-elle le laisser commencer, le laisser mener cette danse à distance. Aelinor eut un sourire lorsqu’il prit de ses nouvelles. La jeune femme respirait déjà un peu mieux alors que le sujet le plus brûlant semblait s’éloigner pour un temps. « A dire vrai, mon séjour sur mes terres m’ont effectivement fait beaucoup de bien. Quant à affirmer que je suis rétablie, je n’irai peut-être hélas pas jusque-là. Certes je me déplace normalement mais il m‘arrive encore de boiter et les mestres me déconseillent encore de rester trop longtemps de bout et immobile. » répondit la demoiselle en souriant tout de même pour le rassurer. Ce n’était que des détails, des maux qui disparaitraient sûrement rapidement ou à défaut s’estomperaient avec le temps. Alors comme pour joindre le geste à la parole, lady Connington alla prendre place dans un petit fauteuil alors qu’elle regardait autour d’elle pour espérer trouver une place à son ami. Il fallait dire que les assises étaient peu nombreuses ou alors trop éloignées d’elle à son goût. Etrange voilà qu’elle espérait déjà l’avoir à ses côtés, tout près d’elle. Puis elle inspira profondément. « Pour vous répondre, le voyage fut sommes tout bien plus agréable qu’il ne le fut en quittant Port-Réal la dernière fois. » Il fallait préciser que cela n’était guère chose difficile vu l’état dans lequel elle se trouvait en partant pour La Griffonière. Elle n’aurait alors su dire si elle était plus meurtrie physiquement que mentalement. Apprendre qu’elle ne pourrait plus pratiquer la fauconnerie à cheval avait été un véritable coup dur pour elle. Mais si le jeune homme s’intéressait tant à elle, l’Orageoise aussi voulait de ses nouvelles ce qu’elle ne manqua pas de demander. « Et vous mon cher, votre voyage ne fut pas trop désagréable. Je sais que je vous ai fait changer vos plans à la dernière minute et j’en suis fort désolée. Ce n’était certes pas mon but premier. » fit la jeune femme un peu gênée. Gêne qui ne se dissipa tout de suite puisque le Valois vint lui faire un compliment des plus appréciable. La Griffonne piqua un far et sentit ses joues rosir. « Vous n’avez pas perdu votre sens de la flatterie Ser Roland Vanbois. Mais vous savez vous n’avez pas à faire tout cela. » souffla charmeuse la blondinette.
La jeune femme allait poursuivre lorsque son interlocuteur reprit la parole. Et prenant son courage à deux mains, il posa la question fatidique. Aelinor ouvrit de grands yeux clairs ne pensant pas qu’elle viendrait si tôt dans leur conversation. L’Orageoise se raidit dans son maintien. Elle ouvrit la bouche sans qu’un mot ne franchisse ses lèvres. Puis elle la referma dans un soupire. « Et bien, oui j’y ai réfléchis. Comment aurai-je pu en faire autrement. Vous ne savez pas à quel point vos mots m’ont touchée même si je vous l’ai déjà dit dans ma missive. » commença la jeune femme en cherchant un peu ses mots. Elle se leva lentement et s’approcha du Valois. « Je suis profondément navrée si j’ai pu paraître distante dans mes missives. » reprit la jeune femme. Elle s’approcha un peu plus encore jusqu’à frôler le jeune homme venu des Montagnes du Val. « C’est juste que je ne sais comment exprimer ce que je pense. Pardonner ma maladresse ser Roland Vanbois et si j’ai pu vous donner l’impression que je n’étais pas réceptive à vos sentiments. Mais ma joie de vous retrouvez ici ne parle pas d’elle-même ? » taquina l’Orageoise sans réellement donner pour le moment sa réponse. La Griffonne jouait un peu, elle devait l’admettre. Et il était aisé de mettre cela sur son inexpérience dans cette situation si particulière.
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An 299, Lune 4, Semaine 2 - Donjon Rouge - Port Réal
Aelinor Connington & Elbert Arryn
De la prudence ? Évoquait-elle cela par peur des commérages ou parce qu'elle comptait outrepasser certaines règles avec Elbert ? Le mystère planait autant que le doute ! La convalescence de la dame semblait bien se passer même si elle en garderait probablement encore longtemps des séquelles. Ce n'était point dérangeant pour le Arryn mais il se montra tout de même quelque peu inquiet.
« J'espère que vos maux disparaîtront avec le temps. Je m'en veux toujours de ne point avoir pu vous apporter de soutien autre que celui de mes missives. »
Lady Aelinor s'était installée dans un fauteuil. Son voyage semblait s'être très bien passé ce qui était une bonne nouvelle. Mieux valait la retrouver d'excellente humeur que de mauvaise. Elle s'intéressa ensuite à celui du Arryn et le jeune homme s'empressa de répondre calmement.
« Je n'apprécie pas les imprévus mais il y a des personnes pour qui cela ne me dérange pas de modifier quelque peu mes plans, d'autant plus quand mon point d'arrivée prévu devait me permettre de la retrouver.»
Quant au compliment sur son sens de la flatterie, Elbert se contenta de sourire maladroitement. Il était un peu mal à l'aise. La flatterie était souvent associées à un sentiment négatif lorsque l'on essayait de mentir, de convaincre quelqu'un grâce à de faux compliments pour mieux l'amadouer. Ce n'était nullement son intention et il espérait de tout cœur que la dame des Terres de l'Orage ne l'avait pas interprété en ce sens. Elle lui avoua ensuite avoir réfléchit à sa missive, et se leva puis s'excusa d'avoir été distante. Lady Aelinor se rapprocha de lui, suffisamment proche pour presque le frôler. Elbert fut surpris par ce rapprochement soudain. Il ne s'était pas attendu à autant de proximité de sa part, si vite, si rapidement. Elle s'excusa à nouveau et prétendit ne pas savoir comment exprimer ses sentiments mais confirma de façon indirecte son plaisir de le voir ici.
« Et bien certains vous diront que les actes parlent plus que les mots. Moi même je ne suis pas très à l'aise avec ce genre de choses. Sans doute par inexpérience mais également par crainte de ne pas me comporter comme il le faut. L'indécision est sans doute l'un de mes plus grands défauts.»
Le Arryn ne savait pas trop comment réagir. Dans ses souvenirs avec la Sunderland tout s'était enchaîné très vite avec la pression du départ au combat. Dans ce cas-ci, le Chevalier ne savait que faire dans un premier temps puis lentement, il effleura la joue de la dame de la maison Connington du bout des doigts avant de se rapprocher d'elle. Chasser le naturel, il revient au galop, la distance le fit redevenir un peu plus chevaleresque.
« Ne devriez pas vous asseoir ? Je n'aimerai pas que vous forciez sur votre jambe uniquement pour mes beaux yeux. Je pourrai rapprocher un siège du vôtre et nous pourrions discuter posément sans que vous ne soyez obligée de vous faire mal.»
Le jeune homme prit un siège et le souleva pour le rapprocher de celui ou la jeune femme avait prit place initialement. Ainsi il l'invita à s’asseoir. Si elle acceptait alors il pourrait s'installer à ses côtés et prendre un peu de temps en sa compagnie de façon posée et confortable. L'important c'était qu'elle se sente bien. Il n'avait pas envie de commettre le moindre impair même s'il avait l'impression de marcher sur un merlon.
« N'ayez pas peur de profiter un peu du confort de la capitale. Je veux que vous vous sentiez à votre aise.»
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La jeune lady ne put s’empêcher d’étouffer un petit rire sortant de sa bouche. Le jeune homme s’en voulait toujours de ne point avoir été là physiquement et cela amusait la Griffonne. Elle n’avait jamais envisagé de lui en tenir rigueur. Tout comme elle ne lui en avait jamais voulu d’être parti bien trop vite à son goût vers les montagnes valoises après la mort de son oncle. Elle en avait un pu discuté avec Lady Wynafryd. La nordienne serait bien plus une amie qu’elle ne l’aurait cru la première fois qu’elle l’a vu arriver auprès de la princesse Rhaenys. « Voyons, Ser Roland, nous avons chacun nos devoirs et le vôtre se trouvait à ce moment-là dans l’ouest. Vous n’avez point à vous en faire pour cela. » tenta de rassurer l’orageoise tout sourire. Pour ce qui était de ses maux et du temps qu’ils mettraient à s’en retourner de là où ils venaient, Lady Connington haussa des épaules pour toute réponse. Seuls les Sept avaient la réponse, elle verrait bien en temps voulu.
Un sourire charmé vint illuminer son teint d’opaline lorsque Ser Roland Vanbois affirma qu’il n’avait pas été dérangé de changer ses plans à la dernière minute après réception de sa lettre. Il n’avait pas réellement répondu à sa question à ce sujet mais sil était maintenant présent devant elle, c’était qu’il l’avait eu et lu, n’est-ce pas ? Il ne pouvait en être autrement et le savoir ou du moins le déduire enchantait la demoiselle venue des terres de l’Orage. Puis la jeune femme taquina le Valois au sujet de son compliment. Elle s’était rapprochée, s’était excusée elle aussi pour son manque de clarification. Il fallait dire qu’exprimer pareil sentiment dans une missive était une chose qu’elle était bien incapable de faire. Alors le petit neveu de feu Alys Arryn lui expliqua que l’indécision était l’un de ses plus grands défauts. Aelinor Connington sourit à cet aveu. « L’indécision donne au temps de s’écouler. Parfois le temps passant, nous ne voyons plus les choses de la même façon et le choix apparaît alors comme une évidence. » souffla la Griffonne avec sincérité et conviction.
Aelinor eut un frisson et un léger mouvement de recul lorsque Roland Vanbois effleura sa joue qui prit une teinte rosée presque instantanément. Son cœur manqua un battement et elle ne put se l’expliquer mais c’était comme si elle se devait de mettre de la distance. C’était une délicieuse sensation mais une sensation qui la poussait à s’éloigner pour le moment. L’orageoise détourna le regard. Elle se doutait déjà qu’il ne comprendrait pas son geste, sa réaction. Elle qui s’était tant rapprocher de lui voilà qu’elle s’en éloignait. Alors qu’elle se tenait à une distance plus raisonnable, il lui demanda si elle ne devait pas s’asseoir pour ne point faire souffrir sa jambe. « Croyez-vous que je ne puisse point tenir debout, Ser Roland. Je vous remercie néanmoins de vous soucier autant de mon bien être. » fit taquine l’Oragoise avant de se laisser tomber avec délicatesse dans sa précédente assise. Le Vanbois prit un siège et le place tout près d’elle. Aelinor sentit ses joues rosirent à nouveau. « Ne vous en faites point. J’ai appris à profiter de ce confort depuis que je vis au Donjon auprès de la princesse. » répliqua avec douceur la demoiselle.
Lady Connington passa une main dans ses cheveux et replaça une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Dans la journée, elle fait toujours en sorte pour qu’elles soient prises dans sa coiffure, en tresse ou autre. Mais le soir, elle préfère les laisser vagabonder à leur guise et voilà le résultat. Nerveuse, elle déglutit sa salive difficilement. « Euh… nous devrions peut-être aborder le sujet, non ? » tenta de commencer un peu gênée la jeune femme qui même si elle avait du mal ne souhaitait pas faire trop attendre le Valois. Aelinor se mordilla légèrement les lèvres, plus très certaine d’elle que c’était le sujet le plus adéquate pour reprendre la discussion.
3 round 11 bis
Un sourire charmé vint illuminer son teint d’opaline lorsque Ser Roland Vanbois affirma qu’il n’avait pas été dérangé de changer ses plans à la dernière minute après réception de sa lettre. Il n’avait pas réellement répondu à sa question à ce sujet mais sil était maintenant présent devant elle, c’était qu’il l’avait eu et lu, n’est-ce pas ? Il ne pouvait en être autrement et le savoir ou du moins le déduire enchantait la demoiselle venue des terres de l’Orage. Puis la jeune femme taquina le Valois au sujet de son compliment. Elle s’était rapprochée, s’était excusée elle aussi pour son manque de clarification. Il fallait dire qu’exprimer pareil sentiment dans une missive était une chose qu’elle était bien incapable de faire. Alors le petit neveu de feu Alys Arryn lui expliqua que l’indécision était l’un de ses plus grands défauts. Aelinor Connington sourit à cet aveu. « L’indécision donne au temps de s’écouler. Parfois le temps passant, nous ne voyons plus les choses de la même façon et le choix apparaît alors comme une évidence. » souffla la Griffonne avec sincérité et conviction.
Aelinor eut un frisson et un léger mouvement de recul lorsque Roland Vanbois effleura sa joue qui prit une teinte rosée presque instantanément. Son cœur manqua un battement et elle ne put se l’expliquer mais c’était comme si elle se devait de mettre de la distance. C’était une délicieuse sensation mais une sensation qui la poussait à s’éloigner pour le moment. L’orageoise détourna le regard. Elle se doutait déjà qu’il ne comprendrait pas son geste, sa réaction. Elle qui s’était tant rapprocher de lui voilà qu’elle s’en éloignait. Alors qu’elle se tenait à une distance plus raisonnable, il lui demanda si elle ne devait pas s’asseoir pour ne point faire souffrir sa jambe. « Croyez-vous que je ne puisse point tenir debout, Ser Roland. Je vous remercie néanmoins de vous soucier autant de mon bien être. » fit taquine l’Oragoise avant de se laisser tomber avec délicatesse dans sa précédente assise. Le Vanbois prit un siège et le place tout près d’elle. Aelinor sentit ses joues rosirent à nouveau. « Ne vous en faites point. J’ai appris à profiter de ce confort depuis que je vis au Donjon auprès de la princesse. » répliqua avec douceur la demoiselle.
Lady Connington passa une main dans ses cheveux et replaça une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Dans la journée, elle fait toujours en sorte pour qu’elles soient prises dans sa coiffure, en tresse ou autre. Mais le soir, elle préfère les laisser vagabonder à leur guise et voilà le résultat. Nerveuse, elle déglutit sa salive difficilement. « Euh… nous devrions peut-être aborder le sujet, non ? » tenta de commencer un peu gênée la jeune femme qui même si elle avait du mal ne souhaitait pas faire trop attendre le Valois. Aelinor se mordilla légèrement les lèvres, plus très certaine d’elle que c’était le sujet le plus adéquate pour reprendre la discussion.
3 round 11 bis
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