Pour l'honneur de nos maisons [FB avec Minerva Sunderland]
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-Les Sunderland seront là d'une minute à l'autre! Edwyn, tu as intérêt à bien te comporter devant Lord Sunderland et Lady Minerva! Pour une fois, ne paraît pas donc si...bizarre!
Le concerné leva les yeux vers son père mais ne répondit rien, ce qui eut le mérite d'agacer encore plus Lord Androw. Il était comme à son habitude, nonchalant et indifférent, surtout pour l’événement qui s'annonçait.
Le seigneur de Cendregué, s'il avait abandonné l'idée que son fils cadet oeuvre activement à la réussite de leur maison, qui lui semblait bien égale, n'en demeurait pas moins persuadé qu'avec une bonne alliance matrimoniale, il pourrait alors remplir son rôle. Certes, ses étranges manières et cette impression que rien d'humain en ce monde ne pouvait l'atteindre était particulièrement déroutant, cependant du haut de ses 18 années, le jeune homme n'en demeurait pas moins un beau jouvenceau sur le visage duquel se mêlait à la grâce bieffoise les accents étrangers de Dame sa mère. Cette dernière, toujours vêtue à la mode de Yi-Ti malgré les années passées en Westeros, observait son cadet d'un air à la fois aimant et inquiet. Elle n'ignorait pas les colères auxquelles le comportement d'Edwyn pouvait pousser son époux.
Cependant, ce jour allait peut-être changer la donne. En effet, des invités de marque étaient attendus à Cendregué, la maison Valoise des Sunderland, et notamment leur fille Minerva. Les deux famille espéraient conclure une fructueuse alliance en mariant leurs deux jeunes gens.
Edwyn ne ressentait pas la moindre envie d'être marié. Non pas qu'il n'aimait pas les femmes ou mêmes les plaisirs de la chair, cependant l'idée de devenir responsable d'une Dame jusqu'à la fin de ses jours était quelque chose à laquelle il était opposée. De plus, si rien ne semblait jamais véritablement l'atteindre, il n'en demeurait pas moins conscient qu'il ne représentait un cadeau pour aucune Dame de ce continent. Si l'alliance se concrétisait, Lady Minerva serait à n'en pas douter bien déçue.
Du moins c'était ce qu'il supposait. Il ne connaissait après tout rien de sa potentielle promise, si ce n'était les efforts de sa propre famille pour lui trouver un époux. Le Bieffois eut un vague sourire en coin en se disant qu'entre enfants "inmarriables", ils pourraient peut-être y trouver un terrain d'entente.
Le jeune homme croisa le regard de sa mère, qui semblait le prier en silence de ne rien faire qui ne lui ressemble trop. Après une seconde d'immobilisme, il finit par hocher doucement la tête dans sa direction. Il ferait un effort.
Quand un page vient les informer que la délégation Sunderland était maintenant à quelques minutes de Cendregué, la famille descendit à son tour dans la large cour du château baignée du soleil du Bief. La maison au soleil vivait au milieu de plaines verdoyantes et de champs de fleurs, dans un beau château de pierres blanches qui ne semblait avoir plus aucune marque de l'horrible bataille qui avait eu lieu sur son sol quelques années auparavant. Edwyn n'avait encore jamais eu aucune occasion de voir le Val, mais il avait suffisamment étudié pour savoir que ces paysages seraient sans doute surprenant pour les nouveaux arrivants.
Comme l'étiquette le demandait, la petite famille se mit en rang pour accueillir les Sunderland, Lord Androw et son fils ainé Alaric en tête. En tant que plus jeune fils, Edwyn se trouvait du côté de sa mère, en compagnie de sa petite soeur Ellery, à qui le Bieffois rendit son éclatant sourire. Ellery avait toujours été l'une des seules capables de le comprendre.
Quand les cavaliers firent irruption au milieu de la cour centrale, Edwyn chercha rapidement des yeux celle qui devait être sa future épouse. Il fut cependant détourné de a démarche par le seigneur son père qui faisait quelques pas dans leur direction, tonnant d'une voix qui se voulait joviale:
-Mes seigneurs et dames, bienvenus à Cendregué. Nous espérons de tout coeur que vous avez fait bon voyage. Nous allons prendre soin de vos montures et vous permettre de vous reposer, la route a été longue.
Il se retourna pour présenter sa famille en appuyant son discours d'un signe de la main, avant d'inviter Edwyn à s'avancer, ce qu'il fit sans rechigner:
-Et permettez-moi de vous présenter mon fils Edwyn. Nous espérons qu'il vous plaira, lady Minerva.
Le Bieffois, en suivant le regard de son père, croisa celui de la Valoise. Des cheveux très clairs et des yeux bleus. Ils semblaient tous deux aussi atypiques physiquement l'un que l'autre. Peu de genre à oublier les convenance, il inclina respectueusement la tête dans la direction de la jeune femme, tandis que son père donnait des ordres en tout sens pour qu'on s'occupe correctement de leurs invités de marque.
Le concerné leva les yeux vers son père mais ne répondit rien, ce qui eut le mérite d'agacer encore plus Lord Androw. Il était comme à son habitude, nonchalant et indifférent, surtout pour l’événement qui s'annonçait.
Le seigneur de Cendregué, s'il avait abandonné l'idée que son fils cadet oeuvre activement à la réussite de leur maison, qui lui semblait bien égale, n'en demeurait pas moins persuadé qu'avec une bonne alliance matrimoniale, il pourrait alors remplir son rôle. Certes, ses étranges manières et cette impression que rien d'humain en ce monde ne pouvait l'atteindre était particulièrement déroutant, cependant du haut de ses 18 années, le jeune homme n'en demeurait pas moins un beau jouvenceau sur le visage duquel se mêlait à la grâce bieffoise les accents étrangers de Dame sa mère. Cette dernière, toujours vêtue à la mode de Yi-Ti malgré les années passées en Westeros, observait son cadet d'un air à la fois aimant et inquiet. Elle n'ignorait pas les colères auxquelles le comportement d'Edwyn pouvait pousser son époux.
Cependant, ce jour allait peut-être changer la donne. En effet, des invités de marque étaient attendus à Cendregué, la maison Valoise des Sunderland, et notamment leur fille Minerva. Les deux famille espéraient conclure une fructueuse alliance en mariant leurs deux jeunes gens.
Edwyn ne ressentait pas la moindre envie d'être marié. Non pas qu'il n'aimait pas les femmes ou mêmes les plaisirs de la chair, cependant l'idée de devenir responsable d'une Dame jusqu'à la fin de ses jours était quelque chose à laquelle il était opposée. De plus, si rien ne semblait jamais véritablement l'atteindre, il n'en demeurait pas moins conscient qu'il ne représentait un cadeau pour aucune Dame de ce continent. Si l'alliance se concrétisait, Lady Minerva serait à n'en pas douter bien déçue.
Du moins c'était ce qu'il supposait. Il ne connaissait après tout rien de sa potentielle promise, si ce n'était les efforts de sa propre famille pour lui trouver un époux. Le Bieffois eut un vague sourire en coin en se disant qu'entre enfants "inmarriables", ils pourraient peut-être y trouver un terrain d'entente.
Le jeune homme croisa le regard de sa mère, qui semblait le prier en silence de ne rien faire qui ne lui ressemble trop. Après une seconde d'immobilisme, il finit par hocher doucement la tête dans sa direction. Il ferait un effort.
Quand un page vient les informer que la délégation Sunderland était maintenant à quelques minutes de Cendregué, la famille descendit à son tour dans la large cour du château baignée du soleil du Bief. La maison au soleil vivait au milieu de plaines verdoyantes et de champs de fleurs, dans un beau château de pierres blanches qui ne semblait avoir plus aucune marque de l'horrible bataille qui avait eu lieu sur son sol quelques années auparavant. Edwyn n'avait encore jamais eu aucune occasion de voir le Val, mais il avait suffisamment étudié pour savoir que ces paysages seraient sans doute surprenant pour les nouveaux arrivants.
Comme l'étiquette le demandait, la petite famille se mit en rang pour accueillir les Sunderland, Lord Androw et son fils ainé Alaric en tête. En tant que plus jeune fils, Edwyn se trouvait du côté de sa mère, en compagnie de sa petite soeur Ellery, à qui le Bieffois rendit son éclatant sourire. Ellery avait toujours été l'une des seules capables de le comprendre.
Quand les cavaliers firent irruption au milieu de la cour centrale, Edwyn chercha rapidement des yeux celle qui devait être sa future épouse. Il fut cependant détourné de a démarche par le seigneur son père qui faisait quelques pas dans leur direction, tonnant d'une voix qui se voulait joviale:
-Mes seigneurs et dames, bienvenus à Cendregué. Nous espérons de tout coeur que vous avez fait bon voyage. Nous allons prendre soin de vos montures et vous permettre de vous reposer, la route a été longue.
Il se retourna pour présenter sa famille en appuyant son discours d'un signe de la main, avant d'inviter Edwyn à s'avancer, ce qu'il fit sans rechigner:
-Et permettez-moi de vous présenter mon fils Edwyn. Nous espérons qu'il vous plaira, lady Minerva.
Le Bieffois, en suivant le regard de son père, croisa celui de la Valoise. Des cheveux très clairs et des yeux bleus. Ils semblaient tous deux aussi atypiques physiquement l'un que l'autre. Peu de genre à oublier les convenance, il inclina respectueusement la tête dans la direction de la jeune femme, tandis que son père donnait des ordres en tout sens pour qu'on s'occupe correctement de leurs invités de marque.
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Pour l'honneur de nos maisons
Minerva & Edwyn
" L'honneur d'une famille s'apprécie quand la fille se marie.
Trouvant un bon parti, elle gagne la partie."
Trouvant un bon parti, elle gagne la partie."
Cendregué, 292
L'adolescente arborait une mine des plus sombres. Quelques mois plus tôt, Elbert l'avait quittée. Son amant, avec lequel elle avait partagé des moments de complicité sans égale pendant trois ans. Il avait suffi qu'on le mandate à Port Réal pour qu'il mette fin à leur histoire, sans avoir l'air de plus se soucier que cela de son coeur brisé. Elle lui en avait voulu, terriblement. Puis, quelques temps plus tard, sans même avoir eu le temps de se reposer et d'évacuer toute la peine que lui avait causé cette rupture, on lui annonçait qu'elle allait épouser un Bieffois duquel elle ne savait rien.
Cette annonce avait plongé la jeune femme dans un profond cafard. On lui avait arraché son coeur et bientôt on l'arracherait sa famille et à l'océan. Comment pourrait-elle survivre dans les étendues mornes des plaines du Bief, sans autre bleu que celui du ciel à l'horizon ?
- Tu devrais sourire. Ce n'est pas bon d'avoir l'air triste quand on est une jeune femme à marier.
La voix de son père, insupportable. Minerva lui aurait craché à la figure si elle ne l'aimait pas tant. Il avait bon dos d'essayer de la faire entrer dans un moule alors qu'il l'avait forgée pour qu'elle ne puisse s'y glisser. Péniblement, elle esquissa un pâle rictus en ne manquant pas de le foudroyer de son regard hiémal. Ses mains se crispèrent sur sa robe bleue, brodées de fils d'argents. Qu'est-ce qu'elle se sentait engoncée là dedans ! Ses cheveux blonds, conservés courts malgré les suppliques de ses parents, étaient ornés d'une couronne de fleurs factices, taillées dans des pierres semi précieuses et montées sur une armature en métal. On aurait dit une princesse de conte de fée... Et c'était bien pour lui déplaire.
Si seulement le chateau des Cendregué n'avait pas été si près, elle se serait jetée par la fenêtre du carrosse pour tenter de fuir.
La musique, les clameurs des uns et des autres, tout cela la lança dans de profondes angoisses alors qu'on ouvrait cérémonieusement les portes du véhicule pour l'aider à descendre. Son père la devançait déjà pour les cérémonies d'usage alors qu'elle tentait de trouver le moyen de s'enfuir le plus rapidement possible. Mais déjà, le Lord venait vers elle avec un sourire jovial, alors que son père souriant s'écartait pour la laisser passer, en essayant de montrer son air le plus fier. La jeune femme croisa alors le regard d'un homme élancé, au faciès des plus particuliers. Il ne semblait pas totalement Westerosi... Elle se rappela soudain avoir entendu que sa mère venait du lointain pays de Yi Ti.
Il n'était pas désagréable à dévisager, loin de là, mais il était loin d'être quelqu'un avec qui elle s'imaginait spontanément faire sa vie. Il lui semblait trop maniéré. Peut-être même n'aimait-il pas les femmes ? Dieux ! Que ferait-elle si elle ne pourrait plus partager la couche d'un homme sa vie durant ?
Essayant de chasser ces préoccupations, qui lui donnaient sans doute le regard le plus mauvais qu'elle puisse avoir, elle exécuta une impeccable révérence en esquissant un semblant de sourire. Les mots de bienvenue lui écorchèrent la bouche. Cette formule qu'elle avait tant et tant répété.
- Enchantée Lord Cendregué, Ser Edwyn... C'est un honneur pour moi d'être accueillie dans votre maison.
Elle avait l'impression d'être un chien de foire. Un animal, une valeur marchande. Elle se redressa, droite, fière et rigide dans cette robe qui l'enserrait furieusement alors que son père entrait en vive conversation avec son futur beau-père.
- Ma fille vous semblera sans doute parfois un peu égarée, mais ne lui en tenez pas rigueur, c'est l'émoi qui la saisit. Elle est également quelque peu soucieuse, sa mère n'a pu se déplacer, elle doit garder le lit... Ce n'est qu'une simple fièvre mais la petite est encore très attachée à elle.
Il était vrai que Lady Sunderland, atteinte de migraines, n'avait pu prendre part au voyage... Excuse bienvenue pour expliquer l'air absent de Minerva, qui était dû à bien d'autres raison. Cette dernière essaya tant bien que mal de donner une façade agréable au jeune homme qui serait sans doute son futur époux d'ici peu.
- Je... C'est un bel endroit ici. Beaucoup plus généreux et ensoleillé que chez moi. Dommage que l'on ne puisse pas voir la mer.
Décidément, incapable de tenir une conversation comme une dame. Elle était incorrigible.
L'adolescente arborait une mine des plus sombres. Quelques mois plus tôt, Elbert l'avait quittée. Son amant, avec lequel elle avait partagé des moments de complicité sans égale pendant trois ans. Il avait suffi qu'on le mandate à Port Réal pour qu'il mette fin à leur histoire, sans avoir l'air de plus se soucier que cela de son coeur brisé. Elle lui en avait voulu, terriblement. Puis, quelques temps plus tard, sans même avoir eu le temps de se reposer et d'évacuer toute la peine que lui avait causé cette rupture, on lui annonçait qu'elle allait épouser un Bieffois duquel elle ne savait rien.
Cette annonce avait plongé la jeune femme dans un profond cafard. On lui avait arraché son coeur et bientôt on l'arracherait sa famille et à l'océan. Comment pourrait-elle survivre dans les étendues mornes des plaines du Bief, sans autre bleu que celui du ciel à l'horizon ?
- Tu devrais sourire. Ce n'est pas bon d'avoir l'air triste quand on est une jeune femme à marier.
La voix de son père, insupportable. Minerva lui aurait craché à la figure si elle ne l'aimait pas tant. Il avait bon dos d'essayer de la faire entrer dans un moule alors qu'il l'avait forgée pour qu'elle ne puisse s'y glisser. Péniblement, elle esquissa un pâle rictus en ne manquant pas de le foudroyer de son regard hiémal. Ses mains se crispèrent sur sa robe bleue, brodées de fils d'argents. Qu'est-ce qu'elle se sentait engoncée là dedans ! Ses cheveux blonds, conservés courts malgré les suppliques de ses parents, étaient ornés d'une couronne de fleurs factices, taillées dans des pierres semi précieuses et montées sur une armature en métal. On aurait dit une princesse de conte de fée... Et c'était bien pour lui déplaire.
Si seulement le chateau des Cendregué n'avait pas été si près, elle se serait jetée par la fenêtre du carrosse pour tenter de fuir.
La musique, les clameurs des uns et des autres, tout cela la lança dans de profondes angoisses alors qu'on ouvrait cérémonieusement les portes du véhicule pour l'aider à descendre. Son père la devançait déjà pour les cérémonies d'usage alors qu'elle tentait de trouver le moyen de s'enfuir le plus rapidement possible. Mais déjà, le Lord venait vers elle avec un sourire jovial, alors que son père souriant s'écartait pour la laisser passer, en essayant de montrer son air le plus fier. La jeune femme croisa alors le regard d'un homme élancé, au faciès des plus particuliers. Il ne semblait pas totalement Westerosi... Elle se rappela soudain avoir entendu que sa mère venait du lointain pays de Yi Ti.
Il n'était pas désagréable à dévisager, loin de là, mais il était loin d'être quelqu'un avec qui elle s'imaginait spontanément faire sa vie. Il lui semblait trop maniéré. Peut-être même n'aimait-il pas les femmes ? Dieux ! Que ferait-elle si elle ne pourrait plus partager la couche d'un homme sa vie durant ?
Essayant de chasser ces préoccupations, qui lui donnaient sans doute le regard le plus mauvais qu'elle puisse avoir, elle exécuta une impeccable révérence en esquissant un semblant de sourire. Les mots de bienvenue lui écorchèrent la bouche. Cette formule qu'elle avait tant et tant répété.
- Enchantée Lord Cendregué, Ser Edwyn... C'est un honneur pour moi d'être accueillie dans votre maison.
Elle avait l'impression d'être un chien de foire. Un animal, une valeur marchande. Elle se redressa, droite, fière et rigide dans cette robe qui l'enserrait furieusement alors que son père entrait en vive conversation avec son futur beau-père.
- Ma fille vous semblera sans doute parfois un peu égarée, mais ne lui en tenez pas rigueur, c'est l'émoi qui la saisit. Elle est également quelque peu soucieuse, sa mère n'a pu se déplacer, elle doit garder le lit... Ce n'est qu'une simple fièvre mais la petite est encore très attachée à elle.
Il était vrai que Lady Sunderland, atteinte de migraines, n'avait pu prendre part au voyage... Excuse bienvenue pour expliquer l'air absent de Minerva, qui était dû à bien d'autres raison. Cette dernière essaya tant bien que mal de donner une façade agréable au jeune homme qui serait sans doute son futur époux d'ici peu.
- Je... C'est un bel endroit ici. Beaucoup plus généreux et ensoleillé que chez moi. Dommage que l'on ne puisse pas voir la mer.
Décidément, incapable de tenir une conversation comme une dame. Elle était incorrigible.
Made by Neon Demon
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Autour d'eux, le château semblait bruisser d'enthousiasme devant la réunion des deux futurs époux. Lord Androw avait un sourire jusqu'aux oreilles, les frères Cendregué souriaient également de voir leur cadet enfin mis au pas, même Ellery qui pourtant avait conscience des réticences d'Edwyn, ne pouvait complètement s'empêcher de se laisser à la prétendue bonne ambiance générale. Les serviteurs qui allaient et venaient pour prendre soin des nouveaux arrivants chuchotaient à voix basse à propos des jouvenceaux qui venaient d'être présentés, qui étaient les seuls à afficher une mine fermée. La jeune femme lança d'ailleurs au Bieffois un regard mauvais qui ne surprit pas ce dernier, tandis qu'elle prenait la parole pour la première fois. Etre ici semblait bien le dernier souhait de sa future épouse, et il ne lui le reprocherait certainement pas.
Lord Sunderland prit alors la parole pour excuser la mine sombre de sa fille, prétextant les soucis de santé de sa mère. Androw balaya tout cela d'un geste de la main en conservant son air aimable:
-Nous prierons tous les Sept pour le prompt rétablissement de Dame votre mère, Lady Minerva. En attendant, nous espérons que vous passerez un agréable séjour parmi nous.
La jeune femme semblait décidément bien mal à l'aise malgré l'air fier qu'elle arborait. Edwyn, pourtant pas le plus enclin à la compassion, se sentait également une envie de fuite, bien qu'il eût décidé qu'il n'en ferait rien. Le Bieffois cessa d'écouter l'échange qui se poursuivait pourtant entre leurs pères respectifs pour s'approcher de la jeune blonde. Il ignorait cependant commencer lancer un échange, que dit-on à une femme qui va se retrouver enchaînée à vous pour le reste de leurs vies?
Heureusement, Minerva sembla plus loquace que lui, et elle complimenta les lieux, bien qu'en y regrettant l'absence de la mer. Edwyn se souvenait avoir entendu que sa promise était une navigatrice dans l'âme, et ne fut donc pas surpris. Il choisit de répondre sur les mêmes banalités:
-Le Bief est une belle région, ma Dame. Cependant, j'espère que vous me ferez découvrir la vôtre, ainsi que la mer, un jour.
Lui-même ne serait sans doute jamais marin, cependant qu'il qu'était plaisant d'imaginer son coeur battre plus fort au rythme des vagues, de peindre avec mille nuances de bleu. La jeune femme semblait forte et indépendante, et devait donc appréhender plus que lui l'idée de prendre le nom de Cendregué. Sans compter qu'il ne représentait pas exactement l'idéal masculin.
Heureusement, et comme toujours au meilleur moment, ce fut Dame sa mère qui vint sauver cette situation pour le moins embarassante. Lady Shan Li, toujours magnifique dans ses atours typiques de Yi-Ti et digne comme une Reine, sourit avec douceur à Minerva. Elle s'adressa à la Valoise avec toujours cet léger accent dont elle avait choisi de ne pas se débarasser:
-Bienvenue à Cendregué, Lady Minerva. Je vais vous montrer vos appartements, vous pourrez vous reposer et vous changer.
Avec douceur mais pas sans charisme, elle s'éloigna en direction du château avec la jeune femme, adressant rapidement à son cadet avant de s'éloigner un sourire d'encouragement. Comme à son habitude, Shan Li savait toujours quelle était la bonne chose à faire au bon moment, et son sens aigu de la diplomatie était l'indéniable atout de la maison Cendregué, quand bien même Androw voudrait parfois laisser penser qu'il était seul aux commandes. Elle était à n'en pas douter la plus digne d'admiration de cette famille.
Les deux familles se dirigèrent donc vers le château, Shan Li accompagnant les Sunderland vers leurs appartements, conversant avec habileté avec le père de Lady Minerva sans jamais accentuer la pression que devait déjà ressentir cette dernière. Les autres Cendregué se dirigèrent quant à eux vers la salle d'honneur, qui avait été préparée pour l'accueil de leurs honorables invités. Androw se tourna brièvement vers Edwyn pour lui lancer un regard ou la satisfaction le disputait à la méfiance -après tout, il n'avait su à quoi s'attendre avec son cadet.
Ils prirent place autour de la grande table quand les Sunderland revinrent, toujours en compagnie de la Dame des lieux. Un grand banquet de bienvenue avait été prévu pour le soir-même, cependant Shan Li avait bien sûr fait préparer une collation pour l'arrivée des voyageurs, qui avaient fait une longue route entre le Val et le Bief. Décidé à se plier aux convenances, plus pour ne mettre l'innocente Minerva dans l'embarras que pour faire plaisir au seigneur son père, Edwyn s'avança dans la direction de la Valoise avant de s'incliner devant elle et de lui présenter son bras d'un geste élégamment nonchalant pour la conduire vers sa place. Conservant les apparences de l'extérieur pour plaire aux deux familles, il tourna la tête vers elle lui dire à voix basse, de façon à ne pas être entendu de ces dernières:
-Je sais bien que vous n'avez aucune envie d'être ici, Lady Minerva. Croyez bien que cette alliance ne m'enchante pas non plus. Ce que je vous propose, c'est de faire bonne figure pour qu'on nous laisse en paix, puis de nous échapper d'ici dès que les convenances le permettront, qu'en dites-vous?
Il adressa à la Valoise un sourire qui se voulait complice. Ils accepteraient l'immense pièce de théâtre de cette collation le temps nécessaire, jusqu'à ce qu'il soit considéré comme convenable pour les futurs mariés de s'esquiver pour apprendre à mieux se connaître. Peut-être apprécierait-elle de voir les jardins du château, renommés dans tout le Bief, après tout.
Lord Sunderland prit alors la parole pour excuser la mine sombre de sa fille, prétextant les soucis de santé de sa mère. Androw balaya tout cela d'un geste de la main en conservant son air aimable:
-Nous prierons tous les Sept pour le prompt rétablissement de Dame votre mère, Lady Minerva. En attendant, nous espérons que vous passerez un agréable séjour parmi nous.
La jeune femme semblait décidément bien mal à l'aise malgré l'air fier qu'elle arborait. Edwyn, pourtant pas le plus enclin à la compassion, se sentait également une envie de fuite, bien qu'il eût décidé qu'il n'en ferait rien. Le Bieffois cessa d'écouter l'échange qui se poursuivait pourtant entre leurs pères respectifs pour s'approcher de la jeune blonde. Il ignorait cependant commencer lancer un échange, que dit-on à une femme qui va se retrouver enchaînée à vous pour le reste de leurs vies?
Heureusement, Minerva sembla plus loquace que lui, et elle complimenta les lieux, bien qu'en y regrettant l'absence de la mer. Edwyn se souvenait avoir entendu que sa promise était une navigatrice dans l'âme, et ne fut donc pas surpris. Il choisit de répondre sur les mêmes banalités:
-Le Bief est une belle région, ma Dame. Cependant, j'espère que vous me ferez découvrir la vôtre, ainsi que la mer, un jour.
Lui-même ne serait sans doute jamais marin, cependant qu'il qu'était plaisant d'imaginer son coeur battre plus fort au rythme des vagues, de peindre avec mille nuances de bleu. La jeune femme semblait forte et indépendante, et devait donc appréhender plus que lui l'idée de prendre le nom de Cendregué. Sans compter qu'il ne représentait pas exactement l'idéal masculin.
Heureusement, et comme toujours au meilleur moment, ce fut Dame sa mère qui vint sauver cette situation pour le moins embarassante. Lady Shan Li, toujours magnifique dans ses atours typiques de Yi-Ti et digne comme une Reine, sourit avec douceur à Minerva. Elle s'adressa à la Valoise avec toujours cet léger accent dont elle avait choisi de ne pas se débarasser:
-Bienvenue à Cendregué, Lady Minerva. Je vais vous montrer vos appartements, vous pourrez vous reposer et vous changer.
Avec douceur mais pas sans charisme, elle s'éloigna en direction du château avec la jeune femme, adressant rapidement à son cadet avant de s'éloigner un sourire d'encouragement. Comme à son habitude, Shan Li savait toujours quelle était la bonne chose à faire au bon moment, et son sens aigu de la diplomatie était l'indéniable atout de la maison Cendregué, quand bien même Androw voudrait parfois laisser penser qu'il était seul aux commandes. Elle était à n'en pas douter la plus digne d'admiration de cette famille.
Les deux familles se dirigèrent donc vers le château, Shan Li accompagnant les Sunderland vers leurs appartements, conversant avec habileté avec le père de Lady Minerva sans jamais accentuer la pression que devait déjà ressentir cette dernière. Les autres Cendregué se dirigèrent quant à eux vers la salle d'honneur, qui avait été préparée pour l'accueil de leurs honorables invités. Androw se tourna brièvement vers Edwyn pour lui lancer un regard ou la satisfaction le disputait à la méfiance -après tout, il n'avait su à quoi s'attendre avec son cadet.
Ils prirent place autour de la grande table quand les Sunderland revinrent, toujours en compagnie de la Dame des lieux. Un grand banquet de bienvenue avait été prévu pour le soir-même, cependant Shan Li avait bien sûr fait préparer une collation pour l'arrivée des voyageurs, qui avaient fait une longue route entre le Val et le Bief. Décidé à se plier aux convenances, plus pour ne mettre l'innocente Minerva dans l'embarras que pour faire plaisir au seigneur son père, Edwyn s'avança dans la direction de la Valoise avant de s'incliner devant elle et de lui présenter son bras d'un geste élégamment nonchalant pour la conduire vers sa place. Conservant les apparences de l'extérieur pour plaire aux deux familles, il tourna la tête vers elle lui dire à voix basse, de façon à ne pas être entendu de ces dernières:
-Je sais bien que vous n'avez aucune envie d'être ici, Lady Minerva. Croyez bien que cette alliance ne m'enchante pas non plus. Ce que je vous propose, c'est de faire bonne figure pour qu'on nous laisse en paix, puis de nous échapper d'ici dès que les convenances le permettront, qu'en dites-vous?
Il adressa à la Valoise un sourire qui se voulait complice. Ils accepteraient l'immense pièce de théâtre de cette collation le temps nécessaire, jusqu'à ce qu'il soit considéré comme convenable pour les futurs mariés de s'esquiver pour apprendre à mieux se connaître. Peut-être apprécierait-elle de voir les jardins du château, renommés dans tout le Bief, après tout.
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