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[flashback] L'énigme

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Leonette
&
Teora
An 297 Lune 1 Semaine 3 -Villevieille
Teora étouffa un bâillement derrière l’écran pâle de sa main puis éternua non sans jeter un regard ennuyé au mestre des Toland. « Villevieille porte bien son om. » murmura-t-elle pleine d’humeur, le regard baissé sous les regards curieux. La Citadelle sentait les livres poussiéreux et la sueur des apprentis sous leurs trop lourdes toges. Mestre Toman était ravi quand à lui et Teora n’en était même pas étonnée.

Elle ne savait pas ce qu’elle faisait là et jeta un regard implorant vers sa sœur. Valena était partout chez elle, belle, indomptable, si parfaitement taillée pour l’héritage d’une maison resplendissante comme celle des Toland. Il y avait d’autres raisons, bien sur, sa mère l’avait faussement rassurée à ce sujet, mais ils étaient ici, en terre inconnue pour que mestre Toman trouve remède aux nuits agités de Teora. Cette dernière n’en voyait pas la nécessité, elle avait juste besoin de paresser un peu plus au lit le matin pour récupérer ses heures à jamais perdues, quand à mestre Toman il ne la croyait pas, ne l’avait jamais fait pas plus que sa mère d’ailleurs ou même que Valena.

La jeune femme glissa son doigt dans une de ses lourdes boucles rousses, entortillant sa mèche paresseusement « Si lady Teora voulait bien refréner ses appétits, elle dormirait bien mieux la nuit… je suis sur que les autres mestres me donneront raison mais je n’ai pas envie de les embêter avec tout ceci. » La moue s’accentua et elle lança un regard affûté vers le vieil homme si sec et décharné qu’il donnait l’impression de jouer au xylophone avec ses os. Elle eut presqu’envie d’être désagréable mais elle savait mieux que quiconque que rien n’y faisait. Peu importait après tout. Si elle avait été plus jolie, peut-être qu’on l’aurait plus écouté ? Mestre Toman ne coupait jamais la parole à sa mère, pas plus qu’il ne disait à Valena qu’elle était pétri de bêtises. « Lady Teora, rabattez votre châle sur… sur… rhabillez-vous. Ce n’est pas Dorne ici. » L’adolescente s’insurgea, obéissant tout de même à l’ordre.

Non de fait, ils étaient loin de Dorne ici, et les rues étaient labyrinthiques, les sols pavés et les murs hauts tout autour. C’était drôle de voir qu’on la prenait pour une autochtone ou parfois pour une noble des terres d’Orage. Teora s’était amusée à découvrir les différences et avait même  pris beaucoup d’amusement à  s’habiller de façon locale. Tout était plus serré ici, moins leste, moins vaporeux. On se permettait moins de nudité fluide mais la féminité se découvrait autrement. Le rose et les pastels de la région des Tyrell se mélangeaient gaiement aux marrons tristes et aux gris foncés des soutanes austères des apprentis de la Citadelle. « Ne vous éloignez pas lady Teora ! Les jardins ici sont délicieux, nous sommes chez les seigneurs de la rose. Je vois des confrères, je vais leur parler de votre défaillance. »

Défaillance ?

Elle haussa les épaules, avançant d’un pas aérien. Les jardins d’ici étaient différents de ceux aquatiques de Lancehélion, moins vivides mais plus naturels.

Un, deux, trois, nous irons aux bois.

Elle jeta un coup d’œil en arrière, mestre Toman se vantant probablement encore de tout ce qu’il supportait à Dorne.

Quatre, cinq, six, cueillir des cerises.

Les  arbres regorgeaient de fruits, pommes et poires, mirabelles et pêches. L’odeur délicate l’entraina un peu plus loin. « J’aurai préféré rêver de tout ça en vérité. » Fit-elle rêveusement avant de saluer la blonde qui se promenait elle aussi, l’écusson de sa maison encore visible sur sa la collerette de son manteau. Souviens toi. L’emblème héraldique ne lui disait rien sur le moment, elle avait trop de lacunes encore en ce domaine, mestre Toman et sa mère négligeant son éducation. Une bonne épouse qui fera des enfants n'avait pas besoin d'éducation après tout.

Elle salua avec délicatesse avant de sourire timidement, presque trop sage sous l'éclat des cheveux de feu sagement tressés. « Ce sont de beaux jardins n’est-ce pas ? J’aime beaucoup quand c’est aussi vert… oh. » Elle fit signe à la jeune femme tandis qu’une longue ribambelle d’apprentis mestres passèrent devant elles. « Comme c’est curieux… j’ai déjà rêvé une fois de cet endroit… je crois. Mais les rêves vont et viennent… »  Il fallait se présenter mais elle n’eut pas le désir de dire son nom. Est-ce que ce serait encore pour la juger et faire colporter encore des horreurs sur les Toland ? Une moue s’imprima sur les lèvres. « J’ai rêvé de ça aussi. » Elle pointe la pomme. Le symbole des Fossoway.
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Leonette

ft.Teora

Chapitre 1
 Je faisais partie de la délégation de ma cousine pour se marier avec un homme qu'elle ne connaît pas. D'après ce que j'ai pu entendre, il s'agit d'un fer-né. Ma pauvre cousine. Elle s'est mariée avec un étranger, un homme qui n'est point de notre région. Mais, je n'ai pas de mot à dire concernant les épousailles de ma cousine et de cet inconnu. Ils se sont mariés depuis deux semaines. Et, je suis encore ici.
Je pense partir de Villevielle d'ici quelques jours. Je ne sais pas encore. Mais, dans tout les cas, je ne partirais pas seule d'ici. On ne sait jamais sur qui on peut tomber sur la route. On peut trouver des mercenaires ou des brigands. Il vaut mieux rester prudente.
On m'aide à me préparer pour la journée. Je choisis une robe blanche et verte. Après m'être parée de ma tenue, on me coiffe. Pour cette coiffure, j'opte pour les cheveux tressés. Je me regarde dans le miroir, je souris. Je remercie les domestiques puis je me lève.
Je quitte les appartements qu'on m'a prêté pour l’occasion en compagnie de ma cousine Mia, nous avons à peu près le même. Je lui souris. Nous regardons nos tenues, elle n'a pas la même que moi. En revanche, nous portons toutes les deux un manteau avec nos emblèmes.
Nous quittons la demeure accompagnées d'autres dames, nous marchons dans la ville et nous observons cette ville. C'était la première fois que je venais ici. Et je dois avouer que j'ai les yeux qui brillent devant la beauté des lieux. C'est si beau, si … Je ne sais comment l'expliquer.
Par la suite, nous décidons avec Mia de nous rendre dans les jardins et d'admirer les fleurs, les autres dames préfèrent nous laisser entre nous. Nous marchons, côte à côte quelques instants et nous conversons sur des sujets respectant la bienséance. J'accorde un grand sourire à ma cousine, elle m'est chère, comme le reste de ma famille. De plus, Mia et moi, nous avons un point commun, nous sommes les dernières de nos familles et c'est pour cette raison que nous sommes si proches. On est complice, quand on ne peut pas se voir, on s'écrit des missives. Mais, bientôt, nous devrons nous quittées … Et, je ne sais point quand je pourrais revoir ma chère cousine. Quelques minutes après, ma cousine s'excuse auprès de moi et s'éclipse.
Je me retrouve seule à errer dans les jardins enfin seule … C'est un grand mot pour dire que je ne connais pas les autres personnes qui sont autour de moi. Je vois un peu plus loin, une jeune fille à la chevelure de feu. Est-elle ici depuis le mariage ? Il me semble ne pas l'avoir vu … Ou peut-être ai-je déjà des trous de mémoire à mon âge ? Je ne sais pas.

Teora -  J’aurai préféré rêver de tout ça en vérité …

S'adresse-t-elle à moi ? Je ne sais pas mais je décide de venir près d'elle. Peut-être qu'elle cherche un peu de compagnie dans cette ville ? Surtout si elle n'est pas d'ici.Je me rapproche d'elle avec un sourire. Je la salue. Elle me rend le salue.

Teora - Ce sont de beaux jardins n’est-ce pas ? J’aime beaucoup quand c’est aussi vert… oh.

Nous voyons des mestres passer devant nous. Je lui souris. Elle m'a pas l'air familière. Je la trouve plutôt sympathique.

Teora - Comme c’est curieux… j’ai déjà rêvé une fois de cet endroit… je crois. Mais les rêves vont et viennent…  Puis, elle reprend après avoir fait une moue.  J’ai rêvé de ça aussi dit-elle en me montrant l'emblème de ma maison.

Je la regarde sans rien dire puis je lui offre un sourire. Je ne juge pas cette personne. Elle est ce qu'elle est. Et moi, je suis comme je suis. Puis, il est temps pour moi de répondre à cette jeune jouvencelle à la chevelure de feu.

Leonette – Je vous comprends … Les rêves sont si étranges … Je n'arrive jamais à expliquer le sens de mes songes. Je soupire. En revanche, c'est curieux que vous avez vu mon emblème. Vous êtes la première personne qui m'exprime son rêve à mon sujet dis-je en souriant. Ne le prenez point mal, je souhaite être votre amie lui dis-je avec un rictus. Puis, je le regarde et je remarque que je ne me suis point présentée. Je me nomme Leonette et vous ? Demande-je d'une voix douce et posée.Si vous voulez, nous pouvons parler chacune de nos rêves ? Je lui pose cette question doucement et avec gentillesse.

Puis, je vois un banc près des orangers. Je regarde la jeune inconnu et je lui souris. Peut-être que là-bas, il sera plus aisé de discuter sans déranger les passants et puis nous serons à l'abri. De plus, en l'observant, je me demande d'où elle vient. Je ne pense pas qu'elle soit bieffoise, elle n'a pas l'allure d'une nordienne ni d'une fer-née. Il reste seulement l'Ouest, l'Orage et la principauté de Dorne. Mais que ferait-elle ici ? La curiosité est un vilain défaut, je le sais. Mais, peut-être qu'elle me dira d'où elle vient durant notre conversation, non ? C'est toujours intéressant de découvrir des nouvelles personnes … Enfin, sauf quand il s'agit des dorniens. En effet, ces êtres peuvent se montrer désagréables et ils n'ont pas le même savoir-vivre que le nôtre. Enfin, je dois avouer que je n'ai jamais rencontré un dornien de près. Peut-être qu'un jour, ça sera le cas.

Leonette – Nous pouvons nous asseoir près de ce banc ? Comme cela, nous pourrons discuter à notre aise. Enfin, si vous souhaitez rester un peu avec moi lui dis-je avec un sourire timide.

Pourquoi voulais-je converser avec elle ? Elle me semble gentille et puis pourquoi ne pourrons pas apprendre à nous connaître ? Pourquoi pas. Peut-être qu'une amitié sincère basée sur le respect et l’honnête pourra découler de ce fameux jour. On ne sait jamais de quoi demain sera fait, n'est-ce pas ? Les lendemains peuvent être ensoleillées ou au contraire bien morne. Je l'observe. Va-t-elle accepter ma simple demande ou au contraire préféra-t-elle que nous arrêtons de parler ? Si c'est la seconde option, nous reprendrons sans doute nos chemins. Mais ça, je ne le sais pas encore. Je regarde le ciel, il fait un temps radieux. Mais, pour combien de temps ? Les Dieux le savent, nous non.



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Leonette
&
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An 297 Lune 1 Semaine 3 -Villevieille
Je vous comprends … Les rêves sont si étranges … Je n'arrive jamais à expliquer le sens de mes songes. » Teora eut un petit sourire fait de secrets et de prudence. C’était gentil de lui dire ça, fort aimable en vérité, de quoi la mettre à l’aise. Après tout elle ne connaissait personne ici et personne ne la connaissait en retour. La capeline se resserra autour de ses épaules juvéniles. « En revanche, c'est curieux que vous avez vu mon emblème. Vous êtes la première personne qui m'exprime son rêve à mon sujet. » L’adolescente pencha son visage en regardant son aînée. Un peu plus âgée mais à peine, les cheveux blonds un peu foncés, le profil noble et les vêtements riches, la mode bieffoise naturelle dans les détails. « Ne le prenez point mal, je souhaite être votre amie. » Elle hésita, rangeant une mèche rousse derrière l’oreille, regarda le chemin d’un air circonspect avant de suivre la demoiselle.

D’amies elle n’en avait jamais vraiment eu au sein de Spectremont, les remparts blancs de la forteresse étaient ses protecteurs et c’était sa famille qui lui était son monde. Les terres de Toland étaient situés sur les côtes nord-est de Dorne, en face l’Orage était parfois visible les jours de beaux temps.

Teora fronça son petit nez blanc, elle n’aimait pas cette ville, trop de monde, pas de mer et une citadelle bien trop haute et grise. Dorne et ses couleurs lui manquait, Spectremont et ses bords de mer aussi. « Je me nomme Leonette et vous ? » Elle cilla avant de répondre. « Teora. Mais ne parlons pas de nos origines, c’est toujours tentant d’être formel mais ça manque d’aventure. » Elle se tut, consciente que son tempérament fantasque n’avait pas besoin de s’étaler ici. On cachait sa timidité par un excès d’imagination et les gens confondaient ensuite avec le récit de ses songes prophétiques qui n’avaient – eux – rien de lunatique. « Allons sur ce banc… il fait bon, ce sera agréable. Vous… vous êtes ici pour la citadelle ? » Teora fronça les sourcils, l’éclat particulier du bleu se faisant mouvant dans ses yeux. « Je ne trouve pas ça juste, qu’il n’y ait pas de femmes dans la citadelle. C’est comme mon mestre… il est crétin au possible et pense que ce n’est pas nécessaire que je lise trop mais … j’en ai bien besoin si je veux comprendre… » Elle froussa ses lèvres délicatement, le rose pâle en touche légère, la silhouette trop ronde mais le pas léger.

A 15 ans, Teora vivait le pire selon elle. Tout était terrible, cette excursion, ces gens qui ne la comprenaient pas, ces rêves qu’elle ne comprenait pas mais qui revenait nuit après nuit comme pour lui en intimer l’urgence. On se sentait inutile et rageuse de ne rien pouvoir faire. « Peut-être que le mestre a raison après tout, mais c’est frustrant… je meurs à l’idée de n’avoir que quinze ans ! J’aimerai mieux accélérer le temps ou alors le reculer. Ces années qui viennent, c’est comme une pause inutile, on sera mariée par-ci par-là… oh j’espère que ce sera dans l’Orage… et de toute façon si le mariage ne me plait pas je…je… » Oh et bien ! Flûte.

Teora se mit à rougir violemment avant de se tordre les mains tandis que les deux jeunes filles s’installèrent sur un banc. Elle reprit, plus calme. « Nous sommes ici pour trouver un remède. » Pffff. Teora étouffa le cri de révolte intérieur, il ne serait à rien. « Je … je ne dors pas très bien. » Elle eut un petit sourire désolé. On l’aurait laissé avec cette tare si on ne pensait pas que cela serait un grand obstacle à un mariage avantageux, elle en était sure. Dans quelques mois, le sentiment d’agacement deviendrait celui d’impuissance et elle se laisserait faire, docile, hors d’elle presque, mais aujourd’hui, l’idée lui mettait encore les nerfs en pelote. « Vous êtes ici pourquoi, Leonette ? C’est… c’est chez vous ? » Oh si c’était le cas… elle était sincèrement fort fort désolée.
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Leonette

ft.Teora

Chapitre 2
 Je rencontre une jeune demoiselle à la chevelure de feu. Nous commençons à discuter. Je lui demande à un moment d'être mon amie. Pourquoi ? Pourquoi pas ? Elle me semble si gentille, si douce. Je ne pense pas qu'elle me fera du mal.
Bref, je me présente à la nouvelle venue puis je lui demande son prénom enfin, c'est plus facile de savoir le prénom de notre interlocuteur plutôt que de l'appeler cette chose, n'est-ce pas ?

Teora -  Teora. Mais ne parlons pas de nos origines, c’est toujours tentant d’être formel, mais cela manque d’aventure.

Oh … C'est étrange qu'elle ne souhaite pas évoquer sa région ou son ascendance. Peut-être qu'elle est une bâtarde et qu'elle ne désire point m'en parler, mais si c'est le cas, dois-je être méprisante envers mon prochain ? Non. Ce n'est pas acceptable. Je souris. Je continue à lui parler.

Teora -  Je ne trouve pas cela juste, qu’il n’y ait pas de femmes dans la citadelle. C’est comme mon mestre… il est crétin au possible et pense que ce n’est pas nécessaire que je lise trop mais … j’en ai bien besoin si je veux comprendre.

Leonette – En effet … Qui sait, un jour, les femmes pourront devenir des mestres ? Quels sont les ouvrages qui vous intéressent ? En ce moment, je lis le chevalier de la rose. Dis-je en rougissant. Je pourrais vous parler de ce dernier et vous me direz l'ouvrage que vous lisez en ce moment, enfin si vous voulez. Lui dis-je timidement.

Quelques minutes plus tard, on continue de converser. Je regarde la demoiselle. Elle est jeune, elle n'est pas une enfant mais une jeune jouvencelle.

Teora - Peut-être que le mestre a raison après tout, mais c’est frustrant… je meurs à l’idée de n’avoir que quinze ans ! J’aimerais mieux accélérer le temps ou alors le reculer. Ces années qui viennent, c’est comme une pause inutile, on sera mariée par-ci par-là… oh ! espère que ce sera dans l’Orage… et de toute façon si le mariage ne me plaît pas je…je…

Je vois qu'elle est mal à l'aise, je suis touchée par ceci, je souhaite l'apaiser mais comment ? Je souris.

Teora - Nous sommes ici pour trouver un remède. Puis, elle ajoute quelques secondes plus tard.  Je … je ne dors pas très bien.

Je n'avais pas répondu à son flot de paroles, je lui propose bien après de nous asseoir près d'un oranger. Là-bas, nous pourrons facilement converser sans être épié par des serpents ou gouter par des rapaces. Nous asseyons sur le banc.

Teora - Vous êtes ici pourquoi, Leonette ? C’est… c’est chez vous ?

Je dois lui répondre, il serait impoli de ne pas le faire, n'est-ce pas ? J'adresse à cette jeune fille un sourire et je respire doucement.

Leoette – Pour votre remède, j'en suis sûre qu'un mestre pourra soigner vos maux. Est-ce que vous arrivez à vous endormir facilement ou c'est durant votre sommeil ? Lui demande-je gentiment. Je vis à Citer Hall, la maison de mes parents, le fief de mon Père se situe près de la plaine Mandé. En revanche, ici, ce n'est point chez moi, je suis venue pour le mariage de ma cousine et de ce fer né. Je souris. Je pense rester encore quelques jours avant de retourner chez moi. Et vous Teora, combien de temps restez-vous ici ? C'est la première fois que vous venez ici ou dans le bief ?

J'aimerais lui dire que si elle souhaite se rendre à Citer Hall, je serais heureuse de l'accueillir, mais je ne sais pas si Père ne soit ravi que je donne une invitation à une inconnue dont il ne connaît point la maison. S'il s'agit d'une dorienne ou d'un fer … Il ne va pas aimer, pas du tout. Je regarde Teora. Elle n'a rien d'une dornienne. Ai-je des préjugés dans cette région ? Je ne les connais pas plus que cela. Je ne sais pas comment je réagirais quand j'en verrai un. Mais il est vrai que leurs mœurs sont différentes des miennes.


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An 297 Lune 1 Semaine 3 -Villevieille
Leonette avait sourire doux et Teora se tint un peu plus sage. Elle avait conscience de parler trop, d’être agitée et de se confier de façon trop grande. Leonette était bien plus mesurée, sourire de guingois et nattes rangées. Si elle habitait bien Cidre comme elle l’avançait, ça faisait d’elle une Fossovoie. Teora cilla. Elle n’était pas certaine. C’était l’un des fondements de l’éducation masculine et féminine chez les maisons nobles : l’apprentissages des écussons, des devises et des demeures des grandes familles des Sept Royaumes. Il y en avait cependant tant qu’il n’était pas rare de s’y perdre et la maison Tyrell avait nombreux vassaux aux devises toutes plus étranges les unes que les autres pour une dornienne comme Teora. « Vous êtes… je veux dire… nous sommes dans le Bief et votre cousine… épouse un fer-né ? » La rousse était positivement horrifiée. Les Fer-Nés étaient des sauvages qui pensaient tout juste que les femmes étaient des ventres de sel. On avait beau parler de quelques femmes sur les navires, Teora n’y croyait pas une seule minute et le peu de récits qui lui était parvenu sur le port de Spectremont avait été terriblement scandaleux. Des histoires de femmes-sel et de kidnappings…

Elle secoua son visage sans comprendre. « Ils n’aiment pas la terre… enfin c’est ce que j’avais compris…. Comment a-t-il pu épouser votre cousine… oh la pauvre… » Teora, dans sa candeur farouche, était réellement navrée et ne se sentait pas de le cacher. « Elle va devoir partir là-bas. Vous pensez qu’elle vivra sur un navire ? Il y a de terrible légendes sur le frère du seigneur de Pyke, on dit que son équipage est silencieux et qu’il apporte destruction sur les océans. En tout cas, c’est l’une des grandes peurs des marins et des commerçants de Braavos et Tyrosh. » Elle se tu. C’était beaucoup d’information pour une simple fille même noble. Leonette devinerait rapidement qu’elle était issue des côtes ouest maritimes de Westeros avec tout ceci. « Je suppose que c’est très courageux de sa part. » crut-elle bon d’ajouter néanmoins. Il en fallait du courage pour épouser hors de sa contrée. L’Orage ne comptait pas, ils étaient toujours vaillants et droits mais Teora devinait que le déracinement pouvait être terrible. S’il était déjà inconcevable pour une dornienne de s’imaginer dans le Bief et vice-versa, que dire d’un mariage avec des Fer-Nés.

Et vous Teora, combien de temps restez-vous ici ? C'est la première fois que vous venez ici ou dans le bief ? » La jeune femme esquissa un geste incertain, les mèches rousses roulant sur l’écueil blanc du front. « C’est la première fois, oui. Ma sœur… elle n’aime que peu perdre son temps. » Elle était là avant tout pour des transactions dont Teora n’avait pas la moindre idée, mais Spectremont était un port prospère et un endroit stratégique, les transactions ne manquaient pas. « Je ne crois pas que cela durera. » La voix se fit plus basse, comme une confession. « Il n’y a pas de remèdes, je le leurs avait bien dit… mais personne ne m’écoute. » Il y avait un peu de défaite en écho sur la fin de phrase, une résignation nouvelle qui commençait lentement à crépiter sur la jeune femme. A quoi bon ? Il fallait admettre cette simple vérité : elle verrait le chaos et la ruine, les pommes au pied des arbres donner naissance à des enfants, des dragons au sommet de montagnes sombres et des mers de sable tournoyer autour d’elle. Passé, présent, futur tout imbriqué en images qui n’avaient généralement que peu de sens pour elle et puisqu’on ne la croyait pas, autant oublier tout ça, le cacher soigneusement en son sein et taire les nuits agitées et les peurs ancestrales. « Il y a quelqu’un qui attend un enfant dans votre famille ? » C’était peut-être la fameuse cousine ? Mmmm, il ne valait mieux pas. Un bébé avec un Fer-Né, c’était tout de même quelque chose… Teora dodelina de la tête. « Ça n’a que peu d’importance. Comment la cérémonie s’est-elle passée ? Des… des fer-nés sont venus ? » Ils avaient surement été mâtés depuis la rébellion. C’était là la seule explication.
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Leonette

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Chapitre 3
 La jeune jouvencelle rousse et moi, nous parlons depuis quelques minutes ou heures. Je ne saurais le dire. Nous abordons un nouveau sujet de conversation, ce dernier est pourquoi nous sommes ici. Je lui explique alors que je suis ici en raison du mariage de ma cousine maternelle avec un fer-né. Une mauvaise alliance, mais qui suis-je pour dire cela ? Je suis qu'une femme et je ne mêle pas de la politique des autres. Toute façon, je ne connais pas grande chose aux jeux des trônes. Et puis, ce n'est pas mon rôle.

Teora  - Vous êtes… je veux dire… nous sommes dans le Bief et votre cousine… épouse un fer-né . Elle secoue sa tête, puis elle ajoute. « Ils n’aiment pas la terre… enfin c’est ce que j’avais compris…. Comment a-t-il pu épouser votre cousine… oh la pauvre… Elle continue.  Elle va devoir partir là-bas. Vous pensez qu’elle vivra sur un navire ? Il y a de terrible légendes sur le frère du seigneur de Pyke, on dit que son équipage est silencieux et qu’il apporte destruction sur les océans. En tout cas, c’est l’une des grandes peurs des marins et des commerçants de Braavos et Tyrosh. Elle se tait quelques instants et rajoute. Je suppose que c’est très courageux de sa part.

Je l'écoute sans rien dire. Je pense à mon infortunée cousine. Mais un fer-né est pire qu'un dornien ? J'ai vu quelques dorniens lors des tournois où j'ai assisté en tant que spectatrice mais jamais d'aussi près. Je souris à la jeune femme assise devant moi. Et, je repense à ce mariage … Je ne préfère pas me replonger dedans plus longtemps où je sens que quelques sanglots vont m'échapper.  Ma pauvre cousine unie à jamais à un fer-né. Jamais, je ne la reverrais. Jamais. Mais, nous pourrons nous écrire, enfin, je l'espère. Je repose mon attention sur la demoiselle.

Leonette -  Oui … Je ne sais pas du tout Teora. Ce n'est pas à moi de juger l'alliance de ma cousine mais j'ai peur pour elle. Je pense que c'est surtout que c'est parce que c'est ma cousine que j'ai cette sensation. Je soupire. Et, c'est la première fois que je rencontre des fer-nés. Elle la regarde. J'essaye de ne pas porter des jugements sur eux comme sur les différents natifs des contrées. Je pense aussitôt aux dorniens. Mais, en connaissant ma cousine, elle fera tout pour se plaire là ou elle est. Je lui souris. Pour ma part, je n'ai jamais voyagé en dehors du Bief. Je ne sais pas si je pourrais supporter la froideur du nord ou la chaleur étouffante de Dorne. Enfin, c'est ce qu'on dit. Je n'ai jamais rencontré un nordien ou un dornien.

Dois-je lui parler de mes préjugés sur les dorniens ? Pourquoi cette haine viscérale pour eux ? Ils nous détestent … Ils … Ils ne sont pas comme nous. Je souris. Puis, je pose une question à la demoiselle . Celle-ci concerne le même sujet, pourquoi est-elle ici.

Teora - C’est la première fois, oui. Ma sœur… elle n’aime que peu perdre son temps. Puis, elle ajoute.  Je ne crois pas que cela durera. Sa voix devient un simple murmure.  Il n’y a pas de remèdes, je le leurs avait bien dit… mais personne ne m’écoute. Puis, elle continue .  Il y a quelqu’un qui attend un enfant dans votre famille ? Ça n’a que peu d’importance. Comment la cérémonie s’est-elle passée ? Des… des fer-nés sont venus ?

Je la laisse parler sans l'interrompre. Ainsi, elle n'est pas de la région. D'où vient-elle ? Elle n'est pas une nordienne, enfin, je pense. Elle n'est pas non plus une fille des îles. Est-elle de l'orage ? De dorne ? Oh je ne sais pas. Puis, elle parle d'un enfant. Un bébé ? Non, pas ici, pas maintenant. Elle me demande par la suite la cérémonie. Mon visage se ferme. Non, je veux pas y penser. Pas maintenant, plus jamais. Mais, il faut bien que je lui réponde, non ? Il serait malpoli de ne pas le faire.

Leonette – Oh je vois. J'espère que vous plaisez dans cette ville qui ressemble à un véritable labyrinthe. Je souris. Je suis désolée pour votre état. Je la regarde. Non … Pourquoi ? Et, pour le mariage, je ne préfère pas me souvenir. Je … Je préfère oublier ce moment. Je m'en excuse.

Par la suite, j'entends quelques bruits de pas, une voix m'interpelle. Je lui indique je suis ici. Il s'agit de Mia, ma cousine. Je souris quand elle se rapproche de nous. Elle fait une révérence puis je présente les deux jeunes femmes.

Mia – On te cherche partout Leonette, je suis désolée de vous arracher à ma cousine, mais on a besoin d'elle. Elle me regarde.

Leonette – Oh d'accord, oui, j'arrive. Je me lève et je regarde Teora. Je ne sais pas si je pourrais vous revoir dans ces lieux mais nous pourrons nous écrire des lettres. Enfin, si vous voulez. Je souris. Je suis ravie d'avoir fait votre connaissance Lady Teora. Je vous souhaite le meilleur.

Puis, j'écoute les dernières paroles de ma conversation avec Teora et je pars en compagnie de ma cousine. Je me demande sur le chemin pourquoi cette dernière est venue interrompre ma conversation. Nous arrivons à nos appartements. Et, une missive m'est indiquée. Je la lis, mon père souhaite que je rentre plus tôt que prévue.


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