Entre soeurs - ft Dacey
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Dacey et Alysane
Emmitouflée dans cette fourrure aux poils drus, le regard rivé vers les bois, la légère nuée qui s’extirpait d’entre les lèvres de la Mormont révélait combien les températures étaient rudes. La fraîcheur lui était éternelle, signe d’un foyer bien heureux dans lequel elle se plaisait de préserver en son sein. Immobile, elle guettait depuis quelques longues minutes le buisson sous ses yeux. Même si les hommes partaient en mer pour la pêche, il n’en restait pas moins que des petits gibiers savaient satisfaire les papilles des hôtes des environs. Néanmoins, l’apprentissage de la chasse restait pour autant un ouvrage qu’Alysane tenait à cœur. Aussi avait-elle décidé d’amener sa fille pour ainsi lui apprendre que la patience pouvait permettre de belles opportunités. Une fillette de sept ans avait bien du mal à tenir sous cet effet, cependant, les agissements de cette dernière ne purent qu’arracher un sourire à celle qu’on appelait la fille-ours. Ses yeux furibonds guettaient les moindres détails des feuillages, prêts à faire mouche dès l’instant où leur vigueur s’accentuerait de plus belle. Alysane savait déjà qu’elle n’agirait pas, préférant laisser le prix de ce butin à Marthe. Une inspiration de plus, puis deux peut être même cinq maintenant et un rapide coup d’œil sur le côté lui apprit que sa fille ne tenait plus. Son sourire toujours amusé, la jeune femme se mit simplement à lui faire signe à l’aide de ses mains pour lui faire comprendre qu’elles pouvaient s’avancer un peu. Doucement, très doucement. Le moindre craquement sous leurs pieds était susceptible de leur faire perdre une potentielle victime. D’autant plus qu’elles la savaient ici, les traces ne les trahissaient pas et affichaient clairement que le gibier serait probablement un lapin. Avançant à tâtons ensemble, la mère fit un signe de tête en direction de l’enfant pour que cette dernière relève la garde de son arc. Un regard de plus et Alysane chercha de quoi déloger l’animal de son terrier ou plutôt de sa cachette. Elle ne manqua pas de trouver une petite pierre et après un signe entendu de la tête le lança au travers les fourrés de manière à ce que ce dernier touche sa cible. L’animal ne tarda pas à sortir du fourré et le son de la corde de l’arc tendu ne tarda pas à suivre. Un sifflement fendit l’air jusqu’à ce qu’un bruit sourd n’en soit sa finalité. « Reste ici, je vais vérifier si tu l’as touché. » annonça la mère tout en prenant garde de bien vérifier la bonne écoute de sa fille. Cette dernière parut curieuse dans un premier temps, chose qui n’était pas sans rappeler sa propre image lorsqu’elle avait son âge. Il ne lui fallut que quelques pas pour qu’elle ne remarque l’animal blessé. S’agenouillant à ses côtés, la mère sortit de ses limbes une lame qui finit d’achever les souffrances de la bête. Elle attendit que cette dernière finisse de s’agiter sous le coup du choc et se redressa avec cette dernière avant de rejoindre Marthe et de lui tendre son butin. « Je te félicite pour ta prise, tu pourras l’annoncer fièrement à tout le monde et nous irons prier ensemble pour remercier les Anciens Dieux de ce cadeau. » La jeune fille entreprit de se saisir de l’animal par les pattes arrière et bras dessus bras dessous, toutes deux rentrèrent dans la demeure familiale. Sourires sur les lèvres, les deux Mormonts purent croiser Lyra dans un premier temps, fidèle à son poste, cette dernière était en train de veiller à la bonne tenue des cordages des charges à venir. Plus loin, Edwin jouait avec d’autres enfants sous le regard protecteur de Jorelle. Le temps était au grand départ ou plutôt à celui veillant à isoler Alysane du reste de la sororité. Cependant les sourires s’échangeaient volontiers, les boutades aussi, puisqu’en passant à côté d’elle Alysane ne put s’empêcher de lui ébouriffer les cheveux. Certes, elles avaient passé l’âge de ce genre d’enfantillage, mais il n’en restait pas moins qu’elles seraient pour toujours une grande sœur et une petite sœur. « Cherche ta grand-mère elle sera ravie de voir ce que tu lui ramènes. » Souffla Alysane à l’oreille de Marthe avant de finalement retrouver la nourrice qui tenait Joer contre elle. Sa nature maternelle ne tarda pas à prendre le dessus et elle tendit les bras en direction de cette dernière pour ainsi récupérer son fils. Son sourire illumina son visage et ce même si ce dernier braillait encore et toujours pour un oui et pour un non. Il était un vrai Mormont avec un caractère bien trempé, à moins que ses caprices ne soient de véritables plaies ? Pour l’heure, Alysane préférait le voir comme tel et elle s’empressa de trouver un coin tranquille de manière à l’allaiter. Sein nu, elle réprima une grimace au moment où le petit vorace lui tiraillait ce dernier sous l’effet d’une faim insatiable. Ce même moment où Lyanna apparaissait les bras chargés de bagages pour le voyage. « Tu deviens de plus en plus forte, Lyanna. » ne put –elle s’empêcher de commenter alors qu’elle lui souriait dans l’espoir de permettre à l’échine de sa plus jeune sœur de se redresser. La situation l’amusa d’autant plus lorsqu’elle vit la petite Maeve suivre sa tante avec ce qui semblait être un coussin. Alysane se mit à rire avant de finalement concentrer à nouveau son attention sur son petit Joer.
Ce dernier s’endormait de plus en plus, gourmand qu’il était. Si bien qu’elle dut le réveiller au bout de quelques minutes de manière à ce qu’il puisse faire son rot. Soupirant de lassitude, la jeune femme se redressa et remit ses hayons en état avant de faire quelques pas de manière à pouvoir permettre au nourrisson de bien se porter. Forcément, le petit se remit à brailler. « Autant ta sœur était un ange que toi… T’es vraiment un garçon. » Sa voix soufflait dans un ton qui se voulait exaspéré avant de finalement fredonner quelques musiques anciennes visant à adoucir les pleurs des nouveaux nés. Dans sa marche, Alysane s’enfonçant un peu plus aux travers les pièces de la maison jusqu’à trouver la silhouette de sa grande sœur. Le sourire sur les lèvres, toujours en train de chanter, la fille –ourse leva ses sourcils d’un air plaintif en direction de Dacey. « Un jour, il m’aura à l’usure celui là. » Les Mormonts n’étaient pas des adeptes des attentions particulières visant à exprimer leur amour, néanmoins ce dernier était toujours sincère et réel. Joer fit mine de se calmer contre son épaule, leur laissant ainsi quelques instants de répit. « J’ai croisé Maeve les mains pleines. » s’amusa t-elle sur un ton qui se voulait jovial alors qu’elle savait très bien que sa sœur comprendrai à quel point la situation était amusante. « Comment tu te sens ? » demanda t-elle avant de finalement vérifier la mine du petit et entendre ce fameux son propice à la bonne digestion de ce dernier. « T’es comme ça toi ! Tu vois ta tante pour lui faire ton plus beau rot, t’es pas un ours, t’es un porc ! » Se mit-elle à rire avant de finalement le déposer entre plusieurs couvertures et ce même si il commençait à refaire un caprice. Joer voulait toujours les bras… Et il fallait qu’il se fasse à l’idée qu’il ne les aurait que lorsque cela serait nécessaire. Le laissant piailler de son côté, la cadette des deux s’approcha de sa grande sœur et entreprit de l’aider dans sa besogne. Chez les Mormonts rester les bras ballants n’était pas commun. « Laisse moi t’aider un peu, ça te permettra de profiter d’un peu plus de temps avec ta fille. » Un sourire vint à s’afficher sur ses lèvres alors qu’elles se mettaient ainsi à plier des vêtements ensemble. Les robes de Dacey étaient somptueuses à n’en point douter. Elle aurait probablement l’air d’une princesse au milieu de tout ce rassemblement. « Tu vas en faire tourner des têtes avec ça. » lança t-elle fière d’elle alors qu’elle regardait la robe devant elle. Alysane n’était pas du tout attirée par ce genre d’accoutrement, il était bien trop… féminin pour elle. Mais Dacey avait toujours eu cette part élégante de féminité que Lyrra avait hérité également, même si l’aînée restait probablement la plus jolie de toutes.
Ce dernier s’endormait de plus en plus, gourmand qu’il était. Si bien qu’elle dut le réveiller au bout de quelques minutes de manière à ce qu’il puisse faire son rot. Soupirant de lassitude, la jeune femme se redressa et remit ses hayons en état avant de faire quelques pas de manière à pouvoir permettre au nourrisson de bien se porter. Forcément, le petit se remit à brailler. « Autant ta sœur était un ange que toi… T’es vraiment un garçon. » Sa voix soufflait dans un ton qui se voulait exaspéré avant de finalement fredonner quelques musiques anciennes visant à adoucir les pleurs des nouveaux nés. Dans sa marche, Alysane s’enfonçant un peu plus aux travers les pièces de la maison jusqu’à trouver la silhouette de sa grande sœur. Le sourire sur les lèvres, toujours en train de chanter, la fille –ourse leva ses sourcils d’un air plaintif en direction de Dacey. « Un jour, il m’aura à l’usure celui là. » Les Mormonts n’étaient pas des adeptes des attentions particulières visant à exprimer leur amour, néanmoins ce dernier était toujours sincère et réel. Joer fit mine de se calmer contre son épaule, leur laissant ainsi quelques instants de répit. « J’ai croisé Maeve les mains pleines. » s’amusa t-elle sur un ton qui se voulait jovial alors qu’elle savait très bien que sa sœur comprendrai à quel point la situation était amusante. « Comment tu te sens ? » demanda t-elle avant de finalement vérifier la mine du petit et entendre ce fameux son propice à la bonne digestion de ce dernier. « T’es comme ça toi ! Tu vois ta tante pour lui faire ton plus beau rot, t’es pas un ours, t’es un porc ! » Se mit-elle à rire avant de finalement le déposer entre plusieurs couvertures et ce même si il commençait à refaire un caprice. Joer voulait toujours les bras… Et il fallait qu’il se fasse à l’idée qu’il ne les aurait que lorsque cela serait nécessaire. Le laissant piailler de son côté, la cadette des deux s’approcha de sa grande sœur et entreprit de l’aider dans sa besogne. Chez les Mormonts rester les bras ballants n’était pas commun. « Laisse moi t’aider un peu, ça te permettra de profiter d’un peu plus de temps avec ta fille. » Un sourire vint à s’afficher sur ses lèvres alors qu’elles se mettaient ainsi à plier des vêtements ensemble. Les robes de Dacey étaient somptueuses à n’en point douter. Elle aurait probablement l’air d’une princesse au milieu de tout ce rassemblement. « Tu vas en faire tourner des têtes avec ça. » lança t-elle fière d’elle alors qu’elle regardait la robe devant elle. Alysane n’était pas du tout attirée par ce genre d’accoutrement, il était bien trop… féminin pour elle. Mais Dacey avait toujours eu cette part élégante de féminité que Lyrra avait hérité également, même si l’aînée restait probablement la plus jolie de toutes.
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Dacey et Alysane
L'ancienne émissaire de l'île-aux-ours n'avait plus quittéson ile natale, depuis son retour de son voyage dans le Sud. Une année a arpenté les différentes régions de Westeros accompagné de sa jeune soeur Jorelle, une année où son esprit était toujours tourné vers l'ile-aux-ours. Elle n'avait pas trouvé mieux ailleurs, même si son île était froide, pauvre et subissait des raids venus des mers, c'était son chez elle et puis, le coeur de l'ile-aux-oursn'était pas les aléas subis, mais bien l'entraide, la chaleur humaine. Une grande famille, une famille où elle avait été ravi de retrouver et s'était promis de ne plus quitter, surtout avec la naissance de sa petite Maeve. Une promesse qu'elle allait devoir rompre pour répondre à l'invitation au banquet des Stark. D'une loyauté sans failles, la famille Mormont se devait d'être présent et il avait été souligné que Dacey qui avait déjà croisé Robb pourrait mieux voir son évolution. Emmener sa fille lui semblait bien trop risqué, n'ayant que deux ans, elle ne voulait pas lui imposer une traversée en mer et surtout lui faire découvrir le mode de vie de Winterfell. Dacey savait que son enfant était une petite sauvage, une sauvage qui viendrait bien à mettre le désordre dans un banquet sans même le vouloir. Alors, elle resterait ici avec sa tante Alysane. La confiance en sa soeur n'avait aucune limite, elle savait qu'elle s'occuperait bien de sa petite, étant d'ailleurs bien plus portée sur les enfants qu'elle-même, puis il y avait toujours la vieille nourrice. Celle-ci avait survécu aux caractères des cinq Mormont, elle épaulerait sans souci Alysane.
Sa petite oursonne ne réalisait pas encore, le prochain départ de sa mère, là, elle aidait avec joie Lyanna, le regard empli d'innocence. Cette vision serrait le coeur de Dacey. Allait-elle prendre le départ de sa mère comme un abandon ou était-elle encore trop jeune pour comprendre ? L'ainée de Maege se souvenait très bien du départ de sa mère pour la rébellion de Robert. Elle était certes plus âgée et se retrouvait en même temps à la tête de la maison, elle qui n'était qu'une enfant, mais le départ de sa mère fut telle une trahison pour elle. Oui, elle lui en avait voulu d'être parti faire la guerre en les laissant en arrière. Pourquoi risquait-elle de les rendre orphelines de mère ? Heureusement, Grizzli était encore en vie à cette époque, et les petites Mormont allaient souvent le rejoindre dans sa cabane au fond des bois. Son père était un grand guerrier qui avait déposé ses armes pour une vie de paix. Jamais, il ne se rendait dans les villages, étant désigné comme l'ermite avec son grand chien blanc...mais, malgré la peur qu'il pouvait engendrer, surtout dû à sa stature imposante, ses longs cheveux et barbe brune. Il était un père merveilleux, racontant des histoires d'au délà-du-mur, sur les marcheurs blancs et le dieu de la neige et de la glace, il leur appris la chasse et surtout à savoir se battre comme un sauvageon. Ils ne faisaient aucune différence entre ses filles de sangs et celle qui n'était pas de lui. Un homme que Dacey avait admiré quoiqu'elle aitmis du temps à accepter qu'il vînt du peuple libre, tout comme elle, par les origines. En tout cas, c'était leur lien avec Alysane, elles étaient toutes les deux, les véritables filles de Grizzli et surtout avait une grand-mère qui était monté sur des ours blancs sur la givre glacée. Était-elle encore en vie ? Dacey se posait souvent la question. Mais d'après Grizzli c'tait une force de la nature.
Perdu dans ses souvenirs, Dacey préparait ses différentes tenues pour son voyage et là, elle s'occupait de ses robes. Elle fut ramenée à la réalité par des musiques anciennes, un sourire vint éclairer son visage, imaginant bien Alysane en train de bercer son dernier-né, puis finalement, sa soeur arriva près d'elle.
« Un jour, il m’aura à l’usure celui là. J’ai croisé Maeve les mains pleines. »
La petit Jeor se retrouvait plus capricieux que les filles des Mormont. Les pleurs étaient devenus routiniers et Daceycomprenait la plainte de sa jeune soeur, mais à la fois, savait que ce n'était pas cela qui ferait qu'il recevrait moins d'amour que Marthe, mais c'était différent. Quand, vint la mention de Maeve, Dacey détourna le visage, ne voulant pas montrer à sa soeur son inquiétude à ce sujet.
« Comment tu te sens ? T’es comme ça toi ! Tu vois ta tante pour lui faire ton plus beau rot, t’es pas un ours, t’es un porc ! »
Elle n'avait pas eu le temps de répondre, Jeor avait eu son rot au bon moment. Entendre sa soeur rire lui donna du baume au coeur. Elle était si parfaite dans son rôle de mère, une véritable maman ours qui savait s'imposer. Finalement, Alysane vint à poser son fils ce qui le poussa à pleurer de nouveau, mais sa soeur était bien décidée de lui montrer qui commandait.
« Laisse moi t’aider un peu, ça te permettra de profiter d’un peu plus de temps avec ta fille.Tu vas en faire tourner des têtes avec ça. »
Son regard se porta sur la robe qu'indiquait Alysane. De toutes les Mormont, elle était sûrement celle qui avait le plus de ce genre de tenue dans sa garde-robe, elle et Lyra. La présence de sa soeur à ses côtés et surtout sa bonne humeur, lui permettrait d'oublier quelques secondes ses tracas et elle ajouta d'un ton sérieux :
- Je pourrais donner un petit frère braillard à Maeve. Malheureusement, les Nordien présents aux banquets ne me seront pas inconnus et hors de question que je porte un tout feu tout flamme.
Très vite, un sourire vint prendre place sur son visage, signifiant bien que ce n'était pas du tout son but. Pour dire vrai, Dacey n'avait jamais envisagé devenir mère avant d'avoir Maeve et à l'heure actuelle, elle s'estimait déjà assez chanceuse d'avoir sa fille et ne comptait pas avoir d'autres enfants. Un éclat de rire parvint à la pièce, celui de Maeve, là Dacey ne put s'empêcher de souffler à sa soeur :
- Elle ne m'en voudra pas de la laisser ? Là, elle réalise pas encore, mais quand je serai parti pendant plus de deux semaines et demi, qu'est-ce qu'elle va penser à mon retour ?
Alysane était une mère, elle pourrait sans doute mieux la comprendre, plus que n'importe qui dans la maisonnée Mormont. Il était rare que Dacey parle ainsi de ces craintes, voulant toujours correspondre à son statut d'ainée sans peur, mais là, le rôle de Maman appartenait surtout à Alysane et qu'elle seule pourrait la rassurer de partir en laissant sa fille.
- Il est si difficile de quitter son enfant, je ne sais pas comment Mère a pu nous laisser, pour partir faire la guerre.
Sa petite oursonne ne réalisait pas encore, le prochain départ de sa mère, là, elle aidait avec joie Lyanna, le regard empli d'innocence. Cette vision serrait le coeur de Dacey. Allait-elle prendre le départ de sa mère comme un abandon ou était-elle encore trop jeune pour comprendre ? L'ainée de Maege se souvenait très bien du départ de sa mère pour la rébellion de Robert. Elle était certes plus âgée et se retrouvait en même temps à la tête de la maison, elle qui n'était qu'une enfant, mais le départ de sa mère fut telle une trahison pour elle. Oui, elle lui en avait voulu d'être parti faire la guerre en les laissant en arrière. Pourquoi risquait-elle de les rendre orphelines de mère ? Heureusement, Grizzli était encore en vie à cette époque, et les petites Mormont allaient souvent le rejoindre dans sa cabane au fond des bois. Son père était un grand guerrier qui avait déposé ses armes pour une vie de paix. Jamais, il ne se rendait dans les villages, étant désigné comme l'ermite avec son grand chien blanc...mais, malgré la peur qu'il pouvait engendrer, surtout dû à sa stature imposante, ses longs cheveux et barbe brune. Il était un père merveilleux, racontant des histoires d'au délà-du-mur, sur les marcheurs blancs et le dieu de la neige et de la glace, il leur appris la chasse et surtout à savoir se battre comme un sauvageon. Ils ne faisaient aucune différence entre ses filles de sangs et celle qui n'était pas de lui. Un homme que Dacey avait admiré quoiqu'elle aitmis du temps à accepter qu'il vînt du peuple libre, tout comme elle, par les origines. En tout cas, c'était leur lien avec Alysane, elles étaient toutes les deux, les véritables filles de Grizzli et surtout avait une grand-mère qui était monté sur des ours blancs sur la givre glacée. Était-elle encore en vie ? Dacey se posait souvent la question. Mais d'après Grizzli c'tait une force de la nature.
Perdu dans ses souvenirs, Dacey préparait ses différentes tenues pour son voyage et là, elle s'occupait de ses robes. Elle fut ramenée à la réalité par des musiques anciennes, un sourire vint éclairer son visage, imaginant bien Alysane en train de bercer son dernier-né, puis finalement, sa soeur arriva près d'elle.
« Un jour, il m’aura à l’usure celui là. J’ai croisé Maeve les mains pleines. »
La petit Jeor se retrouvait plus capricieux que les filles des Mormont. Les pleurs étaient devenus routiniers et Daceycomprenait la plainte de sa jeune soeur, mais à la fois, savait que ce n'était pas cela qui ferait qu'il recevrait moins d'amour que Marthe, mais c'était différent. Quand, vint la mention de Maeve, Dacey détourna le visage, ne voulant pas montrer à sa soeur son inquiétude à ce sujet.
« Comment tu te sens ? T’es comme ça toi ! Tu vois ta tante pour lui faire ton plus beau rot, t’es pas un ours, t’es un porc ! »
Elle n'avait pas eu le temps de répondre, Jeor avait eu son rot au bon moment. Entendre sa soeur rire lui donna du baume au coeur. Elle était si parfaite dans son rôle de mère, une véritable maman ours qui savait s'imposer. Finalement, Alysane vint à poser son fils ce qui le poussa à pleurer de nouveau, mais sa soeur était bien décidée de lui montrer qui commandait.
« Laisse moi t’aider un peu, ça te permettra de profiter d’un peu plus de temps avec ta fille.Tu vas en faire tourner des têtes avec ça. »
Son regard se porta sur la robe qu'indiquait Alysane. De toutes les Mormont, elle était sûrement celle qui avait le plus de ce genre de tenue dans sa garde-robe, elle et Lyra. La présence de sa soeur à ses côtés et surtout sa bonne humeur, lui permettrait d'oublier quelques secondes ses tracas et elle ajouta d'un ton sérieux :
- Je pourrais donner un petit frère braillard à Maeve. Malheureusement, les Nordien présents aux banquets ne me seront pas inconnus et hors de question que je porte un tout feu tout flamme.
Très vite, un sourire vint prendre place sur son visage, signifiant bien que ce n'était pas du tout son but. Pour dire vrai, Dacey n'avait jamais envisagé devenir mère avant d'avoir Maeve et à l'heure actuelle, elle s'estimait déjà assez chanceuse d'avoir sa fille et ne comptait pas avoir d'autres enfants. Un éclat de rire parvint à la pièce, celui de Maeve, là Dacey ne put s'empêcher de souffler à sa soeur :
- Elle ne m'en voudra pas de la laisser ? Là, elle réalise pas encore, mais quand je serai parti pendant plus de deux semaines et demi, qu'est-ce qu'elle va penser à mon retour ?
Alysane était une mère, elle pourrait sans doute mieux la comprendre, plus que n'importe qui dans la maisonnée Mormont. Il était rare que Dacey parle ainsi de ces craintes, voulant toujours correspondre à son statut d'ainée sans peur, mais là, le rôle de Maman appartenait surtout à Alysane et qu'elle seule pourrait la rassurer de partir en laissant sa fille.
- Il est si difficile de quitter son enfant, je ne sais pas comment Mère a pu nous laisser, pour partir faire la guerre.
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