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[FB] Blood of the Old Valyria, Blood of the First Men (avec Lucerys Velaryon)
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Robb continuait de viser la taille de son adversaire avec sa lame qui s'approchait dangereusement de son but. Il n'en revenait pas d'avoir eu une telle idée, et d'avoir osé la mettre en pratique, mais cela allait fonctionner, il le fallait! Que pouvait faire Lucerys pour contrer une attaque de ce genre?
Mais le descendant de Valyria ne semblait manifestement pas à court d'idées, des idées auxquelles le Nordien ne s'attendait clairement pas. Il vit le Velaryon lâcher sa lance. Il allait se retrouver à mains nues face à lui! Certes il avait évoqué le combat de boxe, mais Robb ne s'attendait pas vraiment à ce qu'une telle chose arrive. Cependant il n'eut pas le temps de s'interroger plus avant sur cette étrange tactique, car il se rendit bien compte que la lourde lance allait ni plus ni moins lui tomber dessus! Et il était déjà beaucoup trop engagé dans son mouvement d'attaque pour pouvoir l'esquiver. Calculant rapidement que la lance risquait de heurter son épaule, le Jeune Loup en conclut qu'il pouvait accepter ce coup. Il n'avait de toute façon pas le choix.
Il fut en revanche autrement plus surpris quand il se rendit compte que Lucerys, après s'être ramassé sur lui-même, avait bondi! Les yeu bleus du Nordien s'écarquillèrent l'espace d'une seconde sous l'effet de l'étonnement, tant il ne s'attendait pas à cela. L'esquive était certes audacieuse et bien pensée, mais elle n'en demeurait pas moins extrêmement dangereuse, car la position de vulnérabilité et de déséquilibre dans laquelle se retrouverait Lucerys en retombant sur ses pieds allait être particulièrement risquée pour lui. Sans compter qu'il serait désarmé.
L'épée de Robb ne rencontra donc que du vide, alors que la lance lui tombait douloureusement sur l'épaule. Il serra les dents et accusa le coup en silence, laissant ensuite l'arme tomber au sol à côté de lui dans un lourd son métallique. Il serait peut-être légèrement ralenti par ce coup, mais rien d'excessivement handicapant .
Du moins le pensait-il, car il se rendit bien vite compte que Lucerys visait ses mains à la descente, espérant sans doute le priver de son arme. Reprenant son épée bâtarde uniquement dans sa main droite pour l'éloigner du Velaryon en la relevant au niveau de son épaule, son autre main, ralentie par cette soudaine et malvenue douleur à l'épaule, n'eut pas le temps de s'échapper, et subit de plein fouet l'impact de tout le poids de Lucerys quand il toucha le sol. Il entendit un craquement mauvais signe et une autre douleur, bien plus importante, enflamma sa main, et Robb ne put retenir une exclamation de souffrance. Heureusement qu'il ne s'agissait pas de sa main principale, mais il risquait néanmoins de ne pas pouvoir s'entraîner à l'arc pendant un moment.
Pas question cependant de ne pas riposter, et Robb comptait bien prendre avantage de la posture particulièrement stable du descendant de Valyria. Après avoir récupéré le contrôle de sa main, Robb continua son mouvement ascendant, mais pas avec son épée qui était légèrement en arrière, au niveau de son épaule, mais de son épaule, celle-là même heurtée par la lance quelques secondes plus tôt. Il bouscula sans aucun ménagement Lucerys vers l'arrière de l'épaule en enfonçant cette dernière dans l'estomac de son adversaire, bien décidé à l'envoyer valser. Durant cet infime instant, il ramena également son épée vers lui, et une fois Lucerys sonné et éloigné de son arme, pointa l’extrémité de son épée bâtarde droit vers sa gorge, au cas où il était venu à l'esprit de son adversaire de tenter d'utiliser ses poings contre lui. Bien sûr la menace était purement symbolique, il ne s'agissait que d'un duel amical, mais la douleur dans sa main gauche et la sensation de torsion dans plusieurs de ses doigts l'incitait à ne laisser aucune ouverture au Velaryon.
Mais le descendant de Valyria ne semblait manifestement pas à court d'idées, des idées auxquelles le Nordien ne s'attendait clairement pas. Il vit le Velaryon lâcher sa lance. Il allait se retrouver à mains nues face à lui! Certes il avait évoqué le combat de boxe, mais Robb ne s'attendait pas vraiment à ce qu'une telle chose arrive. Cependant il n'eut pas le temps de s'interroger plus avant sur cette étrange tactique, car il se rendit bien compte que la lourde lance allait ni plus ni moins lui tomber dessus! Et il était déjà beaucoup trop engagé dans son mouvement d'attaque pour pouvoir l'esquiver. Calculant rapidement que la lance risquait de heurter son épaule, le Jeune Loup en conclut qu'il pouvait accepter ce coup. Il n'avait de toute façon pas le choix.
Il fut en revanche autrement plus surpris quand il se rendit compte que Lucerys, après s'être ramassé sur lui-même, avait bondi! Les yeu bleus du Nordien s'écarquillèrent l'espace d'une seconde sous l'effet de l'étonnement, tant il ne s'attendait pas à cela. L'esquive était certes audacieuse et bien pensée, mais elle n'en demeurait pas moins extrêmement dangereuse, car la position de vulnérabilité et de déséquilibre dans laquelle se retrouverait Lucerys en retombant sur ses pieds allait être particulièrement risquée pour lui. Sans compter qu'il serait désarmé.
L'épée de Robb ne rencontra donc que du vide, alors que la lance lui tombait douloureusement sur l'épaule. Il serra les dents et accusa le coup en silence, laissant ensuite l'arme tomber au sol à côté de lui dans un lourd son métallique. Il serait peut-être légèrement ralenti par ce coup, mais rien d'excessivement handicapant .
Du moins le pensait-il, car il se rendit bien vite compte que Lucerys visait ses mains à la descente, espérant sans doute le priver de son arme. Reprenant son épée bâtarde uniquement dans sa main droite pour l'éloigner du Velaryon en la relevant au niveau de son épaule, son autre main, ralentie par cette soudaine et malvenue douleur à l'épaule, n'eut pas le temps de s'échapper, et subit de plein fouet l'impact de tout le poids de Lucerys quand il toucha le sol. Il entendit un craquement mauvais signe et une autre douleur, bien plus importante, enflamma sa main, et Robb ne put retenir une exclamation de souffrance. Heureusement qu'il ne s'agissait pas de sa main principale, mais il risquait néanmoins de ne pas pouvoir s'entraîner à l'arc pendant un moment.
Pas question cependant de ne pas riposter, et Robb comptait bien prendre avantage de la posture particulièrement stable du descendant de Valyria. Après avoir récupéré le contrôle de sa main, Robb continua son mouvement ascendant, mais pas avec son épée qui était légèrement en arrière, au niveau de son épaule, mais de son épaule, celle-là même heurtée par la lance quelques secondes plus tôt. Il bouscula sans aucun ménagement Lucerys vers l'arrière de l'épaule en enfonçant cette dernière dans l'estomac de son adversaire, bien décidé à l'envoyer valser. Durant cet infime instant, il ramena également son épée vers lui, et une fois Lucerys sonné et éloigné de son arme, pointa l’extrémité de son épée bâtarde droit vers sa gorge, au cas où il était venu à l'esprit de son adversaire de tenter d'utiliser ses poings contre lui. Bien sûr la menace était purement symbolique, il ne s'agissait que d'un duel amical, mais la douleur dans sa main gauche et la sensation de torsion dans plusieurs de ses doigts l'incitait à ne laisser aucune ouverture au Velaryon.
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Je ne sentis pas réellement ma chute, que ce soit au cours de mon vol plané ou lors de mon entrée en contact, sans doute plutôt violente, avec le sol. Quant à la douleur, elle attendit le moment propice, c’est à dire le plus inattendu, pour me frapper. Mon ventre brûlait, ma tête également. Malgré cela, je savourais l’espèce de torpeur dans laquelle le choc m’avait plongé.
Après une poignée de secondes, passant encore pour une éternité, je toussai. J’aurais peut être vomi si mon ventre contenait autre chose qu’une coupe de vin, une chance… Mes réflexes voulurent que je tente de me relever, mais la raison me chuchota que rapprocher ma gorge de la lame y pendant ne serait sans doute pas une bonne idée. Je ne le fis donc pas, mais fixai le Jeune Loup, plongeant mes yeux violacés dans les siens.
Il s’en dégageait une étrange détermination. Je pu également voir sa cage thoracique se dilater et se rétracter, signe que sa respiration était forte. L’effort physique de cette dernière passe lui avait probablement demandé beaucoup d’effort, à moins que ce ne soit la douleur qu’il tentait de contrôler ? Cela serait compréhensible… L’idée de la lance tombante s’avéra quelques peu ingénieuse, en un sens, mais cela n’en restait pas moins un coup plutôt bas.
Peut être qu’une rage froide avait temporairement alimenté sa combativité, ayant vraisemblablement augmenté considérablement la force de ses coups. J’aurais peut être quelques bleus ce soir… Mais peu importe. Je constatai également des légers tremblements au niveau de sa main. C’est à ce moment que le léger craquement de tout à l’heure me revint à l’esprit… Nous nous étions tous deux trop emporté, vraisemblablement. Son épaule devait également être plutôt endolorie. Je souris avant de pencher la tête en arrière, fixant tout et rien, avant d’éclater de rire.
- Rappelez-moi de ne plus m’attaquer à vous avec une arme dont je n’ai pas encore la maitrise… Surtout si vous êtes muni d’une bâtarde.
Ma voix cristalline ne contenait pas une once de rancune, contrariété ou autre sentiment négatif. Mes émotions tendaient d’ailleurs vers le total opposé… J’étais plutôt amusé, voir content, en vérité.
- Les erreurs sont de mon côté cette fois. L’arme, la parade trop hâtive, mon saut désespéré… Pendant un instant, j’ai eu le sentiment d’affronter mon ombre. Vous avez allègrement copier mes mouvements, après tout… Et puis, admettez que nos apparences contrastent bien. Nordiens et Valyriens ne se ressemblent pas, après tout, ce qui ne fait que rendre l’image de l’ombre plus adéquat… Je n’y attache d’ailleurs aucune notion négative, évidemment. Ce n’est qu’une métaphore qui ici, complimente vos actions.
Un léger rire me traversa à nouveau la gorge, malgré l’épée touchant presque ma pomme d’Adam.
- J’ai soif, pas vous ? Accessoirement, un peu d’eau froide ou de glace sur votre épaule et votre main ne seraient peut être pas du luxe. Je pense que nous nous sommes tous deux trop laissés allé, je ne souhaitais pas écraser vos doigts aussi fort… J’ai cru entendre un craquement, d’ailleurs. Quant à l’épaule… Je pensais que vous l’attraperiez avec l’une de vos mains, ce qui aurait avorté votre coup… J’aurais également pu me contenter de vous frapper au visage, mais un genoux n’est pas aussi maniable qu’une main, je n’aurais pas voulu vous casser le nez ou autre… Enfin, peu importe. Sachez en tout cas que je m’en excuse, même si je ne doute pas que j’aurais quelques bleus d’ici ce soir.
Mon intonation véhiculait une certaine sincérité, doublée d’une réelle préoccupation. L’excuse n’était pas purement courtoise.
Après une poignée de secondes, passant encore pour une éternité, je toussai. J’aurais peut être vomi si mon ventre contenait autre chose qu’une coupe de vin, une chance… Mes réflexes voulurent que je tente de me relever, mais la raison me chuchota que rapprocher ma gorge de la lame y pendant ne serait sans doute pas une bonne idée. Je ne le fis donc pas, mais fixai le Jeune Loup, plongeant mes yeux violacés dans les siens.
Il s’en dégageait une étrange détermination. Je pu également voir sa cage thoracique se dilater et se rétracter, signe que sa respiration était forte. L’effort physique de cette dernière passe lui avait probablement demandé beaucoup d’effort, à moins que ce ne soit la douleur qu’il tentait de contrôler ? Cela serait compréhensible… L’idée de la lance tombante s’avéra quelques peu ingénieuse, en un sens, mais cela n’en restait pas moins un coup plutôt bas.
Peut être qu’une rage froide avait temporairement alimenté sa combativité, ayant vraisemblablement augmenté considérablement la force de ses coups. J’aurais peut être quelques bleus ce soir… Mais peu importe. Je constatai également des légers tremblements au niveau de sa main. C’est à ce moment que le léger craquement de tout à l’heure me revint à l’esprit… Nous nous étions tous deux trop emporté, vraisemblablement. Son épaule devait également être plutôt endolorie. Je souris avant de pencher la tête en arrière, fixant tout et rien, avant d’éclater de rire.
- Rappelez-moi de ne plus m’attaquer à vous avec une arme dont je n’ai pas encore la maitrise… Surtout si vous êtes muni d’une bâtarde.
Ma voix cristalline ne contenait pas une once de rancune, contrariété ou autre sentiment négatif. Mes émotions tendaient d’ailleurs vers le total opposé… J’étais plutôt amusé, voir content, en vérité.
- Les erreurs sont de mon côté cette fois. L’arme, la parade trop hâtive, mon saut désespéré… Pendant un instant, j’ai eu le sentiment d’affronter mon ombre. Vous avez allègrement copier mes mouvements, après tout… Et puis, admettez que nos apparences contrastent bien. Nordiens et Valyriens ne se ressemblent pas, après tout, ce qui ne fait que rendre l’image de l’ombre plus adéquat… Je n’y attache d’ailleurs aucune notion négative, évidemment. Ce n’est qu’une métaphore qui ici, complimente vos actions.
Un léger rire me traversa à nouveau la gorge, malgré l’épée touchant presque ma pomme d’Adam.
- J’ai soif, pas vous ? Accessoirement, un peu d’eau froide ou de glace sur votre épaule et votre main ne seraient peut être pas du luxe. Je pense que nous nous sommes tous deux trop laissés allé, je ne souhaitais pas écraser vos doigts aussi fort… J’ai cru entendre un craquement, d’ailleurs. Quant à l’épaule… Je pensais que vous l’attraperiez avec l’une de vos mains, ce qui aurait avorté votre coup… J’aurais également pu me contenter de vous frapper au visage, mais un genoux n’est pas aussi maniable qu’une main, je n’aurais pas voulu vous casser le nez ou autre… Enfin, peu importe. Sachez en tout cas que je m’en excuse, même si je ne doute pas que j’aurais quelques bleus d’ici ce soir.
Mon intonation véhiculait une certaine sincérité, doublée d’une réelle préoccupation. L’excuse n’était pas purement courtoise.
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Robb gardait son épée pointée sur Lucerys, essayant de son autre main de mouvoir ses doigts endoloris. Il sentait la difficulté qu'il avait de plier les doigts de la main gauche, conscient qu'il ne pourrait pas manier d'arc ou d'arme à deux mains pendant un certain temps. Cependant, cela ne lui importait pas tant que la satisfaction d'avoir remporté cette passe, surtout après les échanges pour le moins surprenant qui avaient pu avoir lieu durant ce bref intervalle de temps. Chacun des deux adversaires avaient donné le meilleur d'eux-même, et cela ne rendait ce duel que plus passionnant encore. Cela augurait de supers entraînements à l'avenir, en compagnie du Prince Aegon également.
Le Velaryon se mit même à rire, et Robb eut également un léger sourire en réponse. Sans répondre à sa réflexion sur le choix des armes, le Nordien rengaina sa larme et lui offrit sa main droite -pas sa gauche- pour l'aider à se relever. Le descendant de Valyria donna de nouveau son analyse sur ce qui venait de se passer, et il était certain que le choix de la lance de la part de son adversaire n'avait pas été une bonne décision, tout comme à la passe précédente, le choix de Robb de se munir en plus d'une épée courte avait été peu judicieux. Sa façon de s'exprimer dans ce genre de moment pouvait être surprenante, mais pas déplaisante pour autant, alors qu'il comparait les Premiers Hommes et les Valyriens à des ombres. Il était vrai qu'à peu près tout les opposait sur le plan physique. Il riait également de le voir copier ses mouvements précédents, et Robb eut un sourire complice en réponse. Il faisait partie de ceux qui apprennent vite, pourquoi se serait-il retenu de mettre en pratique tout ce que le Velaryon pouvait lui apprendre simplement en l'affrontant? C'était ainsi qu'il progressait, même s'il n'avait pas ses capacités d'analyse. Il voyait, adaptait, réutilisait, pour sans cesse faire évoluer son style de combat.
Son adversaire lui proposa ensuite de boire et de se soigner, s'excusant ensuite pour les dégâts. Robb secoua la tête. Il savait à quoi s'attendre en acceptant le duel, et il n'était pas homme à tenir rigueur de ce genre de choses. Son épaule aurait juste quelques bleus ce soir, probablement, sa main lui causait un peu plus d'inquiétudes, car les tremblements ne cessaient pas.
-Ne vous excusez pas cher ami, vous avez donné le meilleur de vous et je n'en attendais pas moins! En revanche, un peu de boisson et de la glace ne serait pas de refus!
Toujours gardant la main gauche légèrement levée, il utilisa son autre main pour dégainer de nouveau son épée bâtare et la reposer sur le râtelier, où il l'avait prit un peu plus tôt. Son épaule ne lui faisait déjà presque plus mal si ce n'est qu'une légère sensation d'engourdissement. Il fit quelques mouvements d'étirements avec ce bras pour soulager cet engourdissement. Il sortit ensuite brièvement de la salle d'armes, héla un jeune page qui passait par là. En attendant qu'il revienne, Robb se rapprocha de nouveau de Lucerys pour lui lancer:
-Je ne sais pas pour vous, mais je n'avais encore jamais combattu dans un duel de la sorte! Ce sera très enrichissant de m'entraîner avec vous et le Prince!
Le Velaryon se mit même à rire, et Robb eut également un léger sourire en réponse. Sans répondre à sa réflexion sur le choix des armes, le Nordien rengaina sa larme et lui offrit sa main droite -pas sa gauche- pour l'aider à se relever. Le descendant de Valyria donna de nouveau son analyse sur ce qui venait de se passer, et il était certain que le choix de la lance de la part de son adversaire n'avait pas été une bonne décision, tout comme à la passe précédente, le choix de Robb de se munir en plus d'une épée courte avait été peu judicieux. Sa façon de s'exprimer dans ce genre de moment pouvait être surprenante, mais pas déplaisante pour autant, alors qu'il comparait les Premiers Hommes et les Valyriens à des ombres. Il était vrai qu'à peu près tout les opposait sur le plan physique. Il riait également de le voir copier ses mouvements précédents, et Robb eut un sourire complice en réponse. Il faisait partie de ceux qui apprennent vite, pourquoi se serait-il retenu de mettre en pratique tout ce que le Velaryon pouvait lui apprendre simplement en l'affrontant? C'était ainsi qu'il progressait, même s'il n'avait pas ses capacités d'analyse. Il voyait, adaptait, réutilisait, pour sans cesse faire évoluer son style de combat.
Son adversaire lui proposa ensuite de boire et de se soigner, s'excusant ensuite pour les dégâts. Robb secoua la tête. Il savait à quoi s'attendre en acceptant le duel, et il n'était pas homme à tenir rigueur de ce genre de choses. Son épaule aurait juste quelques bleus ce soir, probablement, sa main lui causait un peu plus d'inquiétudes, car les tremblements ne cessaient pas.
-Ne vous excusez pas cher ami, vous avez donné le meilleur de vous et je n'en attendais pas moins! En revanche, un peu de boisson et de la glace ne serait pas de refus!
Toujours gardant la main gauche légèrement levée, il utilisa son autre main pour dégainer de nouveau son épée bâtare et la reposer sur le râtelier, où il l'avait prit un peu plus tôt. Son épaule ne lui faisait déjà presque plus mal si ce n'est qu'une légère sensation d'engourdissement. Il fit quelques mouvements d'étirements avec ce bras pour soulager cet engourdissement. Il sortit ensuite brièvement de la salle d'armes, héla un jeune page qui passait par là. En attendant qu'il revienne, Robb se rapprocha de nouveau de Lucerys pour lui lancer:
-Je ne sais pas pour vous, mais je n'avais encore jamais combattu dans un duel de la sorte! Ce sera très enrichissant de m'entraîner avec vous et le Prince!
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Le sourire de Robb m’assura qu’il ne ressentait pas pas de colère, à moins que mon humble personne ne soit parvenue à détendre l’atmosphère avec ses pitreries dissimulée sous de belles paroles… La pointe de fierté amant de lui m’indiqua cependant que la première option était la plus juste. Mon opposant ne ressentait que le plaisir d’avoir triomphé de moi sur cette passe, et qui plus est, avec ma propre méthode. La situation ne manquait en effet pas de cocasserie… Je ne me privai pas de saisir sa main amicale, le laissant m’aider à me relever.
Une fois debout, j’écoutai la réponse positive du Stark, qui s’en alla de suite chercher un page. Je profitai de cette courte minute seul pour m’étirer rapidement -n’appréciant pas être vu dans ces postures ridicules-, avant qu’il ne revienne. De la glace me ferait grand bien, peut être même plus à lui qu’à moi… Cette pensée, à la base cocasse, me laissa un léger sentiment d’amertume. Ce pauvre nordien n’avait connu que le soleil… Je tentai de me mettre à sa place, m’imaginant enfermé au beau milieu de terres alors que le siège familial se trouvait sur une île. Mon dos frissonna face à une telle éventualité.
Le statut fictif de « bien-né » ne possédait visiblement pas que des avantages, son existence le prouvait… Il demeurait néanmoins pour moi impossible de ne pas l’envier. Au final, nos différions par nos naissances, nos vies, nos origines… Mais la même tâche nous incombait : rehausser le prestige familial… Bien que cela soit beaucoup plus facile dans son cas, principale raison de ma… Jalousie ? Non… Mon envie ne portait aucune trace de malice, simplement une légère frustration.
En y pensant, le Jeune Loup ne connaissait aucun membre de sa meute. Sa seule figure paternelle devait être le roi, son unique frère le prince… Je ne pouvais compatir, en partie car je ne connaissais pas la fraternité ou l’amour parental, mais tout de même, je connaissais mes parents. Si mon père ne possédait pas la fibre paternelle, il avait au moins su s’assurer que mon éducation soit bonne… Il devait espérer que je deviendrais le Lord qu’il n’aurait probablement jamais été, mais la naissance de Monterys perturba tous ses plans et ôta tout sens à mon existence.
Son retour, ainsi que ses mots, mes tirèrent de mes rêvasseries, m’arrachant même un sursaut accompagné par mes yeux, qui s’écarquillèrent. Je lui offris mon sourire le plus bienveillant avant de répondre, plutôt humblement.
- Oh, vous me surestimez… Je ne manie réellement bien que la lame courte à une main, après tout. La bâtarde a le mérite d’être plus polyvalente, mais je n’arrive pas à me faire à cet objet. Pourtant, le maniement ne doit pas être bien différent… Juste plus versatile. Je préfère la lance, mais le jour où je pourrais en manier une librement n’est pas encore venu, à moins que je m’en fasse faire une spécialement pour moi plus tard, mais je doute qu’il s’agisse d’une bonne idée. Sur un champ de bataille, perdre son arme n’est pas improbable, autant s’habitué à du standard donc… Enfin, tâchons de ne pas vous ennuyer avec ces réflexions inutiles. Je suis heureux de vous avoir apporté une expérience de valeur, j’espère que cela continuera et que le prince partagera votre point de vue.
Une fois debout, j’écoutai la réponse positive du Stark, qui s’en alla de suite chercher un page. Je profitai de cette courte minute seul pour m’étirer rapidement -n’appréciant pas être vu dans ces postures ridicules-, avant qu’il ne revienne. De la glace me ferait grand bien, peut être même plus à lui qu’à moi… Cette pensée, à la base cocasse, me laissa un léger sentiment d’amertume. Ce pauvre nordien n’avait connu que le soleil… Je tentai de me mettre à sa place, m’imaginant enfermé au beau milieu de terres alors que le siège familial se trouvait sur une île. Mon dos frissonna face à une telle éventualité.
Le statut fictif de « bien-né » ne possédait visiblement pas que des avantages, son existence le prouvait… Il demeurait néanmoins pour moi impossible de ne pas l’envier. Au final, nos différions par nos naissances, nos vies, nos origines… Mais la même tâche nous incombait : rehausser le prestige familial… Bien que cela soit beaucoup plus facile dans son cas, principale raison de ma… Jalousie ? Non… Mon envie ne portait aucune trace de malice, simplement une légère frustration.
En y pensant, le Jeune Loup ne connaissait aucun membre de sa meute. Sa seule figure paternelle devait être le roi, son unique frère le prince… Je ne pouvais compatir, en partie car je ne connaissais pas la fraternité ou l’amour parental, mais tout de même, je connaissais mes parents. Si mon père ne possédait pas la fibre paternelle, il avait au moins su s’assurer que mon éducation soit bonne… Il devait espérer que je deviendrais le Lord qu’il n’aurait probablement jamais été, mais la naissance de Monterys perturba tous ses plans et ôta tout sens à mon existence.
Son retour, ainsi que ses mots, mes tirèrent de mes rêvasseries, m’arrachant même un sursaut accompagné par mes yeux, qui s’écarquillèrent. Je lui offris mon sourire le plus bienveillant avant de répondre, plutôt humblement.
- Oh, vous me surestimez… Je ne manie réellement bien que la lame courte à une main, après tout. La bâtarde a le mérite d’être plus polyvalente, mais je n’arrive pas à me faire à cet objet. Pourtant, le maniement ne doit pas être bien différent… Juste plus versatile. Je préfère la lance, mais le jour où je pourrais en manier une librement n’est pas encore venu, à moins que je m’en fasse faire une spécialement pour moi plus tard, mais je doute qu’il s’agisse d’une bonne idée. Sur un champ de bataille, perdre son arme n’est pas improbable, autant s’habitué à du standard donc… Enfin, tâchons de ne pas vous ennuyer avec ces réflexions inutiles. Je suis heureux de vous avoir apporté une expérience de valeur, j’espère que cela continuera et que le prince partagera votre point de vue.
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Robb revint dans la salle, attendant le retour du page avec ce qu'il lui avait demandé, tenant toujours sa main relevée à hauteur de son épaule, les tremblements ne se calmant pas. Cependant, la douleur que cela lui causait ne s'affichait pas sur son visage, et le Nordien écoutait, comme toujours, Lucerys avec la plus grande attention. Il avait raison sur le fait qu'il devrait s'adapter à un poids standart s'il voulait manier la lance comme il le souhaitait. Mais après tout, le Velaryon n'avait que 14 ans, il aurait tout le temps de gagner en carrure et en force nécessaire pour manier correctement une telle arme. Robb ne se faisait pas plus de soucis pour lui.
Le jeune serviteur revint, avec une carafe de vin accompagnée de deux coupes ainsi que de la glace enveloppée dans du tissu. Robb remercia le petit page, qui après une inclinaison du buste, disparut aussi vite qu'il était entré. Robb servit rapidement deux coupes de fin et en tendit une à son adversaire du jour avant de se saisir prestement de la glace pour la poser sur sa main gauche. Il grimaça dans un premier temps au froid contact sur sa main endolorie, mais bien vite il sentit que cela lui faisait du bien. Le Jeune Loup eut une longue expiration de contentement. Que sa main soit immobilisée quelques temps le gênait, cependant c'était également la preuve que les deux adversaires avaient donné le meilleur d'eux-même dans ce combat, et cela lui convenait amplement, voilà pourquoi il n'en voulait pas un instant au valyrien.
-Je suis persuadé que le Prince partagera mon point de vue. Il est lui aussi un combattant émérite, et affronter quelqu'un d'autre que moi lui sera très utile. Je ne doute pas qu'il appréciera à sa juste valeur votre présence à la Cour.
De plus, au delà de l'aspect purement diplomatique de la présence à Port-Réal du Velaryon, Robb s'imaginait qu'avoir à ses côtés un homme partageant avec lui le sang de l'antique Valyria autre que sa propre famille ferait plaisir à l'Héritier du Trône de Fer. Tout comme Robb avait apprécié la présence -rare- de Nordiens descendants des Premiers Hommes au Donjon Rouge, peut-être que ces racines communes, bien que anciennes, leur permettrait de s'entendre plus facilement. Bien sûr, le Prince n'était pas du tout aussi isolé que lui à la capitale. Il était dans son élément, à sa Cour.
Après quelques instants, le Nordien posa un instant la poche de glace pour prendre sa coupe de vin, juste là laissée intacte, et en but quelques gorgées. Sa main tremblait déjà moins, pour son plus grand plaisir. Il ne pouvait pas se permettre de prendre trop de retard dans ses entraînements, après tout. Déjà qu'il n'était qu'un pur débutant en archerie! L'un des -très rares- avantages de sa solitude au Donjon Rouge était qu'il disposait de tout le temps souhaité pour se perfectionner, que ce soit à l'entraînement ou dans la bibliothèque du Grand Mestre. Rien de tout cela ne ferait de lui le Nordien qu'on attendait, mais il ne serait pas dit qu'il était un ignorant ou incapable avec une épée.
-J'espère en tout cas que cette première visite au Donjon Rouge est à votre goût.
Robb adressa à son interlocuteur un sourire complice tout en sirotant sa coupe de vin. Oui, nul doute que l'arrivée de Lucerys Velaryon à la capitale serait intéressante.
Le jeune serviteur revint, avec une carafe de vin accompagnée de deux coupes ainsi que de la glace enveloppée dans du tissu. Robb remercia le petit page, qui après une inclinaison du buste, disparut aussi vite qu'il était entré. Robb servit rapidement deux coupes de fin et en tendit une à son adversaire du jour avant de se saisir prestement de la glace pour la poser sur sa main gauche. Il grimaça dans un premier temps au froid contact sur sa main endolorie, mais bien vite il sentit que cela lui faisait du bien. Le Jeune Loup eut une longue expiration de contentement. Que sa main soit immobilisée quelques temps le gênait, cependant c'était également la preuve que les deux adversaires avaient donné le meilleur d'eux-même dans ce combat, et cela lui convenait amplement, voilà pourquoi il n'en voulait pas un instant au valyrien.
-Je suis persuadé que le Prince partagera mon point de vue. Il est lui aussi un combattant émérite, et affronter quelqu'un d'autre que moi lui sera très utile. Je ne doute pas qu'il appréciera à sa juste valeur votre présence à la Cour.
De plus, au delà de l'aspect purement diplomatique de la présence à Port-Réal du Velaryon, Robb s'imaginait qu'avoir à ses côtés un homme partageant avec lui le sang de l'antique Valyria autre que sa propre famille ferait plaisir à l'Héritier du Trône de Fer. Tout comme Robb avait apprécié la présence -rare- de Nordiens descendants des Premiers Hommes au Donjon Rouge, peut-être que ces racines communes, bien que anciennes, leur permettrait de s'entendre plus facilement. Bien sûr, le Prince n'était pas du tout aussi isolé que lui à la capitale. Il était dans son élément, à sa Cour.
Après quelques instants, le Nordien posa un instant la poche de glace pour prendre sa coupe de vin, juste là laissée intacte, et en but quelques gorgées. Sa main tremblait déjà moins, pour son plus grand plaisir. Il ne pouvait pas se permettre de prendre trop de retard dans ses entraînements, après tout. Déjà qu'il n'était qu'un pur débutant en archerie! L'un des -très rares- avantages de sa solitude au Donjon Rouge était qu'il disposait de tout le temps souhaité pour se perfectionner, que ce soit à l'entraînement ou dans la bibliothèque du Grand Mestre. Rien de tout cela ne ferait de lui le Nordien qu'on attendait, mais il ne serait pas dit qu'il était un ignorant ou incapable avec une épée.
-J'espère en tout cas que cette première visite au Donjon Rouge est à votre goût.
Robb adressa à son interlocuteur un sourire complice tout en sirotant sa coupe de vin. Oui, nul doute que l'arrivée de Lucerys Velaryon à la capitale serait intéressante.
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J’observai mon adversaire du jour tout en prenant une gorgée de vin, constatant que sa main tremblait toujours malgré son air impassible. Il eut néanmoins un soupire de soulagement lorsque la glace entra en contact avec sa peau. Cela me laissa supposer que la blessure était mineure, tant mieux. J’en fus moi-même soulagé. Je posai ma coupe au sol, me saisissant d’un des glaçons que je pris en bouche, attendant qu’il fonde suffisamment pour l’avaler, tout en écoutant le nordien.
- Rien de plus rafraichissant qu’un glaçon… Et maintenant que j’y pense, il n’y a pas eu d’affrontements entre valyriens depuis les Blackfyre… Ça donnera une note positive à la notion.
Je me surpris à ironiser à nouveau, mais bon, cela allait probablement devenir ma marque de fabrique ici. Des comparaisons aussi improbables que mes pitreries, doublés d’une langue bien pendue, trop pendue, même. Peut être que cela me perdrait un jour… Mais visiblement pas aujourd’hui. De toutes manières, personne n’avait plus rien à craindre de ma famille, le temps de Corlys étant révolu depuis bien trop longtemps… La personne à notre tête était Monford, se contentant de son titre, de son île, de son peu d’argent restant. À vrai dire, même si je me trouvais des qualités proches de celles de mon illustre ancêtre… Jamais je n’aurais la position pour les mettre à l’oeuvre. Une génération de plus dans la disgrâce, du moins, aux premiers abords.
- J’apprécie beaucoup la visite guidée de l’armurerie, oui.
Je lui rendis son sourire avec un air quelques peu espiègles, sirotant moi-même une ou deux autres gorgées du breuvage. Le même qu’avant, mais le besoin de boire le rendait meilleur. À moins que mon goût n’ai été… Anesthésié par la glace.
- C’est enrichissant oui, je n’ai pas eu le loisir de beaucoup voyager, juste assez pour que je puisse me vanter de l’avoir fait plus que vous, peut être… Je crois que j’aurais aimé une vie comme celle d’Aegon V, même si sa mort fut… Horrible, probablement. J'ajouterais que vous êtes de bonne compagnie, Robb.
- Rien de plus rafraichissant qu’un glaçon… Et maintenant que j’y pense, il n’y a pas eu d’affrontements entre valyriens depuis les Blackfyre… Ça donnera une note positive à la notion.
Je me surpris à ironiser à nouveau, mais bon, cela allait probablement devenir ma marque de fabrique ici. Des comparaisons aussi improbables que mes pitreries, doublés d’une langue bien pendue, trop pendue, même. Peut être que cela me perdrait un jour… Mais visiblement pas aujourd’hui. De toutes manières, personne n’avait plus rien à craindre de ma famille, le temps de Corlys étant révolu depuis bien trop longtemps… La personne à notre tête était Monford, se contentant de son titre, de son île, de son peu d’argent restant. À vrai dire, même si je me trouvais des qualités proches de celles de mon illustre ancêtre… Jamais je n’aurais la position pour les mettre à l’oeuvre. Une génération de plus dans la disgrâce, du moins, aux premiers abords.
- J’apprécie beaucoup la visite guidée de l’armurerie, oui.
Je lui rendis son sourire avec un air quelques peu espiègles, sirotant moi-même une ou deux autres gorgées du breuvage. Le même qu’avant, mais le besoin de boire le rendait meilleur. À moins que mon goût n’ai été… Anesthésié par la glace.
- C’est enrichissant oui, je n’ai pas eu le loisir de beaucoup voyager, juste assez pour que je puisse me vanter de l’avoir fait plus que vous, peut être… Je crois que j’aurais aimé une vie comme celle d’Aegon V, même si sa mort fut… Horrible, probablement. J'ajouterais que vous êtes de bonne compagnie, Robb.
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Le jeune Velaryon évoqua ses futurs duels avec le Prince Aegon sur le ton de la plaisanterie, ironisant à propos de la guerre civile entre la famille Targaryen et Daemon Feunoyr. Robb répondit par un léger sourire en coin, dérouté cependant par la manière se s'exprimer de Lucerys. Il lançait régulièrement ce genre de piques quelques surprenantes, et s'amusait avec les mots comme une sorte de jongleur, ce qui rendait parfois plus difficile de comprendre le fond de sa pensée. Ils venaient cependant de se rencontrer, et le Jeune Loup ne désespérait de mieux apprendre à comprendre son nouveau compagnon d'entraînement avec le temps. Un petit tour du Donjon Rouge qui s'était immédiatement suivi d'un duel en à peine quelques heures, on pouvait en quelque sorte parler d'un record après tout!
Robb reposa sa coupe, encore à moitié pleine de vin de couleur rouge betterave pour remettre un peu de glaçon sur sa main, bien décidé à ne pas laisser ses articulations enfler. Il pouvait néanmoins sentir que ses doigts allaient déjà mieux, quand à son poignet, il n'avait pas subi le moindre dégât, ce qui aurait pu s'avérer fâcheux.
Lucerys lui dit apprécier la visite, avant d'évoquer la vie qu'il aurait voulu avoir, si on lui avait donné le choix. Bien des personnes, nobles comme roturiers, auraient voulu une vie différente si la décision leur appartenait réellement. Mais tout le monde avait des devoirs. Certaines naissaient avec, comme les membres de la noblesse, d'autres se les créaient volontairement car ils considéraient que c'était la seuleà faire, pour de nombreuses raisons, et devenaient septons, chevaliers, mestre.
Robb ne songeait pas souvent à une vie totalement différente, loin du nom de Stark par exemple, mais il lui arrivait de rêver de sa vie si la rébellion avait été gagnée par le Cerf, les crocs du Loup refermés sur la gorge du Dragon. Il aurait pu grandir auprès des siens, et personne dans le Nord ne s'interrogerait sur sa capacité à prendre la suite du seigneur son père. A n'en pas douter, sa vie aurait été infiniment plus simple de cette façon.
Mais il était impossible pour lui de se laisser aller à ses réflexions sans une certaine culpabilité. Si Robert Baratheon avait vaincu au Trident, alors tout ceux qu'il connaissait au Donjon Rouge seraient sans doute mort sous l'impitoyable direction du Cerf. Le Roi, ses enfants, le Prince Viserys. Mais à la place, c'était sa tante qui était morte, enfermée quelque part dans un tour à Dorne, et son grand père et son oncle qui était morts brûlés vifs, comme jetés dans une chaudière en guise de fournaise.
L'espace d'une infime seconde, Robb imagina les situations inversées, et Aegon envoyé à Winterfell enfant en tant que pupille de Lord Stark. Bien sûr, cela n'était absolument pas possible, en tant qu'héritier au trône il aurait représenté une menace bien trop grande...Mais que ce serait-il passé? Aurait-il vévu les mêmes déchirements que lui à la capitale, à se demander s'il était un Dragon ou un Loup?
Non. Il était le Prince héritier, comment pouvait-il seulement se poser une telle question? Et c'était bien heureux pour lui.
Le Jeune Loup chassa le Prince de ses pensées. Sans doute était-ce car il s'agissait de son seul véritable ami en ces lieux, mais parfois le plaçait-il trop sur un piédestal, à tel point qu'il s'interdisait de rêver de la vie qui aurait dû toujours être la sienne. Son enfance avait-elle donc moins de valeur que celle de Aegon? Elle en avait plus pour Westeros en tout cas. Ou peut-être n'était-ce que par superstition, de ne surtout pas imaginer le malheur de ceux auxquels il tenait.
-Je vous comprends, j'espère moi-même avoir l'occasion de voyager un jour, découvrir un peu les routes de Westeros!
Le Nordien était parvenu à prendre la parole pour enfin répondre à Lucerys avant que trop de sentiments contradictoires n'éclatent dans sa tête. De la même façon, l'idée du voyage pouvait être sensible pour le Nordien, qui n'en laissa cependant rien paraître, se contentant d'une réponse relativement simple, même s'il se languissait d'entre les oiseaux chanter sous d'autres latitudes. Et pas seulement celles du Nord! Il voulait découvrir les routes de toutes les régions, fouler pourquoi pas les sables de Dorne, contempler les hauteurs des Eyriés où trônait sa tante, la dame du Val, rencontrer en chemin voyageurs, vauriens de contrebande et amis d'un jour de marche, et vivre non plus comme une bête en cage.
-J'apprécie aussi beaucoup votre compagnie, Lucerys. Je suis très content que vous décidiez de vous installer au Donjon Rouge. J'espère que vous trouverez auprès des Targaryen ce que vous êtes venu chercher.
Après tout le jeune homme semblait vouloir travailler pour redonner à sa famille la place qu'elle méritait, et le Nordien ne pouvait qu'espérer le voir récolter les fruits de son travail.
Le Jeune Loup finit rapidement sa coupe avant de se rapprocher du descendant de Valyria. Il avait enroulé la poche de glace autour de sa main avant de glisser le tout dans sa poche pour pouvoir se mouvoir sans difficulté. Une fois qu'il aurait laissé Lucerys découvrir seul ses nouveaux appartements, il passerait le tout sous de l'eau d'un quelconque bidet, ne choisissant de consulter le Mestre que si cela ne s'arrangeait pas.
-Souhaitez vous voir encore un endroit particulier au Donjon Rouge, Lucerys? Nous avons encore le temps pour un peu de visite, à moins que vous ne soyez fatigué et vouliez que je vous ramène dans vos appartements?
Robb reposa sa coupe, encore à moitié pleine de vin de couleur rouge betterave pour remettre un peu de glaçon sur sa main, bien décidé à ne pas laisser ses articulations enfler. Il pouvait néanmoins sentir que ses doigts allaient déjà mieux, quand à son poignet, il n'avait pas subi le moindre dégât, ce qui aurait pu s'avérer fâcheux.
Lucerys lui dit apprécier la visite, avant d'évoquer la vie qu'il aurait voulu avoir, si on lui avait donné le choix. Bien des personnes, nobles comme roturiers, auraient voulu une vie différente si la décision leur appartenait réellement. Mais tout le monde avait des devoirs. Certaines naissaient avec, comme les membres de la noblesse, d'autres se les créaient volontairement car ils considéraient que c'était la seuleà faire, pour de nombreuses raisons, et devenaient septons, chevaliers, mestre.
Robb ne songeait pas souvent à une vie totalement différente, loin du nom de Stark par exemple, mais il lui arrivait de rêver de sa vie si la rébellion avait été gagnée par le Cerf, les crocs du Loup refermés sur la gorge du Dragon. Il aurait pu grandir auprès des siens, et personne dans le Nord ne s'interrogerait sur sa capacité à prendre la suite du seigneur son père. A n'en pas douter, sa vie aurait été infiniment plus simple de cette façon.
Mais il était impossible pour lui de se laisser aller à ses réflexions sans une certaine culpabilité. Si Robert Baratheon avait vaincu au Trident, alors tout ceux qu'il connaissait au Donjon Rouge seraient sans doute mort sous l'impitoyable direction du Cerf. Le Roi, ses enfants, le Prince Viserys. Mais à la place, c'était sa tante qui était morte, enfermée quelque part dans un tour à Dorne, et son grand père et son oncle qui était morts brûlés vifs, comme jetés dans une chaudière en guise de fournaise.
L'espace d'une infime seconde, Robb imagina les situations inversées, et Aegon envoyé à Winterfell enfant en tant que pupille de Lord Stark. Bien sûr, cela n'était absolument pas possible, en tant qu'héritier au trône il aurait représenté une menace bien trop grande...Mais que ce serait-il passé? Aurait-il vévu les mêmes déchirements que lui à la capitale, à se demander s'il était un Dragon ou un Loup?
Non. Il était le Prince héritier, comment pouvait-il seulement se poser une telle question? Et c'était bien heureux pour lui.
Le Jeune Loup chassa le Prince de ses pensées. Sans doute était-ce car il s'agissait de son seul véritable ami en ces lieux, mais parfois le plaçait-il trop sur un piédestal, à tel point qu'il s'interdisait de rêver de la vie qui aurait dû toujours être la sienne. Son enfance avait-elle donc moins de valeur que celle de Aegon? Elle en avait plus pour Westeros en tout cas. Ou peut-être n'était-ce que par superstition, de ne surtout pas imaginer le malheur de ceux auxquels il tenait.
-Je vous comprends, j'espère moi-même avoir l'occasion de voyager un jour, découvrir un peu les routes de Westeros!
Le Nordien était parvenu à prendre la parole pour enfin répondre à Lucerys avant que trop de sentiments contradictoires n'éclatent dans sa tête. De la même façon, l'idée du voyage pouvait être sensible pour le Nordien, qui n'en laissa cependant rien paraître, se contentant d'une réponse relativement simple, même s'il se languissait d'entre les oiseaux chanter sous d'autres latitudes. Et pas seulement celles du Nord! Il voulait découvrir les routes de toutes les régions, fouler pourquoi pas les sables de Dorne, contempler les hauteurs des Eyriés où trônait sa tante, la dame du Val, rencontrer en chemin voyageurs, vauriens de contrebande et amis d'un jour de marche, et vivre non plus comme une bête en cage.
-J'apprécie aussi beaucoup votre compagnie, Lucerys. Je suis très content que vous décidiez de vous installer au Donjon Rouge. J'espère que vous trouverez auprès des Targaryen ce que vous êtes venu chercher.
Après tout le jeune homme semblait vouloir travailler pour redonner à sa famille la place qu'elle méritait, et le Nordien ne pouvait qu'espérer le voir récolter les fruits de son travail.
Le Jeune Loup finit rapidement sa coupe avant de se rapprocher du descendant de Valyria. Il avait enroulé la poche de glace autour de sa main avant de glisser le tout dans sa poche pour pouvoir se mouvoir sans difficulté. Une fois qu'il aurait laissé Lucerys découvrir seul ses nouveaux appartements, il passerait le tout sous de l'eau d'un quelconque bidet, ne choisissant de consulter le Mestre que si cela ne s'arrangeait pas.
-Souhaitez vous voir encore un endroit particulier au Donjon Rouge, Lucerys? Nous avons encore le temps pour un peu de visite, à moins que vous ne soyez fatigué et vouliez que je vous ramène dans vos appartements?
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Mon acolyte semblait avoir trop peu bu pour finir son verre, tandis que je vidais le miens du breuvage couleur betterave presque d’un trait. Il était d'ailleurs curieux qu'une boisson puisse avoir la couleur d'un fruit sans en avoir le goût. Le vin n'était-il pas à base de raisin, normalement ? Curieux.
Robb semblait songeur, peut être que lui aussi songeait parfois à changer de vie, ou en imaginait une autre, mais si c’était le cas, il ne souhaitait pas aborder le sujet… Compréhensible, peut être que ses pensées pourraient être mal interprétées… Comme de l’anti-royalisme, par exemple.
Ce serait compréhensible, pour quelqu’un dont la famille avait été tant broyée par les infinis crocs du dragon tricéphale. Le précédent roi ne s’était-il pas débarrassés de son grand père ainsi que de son oncle, comme on se débarrassait de ses impuretés dans bidet ? Bien que ici, il ai plutôt fait usage d’une chaudière, avec les deux pauvres hommes comme combustible… L’idée d’une mort aussi affreuse me fit frissonner et me donna même une sueur froide.
Pauvres hommes. Je me demandais un instant si les traits durs des Nordiens ne venaient pas d’un stigmate, plutôt que de leur milieu de vie… Difficile de ne pas tomber dans la superstition, avec un destin si tragique, qui avait sérieusement entamé le piédestal, pourtant prestigieux de par leur statut de maison suzeraine, des Stark de Winterfell. Nul doute que le Jeune Loup devrait l’élever à nouveau plus tard.
Je donnai un bref coup d’oeil à ses doigts, sa main, puis son poignet, toujours tremblants mais apparemment soulagés par la glace, qu’il n’hésitait pas à utiliser abondemment. Une bonne initiative, selon moi. Je souris à ses mots, acquiesçant avant d’ajouter.
- Si seulement nous pouvions faire le tour de Westeros et des Cités Libres avant que les responsabilités ne nous bloquent ici… Ah… Une vie belle et riche en devoirs ainsi qu’en pouvoir nous attend peut être, mais j’aimerais tant explorer les milles merveilles architecturales et naturelles du monde, voir les divers espèces animales du continent également… Voir quels oiseaux volent à Pentos, si le sable est le même à Dorne qu’à Volantis, si les poissons sont plus gros dans les autres mers… Enfin, c’est le sang de l’illustre Corlys qui parle, je présume. Excusez ce caprice. J’ai beaucoup de respect pour cet homme, sinon de tous, de pas mal de records.
Je m’arrêtai, reprenant mon souffle avant de reprendre la parole.
- Il y a trop de vie que j’aurais voulu vivre, hélas, nous ne pouvons en avoir qu’une… Je suis curieux de ce que cela fait d’être vagabond, pirate, commerçant, vendeur de contrebande, mercenaire… Tous ont leurs mauvais aspects, mais également de bons. Notamment le voyage que nous nobles ne pouvons faire… Le pouvoir restreint autant qu’il offre de libertés, j’imagine. Enfin, encore une suite à mon caprice, décidément… Encore plus irréaliste que mes ambitions. Je suis ravi que ma compagnie vous soit agréable, bien que j’avoue que même dans le cas inverse, je serais tout de même rester au Donjon Rouge pour le simple plaisir de vous ennuyer par ma présence. Je peux me montrer assez enfantin, de temps en temps. Enfin, peu importe, je pense que nous nous sommes tous deux éclatés, si vous me permettez ce terme familier, durant ce petit duel.
Je fus surpris d’utiliser un tel terme, bien que l’idée de déstabiliser mon interlocuteur m’amusait, ce qui se traduisit par un demi-mouvement de mes lèvres, traduisant une certaine espièglerie… Je n’avais encore jamais rencontré de personne maniant aussi bien les mots que moi, que je pouvais manipuler habilement, tel un jongleur avec ses balles, à des fins burlesques comme plus malicieuses…
- Mes appartements ? J’oubliais que j’allais vivre ici… Hmm, je me sens poisseux. Me changer ne serait pas malvenu, je pense. Pareil pour vous, sans vouloir être offensant. Peut être que cela vous donnera le temps d’aller voir le Mestre, au passage. Je m’inquiète pour votre main, cela m’embêterait que vous finissiez estropié. Donc oui, menez-y moi, je vous prie.
Robb semblait songeur, peut être que lui aussi songeait parfois à changer de vie, ou en imaginait une autre, mais si c’était le cas, il ne souhaitait pas aborder le sujet… Compréhensible, peut être que ses pensées pourraient être mal interprétées… Comme de l’anti-royalisme, par exemple.
Ce serait compréhensible, pour quelqu’un dont la famille avait été tant broyée par les infinis crocs du dragon tricéphale. Le précédent roi ne s’était-il pas débarrassés de son grand père ainsi que de son oncle, comme on se débarrassait de ses impuretés dans bidet ? Bien que ici, il ai plutôt fait usage d’une chaudière, avec les deux pauvres hommes comme combustible… L’idée d’une mort aussi affreuse me fit frissonner et me donna même une sueur froide.
Pauvres hommes. Je me demandais un instant si les traits durs des Nordiens ne venaient pas d’un stigmate, plutôt que de leur milieu de vie… Difficile de ne pas tomber dans la superstition, avec un destin si tragique, qui avait sérieusement entamé le piédestal, pourtant prestigieux de par leur statut de maison suzeraine, des Stark de Winterfell. Nul doute que le Jeune Loup devrait l’élever à nouveau plus tard.
Je donnai un bref coup d’oeil à ses doigts, sa main, puis son poignet, toujours tremblants mais apparemment soulagés par la glace, qu’il n’hésitait pas à utiliser abondemment. Une bonne initiative, selon moi. Je souris à ses mots, acquiesçant avant d’ajouter.
- Si seulement nous pouvions faire le tour de Westeros et des Cités Libres avant que les responsabilités ne nous bloquent ici… Ah… Une vie belle et riche en devoirs ainsi qu’en pouvoir nous attend peut être, mais j’aimerais tant explorer les milles merveilles architecturales et naturelles du monde, voir les divers espèces animales du continent également… Voir quels oiseaux volent à Pentos, si le sable est le même à Dorne qu’à Volantis, si les poissons sont plus gros dans les autres mers… Enfin, c’est le sang de l’illustre Corlys qui parle, je présume. Excusez ce caprice. J’ai beaucoup de respect pour cet homme, sinon de tous, de pas mal de records.
Je m’arrêtai, reprenant mon souffle avant de reprendre la parole.
- Il y a trop de vie que j’aurais voulu vivre, hélas, nous ne pouvons en avoir qu’une… Je suis curieux de ce que cela fait d’être vagabond, pirate, commerçant, vendeur de contrebande, mercenaire… Tous ont leurs mauvais aspects, mais également de bons. Notamment le voyage que nous nobles ne pouvons faire… Le pouvoir restreint autant qu’il offre de libertés, j’imagine. Enfin, encore une suite à mon caprice, décidément… Encore plus irréaliste que mes ambitions. Je suis ravi que ma compagnie vous soit agréable, bien que j’avoue que même dans le cas inverse, je serais tout de même rester au Donjon Rouge pour le simple plaisir de vous ennuyer par ma présence. Je peux me montrer assez enfantin, de temps en temps. Enfin, peu importe, je pense que nous nous sommes tous deux éclatés, si vous me permettez ce terme familier, durant ce petit duel.
Je fus surpris d’utiliser un tel terme, bien que l’idée de déstabiliser mon interlocuteur m’amusait, ce qui se traduisit par un demi-mouvement de mes lèvres, traduisant une certaine espièglerie… Je n’avais encore jamais rencontré de personne maniant aussi bien les mots que moi, que je pouvais manipuler habilement, tel un jongleur avec ses balles, à des fins burlesques comme plus malicieuses…
- Mes appartements ? J’oubliais que j’allais vivre ici… Hmm, je me sens poisseux. Me changer ne serait pas malvenu, je pense. Pareil pour vous, sans vouloir être offensant. Peut être que cela vous donnera le temps d’aller voir le Mestre, au passage. Je m’inquiète pour votre main, cela m’embêterait que vous finissiez estropié. Donc oui, menez-y moi, je vous prie.
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Lucerys continuait de discourir sur la vie qu'il aurait voulu avoir et le Nordien l'écoutait avec la plus grande attention, laissant son esprit dériver sur les évocations du descendant de Valyria. Pour lui qui n'avait jamais quitté les terres de la Couronne depuis qu'il avait été arrachés aux bras de sa mère, là bas à Vivesaigues, ces images représentaient une sorte de rêve aussi inaccessible que les étoiles elles-même, et rien que Braavos aurait tout aussi bien pu se trouver ans une autre dimension, tout comme Winterfell d'ailleurs: Il en connaissait l'existence de manière théorique, mais empiriquement rien de tout cela ne semblait successible d'apparaître dans le plan de son existence, elle, beaucoup plus étroite.
Tôt ou tard, il devrait rentrer parmi les siens, et ses devoirs seraient grands, l'empêchant de jouir de l'immense beauté de ce monde comme il en rêvait au dessus des cartes de la bibliothèque du Grand Mestre. Mais il ne doutait pas que ce jour-là, le poids des responsabilités et le bonheur d'être enfin à sa place effacerait dans son esprit l'enfant amoureux de cartes et d'estampes.
Et il ne disait rien de tout cela à Lucerys, mais Robb n'était pas sûr de comprendre de ce qui retenait véritablement le Velaryon d'accomplir tous les voyages dont il parlait. Comme il l'avait lui-même dit plus tôt, il n'était pas l'héritier de sa famille, et les devoirs qui pesaient sur ses épaules étaient ceux qu'il se choisissait. Rien ne l'empêchait, une fois sa majorité atteinte, de grimper dans un bateau en direction des Iles d'Eté, si cela lui convenait, si ce n'était peut-être ses ambitions personnelles. Il n'était pas aussi sûrement que lui-même, lié à ses responsabilités.
Il finit par lui demander ce qu'il voulait faire maintenant, et Lucerys choisit sagement de vouloir être guidé vers ses appartements. Robb hocha la tête doucement, cela l'arrangea sans qu'il voulût le dire à haute voix. Il aurait bien pu lui faire arpenter encore et encore les couloirs du Donjon Rouge, mais tout cela l'avait momentanément fourbu. Il tint néanmoins à avoir une parole agréable pour le valyrien.
-Je comprends que cela vous paraisse étrange, mais je vous assure que vous habituerez vite à vivre ici. Et rien ne vous empêchera de rentrer de temps en temps chez vous voir votre famille, Lamarck n'est pas si loin après tout!
contrairement à moi ne put s'empêcher de penser amèrement le Nordien, alors qu'il guidait le nouvel arrivant vers les appartements qui avaient été attribués au représentant Velaryon. Il tentait sur le chemin de lui montrer comment se repérer afin qu'il s'acclimate le plus vit à sa nouvelle vie à la capitale. Mais il était un descendant de Valyria, une famille historiquement proche des Targaryen. Il serait bien vite chez lui ici, à n'en pas douter.
Après avoir monté quelques volées de marches, Robb et Lucerys parvinrent devant une chambre donc le Jeune Loup ouvrir la porte, laissant néanmoins son nouvel ami y entrer le premier pour la découvrir à son aise.
-J'espère que cela vous convient. S'il vous manque quoi que ce soit n'hésitez pas à me le dire, je m'arrangerai avec le chambellan.
Tôt ou tard, il devrait rentrer parmi les siens, et ses devoirs seraient grands, l'empêchant de jouir de l'immense beauté de ce monde comme il en rêvait au dessus des cartes de la bibliothèque du Grand Mestre. Mais il ne doutait pas que ce jour-là, le poids des responsabilités et le bonheur d'être enfin à sa place effacerait dans son esprit l'enfant amoureux de cartes et d'estampes.
Et il ne disait rien de tout cela à Lucerys, mais Robb n'était pas sûr de comprendre de ce qui retenait véritablement le Velaryon d'accomplir tous les voyages dont il parlait. Comme il l'avait lui-même dit plus tôt, il n'était pas l'héritier de sa famille, et les devoirs qui pesaient sur ses épaules étaient ceux qu'il se choisissait. Rien ne l'empêchait, une fois sa majorité atteinte, de grimper dans un bateau en direction des Iles d'Eté, si cela lui convenait, si ce n'était peut-être ses ambitions personnelles. Il n'était pas aussi sûrement que lui-même, lié à ses responsabilités.
Il finit par lui demander ce qu'il voulait faire maintenant, et Lucerys choisit sagement de vouloir être guidé vers ses appartements. Robb hocha la tête doucement, cela l'arrangea sans qu'il voulût le dire à haute voix. Il aurait bien pu lui faire arpenter encore et encore les couloirs du Donjon Rouge, mais tout cela l'avait momentanément fourbu. Il tint néanmoins à avoir une parole agréable pour le valyrien.
-Je comprends que cela vous paraisse étrange, mais je vous assure que vous habituerez vite à vivre ici. Et rien ne vous empêchera de rentrer de temps en temps chez vous voir votre famille, Lamarck n'est pas si loin après tout!
contrairement à moi ne put s'empêcher de penser amèrement le Nordien, alors qu'il guidait le nouvel arrivant vers les appartements qui avaient été attribués au représentant Velaryon. Il tentait sur le chemin de lui montrer comment se repérer afin qu'il s'acclimate le plus vit à sa nouvelle vie à la capitale. Mais il était un descendant de Valyria, une famille historiquement proche des Targaryen. Il serait bien vite chez lui ici, à n'en pas douter.
Après avoir monté quelques volées de marches, Robb et Lucerys parvinrent devant une chambre donc le Jeune Loup ouvrir la porte, laissant néanmoins son nouvel ami y entrer le premier pour la découvrir à son aise.
-J'espère que cela vous convient. S'il vous manque quoi que ce soit n'hésitez pas à me le dire, je m'arrangerai avec le chambellan.
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Le visage du nordien arborait un air pensif tandis que mes paroles se frayaient un chemin jusqu’à ses oreilles, elles-même tâchant de retranscrire ces vibrations de l’air en quelque chose d’intelligible... Ce qui ne rendait pas nécessairement mes paroles moins énigmatiques. Cet homme me paraissait trop droit et résigné pour que son esprit ne s’aventure trop dans des fantasmes de vie différente. Sa situation ne changerait pas, après tout, alors quel intérêt trouverait-il dans des rêveries ?
Il finit néanmoins par me répondre, autant par sympathie que politesse, sans doute. Visiblement, le jeune Stark interprétait ma dernière petite tirade comme une sorte de peur de l’inconnu, d’anxiété à l’idée de m’installer ici. Si bien que Robb alla jusqu’à m’évoquer de possibles retours à Lamarck, qui effectivement, demeurait relativement proche…
Énoncer ce fait attrista d’ailleurs ses traits, une demi-seconde… Soit suffisamment longtemps pour que j’aperçoive la micro-expression trahissant cette émotion.
Je ne pu m’empêcher de me sentir émerveillé à chaque couloir et chaque escalier, tant mon accompagnateur me guidait avec facilité. La carte du Donjon Rouge tout entier siégeait dans son esprit, probablement au mètre, voir centimètre près. Une idée paradoxale me traversa alors l’esprit…
En effet, bien que les crocs du Jeune Loup ne s’ancreraient probablement jamais dans le cou d’un membre de la famille royale, le fait d’accueillir un potentiel ennemi au sein de leur place forte représentait un risque tout aussi important pour nos dirigeants. Une carte se transmettait plus facilement que la sympathie, et pouvait s’avérer fort précieuse en cas de conflit… Enfin, ils devaient se douter que de prendre un otage de valeur impliquait forcément quelques risques.
Le trône le paierait un jour, à n’en pas douter. Toute graine donnait un jour un arbre, lui-même engendrant un fruit… Et Aerys II ne manqua pas d’élégamment planter celles d’une haine séculaire un peu plus d’une décennie auparavant. Pour le moment, le piédestal de Winterfell, rendu instable, tremblait… Mais le tour d’une autre Maison viendra un jour, à n’en pas douter.
Concernant mes appartements, supposés sujet principal de ma narration, mes affaires s’y trouvaient déjà. Je ne fus donc pas surpris d’apercevoir mes quelques coffres de vêtements, ainsi qu’une poignée de livres aux sujets diverses et variés, allant de l’Histoire aux armes, en passant par la stratégie militaire et quelques légendes. Mon lit arborait déjà, sans surprise, les couleurs de ma famille. En soi… La sobriété de l’endroit me plut. Rien d’ostentatoire, à part l’espace… Mais je m’y accommoderais bien.
Une fois ma courte exploration achevée, je me tournai vers mon nouvel ami, l’invitant à entrer avant de lui poser une question aussi bête que cruciale.
- Où sont situés vos quartiers, par rapport aux miens ? Simple curiosité… Et j’insiste, n’oubliez pas de consulter pour vos doigts et votre poignet. La glace atténue la douleur mais ne permet pas de dire si c’est cassé ou non, perdre de la mobilité s’avérerait ennuyant, aussi bien pour l’arc que le maniement de l’épée… Et ce serait du gâchis d’abîmer une main si agile avec la bâtarde.
Il finit néanmoins par me répondre, autant par sympathie que politesse, sans doute. Visiblement, le jeune Stark interprétait ma dernière petite tirade comme une sorte de peur de l’inconnu, d’anxiété à l’idée de m’installer ici. Si bien que Robb alla jusqu’à m’évoquer de possibles retours à Lamarck, qui effectivement, demeurait relativement proche…
Énoncer ce fait attrista d’ailleurs ses traits, une demi-seconde… Soit suffisamment longtemps pour que j’aperçoive la micro-expression trahissant cette émotion.
Je ne pu m’empêcher de me sentir émerveillé à chaque couloir et chaque escalier, tant mon accompagnateur me guidait avec facilité. La carte du Donjon Rouge tout entier siégeait dans son esprit, probablement au mètre, voir centimètre près. Une idée paradoxale me traversa alors l’esprit…
En effet, bien que les crocs du Jeune Loup ne s’ancreraient probablement jamais dans le cou d’un membre de la famille royale, le fait d’accueillir un potentiel ennemi au sein de leur place forte représentait un risque tout aussi important pour nos dirigeants. Une carte se transmettait plus facilement que la sympathie, et pouvait s’avérer fort précieuse en cas de conflit… Enfin, ils devaient se douter que de prendre un otage de valeur impliquait forcément quelques risques.
Le trône le paierait un jour, à n’en pas douter. Toute graine donnait un jour un arbre, lui-même engendrant un fruit… Et Aerys II ne manqua pas d’élégamment planter celles d’une haine séculaire un peu plus d’une décennie auparavant. Pour le moment, le piédestal de Winterfell, rendu instable, tremblait… Mais le tour d’une autre Maison viendra un jour, à n’en pas douter.
Concernant mes appartements, supposés sujet principal de ma narration, mes affaires s’y trouvaient déjà. Je ne fus donc pas surpris d’apercevoir mes quelques coffres de vêtements, ainsi qu’une poignée de livres aux sujets diverses et variés, allant de l’Histoire aux armes, en passant par la stratégie militaire et quelques légendes. Mon lit arborait déjà, sans surprise, les couleurs de ma famille. En soi… La sobriété de l’endroit me plut. Rien d’ostentatoire, à part l’espace… Mais je m’y accommoderais bien.
Une fois ma courte exploration achevée, je me tournai vers mon nouvel ami, l’invitant à entrer avant de lui poser une question aussi bête que cruciale.
- Où sont situés vos quartiers, par rapport aux miens ? Simple curiosité… Et j’insiste, n’oubliez pas de consulter pour vos doigts et votre poignet. La glace atténue la douleur mais ne permet pas de dire si c’est cassé ou non, perdre de la mobilité s’avérerait ennuyant, aussi bien pour l’arc que le maniement de l’épée… Et ce serait du gâchis d’abîmer une main si agile avec la bâtarde.
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Lucerys avait passé quelques instants à observer ce qui maintenant était ses appartements. Qu'est ce que cela pouvait faire, de volontairement quitter sa famille et sa maison pour remplir une mission à la Cour? Voilà une question que le Nordien ne s'était, naturellement, jamais posée. Mais le valyrien ne faisait que son devoir envers son nom après tout. Quand on nourrissait autant d'ambition que ce que le valyrien laissait penser, alors le Donjon Rouge était le centre de l'univers, après tout.
Le fils de Lamarck l'invita finalement à entrer, et Robb fit donc quelques pas dans sa direction, pénétrant les appartements. Ils étaient beaux sans se montrer excessifs dans leur décoration, les couleurs et le blason des Velaryon s'affichait en toute fierté. Durant toutes les années qui avaient immédiatement suivi la rébellion, soit la prime jeunesse du Nordien, ses propres couleurs n'étaient affichées nulle part, et ce même lorsqu'il passa du statut de simple otage à pupille du Roi. Sans doute voir le fils du seigneur de Winterfell afficher sa filiation et ses crocs aurait alors posé problème pour la Couronne qui commençait juste à asseoir de nouveau son pouvoir. Peut-être pour cela que maintenant, Robb faisait en sorte de les arborer le plus souvent possible, soit cousu sur ses vêtements, soit simplement avec la fibule de nacre qui retenait sa cape. Il était fier d'être Loup et non un Dragon, tout comme Lucerys ouvait avec raison se targuer du sang valyrien qui coulait dans ses veines.
Ce dernier lui adressait d'ailleurs la parole, lui demandant où se trouvaient ses propres appartements. Dans un premier temps surpris par cette demande et supposant qu'il souhaitait juste savoir où il pouvait le trouver en cas de besoin, Robb fit deux pas en arrière pour se retrouver une nouvelle fois au niveau du couloir pour lui indiquer la direction d'un mouvement de bras.
-Oh, vous pouvez me trouver facilement, si vous suivez ce couloir jusqu'au tableau qui représente Dorne et si vous tournez à droite.
En lui expliquant où sa propre chambre se trouvait, Robb se rendit compte qu'il indiquait le chemin droit vers l'aile de la famille Targaryen. Etait-ce cela qu'il voulait savoir? Le Nordien ne s'était pas encore particulièrement intéressé à la répartition socio-géographique du Donjon Rouge du haut de ses 12 ans, mais il était vrai qu'il vivait, bien que clairement plus modestement, près des appartements dédiés aux Dragons. Etant trop jeune pour cela, il ne se souvenait pas avoir vécu beaucoup plus "bas" dans son enfance, en admettant que cela ait un quelconque sens. Le fruit d'une enfance passée entre ces murs, sans doute. Ou peut-être n'était ce là que suppositions et superstition de sa part.
Le descendant de Valyria s'attarda également sur l'état de son poignet, et semblait y accorder beaucoup d'attention, ce dont Robb était d'une certaine façon reconnaissant. Le compliment était également agréable à entendre.
-Merci de votre sollicitude, mais je suis sûr que tout sera comme avant d'ici quelques jours! Je m'en voudrais de manquer à nos prochains entraînements.
Il adressa au valyrien un sourire complice. Nul doute qu'il passerait un certain temps au cours des prochaines années à se taper dessus joyeusement, tout comme le Prince Aegon et lui avaient échangé innombrables coups depuis qu'ils pouvaient tous les deux tenir une épée de bois. Ils avaient parfois tous deux finis avec tant de bleus sur la peau que cela relevait du record.
-Vous êtes sans doute fatigués, et vous avez bien mérité un peu de repos je pense! Je vais donc vous laisser. Je ne doute de toute façon pas de vous revoir bientôt cher ami.
Robb eut une respectueuse et amicale inclinaison de la tête dans la direction du Velayon, avant de lui adresser un dernier sourire et de tourner les talons, se dirigeant pour précaution vers le laboratoire du Grand Mestre. Il avait néanmoins le coeur allant à l'idée de ce nouvel arrivant au Donjon Rouge.
Le fils de Lamarck l'invita finalement à entrer, et Robb fit donc quelques pas dans sa direction, pénétrant les appartements. Ils étaient beaux sans se montrer excessifs dans leur décoration, les couleurs et le blason des Velaryon s'affichait en toute fierté. Durant toutes les années qui avaient immédiatement suivi la rébellion, soit la prime jeunesse du Nordien, ses propres couleurs n'étaient affichées nulle part, et ce même lorsqu'il passa du statut de simple otage à pupille du Roi. Sans doute voir le fils du seigneur de Winterfell afficher sa filiation et ses crocs aurait alors posé problème pour la Couronne qui commençait juste à asseoir de nouveau son pouvoir. Peut-être pour cela que maintenant, Robb faisait en sorte de les arborer le plus souvent possible, soit cousu sur ses vêtements, soit simplement avec la fibule de nacre qui retenait sa cape. Il était fier d'être Loup et non un Dragon, tout comme Lucerys ouvait avec raison se targuer du sang valyrien qui coulait dans ses veines.
Ce dernier lui adressait d'ailleurs la parole, lui demandant où se trouvaient ses propres appartements. Dans un premier temps surpris par cette demande et supposant qu'il souhaitait juste savoir où il pouvait le trouver en cas de besoin, Robb fit deux pas en arrière pour se retrouver une nouvelle fois au niveau du couloir pour lui indiquer la direction d'un mouvement de bras.
-Oh, vous pouvez me trouver facilement, si vous suivez ce couloir jusqu'au tableau qui représente Dorne et si vous tournez à droite.
En lui expliquant où sa propre chambre se trouvait, Robb se rendit compte qu'il indiquait le chemin droit vers l'aile de la famille Targaryen. Etait-ce cela qu'il voulait savoir? Le Nordien ne s'était pas encore particulièrement intéressé à la répartition socio-géographique du Donjon Rouge du haut de ses 12 ans, mais il était vrai qu'il vivait, bien que clairement plus modestement, près des appartements dédiés aux Dragons. Etant trop jeune pour cela, il ne se souvenait pas avoir vécu beaucoup plus "bas" dans son enfance, en admettant que cela ait un quelconque sens. Le fruit d'une enfance passée entre ces murs, sans doute. Ou peut-être n'était ce là que suppositions et superstition de sa part.
Le descendant de Valyria s'attarda également sur l'état de son poignet, et semblait y accorder beaucoup d'attention, ce dont Robb était d'une certaine façon reconnaissant. Le compliment était également agréable à entendre.
-Merci de votre sollicitude, mais je suis sûr que tout sera comme avant d'ici quelques jours! Je m'en voudrais de manquer à nos prochains entraînements.
Il adressa au valyrien un sourire complice. Nul doute qu'il passerait un certain temps au cours des prochaines années à se taper dessus joyeusement, tout comme le Prince Aegon et lui avaient échangé innombrables coups depuis qu'ils pouvaient tous les deux tenir une épée de bois. Ils avaient parfois tous deux finis avec tant de bleus sur la peau que cela relevait du record.
-Vous êtes sans doute fatigués, et vous avez bien mérité un peu de repos je pense! Je vais donc vous laisser. Je ne doute de toute façon pas de vous revoir bientôt cher ami.
Robb eut une respectueuse et amicale inclinaison de la tête dans la direction du Velayon, avant de lui adresser un dernier sourire et de tourner les talons, se dirigeant pour précaution vers le laboratoire du Grand Mestre. Il avait néanmoins le coeur allant à l'idée de ce nouvel arrivant au Donjon Rouge.
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