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Sous les étoiles dans la chaleur du soir
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An 298
Lune 12
Lune 12
J'avais chaud, et l'odeur des jardins était enivrant. Il faisait tellement chaud encore en ce début de soirée à Port Réal. Le soleil commençait à se coucher déjà et les fragrances délicates montaient jusqu'à ma fenêtre couvrant pour aujourd'hui les puanteurs de Port Réal. Je finis délicatement ma coupe d'eau fraîche mes lèvres se collèrent un instant contre le métal frais. Je levais la coupe jusqu'à mon front pour le poser dessus savourant la fraîcheur de l'objet avant de la laisser sur ma table caressant le socle. Mes servantes vinrent me rafraîchir et dénouer ma lourde chevelure blonde aux boucles souples glissa, fluide comme de l'eau, jusqu'à frôler la chûtes de mes reins. Je gardais cependant ma robe, c'était l'une des robes bleue légères offerte par mon frères aîné. Elle était brodée de longues vrilles d'argent qui m’enveloppaient comme des branches d'arbres fines couverte de bourgeons. J'avais envie de chanter. Mais également de sentir la fraîcheur des jardins. J'avais dîné mais il était encore tôt. Je pouvais sortir, Margaery m’avait juré qu'elle n'avait pas besoin de moi. Sinon elle enverrait une de ses servantes me trouver, comme Ser Willos, mais nous avions discuté la veille cela devrait aller. Je préviens mes servantes que je me rendais aux jardins et descendis les marches du Donjon Rouge.
J'émis un profond soupire de soulagement lorsque je me retrouvais dans l'étreinte fraîche des jardins. Les odeurs étaient plus puissantes, ici. J'inspirais longuement en marchant sans bruits parmi les allées. Des flambeaux étaient déjà allumé. Avec la lueur des étoile cela conféré aux jardins un aspect féerique et un petit rire m'échappa comme un pas de danse que j'esquissais. Les lumière et les ombres crée un tout nouvel environnement bien différent de celui du jour, je laissais tremper ma main dans la fontaine ou quelques jours auparavant nous avions eut une discussion avec Margaery ainsi que Daena. J'avais l'impression que le soir tout les sons de la journée revenaient en force et je me laissais porter un instant par la mélodies des sons autour de moi. Je voulais chanter, mais j'entendais encore des gens autour de moi. Et puis les flambeaux étaient trop présents ici.
Je m'enfonçais dans les jardins fredonnant aussi bas que possible tout en profitant de la légère chair de poule qui disparu bientôt. J'aimais cette ambiance, ce lieux, même s'il ne valait pas Hautjardin, les Jardins du Donjon Rouge étaient beaux. Je finis par trouver une petite alcôve loin des grands axes de passages. J'émis un soupire de paix et de plénitude. Ce calme … Je fermais les yeux un long moment guettant le moindre son de pas prête à me lever et partir dans un endroit plus calme encore. Je finis par lever lentement vers les étoiles et leur éclats lointain me fis sourire et dissipa la tension que j'avais sans m'en rendre compte dans les épaules. Je me remis à chantonner des airs d’enfant que je connaissais encore. Je me souvenais encore lorsque j'étais enfant que je dansais pour les étoiles pensant que c'était mes ancêtres. Très lentement je me mis à chanter. Un chant d'enfant qui se termina sans que le moindre bruit de pas m'ait fait fuir. J'attendis un instant refermant les yeux et me redressant encore, être bien droite c'était essentiel pour chanter. Je frôlais du bout des doigts le cadeau de mon oncle. Je me remis à chanter. Une ballade triste. J'avais beau être heureuse j'aimais cette ballade, l'histoire d'un chevalier n'ayant pas tenue ses promesses et avait laissé l'ange qu'il avait aimé seule mourir dans une rivière glacée.
« Oh Preux chevalier …
Pourquoi l'as tu laissé ?
Dans cette onde glacé ?
Avec ses ailes brisées …
Elle est morte noyée
Elle ne peut plus s'envoler … »
Je finis mon chant et je savourais le calme ambiant. Un bruit me fit bondir sur mes pieds et je scrutais les alentours essayant de percer les ténèbres mouvant des jardins qui était là. Je m'étais immédiatement tendue guettant la moindre silhouette, mes doigts frôlèrent de nouveau le cadeau de mon oncle. M'avait-on entendu chanter ?Je me retiens de demander qui était là, cela ne servait à rien.
J'émis un profond soupire de soulagement lorsque je me retrouvais dans l'étreinte fraîche des jardins. Les odeurs étaient plus puissantes, ici. J'inspirais longuement en marchant sans bruits parmi les allées. Des flambeaux étaient déjà allumé. Avec la lueur des étoile cela conféré aux jardins un aspect féerique et un petit rire m'échappa comme un pas de danse que j'esquissais. Les lumière et les ombres crée un tout nouvel environnement bien différent de celui du jour, je laissais tremper ma main dans la fontaine ou quelques jours auparavant nous avions eut une discussion avec Margaery ainsi que Daena. J'avais l'impression que le soir tout les sons de la journée revenaient en force et je me laissais porter un instant par la mélodies des sons autour de moi. Je voulais chanter, mais j'entendais encore des gens autour de moi. Et puis les flambeaux étaient trop présents ici.
Je m'enfonçais dans les jardins fredonnant aussi bas que possible tout en profitant de la légère chair de poule qui disparu bientôt. J'aimais cette ambiance, ce lieux, même s'il ne valait pas Hautjardin, les Jardins du Donjon Rouge étaient beaux. Je finis par trouver une petite alcôve loin des grands axes de passages. J'émis un soupire de paix et de plénitude. Ce calme … Je fermais les yeux un long moment guettant le moindre son de pas prête à me lever et partir dans un endroit plus calme encore. Je finis par lever lentement vers les étoiles et leur éclats lointain me fis sourire et dissipa la tension que j'avais sans m'en rendre compte dans les épaules. Je me remis à chantonner des airs d’enfant que je connaissais encore. Je me souvenais encore lorsque j'étais enfant que je dansais pour les étoiles pensant que c'était mes ancêtres. Très lentement je me mis à chanter. Un chant d'enfant qui se termina sans que le moindre bruit de pas m'ait fait fuir. J'attendis un instant refermant les yeux et me redressant encore, être bien droite c'était essentiel pour chanter. Je frôlais du bout des doigts le cadeau de mon oncle. Je me remis à chanter. Une ballade triste. J'avais beau être heureuse j'aimais cette ballade, l'histoire d'un chevalier n'ayant pas tenue ses promesses et avait laissé l'ange qu'il avait aimé seule mourir dans une rivière glacée.
« Oh Preux chevalier …
Pourquoi l'as tu laissé ?
Dans cette onde glacé ?
Avec ses ailes brisées …
Elle est morte noyée
Elle ne peut plus s'envoler … »
Je finis mon chant et je savourais le calme ambiant. Un bruit me fit bondir sur mes pieds et je scrutais les alentours essayant de percer les ténèbres mouvant des jardins qui était là. Je m'étais immédiatement tendue guettant la moindre silhouette, mes doigts frôlèrent de nouveau le cadeau de mon oncle. M'avait-on entendu chanter ?Je me retiens de demander qui était là, cela ne servait à rien.
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La journée s’était montrée particulièrement chaude, étouffante même, et la soirée promettait d’être tout aussi asphyxiante. Une nuit courte s’annonçait. Je n’avais jamais été un grand dormeur, et ces derniers temps, le sommeil me venait particulièrement difficilement, raccourcissant considérablement mes nuits et allongeant de ce fait tout autant mes journées, qu’il fallait bien que j’occupe.
Ainsi, j’avais aujourd’hui fait le choix de me retirer dans les jardins du Donjon, moins chauds que ma chambre, et surtout plus proches de mes appartements que ceux que l’on pouvait trouver en ville, profitant du calme pour simplement lire, ou penser. Après tout, peu de monde les fréquentaient, ou du moins rarement longtemps. À moins qu’ils soient simplement suffisamment grands pour qu’on garde une impression de solitude, peu importe le nombre de visiteurs. Cela me permettait également de ne pas avoir à être vêtu de manière trop encombrante ou élaborée. Accessoirement, l’eau des fontaines s’avérait parfois appréciable, de par son caractère rafraîchissant.
Il faisait maintenant trop sombre pour lire, j’avais donc posé mon ouvrage sur la Longue Nuit dans à côté de moi, dans l’herbe, et me contentai d’observer le ciel étoilé. Je n’avais pas réellement d’intérêt pour les astres, qui pourtant pouvait parfois s’avérer plus jolis que les plus élaborés et chers des vêtements et ornements que portaient la certains nobles. Je ne sais combien de temps je passai à les fixer, mais il est possible que la fatigue m’est éventuellement fait succomber entre temps.
Après un certain temps, quelques peurs peut être, il était difficile d’estimer l’écoulement du temps sans soleil, une voix féminine me réveilla. Je rehaussais le haut de mon corps, encore engourdi, balayant l’herbe dans mes cheveux et sur ma tenue, un banal haut blanc, à présent tacheté de vert. Une lueur bleuâtre, probablement générée par la lumière des étoiles, attira mon regard.
- Oh, il semblerait que je ne sois pas aussi seul que je le pensais…
Ce n’était qu’une pensée que j’énonçais à voix haute, curieux de voir la réaction de la personne dont j’apercevais la silhouette.
Ainsi, j’avais aujourd’hui fait le choix de me retirer dans les jardins du Donjon, moins chauds que ma chambre, et surtout plus proches de mes appartements que ceux que l’on pouvait trouver en ville, profitant du calme pour simplement lire, ou penser. Après tout, peu de monde les fréquentaient, ou du moins rarement longtemps. À moins qu’ils soient simplement suffisamment grands pour qu’on garde une impression de solitude, peu importe le nombre de visiteurs. Cela me permettait également de ne pas avoir à être vêtu de manière trop encombrante ou élaborée. Accessoirement, l’eau des fontaines s’avérait parfois appréciable, de par son caractère rafraîchissant.
Il faisait maintenant trop sombre pour lire, j’avais donc posé mon ouvrage sur la Longue Nuit dans à côté de moi, dans l’herbe, et me contentai d’observer le ciel étoilé. Je n’avais pas réellement d’intérêt pour les astres, qui pourtant pouvait parfois s’avérer plus jolis que les plus élaborés et chers des vêtements et ornements que portaient la certains nobles. Je ne sais combien de temps je passai à les fixer, mais il est possible que la fatigue m’est éventuellement fait succomber entre temps.
Après un certain temps, quelques peurs peut être, il était difficile d’estimer l’écoulement du temps sans soleil, une voix féminine me réveilla. Je rehaussais le haut de mon corps, encore engourdi, balayant l’herbe dans mes cheveux et sur ma tenue, un banal haut blanc, à présent tacheté de vert. Une lueur bleuâtre, probablement générée par la lumière des étoiles, attira mon regard.
- Oh, il semblerait que je ne sois pas aussi seul que je le pensais…
Ce n’était qu’une pensée que j’énonçais à voix haute, curieux de voir la réaction de la personne dont j’apercevais la silhouette.
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Une voix masculine … Entre les buissons, bougeant très lentement je vis quelqu'un entre les buissons. Par la voix il avait l'air jeune, mais tout le monde pouvait prendre une voix jeune. Ou presque. Je respirais calmement. Si on m'avait entendu, il n’était pas très poli de ne pas aller qui était là. Je lâchais le cadeau de mon oncle avant de vérifier autour de moi où il y avait un passage. Bien que moins importants que ceux du Bief, il y avait presque de quoi se perdre parmi les différents passages. Je finis par en trouver un allant visiblement vers la direction de la voix.
À la lumière tremblante des torches et la lumière pâle des étoiles je vis un jeune homme, sans doute un peu plus vieux que moi, allongé dans l'herbe, des brins dans ses cheveux à la couleur indéfinissable dans l’obscurité du lieu, mais un haut blanc avec quelques traces plus foncés dessus. Des tâches d'herbe ? Possible. Il n'avait redressé que le haut de son corps, j’avais du mal à distinguer son visage, mais il semblait presque encore entrain de dormir. Ce n'était en tout cas pas un serviteur, je notais la présence du livre à son côté. Depuis quand était-il ici ? M'avait-il entendu chanté ? Je n'en avais aucune idée. Mais lui devait mieux me distinguer que moi, une lanterne brillait non loin de moi, mais trop loin de lui pour que je le distingue comme il le fallait. J'ignorais qui il était, mais n'étant à la Cours que depuis une semaine … Je ne pouvais connaître tout le monde. Autant se présenter. Même si je n'étais pas à l'aise avec les hommes ce n'était pas une raison pour tourner les talons et fuir comme une mal polie. Je fis donc une révérence en faisant attention aux branches et aux buissons.
« Pardonnez moi d'avoir troublé votre repos ce n’était pas mon intention. Je me nomme Abigaëlle Rowan. Puis-je connaître votre nom Ser ? »
J’espérais qu'il ne faisais pas partie des nobles jouant à faire deviner leur patronyme pour impressionner les donzelles autour d'eux. Je préférais simplement qu'on me prenne pour une gentille jeune fille un peu stupide, qu'on oublie que les dames du Bief pouvaient être plus redoutables que les hommes. Après tout … Tous savaient que c'était Lady Olenna qui dirigeait le Bief et non Mace Tyrell. Mais on oubliait souvent que les jolies jeunes filles de là bas pouvaient, elles aussi, être intelligente. Mais pour l'instant, j'ignorais qui j'avais en face, je ne pouvais pas partir sur un mauvais apriori. C'était peut-être quelqu'un de bon, qui sait ? Je restais donc le visage neutre face au jeune homme.
À la lumière tremblante des torches et la lumière pâle des étoiles je vis un jeune homme, sans doute un peu plus vieux que moi, allongé dans l'herbe, des brins dans ses cheveux à la couleur indéfinissable dans l’obscurité du lieu, mais un haut blanc avec quelques traces plus foncés dessus. Des tâches d'herbe ? Possible. Il n'avait redressé que le haut de son corps, j’avais du mal à distinguer son visage, mais il semblait presque encore entrain de dormir. Ce n'était en tout cas pas un serviteur, je notais la présence du livre à son côté. Depuis quand était-il ici ? M'avait-il entendu chanté ? Je n'en avais aucune idée. Mais lui devait mieux me distinguer que moi, une lanterne brillait non loin de moi, mais trop loin de lui pour que je le distingue comme il le fallait. J'ignorais qui il était, mais n'étant à la Cours que depuis une semaine … Je ne pouvais connaître tout le monde. Autant se présenter. Même si je n'étais pas à l'aise avec les hommes ce n'était pas une raison pour tourner les talons et fuir comme une mal polie. Je fis donc une révérence en faisant attention aux branches et aux buissons.
« Pardonnez moi d'avoir troublé votre repos ce n’était pas mon intention. Je me nomme Abigaëlle Rowan. Puis-je connaître votre nom Ser ? »
J’espérais qu'il ne faisais pas partie des nobles jouant à faire deviner leur patronyme pour impressionner les donzelles autour d'eux. Je préférais simplement qu'on me prenne pour une gentille jeune fille un peu stupide, qu'on oublie que les dames du Bief pouvaient être plus redoutables que les hommes. Après tout … Tous savaient que c'était Lady Olenna qui dirigeait le Bief et non Mace Tyrell. Mais on oubliait souvent que les jolies jeunes filles de là bas pouvaient, elles aussi, être intelligente. Mais pour l'instant, j'ignorais qui j'avais en face, je ne pouvais pas partir sur un mauvais apriori. C'était peut-être quelqu'un de bon, qui sait ? Je restais donc le visage neutre face au jeune homme.
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Je pu remarqué sa révérence de manière correcte grâce à la lanterne l’éclairant, et la mettant d’ailleurs bien plus en valeur que moi. On aurait sans doute pu me prendre pour un banal servant si je n’avais pas à la fois un livre à ma droite et une broche turquoise représentant les armoiries de ma Maison.
Je fis finalement le choix de me levé, m’essuyant comme je le pouvais, probablement en me tâchant deux fois pour chaque brin d’herbe dont je me débarrassais, m’approchant lentement de la jeune fille, oubliant à la fois mon livre et ma lame dans l’herbe. Qui allaient me les voler, de toutes manières ? Même si au fond, je savais que le vol n’était pas le premier des risques.
En m’approchant de la lumière, mon interlocutrice pu lentement commencer à distinguer mes traits. Mes cheveux oscillant entre l’argent et l’or, mes yeux plus violacés que bleus, ma peau pâle… Et les tâches d’herbes sur mes vêtements blancs, donnant sans doute plus une image maladroite qu’élégante. Enfin, en soi, c’était excusable… Ce n’était pas comme si je m’attendais à croiser quelqu'un aussi tardivement.
- Oh, ne vous excusez pas… Je ne pensais moi-même pas m’endormir. Je lisais, puis la nuit est tombée et sans réellement m’en rendre compte, je me suis assoupi. On m’aurait peut être retrouvé dans cette tenue assez… Peu avantageuse, le lendemain, si vous ne m’aviez pas réveillé. Vous me rendez au final service, et puis, si je peux me permettre, être réveillé par une voix cristalline dans un jardin aussi beau que celui-ci lors d’une nuit étoilée, n’a rien de désagréable. Cela de dit, je suis Lucerys Velaryon. À en juger par les bruits que j’ai entendu, vous étiez aussi surprise que moi de ne pas être seule. Devrais-je vous laisser ?
Je souriais légèrement après avoir posé la question, tentant de paraître amical. J’avais en soi perturbé sa paix en me réveillant, autant la rassurer tout en lui offrant la possibilité d’un retour à la tranquillité.
Je fis finalement le choix de me levé, m’essuyant comme je le pouvais, probablement en me tâchant deux fois pour chaque brin d’herbe dont je me débarrassais, m’approchant lentement de la jeune fille, oubliant à la fois mon livre et ma lame dans l’herbe. Qui allaient me les voler, de toutes manières ? Même si au fond, je savais que le vol n’était pas le premier des risques.
En m’approchant de la lumière, mon interlocutrice pu lentement commencer à distinguer mes traits. Mes cheveux oscillant entre l’argent et l’or, mes yeux plus violacés que bleus, ma peau pâle… Et les tâches d’herbes sur mes vêtements blancs, donnant sans doute plus une image maladroite qu’élégante. Enfin, en soi, c’était excusable… Ce n’était pas comme si je m’attendais à croiser quelqu'un aussi tardivement.
- Oh, ne vous excusez pas… Je ne pensais moi-même pas m’endormir. Je lisais, puis la nuit est tombée et sans réellement m’en rendre compte, je me suis assoupi. On m’aurait peut être retrouvé dans cette tenue assez… Peu avantageuse, le lendemain, si vous ne m’aviez pas réveillé. Vous me rendez au final service, et puis, si je peux me permettre, être réveillé par une voix cristalline dans un jardin aussi beau que celui-ci lors d’une nuit étoilée, n’a rien de désagréable. Cela de dit, je suis Lucerys Velaryon. À en juger par les bruits que j’ai entendu, vous étiez aussi surprise que moi de ne pas être seule. Devrais-je vous laisser ?
Je souriais légèrement après avoir posé la question, tentant de paraître amical. J’avais en soi perturbé sa paix en me réveillant, autant la rassurer tout en lui offrant la possibilité d’un retour à la tranquillité.
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Je fus surprise de me retrouver avec un homme ayant presque le type « Targaryen » cheveux presque argenté et des yeux frôlant le violet. Un … Velaryon ? IL me le confirma par la suite. Lucerys Velaryon. Je fouillais aussitôt ma mémoire pour voir si j'avais déjà entendu ce nom … Oui, il faisait partie de la branche secondaire des Velaryons. Je rougis lorsqu'il parla de ma voix. Je savais que Margaery et Willos l'adoraient mais je n'aimais guère l'offrir à d'autres, et il l'avait entendue … Et bien … Tant ps j'imagine … Je n'avais qu'à chanter dans ma chambre la prochaine fois.
Il avait l’air amical et je notais qu'il avait oublié le livre au sol. J'hésitais une seconde à dire qu'effectivement j'aimerais être seule, mais … Déjà ce n'était guère polie … Et je sentais le regard de Margaery dans mon dos pour que j'accepte un peu la compagnie des hommes au lieu sûrement de me cacher derrière elle. Surtout que je n'avais aucune excuse ce soir pour dire que Lady Margaery avait besoin de moi. Il avait encore un brin d'herbe dans ses cheveux d'argent, je tendis timidement une main pour l'ôter, effectivement … Se faire réveiller à l'aube par des serviteur alors que nous étions endormis dans l'herbe … Pour un noble il y avait quelque chose de plus agréable. Et quelque part … Ce noble encore un peu endormis, aux vêtements tachés d'herbes avait quelque chose de sympathique. Je pris donc sur moi et hochais la tête
« Il est vrai que je venais ici pour le calme, mais puisque je vous ai réveillé marchons un peu dans les jardins Mais … N'oubliez pas votre livre, il pourrait être abîmé par la rosé »
Je ne savais pas s'il avait d'autres affaires. Je ne me sentais clairement pas à mon aise, mais si je ne me forçais jamais … je ne réussirais jamais à m'améliorer. Par contre … J'ignorais si Ser Lucerys voulait prendre mon bras ou non. S'il voulait je le laisserais faire sinon je marcherais simplement à côté de lui. Je n'avais définitivement pas l'habitude de marcher près des hommes autres que ceux de ma famille ou Ser Willos. À qui je donnais mon bras également pour qu'il s’appuie dessus. Mais Ser Lucerys était en bonne santé lui. Enfin … c'était à lui de choisir. Je le laissais libre de son choix je l'accepterais.
Il avait l’air amical et je notais qu'il avait oublié le livre au sol. J'hésitais une seconde à dire qu'effectivement j'aimerais être seule, mais … Déjà ce n'était guère polie … Et je sentais le regard de Margaery dans mon dos pour que j'accepte un peu la compagnie des hommes au lieu sûrement de me cacher derrière elle. Surtout que je n'avais aucune excuse ce soir pour dire que Lady Margaery avait besoin de moi. Il avait encore un brin d'herbe dans ses cheveux d'argent, je tendis timidement une main pour l'ôter, effectivement … Se faire réveiller à l'aube par des serviteur alors que nous étions endormis dans l'herbe … Pour un noble il y avait quelque chose de plus agréable. Et quelque part … Ce noble encore un peu endormis, aux vêtements tachés d'herbes avait quelque chose de sympathique. Je pris donc sur moi et hochais la tête
« Il est vrai que je venais ici pour le calme, mais puisque je vous ai réveillé marchons un peu dans les jardins Mais … N'oubliez pas votre livre, il pourrait être abîmé par la rosé »
Je ne savais pas s'il avait d'autres affaires. Je ne me sentais clairement pas à mon aise, mais si je ne me forçais jamais … je ne réussirais jamais à m'améliorer. Par contre … J'ignorais si Ser Lucerys voulait prendre mon bras ou non. S'il voulait je le laisserais faire sinon je marcherais simplement à côté de lui. Je n'avais définitivement pas l'habitude de marcher près des hommes autres que ceux de ma famille ou Ser Willos. À qui je donnais mon bras également pour qu'il s’appuie dessus. Mais Ser Lucerys était en bonne santé lui. Enfin … c'était à lui de choisir. Je le laissais libre de son choix je l'accepterais.
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Je fus surpris de voir qu’il me restait un brin d’herbe dans les cheveux, encore plus lorsqu’elle me le retira. Enfin, cela m’éviterait d’avoir l’air encore plus poisseux, ce n’était donc en soi pas plus mal. J’étudiais brièvement ses traits tout en écoutant sa réponse, les trouvant assez harmonieux, bien qu’encore un peu juvéniles.
Sa proposition me surpris, compte donné de sa réaction à mon réveil. Cela se vit probablement sur mon visage. Une énième courtoisie, sans nul doute, car elle m’avait plutôt l’air du genre taciturne. Peut être une fausse impression ? J’avais la fâcheuse tendance d’assimiler toute gentillesse à de la politesse avec la plupart des gens. Une discrète manifestation de mon côté calculateur, probablement. Qu’avais-je à craindre d’elle, après tout ? Absolument rien, paradoxale raison pour laquelle je restais toujours prudent.
- Je me verrais mal refuser votre invitation, je vais de ce pas récupérer mes affaires.
Je souris légèrement avant de retourner dans la pénombre, ramasser mon ouvrage, ce qui ne fut pas chose facile en raison de sa couverture noire. On ne pouvait en vérité voir le titre que par une différence d’épaisseur de la couverture… Le relieur devait avoir le sens de l’humour, ou aimer bien faire les choses. Quoi de plus normal pour un tel livre que d’arborer les couleurs de la nuit ? Au moins, cela mettait dans l’ambiance. Accessoirement, j’appréciais souvent les choses atypiques. Je ramassais également ma lame, la rattachant à ma ceinture avant de rejoindre Abigaëlle. Je fus à ce moment légèrement… Embêté, confus même.
- Hmm… Je sais que je suis supposé, ou du moins que c’est ce à quoi vous devez vous attendre, vous prendre le bras mais… Avec des manches tachées, c’est délicat. Je ne veux pas que vous le preniez pour une excuse, mais… Je n’aimerais pas tâcher votre peau ou votre robe par mégarde… Quoique, je peux remonter mes manches. Quitte à avoir l’air d’un pitre, autant le faire jusqu’au bout.
J’appliquais de suite mes paroles et lui pris le bras avant d’entamer la marche à travers le jardin que je ne connaissais absolument pas, mais bon. Personne, au sein de mes amis en tout cas, n’ignorait mon goût pour l’exploration. Une lueur enfantine remplissait mes yeux à chaque fois que je découvrais un nouvel endroit. Peut être que mon sang parlait à sa manière.
Sa proposition me surpris, compte donné de sa réaction à mon réveil. Cela se vit probablement sur mon visage. Une énième courtoisie, sans nul doute, car elle m’avait plutôt l’air du genre taciturne. Peut être une fausse impression ? J’avais la fâcheuse tendance d’assimiler toute gentillesse à de la politesse avec la plupart des gens. Une discrète manifestation de mon côté calculateur, probablement. Qu’avais-je à craindre d’elle, après tout ? Absolument rien, paradoxale raison pour laquelle je restais toujours prudent.
- Je me verrais mal refuser votre invitation, je vais de ce pas récupérer mes affaires.
Je souris légèrement avant de retourner dans la pénombre, ramasser mon ouvrage, ce qui ne fut pas chose facile en raison de sa couverture noire. On ne pouvait en vérité voir le titre que par une différence d’épaisseur de la couverture… Le relieur devait avoir le sens de l’humour, ou aimer bien faire les choses. Quoi de plus normal pour un tel livre que d’arborer les couleurs de la nuit ? Au moins, cela mettait dans l’ambiance. Accessoirement, j’appréciais souvent les choses atypiques. Je ramassais également ma lame, la rattachant à ma ceinture avant de rejoindre Abigaëlle. Je fus à ce moment légèrement… Embêté, confus même.
- Hmm… Je sais que je suis supposé, ou du moins que c’est ce à quoi vous devez vous attendre, vous prendre le bras mais… Avec des manches tachées, c’est délicat. Je ne veux pas que vous le preniez pour une excuse, mais… Je n’aimerais pas tâcher votre peau ou votre robe par mégarde… Quoique, je peux remonter mes manches. Quitte à avoir l’air d’un pitre, autant le faire jusqu’au bout.
J’appliquais de suite mes paroles et lui pris le bras avant d’entamer la marche à travers le jardin que je ne connaissais absolument pas, mais bon. Personne, au sein de mes amis en tout cas, n’ignorait mon goût pour l’exploration. Une lueur enfantine remplissait mes yeux à chaque fois que je découvrais un nouvel endroit. Peut être que mon sang parlait à sa manière.
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Je fixais un instant l'étrange livre noir, notant du coin de l'œil qu'il portait une dague, comme beaucoup de noble et quand il se retrouva face à moi … Il fut également embêté à cause de la saleté de sa tenue … Ce qui fit naître un sourire amusé sur mon visage. Je ne savais pas si il disait cela pour me faire rire ou non mais je me détendis légèrement. Je le laissais remonter ses manches, bien que je ne trouvais pas que cela fasse pitre, avant de lui prendre le bras. Il était plus grand que moi et il avait une certaines maturité dans ses traits bine qu'il ne doivent pas être bien plus âgé que moi d'un ou deux ans. Il avait la paume d'un chevalier : caleuse aux endroit où l'on tenait la garde de son arme. Mais elle était un peu plus petite que la main de mon frère Andrew. C'était étrange de sentir la peau d'un homme sur la sienne. Et je me maudis silencieusement de porter une robe à manches courtes. D'habitude je portais des manches longues.
Je notais un éclat dans le regard de Lucerys. Impatience ? Timidité ? Anxiété ? Difficile à dire. Je n'étais sûre de rien. Mais je restais droite et assez proche de lui pour que rien ne paraisse suspect. J'aimais le calme des jardin et le silence … Mais je ne voulais pas que Lucerys se sente mal à l'aise. Ou que moi je me sente mal à l'aise. C'était difficile mais … Je pouvais faire un effort quand même ! Parler de sa présence ici ? Il me semblait que les Targaryen et les Velaryon étaient très proches … Il devait être là en tant qu'ami du prince Aegon au vu de son âge. Donc cette question était inutile. Comme lui demander s'il était chevalier : sa paume caleuse sur mon bras nu parlait pour lui. Rester le livre noir qui m'intriguais. Autant partir là dessus. En dehors de Ser Willos peu de nobles jeunes lisaient. J'avançais encore de quelques pas avant de poser ma question.
« Dîtes moi, j'ai vu que vous aviez un livre à le reluire noire, qui n'est pas du fait de l'obscurité puisque nous venons de passer devant plusieurs torches sans que la couleur ne soit changée. Quel est ce livre ? Cela m'intrigue, je n'en ai jamais lu ou vu de semblable. »
Ce qui était vrai, je lisais beaucoup. De tout et de n'importe quoi. J'aimais ça, lire et découvrir, mais également l'odeur du parchemins et découvrir d'antiques lettres tracé par une personne dont j'ignorais tout mais qui avait laissé une trace dans ce monde. Peu de gens savaient lire en dehors des nobles. Et je trouvais ça profondément dommage … Après tout … La culture devait bien être quelque chose de commun ? Si les gens étaient plus cultivé peut-être mourraient-ils moins ? Et pourraient-ils faire de meilleures récoltes ? Mais pour l'instant … Mon regard glissa de nouveau vers le livre à la couverture noire qui m'intriguais au plus haut point. J'avais envie de m'installais dans ma chambre, dans mon lit allongée à plat ventre le livre ouvert sur l'oreiller et je pourrais lire à la lueur d'une flamme. Mais je ne pouvais prendre un livre à un noble de cette manière. Pour l'instant je me contenterais de son titre et peut-être d'une explication sur ce qu'il contenait si le titre ne m'évoquait rien. Je m'écartais légèrement pour éviter de me brûler à une flamme d'un des torches. Machinalement je me dirigeais vers les endroits les plus calmes du jardin.
Je notais un éclat dans le regard de Lucerys. Impatience ? Timidité ? Anxiété ? Difficile à dire. Je n'étais sûre de rien. Mais je restais droite et assez proche de lui pour que rien ne paraisse suspect. J'aimais le calme des jardin et le silence … Mais je ne voulais pas que Lucerys se sente mal à l'aise. Ou que moi je me sente mal à l'aise. C'était difficile mais … Je pouvais faire un effort quand même ! Parler de sa présence ici ? Il me semblait que les Targaryen et les Velaryon étaient très proches … Il devait être là en tant qu'ami du prince Aegon au vu de son âge. Donc cette question était inutile. Comme lui demander s'il était chevalier : sa paume caleuse sur mon bras nu parlait pour lui. Rester le livre noir qui m'intriguais. Autant partir là dessus. En dehors de Ser Willos peu de nobles jeunes lisaient. J'avançais encore de quelques pas avant de poser ma question.
« Dîtes moi, j'ai vu que vous aviez un livre à le reluire noire, qui n'est pas du fait de l'obscurité puisque nous venons de passer devant plusieurs torches sans que la couleur ne soit changée. Quel est ce livre ? Cela m'intrigue, je n'en ai jamais lu ou vu de semblable. »
Ce qui était vrai, je lisais beaucoup. De tout et de n'importe quoi. J'aimais ça, lire et découvrir, mais également l'odeur du parchemins et découvrir d'antiques lettres tracé par une personne dont j'ignorais tout mais qui avait laissé une trace dans ce monde. Peu de gens savaient lire en dehors des nobles. Et je trouvais ça profondément dommage … Après tout … La culture devait bien être quelque chose de commun ? Si les gens étaient plus cultivé peut-être mourraient-ils moins ? Et pourraient-ils faire de meilleures récoltes ? Mais pour l'instant … Mon regard glissa de nouveau vers le livre à la couverture noire qui m'intriguais au plus haut point. J'avais envie de m'installais dans ma chambre, dans mon lit allongée à plat ventre le livre ouvert sur l'oreiller et je pourrais lire à la lueur d'une flamme. Mais je ne pouvais prendre un livre à un noble de cette manière. Pour l'instant je me contenterais de son titre et peut-être d'une explication sur ce qu'il contenait si le titre ne m'évoquait rien. Je m'écartais légèrement pour éviter de me brûler à une flamme d'un des torches. Machinalement je me dirigeais vers les endroits les plus calmes du jardin.
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Je fus à nouveau surpris, cette fois par le fait qu’elle me laisse la prendre par le bras malgré les tâches d’herbes réparties un peu partout sur mes vêtements. D’ailleurs, cela la fit apparemment rire, ce qui ma foi, me paraissait toujours plus agréable qu’une expression de dégoût. Peut être s’agissait-t-il tout simplement d’un rire nerveux, mais cela n’en avait pas l’air, à moins qu’elle soit bonne comédienne, chose pas nécessairement improbable.
La jeune fille m’étonna également lorsqu’elle évoqua mon livre noir, ce qui m’arracha un léger sourire. Un oeil observateur cachait souvent un esprit éveillé. Si j’avais bien remarqué quelque chose durant ma courte vie, c’était que grands noms et cultures s’entendaient parfois comme la femme d’un homme et sa maitresse, c’est à dire, pas très bien. Heureusement, le contre exemple existait, et il arrivait ainsi que la relation soit plus proche de celle d’un couple fraîchement marié. Drôles de comparaisons, mais elles me parlaient bien.
- Il s’agit d’un ouvrage sur la Longue Nuit. J’ai récemment commencé à m’intéresser aux événements s’étant déroulés avant la Conquête. J’ai étudié le sujet suffisamment longtemps, il m’arrive d’ailleurs encore de relire certains ouvrages sur le sujet, afin de me rafraichir la mémoire, mais la curiosité m’a poussé à chercher plus loin, là où faits et spéculations s’enlacent, pour donner naissance aux mythes et légendes diverses et variées. Le relieur devait se sentir inspiré quand il a décidé de mettre une couverture noire, où le titre n’est lisible que par différence d’épaisseur. Cela lui donne plus de caractère, une sorte d’aura particulièrement mystérieuse, ne pensez-vous pas ? Je peux vous le prêter, si vous voulez.
Je lui tendis l’objet, dont l’épaisseur ne choquait pas plus que cela, du moins quand on avait lu plus d’un bouquin dans sa vie, sans interrompre notre marche, dont le rythme demeurait lent. C’était d’ailleurs appréciable, car avec la chaleur et la fatigue, même rester coucher à rêvasser devenait un colossal effort. Découvrir le jardin me permettait cela dit d’oublier ces légers désagrément, l’émerveillement jouant un rôle d’anesthésiant. La curiosité vint un peu plus divertir mon esprit, car je ne manquais pas de hâte de voir sa réaction.
En vérité, je ne souhaitais pas réellement lui céder l’ouvrage, non pas car je ne l’avais pas fini -en fait, cela devait être la troisième fois que je le relisais-, mais parce prêter n’était pas dans ma nature. Je n’en avais de plus jamais fini avec un livre avant de l’avoir feuilleté une dizaine de fois, afin de bien en imprimer le contenu dans mon esprit. Comme trop peu de personnes, je considérais que les livres étaient à l’esprit ce qu’un aiguisoir était à une lame, ainsi que ce qu’une lame était à un chevalier. En d’autres termes, vitale.
Cela dit, je ne considérais aucune excuse comme étant suffisamment valable pour ne pas être galant ou courtois. En d’autres termes, je me forçais à la fois pour les principes et mon image, qui elle aussi, avait une importance capitale.
La jeune fille m’étonna également lorsqu’elle évoqua mon livre noir, ce qui m’arracha un léger sourire. Un oeil observateur cachait souvent un esprit éveillé. Si j’avais bien remarqué quelque chose durant ma courte vie, c’était que grands noms et cultures s’entendaient parfois comme la femme d’un homme et sa maitresse, c’est à dire, pas très bien. Heureusement, le contre exemple existait, et il arrivait ainsi que la relation soit plus proche de celle d’un couple fraîchement marié. Drôles de comparaisons, mais elles me parlaient bien.
- Il s’agit d’un ouvrage sur la Longue Nuit. J’ai récemment commencé à m’intéresser aux événements s’étant déroulés avant la Conquête. J’ai étudié le sujet suffisamment longtemps, il m’arrive d’ailleurs encore de relire certains ouvrages sur le sujet, afin de me rafraichir la mémoire, mais la curiosité m’a poussé à chercher plus loin, là où faits et spéculations s’enlacent, pour donner naissance aux mythes et légendes diverses et variées. Le relieur devait se sentir inspiré quand il a décidé de mettre une couverture noire, où le titre n’est lisible que par différence d’épaisseur. Cela lui donne plus de caractère, une sorte d’aura particulièrement mystérieuse, ne pensez-vous pas ? Je peux vous le prêter, si vous voulez.
Je lui tendis l’objet, dont l’épaisseur ne choquait pas plus que cela, du moins quand on avait lu plus d’un bouquin dans sa vie, sans interrompre notre marche, dont le rythme demeurait lent. C’était d’ailleurs appréciable, car avec la chaleur et la fatigue, même rester coucher à rêvasser devenait un colossal effort. Découvrir le jardin me permettait cela dit d’oublier ces légers désagrément, l’émerveillement jouant un rôle d’anesthésiant. La curiosité vint un peu plus divertir mon esprit, car je ne manquais pas de hâte de voir sa réaction.
En vérité, je ne souhaitais pas réellement lui céder l’ouvrage, non pas car je ne l’avais pas fini -en fait, cela devait être la troisième fois que je le relisais-, mais parce prêter n’était pas dans ma nature. Je n’en avais de plus jamais fini avec un livre avant de l’avoir feuilleté une dizaine de fois, afin de bien en imprimer le contenu dans mon esprit. Comme trop peu de personnes, je considérais que les livres étaient à l’esprit ce qu’un aiguisoir était à une lame, ainsi que ce qu’une lame était à un chevalier. En d’autres termes, vitale.
Cela dit, je ne considérais aucune excuse comme étant suffisamment valable pour ne pas être galant ou courtois. En d’autres termes, je me forçais à la fois pour les principes et mon image, qui elle aussi, avait une importance capitale.
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Un ouvrage sur la longue Nuit ? Intéressant ! Je connaissais bien évidement cette partie sombre de l'histoire où après un hiver une nuit longue d'une génération avait prit place amenant terreur, famine, et les autres. Cela c'était déroulé bien avant l'arrivé d'Aegon le Conquérant, je n'arrivais plus à me souvenir combien de milliers d'années. Huit milles ans il me semblais. Et c'était à cette période que les Autres étaient arrivés et à la fin de la guerre opposant les Premiers Hommes et les Enfants de la Forêts Brandon le bâtisseur avait crée le Mur et la Garde de Nuit. Je souris lorsqu'il me tendit le livre … Parler des mythes autour de cette périodes ? Pourquoi pas ! Après tout … Les mythes avaient toujours une part de vérité non ?
Prenant délicatement l'ouvrage je suivis du bout des doigts de ma main libre le contour des lettres creusées dans la couverture. C'était en effet une excellente idée et le livre n'en était plus que fascinant. Je n'avais qu'une envie le lire, mais même s'il voulait visiblement me le prêter le fait qu'il l'ai amené avec lui dans le parc et dans l'herbe signifiait qu'il ne l'avait pas finit, et interrompre une lecture sur un sujet aussi faste n'était guère poli ni conseillé. Et peut-être disait il ça uniquement par politesse ? C'était possible aussi. Je regardais avec soin les lettres tracées à l'encre pâlit par le temps. Quelques phrase me sautèrent aux yeux lorsque que la lumière le permettait. Oui ce livre m’intéressait. Mais … Je le refermais et le tendis vers le chevalier avec un sourire
« Pour ma part, je pense qu'il est important d’étudier les mythes et les légendes. Puisque de ces périodes il en existe beaucoup pouvant expliquer de nombreuses chose que la raison ne peut pas. Et on peut supposer que derrière chaque mythes et légendes il y a une part de vérité et d'enseignement qui est toujours bon à prendre. Je trouve que le relieur a en effet fait cette couverture avec beaucoup d'intelligence, elle attire l'œil et intrigue. Mais … Je vous rends ce livre, si vous l'aviez avec vous dans les jardins cela doit vouloir dire que vous le lisez et malgré mon envie de le lire, je ne voudrais pas vous empêcher de finir votre lecture. »
Je n'aimais pas réellement prêter mes livres. Déjà parce que je n'en avais pas beaucoup, ils venaient plus souvent de la bibliothèque de ma famille, et ensuite parce que j'aimais les relire. J'avais toujours peur qu'on ne me les rende pas. Je n'étais pas réellement prêteuse avec mes possessions, mais c'était particulier aux livres et à quelques objets avec une véritable valeur sentimentale pour moi. Il valait sans doute mieux continuer la discussion sur la lecture, c'était un terrain sur lequel je me sentais à l'aise. Que ce soit des romans ou des récits de voyages ou encore des livres d'histoire … je lisais. Je levais la tête vers l'homme à ma gauche avant de parler
« Qu'aimez vous lire le plus ? Des livres parlant de faits réels ? Ou bien des romans ou ce genre de chose ? »
Bien qu'un roman puisse apporter des connaissances et des valeurs comme un texte racontant le passé ou des voyages. Peut-être devrais-je demander à mon oncle d'écrire ses années de disparition ? Peut-être. Mais je doutais qu'il veuille réellement en parler.
Prenant délicatement l'ouvrage je suivis du bout des doigts de ma main libre le contour des lettres creusées dans la couverture. C'était en effet une excellente idée et le livre n'en était plus que fascinant. Je n'avais qu'une envie le lire, mais même s'il voulait visiblement me le prêter le fait qu'il l'ai amené avec lui dans le parc et dans l'herbe signifiait qu'il ne l'avait pas finit, et interrompre une lecture sur un sujet aussi faste n'était guère poli ni conseillé. Et peut-être disait il ça uniquement par politesse ? C'était possible aussi. Je regardais avec soin les lettres tracées à l'encre pâlit par le temps. Quelques phrase me sautèrent aux yeux lorsque que la lumière le permettait. Oui ce livre m’intéressait. Mais … Je le refermais et le tendis vers le chevalier avec un sourire
« Pour ma part, je pense qu'il est important d’étudier les mythes et les légendes. Puisque de ces périodes il en existe beaucoup pouvant expliquer de nombreuses chose que la raison ne peut pas. Et on peut supposer que derrière chaque mythes et légendes il y a une part de vérité et d'enseignement qui est toujours bon à prendre. Je trouve que le relieur a en effet fait cette couverture avec beaucoup d'intelligence, elle attire l'œil et intrigue. Mais … Je vous rends ce livre, si vous l'aviez avec vous dans les jardins cela doit vouloir dire que vous le lisez et malgré mon envie de le lire, je ne voudrais pas vous empêcher de finir votre lecture. »
Je n'aimais pas réellement prêter mes livres. Déjà parce que je n'en avais pas beaucoup, ils venaient plus souvent de la bibliothèque de ma famille, et ensuite parce que j'aimais les relire. J'avais toujours peur qu'on ne me les rende pas. Je n'étais pas réellement prêteuse avec mes possessions, mais c'était particulier aux livres et à quelques objets avec une véritable valeur sentimentale pour moi. Il valait sans doute mieux continuer la discussion sur la lecture, c'était un terrain sur lequel je me sentais à l'aise. Que ce soit des romans ou des récits de voyages ou encore des livres d'histoire … je lisais. Je levais la tête vers l'homme à ma gauche avant de parler
« Qu'aimez vous lire le plus ? Des livres parlant de faits réels ? Ou bien des romans ou ce genre de chose ? »
Bien qu'un roman puisse apporter des connaissances et des valeurs comme un texte racontant le passé ou des voyages. Peut-être devrais-je demander à mon oncle d'écrire ses années de disparition ? Peut-être. Mais je doutais qu'il veuille réellement en parler.
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Je la toisais silencieusement tandis qu'elle observait et feuilletait l'ouvrage, à l'affût de la moindre réaction qui me donnerait une information sur ses pensées.
J'adorais deviner ce qui se tramait dans la tête des individus autour de moi en me basant sur des éléments tels que le faciès ou le langage corporel. Un amusement puéril mais parfois relativement utile.
Je me retins de sourire lorsqu'elle refusa poliment ma proposition de lui prêter le livre et me le tendit. Quelle aubaine ! J'allais pouvoir le lire encore sept fois, quel bonheur.
- Je suis content de ne pas être le seul à apprécier cette couverture. L'auteur n'est pas connu, ou alors le nom a été effacé avec le temps. Quelques lettres sont effacées de ça, de là, parfois trop bien pour que le temps soit le seul responsable...
Je retrouvai rapidement la page, car je commençais à connaître l'ouvrage, lui montrant l'endroit où, dans le coin d'une feuille cornée, ce qui ressemblait à un nom. En soi, seule une légère trace sur le papier laissait penser qu'une plume s'était un jour posée ici. Il fallait faire preuve d'un peu d'observation, ou aimer spéculer.
- Enfin, un peu plus de mystère autour d'un tel ouvrage, ne fait que le rendre plus fascinant, plus attrayant, plus... caractériel. Résister à l'envie de le lire en deviendrait d'ailleurs presque louable, et me le rendre représente en soi un acte presque admirable. Je vous le prêterais lorsque je l'aurais fini, si vous voulez. Il a l'air de vous tenter.
Je marquai une légère pause, exagérant volontairement dans mes propos, mais voulant surtout ne pas partir dans une tirade trop longue. Le silence constituait parfois une marque d'éloquence.
- Concernant les mythes, j'approuve votre point de vue. Ils véhiculent parfois un certain savoir, voir une certaine sagesse, qui ne sont dans tous les cas jamais mauvais à prendre. Je les considèrent en quelques sortes comme une version ornementée de l'Histoire, ils l'embellissent, cachent certaines imperfections... Mais cela ne dénature en général pas trop le contenu. En bref, je considère que les légendes font à l'Histoire, les bijoux le font aux femmes. Concernant mes lectures, je touche un peu à tout, mais je suis dans une continuelle quête du vrai. Autrement dit, si devais grader, je préfère la vraie Histoire aux légendes et les légendes aux romans, que je consulte d'ailleurs de manière récréative. Bien que l'auteur puisse y faire passer certains messages, parfois enrichissants... Et vous ? Que préférez-vous ?
Je me rappelai tardivement de conclure ma réponse par une ouverture. Il ne manquerait plus que la fatigue me rende ennuyeux.
J'adorais deviner ce qui se tramait dans la tête des individus autour de moi en me basant sur des éléments tels que le faciès ou le langage corporel. Un amusement puéril mais parfois relativement utile.
Je me retins de sourire lorsqu'elle refusa poliment ma proposition de lui prêter le livre et me le tendit. Quelle aubaine ! J'allais pouvoir le lire encore sept fois, quel bonheur.
- Je suis content de ne pas être le seul à apprécier cette couverture. L'auteur n'est pas connu, ou alors le nom a été effacé avec le temps. Quelques lettres sont effacées de ça, de là, parfois trop bien pour que le temps soit le seul responsable...
Je retrouvai rapidement la page, car je commençais à connaître l'ouvrage, lui montrant l'endroit où, dans le coin d'une feuille cornée, ce qui ressemblait à un nom. En soi, seule une légère trace sur le papier laissait penser qu'une plume s'était un jour posée ici. Il fallait faire preuve d'un peu d'observation, ou aimer spéculer.
- Enfin, un peu plus de mystère autour d'un tel ouvrage, ne fait que le rendre plus fascinant, plus attrayant, plus... caractériel. Résister à l'envie de le lire en deviendrait d'ailleurs presque louable, et me le rendre représente en soi un acte presque admirable. Je vous le prêterais lorsque je l'aurais fini, si vous voulez. Il a l'air de vous tenter.
Je marquai une légère pause, exagérant volontairement dans mes propos, mais voulant surtout ne pas partir dans une tirade trop longue. Le silence constituait parfois une marque d'éloquence.
- Concernant les mythes, j'approuve votre point de vue. Ils véhiculent parfois un certain savoir, voir une certaine sagesse, qui ne sont dans tous les cas jamais mauvais à prendre. Je les considèrent en quelques sortes comme une version ornementée de l'Histoire, ils l'embellissent, cachent certaines imperfections... Mais cela ne dénature en général pas trop le contenu. En bref, je considère que les légendes font à l'Histoire, les bijoux le font aux femmes. Concernant mes lectures, je touche un peu à tout, mais je suis dans une continuelle quête du vrai. Autrement dit, si devais grader, je préfère la vraie Histoire aux légendes et les légendes aux romans, que je consulte d'ailleurs de manière récréative. Bien que l'auteur puisse y faire passer certains messages, parfois enrichissants... Et vous ? Que préférez-vous ?
Je me rappelai tardivement de conclure ma réponse par une ouverture. Il ne manquerait plus que la fatigue me rende ennuyeux.
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J'écoutais avec attention le jeune homme et observais les endroits dans le livres qu'il me montrait. La manière dont il le manipulait sans hésiter de quelques manière qu'il soit. Il avait donc lu plusieurs fois cet ouvrage, au moins deux à trois fois. Je pris connaissance de l'effacement de certaines lettres en me penchant légèrement. Intéressant. Pourquoi avoir effacé le nom de l'auteur?Avait-il eut des ennuis pour ses écrits ? C'était possible. Son commentaire sur le livre me fit sourire. Oui il m'intriguait hautement ! J'avais très envie de le lire. Mais de là à dire que c'était un effort louable … Je profitais du silence pour répliquer :
« Je ne crois pas que s'empêcher de lire soit réellement un effort extraordinaire. La curiosité doit être modéré parfois pour éviter de déclencher quelques chose qu'on ne peut contrôler. Enfin … Cela dépend de la personne j'imagine. »
Il répondit ensuite à ma question sur ce qu'il aimait lire. Et il me renvoya la question après une seconde d'hésitation. Mais je notais qu'il partageait mon point de vue sur les mythes et les légendes. C'était rares ! D'habitude on jugeait cela stupide et complètement enfantin. Je notais la comparaison entre les mythes et les bijoux. Lui aimait la véritable histoires et les connaissances pures et considérait les romans comme récréatifs. Je me mordillais la lèvre pensive avant de répondre lentement :
« Et bien … Je lis de tout … On a tenté plusieurs fois de m'empêcher de lire. Alors … Je lis tout et n'importe quoi. Mais je dois vous avouez me passionner pour l'Histoire comme vous. Après tout, il n'y a rien de mieux pour comprendre notre situation actuelle que comprendre l'Histoire. Et si l'on comprend tout cela … Nous pouvons arrêter de refaire à l'infini les mêmes erreurs que nos ancêtres. »
Si seulement nous étions plus sage, et plus ouverts d'esprit. Je savait que l'Homme n'aimait pas le changement mais il fallait l'accepter … Car sinon … Jamais nous pourrions évoluer. Mais il fallait attendre et y aller lentement, je le savais. Mais j'aimerais faire mieux et plus. Mais je ne pouvais rien faire seule je le savais. Puis qu’étant une femme … Je ne pouvais absolument rien faire et cela me frustrais. Je chassais ses idées avant de poursuivre
« Je trouve cela dommage que de gens lisent. Après … C'est quelque chose de si précieux ce que le livre contient mais également l'objet en lui même. Je trouve personnellement les livres beaux et plus précieux que l'or. »
C’était peut-être quelque chose d'étrange comme ça … Mais pour moi pour quelque chose de matériel, rien ne valait un véritable livre que l'on pouvait garder et transporter. De plus ce n'avait que peu de valeur aux yeux de beaucoup de gens. Pas pour moi. Je regardais devant moi respirant lentement les senteurs du soir et le parfums léger de l'homme qui marchait près de moi.
« Je ne crois pas que s'empêcher de lire soit réellement un effort extraordinaire. La curiosité doit être modéré parfois pour éviter de déclencher quelques chose qu'on ne peut contrôler. Enfin … Cela dépend de la personne j'imagine. »
Il répondit ensuite à ma question sur ce qu'il aimait lire. Et il me renvoya la question après une seconde d'hésitation. Mais je notais qu'il partageait mon point de vue sur les mythes et les légendes. C'était rares ! D'habitude on jugeait cela stupide et complètement enfantin. Je notais la comparaison entre les mythes et les bijoux. Lui aimait la véritable histoires et les connaissances pures et considérait les romans comme récréatifs. Je me mordillais la lèvre pensive avant de répondre lentement :
« Et bien … Je lis de tout … On a tenté plusieurs fois de m'empêcher de lire. Alors … Je lis tout et n'importe quoi. Mais je dois vous avouez me passionner pour l'Histoire comme vous. Après tout, il n'y a rien de mieux pour comprendre notre situation actuelle que comprendre l'Histoire. Et si l'on comprend tout cela … Nous pouvons arrêter de refaire à l'infini les mêmes erreurs que nos ancêtres. »
Si seulement nous étions plus sage, et plus ouverts d'esprit. Je savait que l'Homme n'aimait pas le changement mais il fallait l'accepter … Car sinon … Jamais nous pourrions évoluer. Mais il fallait attendre et y aller lentement, je le savais. Mais j'aimerais faire mieux et plus. Mais je ne pouvais rien faire seule je le savais. Puis qu’étant une femme … Je ne pouvais absolument rien faire et cela me frustrais. Je chassais ses idées avant de poursuivre
« Je trouve cela dommage que de gens lisent. Après … C'est quelque chose de si précieux ce que le livre contient mais également l'objet en lui même. Je trouve personnellement les livres beaux et plus précieux que l'or. »
C’était peut-être quelque chose d'étrange comme ça … Mais pour moi pour quelque chose de matériel, rien ne valait un véritable livre que l'on pouvait garder et transporter. De plus ce n'avait que peu de valeur aux yeux de beaucoup de gens. Pas pour moi. Je regardais devant moi respirant lentement les senteurs du soir et le parfums léger de l'homme qui marchait près de moi.
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Je fus surpris de la voir aussi intéressée par les petit détails dont je lui faisais part, tel de petits secrets. Cette rencontre se basait sur une suite d'événements improbables, mais me divertissait relativement bien.
À vrai dire, je ne me lassais jamais d'échanges concernant divers ouvrages, car bien que leur contenu soient fixes, les points de vus et éléments marquants changeaient d'une personne à l'autre, et c'était bien là que résidait l'intérêt. Accessoirement, il tenait plus de l'exception que de la règle d'avoir consulté exactement la même bibliographie qu'un autre individu, ainsi, on pouvait toujours découvrir de nouveaux bouquins. En bref, il s'agissait là de moments de pur enrichissement. Qui plus est, son sourire m'indiquait qu'elle appréciait tout autant l'échange que moi, et tant mieux, cela égaillait davantage ma soirée, que j'aurais autrement passé à veiller et me retourner dans mon lit.
- Oh ? Pour ma part, ce n'est pas rare qu'il me soit difficile de ne pas dévorer un ouvrage. J'en lis parfois plusieurs en même temps, je m'éparpille...
Je fus surpris de la voir se mordre la lèvre, était-elle nerveuse ? Cherchait-elle comment mettre fin à la discussion ? Peut être devrais-je lui tendre une perche, afin qu'elle se sente libre de me quitter pour une activité éventuellement plus appréciable. Je réfléchissais tout en écoutant attentivement, tentant de déceler dans sa voix ou sou langage corporel une trace d'ennui, de stress, d'énervement ou que sais-je. J'hochai la tête, approuvant ses dires et ne sachant de ce fait pas réellement quoi ajouter.
- Il est vrai qu'avoir connaissance et comprendre le passé peut permettre de mieux aborder le futur, de le rendre meilleur... Mais peu importe combien nous lisons, tous nos actes ne sont pas le fruit de la pure logique. C'est à la fois le charme et le défaut des Hommes. Il n'est pas rare de suivre son coeur quand notre esprit nous dicte l'inverse, ce qui peut alors donner lieu à des tragédies, ou de se laisser guider par son sens de la logique, du calcul, plutôt que nos sentiments, ce qui peut donner lieux à des actes plus vertueux... Mais souvent douloureux pour la personne. C'est à croire que l'imperfection humaine nous rend beau, ce qui est en soi amusant, car je n'accepterais aucun défaut dans l'achat d'un bijou, d'un vêtement ou autre oeuvre d'art.
Je marquai une pause, la laissant répondre, remarquant une ou deux micro expressions liée à la frustration ou une quelconque émotion négative, la laissant ensuite poursuivre, tentant de rester attentif malgré ma fatigue grandissante. Oh, peut être une façon de lui donner une ouverture pour éventuellement voir si elle souhaitait s'en aller.
- Disons qu'un livre est une source directe de savoir, plus ou moins directe, et qu'il peut embellir l'esprit. Ce qui en soi, est plus appréciable et important que de parer son corps de milles objets précieux. Cela dit, certains joyaux renferment des secrets. Une inscription, une signature, une gravure, un filigrane, ou tout simplement un renseignement sur le savoir utilisé pour le créer. C'est simplement plus subtile, souvent plus limité... Au final, tout est source de savoir. N'utilisons-nous pas les étoiles pour naviguer ? Pourtant, ce ne sont rien de plus que les ornements du ciel nocturne.
J'achevais ma tirade avant de sentir le début d'un bâillement, lâchant donc mon accompagnatrice afin de me couvrir la bouche et de diminuer au maximum la disgrâce du geste. Je fis également le choix de me frotter légèrement les yeux.
- Navré, je ne dors que quatre à cinq heures part nuit ces derniers temps. Le sommeil et moi, c'est une longue histoire d'amour non-réciproque...
Je ponctuai ma phrase d'un léger rire, de sorte à me donner un air un peu plus vivace.
À vrai dire, je ne me lassais jamais d'échanges concernant divers ouvrages, car bien que leur contenu soient fixes, les points de vus et éléments marquants changeaient d'une personne à l'autre, et c'était bien là que résidait l'intérêt. Accessoirement, il tenait plus de l'exception que de la règle d'avoir consulté exactement la même bibliographie qu'un autre individu, ainsi, on pouvait toujours découvrir de nouveaux bouquins. En bref, il s'agissait là de moments de pur enrichissement. Qui plus est, son sourire m'indiquait qu'elle appréciait tout autant l'échange que moi, et tant mieux, cela égaillait davantage ma soirée, que j'aurais autrement passé à veiller et me retourner dans mon lit.
- Oh ? Pour ma part, ce n'est pas rare qu'il me soit difficile de ne pas dévorer un ouvrage. J'en lis parfois plusieurs en même temps, je m'éparpille...
Je fus surpris de la voir se mordre la lèvre, était-elle nerveuse ? Cherchait-elle comment mettre fin à la discussion ? Peut être devrais-je lui tendre une perche, afin qu'elle se sente libre de me quitter pour une activité éventuellement plus appréciable. Je réfléchissais tout en écoutant attentivement, tentant de déceler dans sa voix ou sou langage corporel une trace d'ennui, de stress, d'énervement ou que sais-je. J'hochai la tête, approuvant ses dires et ne sachant de ce fait pas réellement quoi ajouter.
- Il est vrai qu'avoir connaissance et comprendre le passé peut permettre de mieux aborder le futur, de le rendre meilleur... Mais peu importe combien nous lisons, tous nos actes ne sont pas le fruit de la pure logique. C'est à la fois le charme et le défaut des Hommes. Il n'est pas rare de suivre son coeur quand notre esprit nous dicte l'inverse, ce qui peut alors donner lieu à des tragédies, ou de se laisser guider par son sens de la logique, du calcul, plutôt que nos sentiments, ce qui peut donner lieux à des actes plus vertueux... Mais souvent douloureux pour la personne. C'est à croire que l'imperfection humaine nous rend beau, ce qui est en soi amusant, car je n'accepterais aucun défaut dans l'achat d'un bijou, d'un vêtement ou autre oeuvre d'art.
Je marquai une pause, la laissant répondre, remarquant une ou deux micro expressions liée à la frustration ou une quelconque émotion négative, la laissant ensuite poursuivre, tentant de rester attentif malgré ma fatigue grandissante. Oh, peut être une façon de lui donner une ouverture pour éventuellement voir si elle souhaitait s'en aller.
- Disons qu'un livre est une source directe de savoir, plus ou moins directe, et qu'il peut embellir l'esprit. Ce qui en soi, est plus appréciable et important que de parer son corps de milles objets précieux. Cela dit, certains joyaux renferment des secrets. Une inscription, une signature, une gravure, un filigrane, ou tout simplement un renseignement sur le savoir utilisé pour le créer. C'est simplement plus subtile, souvent plus limité... Au final, tout est source de savoir. N'utilisons-nous pas les étoiles pour naviguer ? Pourtant, ce ne sont rien de plus que les ornements du ciel nocturne.
J'achevais ma tirade avant de sentir le début d'un bâillement, lâchant donc mon accompagnatrice afin de me couvrir la bouche et de diminuer au maximum la disgrâce du geste. Je fis également le choix de me frotter légèrement les yeux.
- Navré, je ne dors que quatre à cinq heures part nuit ces derniers temps. Le sommeil et moi, c'est une longue histoire d'amour non-réciproque...
Je ponctuai ma phrase d'un léger rire, de sorte à me donner un air un peu plus vivace.
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Je hochais la tête lentement en écoutant avec attention. Je souris j'aimais beaucoup son point de vue. Peu de gens pouvaient se vanter de réfléchir à ce point sur ce qu'était la beauté. Il était vrai que pour nous mêmes, les objets extérieur, nous refusions le moindre défaut, pourtant … Lorsque nous parlions avec d'autres, que nous regardions l'histoire … Nous nous extasions sur les prouesses de cœur ou des erreurs humaines. Mais pourtant … Lorsque quelqu'un agissait de manière raisonnable sans écouter son cœur … Nous allions contre lui en l'insultant de sans cœur.
« Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire. L'Homme est à la fois simple mais tellement complexe. Il est dans un équilibre fragile que le moindre changement peut briser pour influencer ses choix. Mais nous trouvons ça beau parce que, peut-être ceci n'est qu'une supposition, nous avons en face de nous des être que nous savons changeant et qui peuvent modifier leur décision s'ils le souhaitent. Alors que l’objet est inerte et ne peut se modifier de lui même. »
Un nouveau sourire me monta aux lèvres et je sentis la tension de mes épaules diminuer d'avantage. Cet homme était réellement intéressant. J'aimais sa manière de réfléchir et de penser. Il avait effectivement raison. Pour l'Homme tout était source de connaissance et de savoir même si, par exemple les étoiles, cela n'apportait aucune connaissance. Pourtant, en croisant les découvertes des hommes et leur réflexion, elles, les étoiles, nous fournissaient quantités d'informations précieuses pour certains, inaccessible pour beaucoup. Je restais près de lui le temps qu'il baille et qu'il se frotte les yeux. Il avait l'air d'un hiboux. Cette comparaison me fit sourire sans que j'en donne l'explication à haute voix. Je lui repris, de moi même, le bras, Margaery m'applaudirait, avant de reprendre la promenade.
« Je vous en prie, je dors moi même peu. La chaleur est étouffante ici, nous avons plus d'air dans le Bief. Je comprends votre point de vue sur la connaissance. En effet, tout est source de connaissance pour celui qui sait observer et regarder. Peut-être celui qui rêve de voler en observant attentivement les oiseaux apprendras et découvriras une manière pour l'Homme de voler. »
J'avais dis celui. Et pas celle. En même temps … Les femmes ne pouvaient rien faire dans ce monde. Du moins dans la lumière. Nous étions obligée d'être en permanence dans l'ombre. Toujours. Je fixais Lucerys du coin de l'œil. Je poursuivis sur ce sujet.
« Malgré tout … Mmmh … Comment dire ? Je trouve que le manque d'écoute pour le peuple mais également pour les femmes est un véritable freins pour la connaissance. Je dis cela, parce qu'on ne m'a jamais encouragé à lire ou à essayer de comprendre ce que je voyais dans le monde. Parce que pour ma septa la connaissance était une affaire d'hommes. Alors … Que dire des femmes du peuple ? C'est une situation délicate. Je pense que beaucoup de connaissance nous échappe car les femmes n'osent pas et que les hommes ne veulent pas que les femmes osent. »
Ce que je venais de dire était sans doute déplacer mais qu'importe, j'avais eus envie de le dire. Et je l'avais dis. Après tout, c'était une réflexion comme une autre, et qui était vraie. Les femmes n'étaient guère prise au sérieux sur beaucoup trop de sujet. De la politique à la guerre en passant par la religion ou simplement l'art. Combien y avait-il de femmes peintres ? Ou de femmes écrivant ? Ou bien de femmes bardes ? Notre rôle était bien souvent d'être entouré d'enfants la morve au nez et de broder sans rien faire d'autres. Je savais que dans certaines partie du monde, comme à Dorne, les femmes avaient autant de puissance que les hommes, certaines étaient même officiellement à la tête de maison. Mais ici … non. Quand est-ce que tout cela allait changer ?! Un éclat de colère dû scintiller dans mes yeux mais mon visage ne montra pas de signe de colère plus prononcé.
« Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire. L'Homme est à la fois simple mais tellement complexe. Il est dans un équilibre fragile que le moindre changement peut briser pour influencer ses choix. Mais nous trouvons ça beau parce que, peut-être ceci n'est qu'une supposition, nous avons en face de nous des être que nous savons changeant et qui peuvent modifier leur décision s'ils le souhaitent. Alors que l’objet est inerte et ne peut se modifier de lui même. »
Un nouveau sourire me monta aux lèvres et je sentis la tension de mes épaules diminuer d'avantage. Cet homme était réellement intéressant. J'aimais sa manière de réfléchir et de penser. Il avait effectivement raison. Pour l'Homme tout était source de connaissance et de savoir même si, par exemple les étoiles, cela n'apportait aucune connaissance. Pourtant, en croisant les découvertes des hommes et leur réflexion, elles, les étoiles, nous fournissaient quantités d'informations précieuses pour certains, inaccessible pour beaucoup. Je restais près de lui le temps qu'il baille et qu'il se frotte les yeux. Il avait l'air d'un hiboux. Cette comparaison me fit sourire sans que j'en donne l'explication à haute voix. Je lui repris, de moi même, le bras, Margaery m'applaudirait, avant de reprendre la promenade.
« Je vous en prie, je dors moi même peu. La chaleur est étouffante ici, nous avons plus d'air dans le Bief. Je comprends votre point de vue sur la connaissance. En effet, tout est source de connaissance pour celui qui sait observer et regarder. Peut-être celui qui rêve de voler en observant attentivement les oiseaux apprendras et découvriras une manière pour l'Homme de voler. »
J'avais dis celui. Et pas celle. En même temps … Les femmes ne pouvaient rien faire dans ce monde. Du moins dans la lumière. Nous étions obligée d'être en permanence dans l'ombre. Toujours. Je fixais Lucerys du coin de l'œil. Je poursuivis sur ce sujet.
« Malgré tout … Mmmh … Comment dire ? Je trouve que le manque d'écoute pour le peuple mais également pour les femmes est un véritable freins pour la connaissance. Je dis cela, parce qu'on ne m'a jamais encouragé à lire ou à essayer de comprendre ce que je voyais dans le monde. Parce que pour ma septa la connaissance était une affaire d'hommes. Alors … Que dire des femmes du peuple ? C'est une situation délicate. Je pense que beaucoup de connaissance nous échappe car les femmes n'osent pas et que les hommes ne veulent pas que les femmes osent. »
Ce que je venais de dire était sans doute déplacer mais qu'importe, j'avais eus envie de le dire. Et je l'avais dis. Après tout, c'était une réflexion comme une autre, et qui était vraie. Les femmes n'étaient guère prise au sérieux sur beaucoup trop de sujet. De la politique à la guerre en passant par la religion ou simplement l'art. Combien y avait-il de femmes peintres ? Ou de femmes écrivant ? Ou bien de femmes bardes ? Notre rôle était bien souvent d'être entouré d'enfants la morve au nez et de broder sans rien faire d'autres. Je savais que dans certaines partie du monde, comme à Dorne, les femmes avaient autant de puissance que les hommes, certaines étaient même officiellement à la tête de maison. Mais ici … non. Quand est-ce que tout cela allait changer ?! Un éclat de colère dû scintiller dans mes yeux mais mon visage ne montra pas de signe de colère plus prononcé.
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Je remarquai ses sourires, toujours inapte à me décider sur leur nature, nerveuse ou courtoise… Cela dit, mon apparente fatigue lui ouvrant une porte pour se défiler, ils devaient au final être sincères. Peut être appréciait-elle mon point de vue, ou mon faciès, ou certainement les deux.
- C’est une façon de voir les choses que je n’irais pas contredire, effectivement. Cela dit, bien que les objets ne changent pas ou peu au cours du temps, la façon dont on les approchent peut, elle, varier. Autrement dit, l’interprétation ou la réflexion que l’on a autour d’une oeuvre d’art quelconque ou d’une ligne que l’on lit, peut varier. En soi, cela étaye l’idée de complexité et de pensées changeants chez les Hommes.
Mon interprétation de ses expressions faciales fut confirmée lorsqu’elle me repris le bras, ce qui me surpris, mais je fis en sorte de le cacher. Ce genre de petit exercice ne s’avérait jamais néfaste. Le contrôle de soi passait par celui de son faciès aussi bien que la maitrise de ses réactions, voir de ses émotions dans la mesure du possible.
- Plus d’air dans le Bief ? Je l’ignorais, il faudrait que je m’y rende un jour, j’imagine. Je ne suis pas le moins noble des hôtes, ni le plus encombrant des invités, cela ne devrait pas être impossible à faire. J’adore qui plus est explorer et voyager, mais uniquement à pied, et je me vois mal faire un pèlerinage à travers le Royaume, ou même Essos. Ce serait trop long et risqué, même vêtu de haillons. Mes traits valyriens ne trompent personne, et je ne compte pas me teindre ou me couper les cheveux. Je les aiment comme ils sont. Comme quoi, naître noble empêche parfois certains rêves de se réaliser. Je suis né sous une bonne étoile, mais si cela n’avait pas été le cas, j’aurais probablement été un vagabond.
Je marquai une légère pause, le temps d’un petit rire et de reprendre mon souffle. Parler beaucoup avait ses défauts, comme celui de finir à bout de souffle de la manière la plus improbable qu’il soit.
- Je doute que nous pourrions voler de cette manière, probablement à cause de notre masse, taille ou même simplement de la forme de nos corps. Un homme à plume ne volera pas pour ces divers raisons, du moins, c’est ce que je pense. Les rares individus à avoir eu la chance de voler sont les valyriens d’antan et plus récemment, les Targaryens ou quelques autres dresseurs de dragons de l’époque de la Danse des Dragons… Qui fut d’ailleurs une véritable hécatombe draconienne, du gaspillage, ni plus ni moins.
Je m’arrêtai à nouveau, cette fois à cause de l’étonnement, que je ne pu cacher lorsqu’elle me fit part de sa pensée sur le rôle des femmes dans notre monde. Un signe d’aise, sans nul doute. Je le pris donc comme une confidence, et tentai de répondre rapidement pour ne pas mettre Abigaëlle mal à l’aise.
- Il est vrai que je conçois mal une vie à coudre et enfanter… L’accouchement est qui plus est quelque chose d’affreusement douloureux, parfois mortel, l’enfantement pas toujours voulu… Cela fait beaucoup d’inconvénients pour quelques minutes de plaisir durant les ébats… Cela dit, mais cela n’engage que moi, je préfère une femme un tantinet érudite à une personne n’ayant appris qu’à sourire et faire ce qu’on attend d’elle… Cela rend les dames si ennuyeuses, parfois.
J’en avais davantage à dire sur le sujet, mais on touchait là à une question un peu plus sensible, sur laquelle je ne prendrais pas le risque de trop m’engager. C’était un terrain glissant, et les Velaryon n’étaient pas connus pour leur prouesses sur le sol, mais plutôt celles en mer. Autrement dit, je ne comptais pas sortir de ma zone de sécurité. N’importe qui pouvait écouter, après tout.
- C’est une façon de voir les choses que je n’irais pas contredire, effectivement. Cela dit, bien que les objets ne changent pas ou peu au cours du temps, la façon dont on les approchent peut, elle, varier. Autrement dit, l’interprétation ou la réflexion que l’on a autour d’une oeuvre d’art quelconque ou d’une ligne que l’on lit, peut varier. En soi, cela étaye l’idée de complexité et de pensées changeants chez les Hommes.
Mon interprétation de ses expressions faciales fut confirmée lorsqu’elle me repris le bras, ce qui me surpris, mais je fis en sorte de le cacher. Ce genre de petit exercice ne s’avérait jamais néfaste. Le contrôle de soi passait par celui de son faciès aussi bien que la maitrise de ses réactions, voir de ses émotions dans la mesure du possible.
- Plus d’air dans le Bief ? Je l’ignorais, il faudrait que je m’y rende un jour, j’imagine. Je ne suis pas le moins noble des hôtes, ni le plus encombrant des invités, cela ne devrait pas être impossible à faire. J’adore qui plus est explorer et voyager, mais uniquement à pied, et je me vois mal faire un pèlerinage à travers le Royaume, ou même Essos. Ce serait trop long et risqué, même vêtu de haillons. Mes traits valyriens ne trompent personne, et je ne compte pas me teindre ou me couper les cheveux. Je les aiment comme ils sont. Comme quoi, naître noble empêche parfois certains rêves de se réaliser. Je suis né sous une bonne étoile, mais si cela n’avait pas été le cas, j’aurais probablement été un vagabond.
Je marquai une légère pause, le temps d’un petit rire et de reprendre mon souffle. Parler beaucoup avait ses défauts, comme celui de finir à bout de souffle de la manière la plus improbable qu’il soit.
- Je doute que nous pourrions voler de cette manière, probablement à cause de notre masse, taille ou même simplement de la forme de nos corps. Un homme à plume ne volera pas pour ces divers raisons, du moins, c’est ce que je pense. Les rares individus à avoir eu la chance de voler sont les valyriens d’antan et plus récemment, les Targaryens ou quelques autres dresseurs de dragons de l’époque de la Danse des Dragons… Qui fut d’ailleurs une véritable hécatombe draconienne, du gaspillage, ni plus ni moins.
Je m’arrêtai à nouveau, cette fois à cause de l’étonnement, que je ne pu cacher lorsqu’elle me fit part de sa pensée sur le rôle des femmes dans notre monde. Un signe d’aise, sans nul doute. Je le pris donc comme une confidence, et tentai de répondre rapidement pour ne pas mettre Abigaëlle mal à l’aise.
- Il est vrai que je conçois mal une vie à coudre et enfanter… L’accouchement est qui plus est quelque chose d’affreusement douloureux, parfois mortel, l’enfantement pas toujours voulu… Cela fait beaucoup d’inconvénients pour quelques minutes de plaisir durant les ébats… Cela dit, mais cela n’engage que moi, je préfère une femme un tantinet érudite à une personne n’ayant appris qu’à sourire et faire ce qu’on attend d’elle… Cela rend les dames si ennuyeuses, parfois.
J’en avais davantage à dire sur le sujet, mais on touchait là à une question un peu plus sensible, sur laquelle je ne prendrais pas le risque de trop m’engager. C’était un terrain glissant, et les Velaryon n’étaient pas connus pour leur prouesses sur le sol, mais plutôt celles en mer. Autrement dit, je ne comptais pas sortir de ma zone de sécurité. N’importe qui pouvait écouter, après tout.
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Peut-être que l'Homme ne pourrait jamais voler de lui même, mais comme l'avait si bien fait remarqué Lucerys, il pouvait voler à l'aide d'autre chose qu'il avait dompté certes mais … Il avait put voler ! Concernant le gaspillage des Dragons je ne pus rien dire. Les Dragons étaient des bêtes féroces, mais j'imaginais qu'il y avait une véritable partie de l'éducation reçu par ces bêtes qui les rendaient agressives. Même si certains animaux étaient destinés à être des prédateurs, certains avaient tendance à exagérer les traits de caractères pour rendre l'animal plus féroce. Et l'éducation pouvait rendre un animal doux, en un animal violent. C’était toujours la même chose.
Sa remarque sur le voyage et le Bief me fit de nouveau sourire. Oui … Effectivement aller à pieds jusqu'à Hautjardin, au vu de son physique pouvait relever du suicide pur et simple. Même si dans l'ensemble les routes étaient sûres, on devait faire attention. Parfois simplement des petits gens en colères contre les nobles ou des brigands qui n'osaient pas s'attaquer au troupes importantes. Alors que des personnes seules … Surtout ayant des traits réellement caractérisaient aussi proche des Targaryen. Je comprenais qu'il ne veuille pas se cacher . Après je savais que les Velaryons étaient une famille de navigateurs. S'il ne voulait pas venir à pieds il pouvait partir du port de sa maison, et en passant par la Mer Étroite jusqu'à la Mer d'Été et en remontant le Détroit de Redwyne jusqu'à Villevieille et enfin en prenant la route de la Rose il pourrait arriver à Hautjardin sain et sauf, à moins de tempêtes. Et bien sûr les brigands.
« Il est vrai qu'à pieds l'entreprise peut être périlleuse, mais j'ai entendu dire que votre famille était des navigateurs, vous pourriez faire le tour de Dorne et débarquer à Villevieille pour ensuite remonter jusqu'à Hautjardin par la Route de la Rose. Même si je pense que la durée serait certainement plus longue par la mer. Mais vous devez être plus au courant que moi. »
Je restais de marbre en l'écoutant. Il était donc parmi les hommes rares à penser également à l'accouchement de la femme et à vouloir des femmes instruites ? Je le notais mentalement dans un coin de mon esprit. Je savais que la majorité des hommes considérés les femmes comme de jolies ornements que l'on pouvait jeter et utiliser à sa guise, mais certains n'étaient pas comme ça. Je pensais à Edwyn Cendregué sur ce point. Ou Willos Tyrell. Je savais que Willos connaissait la force des femmes. En même temps il côtoyait La Reine des Épines depuis si longtemps … Je poursuivis lentement :
« Je suis heureuse de voir que vous faîtes partie de la minorité des hommes à aimer des femmes instruites. Nous sommes si souvent vu comme de simples ornements … »
Je me tus, je n'avais pas envie d’ennuyer Lucerys avec ce type de conversations. De toute manière, nous n'étions pas dans le lieux pour, n'importe qui pouvait entendre, et au Donjon Rouge il valait mieux être prudente. Après tout il pouvait faire semblant d'être de mon côté. Je ne le connaissais pas assez pour réellement discuter longuement de ça avec lui. Je ne connaissais pas sa réputation contrairement à Edwyn et à Silas que j'avais rencontré plus jeune. Je repartis sur la discussion des livres.
« Changeons de sujet, il n'est pas le lieux de discuter de ceci. Dîtes moi plutôt, quel livre vous a le plus marqué ? Dans tout ce que vous avez lu ? »
Pour ma part, cela pouvait sembler idiot, mais c'était un livre sur l'Histoire de Dorne que j'avais chapardé étant plus jeune. Je savais lire bien évidement, mais c'était un livre que ma Septa m'avait défendue de lire, et je l'avais lu, dévoré le terme était plus exacte, de longues heures volées à la lumière d'une bougie avant de cacher le livre sous mon lit ou dans un quelconque endroit discret où la Septa ne mettrait pas son vilain nez pointue.
Sa remarque sur le voyage et le Bief me fit de nouveau sourire. Oui … Effectivement aller à pieds jusqu'à Hautjardin, au vu de son physique pouvait relever du suicide pur et simple. Même si dans l'ensemble les routes étaient sûres, on devait faire attention. Parfois simplement des petits gens en colères contre les nobles ou des brigands qui n'osaient pas s'attaquer au troupes importantes. Alors que des personnes seules … Surtout ayant des traits réellement caractérisaient aussi proche des Targaryen. Je comprenais qu'il ne veuille pas se cacher . Après je savais que les Velaryons étaient une famille de navigateurs. S'il ne voulait pas venir à pieds il pouvait partir du port de sa maison, et en passant par la Mer Étroite jusqu'à la Mer d'Été et en remontant le Détroit de Redwyne jusqu'à Villevieille et enfin en prenant la route de la Rose il pourrait arriver à Hautjardin sain et sauf, à moins de tempêtes. Et bien sûr les brigands.
« Il est vrai qu'à pieds l'entreprise peut être périlleuse, mais j'ai entendu dire que votre famille était des navigateurs, vous pourriez faire le tour de Dorne et débarquer à Villevieille pour ensuite remonter jusqu'à Hautjardin par la Route de la Rose. Même si je pense que la durée serait certainement plus longue par la mer. Mais vous devez être plus au courant que moi. »
Je restais de marbre en l'écoutant. Il était donc parmi les hommes rares à penser également à l'accouchement de la femme et à vouloir des femmes instruites ? Je le notais mentalement dans un coin de mon esprit. Je savais que la majorité des hommes considérés les femmes comme de jolies ornements que l'on pouvait jeter et utiliser à sa guise, mais certains n'étaient pas comme ça. Je pensais à Edwyn Cendregué sur ce point. Ou Willos Tyrell. Je savais que Willos connaissait la force des femmes. En même temps il côtoyait La Reine des Épines depuis si longtemps … Je poursuivis lentement :
« Je suis heureuse de voir que vous faîtes partie de la minorité des hommes à aimer des femmes instruites. Nous sommes si souvent vu comme de simples ornements … »
Je me tus, je n'avais pas envie d’ennuyer Lucerys avec ce type de conversations. De toute manière, nous n'étions pas dans le lieux pour, n'importe qui pouvait entendre, et au Donjon Rouge il valait mieux être prudente. Après tout il pouvait faire semblant d'être de mon côté. Je ne le connaissais pas assez pour réellement discuter longuement de ça avec lui. Je ne connaissais pas sa réputation contrairement à Edwyn et à Silas que j'avais rencontré plus jeune. Je repartis sur la discussion des livres.
« Changeons de sujet, il n'est pas le lieux de discuter de ceci. Dîtes moi plutôt, quel livre vous a le plus marqué ? Dans tout ce que vous avez lu ? »
Pour ma part, cela pouvait sembler idiot, mais c'était un livre sur l'Histoire de Dorne que j'avais chapardé étant plus jeune. Je savais lire bien évidement, mais c'était un livre que ma Septa m'avait défendue de lire, et je l'avais lu, dévoré le terme était plus exacte, de longues heures volées à la lumière d'une bougie avant de cacher le livre sous mon lit ou dans un quelconque endroit discret où la Septa ne mettrait pas son vilain nez pointue.
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