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C'est vous ma nièce ? (ft. Abi)

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«C'est vous ma nièce ?»

An 298, lune 9



Abigaëlle & Hobber

Hobber tapota son buste où son armure en cuir clouté s’entremêlait avec des tissus de soie ocre. Son plastron laissa s'envoler un peu de poussière, d'une main décontractée il replaça sa cape souple dominée d'une petite fourrure, bien sur ses épaules. Son épée crantée sur le fort d'un des versant de lame, aux reflets sombres qu'on trouve dans les métaux mystérieux des Confins du Monde, trônait à sa ceinture. L'attente était calme et sereine, Hobber avait flâné dans la capitale du Bief, dans cette ville où il avait peu à peu appris à être un homme. C'était la première fois qu'il y remettait les pieds depuis son retour d'entre les morts, voilà quelques semaines. La même odeur soufflait dans cette cour de pierres blanches. La même pureté épousait chaque trait de cet endroit. La sérénité régnait sur cette parcelle d'univers, et tout concourait à rasséréner l'esprit ; du petit chant moqueur des oiseaux, à la mélodie lancinante des fontaines. Rien ne semblait troubler le calme qui habitait ser Hobber. Son esprit était vidé de toute tension, de tout ce qui pouvait le parasiter inutilement. Les chariots de ses hommes dévalaient jusqu'aux entrepôts et autres celliers où le vin de La Treille serait stocké jusqu'à des fêtes ultérieures.

Il s'était porté volontaire, c'était à ses yeux un moyens de se rappeler au bon souvenir du monde, sans faste ni fête de retour trop dispendieuse. Modestement, lentement, il faisait sortir son visage de l'ombre. Celui-ci avait bien changé depuis son départ, et puis l'ancien n'était pas marquant, il fallait donc qu'il répète plusieurs fois son histoire pour que l'on se souvienne de lui. Cette nouvelle vie, et tous les chemins qu'elle offrait, le laissaient confus. C'était une existence plus confortable, loin des dangers, de l'horreur, de la misère qu'il avait connu depuis ces dernières années. Pourtant ils semblaient abriter un péril tout autre, qui avance masqué, à pas de loup avant d'attaquer à la gorge en un éclair. C'était ce bouillonnement qui l'animait et agitait son âme. Il aurait pu rester à La Treille, être auprès de son père afin d'être réintroduit dans les grandes intrigues politiques. Mais lord Paxter avait besoin de temps pour se faire à ce retour et pour lui faire de la place. Horas lui, était toujours présent. Mais Hobber avait compris que leur père faisait désormais surtout confiance à leur jeune sœur Desmera. Alors Hobb' décida de prendre un peu ses distances et regagner le continent. Il voulait retrouver ceux qu'il avait côtoyé maints années durant, notamment sa petite cousine - qui avait pris la fâcheuse habitude de l'appeler "Tonton" -. Le capitaine du Nefer passa une main rugueuse sur sa barbe de trois jours. Lorsqu'il était à l'autre bout du monde, une barbe rousse hirsute remplissait son visage, aujourd'hui, c'était plus propre mais il n'avait toujours pas repris l'habitude des rasages quotidiens. Un petit groupe de jeunes femmes, peut-être des dames compagnie, se mit à pouffer. Ce son, c'était le pire aux oreilles de Hobber.

La mine renfrognée et d'un claquement de bottes bourru, Hobber partit en direction des jardins. Ils étaient sublimes, frais et resplendissants : un véritable temple de la nature où celle-ci épousait chaque modeste création de l'homme pour donner une création raffinée. Le soleil baignait le visage du chevalier Redwyne et sa chevelure prenait un teint plus blond vénitien. Ses hommes s'affairaient sans lui, et ils repartiraient très vite sur la Mander avec lui, après un détour à la taverne et au bordel. Le temps ne lui manquait plus, c'était les mots. Qu'allait-il pouvoir dire à sa petite cousine de laquelle il avait été proche. Il l'avait quitté enfant, il s'agissait sans nul doute d'une femme désormais, dans l'entourage des Tyrell, avec des préoccupations bien plus importantes que des retrouvailles avec "Tonton". "Tonton" était mort pour elle de toutes les façons. De toutes les manières il allait devoir se lancer à sa recherche, le temps n'était plus un couperet pour son existence certes, mais pour les affaires il continuait de marteler inlassablement son rythme. Les navires fluviaux avaient encore d'autres cités et forteresses à approvisionner en remontant la Mander. Une jeune femme, se tenait non loin, elle devait être familière des lieux, c'était la personne la plus apte à le renseigner. Prudemment il avança pour ne pas l'effrayer, avec un sourire qui se voulait engageant mais qui était en réalité surtout timide. Il se racla la gorge mais sa voix était naturellement grave et rocailleuse désormais.
- Veuillez me pardonner pour le dérangement, vous sauriez où je peux... savez-vous.... pourriez vous me dire si....hem... vous connaissez lady Abigaëlle Rowan ? Je suis son oncle...enfin son cousin et cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu, j'aimerais beaucoup la revoir. @Abigaëlle Rowan

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Immobile près de ma fenêtre mon regard dérivait vers le fleuve. Bateau et déchargement. Un souvenir remonta dans ma mémoire. La dernière fois que j’avais vu mon « Oncle » Hobber … C’était il y a … Cinq ans maintenant ? C’était quelques jours avant mon anniversaire, il était venu passer quelques jours. C’était déjà un adulte de dix neuf ans ! Et pourtant … Il m'avait fait gentiment danser et il m’avait montré d’autres choses. Ah … Qu’était-il devenu ? Il devrait avoir vingt quatre ans maintenant. C’était si étrange de penser à cet homme que je nommais plus jeune « Tonton ». Et si maintenant il revenait ? Comment est ce que je l’appelerais ? Cousin ? Car tel était notre lien de parenté ? Ou bien Oncle ? En souvenir de notre dernière rencontre. Mais pourquoi est-ce que je pensais à cella ? Oncle Hobber devait être mort … Cinq ans sans la moindre nouvelle ! Et même sa famille n’avait rien put nous dire ! C’était donc une preuve non ? Mais … Je n’avais pas envie de croire à sa mort ! J’avais été … Un peu proche de lui .… Et qu’il parte ainsi …

Un soupire m’échappa et je me laissais aller entre les mains de mes servantes qui, inquiètes, me demandaient si tout allait bien. Je les rassurais et enfilais une simple robe d’un tendre rose brodé d’un rose plus foncé. Légère elle m’allait bien. Mes délicates servantes me coiffèrent avec soin, glissant une broche en argent sur mon corsage, et une fois ma coiffure terminée, pour une fois je les portais simplement lâché dans mon dos, elles me laissèrent déjeuner en silence et dans le calme. Je ne mangeais que peu, profitant surtout de la ville et de son bruissement dès l’aube. Car c’était un plaisir pour moi de me lever tôt. Regarder et entendre la ville se lever en même temps que le soleil. De plus, les senteurs des magnifiques jardins embaumant données parfois un aspect surréaliste à la scène. Je roulai une mèches doré entre mes doigts avant de sortir de ma chambre.

Margaery était dans un petit boudoire et elle était heureuse de me voir. On discuta joyeusement de tout et de rien tout en brodant tranquillement. On toqua soudain à la porte. Une des dame de compagnie de Margaery qui n’était pas là avant, ayant voulu profiter des jardins un peu, s’inclina et déclara que quelqu’un voulait me voir. Un … de mes cousins ou un de mes oncles. Que je n’avais pas vu depuis longtemps. Je laissais tomber ma broderie avant de m’excuser et de me précipiter vers l’endroit que l’autre suivante m’avait indiqué. C’était impossible ! Sa description ne correspondait pas à la dernière image que j’avais de lui ! En cinq ans … Il avait dû tellement changer. Mais était-ce véritablement lui ? Il avait commencé par dire oncle puis cousin. Et c’était le seul cousin que j’avais baptisé Oncle.

Je me formais à reprendre un rythme de pas normale et de calmer ma respiration. Il fallait que je me calme ! J’arrivais dans le dos de l’homme. Il était très grand, des cheveux blond vénitien au soleil, une épée pendu à la ceinture … Cette manière de se tenir … Je m’avançais lentement et fis une profonde révérence face à lui avant de détailler son visage. Tremblante légèrement je tendis la main jusqu’à toucher sa joue. Il portait une barbe de trois jours de la même teinte que ses cheveux … Il avait beaucoup changer … Mais …… Je sentis mon cœur cognait plus violemment contre mes côtes. Je restais immobile ma main sur sa joue, incapable d’aligner deux pensées cohérentes. C’était lui … C’était véritablement Oncle Hobber … Il avait les mêmes yeux qu’avant. C’était … Les Sept auraient entends mes prières.

« …… Vous … Vous êtes … Vivant Oncle Hobber ? »

Il fallait que je m’asseye et vite. Tomber inconsciente pouvait être très utile. Mais là ce n’était pas le moment ! Avisant le banc en pierre je m’assis rapidement dessus, oubliant la grâce pour une fois. J’étais sous le choc. Je ne quittais pas l’homme des yeux. Oncle Hobber était bien vivant … Notre dernière conversation remontait à si loin … Nous parlions d’une de ses armes favorites : Une dague qui n’avait plus mais que je ‘avais pas prise, répliquant que j’étais trop jeune pour en porter. Et j’avais ajouté en iant, prouvant que c’était bien sûr une plaisanterie, que je ne la voulais pas car la lame n’était pas bleue. Des plaisanteries d’enfants … Je finis par de nouveau parler

« … Que vous est-il arrivé Oncle Hobber ? Je vous croyais mort ! »

C’était presque une supplique. Je voulais savoir ce qu’il c’était passé. Sa disparition … Et surtout son retour. Pourquoi ?
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«C'est vous ma nièce ?»

An 298, lune 9



Abigaëlle & Hobber

La jeune femme après un regard inquiet, et quelques longues secondes à le dévisager le laissa en plan. Il était possible que ce fut la garde qui l'accueillit, et non le visage enfantin de sa nièce. Il avait passé ces-derniers jours à songer, calmement, aux traits que devaient avoir celles et ceux qu'il avait quittés quelques années auparavant. Le dessin de leurs visages qu'il leur prêtait semblaient flous à son esprit. Alors, il était bien incapable aujourd'hui d'imaginer avec exactitude l'évolution de leur plastique. Ses doigts pianotaient sur le pommeau sombre de son épée. C'était une sorte de réflexe nerveux, être toujours sur le qui-vive, c'était la clé de la survie. La sensation de sérénité n'avait toujours pas ne serait-ce commencé à l'habiter. Il s'était prélassé dans des bains à La Treille, avait pris de bons repas chauds avec sa famille, savouré le dernier cru de l'île. Et pourtant des images l'obsédaient toujours, des cris, des bruits lugubres bourdonnaient toujours autour de lui. Aucun sommeil n'était apaisé, ni continu. Il avait pris l'habitude d'être réveillé par les hurlements sinistres dans la forêt de Mossovy ; ses nuits se devaient d'être courtes pour éviter d'être razzié par des cavaliers Jogos N'haï au réveil. Sa tête se tourna pour regarder la vie paisible animer les plantes, il était un peu mal à l'aise d'être ici. Cela ressemblait trop au paradis et s'attendait à se réveiller d'une minute à l'autre au milieu d'une steppe froide, caillouteuse et morne. Pourtant non, Hobber était bien là, revenu d'entre les morts avec ses hommes qui l'attendaient pour repartir en mer et naviguer encore, en évitant le naufrage cette fois-ci. La jeune femme à qui il avait parlé mettait du temps, elle avait peut-être fait un long détour, ou bien pris la liberté de ne pas transmettre son message : ou alors sa nièce refusait de le voir. Il vérifia dans une sacoche que son cadeau fut toujours en sa possession.

Un bruit de pas sur la pierre polie et blanche le fit sursauter intérieurement. La main sur son épée, prêt à dégainer, il se retourna. Sa main lâcha immédiatement son emprise sur son arme. Ce qu'il vit le rassura instantanément. Une silhouette radieuse, resplendissante, il comprit qu'il avait à faire à sa cousine Abigaëlle Rowan. Il avait quitté une enfant pour retrouver une jeune femme, marchant vers lui avec dignité. Il avait abandonné une petite curieuse pour découvrir une jeune femme subtile certainement, c'était son trajet. Il l'avait abandonnée. Son cœur se serra, sa cicatrice énigmatique au thorax qu'il avait découvert en remontant à la surface après son naufrage, se mit à rugir. Hobber comprima un temps sa respiration avant de redresser la tête et le regard - pétillant de bonheur - lorsqu'elle lui fit face. Elle sembla troublée, au moins autant que lui, c'est dire. Même si lui avait appris à intérioriser. Ser Hobber s'inclina modestement, il avait perdu l'habitude de ces usages là. D'où il revenait, elles n'avaient pas trop lieu d'être. Il s'approcha avec un sourire sincère et prit les deux mains de sa nièce dans les siennes, chaudes. Le chevalier tentait de la rassurer et de lui montrer qu'il était bien revenu et qu'elle n'hallucinait pas.
-Oui, c'est bien moi gamine, répondit-il avec un sourire malicieux. Certes il avait oublié comment se comporter, et pleins d'autres choses de bienséances, mais là c'est qu'il ne voulait pas. Il n'avait jamais parlé de manière pompeuse à sa jeune cousine, il n'allait pas commencer maintenant. Et je suis bien vivant je crois, du moins si je suis mort, je me décompose pas trop mal non ? Hm..hm, je devrais pas parler comme ça tu es une grande fille maintenant, au service de lady Margaery, tu en as fait du chemin. Et puis regarde toi tu es magnifique !

Hobber s'arrêta un instant, il n'allait pas la couvrir de compliments aussi vite non plus. Les retrouvailles, ça doit se savourer, lentement, comme du bon vin. On hume, porte le nectar à ses lèvres, on laisse imprégner la bouche. Il tendit son bras à sa nièce pour l'engager à s'y agripper. Voilà bien longtemps que je n'ai plus arpenté ces lieux, tu as le temps d'accorder une petite promenade dans les jardins à ton vieil oncle ? Il prit une mine faussement renfrognée et boudeuse en tournant la tête pour la regarder. Alors ça fait tellement longtemps que je suis parti que j'ai oublié mon âge, mais ne t'avises pas de me traiter de vieux, je peux te jeter toute habillée dans la fontaine ma nièce. Le - toujours - jeune Redwyne adressa un sourire blanc et chaleureux à sa nièce en commençant à marcher. Il savoura les rayons de soleil à ses côtés, enfin, il était apaisé. Chaque bruit d'oiseau recommençait à l'émerveiller et lui faisait lever un regard enfantin vers les arbres. Sans se faire trop pressant, le marin aimait garder sa nièce près de lui, elle lui avait manqué. Tout le monde m'a cru mort figure toi, même moi, et plus d'une fois je te le garantis. Mais cinq ans de périple c'est long à raconter, les servantes de lady Margaery risquent de venir te chercher en hâte avant que j'aie fini. Je te raconterai tout ma nièce, étape après étape. Mais dis moi comment se portent tes parents ? Comment vont lord Mathis, lady Bethany ? Et Andrew et Thaddeus ? Cela fait longtemps que tu es ici au service des Tyrell ? Tu te plais ici ? Dis moi tout !

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Je savourais la prise des mains de mon oncle forte et puissante sur les miennes délicates et fragiles. Sa chaleur. C'était bien lui. Je chassais cependant les larmes qui auraient pus me monter aux yeux. Je n'avais pas le temps de pleurer. Trop de pensées allaient et venaient dans mon esprit. Je me redressais bien vite. Un petit rire m'échappa lorsqu'il me traita de gamine. IL m'avait toujours nommé de cette manière avec sa façon bien à lui de prononcer ce mot chargé d'affection. Je me retiens de ne pas me jeter à son cou. Mais ses compliments me firent rosir de plaisir. D'habitude les compliments des hommes je les chassais d'un mouvement d'épaule mais cette fois je le savourais. Les paroles de cet homme qui m'avait tellement manqué ! Je pris aussitôt son bras lorsqu'il me le tendit et je ris de nouveau lorsqu'il se traita de vieux. Je posais même un instant ma tête contre son épaule. Même son odeur n’avait pas changé. Du moins pour moi.

Je me mis à marcher avec un plaisir profond savourant le double plaisir de marcher aux côtés d'un homme qui m'avait profondément manqué dans un des cadres les plus sublimes de cette terre. C'était sûrement la journée idéale pour des retrouvailles. Je m'agrippais sans doute un peu trop fort à son bras … Mais c'était presque une peur que j'avais de le voir disparaître de nouveau. Comme-ci j'étais encore dans un songe et qu'il allait se passer quelque chose, comme un être venu d'ailleurs pour assassiner mon oncle tant aimé. Se croire mort soit même ? Un petit frisson se glissa dans mon dos. Quelles épreuves mon oncle Hobber avait-il traversé pour qu'il dise cela ? Je voulais l'interroger mais les questions se bousculaient tant derrière mes lèvres figé dans un sourire de bonheurs pur que je ne voulais pas le briser. Je devais mettre de l'ordre dans mes questions avant de les poser. Il me rappela le fait que nous disposions en réalité que peu de temps avant que Margaery demande ma présence à ses côtés. Bien qu'elle fut ma meilleure aie, j'étais sa dame de compagnie je ne devais pas oublier mes devoirs.

Il demandait des nouvelles de ma famille. Je ne le quittais pas des yeux incapable de croire que ce visage qui avait tant changé était mon cousin favoris. Pourtant … C'était bien lui. Que dire et dans quel ordre ? Thaddeus avait été malade bien sûr, mais cela faisait quatre ans, il était maintenant écuyer, Andrew était un chevalier plus qu'accomplis et maintenant il chevauchait partout pour père. Thaddeus avait quatorze ans il me semblait … Quant à mes parents ? Ils allaient fort bien comme toujours. Je répondis quand même avec un grand sourire.

« Et bien … Je suis ici depuis quatre lunes, c'était assez étrange au début … Mais ça va mieux maintenant. Je m'y plaît bien il faut avouer ! Même si entre nous … Il n'y a pas de bois ici pouvant rivaliser avec ceux de Boisdorés. Thaddeus va bien ! Il a été gravement malade il y a quelques années mais il est entièrement guéris et il est enfin devenu écuyer dans une notre maison il y a une lune de cela, il n'a pas beaucoup changer, toujours autant quelque peu pleurnichard mais mon père espère qu'on fera de lui un bon guerrier. Andrew est devenu chevalier il y a trois ans … Il chevauche partout dans les sept royaumes pour lui. Il porte les cheveux longs et la barbe, cela lui va bien et il est un véritable chevalier comme on l'entend dans les ballades pour jouvencelles. Il vient parfois à Hautjardin, tu auras peut-être l'occasion de le voir avant ton départ. Quant à mes parents ? Et bien … J'ai régulièrement des nouvelles. Mon père cherche à qui il pourrait bien me marier … Tu le connais Oncle Hobber … Toujours à chercher à faire complexe et à nouer des alliances. Je suis un peu inquiète sur ce qu'il pourrait trouver pour moi. Mais Mère va aussi bine que possible, toujours aussi belle malgré quelques cheveux blancs dans sa crinière. Tout comme mon père. Mais même s'il vieillit il reste toujours aussi vif et n'a pas l'intention de laisser trop tôt là place à Andrew même si ce dernier à déjà vingt ans. Et si tu te pose la question Thaddeus a seulement douze ans. »

Je me tus un instant. J'avais parlé assez vivement et il y avait beaucoup d’informations à digérer. Je n'avais aucune miniature de mes frère à montrer mais … Ce n'était pas grave. S'il restait suffisamment longtemps il verrait Andrew ! Mais toute la question était là bien évidement … Est-ce qu'il allait rester assez longtemps pour voir Andrew ? Je n'avais même pas été au courant qu'il été en ville ! Mais manitenant qu'il était vivant … J'allais avoir un nouveau correspondant c'était sûr. Mais cela ne serait jamais comme pouvoir le serrer dans mes bras. Mais … Il reviendrait sûrement me voir non ? Je serrais une nouvelle fois son bras contre mi en humant les parfums des roses. Mais … Assez parlé de moi ! Margaery attendrait un peu ! Je voulais profiter au maximum de mon cousin.

« Assez parler de moi Oncle Hobber ! Lady Margaery peut m'attendre un petit peu ! Elle a vu ma réaction quand on est venu me chercher, elle doit bien se douter que si je ne suis pas déjà revenue je souhaite passer du temps avec toi. Alors …Je t'en pris ! Raconte moi pourquoi tu as disparu ! Que c'est-il passait pour que tu disparaisse du jour au lendemain sans laisser la moindre trace ? »

Ma voix était légèrement monté dans les aiguës mais je repris rapidement le contrôle et essayais de calmer le rythme de mon cœur qui faisait absolument n'importe quoi. Trop d'émotions, trop de questions, trop de pensées … Trop de choses. Trop de sentiments, de sensations et j'en passe. Il fallait que je me calme. Je pris une profonde inspiration et fermais un instant les yeux pour me reprendre. Mais je restais presque coller à mon oncle. C'était presque devenue une peur de le voir disparaître entre mes mains, alors que je le savais bien réel. Aujourd'hui je réalisais combien il m'avait manqué. C'était … Dingue.
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