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Les oiseaux des hasards sur nos épaules [PV Abigaëlle Rowan]
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Edwyn avait toujours une sympathie particulière pour la cité de Haujardin. Au delà d'être la place de ses suzerains, ce qui ne l'intéressait que de manière subsidiaire, la ville était une endroit magnifique, couvert de fleurs qui s'épanouissaient sous le doux soleil du Bief. Malgré ses errances au travers de la région, le jeune homme avait décidé d'y faire une ultime escale avant le début de son grand voyage. En effet, il avait parcouru les terres de Pont-l'Amer à Trois-Tours, il était maintenant temps pour le seigneur errant de découvrir de nouvelles contrées. Il hésitait encore entre passer les marches de Dorne ou remonter en direction de la capitale des Sept Couronnes. Sans doute changerait-il d'avis encore une centaine de fois avant de prendre sa décision finale le matin du grand départ. C'était en général de cette façon de cela se passait.
Mais l'heure n'était pas encore aux planifications, et Edwyn avait bien prévu de se délecter encore de la vue des jardins de la cité. Ayant tout de même conscience qu'il était question de sa maison suzeraine, et qu'il y ferait sans doute tâche, il n'avait pas demandé au Tyrell le droit de passage qui faisait pourtant partie des choses auxquelles il pouvait encore prétendre du fait de son statut de noble, préférant une petite auberge. En revanche, il ne gêna pas pour se mêler à la foule de seigneurs et de petites gens qui tous les jours allaient et venaient au coeur du château et de ses jardins. Un vague sourire peint sur les lèvres, Edwyn, vêtu d'une chemise légèrement bouffante et d'un pantalon étroit en tissu, avec pour seule possession un peu de matériel pour dessiner qu'il portait dans une sacoche, déambulait parmi les badauds, observant le moindre détail de ce qu'il entourait comme s'il pouvait dévorer le monde des yeux. Il n'était pas encore parvenu à se lasser de Haujardin.
L'odeur des jardins lui arriva avant même la vue de ceux-ci. Le parfum des fleurs semblait s'épanouir sous le doux soleil, et Edwyn devait même parfois protéger ses yeux clairs d'une main quand il voulait lever la tête. Les conversations bourdonnaient autour de lui au même rythme que les chants des oiseaux qui semblaient rivaliser de beauté entre eux. L'esprit du Bieffois allait à la fois à toute vitesse et semblait arrêté, comme si tenter de tout saisir de la douce beauté des lieux et se contenter de rester coi devant elle n'était au final qu'une seule et même démarche.
Après avoir déambulé un moment sans se mêler aux petits groupes de personnes discutant aussi bien de la météo que des affaires du royaume, il s'assit dans l'herbe sans aucune cérémonie. Après avoir sorti de sa petite sacoche du papier, quelques pinceaux et des couleurs amoureusement contenues dans de petits flacons, il passa un temps indéfinissable à tenter de reproduire une fleur d'hibiscus qui lui plaisait particulièrement, totalement indifférent aux quelques curieux qui parfois jetaient un oeil par dessus son épaule pour regarder ce qu'il faisait.
Edwyn ne cherchait pas à reproduire précisément ce qu'il voyait, mais plutôt à reproduire ce que son modèle lui faisait éprouver, ce qui était infiniment plus difficile, surtout aussi sommairement installé. Mais il n'en avait cure, et acheva sa rapide peinture florale, qui laissait penser que l'hibiscus émettait sa propre lumière sur le papier de l'artiste. Une fois globalement satisfait de son oeuvre, il se releva...et l'offrit simplement avec un sourire avec une damoiselle qui avait semblé s'intéresser à son ouvrage. La dernière la remercia en rougissant jusqu'aux oreilles, tandis que le jeune homme s'éloignait sans plus de cérémonie. Il avait entendu de la musique.
Et son audition ne lui jouait pas de tours, car un peu plus loin, plus près de la Mander qui scintillait au soleil, un troubadour semblait avoir élu domicile, ravissant de sa lyre les passants captives. Le Cendregué reconnaissait l'air, il s'agissait d'une chanson tirée d'une épopée romantique écrite un siècle plus tôt. D'ailleurs, il fredonnait tout bas sans même s'en rendre compte.
Mais le troubadour l'aperçut marmonner, et pensant avoir faire à un noble tout ce qu'il y a de plus ordinaire, s'arrêta pour le féliciter de sa bonne mémoire et lui demander de l'accompagner. Il ne s'attendait certainement pas à ce que Edwyn hausse les épaules et s'avance avec lui avec cette grâce nonchalante qui animait chacun de ses gestes. Négligemment assis à côté du musicien, il l'accompagna en chantant les amours de quelque couple maudit du siècle passé, le petit attroupement hésitant entre l'enthousiasme face à la beauté du spectacle et la surprise de voir un noble se prêter à de tels tours.
Mais Edwyn se moquait bien au final qu'on l'écoute, qu'on l'apprécie ou non. Il chantait avec l'air de se moquait éperdumment de ce qui se passait, malgré son implication intérieure pour sa voix et l'accompagnement de la lyre. Quand la chanson se termina, il accompagna négligemment les applaudissements pour féliciter le troubadour et lui offrit une pièce d'or de sa bourse tandis que la petite foule se dispersait dans les jardins.
Mais l'heure n'était pas encore aux planifications, et Edwyn avait bien prévu de se délecter encore de la vue des jardins de la cité. Ayant tout de même conscience qu'il était question de sa maison suzeraine, et qu'il y ferait sans doute tâche, il n'avait pas demandé au Tyrell le droit de passage qui faisait pourtant partie des choses auxquelles il pouvait encore prétendre du fait de son statut de noble, préférant une petite auberge. En revanche, il ne gêna pas pour se mêler à la foule de seigneurs et de petites gens qui tous les jours allaient et venaient au coeur du château et de ses jardins. Un vague sourire peint sur les lèvres, Edwyn, vêtu d'une chemise légèrement bouffante et d'un pantalon étroit en tissu, avec pour seule possession un peu de matériel pour dessiner qu'il portait dans une sacoche, déambulait parmi les badauds, observant le moindre détail de ce qu'il entourait comme s'il pouvait dévorer le monde des yeux. Il n'était pas encore parvenu à se lasser de Haujardin.
L'odeur des jardins lui arriva avant même la vue de ceux-ci. Le parfum des fleurs semblait s'épanouir sous le doux soleil, et Edwyn devait même parfois protéger ses yeux clairs d'une main quand il voulait lever la tête. Les conversations bourdonnaient autour de lui au même rythme que les chants des oiseaux qui semblaient rivaliser de beauté entre eux. L'esprit du Bieffois allait à la fois à toute vitesse et semblait arrêté, comme si tenter de tout saisir de la douce beauté des lieux et se contenter de rester coi devant elle n'était au final qu'une seule et même démarche.
Après avoir déambulé un moment sans se mêler aux petits groupes de personnes discutant aussi bien de la météo que des affaires du royaume, il s'assit dans l'herbe sans aucune cérémonie. Après avoir sorti de sa petite sacoche du papier, quelques pinceaux et des couleurs amoureusement contenues dans de petits flacons, il passa un temps indéfinissable à tenter de reproduire une fleur d'hibiscus qui lui plaisait particulièrement, totalement indifférent aux quelques curieux qui parfois jetaient un oeil par dessus son épaule pour regarder ce qu'il faisait.
Edwyn ne cherchait pas à reproduire précisément ce qu'il voyait, mais plutôt à reproduire ce que son modèle lui faisait éprouver, ce qui était infiniment plus difficile, surtout aussi sommairement installé. Mais il n'en avait cure, et acheva sa rapide peinture florale, qui laissait penser que l'hibiscus émettait sa propre lumière sur le papier de l'artiste. Une fois globalement satisfait de son oeuvre, il se releva...et l'offrit simplement avec un sourire avec une damoiselle qui avait semblé s'intéresser à son ouvrage. La dernière la remercia en rougissant jusqu'aux oreilles, tandis que le jeune homme s'éloignait sans plus de cérémonie. Il avait entendu de la musique.
Et son audition ne lui jouait pas de tours, car un peu plus loin, plus près de la Mander qui scintillait au soleil, un troubadour semblait avoir élu domicile, ravissant de sa lyre les passants captives. Le Cendregué reconnaissait l'air, il s'agissait d'une chanson tirée d'une épopée romantique écrite un siècle plus tôt. D'ailleurs, il fredonnait tout bas sans même s'en rendre compte.
Mais le troubadour l'aperçut marmonner, et pensant avoir faire à un noble tout ce qu'il y a de plus ordinaire, s'arrêta pour le féliciter de sa bonne mémoire et lui demander de l'accompagner. Il ne s'attendait certainement pas à ce que Edwyn hausse les épaules et s'avance avec lui avec cette grâce nonchalante qui animait chacun de ses gestes. Négligemment assis à côté du musicien, il l'accompagna en chantant les amours de quelque couple maudit du siècle passé, le petit attroupement hésitant entre l'enthousiasme face à la beauté du spectacle et la surprise de voir un noble se prêter à de tels tours.
Mais Edwyn se moquait bien au final qu'on l'écoute, qu'on l'apprécie ou non. Il chantait avec l'air de se moquait éperdumment de ce qui se passait, malgré son implication intérieure pour sa voix et l'accompagnement de la lyre. Quand la chanson se termina, il accompagna négligemment les applaudissements pour féliciter le troubadour et lui offrit une pièce d'or de sa bourse tandis que la petite foule se dispersait dans les jardins.
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J'avais passé quelques heures à l'ombre des murs du châteaux de Hautjardin en compagnie de Lady Margaery. Mais levais avant elle, j'avais profitez pour regarder l'aube illuminer les jardins magnifique du lieux. C'était un rituel auquel je me tenais fermement. J'aimais le lever tôt et profiter simplement de la vue et autre avant l'arriver de Bessy et de mes autres servantes qui s’inquiétaient de me voir toujours levée aussi tôt. Mais tout allé bien. Je n’étais pas Daena. Elle était gentille même si elle aimait tranquillement parfois me remettre à une place qu'elle jugeait digne de moi alors que je n'avais rien fait. Enfin ! Parfois elle avait les yeux rouges. Pas moi. Mais ce n’était pas une raison pour me moquer d'elle. Après tout, c'était ma cousine non ? Et après tout … Je n'avais aucune raison de ne pas l'aimer . Elle en avait peut-être mais ce n'était pas mon cas. Alors … Bon ! J'avais passé un agréable moment à discuter avec mes servantes qui me préparaient. Une jolie robe blanche argenté avec un corset agréable et un voilage au niveau de la poitrine et sur les bras. Également brodé. Joli, un peu complexe, mais ce n'était toujours pas ma plus belle robe. Après tout, je la gardais pour de grandes occasions ! Après tout … C'était un cadeau précieux de mon frère aîné.
Nous avions passé quelques heures à broder en discutant, parfois chantonnant. Mais pas plus. Puis après une collation légère nous étions aller marcher un peu dans les jardins, la partie ouverte au publique. Rien de bien effrayant Nous avions quand même un garde qui nous suivait. L'une des autres dames de compagnie avait vu un jeune homme, visiblement noble assit, entrain de dessiner et était aller le voir avant de revenir avec une peinture surprenante d'une fleur. La jeune femme était rouge écarlate. Je haussais un sourcils sans rien dire. Ce n'était pas la peine de dire quelque chose après tout. La pauvre, un homme lui offrait un dessin et elle était prête à tomber dans ses bras. J'échangeais un regard avec Margeary à qui je pris le bras quelques secondes en souriant. Une complicité nous lier toute les deux. Mais la musique guida nos pas. De nouveau le même noble … Qui chantait avec un troubadour. Je plissais les yeux calmement le fixant. J'échangeais un regard avec mon amie qui me souffla son nom à l'oreille Edwyn Cendregué. Je le détaillais avec attention et hochais la tête sans rien dire. Il était comme selon les rumeurs que j'avais entendue. Ce que me confirma Margaery et je souris posant mon front contre le siens quelques instants. Nos cheveux libres ou presque, ou pas dans mon cas puisqu'ils étaient monté dans un chignon complexe, se mêlèrent quelques secondes.
La chanson finie, il fallait avouer qu'il avait une belle voix suave et agréable à l'oreille. Je n'avais pus m'empêcher de chantonner doucement, connaissant en partie la chanson, en même temps que lui pour le plaisir de la dame brune qui m'accompagnait. Elle aimait m'entendre chanter. Ce que je faisais de préférence seule. C'était la seule pour qui je voulais bien chanter. Je n'aimais pas avoir du publique. C'était étrange mais c'était comme ça. J'étais une dame de l'ombre contrairement à Margaery. Qui plus je la regardais, plus je la voyais reine des Sept Couronnes épouse du jeune prince Aegon. Un couple qui apporterait bonheurs et prospérité aux royaumes. À voir. Une fois la chanson finie donc le groupe de jeunes femmes dont je faisait partie, se mit en mouvement pour une autre partie du jardin. Distraite je les perdis de vue étant occupé à repousser un enfant qui s'était plus ou moins jeté dans mes jambes. Je fus douce avec lui, le pauvre était effrayé de m'avoir fait mal, surtout qu'il se perdait dans les titres. Je le calmais d'une caresse sur la tête et rassurais la mère. Qui avait visiblement peur de ce que je pouvais faire subir à l'enfant.
J'hésitais un instant quand à la direction à prendre avant de finalement prendre les directions plus calmes. J'avais besoin d'airs et de respirer. J'avais parfois du mal avec la foule. Bien que je l'ai bien souvent côtoyé. Mais … J'avais réellement besoin d'avoir de l'espace autour de moi. Pourtant … Me connaissant, je savais que j'aurais du mal à quitter le Bief et ses jardins. Je secouais lentement la tête, profitant d'un manque de personnes autour de moi pour oublier un instant toutes les bonnes manières. Mais je fis attention où je posais les pieds pour ne pas de nouveau bousculer un enfant. Il eut une bouffé d'air dans une petite trouée. Entre des buisson caché … Une petite étendue, pas de gens, pas de banc. Mais des arbres et le calme. Je m'y glissais aussitôt. Je regrettais de ne pas pouvoir ôter mes chaussures et marcher pieds nus dans l'herbe mais … Cela ne serait pas très correcte quand même. Je relevais doucement le bas de ma robe de quelques centimètres pour avancer sans trop la salir dans l'herbe verte. J’avançais au soleil, profitant de ses caresses sur ma peau pâle avant de tourner lentement la tête vers un arbre en entendant un oiseau chantait. Divine mélodie dans ce parc où la voix humaine était trop présente. Je restais immobile, le visage au soleil, les bras relâchaient sur le tissue pâle de ma robe, à écouter le chant de l'oiseau. Qui finit par s'envoler alors que je n'avais rien entendue. Presque furieuse je tournais lentement la tête pour voir qui avait fait fuir l'oiseau. Je finis par ouvrir la bouche pour parler
« Il y a quelqu'un ? Vous pouvez vous montrer ! »
Je regrettais brièvement l'absence d'un garde près de moi. Mais bon … Qui voudrait me faire du mal ? Je n'avais blessé personne. Normalement …
Nous avions passé quelques heures à broder en discutant, parfois chantonnant. Mais pas plus. Puis après une collation légère nous étions aller marcher un peu dans les jardins, la partie ouverte au publique. Rien de bien effrayant Nous avions quand même un garde qui nous suivait. L'une des autres dames de compagnie avait vu un jeune homme, visiblement noble assit, entrain de dessiner et était aller le voir avant de revenir avec une peinture surprenante d'une fleur. La jeune femme était rouge écarlate. Je haussais un sourcils sans rien dire. Ce n'était pas la peine de dire quelque chose après tout. La pauvre, un homme lui offrait un dessin et elle était prête à tomber dans ses bras. J'échangeais un regard avec Margeary à qui je pris le bras quelques secondes en souriant. Une complicité nous lier toute les deux. Mais la musique guida nos pas. De nouveau le même noble … Qui chantait avec un troubadour. Je plissais les yeux calmement le fixant. J'échangeais un regard avec mon amie qui me souffla son nom à l'oreille Edwyn Cendregué. Je le détaillais avec attention et hochais la tête sans rien dire. Il était comme selon les rumeurs que j'avais entendue. Ce que me confirma Margaery et je souris posant mon front contre le siens quelques instants. Nos cheveux libres ou presque, ou pas dans mon cas puisqu'ils étaient monté dans un chignon complexe, se mêlèrent quelques secondes.
La chanson finie, il fallait avouer qu'il avait une belle voix suave et agréable à l'oreille. Je n'avais pus m'empêcher de chantonner doucement, connaissant en partie la chanson, en même temps que lui pour le plaisir de la dame brune qui m'accompagnait. Elle aimait m'entendre chanter. Ce que je faisais de préférence seule. C'était la seule pour qui je voulais bien chanter. Je n'aimais pas avoir du publique. C'était étrange mais c'était comme ça. J'étais une dame de l'ombre contrairement à Margaery. Qui plus je la regardais, plus je la voyais reine des Sept Couronnes épouse du jeune prince Aegon. Un couple qui apporterait bonheurs et prospérité aux royaumes. À voir. Une fois la chanson finie donc le groupe de jeunes femmes dont je faisait partie, se mit en mouvement pour une autre partie du jardin. Distraite je les perdis de vue étant occupé à repousser un enfant qui s'était plus ou moins jeté dans mes jambes. Je fus douce avec lui, le pauvre était effrayé de m'avoir fait mal, surtout qu'il se perdait dans les titres. Je le calmais d'une caresse sur la tête et rassurais la mère. Qui avait visiblement peur de ce que je pouvais faire subir à l'enfant.
J'hésitais un instant quand à la direction à prendre avant de finalement prendre les directions plus calmes. J'avais besoin d'airs et de respirer. J'avais parfois du mal avec la foule. Bien que je l'ai bien souvent côtoyé. Mais … J'avais réellement besoin d'avoir de l'espace autour de moi. Pourtant … Me connaissant, je savais que j'aurais du mal à quitter le Bief et ses jardins. Je secouais lentement la tête, profitant d'un manque de personnes autour de moi pour oublier un instant toutes les bonnes manières. Mais je fis attention où je posais les pieds pour ne pas de nouveau bousculer un enfant. Il eut une bouffé d'air dans une petite trouée. Entre des buisson caché … Une petite étendue, pas de gens, pas de banc. Mais des arbres et le calme. Je m'y glissais aussitôt. Je regrettais de ne pas pouvoir ôter mes chaussures et marcher pieds nus dans l'herbe mais … Cela ne serait pas très correcte quand même. Je relevais doucement le bas de ma robe de quelques centimètres pour avancer sans trop la salir dans l'herbe verte. J’avançais au soleil, profitant de ses caresses sur ma peau pâle avant de tourner lentement la tête vers un arbre en entendant un oiseau chantait. Divine mélodie dans ce parc où la voix humaine était trop présente. Je restais immobile, le visage au soleil, les bras relâchaient sur le tissue pâle de ma robe, à écouter le chant de l'oiseau. Qui finit par s'envoler alors que je n'avais rien entendue. Presque furieuse je tournais lentement la tête pour voir qui avait fait fuir l'oiseau. Je finis par ouvrir la bouche pour parler
« Il y a quelqu'un ? Vous pouvez vous montrer ! »
Je regrettais brièvement l'absence d'un garde près de moi. Mais bon … Qui voudrait me faire du mal ? Je n'avais blessé personne. Normalement …
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Edwyn avait reprit ses déambulations et ses réflexions solitaires dans les jardins de la cité, toujours aussi indifférent au mélange d'admiration et d'étonnement qu'il lisait dans les regards autour de lui. Lui même gardait obstinément le nez en l'air, et malgré son air si élégamment nonchalant il analysait tout ce qui passait autour de lui à une vitesse stupédiante. Il observait comment la lumière modifiait la couleur des feuilles dans les arbres, la façon dont les fleurs se mouvaient doucement sous la brise, il réfléchissait à la manière dont les architectes du Bief avaient construit les dômes des pavillons, il se remémorait les histoires des grands chevaliers originaires de Hautjardin... Cette nonchalance si naturelle ne se trouvait alors que dans sa gestuelle si particulière.
Une petite partie de son esprit commençait cependant d'ors et déjà à réfléchir sur le grand voyage qui se préparait. Il avait déjà beaucoup parcouru les routes du Bief et de certaines cités dans des régions frontalières, mais il était temps pour le seigneur errant de poursuivre ses prérégrinations. Cette région qu'il connaissait maintenant bien était pleine de beauté à chaque chemin, cependant il aspirait à autre chose. Il voulait découvrir le septuaire de Baelor à Port-Réal, les Marches de Dorne, Les fleuves du Conflans, l'océan en colère des Îles de Fer, et même le Mur si c'était possible! La seule raison qui l'empêcherait d'aller explorer les Contrées de l'Eternel Hiver était son incapacité à vivre seul dans des contrées si dangereuses. Il n'était pas chevalier, même pas guerrier, et la seule arme qu'il savait à peu près manier était une dague dissimulée dans ses affaires. Cependant, il n'ignorait pas que ce monde regorgeait de suffisamment de belles choses pour l'occuper le temps de vingt existences. Peut-être même traverserait-il le détroit pour découvrir les Cités Libres et l'immense continent d'Essos! L'avantage de vivre comme Edwyn le faisait était qu'il aurait sans cesse de nouvelles raisons de s'émerveiller et de se sentir heureux.
Sans s'en rendre compte, le jeune homme s'était retrouvé derrière une jeune lady, une de celles qui l'avait écouté chanter un peu plus tôt avec le troubadour si sa mémoire ne lui jouait pas de tours. Edwyn ne put s'empêcher de s'arrêter, contemplant cette enfant abîmée dans l'admiration d'un oiseau chanteur. Son chignon complexe soulignait la grâce de sa nuque, sa belle robe la faisait ressembler à une poupée. Elle ressemblait aux petites danseuses qui tournaient dans les boîtes à musique de son enfance, à Cendregué.
Voulant s'avancer, Edwyn fit un pas, mais il fit craquer sous sa botte une brindille tombée à terre dont le son fit fuir l'oiseau. La jeune femme sembla prendre peur, et se retourna comme pour chercher un éventuel assaillant. Inconsciemment dissimulée par des arbres fruitiers, le jeune noble fit quelques pas en avant pour se montrer à la vue de l'inconnue, n'ayant pas cherché à l'effrayer. Levant négligemment les bras en l'air comme pour montrer qu'il n'était pas belliqueux, il dit d'une voix douce:
-Ce n'est que moi, damoiselle, je ne voulais pas vous effrayer. J'espère que vous me pardonnez.
Le Bieffois eut un léger sourire pour tenter de se dédouaner, le sourire montant jusqu'à ses yeux étonnants de clarté. Son regard détaillait plus ou moins consciemment les traits de la jeune femme, y réfléchissant comme s'il cherchait à le dessiner dans sa tête.
-Je m'appelle Edwyn, damoiselle, aurais-je le privilège de savoir à qui j'ai l'honneur?
Une petite partie de son esprit commençait cependant d'ors et déjà à réfléchir sur le grand voyage qui se préparait. Il avait déjà beaucoup parcouru les routes du Bief et de certaines cités dans des régions frontalières, mais il était temps pour le seigneur errant de poursuivre ses prérégrinations. Cette région qu'il connaissait maintenant bien était pleine de beauté à chaque chemin, cependant il aspirait à autre chose. Il voulait découvrir le septuaire de Baelor à Port-Réal, les Marches de Dorne, Les fleuves du Conflans, l'océan en colère des Îles de Fer, et même le Mur si c'était possible! La seule raison qui l'empêcherait d'aller explorer les Contrées de l'Eternel Hiver était son incapacité à vivre seul dans des contrées si dangereuses. Il n'était pas chevalier, même pas guerrier, et la seule arme qu'il savait à peu près manier était une dague dissimulée dans ses affaires. Cependant, il n'ignorait pas que ce monde regorgeait de suffisamment de belles choses pour l'occuper le temps de vingt existences. Peut-être même traverserait-il le détroit pour découvrir les Cités Libres et l'immense continent d'Essos! L'avantage de vivre comme Edwyn le faisait était qu'il aurait sans cesse de nouvelles raisons de s'émerveiller et de se sentir heureux.
Sans s'en rendre compte, le jeune homme s'était retrouvé derrière une jeune lady, une de celles qui l'avait écouté chanter un peu plus tôt avec le troubadour si sa mémoire ne lui jouait pas de tours. Edwyn ne put s'empêcher de s'arrêter, contemplant cette enfant abîmée dans l'admiration d'un oiseau chanteur. Son chignon complexe soulignait la grâce de sa nuque, sa belle robe la faisait ressembler à une poupée. Elle ressemblait aux petites danseuses qui tournaient dans les boîtes à musique de son enfance, à Cendregué.
Voulant s'avancer, Edwyn fit un pas, mais il fit craquer sous sa botte une brindille tombée à terre dont le son fit fuir l'oiseau. La jeune femme sembla prendre peur, et se retourna comme pour chercher un éventuel assaillant. Inconsciemment dissimulée par des arbres fruitiers, le jeune noble fit quelques pas en avant pour se montrer à la vue de l'inconnue, n'ayant pas cherché à l'effrayer. Levant négligemment les bras en l'air comme pour montrer qu'il n'était pas belliqueux, il dit d'une voix douce:
-Ce n'est que moi, damoiselle, je ne voulais pas vous effrayer. J'espère que vous me pardonnez.
Le Bieffois eut un léger sourire pour tenter de se dédouaner, le sourire montant jusqu'à ses yeux étonnants de clarté. Son regard détaillait plus ou moins consciemment les traits de la jeune femme, y réfléchissant comme s'il cherchait à le dessiner dans sa tête.
-Je m'appelle Edwyn, damoiselle, aurais-je le privilège de savoir à qui j'ai l'honneur?
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L'homme qui sortit d'entre les arbres ne fut que le chanteur noble aux yeux clairs. Je sentis mon cœur ralentir. Il avait inconsciemment battu plus vite à cause de mon sursaut face à la peur de l'inconnue. Il fallait vraiment que je soigne ce petit problème. Cela n'allait pas être possible sinon. Je me retiens de me frotter le visage pour chasser la lassitude de mes penser. Puisque je savais que mon visage affichait une expression neutre, calme. Sereine peut-être pas, mais attentive et calme oui. IL ne se présentait que sous le nom de Edwyn ? … Oh … Étrange … Mais je me contentais de faire une révérence avant de me présenter
« Je suis Abigaëlle Rowan, enchantée de vous rencontrer. »
Alors que je le détaillais rapidement, notant son attitude nonchalante et calme ainsi que sa beauté. Mais je me refusais de me laisser distraire. Surtout qu'il me scrutait. Et que je n'aimais clairement pas ça ! Je n'étais pas quelqu'un que l'on détaillait de cette manière. S'en était inquiétant. Comme s'il avait des idées derrière la tête. Il avait beau avoir une réputation d'être totalement innocent … Cela pouvait très bien être une couverture pour commettre des méfaits. Je me tendis aussitôt. Je n'avais jamais aimé les regards insistant des hommes. Et bien que celui ne semblait se concentrer que sur mon visage … Je reculais d'un pas me maudissant de n'avoir pas été plus attentive sur la direction de Margaery et des autres.
Il avait beau ne pas sembler dangereux … J'avais déjà eut une mauvaise expérience et cet homme avait finit au mur, celui là était un noble, et pourquoi je n'avais pas un garde ? Oh par es Sept ! Ce que je pouvais être parfois être stupide. Mais je me raisonnais. S'il voulait vraiment autre chose qu'une discussion, incongrue dans ce lieux, mais il ne s'approcherait pas aussi naturellement après s'être caché. Ou peut-être que si. Je n'en savais rien, je n'étais pas, fort heureusement, dans la tête des hommes. J'avalais ma salive en cherchant à toute vitesse un sujet de conversation.
Le chant ? Le chant sûrement. Il avait chanté tout à l'heure avec visiblement plaisir. Je n'étais une professionnelle du chant, je me débrouillais simplement. Mais si je pouvais gagner un peu de temps et savoir véritablement ce qu'il souhaitait … Et pour peut-être qu'un garde vienne discrètement au cas où derrière lui … Nous n'étions jamais trop prudent. Surtout avec les hommes. J'avais du mal à leur faire confiance. Aux femmes cela allait mieux à dire vrai. Évidement … Ce n'était pas difficile de faire plus confiance aux femmes que aux hommes. Mais ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça. Il me fixait toujours avec ses yeux pâles. Oui il avait de beaux yeux mais je ne devais pas me laisser manipuler par ça. Je me forçais à rester calme en apparence. Mais j'étais réellement tendue.
« … Je vous ai vu chanter il y a quelques instants avec ce troubadour. Vous chantez bien. Connaissez-vus beaucoup de chants ? »
Ma voix était ferme, calme et … Totalement normale. Comme-ci mon inquiétude n'existait pas. C'était bien évidement une maîtrise de soi qui m'avait demandé beaucoup d'entraînement pour éviter de laisser transparaître mes émotions quelque soit mes émotions. Et la situation. Sauf avec lady Margaery. Mais ce n'était pas que ma voix, mais aussi mon attitude. Même si certains réflexes physiques étaient durs à contrôler. Mais à voir comment il prenait ce que je disais. Après tout, j'avais été polie et amicale non ? Pourquoi il le prendrait mal ? Il n'avait aucune raison de le faire.
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La jeune femme semblait avoir été effrayée par son arrivée discrète, même si cela n'était nullement dans les intentions de Edwyn, qui n'était de manière générale pourvu d'aucune intention malsaine vis-à-vis de personne. Il ne voulait absolument effrayer la jeune femme, dont le visage doux et fin semblait encore celui d'une enfant. Il finit lentement par baisser les bras sans se départir de cette grâce nonchalante pour se tenir de nouveau normalement. L'inconnue se tenait droite avec élégance, elle aurait pu être une princesse aux yeux de Edwyn. Ce dernier cependant, se tenait avec beaucoup moins d'étiquette, le poids de son corps balancé sur une hanche et les bras vaguement croisés devant lui.
L'inconnue lui donna son nom, il s'agissait d'une jeune femme de la famille Rowan. Les Rowan et les Cendregué appartenaient tous deux aux familles majeures du Bief, ils se trouvaient donc théoriquement sur un pied d'égalité. Peut-être même avait-il rencontré les Rowan par le passé, quand il faisait encore partie de sa maison et accompagnait ses parents, ses frères et sa soeur en visite parmi les autres familles de la région. Mais il n'était pas capable de se souvenir s'il avait déjà vu cette jeune femme par le passé. Après tout elle semblait beaucoup plus jeune, sans doute était-ce normal.
-Enchanté de faire votre connaissance, Lady Rowan. J'espère que vous me pardonnerez de vous avoir effrayée plus tôt, veuillez croire ce que ce n'était pas dans mon intention.
Edwyn esquissa une révérence, qui si elle n'était pas vraiment protocolaire n'en demeurait pas moins respectueuse. Il n'était pas plus soucieux que nécessaire des convenances, mais il ne tenait pas à se montrer insultant envers Lady Abigaëlle.
Il fronça légèrement les sourcils quand il la vit reculer d'un pas. Il devait vraiment l'effrayer.
-Je ne vous veux aucun mal, damoiselle.
Cette dernière, qui cherchait à se composer une contenance, lança la conversation sur le chant. Sans doute avait-elle été surprise de croiser un noble chantant avec un banal troubadour. Les peuples du Bief avaient beau aimer les arts, voir les seigneurs se mêler aux ménestrels restait un spectacle plutôt rare.
-Vos compliments m'honorent Lady Rowan. Je connais plusieurs chants plus ou moins anciens, leur histoire est toujours fascinante. Aimez-vous chanter également?
Tentant de se montrer amical, Edwyn fit quelques pas sur le côté jusqu'à un sommaire banc de bois posé contre le tronc d'un arbre avant de s'y asseoir. Il sortit de sa petite sacoche un peu de papier et un fusain, semblant soudain s'intéresser particulièrement à un prunier devant lui. Portant de nouveau son attention sur la jeune, il lui adressa un doux sourire avant de lui proposer:
-Le château de Hautjardin ne cesse de me surprendre par sa beauté. Vous joindrez-vous à moi pour l'admirer Damoiselle?
Ses yeux revinrent sur son ouvrage, et il commença à tracer quelques traits vagues et rapides sur le papier, son fusain noircissant légèrement le bout de ses doigts. Dans un tel instant, l'univers autour de lui semblait ne plus exister, se réduire à son tracé et son modèle. Plus rien dans son attitude ne pouvait sembler scrutatrice ou même menaçante à l'égard de lady Abigaëlle, et ce qui émanait de lui n'était que qu'une attentive passion pour son oeuvre.
Edwyn qui d'ordinaire s’accommodait et même cherchait parfois la solitude, espérait quelque part que la jeune femme accepterait de se joindre à lui pour un court moment dans les jardins. Peut-être n'étaient-ils pas si différents que leurs premiers échanges le laissaient penser après tout.
L'inconnue lui donna son nom, il s'agissait d'une jeune femme de la famille Rowan. Les Rowan et les Cendregué appartenaient tous deux aux familles majeures du Bief, ils se trouvaient donc théoriquement sur un pied d'égalité. Peut-être même avait-il rencontré les Rowan par le passé, quand il faisait encore partie de sa maison et accompagnait ses parents, ses frères et sa soeur en visite parmi les autres familles de la région. Mais il n'était pas capable de se souvenir s'il avait déjà vu cette jeune femme par le passé. Après tout elle semblait beaucoup plus jeune, sans doute était-ce normal.
-Enchanté de faire votre connaissance, Lady Rowan. J'espère que vous me pardonnerez de vous avoir effrayée plus tôt, veuillez croire ce que ce n'était pas dans mon intention.
Edwyn esquissa une révérence, qui si elle n'était pas vraiment protocolaire n'en demeurait pas moins respectueuse. Il n'était pas plus soucieux que nécessaire des convenances, mais il ne tenait pas à se montrer insultant envers Lady Abigaëlle.
Il fronça légèrement les sourcils quand il la vit reculer d'un pas. Il devait vraiment l'effrayer.
-Je ne vous veux aucun mal, damoiselle.
Cette dernière, qui cherchait à se composer une contenance, lança la conversation sur le chant. Sans doute avait-elle été surprise de croiser un noble chantant avec un banal troubadour. Les peuples du Bief avaient beau aimer les arts, voir les seigneurs se mêler aux ménestrels restait un spectacle plutôt rare.
-Vos compliments m'honorent Lady Rowan. Je connais plusieurs chants plus ou moins anciens, leur histoire est toujours fascinante. Aimez-vous chanter également?
Tentant de se montrer amical, Edwyn fit quelques pas sur le côté jusqu'à un sommaire banc de bois posé contre le tronc d'un arbre avant de s'y asseoir. Il sortit de sa petite sacoche un peu de papier et un fusain, semblant soudain s'intéresser particulièrement à un prunier devant lui. Portant de nouveau son attention sur la jeune, il lui adressa un doux sourire avant de lui proposer:
-Le château de Hautjardin ne cesse de me surprendre par sa beauté. Vous joindrez-vous à moi pour l'admirer Damoiselle?
Ses yeux revinrent sur son ouvrage, et il commença à tracer quelques traits vagues et rapides sur le papier, son fusain noircissant légèrement le bout de ses doigts. Dans un tel instant, l'univers autour de lui semblait ne plus exister, se réduire à son tracé et son modèle. Plus rien dans son attitude ne pouvait sembler scrutatrice ou même menaçante à l'égard de lady Abigaëlle, et ce qui émanait de lui n'était que qu'une attentive passion pour son oeuvre.
Edwyn qui d'ordinaire s’accommodait et même cherchait parfois la solitude, espérait quelque part que la jeune femme accepterait de se joindre à lui pour un court moment dans les jardins. Peut-être n'étaient-ils pas si différents que leurs premiers échanges le laissaient penser après tout.
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Je fixais le jeune homme toujours immobile et sans parler. Bine qu'il m'ait bien ne pas vouloir me faire de mal … J'avais toujours une dent méfiante envers ces messieurs et leur beau langage. Pourtant … en le scrutant avec attention, et rapidité, je ne pouvais voir que de la nonchalance et une douceur calme dans son regard. Je m'autorisais à faire un sourire quand il répondit à ma question sur le chant. Ainsi qu'à me détendre d’avantage quand il me renvoya l'interrogation en reculant pour s'asseoir sur un banc de bois blanc juste derrière lui. Bon, son attitude déjà me rassurait un peu. J'hésitais un peu avant de répondre lentement
« … Je chante, lorsque je suis seule ou seulement avec ma plus proche amie … »
Je n'aimais pas chanter en publique. Pas que j'étais réservée, quand même pas … Il ne fallait pas aller jusque là … Mais simplement, je n'étais pas réellement à l'aise pour faire entendre ma voix … À part face à Margaery … Et à mon frère. Mais pas plus que ça. Non … Je n'étais décidément pas à l'aise avec ma voix chanté en publique. Intriguée, je vis ser Edwyn sortir une planche et fixer avec la même intensité un prunier qu'il m'avait fixer moi. Ainsi il dessinait ? C'était vrai je l'avais oublié. Il me semblais pourtant l'avoir vu offrir un dessin à l'une des demoiselle de compagnie de Margaery. Je me donnais une gifle mentale pour l'avoir oublié. Ainsi … Il ne me voulait vraiment aucun mal … Sans doute avait-il pensé à faire un portrait mais finalement c'était il rabattu sur la beauté des jardins de ce lieux. Je sentis l’appréhension quittait tout mon corps et mon souffle se fit plus profond. J'avançais lentement vers lui lorsqu'il me le proposa et je m'assis, un peu au bout du banc tout de même, et observais ce qu'il faisait, avant de me rappeler que je me devais de répondre !
« Les jardins de ce lieux sont des plus magnifiques ! Bien que, je dois avouer parler par orgueil, mais aucun bois n'égale ceux de ma maison. Mais de tous les jardins ceux des Tyrell sont sûrement es plus beaux du monde. Je ne me lasse pas de les observer ni de sentir leur parfums à toute heure de la journée. »
Par pur orgueil je ne pouvais pas dire qu'un bois était plus bois que celui près du domaine de ma famille. Après tout … Notre maison se nommait Boisdorés et elle portait bien son nom ! Il fallait l'avouer. Quelque soit la période … Ces bois étaient des plus sublimes. Et je ne pouvais qu'être fière d'appartenir à la maison qui les possédait. Après tout … Chacun avait un orgueil mal placé … C'était mon cas avec ces bois … Il valait mieux ça qu'autre chose quand même. Du moins c'était ainsi que je le pensais. Mon regard quitta la page verte et doré de la nature pour venir se poser sur celle blanche et noire du noble près de moi. Il avait le bout des doigts sales à cause de son fusain mais il ne laissait que peut de trace sur sa feuille et sous son charbon de bois naissait un nouvel arbre tout aussi éphémère que son modèle. Mais je ne rien. Après tout … La lumière était jolie, l'arbre en lui même était beau … Je n'étais pas une artiste mais je pouvais comprendre son désir de dessiner. Après tout … C'était un peu comme broder non ? Il fallait peut-être moins de patience pour dessiner … Mais n'ayant jamais tenter l'exercice e ne pouvais réellement répondre à cette question. Je m'étais un peu penché pour observer et je finis même par avancer un peu vers Edwyn
« Dessinez vous depuis longtemps Ser Edwyn ? Vous semblez avoir de nombreux talents dans l'art ! »
Pas de flatterie. Mais si il était aussi doué en chant qu'en dessin … Il aurait put réellement devenir un artiste doué. Mais je doute que cette voies plaise réellement à sa famille. Bien que celle qu'il empruntait actuellement ne valait certainement pas mieux. Mais … Ce n'était pas à moi de juger c'était évident.
« … Je chante, lorsque je suis seule ou seulement avec ma plus proche amie … »
Je n'aimais pas chanter en publique. Pas que j'étais réservée, quand même pas … Il ne fallait pas aller jusque là … Mais simplement, je n'étais pas réellement à l'aise pour faire entendre ma voix … À part face à Margaery … Et à mon frère. Mais pas plus que ça. Non … Je n'étais décidément pas à l'aise avec ma voix chanté en publique. Intriguée, je vis ser Edwyn sortir une planche et fixer avec la même intensité un prunier qu'il m'avait fixer moi. Ainsi il dessinait ? C'était vrai je l'avais oublié. Il me semblais pourtant l'avoir vu offrir un dessin à l'une des demoiselle de compagnie de Margaery. Je me donnais une gifle mentale pour l'avoir oublié. Ainsi … Il ne me voulait vraiment aucun mal … Sans doute avait-il pensé à faire un portrait mais finalement c'était il rabattu sur la beauté des jardins de ce lieux. Je sentis l’appréhension quittait tout mon corps et mon souffle se fit plus profond. J'avançais lentement vers lui lorsqu'il me le proposa et je m'assis, un peu au bout du banc tout de même, et observais ce qu'il faisait, avant de me rappeler que je me devais de répondre !
« Les jardins de ce lieux sont des plus magnifiques ! Bien que, je dois avouer parler par orgueil, mais aucun bois n'égale ceux de ma maison. Mais de tous les jardins ceux des Tyrell sont sûrement es plus beaux du monde. Je ne me lasse pas de les observer ni de sentir leur parfums à toute heure de la journée. »
Par pur orgueil je ne pouvais pas dire qu'un bois était plus bois que celui près du domaine de ma famille. Après tout … Notre maison se nommait Boisdorés et elle portait bien son nom ! Il fallait l'avouer. Quelque soit la période … Ces bois étaient des plus sublimes. Et je ne pouvais qu'être fière d'appartenir à la maison qui les possédait. Après tout … Chacun avait un orgueil mal placé … C'était mon cas avec ces bois … Il valait mieux ça qu'autre chose quand même. Du moins c'était ainsi que je le pensais. Mon regard quitta la page verte et doré de la nature pour venir se poser sur celle blanche et noire du noble près de moi. Il avait le bout des doigts sales à cause de son fusain mais il ne laissait que peut de trace sur sa feuille et sous son charbon de bois naissait un nouvel arbre tout aussi éphémère que son modèle. Mais je ne rien. Après tout … La lumière était jolie, l'arbre en lui même était beau … Je n'étais pas une artiste mais je pouvais comprendre son désir de dessiner. Après tout … C'était un peu comme broder non ? Il fallait peut-être moins de patience pour dessiner … Mais n'ayant jamais tenter l'exercice e ne pouvais réellement répondre à cette question. Je m'étais un peu penché pour observer et je finis même par avancer un peu vers Edwyn
« Dessinez vous depuis longtemps Ser Edwyn ? Vous semblez avoir de nombreux talents dans l'art ! »
Pas de flatterie. Mais si il était aussi doué en chant qu'en dessin … Il aurait put réellement devenir un artiste doué. Mais je doute que cette voies plaise réellement à sa famille. Bien que celle qu'il empruntait actuellement ne valait certainement pas mieux. Mais … Ce n'était pas à moi de juger c'était évident.
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La jeune femme sembla progressivement de rassurer à son contact, et daigna même prendre place à son côté sur le banc. Edwyn ne se rendit compte de tout cela que de manière périphérique, parfaitement concentré qu'il était sur son esquisse. Dans ce genre de moment, le noble pouvait perdre toute notion du temps et de l'espace, et qu'il se rende encore compte de la présence d'Abigaëlle relevait d'ailleurs plus de l'exceptions. Cependant, ce n'est pas pour autant que cela ne lui faisait plaisir, rencontrer quelqu'un qui pouvait potentiellement partager ses intérêts ne pouvait être que pour lui qu'une source de joie.
Lady Rowan semblait d'ailleurs partager son enthousiasme pour la beauté de ces lieux, bien qu'elle proclamat que sa famille possédait les plus belles forêts de la région. Un sourire en coin naissant sur ses lèvres à cette idée, et sans lever les yeux de son dessin, il répondit:
-Les Rowan vivent à Boisdoré n'est-ce-pas? Un endroit magnifique je vous l'accorde sans réserve Lady Abigaëlle, j'ai déjà eu le plaisir de passer à proximité de vos terres par le passé. S'il y avait de l'orgueil dans votre affirmation, il y a aussi de la vérité damoiselle.
Edwyn eut un léger rire, mélodieux et dépourvu de toute méchanceté, sans lever le fusain de son papier. Le Bief regorgeait de beauté, et ce n'est qu'au bout de plusieurs années d'errance qu'il était parvenu à un avoir un aperçu à peu près global de cette contrée. Voilà pourquoi il était temps pour lui de reprendre la route, pour découvrir de nouvelles formes de paysages et d'émerveillement.
C'est alors que Lady Rowan l'interrogea sur son intérêt pour les arts. Edwyn ne répondit pas tout de suite, à tel point qu'il aurait pu sembler dans un premier temps qu'il ne l'avait pas entendu. Sous ses doigts, à côtés de l'arbre, apparaissait lentement une silhouette féminine, la main posée négligemment contre le tronc de l'abre. Il serait difficile de reproduire la beauté de la jeune Abigaëlle avec seulement un fusain et sans couleurs, cependant son élégance et sa légèreté restaient visibles. On pourrait presque croire à une apparition féerique n'appartenant pas au monde des humains.
-Je crois être passionné par tous les arts, Lady Rowan, et peut-être est-ce le seul domaine dans lequel j'ai une quelconque compétence. Je cherche simplement à capter le monde tel que je le vois, aussi enthousiasmant qu'il est à mes yeux.
L'élégante silhouette prenait doucement vie auprès de l'arbre du jardin. Il avait tenté de reproduire la douceur de l'étoffe de ses vêtements, la complexité de son chignon qui soulignait sa nuque.
-En revanche ma Lady, je ne suis nullement Ser, vous n'êtes pas obligée d'user de ce titre avec moi. Vous pouvez simplement m'appeler Edwyn, ça me convient parfaitement.
Le Cendregué leva enfin la tête pour regarder à nouveau Lady Abigaëlle dans les yeux, avec un sourire. Après avoir nettoyé rapidement ses doigts noirçis dans un mouchoir en tissu, il tendit le dessin à sa modèle en cadeau.
-Et vous ma Lady, êtes-vous une artiste? Ou bien êtes-vous intéressée par les jeux des Trônes ainsi qu'il sied à votre rang?
Lady Rowan semblait d'ailleurs partager son enthousiasme pour la beauté de ces lieux, bien qu'elle proclamat que sa famille possédait les plus belles forêts de la région. Un sourire en coin naissant sur ses lèvres à cette idée, et sans lever les yeux de son dessin, il répondit:
-Les Rowan vivent à Boisdoré n'est-ce-pas? Un endroit magnifique je vous l'accorde sans réserve Lady Abigaëlle, j'ai déjà eu le plaisir de passer à proximité de vos terres par le passé. S'il y avait de l'orgueil dans votre affirmation, il y a aussi de la vérité damoiselle.
Edwyn eut un léger rire, mélodieux et dépourvu de toute méchanceté, sans lever le fusain de son papier. Le Bief regorgeait de beauté, et ce n'est qu'au bout de plusieurs années d'errance qu'il était parvenu à un avoir un aperçu à peu près global de cette contrée. Voilà pourquoi il était temps pour lui de reprendre la route, pour découvrir de nouvelles formes de paysages et d'émerveillement.
C'est alors que Lady Rowan l'interrogea sur son intérêt pour les arts. Edwyn ne répondit pas tout de suite, à tel point qu'il aurait pu sembler dans un premier temps qu'il ne l'avait pas entendu. Sous ses doigts, à côtés de l'arbre, apparaissait lentement une silhouette féminine, la main posée négligemment contre le tronc de l'abre. Il serait difficile de reproduire la beauté de la jeune Abigaëlle avec seulement un fusain et sans couleurs, cependant son élégance et sa légèreté restaient visibles. On pourrait presque croire à une apparition féerique n'appartenant pas au monde des humains.
-Je crois être passionné par tous les arts, Lady Rowan, et peut-être est-ce le seul domaine dans lequel j'ai une quelconque compétence. Je cherche simplement à capter le monde tel que je le vois, aussi enthousiasmant qu'il est à mes yeux.
L'élégante silhouette prenait doucement vie auprès de l'arbre du jardin. Il avait tenté de reproduire la douceur de l'étoffe de ses vêtements, la complexité de son chignon qui soulignait sa nuque.
-En revanche ma Lady, je ne suis nullement Ser, vous n'êtes pas obligée d'user de ce titre avec moi. Vous pouvez simplement m'appeler Edwyn, ça me convient parfaitement.
Le Cendregué leva enfin la tête pour regarder à nouveau Lady Abigaëlle dans les yeux, avec un sourire. Après avoir nettoyé rapidement ses doigts noirçis dans un mouchoir en tissu, il tendit le dessin à sa modèle en cadeau.
-Et vous ma Lady, êtes-vous une artiste? Ou bien êtes-vous intéressée par les jeux des Trônes ainsi qu'il sied à votre rang?
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Je fixais toujours immobile l'esquisse de Ser Edwyn rendre la beauté de l'arbre sur sa feuille. Je rougis un peu en le voyant me dessiner. Je fronçais même les sourcils en le voyant faire, mais je ne dis rien. J'étais curieuse de le voir faire. Comment … C'était moi … Sans être moi. La personne qu'il dessinait était plus belle, plus gracieuse … Plus … Féerique … que moi. Je plissais les yeux sans comprendre ce qu'il souhaitait faire. Mais au moins il avait confirmé que les bois des Rowan étaient beaux. C'était plus que ça quand même ! Mais je ne dis rien. Concentré sur les traits étrange qui étaient censé me représenter sans réellement être moi. C'était troublant. Je me redressais un peu me penchant réellement trop sur le bras du dessinateur. Sa conception de l'art était intéressante. Je hochais lentement la tête sans rien dire. Je le regardais toujours donner vit à un visage qui était semblable au miens sans être le mien. C’était … Fascinant. Je pris délicatement le dessin que me tendit Edwyn et le contemplais silencieuse avant de répondre délicatement à sa dernière question
« Si la broderie est un art … Alors je m’intéresse aux arts. Je ne chante que peu. Je préfère la lecture, et je ne dessine pas. Je vous remercie pour le dessin.Quand à la politique … Il faut bien s'occuper … »
Je fixais longuement le dessin avant de lever les yeux sur la réalité. C'était étrange la dissension entre les deux. Mais je ne dis rien pensive. Je passais le doigt légèrement sur les traits noirs du papier. Ma peau se couvrit d'une fine couche noire. Je soufflais dessus et elle s’éleva dans les airs. Il resta une petite tâche. Mais je ne fis rien. Après tout … J'étais en blanc … Je n'avais pas envie de me tâcher. Je repris le papier des deux mains et restais les yeux dans le vague la tête légèrement tourné à l'opposé d'Edwyn fixant l'herbe verte qui poussait près du banc. U coup de vent puissant souffla et je manquais de lâcher la feuille mais je serrais juste à temps entre mes mains. Je n'avais pas envie de la lâcher. Cela ferait peut-être rire Daena … Mais tant pis. Qu'elle rit si elle veut. Son avis m'importait peu. Même si ses réflexions me blessaient bien souvent je me contentais de me taire. Je tournais de nouveau la tête vers Edwyn. Pas Ser Edwyn. Même si je ne comprenais pas pourquoi il ne souhaitait pas de ce titre.
« Dîtes moi Edwyn … Pourquoi ne pas vouloir être nommé « Ser » vous n'êtes pas déshérité du moins à ce que je sais … »
Je n'avais pas envie de lui demander comment il supportait les critiques ou autres. C'était chacun à sa manière. Tiens ! L'oiseau était revenu. Je redressais de nouveau la tête pour le regarder faire son nid, du moins c’était ce dont j'avais l'impression. C'était étrange. La réalités était très différente pour chacun de nous. La preuve : le dessin de Edwyn. Je me retiens de le rouler. Je n'avais pas envie de l’abîmer pour l'instant. Je ne dis rien de plus mon regard tourné vers l'étrange noble
« Si la broderie est un art … Alors je m’intéresse aux arts. Je ne chante que peu. Je préfère la lecture, et je ne dessine pas. Je vous remercie pour le dessin.Quand à la politique … Il faut bien s'occuper … »
Je fixais longuement le dessin avant de lever les yeux sur la réalité. C'était étrange la dissension entre les deux. Mais je ne dis rien pensive. Je passais le doigt légèrement sur les traits noirs du papier. Ma peau se couvrit d'une fine couche noire. Je soufflais dessus et elle s’éleva dans les airs. Il resta une petite tâche. Mais je ne fis rien. Après tout … J'étais en blanc … Je n'avais pas envie de me tâcher. Je repris le papier des deux mains et restais les yeux dans le vague la tête légèrement tourné à l'opposé d'Edwyn fixant l'herbe verte qui poussait près du banc. U coup de vent puissant souffla et je manquais de lâcher la feuille mais je serrais juste à temps entre mes mains. Je n'avais pas envie de la lâcher. Cela ferait peut-être rire Daena … Mais tant pis. Qu'elle rit si elle veut. Son avis m'importait peu. Même si ses réflexions me blessaient bien souvent je me contentais de me taire. Je tournais de nouveau la tête vers Edwyn. Pas Ser Edwyn. Même si je ne comprenais pas pourquoi il ne souhaitait pas de ce titre.
« Dîtes moi Edwyn … Pourquoi ne pas vouloir être nommé « Ser » vous n'êtes pas déshérité du moins à ce que je sais … »
Je n'avais pas envie de lui demander comment il supportait les critiques ou autres. C'était chacun à sa manière. Tiens ! L'oiseau était revenu. Je redressais de nouveau la tête pour le regarder faire son nid, du moins c’était ce dont j'avais l'impression. C'était étrange. La réalités était très différente pour chacun de nous. La preuve : le dessin de Edwyn. Je me retiens de le rouler. Je n'avais pas envie de l’abîmer pour l'instant. Je ne dis rien de plus mon regard tourné vers l'étrange noble
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Sans lever les yeux de son esquisse, Edwyn écoutait Abigaëlle lui parlait de ses intérêts, et il ne put réprimer un sourire en coin en l'entendant parler de politique comme d'une simple façon de s'occuper. Le jeune homme pouvait donc en déduire aisément qu'il avait affaire à une ambitieuse demoiselle, qui était bien décidée à se faire une place sur le jeu des Trônes. Il ne faut pas penser que Edwyn méprisait ceux qui choisissaient se consacrer à la politique, au contraire. Si lui y était parfaitement indifférent, cela ne l'empêchait pas de se consacrer pleinement à ses autres passions, l'art, la science, la recherche de son bonheur personnel. Qui était-il pour juger la façon dont les autres cherchaient à s'accomplir? Sans compter que, pour jouer au jeu des Trônes sans y laisser sa tête, il fallait une bonne dose d'intelligence qui ne pouvait qu'attirer le Bieffois.
-Avez-vous pour ambition d'obtenir une position de pouvoir au sein des Sept Couronnes, Lady Rowan? Par le biais de vos connaissances de la politique, ou peut-être par une alliance avantageuse?
Il n'y avait pas la moindre once de jugement dans la voix de l'artiste, au contraire une curiosité bienveillante pour les passions de la jeune femme. Et pendant ce temps, il ajustait les derniers ombrages ombrages sur son croquis en les estompant du bout des doigts. C'était dans ce genre d'instants simples que lui trouvait son bonheur, et non dans les grands enjeux de la Couronne. Il connaissait la famille au pouvoir, les grandes noblesses suzeraines, mais les danses qui s'opéraient entre elles lui étaient indifférents. Tant que la paix était globalement maintenue et qu'elle lui permettait de vagabonder à sa guise, le reste lui apparaissait comme lointain et inutilement complexe. Mais cela ne signifiait nullement qu'il ne comprenait ceux qui se prenaient de passion pour ce jeu à l'échelle des Sept Couronnes.
C'est alors que la jeune femme lui demanda pourquoi il refusait le titre de Ser, arguant qu'il n'avait pas perdu ses prérogatives. Edwyn leva ses yeux clairs vers les siens, momentanément surpris d'une telle question. Cela signifiait qu'elle avait sans doute entendu parler de lui par le passé. Le noble fou qui s'était débarassé de toutes les prérogatives et avantages de son sang pour errer sur les routes. Cela faisait une bonne histoire après tout, comment reprocher sa propagation?
Il secoua brièvement la tête avant de répondre.
-Je ne veux pas être nommé Ser, car je n'ai jamais été chevalier ma Lady, tout simplement. En revanche vous avez raison sur un autre point, je n'ai jamais été déshérité, ma chère famille craignant trop le déshonneur en abandonnant l'un de ses fils. Cependant, mon statut de naissance me définissant moins que ce que je fais maintenant, je préfère qu'on m'appelle tout simplement Edwyn.
Le jeune homme ponctua sa dernière phrase d'un sourire à l'attention de sa nouvelle amie. Il s'était expliqué de manière relativement personnelle, mais il n'y avait eu aucune ironie, ni aucune gravité. Un peu de légèreté peut-être, comme si rien ne le touchait personnellement.
-Je dois vous sembler une aberration, n'est-ce-pas? Un noble qui jette au vent ses responsabilités pour se promener dans le royaume, voilà qui est intriguant je le reconnais!
-Avez-vous pour ambition d'obtenir une position de pouvoir au sein des Sept Couronnes, Lady Rowan? Par le biais de vos connaissances de la politique, ou peut-être par une alliance avantageuse?
Il n'y avait pas la moindre once de jugement dans la voix de l'artiste, au contraire une curiosité bienveillante pour les passions de la jeune femme. Et pendant ce temps, il ajustait les derniers ombrages ombrages sur son croquis en les estompant du bout des doigts. C'était dans ce genre d'instants simples que lui trouvait son bonheur, et non dans les grands enjeux de la Couronne. Il connaissait la famille au pouvoir, les grandes noblesses suzeraines, mais les danses qui s'opéraient entre elles lui étaient indifférents. Tant que la paix était globalement maintenue et qu'elle lui permettait de vagabonder à sa guise, le reste lui apparaissait comme lointain et inutilement complexe. Mais cela ne signifiait nullement qu'il ne comprenait ceux qui se prenaient de passion pour ce jeu à l'échelle des Sept Couronnes.
C'est alors que la jeune femme lui demanda pourquoi il refusait le titre de Ser, arguant qu'il n'avait pas perdu ses prérogatives. Edwyn leva ses yeux clairs vers les siens, momentanément surpris d'une telle question. Cela signifiait qu'elle avait sans doute entendu parler de lui par le passé. Le noble fou qui s'était débarassé de toutes les prérogatives et avantages de son sang pour errer sur les routes. Cela faisait une bonne histoire après tout, comment reprocher sa propagation?
Il secoua brièvement la tête avant de répondre.
-Je ne veux pas être nommé Ser, car je n'ai jamais été chevalier ma Lady, tout simplement. En revanche vous avez raison sur un autre point, je n'ai jamais été déshérité, ma chère famille craignant trop le déshonneur en abandonnant l'un de ses fils. Cependant, mon statut de naissance me définissant moins que ce que je fais maintenant, je préfère qu'on m'appelle tout simplement Edwyn.
Le jeune homme ponctua sa dernière phrase d'un sourire à l'attention de sa nouvelle amie. Il s'était expliqué de manière relativement personnelle, mais il n'y avait eu aucune ironie, ni aucune gravité. Un peu de légèreté peut-être, comme si rien ne le touchait personnellement.
-Je dois vous sembler une aberration, n'est-ce-pas? Un noble qui jette au vent ses responsabilités pour se promener dans le royaume, voilà qui est intriguant je le reconnais!
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Moi ? Une position de pouvoir ? Non. Jamais on ne m'accepterait. Un homme par contre … C'était tout autre chose. Un homme qu'il faudrait que je manipule pour avoir accès au pouvoir. Mais je n'aimais pas la lumière. Je préférais l'ombre. C'était plus confortable. Certes plus dangereux aussi, mais il fallait faire avec. C'était comme ça. Quand on jouait aux jeux des trônes il fallait parfois participer à la valses des têtes de grès ou de force. C'était bine souvent de force d'ailleurs. Dans ce cas là … Il suffisait de connaître la musique et accepter de danser et savoir improviser lorsque la musique changeait sans perdre le rythme. La moindre erreurs était fatale. Je secouais lentement la tête.
« Je souhaite soutenir quelqu'un plus que moi même apparaître sur le plateau de jeux. C'est sans doute lâche de ma part … Mais c'est ainsi. »
Je vis la surprise dans ses yeux clairs quand il releva la tête vers moi. Il avait des yeux d'enfants. Du moins la lueur dedans était enfantine. Mais il n'était pas un enfant. Il était aussi intelligent que moi, voir plus sûrement. Mais il avait gardé des yeux d'enfant avec la curiosité étrange de ces derniers. Cela m'arracha un nouveau sourire que je laissais fleurir entièrement et le laissais flotter sur mon visage. Sa raison était tout à fait valable et je hochais la tête sans répondre. La suite par contre me fit hausser un sourcil surprit.
Qui étais-je pour juger les gens et leur choix ? Je n'étais personne. Je n'étais pas membre des Sept dieux après tout. Une aberration ? Il se considérait comme une aberration ? Voilà qui était bien étrange ! Il était certes intriguant … Mais ce n'était pas une aberration ! Pas plus que moi ! J'étais également une aberration vu que je refusais de me soumettre aux hommes quelque part. Quand à être un noble qui jetait aux quatre vents ses responsabilités … J'en connaissais un autre qui pouvait bien égaler Edwyn dans ce rôle ! Il était oui intriguant ! Mais bon. J'eus donc un petit rire léger avant de répondre
« Chacun de nous est une aberration pour quelqu'un d'autre Edwyn. Vous n'êtes pas le premier noble que je rencontre à ne pas vouloir être noble ! Je vous conseille d'aller parler à Silas Grandisson si l'occasion s'en présente. Vous pourriez échanger. C'est un homme fascinant. Un peu comme vous. C'est toujours enrichissant de rencontrer des personnes comme vous.On ouvre ainsi notre vision du monde. Vous ne trouvez pas ? »
Je penchais de nouveau la tête sur le côté en souriant. Une question effleura mon esprit. Pourquoi ce désir de vouloir parcourir le monde et tout voir ? N'était-il pas plus intéressant de ce l'imaginer ? Même lorsqu'on avait la capacité à aller le voir de ses propres yeux ? Non. La question était stupide. Il valait toujours mieux de voir de ses propres yeux. De ne pas rester à sa place sans aller voir ce qu'on voulait. Bien que beaucoup de convenance souhaitaient que cela se passe comme ça. Je voulais voyager. Mais je ne pouvais pas. Parce que j'étais une faible femme. Et pourtant … Il existait des femmes voyageant et se battant seules. Je n'étais pas de celle là. J'étais, je l’espérais, de celle qui ferait en sorte que n'importe quelle femme puisse un jour parcourir librement la terre.
« Dîtes moi … Où pensez vous aller après Hautjardin ? Allez vous allez dans le Nord ? Voir les plaines de neiges ? Ou bien dans l'orage ? Subir les courroux des cieux et voir leur forêts ? Dans l'Ouest peut-être ? Voir les montagnes ? Ou … Je sais ! À Dorne ! Découvrir les déserts et leus oasis de verdure ! »
Je lui fis un petit sourire amusée et guettai sa réponse avec impatience.
« Je souhaite soutenir quelqu'un plus que moi même apparaître sur le plateau de jeux. C'est sans doute lâche de ma part … Mais c'est ainsi. »
Je vis la surprise dans ses yeux clairs quand il releva la tête vers moi. Il avait des yeux d'enfants. Du moins la lueur dedans était enfantine. Mais il n'était pas un enfant. Il était aussi intelligent que moi, voir plus sûrement. Mais il avait gardé des yeux d'enfant avec la curiosité étrange de ces derniers. Cela m'arracha un nouveau sourire que je laissais fleurir entièrement et le laissais flotter sur mon visage. Sa raison était tout à fait valable et je hochais la tête sans répondre. La suite par contre me fit hausser un sourcil surprit.
Qui étais-je pour juger les gens et leur choix ? Je n'étais personne. Je n'étais pas membre des Sept dieux après tout. Une aberration ? Il se considérait comme une aberration ? Voilà qui était bien étrange ! Il était certes intriguant … Mais ce n'était pas une aberration ! Pas plus que moi ! J'étais également une aberration vu que je refusais de me soumettre aux hommes quelque part. Quand à être un noble qui jetait aux quatre vents ses responsabilités … J'en connaissais un autre qui pouvait bien égaler Edwyn dans ce rôle ! Il était oui intriguant ! Mais bon. J'eus donc un petit rire léger avant de répondre
« Chacun de nous est une aberration pour quelqu'un d'autre Edwyn. Vous n'êtes pas le premier noble que je rencontre à ne pas vouloir être noble ! Je vous conseille d'aller parler à Silas Grandisson si l'occasion s'en présente. Vous pourriez échanger. C'est un homme fascinant. Un peu comme vous. C'est toujours enrichissant de rencontrer des personnes comme vous.On ouvre ainsi notre vision du monde. Vous ne trouvez pas ? »
Je penchais de nouveau la tête sur le côté en souriant. Une question effleura mon esprit. Pourquoi ce désir de vouloir parcourir le monde et tout voir ? N'était-il pas plus intéressant de ce l'imaginer ? Même lorsqu'on avait la capacité à aller le voir de ses propres yeux ? Non. La question était stupide. Il valait toujours mieux de voir de ses propres yeux. De ne pas rester à sa place sans aller voir ce qu'on voulait. Bien que beaucoup de convenance souhaitaient que cela se passe comme ça. Je voulais voyager. Mais je ne pouvais pas. Parce que j'étais une faible femme. Et pourtant … Il existait des femmes voyageant et se battant seules. Je n'étais pas de celle là. J'étais, je l’espérais, de celle qui ferait en sorte que n'importe quelle femme puisse un jour parcourir librement la terre.
« Dîtes moi … Où pensez vous aller après Hautjardin ? Allez vous allez dans le Nord ? Voir les plaines de neiges ? Ou bien dans l'orage ? Subir les courroux des cieux et voir leur forêts ? Dans l'Ouest peut-être ? Voir les montagnes ? Ou … Je sais ! À Dorne ! Découvrir les déserts et leus oasis de verdure ! »
Je lui fis un petit sourire amusée et guettai sa réponse avec impatience.
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La jeune femme s'ouvrit légèrement plus quant à ses ambitions auprès d'Edwyn. Elle ne voulait pas elle-même apparaître sur le Jeu des Trônes, mais soutenir quelqu'un pour qu'il porte ses idées en son nom. Au delà d'un simple goût personnel, le jeune nobledu Bief y voyait également la preuve d'une grande intelligence stratégique. Les héros révolutionnaires finissaient bien souvent la tête sur une pique, tandis que les manipulateurs de l'ombre, ceux qui tiraient les ficelles pour faire lentement changer les choses sans jamaus apparaître sur le devant de la scène... Ceux là avaient une plus grande longévité et pouvaient atteindre leur but. Si Lady Abigaëlle était suffisamment intelligente pour tenir une telle place, alors Edwyn ne se faisait pas de soucis quant à son avenir. Quand bien même le jeu auquel elle s'essayait était dangereux.
-Vous avez des ambitions, un but, et c'est louable ma lady. Après tout, par quoi d'autre que notre but pouvons-nous nous définir?
Après tout, en quoi lui-même pouvait être défini d'autre? Son nom? Il ne l'avait pas abandonné complètement pour la seule raison qu'il le trouvait joli à l'oreille et qu'il lui rappelait malgré tout quelques bons souvenirs auprès de sa mère et de sa soeur. Il ne se conformait à aucune des responsabilités qui incombait à son rang social, avait abandonné ses formations de septon ainsi que de mestre quand elles avaient cessé de l'importuner... Seul ses vagabondages dans le Bief et bientôt ailleurs, le définissaient en tant qu'être humain. Nombre de personnes, le seigneur son père en tout cas, seraient enclins à nommer cela une aberration. Combien de personnes abandonneraient une position de pouvoir et une vie de luxe dans un beau fief du Bief pour courir les routes comme un gueux, après tout?
Mais lady Rowan avait tenu à s'insurger contre ce terme. Cela avait presque surpris Edwyn. Une jeune femme avide de pouvoir comme elle -bien que cela soit pensé sans aucune dépréciation de sa part- devrait normalement mépriser ceux qui pouvaient accéder plus facilement aux responsabilités mais qui les rejetaient. Cette honnêteté fit néanmoins plaisir au Bieffois qui eut un léger rire en entendant Abigaëlle.
-Vous êtes bien aimable de vouloir ainsi me dresser un portrait plus gracieux de ma personne, lady Rowan. Mais rassurez-vous, mon existence me convient parfaitement telle qu'elle est. J'ai d'ailleurs tout fait pour qu'elle ressemble à ce qu'elle est maintenant. En ce qui vous concerne, il n'y a nulle aberration dans la recherche de votre élévation personnelle. Je trouve cela au contraire tout à fait humain.
Il n'avait jamais entendu parler de ce lord Silas Grandison, mais il ne doutait nullement qu'il pouvait être aussi...déroutant, que lui pouvait l'apparaître. Grandison était le nom d'une maison de l'Orage si son oreille ne le trompait pas. Peut-être aurait-il un jour l'occasion de le rencontrer sur une route, et il se ferait alors un plaisir de lui parler de leur amie commune, lady Abigaëlle de la maison Rowan.
C'est alors que cette dernière lui demanda quelle serait sa prochaine destination. Le sourire d'Edwyn s'élargit encore à cette idée, lui rappelant à l'esprit tous ces rêves d'errance qui le prenaient aux tripes depuis si longtemps. Il se redressa légèrement pour s'adosser au banc, semblant momentanément plongé dans une réflexion plus profonde encore que la mer d'Eté. Il finit néanmoins par prendre la parole:
-Et bien, vous n'avez cité que des lieux que je souhaite voir de mes yeux. Dans un premier temps, j'envisage de rejoindre l'Ouest, il se peut que je fasse un dernière voyage officiel pour la famille dont je porte le nom. Ensuite, je remonterai sans doute vers le Nord via le Val puis le Conflans. On ne me permettra pas peut-être pas contempler le Mur de mes yeux, dans ce cas je redescendrai peut-être pour voir l'Orage, puis Dorne. Quand j'aurais considéré que j'ai vu assez de Westeros, sans doute traverserai-je le détroit pour visiter les immenses merveilles qu'Essos peut me montrer. Rien n'est encore déterminé, si ce n'est la certitude que je veux partir.
Et vous ma lady? Au delà de vos espoirs de pouvoir, aimeriez vous découvrir le monde?
-Vous avez des ambitions, un but, et c'est louable ma lady. Après tout, par quoi d'autre que notre but pouvons-nous nous définir?
Après tout, en quoi lui-même pouvait être défini d'autre? Son nom? Il ne l'avait pas abandonné complètement pour la seule raison qu'il le trouvait joli à l'oreille et qu'il lui rappelait malgré tout quelques bons souvenirs auprès de sa mère et de sa soeur. Il ne se conformait à aucune des responsabilités qui incombait à son rang social, avait abandonné ses formations de septon ainsi que de mestre quand elles avaient cessé de l'importuner... Seul ses vagabondages dans le Bief et bientôt ailleurs, le définissaient en tant qu'être humain. Nombre de personnes, le seigneur son père en tout cas, seraient enclins à nommer cela une aberration. Combien de personnes abandonneraient une position de pouvoir et une vie de luxe dans un beau fief du Bief pour courir les routes comme un gueux, après tout?
Mais lady Rowan avait tenu à s'insurger contre ce terme. Cela avait presque surpris Edwyn. Une jeune femme avide de pouvoir comme elle -bien que cela soit pensé sans aucune dépréciation de sa part- devrait normalement mépriser ceux qui pouvaient accéder plus facilement aux responsabilités mais qui les rejetaient. Cette honnêteté fit néanmoins plaisir au Bieffois qui eut un léger rire en entendant Abigaëlle.
-Vous êtes bien aimable de vouloir ainsi me dresser un portrait plus gracieux de ma personne, lady Rowan. Mais rassurez-vous, mon existence me convient parfaitement telle qu'elle est. J'ai d'ailleurs tout fait pour qu'elle ressemble à ce qu'elle est maintenant. En ce qui vous concerne, il n'y a nulle aberration dans la recherche de votre élévation personnelle. Je trouve cela au contraire tout à fait humain.
Il n'avait jamais entendu parler de ce lord Silas Grandison, mais il ne doutait nullement qu'il pouvait être aussi...déroutant, que lui pouvait l'apparaître. Grandison était le nom d'une maison de l'Orage si son oreille ne le trompait pas. Peut-être aurait-il un jour l'occasion de le rencontrer sur une route, et il se ferait alors un plaisir de lui parler de leur amie commune, lady Abigaëlle de la maison Rowan.
C'est alors que cette dernière lui demanda quelle serait sa prochaine destination. Le sourire d'Edwyn s'élargit encore à cette idée, lui rappelant à l'esprit tous ces rêves d'errance qui le prenaient aux tripes depuis si longtemps. Il se redressa légèrement pour s'adosser au banc, semblant momentanément plongé dans une réflexion plus profonde encore que la mer d'Eté. Il finit néanmoins par prendre la parole:
-Et bien, vous n'avez cité que des lieux que je souhaite voir de mes yeux. Dans un premier temps, j'envisage de rejoindre l'Ouest, il se peut que je fasse un dernière voyage officiel pour la famille dont je porte le nom. Ensuite, je remonterai sans doute vers le Nord via le Val puis le Conflans. On ne me permettra pas peut-être pas contempler le Mur de mes yeux, dans ce cas je redescendrai peut-être pour voir l'Orage, puis Dorne. Quand j'aurais considéré que j'ai vu assez de Westeros, sans doute traverserai-je le détroit pour visiter les immenses merveilles qu'Essos peut me montrer. Rien n'est encore déterminé, si ce n'est la certitude que je veux partir.
Et vous ma lady? Au delà de vos espoirs de pouvoir, aimeriez vous découvrir le monde?
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Je souris doucement en posant un doigt pensif sur mes lèvres. Je ne savais pas si je devais être uniquement montré comme ayant un but. Pour moi ce n'était pas tout. C'était une partie de moi bien sûr, mais pas uniquement. Définir un être par uniquement son but … Je trouvais cela intéressant mais totalement incomplet. Un être humain était bien plus complexe que ça. Pour comprendre un but … Il y avait toute l'histoire de la personne qui l'avait créer. De même que son nom. Toute la vie d'un homme pouvait être différente à cause d'un nom. Je répondis après avoir réfléchis à comment formuler ça
« Je ne crois pas que seul le but définisse un Homme. Puisque tout définis un homme : son éducation qui lui a donné ce but. Si on ne définit un Homme que part son but … C'est tout à fait incomplet. Tout comme le nom qui fait partit de nous même après tout ! Si on réduit l'Homme à un but, on perd une essence essentiel de lui même. »
Je l'écoutais avec attention parler de la suite de ses voyages. Ainsi il allait vers l'Ouest ? Intéressant.Je ne savais pas réellement ce qu'il y avait là bas à part des montagnes remplit de richesses et les Lannister. Mais s'il voulait y aller, je n'allais pas le faire changer d'avis quand même ! Cela aurait été fort impoli et totalement déplacé. Il allait bien où il voulait. Après tout … Je l'enviais un peu … Il pouvait aller partout. Pas moi. C'était ainsi je le savais bien. J’aurais presque voulu l'accompagner. Mais je devais rester ici pour soutenir Margaery. Elle en avait besoin comme nous toute. Je hochais donc lentement la tête
« J'aimerais beaucoup voyager partout dans le monde également. Mais je dois rester … Je voyagerais peut-être au moment de mon mariage. Ou pour suivre Lady Margaery. »
Je soupirais en pensant à mon mariage. Je ne voulais pas y penser. Cela me donnait presque le cafard. J'étais heureuse dans le Bief avec Lady Margaery … EN partie bien sûr, j'avais mes désirs, mais je les taisais. Je devais servir avant toute chose. Mes intérêts et ceux de Margaery bien sûr. Je le fixais toujours alors qu'il dessinais
« Vous dessinez souvent ?»
« Je ne crois pas que seul le but définisse un Homme. Puisque tout définis un homme : son éducation qui lui a donné ce but. Si on ne définit un Homme que part son but … C'est tout à fait incomplet. Tout comme le nom qui fait partit de nous même après tout ! Si on réduit l'Homme à un but, on perd une essence essentiel de lui même. »
Je l'écoutais avec attention parler de la suite de ses voyages. Ainsi il allait vers l'Ouest ? Intéressant.Je ne savais pas réellement ce qu'il y avait là bas à part des montagnes remplit de richesses et les Lannister. Mais s'il voulait y aller, je n'allais pas le faire changer d'avis quand même ! Cela aurait été fort impoli et totalement déplacé. Il allait bien où il voulait. Après tout … Je l'enviais un peu … Il pouvait aller partout. Pas moi. C'était ainsi je le savais bien. J’aurais presque voulu l'accompagner. Mais je devais rester ici pour soutenir Margaery. Elle en avait besoin comme nous toute. Je hochais donc lentement la tête
« J'aimerais beaucoup voyager partout dans le monde également. Mais je dois rester … Je voyagerais peut-être au moment de mon mariage. Ou pour suivre Lady Margaery. »
Je soupirais en pensant à mon mariage. Je ne voulais pas y penser. Cela me donnait presque le cafard. J'étais heureuse dans le Bief avec Lady Margaery … EN partie bien sûr, j'avais mes désirs, mais je les taisais. Je devais servir avant toute chose. Mes intérêts et ceux de Margaery bien sûr. Je le fixais toujours alors qu'il dessinais
« Vous dessinez souvent ?»
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La jeune demoiselle semblait réfléchir à son idée selon laquelle seule un but est à même de définir une personne en tant qu'être humain. Finalement, elle ne semblait pas tellement d'accord, préférant considérer que sans une vision plus globale, on ne pouvait pas comprendre les personnes. Edwyn pouvait comprendre pourquoi Lady Rowan voyait les choses sous cet angle, quand bien même il ne partageait pas cet avis. Il ne se sentait défini que par ses choix, eux-mêmes n'étant rien de moins que l'expression de ses buts. Certes, ces derniers pouvaient changer au fur et à mesure de son existence, tout comme il n'était finalement devenu ni septon ni mestre. Mais le fait que cela avait pu représenter à un moment de son existence son objectif absolu en disant à ses yeux infiniment plus sur lui que son nom de famille ou l'éducation qu'il avait reçu du seul fait de sa naissance. Au cours de ses années de vagabondage à travers le Bief, il avait rencontré toutes sortes de personnes. Des nobles infiniment mieux placé au sein des Sept Couronnes que lui, des bâtards de grandes ou de petites familles, des gens du commun. S'il avait pu apprendre quelque chose de toutes ces rencontres, c'est que la naissance ou l'éducation n'avait été la preuve selon laquelle une personne était ou non valeureuse et méritante. Seuls les choix étaient déterminants, et pouvaient pousser Edwyn à considérer cette personne de telle ou telle façon. Les actes et les décisions seules comptent.
Elle semblait de plus enthousiaste en l'écoutant raconter ses prochains voyages. De la même façon, et sans s'en rendre compte, Edwyn s'était comme illuminé de l'intérieur, porté par cet enthousiasme et cette impatience. A posteriori, il était même étonnant que Edwyn ai passé ces dernières années à silloner le Bief et ses alentours, et qu'il ne trouve pas déjà quelque part en Essos au coeur des Possessions, ou naviguant en direction des Îles d'Eté. Se sachant seul et peu, voire pas capable de combattre, il ne faisait pas trop d'illusions sur son espérance de vie. On ne pouvait pas survivre éternellement sur les routes. Mais cela ne l'inquiétait que de très loin, comme s'il parlait d'une autre personne.
Mais les responsabilités de Lady Rowan l'empêchaient d'en faire autant. Edwyn la comprenait, surtout si elle avait des ambitions politiques développées. Mais cette vie n'était clairement pas pour lui.
-Vous êtes dame de compagnie de Lady Margaery si je comprends bien? Voilà qui vous donne de lourdes responsabilités auprès d'elle ainsi que de la famille Tyrell. Je vous souhaite tout de même d'avoir l'occasion de voyager. Le Bief est une contrée magnifique par bien des aspects, mais rien ne peut changer la recherche par soi-même de...ses propres vérités.
Edwyn se passa négligemment une main dans les cheveux pour remettre en place ses mèches folles. La belle demoiselle lui demanda ensuite s'il dessinait souvent. Il eut un léger sourire avant de prendre la parole de nouveau:
-Je dessine beaucoup, chante plus souvent encore. J'ai des connaissances en médecine via les études de mestre...Pour ce qui est du reste, je suis dans doute parfaitement incapable de participer au jeu des Trônes, surtout à votre manière! De quelle façon souhaitez vous laisser votre empreinte sur les Sept Couronnes, lady Rowan? Pour quelle raison souhaitez-vous du pouvoir, même si vous avez l'intention de rester dans l'ombre?
Elle semblait de plus enthousiaste en l'écoutant raconter ses prochains voyages. De la même façon, et sans s'en rendre compte, Edwyn s'était comme illuminé de l'intérieur, porté par cet enthousiasme et cette impatience. A posteriori, il était même étonnant que Edwyn ai passé ces dernières années à silloner le Bief et ses alentours, et qu'il ne trouve pas déjà quelque part en Essos au coeur des Possessions, ou naviguant en direction des Îles d'Eté. Se sachant seul et peu, voire pas capable de combattre, il ne faisait pas trop d'illusions sur son espérance de vie. On ne pouvait pas survivre éternellement sur les routes. Mais cela ne l'inquiétait que de très loin, comme s'il parlait d'une autre personne.
Mais les responsabilités de Lady Rowan l'empêchaient d'en faire autant. Edwyn la comprenait, surtout si elle avait des ambitions politiques développées. Mais cette vie n'était clairement pas pour lui.
-Vous êtes dame de compagnie de Lady Margaery si je comprends bien? Voilà qui vous donne de lourdes responsabilités auprès d'elle ainsi que de la famille Tyrell. Je vous souhaite tout de même d'avoir l'occasion de voyager. Le Bief est une contrée magnifique par bien des aspects, mais rien ne peut changer la recherche par soi-même de...ses propres vérités.
Edwyn se passa négligemment une main dans les cheveux pour remettre en place ses mèches folles. La belle demoiselle lui demanda ensuite s'il dessinait souvent. Il eut un léger sourire avant de prendre la parole de nouveau:
-Je dessine beaucoup, chante plus souvent encore. J'ai des connaissances en médecine via les études de mestre...Pour ce qui est du reste, je suis dans doute parfaitement incapable de participer au jeu des Trônes, surtout à votre manière! De quelle façon souhaitez vous laisser votre empreinte sur les Sept Couronnes, lady Rowan? Pour quelle raison souhaitez-vous du pouvoir, même si vous avez l'intention de rester dans l'ombre?
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De grosses responsabilités ? Assez oui. Mais rien d'extraordinaire pour l'instant … Sauf si on considérer que je devais garder tout les secrets de Lady Margaery. J'étais une véritable tombe concernant tout ce que me disait Margaery sous le signe du secret. Personnes d'autres n'était au courant sauf si elle en parlait à d'autre. C'était ainsi. Et elle le savait. Je préférais me trancher la langue plutôt que d'avouer le moindre de ses secrets. Je n'avais pas eu sa confiance aussi facilement … Enfin presque. Nous nous connaissions depuis des années quand même. Alors la confiance avait eut tout le temps de se créer entre nous.
Je souris lorsque Edwyn passa sa main dans ses cheveux, il se décoiffait plus qu'autre chose. Mais cela lui allait bien, j'avais du mal à l'imaginer avec des habits tout à fait classique et propre, parfaitement coiffé comme un parfait petit digne héritier. Non, son style lui allait parfaitement. C'était comme son costume pour son personnage. Mais c'était aussi le cas de mes vêtements quelque part. Nous portions tous des costumes et des masques. La vie était une pièce de théâtre géante. Et seulement avec quelque personne nous pouvions à l'ombre des coulisses ôter un bref instant nos masque pour respirer l'air pur et sentir l'eau de la pluie de nos larmes que nous retenions couler sur notre visage. Je devais réellement arrêter de penser de manière déprimante. Je souris et répondis à sa question
« Je souhaite laisser mon empreinte comme Lady Olenna laisse son empreinte. L'Histoire est remplie d'hommes. Et bien je souhaite marquer l'histoire comme Lady Olenna en étant une femme qui bat des hommes à leur propre jeux sans avoir besoin d'utiliser des lames. Je souhaite le pouvoir pour permettre l'éclosion d'une Reine et que cette reine apporte un vent de nouveauté à ce monde. Je souhaite que les femmes si elles sont des héritières puissent garder leur nom et hériter et gérer elle même le domaine de leur père avec ou sans mari. Je souhaite voir la monté de maison entièrement dirigé par des femmes. »
C'était complètement idéaliste je le savais. Mais je m'étais complètement redressé et ma voix avait vibré. C'était totalement surréaliste pour l'instant mes projets. Je le savais. Mais avec Margaery … Tout était possible. Je le savais. J'avais bon espoirs. Et cela pourrait prendre des décennie, mais à nos enfants nous confirons la suite de notre tâche. C'était comme ça. J'avais confiance. La femme n'était pas faible. Elle était d'une puissance incroyable. Il suffisait de voir certaines juments battre un étalon lorsqu'il s'approchait trop près . Ou même d'autres créatures. Mais ce n'était pas dans la nature que toujours les femmes étaient plus faible. C'était une invention de l'homme simplement. Et à moi d'inventer quelque chose de nouveau avec l'aide d'autres femmes.
Je souris lorsque Edwyn passa sa main dans ses cheveux, il se décoiffait plus qu'autre chose. Mais cela lui allait bien, j'avais du mal à l'imaginer avec des habits tout à fait classique et propre, parfaitement coiffé comme un parfait petit digne héritier. Non, son style lui allait parfaitement. C'était comme son costume pour son personnage. Mais c'était aussi le cas de mes vêtements quelque part. Nous portions tous des costumes et des masques. La vie était une pièce de théâtre géante. Et seulement avec quelque personne nous pouvions à l'ombre des coulisses ôter un bref instant nos masque pour respirer l'air pur et sentir l'eau de la pluie de nos larmes que nous retenions couler sur notre visage. Je devais réellement arrêter de penser de manière déprimante. Je souris et répondis à sa question
« Je souhaite laisser mon empreinte comme Lady Olenna laisse son empreinte. L'Histoire est remplie d'hommes. Et bien je souhaite marquer l'histoire comme Lady Olenna en étant une femme qui bat des hommes à leur propre jeux sans avoir besoin d'utiliser des lames. Je souhaite le pouvoir pour permettre l'éclosion d'une Reine et que cette reine apporte un vent de nouveauté à ce monde. Je souhaite que les femmes si elles sont des héritières puissent garder leur nom et hériter et gérer elle même le domaine de leur père avec ou sans mari. Je souhaite voir la monté de maison entièrement dirigé par des femmes. »
C'était complètement idéaliste je le savais. Mais je m'étais complètement redressé et ma voix avait vibré. C'était totalement surréaliste pour l'instant mes projets. Je le savais. Mais avec Margaery … Tout était possible. Je le savais. J'avais bon espoirs. Et cela pourrait prendre des décennie, mais à nos enfants nous confirons la suite de notre tâche. C'était comme ça. J'avais confiance. La femme n'était pas faible. Elle était d'une puissance incroyable. Il suffisait de voir certaines juments battre un étalon lorsqu'il s'approchait trop près . Ou même d'autres créatures. Mais ce n'était pas dans la nature que toujours les femmes étaient plus faible. C'était une invention de l'homme simplement. Et à moi d'inventer quelque chose de nouveau avec l'aide d'autres femmes.
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La question des motivations de lady Rowan était une question importante pour Edwyn, il aurait même dit qu'elle était la question centrale. Puisque, comme il l'avait dit, il considérait que c'était là la seule véritable façon de définir une personne. Il nourrissait par conséquent une curiosité sans failles pour ce qui était des buts des personnes qu'il rencontra sur sa route. Edwyn ne posait donc pas cette question avec autant de nonchalance qu'il pouvait en avoir l'air.
Et il ne fut d'ailleurs absolument pas déçu d'avoir eu cette audace, car la réponse de la jeune Abigaëlle le ravit au delà de toutes proportions. Laisser sa marque, montrer que les femmes sont capables et leur donner leur juste place! Que voilà un rêve plein ambition sur un continent de Westeros qui s'enorgueillit de ses mestres mais qui est incapable de profiter de l'apport de la moitié de sa population! Un monde où les femmes ne sont que des ventres, incapables de garder leur nom ou encore de gérer leurs propres terres! Que voilà un grand rêve pour Lady Rowan, Edwyn sentait l'enthousiasme faire bouillir le sang dans cette veine à cette seule idée!
Il partit d'ailleurs dans un grand éclat de rire, de ceux qui ne recèlent pas la moindre méchanceté, mais qui au contraire démontrent d'une véritable joie à cette seule idée sauvage d'un monde où règnerait un peu plus de justice!
Quand il se fut calmé, le rire cependant toujours présent dans ses yeux, le Bieffois se tourna vers son interlocutrice pour s'expliquer sur cette brusque hilarité:
-Pardonnez, je vous en prie, ce rire qui doit vous sembler bien grossier Lady Rowan, mais sachez que jamais je ne me permettrai de rire de vos ambitions, surtout d'une ambition si juste et si grandiose! Je trouve cela au contraire génial, et je vous souhaite de tout coeur d'atteindre cette posture de pouvoir dans l'ombre que vous convoitez pour atteindre ce noble but! Je ne peux qu'approuver un peu plus de justice dans ce monde, après tout la justice ne rend-elle pas ce monde un peu plus beau?
Edwyn avait un certain et réel enthousiasme pour le monde que voulait Abigaëlle. Lui-même ne serait d'aucune utilité au plus petit complot politique, et ne pourrait donc lui être utile de quelque façon que ce soit, cependant il adhérait sans réserve à cette idée, et espérait vivre suffisamment vieux pour voir cette ambition devenir réalité, ne serait-ce qu'en partie.
-Je vous souhaite de tout coeur de parvenir à cette position qui vous permettra de réaliser ce monde un peu plus juste pour les femmes, Lady Rowan. Que voilà un beau rêve! Maintenant je crois que vous comprenez pourquoi je disais un peu plus tôt que ce sont nos objectifs qui nous définissent en tant que personne, plus que n'importe quoi d'autre! Certes vous êtes Lady Abigaëlle Rowan, noble femme du Bief et dame de compagnie de lady Margaery, mais avant tout vous êtes une femme qui veut changer le monde!
L'enthousiasme restait palpable chez un Edwyn presque exalté. Qu'il aimait cette idée, qu'elle lui était plaisante!
Et il ne fut d'ailleurs absolument pas déçu d'avoir eu cette audace, car la réponse de la jeune Abigaëlle le ravit au delà de toutes proportions. Laisser sa marque, montrer que les femmes sont capables et leur donner leur juste place! Que voilà un rêve plein ambition sur un continent de Westeros qui s'enorgueillit de ses mestres mais qui est incapable de profiter de l'apport de la moitié de sa population! Un monde où les femmes ne sont que des ventres, incapables de garder leur nom ou encore de gérer leurs propres terres! Que voilà un grand rêve pour Lady Rowan, Edwyn sentait l'enthousiasme faire bouillir le sang dans cette veine à cette seule idée!
Il partit d'ailleurs dans un grand éclat de rire, de ceux qui ne recèlent pas la moindre méchanceté, mais qui au contraire démontrent d'une véritable joie à cette seule idée sauvage d'un monde où règnerait un peu plus de justice!
Quand il se fut calmé, le rire cependant toujours présent dans ses yeux, le Bieffois se tourna vers son interlocutrice pour s'expliquer sur cette brusque hilarité:
-Pardonnez, je vous en prie, ce rire qui doit vous sembler bien grossier Lady Rowan, mais sachez que jamais je ne me permettrai de rire de vos ambitions, surtout d'une ambition si juste et si grandiose! Je trouve cela au contraire génial, et je vous souhaite de tout coeur d'atteindre cette posture de pouvoir dans l'ombre que vous convoitez pour atteindre ce noble but! Je ne peux qu'approuver un peu plus de justice dans ce monde, après tout la justice ne rend-elle pas ce monde un peu plus beau?
Edwyn avait un certain et réel enthousiasme pour le monde que voulait Abigaëlle. Lui-même ne serait d'aucune utilité au plus petit complot politique, et ne pourrait donc lui être utile de quelque façon que ce soit, cependant il adhérait sans réserve à cette idée, et espérait vivre suffisamment vieux pour voir cette ambition devenir réalité, ne serait-ce qu'en partie.
-Je vous souhaite de tout coeur de parvenir à cette position qui vous permettra de réaliser ce monde un peu plus juste pour les femmes, Lady Rowan. Que voilà un beau rêve! Maintenant je crois que vous comprenez pourquoi je disais un peu plus tôt que ce sont nos objectifs qui nous définissent en tant que personne, plus que n'importe quoi d'autre! Certes vous êtes Lady Abigaëlle Rowan, noble femme du Bief et dame de compagnie de lady Margaery, mais avant tout vous êtes une femme qui veut changer le monde!
L'enthousiasme restait palpable chez un Edwyn presque exalté. Qu'il aimait cette idée, qu'elle lui était plaisante!
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