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What's in this flowering youth or manly age? | pv. Boadicée Sand
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What's in this flowering youth or manly age?
An 298 Lune 13 Fin de Semaine 1
Boadicée Sand & Daemon Sand
Un soleil d'or dominait l'horizon, illuminant les paysages couverts des ombres bleues des collines d'une lumière pâle tandis que les vents secs du midi drapaient les hommes et les chevaux de leur souffle violent. Les bourrasques hurlaient à leurs oreilles. Loin de s'appaiser avec les heures qui s'écoulaient, les vents s'echappant des montagnes et s'engouffrant dans la vallée redoublaient de violence, les forçant à plisser leurs yeux marqués par la fatigue; et parfois rougis par la poussière qui voletait jusqu'à leurs visages. Ils ne pouvaient rien entendre si ce n'était la respiration des terres des Lefford et le claquement dans leurs dos des lourdes capes qui couvraient leurs épaules. Sous les sabots de leurs montures, régulièrement le sol se transformait. L'herbe douce cédait le pas au rocailleux, le rocailleux à la terre poussiéreuse, inlassablement. Secouant leurs crinières et frappant le sol, les destriers piaffaient à tour de rôle comme ils avaient pris l'habitude de le faire lorsque le détachement de manteaux rouges patrouillait. Les hommes, eux, étaient silencieux.
D'un côté s'étendaient les vastes plaines et les collines, tandis que de l'autre côté, faisant face à l'immensité des paysages de l'Ouest, une impressionnante chaine de montagnes s'élevait. Bien que d'égale altitude, les sommets qui marquaient la frontière orientale du royaume des Lions ne ressemblaient en rien aux montagnes rouges que connaissait le Sand. De la forme imposante de leurs cimes jusqu'à la teinte ambré de la pierre qui perçait la végétation qui y foisonnait, il n'y avait pas la moindre trace des reliefs escarpés aux couleurs d'amarante de ses souvenirs. Ces montagnes ont l'air avachies. Avachies sur leur or pensa-t-il. D'or, la région ne manquait pas. Les légendes disaient que des rivières du précieux métal coulaient au fond des ravins, et que si l'on cherchait suffisament longtemps, l'on pouvait trouver parmi le labyrinthe de grottes des cavernes au murs recouverts de pépites. Des légendes suffisament encouragés par la réalité pour attirer les habitants comme les voleurs vers les mines. Jamais le Sand n'avait vu de fief garder ses ressources avec une telle application. Conscencieux, les seigneurs locaux organisaient des tours de surveillance réguliers-voire systématiques- et l'arrivée récent du Suzerain dans la forteresse de la colline leur avait donné des paires d'yeux supplémentaire pour guetter les bandits dans les alentours.
Les gardes de Tywin Lannister longeaient paisiblement une avancée rocheuse qui surplombait la plaine d'où surgissait la célèbre forteresse de la Dent d'Or. Devant eux il n'y avait rien que cette longue, interminable frontière entre la terre et le ciel et, au loin, la silhouette colossale de la cordillère. Terrible. Impitoyable. Portant sa main gantée à hauteur de son visage, le Sand se mit à se frotter les joues et le front pour débarasser sa peau de la poussière. Cette dernière perlait jusqu'au bord de ses cils à la manière d'une rosée génante qui irritait le coin de son regard. Son geste était lent, engourdi par le sommeil qui lui manquait, ralenti par l'autonomie de la routine. Il grogna pourtant comme s'il venait de se réveiller de la nuit qu'il avait quitté des heures auparavant pour mener à bien son devoir. Le cuir qui couvrait ses doigts était rugueux, il sentait le cheval, et la fumée. Ses yeux se relevèrent de l'encolure sombre de son destrier pour se poser sur la frondaison frémissante des arbres sur sa gauche. Cinq ans. Cela faisait cinq longues années qu'il n'avait pas vu le soleil se lever dans le désert, et scintiller d'un éclat brûlant sur les eaux vertes du fleuve où les barques des orphelins grinçaient et se cognaient. Tout cela était si loin derrière lui désormais. Reportant son regard devant lui, il n'échangea guère avec son voisin, ni avec les autres derrière eux.
Le silence était lourd. Si le Sand n'avait jamais réellement réussi à parfaire son intégration aux soldats ouestriens malgré les lunes qu'il avait passé à servir à leurs côtés, le mutisme entre eux était maintenant total, semblable à celui qui succédait aux violentes disputes. L'on n'osait plus vraiment désormais déranger le Capitaine du régiment de la garde des Manteaux Rouges depuis que de trop nombreux soupçons apposaient depuis peu sur son front un titre supplémentaire: celui de Prince. Daemon avait beau avoir un coeur solitaire, il sentait le vide autour de lui. Les piques de ses collègues sur ses origines lui manquaient. Cela, et leur rire enjoué lorsqu'ils partageaient des plaisanteries qu'il écoutait malgré lui.
Depuis le début de leur parcours, sa jument était d'un calme parfait, propre à son âge qui ne tarderait plus à pouvoir etre qualifié "d'avancé". Mais ses jambes grises et fines, terminées par des sabots de biche, demeuraient d'une grande agilité que les années avaient fini par doter d'un pas sûr et expérimenté. Aussi, lorsqu'en contrebas de la colline escarpée sur laquelle ils s'avançaient une silhouette apparue, son commandement ne tarda pas.
"Restez ici. J'y vais seul."Il s'apprétait après un bref arret à reprendre son chemin vers l'intrus lorsque la voix, puis la silhouette d'un autre garde monté se glissa à son côté. La manière dont il tentait d'entraver sa route enflamma le dornien d'une colère noire.
"Ser, je vous accompagne. le Lord nous a ordonné de rester groupés et qui sait..."
"Mais ça aussi c'est un ordre!"Le coupa-t-il d'une voix claire et forte. Implacable, le bâtard confronta pendant un instant les yeux gris du ouestrien avant que celui-ci ne consentit à s'écarter, jugeant sans doute imprudent de s'opposer ainsi au gradé.
"Attendez-moi ici."lacha-t-il sechement avant de faire plonger sa monture vers le flanc de la colline. Il ne mit que quelques secondes à débouler de ce pan rocheux dont le relief aurait posé bien des soucis aux montures puissantes mais lourdes et gauches des cavaliers qui l'accompagnaient. Dans un ronflement essouflée, la jument gris pommelée releva sa fine tête en rejoignant enfin la route. Dansant sur ses sabots la jument vieillissante souffla dans l'air sec une série de petits hennissements stridents qui ourlèrent les lèvres du Sand d'un sourire fin. "Toi aussi tu l'as reconnue, Virago."mumura-t-il à son pur-sang. Ses yeux brillants ne quittaient pas l'étroit chemin coupé d'ombre et de lumière où l'attendait un étrange cavalier. La jument vers laquelle il s'avançait ne lui était pas inconnue. Sa cavalière non plus. Bien qu'il ait encore du mal à réaliser qu'il la croisait dans un endroit si reculé, si loin de sa regrettée Dorne, c'était d'un pas serein qu'il guida son coursier fébrile vers sa vieille amie.
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J'avais aimé les terres de la couronne, adorais le Bief, l'orage était correcte mais par les sept et les anciens l'ouest ! C'était d'un dépriment ! Jamais vu ça ! Et pourtant mon compagnon de voyage humanoïde savait trouver de la beauté même ici. J'étais heureuse d'être tombé dessus. Maintenant ... Il ne restait plus qu'à trouver mon frère. Et fort heureusement cet idiot de service, dont j'avais entendu les exploits dans pas mal d'endroits, m'avait indiqué où je pouvais le voir avec de la chance. Beaucoup de chance. Lancer Loki sur sa trace depuis Dorne aurait eut plus de succès.
Comme tout les matins depuis trois jours. J'enfilais des soies dornienne malgré que j'avais un peu froid mais rien de grave. Et j'enroulais une partie de mes cheveux dans un grand voile qui semblait avoir été coupé en deux avec deux parties desasortie. Une moitié provenait du voile que enfant Daemon avait déchiré pour moi. Et l'autre partie servait juste à donner la donne longueur. Je partais le matin pleine d'espoir pour revenir le soir amère et déçue. Mon compagnon savait comment me calmer. C'était un excellent point pour lui.
J'étais donc partie ce matin comme les autres avec Loki et Galitaca. Ma jument était calme même si elle n'ont plus n'aimait pas la région. Je le sentais entre mes jambes. Malgré son pieds sûr et son agilité de chèvre elle n'aimait pas cette région. Pour Loki ? Elle s'en fichait royalement. Je restais bien droite sur ma selle en observant autour de moi. Je ne savais pas réellement ce que je ressentais. Il y avait de la hâte , de l'envie , une joie certaines , mais aussi de la colère. Je secouai la tête. Ce n'était pas l'heure de penser à ça ! Je pris un chemin tortureux entre des collines dont les pierres nues me faisaient penser à des os rougis par le sang. Pas à dire cette région me rendait poète.
Loki dressa le museau et huma l'air. Béni soit le flair des loups et des chiens. Avec ce vent presque digne de Dorne comment faisait-elle pour sentir ?Mais elle sentait et un large sourire étira mes lèvres quand elle devient toute joyeuse. Je sifflai et lui ordonnai de me guider. Ce qu'elle fit aussitôt. Je le vis. Je la reconnu. Lui aussi. Je resistai à l'envie de foncer vers lui au galop pour arrêter ma jument dans une sorte d'alcolve naturelle. Galitaca dressa les oreilles et je laissai filer entre mes doigts les rênes quand elle se dressa sur ses membres arrières pour répondre aux hennissements qu'elle entendait. Virago la jument de Daemon. J'essuyais mon visage d'un revers de main. Mon cœur cognait plus que violemment entre les paroies de sa prison d'os. Ma respiration s'accéléra d'elle même.
Je le dévorais des yeux. À part son armure il n'avait pas changé. Toujours aussi fermé quand on le regardait. Je le connaissais assez pour déceler le sourire et la joie dans son visage couvert de poussière. Loki restait assise me laissant l'occasion d'ouvrir les amitiés. Je ne dissimulais même pas ma joie, mes larmes si Daemon ne m'avait jamais vu pleurer et ce n'était pas aujourd'hui qu'il le verrait. Je lui ouvris les bras
" On ne vient même plus serrer dans ses bras sa presque plus vieille amie ? "
Je me retenais de lui sauter au cou. Ce n'était pas parce que j'étais lourde j'étais un véritable poids plume. Mais parce que je voulais lui laisser l'initiative et de deux je risquais de m'assommer sur son armure
Comme tout les matins depuis trois jours. J'enfilais des soies dornienne malgré que j'avais un peu froid mais rien de grave. Et j'enroulais une partie de mes cheveux dans un grand voile qui semblait avoir été coupé en deux avec deux parties desasortie. Une moitié provenait du voile que enfant Daemon avait déchiré pour moi. Et l'autre partie servait juste à donner la donne longueur. Je partais le matin pleine d'espoir pour revenir le soir amère et déçue. Mon compagnon savait comment me calmer. C'était un excellent point pour lui.
J'étais donc partie ce matin comme les autres avec Loki et Galitaca. Ma jument était calme même si elle n'ont plus n'aimait pas la région. Je le sentais entre mes jambes. Malgré son pieds sûr et son agilité de chèvre elle n'aimait pas cette région. Pour Loki ? Elle s'en fichait royalement. Je restais bien droite sur ma selle en observant autour de moi. Je ne savais pas réellement ce que je ressentais. Il y avait de la hâte , de l'envie , une joie certaines , mais aussi de la colère. Je secouai la tête. Ce n'était pas l'heure de penser à ça ! Je pris un chemin tortureux entre des collines dont les pierres nues me faisaient penser à des os rougis par le sang. Pas à dire cette région me rendait poète.
Loki dressa le museau et huma l'air. Béni soit le flair des loups et des chiens. Avec ce vent presque digne de Dorne comment faisait-elle pour sentir ?Mais elle sentait et un large sourire étira mes lèvres quand elle devient toute joyeuse. Je sifflai et lui ordonnai de me guider. Ce qu'elle fit aussitôt. Je le vis. Je la reconnu. Lui aussi. Je resistai à l'envie de foncer vers lui au galop pour arrêter ma jument dans une sorte d'alcolve naturelle. Galitaca dressa les oreilles et je laissai filer entre mes doigts les rênes quand elle se dressa sur ses membres arrières pour répondre aux hennissements qu'elle entendait. Virago la jument de Daemon. J'essuyais mon visage d'un revers de main. Mon cœur cognait plus que violemment entre les paroies de sa prison d'os. Ma respiration s'accéléra d'elle même.
Je le dévorais des yeux. À part son armure il n'avait pas changé. Toujours aussi fermé quand on le regardait. Je le connaissais assez pour déceler le sourire et la joie dans son visage couvert de poussière. Loki restait assise me laissant l'occasion d'ouvrir les amitiés. Je ne dissimulais même pas ma joie, mes larmes si Daemon ne m'avait jamais vu pleurer et ce n'était pas aujourd'hui qu'il le verrait. Je lui ouvris les bras
" On ne vient même plus serrer dans ses bras sa presque plus vieille amie ? "
Je me retenais de lui sauter au cou. Ce n'était pas parce que j'étais lourde j'étais un véritable poids plume. Mais parce que je voulais lui laisser l'initiative et de deux je risquais de m'assommer sur son armure
- Spoiler:
- Désolé de la qualité à une main et sur portable c'est galère
« The memories ease the pain inside »
~
Made me promise I'd try. To find my way back in this life. I hope there is a way. To give me a sign you're okay. Reminds me again.It's worth it all.So I can go on endlesslove. MUSIC.
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An 298 Lune 13 Fin de Semaine 2
Boadicée Sand & Daemon Sand
A demi cachée par l'ombre de l'alcôve, la cavalière s'était arrêtée pour l'attendre. Dans le secret de cette avancée rocheuse qui les surplombait en partie, le vent qui sifflait jusque là à ses oreilles se calma enfin; il ne courrait plus désormais que comme une brise tombante et légère jusqu'aux jambes de leurs chevaux. Bien que le climat tendu du fief pesait toujours au dessus-d'eux, Daemon ne pouvait contraindre la hâte qu'il ressentait à l'idée de revoir la jeune fille. Quel pays étrange tout de même. ne put-il s'empécher de penser sans quitter la dornienne des yeux. C'est la région la plus riche du continent et pourtant on la dirait abandonnée. Il n'y a personne, rien ne bouge, et ils sont tous terrés dans leurs précieuses mines à creuser encore et encore tout le jour durant. D'aucun l'aurait sans doute juger imprudent de s'isoler ainsi du détachement de soldats qui l'accompagnait mais, si le bâtard qui les commandait ne connaissait guère la région dans laquelle ils patrouillaient, il avait l'avantage non négligeable de savoir à qui il avait affaire.
Et que pourraient-ils y faire de toutes manières? Il était leur capitaine, Sand ou non, et le dernier mot de cette histoire dérisoire lui reviendrait, d'une manière ou d'une autre. Daemon savait pertinement qu'il n'avait pas à craindre les chevaliers ouestriens mais bien l'homme dont ils portaient le blason s''il devait jamais redouter un châtiment . Comme encouragé par les retrouvailles iminentes, cette évocation réveilla en lui les vieux souvenirs enfouis qui le liaient à la jeune fille, dans cette enfance qui lui semblait si lointaine. Plus d'une fois, il avait supporté la punition ou la réprimande en soldat, sans un cri ou un commentaire; mais jamais ces mauvais moments ne lui avaient paru plus plaisants que lorsque l'occasion lui fut donnée de les partager avec ces deux amis d'enfance. Parmi tous les hommes et toutes les femmes que Dorne abritait depuis son départ, Ulwyck et Boadicée comptaient parmi ces quelques finalement rares élus qui étaient venu de temps à autres ces dernières années revisiter ses souvenirs lorsque l'éloignement se faisait trop pesant. Le brun n'avait jamais réellement regretté de ne pas les avoir prévenu de sa décision cinq ans auparavant. Peut-être pensait-il qu'ils le connaissaient suffisament pour ne pas lui en vouloir, ou alors était-il tout simplement parfaitement indépendant malgré son affection pour eux. En demandant à être relevé de son service auprès du Prince, Daemon n'avait pas fui son destin, il avait voulu, au contraire, accomplir jusqu'au bout celui que son père lui avait tracé. Pourtant, maintenant qu'il la regardait en face, il s'en rendait compte de cette étrange impression qu' il avait du laisser derrière lui en disparaissant du jour au lendemain.
Arrivé à sa hauteur, il demeura quelques instants à cheval. Quelques instants qui suffirent à la jeune rousse pour l'accueillir à sa manière. Ce qu'il manquait en cordialité et en chaleur, la jeune bâtarde le compensait naturellement avec le triple en spontanéité et en fraicheur. En sa présence, le chevalier renouait avec une insouciance que l'ombre de ses soucis récents lui avait fait oublier et ce, avec une rapidité qui le surprenait. S'étaient-il vraiment écoulé cinq ans depuis qu'il ne l'avait vue pour la dernière fois?
"Lorsque l'on consume ses journées à passer en revue de troupes on perd vite l'habitude des embrassades, ça je te le promets."Sourit-il tout en mettant pied à terre à son tour. Ce faisant, ses sourcils s'étaient légèrement haussés et ses paupières s'étaient refermées sur ses yeux. Il lissa entre ses doigts le cuir des rênes qu'il reposa doucement sur le garrot du destrier sans se presser. Que lui chantait-elle là? Il n'avait pas souvenir de l'avoir jamais pris dans ses bras, et l'enfant revêche qui someillait encore dans son coeur ne parvenait pas à imaginger pourquoi il commençerait aujourd'hui, bien que l'idée, aussi incongrue paraissait-elle alors, ne lui déplaisait pas totalement. Il préféra cependant demeurer prudemment auprès de son pur-sang, retenu par la pudeur.
Se tournant vers elle, le Sand gardait une main posée sur l'encolure de cygne de sa jument dont les grands yeux n'avaient de cesse de saluer silencieusement l'autre animal. Maintenant qu'il était à pied lui aussi, les changements qu'il n'avait fait que deviner de loin lui sautaient douloureusement à la gorge. Elle ne paraissait pas le voir différement, mais lui ne pouvait pour sa part que constater que le temps avait fait son travail. La frèle jeune fille échevelée qu'il avait quitté était devenu une jeune femme. Mais, comme il le remarqua rapidement de son oeil espiègle, là n'étaient pas les seules transformations.
De la mise qu'avait revêtu la semi-dornienne, le bâtard avisa tout d'abord la nature du tissu qui la revêtait. C'était une soie qui n'avait certes pas la finesse ou la transparence des célèbres toilettes des filles Martell mais qui n'en demeurait pas moins singulièrement différente du lin solide qu'il l'avait vue porter autrefois. Une grimace narquoise tordit ses lèvres.
"Je vois que tu es bien apprétée. Dis moi, serais-tu devenue coquette?" Ce ne fut qu'après avoir dit ces mots qu'il reconnu le turban, ou du moins une partie de celui-ci, qui ceignait le front de son amie. Il le vit, mais décida de n'en rien dire, son caractère peu démonstratif préférant garder pour lui la joie qu'il en tira.
- PS::
- T'inquiète ;v ci purfect .
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Je ne savais pas ce que j'avais espéré en ouvrant les bras à Daemon mais je lui avais ouvert pour rien. Galitaca s'approcha de Verigo et resta immobile face à elle. Je savais que mon presque frère n'était pas du genre démonstratif, mais j'avais eus une once d'espoir. Ouais bon, j'avais rêvé quoi. D'ailleurs, il ne semblait pas réellement croire à ce qu'il voyait. De mon côté je l’observais sans trop savoir sur quel pied, émotionnellement parlant , danser. Il avait grandit, c'était étoffé, mais je n'arrivais pas à voir au-delà du petit garçon que j'avais connue. Loki marcha d'un pas souple vers lui réclamer sa caresse. Elle aimait beaucoup Daemon. En fait, elle aimait ceux que j'aimais, c'était aussi simple que ça. Mais j'avais réussis à le faire sourire et même lui faire dire presque une blague ! Ceci était un exploit !
Je regardais sa jument. Elle vieillissait doucement mais sûrement. Je m'approchais d'elle et lui tendis la main pour qu'elle la sente. Je laissais Daemon faire son examen visuel de ma personne. Je souris. Je n'avais pas l'impression d'avoir beaucoup changé. Lui avait grandit et c'était musclé. Comme d'habitude, je faisais encore plus petite et plus menue. Déjà que de base je n'étais pas réellement impressionnante … Mais face à ce grand chevalier en armure … Je pouvais passer pour une enfant presque facilement. Cela avait toujours été comme ça, et j'en riais. Moins on se méfiait de moi, mieux cela valait.
Je pinçais gentiment la joue de mon ami en riant. Oui avant je portais du lin ! Mais depuis cinq ans je pouvais porter de la soie plus légère sans risquer de brûler sous le soleil des dunes. En réalité j'avais arrêté de porter toujours du lin en rentrant du Nord … il y a cinq ans. Je sentis une pointe de colère acide me remontait dans la gorge. Elle du se voir très brièvement pour celui me connaissant assez mais je le chassais d'un éclat de rire dont la fin sonna faux à mes oreilles. Je répondis enfin.
« Mais oui ! Moi coquette ? Et pourquoi pas un Ulwyck rangé qui n'a plus d'yeux que pour sa femme ? Nan ! Me fais pas rire si tu veux ! Question pratique, j'en porte depuis cinq ans après le voyage dans le Nord. J'ai moins chaud que avec le lin. Mais je pourrais presque dire la même chose pour toi ! »
Cette fois ce n'est plus la colère qui monte, non c'est une tristesse violente, comme une tempête en mer ou dans le désert. Je respirais à fond. Ne pas pleurais pas maintenant, pas devant lui. Parler de mon voyage dans le nord me rappelle la violente claque de solitude que j'avais ramassé en revenant. Plus mon presque frère, plus personne avec qui parler. Puis la vérité et la solitude écrasante. Cette peur de ne plus jamais le revoir, l'absence d'ami ou ce genre de chose. Une belle cage plongé dans le fond de l'océan. Cette peur de ne rien pouvoir faire pour lui. Cette déception amère en voyant les corbeaux venir sans nouvelle. Des journées au septuaire ou dans le jardin à chasser es autres. Une haine et une colère paralysante. Puis … cinq ans après … ma main tremblante écrivant dix brouillons avant de lui envoyer la dernière. Je finis par reprendre la discussion.
« Regarde toi ! Tu es tout beau ! Pas mal l'armure, ils font la même pour hommes ? Non je suis méchante, elle te vas très bien et t'as fier allure dedans … y a juste le heaume … Là par contre je trouve ça ridicule ! »
Je lui souris de nouveau en caressant distraitement ça jument.
Je regardais sa jument. Elle vieillissait doucement mais sûrement. Je m'approchais d'elle et lui tendis la main pour qu'elle la sente. Je laissais Daemon faire son examen visuel de ma personne. Je souris. Je n'avais pas l'impression d'avoir beaucoup changé. Lui avait grandit et c'était musclé. Comme d'habitude, je faisais encore plus petite et plus menue. Déjà que de base je n'étais pas réellement impressionnante … Mais face à ce grand chevalier en armure … Je pouvais passer pour une enfant presque facilement. Cela avait toujours été comme ça, et j'en riais. Moins on se méfiait de moi, mieux cela valait.
Je pinçais gentiment la joue de mon ami en riant. Oui avant je portais du lin ! Mais depuis cinq ans je pouvais porter de la soie plus légère sans risquer de brûler sous le soleil des dunes. En réalité j'avais arrêté de porter toujours du lin en rentrant du Nord … il y a cinq ans. Je sentis une pointe de colère acide me remontait dans la gorge. Elle du se voir très brièvement pour celui me connaissant assez mais je le chassais d'un éclat de rire dont la fin sonna faux à mes oreilles. Je répondis enfin.
« Mais oui ! Moi coquette ? Et pourquoi pas un Ulwyck rangé qui n'a plus d'yeux que pour sa femme ? Nan ! Me fais pas rire si tu veux ! Question pratique, j'en porte depuis cinq ans après le voyage dans le Nord. J'ai moins chaud que avec le lin. Mais je pourrais presque dire la même chose pour toi ! »
Cette fois ce n'est plus la colère qui monte, non c'est une tristesse violente, comme une tempête en mer ou dans le désert. Je respirais à fond. Ne pas pleurais pas maintenant, pas devant lui. Parler de mon voyage dans le nord me rappelle la violente claque de solitude que j'avais ramassé en revenant. Plus mon presque frère, plus personne avec qui parler. Puis la vérité et la solitude écrasante. Cette peur de ne plus jamais le revoir, l'absence d'ami ou ce genre de chose. Une belle cage plongé dans le fond de l'océan. Cette peur de ne rien pouvoir faire pour lui. Cette déception amère en voyant les corbeaux venir sans nouvelle. Des journées au septuaire ou dans le jardin à chasser es autres. Une haine et une colère paralysante. Puis … cinq ans après … ma main tremblante écrivant dix brouillons avant de lui envoyer la dernière. Je finis par reprendre la discussion.
« Regarde toi ! Tu es tout beau ! Pas mal l'armure, ils font la même pour hommes ? Non je suis méchante, elle te vas très bien et t'as fier allure dedans … y a juste le heaume … Là par contre je trouve ça ridicule ! »
Je lui souris de nouveau en caressant distraitement ça jument.
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- 1-3 : Boa n'arrive pas réellement à mettre de l'ordre dans ses sentiments mais rien ne filtre à l'extérieur
4 - 6 : Boa malgré ses efforts commence à avoir les larmes aux yeux
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Boadicée Sand & Daemon Sand
Dans le reflet déparaillé des prunelles de la jeune fille, le Sand était saisi d'une étrange mélancolie qui paraissait presque ne pas lui appartenir totalement. Ses souvenirs d'antan le revisitaient. Il se rappellait les après midi de grande chaleur où ils rejoignaient tous ensemble les rives du fleuve dans le seul but d'y tromper leur ennui et de paresser sur les eaux. Allongé dans le petit bateau, les yeux au ciel, il se laissait porter sur les abords puis sur les flots plus turbulents nés de l'union du Voi et du Fléau. Lorsque l'embarcation rebroussait chemin, Daemon baissait ses paupières afin d'entendre les moindres bruits émanant des constructions vouées à la sieste, le clapotis des eaux putrides qui léchaient les fondations de bois pourrissant, les cris des mouettes. Ni les moustiques, ni l'odeur ne le gênait. C'était un plaisir simple et immense de rester silencieux et d'observer à moitié, l'oeil endormi et la conscience paresseuse, les échanges parfois vifs de ses deux amis. Dans cette clémence, leur amitié avait prospéré. Ces instants lui semblaient lointains sous ce soleil trop pâle.
Daemon leva brièvement son regard vers l'astre. Il sera bientôt midi, comprit-il, las. Ah que les journées lui paraissaient donc longues sans lui. Mais il fut bien vite sorti de ses pensées par le tiraillement qui piqua soudain sa joue tandis que Boadicée se plaisait à la lui pincer. Il grimaça sans se dérober. Le brun posa à nouveau ses yeux bleus sur la dornienne, effleurant du bout des doigts la truffe amicale que lui tendait le chien de cette dernière. La bête n'était rien pour lui, et son attention était toute à sa jeune maîtresse. La voir rire ainsi le faisait sourire, bien que ce même sourire s'afficha difficilement sur son visage aux traits rendus sévères par l'uniforme.
"J'en ai porté des plus belles."Avoua-t-il à son amie alors que le souvenir du cuir noir et de la cotte de maille cuivrée qu'il revêtait autrefois laissait apparaitre l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. Omnubilé par ce monde si différent qui acceuillait leurs retrouvailles, par son devoir pesant sur ses épaules autant que par la joie de la revoir qui soulevait sa poitrine d'une douce chaleur, le Sand demeura aveugle malgré la clarté de l'instant. Du trouble obscur qui frissonna dans ses yeux, il n'avait rien vu. "Elle n'est pas aux couleurs de mon coeur mais je la porte avec fierté. " Poursuivit-il en levant la main vers les mandibules ouverts de l'étrange visière qui ceignait son heaume et qui mimait un mufle léonin.
"Pour avoir fait tout ce chemin, j'imagine que tu dois avoir beaucoup de choses à me dire. Pourtant je ne peux guère les écouter maintenant. Mes hommes m'attendent et je crains de devoir te demander de patienter car je ne serai relevé de ma garde qu'à la tombée de la nuit. " Son regard rieur se releva vers le haut de la colline, mais l'avancée rocheuse lui cachait les silhouettes carmins des soldats qu'il devinait pourtant, avec leurs armures brillant au soleil."Je me dois d'aller les retrouver avant qu'ils ne décident entre eux de rapporter mon écart à Lord Tywin. " Il accrocha à nouveau ses yeux aux vairons de la jeune fille. Il aimait Boadicée, si spontanée et encore si naive, elle agissait toujours sans calcul selon ses impulsions comme autrefois. De plus elle était d'une nature fière, droite et honnête qui, malgré tout ce que cela inspirait d'honnorable, n'instiguait rien que de l'inquiétude dans l'esprit du Sand. Il savait ce qu'il en coutait d'exprimer la moindre once d'orgueil dornien en ces terres. Après un bref silence, il proposa simplement: "Pourrais tu me retrouver ce soir? Connais-tu cette auberge qui croise la route des montagnes? Là nous pourrons discuter tranquillement, autour d'un repas."
Il aurait voulu ajouter "comme autrefois", mais ces mots brulèrent ses lèvres sans faire trembler cet aveu dans l'air sec. Autrefois, à la Grâcedieu, à une époque où il soupçonnait la Sand de vouloir le ramener en allant le chercher si loin.
Le Bâtard ne voulait pas y retourner. Ses mains se raidissaient à cette seule pensée, tandis qu'une nausée lui montait du ventre. Il préférait les tours de garde, les revues des troupes, la douce routine millitaire et la solitude de ses nuits dans la caserne de Castral Roc ou dans quelque lieu dans lequel le Lion du Roc se rendait. Daemon n'avait pas oublié que lorsqu'il était parti, un autre être était venu des Montagnes Rouges pour habiter la Grâcedieu. Un jour pourtant, il le savait, il lui faudrait affronter sa réticence à rencontrer cette femme ainsi que l'engeance qui en cinq ans devait avoir vu le jour entre les murs blancs de la forteresse. Bien qu'il fut poursuivi par l'irrépressible sentiment de marcher dans des rues pleines d'étrangers depuis qu'il avait quitté l'écrin de son enfance, il préférait empêcher ce jour d'arriver autant qu'il le pourrait.
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Je fixais le visage adulte de l'enfant que j'avais connue autrefois. Enfant avec qui quelque part j'avais forcé l'amitié e m'asseyant à côté de lui avec ce livre épais et trop lourd pour mes bras de petite fille. Malgré ce qu'on m'avait dit de lui, la première fois que je l'avais vu à part un visage sévère, je l'avais trouvé sympathique. J'avais donc cherché refuge près de lui dans les jardins, et je lui avais demandé de l'aide pour lire des mots à peine quelques temps après mon arrivé. Je ne savais pas très bien lire, et c'était en partie grâce à lui que j'avais appris. J'avais tant partagé avec lui. Que ce soit en entraînement ou en secret. Il avait été le tout premier à qui j'avais expliqué ma phobie d'être maintenue contre mon gré. Il avait sûrement trouvé ça stupide mais il me semblait qu'il n'en avait rien dit. À Daemon, je devais mes premières sorties dans le désert avec lui à cheval, je lui devais énormément. Mais lui en parler ne servirait à rien. Je crois même qu'il m'avait une fois sauvé d'une danse avec je ne sais plus qui et qu'il m'avait permit de filer plus ou moins discrètement dans les jardins. Il l'avait toujours su, en premier voir si je n'étais pas au jardin …
Je souris en l'entendant parler de l'armure. Je n'aimais ces armures en plaques, les armures de côtes de mailles et de cuir de Dorne leur étaient bien supérieures. Mais je n'avais aucune parole sur ce chapitre. Mais non … son casque c'était juste non, il pouvait protéger mais cela ne lui allait décidément pas !
Je hochais la tête sans rien dire. J'avais cinq années à lui raconter, cinq années de son absence à combler. Je suivis son regard vers la colline. Ses hommes l'attendaient donc là bas. Il travaillait donc jusqu'au soir ? Le pauvre ! Le connaissant il devait même travailler la nuit plus de souvent que de raison. Daemon était un bourreau de travail. J'étais une fainéante face à lui. Je lui rendis un regard paisible en croisant ses iris azuré. Elles aussi m'avaient manqué. Je lu dans leur éclats une once d’inquiétude. Les yeux étaient le miroir de l'âme, chez mon presque frère c'était plus que vrai. Bien que face à moi il laissait filtrer sa joie. Ah ? Un repas en tête à tête ? Je plissais légèrement les yeux. Voilà depuis La Gracedieu que nous n'avions pas mangé seuls. Un nouveau sourire radieux étira mes lèvres.
« Avec plaisir Daemon ! Mais il vaut mieux la Taverne à côté du château. Il me semble qu'elle se nome « À panse rebondit » Je viendrais une heure après que la nuit soit tombée, que tu puisse ôter tout ça et faire un brin de toilette. »
Je dénouais un instant mon foulard avant d'attacher de nouveau mes cheveux roux pour la chevauché qui m'attendait. Je n'avais pas donné le nom de mon auberge voulant profiter seule de Daemon pour la première soirée. Je m'approchais de ma jument qui fit quelques pas sur le côté jusqu'à ce que je l'attrape. Je soupirais en marmonnant un juron. J'avais réglé mes étriers pas question de les dérégler une nouvelle fois. Je me résolus, comme à chaque fois à sauter et à me hisser par la force de mes bras en selle. J'installais mes pieds dans les étriers et ma jument s'ébroua. Rassemblant les rennes d'une main je fis avancer ma jument vers Daemon. Profitant de ma position haute je cognais gentiment sur le casque de lion et mon visage deviens un instant sérieux.
« Au fait, je ne crois pas à ces rumeurs que j'ai pus entendre. »
Je sifflais Loki et sans laisser le temps à Daemon de réagir je lançais ma jument au trot et la laissai prendre le petit galop. Je me couchais sur son encolure et un sanglot creva entre mes lèvres et les larmes se mirent à ruisseler sur mes joues. Loki flèche grise nous suivait, et le son du vent et de la course de Galitaca couvrit le bruit de mes pleurs qui continuèrent un bon moment. Ma jument s’essouffla et je me redressais. Je touchais du bout des doigts le pendentif de Robb. J'avais les idées claires, pleurer m'avait fait du bien.
Je rentrais en ville et mis pieds à terre souplement. Je fendis la foule pour arriver à l'auberge que je partageais avec mon compagnon de voyage. J'installai chienne et jument dans l'écurie leur prodiguant quelques soins avant d'aller manger un fruit. Je commandais un baquet d'eau chaude et me récurais, brossant même ma tignasse fauve. Je sortis mes plus belles soies mais également au cape longue pour la soirée. Je dû vider mes affaires pour trouver ce que je cherchais. Un livre enveloppais dans l'une de mes broderies, Anciens dieux ! Que c'était mauvais ! C'était techniquement une fleur, mais … dsons que je ne brodais pas assez souvent pour que cela soit même passable. Mais ce n'étais pas ça le plus important. Le plus important était le livre dedans. Un lire épais que j'avais passé cinq ans à écrire et que j'avais fait relié avant de partir. Cinq années à retranscrire des souvenirs communs avec Daemon, mais aussi des anecdotes durant cinq ans d'absences, des brouillons de lettres mêmes des petits histoires que j'avais inventées … ce genre de chose, relié entre une couverture aux couleurs de Daemon. Et sur la toute première page j'avais tracé avec soin « Pour toi Daemon qui es comme le grand frère que je n'ai jamais eu que tes Sept et mes Anciens veillent sur toi ». Je caressais le tissu recouvrant le cuir et sortis un sachet d'épices typiquement dornienes. Voilà !
Je passais des soies bleue nuit mais nouais mon foulard autour de ma taille comme une ceinture pour maintenir ma tunique à deux pans ensemble. Je roulais le bas de mes pantalon dans mes bottes en cuirs que j'avais ciré et une petite servante vient nouer mes cheveux en un chignon tressé. C'était la mode ! Je nouais les lacets de ma cape et glissais quatre dagues sur moi. Simplement par habitude. Ne pas être armé pour moi relevait d'être nue en publique. Pas que j'étais pudique, mais y avait des limites. Je descendis saluer mon compagnon de voyage et lui promis d'être là demain matin.
En sortant j'étais heureuse d'avoir une cape un peu épaisse. Malgré la chaleur du jour, la fraîcheur de la nuit était là. J'avançais d'un pas vif vers le château de la Dent d'Or. Je faillis passer devant l'auberge avant de retrouver mon chemin et de rentrer dans l'auberge. Il y faisait bon, chaud t cela sentait la graisse cuite. Miam ! Je pris une table au fond de la taverne et m'y installé en jetant ma cape sur le siège pour le réserver à Daemon. Je serrais contre moi les cadeaux que je lui réservais. Daemon … s'il te plaît dépêche toi Je n'aimais pas rester seule à une table dans une auberge remplit .
Je souris en l'entendant parler de l'armure. Je n'aimais ces armures en plaques, les armures de côtes de mailles et de cuir de Dorne leur étaient bien supérieures. Mais je n'avais aucune parole sur ce chapitre. Mais non … son casque c'était juste non, il pouvait protéger mais cela ne lui allait décidément pas !
Je hochais la tête sans rien dire. J'avais cinq années à lui raconter, cinq années de son absence à combler. Je suivis son regard vers la colline. Ses hommes l'attendaient donc là bas. Il travaillait donc jusqu'au soir ? Le pauvre ! Le connaissant il devait même travailler la nuit plus de souvent que de raison. Daemon était un bourreau de travail. J'étais une fainéante face à lui. Je lui rendis un regard paisible en croisant ses iris azuré. Elles aussi m'avaient manqué. Je lu dans leur éclats une once d’inquiétude. Les yeux étaient le miroir de l'âme, chez mon presque frère c'était plus que vrai. Bien que face à moi il laissait filtrer sa joie. Ah ? Un repas en tête à tête ? Je plissais légèrement les yeux. Voilà depuis La Gracedieu que nous n'avions pas mangé seuls. Un nouveau sourire radieux étira mes lèvres.
« Avec plaisir Daemon ! Mais il vaut mieux la Taverne à côté du château. Il me semble qu'elle se nome « À panse rebondit » Je viendrais une heure après que la nuit soit tombée, que tu puisse ôter tout ça et faire un brin de toilette. »
Je dénouais un instant mon foulard avant d'attacher de nouveau mes cheveux roux pour la chevauché qui m'attendait. Je n'avais pas donné le nom de mon auberge voulant profiter seule de Daemon pour la première soirée. Je m'approchais de ma jument qui fit quelques pas sur le côté jusqu'à ce que je l'attrape. Je soupirais en marmonnant un juron. J'avais réglé mes étriers pas question de les dérégler une nouvelle fois. Je me résolus, comme à chaque fois à sauter et à me hisser par la force de mes bras en selle. J'installais mes pieds dans les étriers et ma jument s'ébroua. Rassemblant les rennes d'une main je fis avancer ma jument vers Daemon. Profitant de ma position haute je cognais gentiment sur le casque de lion et mon visage deviens un instant sérieux.
« Au fait, je ne crois pas à ces rumeurs que j'ai pus entendre. »
Je sifflais Loki et sans laisser le temps à Daemon de réagir je lançais ma jument au trot et la laissai prendre le petit galop. Je me couchais sur son encolure et un sanglot creva entre mes lèvres et les larmes se mirent à ruisseler sur mes joues. Loki flèche grise nous suivait, et le son du vent et de la course de Galitaca couvrit le bruit de mes pleurs qui continuèrent un bon moment. Ma jument s’essouffla et je me redressais. Je touchais du bout des doigts le pendentif de Robb. J'avais les idées claires, pleurer m'avait fait du bien.
Je rentrais en ville et mis pieds à terre souplement. Je fendis la foule pour arriver à l'auberge que je partageais avec mon compagnon de voyage. J'installai chienne et jument dans l'écurie leur prodiguant quelques soins avant d'aller manger un fruit. Je commandais un baquet d'eau chaude et me récurais, brossant même ma tignasse fauve. Je sortis mes plus belles soies mais également au cape longue pour la soirée. Je dû vider mes affaires pour trouver ce que je cherchais. Un livre enveloppais dans l'une de mes broderies, Anciens dieux ! Que c'était mauvais ! C'était techniquement une fleur, mais … dsons que je ne brodais pas assez souvent pour que cela soit même passable. Mais ce n'étais pas ça le plus important. Le plus important était le livre dedans. Un lire épais que j'avais passé cinq ans à écrire et que j'avais fait relié avant de partir. Cinq années à retranscrire des souvenirs communs avec Daemon, mais aussi des anecdotes durant cinq ans d'absences, des brouillons de lettres mêmes des petits histoires que j'avais inventées … ce genre de chose, relié entre une couverture aux couleurs de Daemon. Et sur la toute première page j'avais tracé avec soin « Pour toi Daemon qui es comme le grand frère que je n'ai jamais eu que tes Sept et mes Anciens veillent sur toi ». Je caressais le tissu recouvrant le cuir et sortis un sachet d'épices typiquement dornienes. Voilà !
Je passais des soies bleue nuit mais nouais mon foulard autour de ma taille comme une ceinture pour maintenir ma tunique à deux pans ensemble. Je roulais le bas de mes pantalon dans mes bottes en cuirs que j'avais ciré et une petite servante vient nouer mes cheveux en un chignon tressé. C'était la mode ! Je nouais les lacets de ma cape et glissais quatre dagues sur moi. Simplement par habitude. Ne pas être armé pour moi relevait d'être nue en publique. Pas que j'étais pudique, mais y avait des limites. Je descendis saluer mon compagnon de voyage et lui promis d'être là demain matin.
En sortant j'étais heureuse d'avoir une cape un peu épaisse. Malgré la chaleur du jour, la fraîcheur de la nuit était là. J'avançais d'un pas vif vers le château de la Dent d'Or. Je faillis passer devant l'auberge avant de retrouver mon chemin et de rentrer dans l'auberge. Il y faisait bon, chaud t cela sentait la graisse cuite. Miam ! Je pris une table au fond de la taverne et m'y installé en jetant ma cape sur le siège pour le réserver à Daemon. Je serrais contre moi les cadeaux que je lui réservais. Daemon … s'il te plaît dépêche toi Je n'aimais pas rester seule à une table dans une auberge remplit .
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What's in this flowering youth or manly age?
An 298 Lune 13 Fin de Semaine 2
Boadicée Sand & Daemon Sand
Le regard du Sand suivit l'écart fuyant et tranquille du cheval de son amie lorsque cette dernière voulut se saisir de la bride de l'animal. Un léger sourire ourla ses lèvres relevant comme une torche tapie au fond de ses prunelles, la lueur amusée qui y brillait, et que certains auraient jugé quelque peu condescendante. Ne lève pas tes mains si haut, tu l'effraies, se permit-il de la corriger dans ses pensées. Même dans son esprit, sa voix lui semblait plus agée, semblable à celle d'un parent sermonant un cadet. S'il s'était retenu de lui saisir le poignet , ce n'était que pour le seul respect de leurs retrouvailles qu'il savait précieux, et rares. Il leva les yeux vers elle alors qu'elle se mettait en selle. Il la regardait sans la voir véritablement. Plus que jamais en contemplant la jeune femme qu'elle était devenue sans qu'il ne l'ait vue grandir, le Bâtard prit conscience des années qu'il avait laissé fuir au profit de sa carrière; loin des eaux vert-sombres et des hauts murs blancs qui avaient été pendant son enfance le seul horizon qu'ils eussent jamais désiré. Comment se rappeler ce temps perdu avec exactitude, à présent? Les souvenirs étaient désormais soumis aux aléas de la mémoire, leur piédestal, fauché par l'oeuvre du temps. Mais les sentiments demeuraient.
De cette horaire qu'elle lui annonçait, Daemon savait d'ors et déjà qu'il n'était pas en pouvoir d'y répondre et que ses devoirs le retiendraient sans doute trop longtemps au goût de la jeune fille. Sa bouche se tue pourtant, même lorsque le métal de son heaume résonna sous la tappe que lui infligea la semi-nordienne. Le coup était léger. Il ne s'en offusqua pas. A tout prendre, qu'était-ce? Le bec d'un oiseau n'aurait pas eu tant de douceur. Le brun se refusa de répondre aux quelques mots qu'elle laissa couler sur lui avant d'enfoncer ses talons bottés dans les flancs de son destrier.
Ce fut enfermé dans ce même silence dont il avait fait son apanage qu'il regarda son cheval s'éloigner et l'emporter loin de lui dans un roulement de sabots. Lorsqu'il enfourcha sa monture son visage était fermé, son regard, sombre.
_____________________________
Sous les arches et les voutes qui ouvraient sur la court principale du château, les capes d'amarante léchaient le sol comme de grandes langues carmines et velouteuses. L'air avait l'odeur des soirs d'été. Un parfum de pierre chaude et de végétation.
" Laissez les torches. Ce soir vous patrouillerez à la lueur de la lune."
" Mais si le terrain nous fait défaut..."entendit-il murmurer une des jeunes recrues. Les soldats froncèrent des sourcils presque contrariés, comme s'ils soupçonnaient le dornien de vouloir les soumettre à une quelconque superstition de son étrange pays. Ce dernier ne se laissa pas désarçonner, et coupa aussitôt les protestations qu'il sentait pendre au bout des crocs des Lions.
"La nuit est claire et le ciel, sans nuage. Vos chevaux ne trébucheront pas. Qui plus est, ils sentiront les bandits bien avant qu'ils ne vous aient aperçus." Acheva-t-il d'un ton sec à la patiente forcée. Devoir justifier ses ordres était, hélàs, devenu une habitude pour le jeune capitaine qui savait l'escalade jusqu'au respect de ses hommes encore longue, et les prises, petites et peu gratifiantes. Pour ce soir, à défaut de l'obéissance immédiate qu'il espérait un jour obtenir, il devrait se contenter de la lueur de compréhension intriguée qu'il vit s'épanouir dans les regards de certains des manteaux rouges. Il les étudia du regard. "Rompez, maintenant." ordonna-t-il tout en passant le commandement des troupes au Capitaine qui serait de garde cette nuit.
Bien qu'il ne les vit pas, Daemon sentit le régiment s'appaiser de se voir ainsi confiés aux mains d'un ouestrien alors que lui s'éloignait vers la grande porte. Un bref soupir lui échappa, et sa contrariété n'éclata qu'une fois les soldats partis pour les écuries. Sa longue silhouette noire traversait la court lorsqu'on vint tout à coup l'importuner alors qu'il était de méchante humeur. Une jeune fille s'était approchée de lui, et avait attrapé entre ses doigts fins le tissus rèche qui couvrait son omoplate. D'un coup sec de l'épaule il l'avait congédiée sans mot dire. Il avait ensuite poursuivi sa route jusqu'à quitter le château sans se rendre compte de la déchirure qui ouvrait le vêtement sur le haut de son épaule, menaçant de séparer la manche du reste du corps, et vers laquelle les bras secourables de la domestique s'étaient levés.
Alors qu'il rejoignait l'auberge, le brun n'eut pas la moindre pensée pour la pauvresse qu'il avait malmenée. Non pas qu'il ne se souciat pas du sort des servants du château, mais son esprit était tout au rapport que lui avaient fait les hommes sous ses ordres. Boadicée, ton père ne t'aura donc rien appris? jurait-il dans ses pensées inquiètes, les machoires serrées et le regard fustigeant d'éclairs bien des passants qui ne comprenaient evidemment pas ce qui leur valait tant d'antipathie de sa part.
Bientôt, il fut surplombé par la façade barrée de poutres transversales de la taverne. Au dessus de la porte, un écritau de bois grinçait régulièrement malgré son immobilisme. Sur ce dernier était représenté un gros homme ventru se pourléchant les babines avec un air satisfait. Une moue éphémère fronça son nez, et il posa sur cette icone grotesque un regard bleu transpirant de désapprobation; car il ne comptait plus les pauvres ères qu'il avait croisé sur son chemin et qui affluaient aux abords de cette corne d'abondance en trainant leurs maigres carcasses. "Il n'y a que l'Ouest pour juguler la misère en l'écrasant par encore plus de richesse et de profusion." marmonna-t-il entre ses dents, s'adressant malgré lui à un des serveurs de l'auberge qui était venu à sa rencontre sans qu'il ne s'en aperçoive. Bien qu'interloqué, le jeune homme l'invita à pénétrer dans l'antre accueillante. Le dornien plongea dans le bruit.
Loin des repas frugaux servis à la Grâcedieu, il était facile en ces lieux où l'opulence avait valeur de devoir de faire bonne chère même dans la plus misérable des tavernes. Des coupes débordantes de fruits s'épanouissaient sur les tables, et l'odeur de viande grillée et fumée envahissait l'espace de son parfum âcre. La silhouette noire et droite du capitaine s'avança parmi les clients qui envahissaient les bancs, passant un coup d'oeil circulaire jusqu'à trouver ce qu'il cherchait dans la foule. La voix du Septon qui déclamait les sept grâces avant chaque dîner ainsi que l'exigeait la tradition qui avait bercé son enfance ne les accompagnerait pas ce soir. A la place, ils seraient entourés de la rumeur bourdonnante et joyeuse de l'auberge où, même à cette heure, déjà des beuglements ivres perçaient de temps à autre la masse informe du bruit des conversations multiples.
Il trouva son amie prostrée sur sa chaise, ses bras refermés autour d'un paquetage entoilé. Son regard bleu fixa brièvement avec un air sombre le bois de la table encore graisseux du repas qui avait précédé le leur avant d'accuser la Sand d'un regard noir. Il ne lui avait guère fallu de temps pour jongler entre sa joie de la revoir et son coeur intransigeant, raffermit par le profond sentiment de devoir qui le liait désormais au Lion du Roc. Après l'avoir fixée sans un mot pendant quelques instants, il s'obligea à prendre place face à elle. Il écarta la chaise d'un coup sec. Lorsqu'il s'assit, son dos était droit de la raideur solennelle qui le saisissait chaque fois que la colère trouvait le chemin vers son coeur. Sa main droite était fermé en un poing contrarié, et était à peine posé sur la surface graisseuse de la table de bois; c'était du noyer s'il en jugeait par la teinte et les volutes qui s'y dessinaient. Boadicée méritait une bonne correction, et la giffle qu'il ne pourrait se résoudre à lui donner en publique ne serait pas perdue, Daemon en était convaincu. Par tous les dieux, pourtant l'envie ne lui manquait pas.
"Imbécile!" la fustigea-t-il d'une voix sombre. Son ton grincheux masquait la préoccupation sincère qu'il éprouvait. Quelle petite idiote. Qu'un autre que moi eut été prévenu de ta bétise et je t'aurai trouvé pendue au gibet. Son imprudence le dépassait. Bien qu'elle l'insupporta par bien des égards à cet instant, il l'aimait et ne cesserait jamais de prier pour elle.
"Boadicée, souviens-toi que tu n'es que de passage sur ces terres et que les Lords de ce fief ne tolèrent qu'à peine les bâtards sur leur sol, qui plus est dorniens. " la sermonna-t-il d'une voix sévère."Tu pourrais au moins lui en savoir grès de te tolérer ici, et t'abstenir de faire des sottises. " Ses yeux s'étaient ancrés dans ceux désassortis de la jeune fille, y plantant deux éclairs bleus et intraitables."Du braconnage, par les Sept, mais à quoi pensais-tu donc? A rien j'imagine, comme d'habitude. Sais-tu ce qu'il en coûte aux roturiers de chasser le gibier des seigneurs?!" La rumeur des discussions qui bourdonnait autour d'eux suffisait à étouffer ses remontrances qu'il lui infligeait d'une voix plate, bien que vibrante.
"L'homme qui fait office de loi en ces lieux, si jamais il venait à apprendre qu'une bâtarde se plait à braconner dans ses fôrets, n'hésiterait pas à te faire jeter dans ses geoles voire pire, si je ne plaidais pas ta cause, ce qui est par ailleurs parfaitement impossible. Ma voix aurait autant de poids que la tienne, si cette affaire venait à mal tourner." Son ton s'était paré d'une nuance proche du reproche insulté. Il espérait de tout coeur que ce n'était pas son titre de capitaine du régiment de la garde des Manteaux Rouges qui avait poussé la fille aux cheveux de cuivres à de si indignes libertés dans son comportement. "Je gage que tu vas me dire que la faim t'y auras poussé. Ne t'y avises surtout pas" la prévint-il. Il ne tolèrerait pas un argument si fade. Les Wells étaient bien pourvus, et Boadicée était loin d'être une incapable. Le travail ne manquait pas, même pour les bâtardes, et si elle souhaitait apaiser sa faim, elle avait mille moyens d'y parvenir sans transgresser la loi avant d'envisager de voler les bêtes des Lords. Daemon la fixa dans un silence lourd avant de reprendre une dernière fois: "J'espère au moins que tu te rends compte dans quel position facheuse tes écarts de conduite risque de me conduire pour peu que les hommes qui m'ont rapporté ces faits ne veuillent s'assurer que leur témoignage soit arrivé dans les bonnes oreilles en allant le confier à un autre des capitaines!" Ne prétant guère d'attention à la servante qui était venu s'enquérir de leur commande, Daemon se découvrit un manque d'appétit soudain et dédaigna lui répondre. Rarement il avait été aussi vexé. Vexé de constater le comportement insouciant de la rousse, vexé de devoir contrevenir à son devoir pour le seul bien de sa jeune amie si irresponsable. Comme il lui en coutait pourtant de faire une telle faveur, même à elle.
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