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Lions & Roses
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Valar Dohaeris
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'Dé 100' : 83
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Des fiançailles … Entre possiblement Loras Tyrell et Cersei Lannister. Le magnifique début d'une alliance possible entre deux grandes maisons. Choix étranges d'alliance que les Lannisters sachant que leur héritier, Jaime, a été tué par Rhaegar. Mmmh … Une alliance possible contre les Dragons donc ? Voilà une danse qu'il me serait agréable à observer. Et peut-être même où je pourrais m'y glisser. À voir ! Du haut de ma fenêtre j'avais observé la levée des couleurs Lannister, rouge et or. J'attendais, immobile que mes gentilles servantes finissent de me coiffer. Un simple chignon et une tenue presque banale pour l'instant. Je gardais ma plus belle tenue, ou presque, pour ce soir. Éblouir, me faire remarquer en bien. Elle serait aux couleurs de ma famille, un tissu argenté brodé de feuilles et d'arbre d'or. Mais pour l'instant ! L’accueille !
Je rejoignis calmement et avec un sourire léger aux lèvres les autres femmes importantes de la maison. Lady Margeary, et ma nouvelle amie, la charmante Lady Leonette. J'observais la ville paraît de ses plus beaux atours pour célébrer la venue des lions. Il y a de quoi. Les Lannister sont riches, puissants, et très influent. Mais … La délégation arriva et mon regard clair passa de visage en visage. Garlan, le tendre mari de ma compagne Leonette, Tywin Lannister, le vieux lion encore puissant, un homme, dont j'ignorais le nom, à la peau sombre près du lord, une lady à cheval. Je souris. Je la comprenais. Pourquoi rester enfermé dans un carrosse lorsque l'on pouvait chevaucher ? En parlant de carrosse … Je suivis le mouvement des dames en m'approchant non pas de Cersei, honneur réservé à la plus belle d'entre nous Lady Margeary. Non, j'offris mon bouquet de rose à une femme ressemblant à Cersei, au sourire sonnant faux. Du moins très légèrement. Je m'avançai doucement vers elle avant de faire une révérence et de lui offrir mon bouquet. Je refis une révérence avant de retourner parmi les Tyrell.
Je laissai lady Leonette me prendre le bras avec plaisir, et je posai ma main sur la sienne en souriant franchement. J'aimais beaucoup cette jeune femme fraîche et douce comme une rose. Je ris doucement à ses déclarations. Ce n'est pas de la moqueries, juste de l'amitié . Leonette sait que jamais je ne me moquerais d'elle. Je serrai un peu son bras du mien.
« Je le sais bien Leonette ! Votre visage parle pour vous ! Comme vos yeux ! Et nous en avons discuté pendant de longs instants ! Cette Lady m'intrigue également, il me semble qu'il s'agit de l'épouse de ser Daven, je n'en suis point sûre. Il me semble que c'est peut-être son choix … Je dois avouer la comprendre, j'aime également monter à cheval. Rester enfermé toute la journée dans un carrosse m'énerve. Je crois que les chevauchées que j'ai fais avec mon frère aîné ne m'ont pas été profitable sur ce point ! »
Je ris doucement et observais un instant la suite autour de nous. Cercei Lannister était l'incarnation même du bonheur. Et j'entendis enfin le nom de la lady à qui j'avais donné mon bouquet : Cerenna. C'était une suivante de Cercei qui l'avait dit en la regardant. Aucune idée de la raison. Mais je souris et parlais doucement avec Leonette l'interrogeant sur sa tenue du soir. De simples discussions innocentes et paisibles. Surtout avec mon amie. Pas question de l’entraîner dans la politique … Mais pour ma part, cette venue était parfaite, peut-être quelques pas dans la politique ? Qui sait.
Je rejoignis calmement et avec un sourire léger aux lèvres les autres femmes importantes de la maison. Lady Margeary, et ma nouvelle amie, la charmante Lady Leonette. J'observais la ville paraît de ses plus beaux atours pour célébrer la venue des lions. Il y a de quoi. Les Lannister sont riches, puissants, et très influent. Mais … La délégation arriva et mon regard clair passa de visage en visage. Garlan, le tendre mari de ma compagne Leonette, Tywin Lannister, le vieux lion encore puissant, un homme, dont j'ignorais le nom, à la peau sombre près du lord, une lady à cheval. Je souris. Je la comprenais. Pourquoi rester enfermé dans un carrosse lorsque l'on pouvait chevaucher ? En parlant de carrosse … Je suivis le mouvement des dames en m'approchant non pas de Cersei, honneur réservé à la plus belle d'entre nous Lady Margeary. Non, j'offris mon bouquet de rose à une femme ressemblant à Cersei, au sourire sonnant faux. Du moins très légèrement. Je m'avançai doucement vers elle avant de faire une révérence et de lui offrir mon bouquet. Je refis une révérence avant de retourner parmi les Tyrell.
Je laissai lady Leonette me prendre le bras avec plaisir, et je posai ma main sur la sienne en souriant franchement. J'aimais beaucoup cette jeune femme fraîche et douce comme une rose. Je ris doucement à ses déclarations. Ce n'est pas de la moqueries, juste de l'amitié . Leonette sait que jamais je ne me moquerais d'elle. Je serrai un peu son bras du mien.
« Je le sais bien Leonette ! Votre visage parle pour vous ! Comme vos yeux ! Et nous en avons discuté pendant de longs instants ! Cette Lady m'intrigue également, il me semble qu'il s'agit de l'épouse de ser Daven, je n'en suis point sûre. Il me semble que c'est peut-être son choix … Je dois avouer la comprendre, j'aime également monter à cheval. Rester enfermé toute la journée dans un carrosse m'énerve. Je crois que les chevauchées que j'ai fais avec mon frère aîné ne m'ont pas été profitable sur ce point ! »
Je ris doucement et observais un instant la suite autour de nous. Cercei Lannister était l'incarnation même du bonheur. Et j'entendis enfin le nom de la lady à qui j'avais donné mon bouquet : Cerenna. C'était une suivante de Cercei qui l'avait dit en la regardant. Aucune idée de la raison. Mais je souris et parlais doucement avec Leonette l'interrogeant sur sa tenue du soir. De simples discussions innocentes et paisibles. Surtout avec mon amie. Pas question de l’entraîner dans la politique … Mais pour ma part, cette venue était parfaite, peut-être quelques pas dans la politique ? Qui sait.
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Lions & Roses
An 298 - Lune 10 - Semaine 4
Bief & Ouest
Que de monde… La cour principale de Hautjardin, pourtant vaste, était remplie et avec la présence des chevaux et des carrosses des Dames de Castral-Roc, il devenait de plus en plus compliqué de s’y mouvoir. Fort heureusement, les Tyrell s’étaient vite manifestés en venant à leur rencontre. Il aperçut, menant sa troupe de roses dorés, son gros ventre en avant, Mace Tyrell, tout de vert et d’or vêtu, les extrémités de sa petite moustache blonde élégamment recourbées. Il vint directement vers lui, tout en flatteries et courbettes, ce qui avait le don d’agacer passablement le Vieux Lion. Derrière lui, il aperçut sa fille, Margaery, dont la beauté rivalisait avec celle de sa propre fille, bien que la Rose ait quelques années de moins que la Lionne. Margaery portait un bouquet de roses et il vit que plusieurs de ses propres dames de compagnie en étaient également pourvues. Du coin de l’œil, il les vit se diriger droit vers Cersei et ses dames de compagnies avant de leur tendre leurs bouquets et de les entraîner vers leurs appartements.
Reportant son attention sur Lord Mace, ce dernier lui présenta – comme s’il ne les avait jamais vus – ses deux fils, étant donné que Garlan se trouvait occupé à organiser l’arrivée de l’escorte léonine en compagnie de son Capitaine des Manteaux Rouges et homme de main Ser Daemon Sand. Il salua donc le futur héritier de Lord Mace, Willos, d’un signe de tête poli avant de se voir présenter Ser Loras Tyrell, le fameux Chevalier des Fleurs et celui qui pouvait bien devenir son futur gendre. Grand pour son jeune âge, fin mais néanmoins musclé, l’œil bleu et le cheveu blond-châtain bouclé, Ser Loras était un jouvenceau qui devait faire chavirer plus d’un cœur et sa renommée de fin jouteur ne pouvait que renforcer la béatitude dans laquelle les jeunes filles en fleur pouvaient tomber en le voyant. Aussi, le Seigneur de Castral-Roc répondit à l’attention de Ser Loras :
Ser Loras, j’ai hâte de faire plus ample connaissance avec vous.
Pendant ce temps, Daven Lannister et Alyx Lefford s’étaient approchés de Lord Mace et, comme il le leur avait demandé, s’étaient enquis de la possibilité de s’entretenir avec lui…autrement dit de l’occuper pendant qu’il se trouverait avec Lady Olenna, qu’il n’avait d’ailleurs pas encore vu. Alors qu’il finissait sa phrase à l’encontre de Ser Loras, il entendit un refus outré et sans appel de la part de Mace. « Bougre d’imbécile » pensa Tywin. Mace voulait certainement n’avoir à faire qu’avec lui, et nul autre. Oubliait-il que Daven était également Lannister et que, par extension et logique, sa femme Alyx également ? Alors que Mace s’écartait de Daven et d’Alyx pour revenir vers lui, Tywin darda sur lui un regard si terrible que Mace aurait déjà rejoint les Sept s’il avait eu la capacité de tuer quelqu’un d’un simple regard. Afin de camoufler cet énervement le plus possible au Seigneur des lieux, il tourna la tête vers les charrettes qu’on déchargeait encore. Voyant que la sienne était vide, il replanta son regard dur sur Mace, ne pouvant mettre de côté l’affront de Mace fait à son neveu et à sa femme, et dit sur un ton qui s’apparentait plus à un ordre qu’à une demande :
Lord Mace, comprenez bien que mon temps est précieux. Je m’en retournerais à Castral-Roc dès que cette affaire sera conclue…et j’espère positivement pour nos deux maisons. Si vous n’y voyez pas d’objections, je souhaiterais me rafraîchir et me changer avant d’entamer les pourparlers…
Il allait répondre lorsqu’il la vit, celle que beaucoup redoutait…Plus âgée que lui, plus ridée, plus voutée, la Reine des Epines gardait cependant un esprit fort aiguisé et ne manquait jamais une seule occasion de démontrer à quel point son surnom lui allait à merveille… Néanmoins, un profond respect unissait ces deux personnages, Tywin voyant en Lady Olenna Tyrell la véritable régente du Bief, une femme forte dotée d’un esprit stratège et dont le bien de sa famille lui était primordial. Bien qu’ils partagent donc de nombreux points communs, Tywin savait que l’échange qui approchait, pouvait se passer à merveille ou n’être qu’un véritable échec dès le début, selon l’humeur du jour de la Reine des Epines. Il abandonna donc son regard dur envers Mace, reprenant un air égal et neutre et dit à l’attention de la vieille dame :
Lady Olenna lui dit-il d’un ton poli en inclinant très légèrement la tête en guise de salut
Reportant son attention sur Lord Mace, ce dernier lui présenta – comme s’il ne les avait jamais vus – ses deux fils, étant donné que Garlan se trouvait occupé à organiser l’arrivée de l’escorte léonine en compagnie de son Capitaine des Manteaux Rouges et homme de main Ser Daemon Sand. Il salua donc le futur héritier de Lord Mace, Willos, d’un signe de tête poli avant de se voir présenter Ser Loras Tyrell, le fameux Chevalier des Fleurs et celui qui pouvait bien devenir son futur gendre. Grand pour son jeune âge, fin mais néanmoins musclé, l’œil bleu et le cheveu blond-châtain bouclé, Ser Loras était un jouvenceau qui devait faire chavirer plus d’un cœur et sa renommée de fin jouteur ne pouvait que renforcer la béatitude dans laquelle les jeunes filles en fleur pouvaient tomber en le voyant. Aussi, le Seigneur de Castral-Roc répondit à l’attention de Ser Loras :
Ser Loras, j’ai hâte de faire plus ample connaissance avec vous.
Pendant ce temps, Daven Lannister et Alyx Lefford s’étaient approchés de Lord Mace et, comme il le leur avait demandé, s’étaient enquis de la possibilité de s’entretenir avec lui…autrement dit de l’occuper pendant qu’il se trouverait avec Lady Olenna, qu’il n’avait d’ailleurs pas encore vu. Alors qu’il finissait sa phrase à l’encontre de Ser Loras, il entendit un refus outré et sans appel de la part de Mace. « Bougre d’imbécile » pensa Tywin. Mace voulait certainement n’avoir à faire qu’avec lui, et nul autre. Oubliait-il que Daven était également Lannister et que, par extension et logique, sa femme Alyx également ? Alors que Mace s’écartait de Daven et d’Alyx pour revenir vers lui, Tywin darda sur lui un regard si terrible que Mace aurait déjà rejoint les Sept s’il avait eu la capacité de tuer quelqu’un d’un simple regard. Afin de camoufler cet énervement le plus possible au Seigneur des lieux, il tourna la tête vers les charrettes qu’on déchargeait encore. Voyant que la sienne était vide, il replanta son regard dur sur Mace, ne pouvant mettre de côté l’affront de Mace fait à son neveu et à sa femme, et dit sur un ton qui s’apparentait plus à un ordre qu’à une demande :
Lord Mace, comprenez bien que mon temps est précieux. Je m’en retournerais à Castral-Roc dès que cette affaire sera conclue…et j’espère positivement pour nos deux maisons. Si vous n’y voyez pas d’objections, je souhaiterais me rafraîchir et me changer avant d’entamer les pourparlers…
Il allait répondre lorsqu’il la vit, celle que beaucoup redoutait…Plus âgée que lui, plus ridée, plus voutée, la Reine des Epines gardait cependant un esprit fort aiguisé et ne manquait jamais une seule occasion de démontrer à quel point son surnom lui allait à merveille… Néanmoins, un profond respect unissait ces deux personnages, Tywin voyant en Lady Olenna Tyrell la véritable régente du Bief, une femme forte dotée d’un esprit stratège et dont le bien de sa famille lui était primordial. Bien qu’ils partagent donc de nombreux points communs, Tywin savait que l’échange qui approchait, pouvait se passer à merveille ou n’être qu’un véritable échec dès le début, selon l’humeur du jour de la Reine des Epines. Il abandonna donc son regard dur envers Mace, reprenant un air égal et neutre et dit à l’attention de la vieille dame :
Lady Olenna lui dit-il d’un ton poli en inclinant très légèrement la tête en guise de salut
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Ab 298 – Lune 10
Ouestriens & Bieffois
Toujours cette manière hautaine de répondre aux gens. Le dornien avait vraiment le don de lui taper sur le système. A vrai dire il aurait préféré être en compagnie de n’importe quel autre dornien plutôt que devoir supporter sa présence. Vous imaginez un bieffois qui pense ça ? C’est qu’on devait vraiment détester la personne qui était en face. Plus sérieusement, comment aurait put-il le formuler autrement ? Ce n’est pas que Garlan aimait jouer avec les mots et les enrober pour faire en sorte de ne pas se montrer trop brute. Non c’était quelqu’un de franc, qui le faisait savoir quand quelque chose ne lui convenait pas, il détestait parler dans le dos des gens, comme le ferait bon nombre de nobles à la cour.
Il était franc de tout temps d’habitude, mais là il devait faire attention à ses mots. Sa franchise pouvait apporter de graves soucis à sa maison. Daemon servait désormais les Lannister et semblait avoir une fonction à responsabilité auprès de Lord Tywin. S’il entrait en conflit avec lui, le vieux lion en serait certainement informé et cela pourrait mettre en péril les négociations en cours / à venir avec la reine des épines. Il ne souhaitait pas être responsable de ça. Quelques jours alors ? Les gens de l’Ouest n’allaient pas pouvoir profiter longuement de leur hospitalité, le Lannister sous-estimait peut-être les négociations avec sa grand-mère, c’était une vieille femme certes, mais elle surpassait bien des seigneurs dans son domaine d’expertise : la politique.
De tout de façon, ce n’était pas comme s’il avait son mot à dire là-dessus ou même que sa voix importait dans les négociations. La seule chose positive qu’il en retirait, c’est qu’il n’allait devoir supporter la vue du dornien que quelques jours. Quelle joie ! Garlan guida son cheval vers une stalle voisine à celle où se rendait le bâtard. La réponse que lui fournit le dornien ne l’étonna guère. L’or. L’or des Lannister. Une enflure de mercenaire. Un homme sans honneur qui se battait pour de l’or, plutôt que pour ses vœux. C’était ce genre d’homme qui faisait honte à la chevalerie.
Beaucoup d’hommes cherchaient le prestige en se mettant au service des plus puissants ou/et en s’illustrant par leurs actions, mais en quête d’une quelconque renommée, ils finissaient bien souvent par trahir leurs convictions et s’adonnaient parfois à des méfaits pour parvenir à leur fin. Daemon était vraisemblablement ce genre de personne, l’avenir le lui dira. En tout cas, dès qu’il en aurait fini avec son cheval, il ne traînerait pas dans les parages plus longtemps.
Les paroles du dornien étaient purement provocatrices, mais furent suffisamment outrageantes pour que Garlan arrête de s’occuper de son cheval quelques secondes pour lancer un regard noir à Daemon. Qui était-il pour dire cela ? Il ne le connaissait pas ! On ne parle pas sans savoir et il aurait mieux fait de fermer sonclapet sur ce coup-là. La langue de Garlan claqua sur son palet, montrant qu’il était agacé :
«- C’est ça, taisez-vous donc… »
Le second fils de Mace savait pertinemment que s’il devait continuer à supporter les remarques du Dornien, il finirait par sortir de ses gonds. Ça serait bien une première dis donc ! Il fit en sorte de se presser un petit peu et fit signe à un palefrenier pour qu’il prenne le relais. Il décida de mettre les choses au clair avant de partir, histoire de vider son sac et pour ne plus avoir à faire avec lui pendant son séjour :
« Il est malheureux de voir que, finalement, vous êtes comme bon nombre de ces chevaliers qui privilégient l’appât du gain au respect de leur serment… Oh vous êtes un bon combattant, je suis obligé de vous le concéder ! Mais vous êtes indignes du titre que vous portez, et vous le resterez, tant que votre principal but sera de vous enrichir. Retournez donc auprès de votre nouveau maître, je n’ai pas de doute que s’il vous ordonne d'accomplir un méfait, vous lui demanderiez alors combien il vous paiera…
Fort heureusement, il y a des hommes qui prennent plus au sérieux leurs engagements que d’autres…Je compte bien prouver que la chevalerie n’est pas sur le déclin, mais que son âge d’or est à venir… Sur ce, « Ser » Sand, je me sens déjà las de votre compagnie, au revoir. »
Il tourna les talons et ne se retourna pas pour écouter une réplique de son interlocuteur. Garlan s’arrêta à plusieurs reprises en chemin pour s’assurer que les autres personnes dans l’écurie n’avaient besoin de rien, puis alla rejoindre le reste des invités présents dans la cour.
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Lions & Roses
An 298 - Lune 10
Hautjardin
Château de Hautjardin, Les Ecuries
"Mercenaire", lui hurlaient les prunelles mordorées du Tyrell. Son insulte à peine voilée avait fait mouche constata le bâtard qui lui rendait pour sa part un regard froid ourlé d'un sourire fin tout en continuant de flatter du bout des doigts le chanfrein blanc de la bête. C'était dans la nature des bâtards de provoquer tous les blanc-becs qui étaient là par faveur et non par lutte, mais Garlan attrapa le brocard au vol plutôt que de le laisser s'envoler, pour le grand plaisir du Sand qui aimait à égratigner la surface si lisse de ce chevalier exemplaire. Le souffle aussi brûlant et lourd que celui d'un buffle de sa monture se joignait à celui des autres montures dans l'atmosphère vibrante des écuries. Encore poulain il y a peu, l'animal n'avait pas encore tout à fait conscience de son gabarit, et encore moins de sa propre force, teintant le moindre de ses mouvements de la brusquerie maladroite de l'adolescence. Intrigué par le cheval du bieffois, il frappait durement de son antérieur le sol couvert de paille , avertissant dans son arrogante jeunesse son nouveau voisin qui le couvrait de son indifférence.
Alors que le dornien couvait l'étalon pâle de plus d'amour et de respect qu'il n'en avait jamais concédé au Tyrell, ce dernier se tourna soudain vers lui. Le Galant semblait perdre patience. Posant sur lui le regard patient avec lequel les adultes jaugeaient un enfant capricieux, Daemon reposa à plat sa main sur les naseaux noirs du pur-sang pour l'écouter, le filtre de son gant de cuir n’empêchant guère la respiration chaude de caresser sa peau. Pas un frémissement, pas un tremblement au coin de ses lèvres, les mots qu'il lui asséna laissèrent son expression inchangée. Mais, dans l'ombre de cils bruns, ses yeux s'assombrirent subtilement tandis que les accusations tombaient de la bouche du chevalier comme une pluie de reproche mille fois entendues. Son visage insolent se teinta d'une imperceptible gravité. L'éducation du frère de Willos le retenait de l'insulter ouvertement, il le savait. Lui reprochait-il seulement de gagner de l'argent? Mais sans grand seigneur pour le couvrir de son nom, sans protecteur, comment devait-il s'y prendre, selon lui, pour manger et survivre? Si cela te dérange, je pourrai tout aussi bien me faire entretenir, pensa-t-il sournoisement. Mais là encore, quelque chose lui disait que l'idée ne plairait pas à à Garlan, puisque c'était à son frère qu'il pensait en esquissant cette idée qui semblait si saugrenue à son orgueil. Sa bourse était lourde, son coeur, léger comme une plume.
Pourtant, lui aussi avait rêvé d'une gloire honorable, de poser sur son front des lauriers sans taches, de porter dans ses mains un trophée qui ne fut pas plombé par la réticence de la foule à le voir s'en emparer. Mais les années où il en rêvait encore étaient déjà mortes alors qu'il n'était qu'un enfant de Dorne parmi tant d'autres. Aussi désagréable et aigri cela pouvait-il le faire sembler, Daemon n'était pas homme à dissimuler sa nature. Il était un Sand. Les bâtards avaient égrainé au cours des siècles leur réputation portée à la félonie, une résonance peu enviable, d'autant plus que rares étaient les personnes à avoir l'audace de donner leur confiance à un dornien en dehors des frontières de la Principauté. Quant à son prénom, c'était celui des enfants maudits Targaryens. C'étaient autant de faits que Garlan le Galant, fils de Mace Tyrell, ne pouvait tout simplement pas comprendre, que de porter le nom et le prénom d'un traître fermait les portes là où le sien les ouvrait. De la réputation qu'on lui prêtait avant même qu'il ne le sache, il avait vite appris qu'il n'existait rien en ce monde qui n'assurait mieux ses employeurs de sa loyauté que l'or avec lequel ils le payaient. On le préférait mercenaire que libre. On ne lui avait pas laissé le choix. Une veulerie qu'il avait appris à accepter. Qu'il le méprise de tout son saoul si cela lui chantait. Apathique, le dornien avait vu la méfiance et le dédain se dessiner sur les visages trop de fois pour en prendre ombrage désormais; et l'or était tout sauf un handicap pour qui n'avait rien à hériter.
Sur une dernière pique, le Tyrell lui tourna finalement le dos. Accrochant un regard quelque peu éteint sur sa silhouette qui s'éloignait, le bâtard marmonna d'un ton amer sans cesser de sourire:
"Je me bats pour l'or, tu te bats pour l'honneur".Sa main alla trouver le verrou de la porte tandis qu'il la refermait derrière lui. Il le referma dans un claquement sec et métallique. "Chacun se bat pour ce qui lui manque le plus". cracha-t-il, plus venimeux dans ses pensées. Peu après, son pas de grenadier claquait sur le sol dallé de l'écurie alors que les rayons du soleil rencontraient à nouveau les reliefs ouvragés de son armure, seulement accompagné du frottement feutré de sa cape carmine sur le sol poussiéreux. La promesse ambitieuse que Garlan lui avait jeté presque comme un défi à la figure lui revint tandis qu'il traversait la cours pavée. Le bleu de ses yeux se raviva d'une lueur fière et heureuse.
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Château de Hautjardin, avant le diner
Daemon ne verrait rien du salon grandiose qu'il gardait. De l'autre côté de la lourde porte aux moulures dorées, régulièrement des rumeurs sourdes lui parvenait, comme des bruissements dans la frondaison d'un grand arbre. Imperceptibles, aussi subtiles à son oreille qu'elles étaient pesantes sur son appréhension. Les invités attendaient le plus glorieux de leurs invités. Gardant la porte en face de celle dont il avait la charge, il avait comme compagnons les deux étranges jumeaux qui servaient de gardes personnels à la Reine des Epines. Il ignorait jusqu'à leur nom. Leurs têtes dressées dégageaient de leur chemise ouverte un cou épais de taureau où venait s'accuser la pomme d'Adam; des yeux sans couleur, ombres de cils roux qui s'accordaient curieusement a un nez busqué, lui-même plongeant sur une épaisse moustache rouge. Ils comptaient certainement malgré leur carrure avantageuse parmi les hommes les plus disgracieux que le dornien eut jamais vu. Une heure qu'il partageait la garde en leur compagnie, une heure qu'il devait serrer les dents pour ne pas s'éloigner et ne plus avoir à supporter le sifflement de leur respiration aussi lourde qu'irritante. Les deux ne s'étaient pas privé de lui rendre son dédain, avisant sa mine hautaine de leurs regards biaiseux et bêtes qui lui faisait penser à ceux du bétail. Comme s'ils avaient reniflé sa patrie sur lui, les deux frères semblaient même ouvertement hostiles à sa présence. Il les surveillait du coin de l'oeil tout en montant la garde, se doutant que si, par une quelconque impulsion de leur esprit pataud, ils décidaient de lui sauter dessus, il finirait la garde allongé sur une civière.Contrairement à ceux qu'il avait croisé dans le couloir qui l'avait mené à son devoir, les jumeaux, et plus particulièrement l'un d'eux -il n'aurait su dire lequel désormais- ne l'avaient pas évité comme si son armure était celle d'un porc-épic, mais avaient, semblait-il, cherché le contact, pour le pousser, pour le bousculer peut-être. S'il aurait eu l'air d'un squelette à côté d'eux, il ne doutait pourtant pas de leur tenir tête à l'épée, et le bellicisme qu'ils lui communiquaient était contagieux, titillant son orgueil autant que son effronterie.
Le dos droit et la silhouette disciplinée du Sand respiraient encore le ravissement qu'il avait eu à retrouver son amant. Son regard brillait, et le calme qu'on pouvait lui avoir était moins du au repos qu'il avait pris qu'au parfum de Loras qu'il sentait encore contre sa peau. En tant que Dornien, les moeurs libres de sa contrée natale ne trouvaient guère d'écho entre les murs de la forteresse, et s'il s'était plu adolescent à provoquer par ses aventures la pudeur de son aïeule bigote, ce même péril ne le faisait plus guère sourire aujourd'hui. L'Epée de Damoclès qui était suspendue au dessus de leurs tête ne lui inspirait rien d'autre qu'une angoisse profonde et glaciale.
Olenna était peut-être une momie couverte de soies, étouffée de perles et de brocards, mais elle était avant tout une femme d'une grande intelligence et, de ce que son aimé lui en avait dit, rares étaient les secrets qu'on pouvait lui dissimuler. De tous dans le Palais, elle était la seule qu'il pressentait d'avoir vu au travers de sa réputation d'amant de la Princesse de Dorne, et d'avoir surpris quelque détail dans son comportement qui l'aurait trahi. Daemon n'avait jamais osé demander à son amant si ce dernier, si complice avec la vieille dame, avait avoué leur relation à la doyenne des Tyrell tant il était saisi d'effroi à l'idée que cela ne poussa Loras à le faire pour de bon.
Quant à Tywin Lannister... Il avait trop côtoyé l'homme désormais pour oser espérer de lui la moindre clémence s'il apprenait que son futur gendre avait passé ses nuits dans les bras de son propre garde personnel, et Capitaine des Manteaux Rouges. Un échelon qu'il s'était langui de gravir mais qui lui paraissait aussi stable qu'une échelle de cordes à la merci des vents du large. La peur d'être découvert était aussi vif que le sentiment d'indignité qui lui tordait les tripes à la simple idée de le décevoir.
La mine du bâtard se rembrunit sur quelque pensée pessimiste qui lui traversa alors l'esprit. Le sort de Loras était scellé, et serait officiellement annoncé au diner qui ne tarderait plus désormais. Il releva le menton et inspira, espérant que son port Altier et l'allure naturellement hautaine de ses traits impassibles suffiraient à masquer sa préoccupation.
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Ouest & Bief
La réputation de la fille de Leo Lefford n’était visiblement pas arrivée jusqu’aux oreilles de Tyrell. Et la réaction de Lord Mace fit naître dans les iris verts d’Alyx une colère muette. Elle ne pouvait élever la voix contre le suzerain du Bief. Celui-ci était offusqué de parler aux Lannister de la branche secondaire ? Il avait refusé à la mauvaise personne. Elle le regarda se traîner jusqu’à Tywin, tandis que les lèvres de la jeune femme se pincèrent de frustration. Les roses avaient réveillé la fille de la Dent D’or. Ils s’en mordraient les dents de l’avoir insulté de la sorte. Comme les Farman se mordaient les doigts à chaque fois que leur route croisait la route de la piquante héritière. Désormais elle ne baisserait plus les yeux face aux biefois, brillant de son nom, brillante pour les Lefford, brillante pour les lions du Roc. Elle était l’épouse d’un Lannister, et la fille d’un des seigneurs des plus puissants dans l’Ouest. S’ils avaient décidés de jouer à ce genre de jeu, et bien que le jeu soit lancé. Alyx y jouerait avec plaisir.
Au vu des yeux de Tywin sur le suzerain du Bief, le vieux lion ne semblait guère enchanté de voir Mace Tyrell faire un tel affront à ceux qu’ils avaient envoyés pour divertir la rose. Il se détourna de Mace pour la Reine des Epines qui arrivait. Alyx fit volte-face, le visage fermait et les yeux reflétant son esprit en ébullition pour faire payer cet affront.
« La rose brûlera face au soleil…il regrettera ce soir… » Siffla dangereusement la demoiselle.
Seul Daven avait pu entendre ses mots dangereux qui venaient de s’échapper de sa bouche sous le coup de la colère. Jamais elle n’avait subi un tel affront depuis les dernières années écoulées. Mais visiblement ici, elle allait devoir refaire sa réputation et quand ils repartiront dans l’Ouest, son nom inspirerait la crainte. Les roses ne pouvaient tenir tête au lion, elles ne tiendraient pas non plus tête face au soleil de la Dent d’Or. Face à la fille de Leo Lefford. Désormais elle avait la fin de la journée pour se préparer et pour briller au-delà des autres, et leur apprendre que se la mettre à dos n’était pas une des meilleures options.
Un serviteur arriva pour mener le couple jusqu’à leur appartement, Alyx le fusilla du regard. Il baissa les yeux soudainement tremblant. Elle reprenait de l’emprise sur ce qu’elle connaissait. Ils le suivirent à travers les couloirs de la demeure des Tyrell. Dans les appartements qui leur étaient alloués, une servante et un autre serviteur s’y trouvait. Les yeux verts de la jeune fille parcoururent l’endroit. C’était confortable. Au moins, elle ne pourrait pas se servir des appartements pour râler. En revanche quand ses yeux se posèrent sur la servante, un léger sourire en coin étira ses lèvres. Les pauvres ne s’attendaient pas à ce qu’il allait vivre. La porte se referma sur le couple. Leur effet avait déjà été amené.
« Ma dame, si vous avez besoin de quoique ce soit, je…
-Que tu cesses tes babillages serait un bon début. Tu ne parleras que si je t’y invite. Va faire couler un bain, j’aimerais me débarrasser de la poussière du voyage. »
La pauvre servante s’inclina et disparu en vitesse. Alyx se tourna vers son époux. La colère ne désemplissait pas. Cela fait bien trop longtemps qu’on ne lui avait pas tenue tête de la sorte.
Au vu des yeux de Tywin sur le suzerain du Bief, le vieux lion ne semblait guère enchanté de voir Mace Tyrell faire un tel affront à ceux qu’ils avaient envoyés pour divertir la rose. Il se détourna de Mace pour la Reine des Epines qui arrivait. Alyx fit volte-face, le visage fermait et les yeux reflétant son esprit en ébullition pour faire payer cet affront.
« La rose brûlera face au soleil…il regrettera ce soir… » Siffla dangereusement la demoiselle.
Seul Daven avait pu entendre ses mots dangereux qui venaient de s’échapper de sa bouche sous le coup de la colère. Jamais elle n’avait subi un tel affront depuis les dernières années écoulées. Mais visiblement ici, elle allait devoir refaire sa réputation et quand ils repartiront dans l’Ouest, son nom inspirerait la crainte. Les roses ne pouvaient tenir tête au lion, elles ne tiendraient pas non plus tête face au soleil de la Dent d’Or. Face à la fille de Leo Lefford. Désormais elle avait la fin de la journée pour se préparer et pour briller au-delà des autres, et leur apprendre que se la mettre à dos n’était pas une des meilleures options.
Un serviteur arriva pour mener le couple jusqu’à leur appartement, Alyx le fusilla du regard. Il baissa les yeux soudainement tremblant. Elle reprenait de l’emprise sur ce qu’elle connaissait. Ils le suivirent à travers les couloirs de la demeure des Tyrell. Dans les appartements qui leur étaient alloués, une servante et un autre serviteur s’y trouvait. Les yeux verts de la jeune fille parcoururent l’endroit. C’était confortable. Au moins, elle ne pourrait pas se servir des appartements pour râler. En revanche quand ses yeux se posèrent sur la servante, un léger sourire en coin étira ses lèvres. Les pauvres ne s’attendaient pas à ce qu’il allait vivre. La porte se referma sur le couple. Leur effet avait déjà été amené.
« Ma dame, si vous avez besoin de quoique ce soit, je…
-Que tu cesses tes babillages serait un bon début. Tu ne parleras que si je t’y invite. Va faire couler un bain, j’aimerais me débarrasser de la poussière du voyage. »
La pauvre servante s’inclina et disparu en vitesse. Alyx se tourna vers son époux. La colère ne désemplissait pas. Cela fait bien trop longtemps qu’on ne lui avait pas tenue tête de la sorte.
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Ouest & Bief
Aucune colère ne vient flamboyer sur les traits de Daven ni briller dans ses yeux. Il avait apprit la leçon et ne laisserait rien apparaître sur son visage, gardant l'allure noble et distinguée des lions, si différentes de ses idiotes de rose. Mace était un fou de se comporter de la sorte et il s'en rendit rapidement compte alors qu'il levait ses yeux jusqu'à la délégation. Tywin levait un regard noir jusqu'au gros lord Tyrell mais Daven retient un sourire victorieux. Ses expressions étaient mortelles, dangereuses. Elles voulaient en dire trop et bien trop vite. Il était ainsi dans un combat, et les lions n'étaient pas sur leur territoire. Dire que le Bief pouvait ressembler à un champ de bataille était réel et la réaction d'Alyx ne manqua pas de lui faire comprendre un peu plus vite. Son épouse était bouillante d'une rage et lorsqu'elle se rapprocha de lui, c'était du poison qui sortait de ses lèvres. Cette fois, le lion sourit avant de prendre sa main pour la suivre jusqu'à leur appartement. Il était resté silencieux, se contentant d'observer, une main sur la garde de son épée, la tête bien haute. Ses yeux se plissèrent légèrement lorsqu'il regarda à nouveau les roses. Et cette fois, alors que le couple tournait les talons, un sourire étira ses lèvres. Un sourire qui ne présageait rien de bon, presque cruel.
Leurs appartements étaient luxueux, comme toujours à Hautjardin. Les roses avaient besoin de compenser, sûrement un passé d'intendant qu'ils n'avaient toujours pas digéré. Les roses n'avaient jamais été des rois et n'avaient jamais vu la moindre couronne ceinturer leur front. Ils s'étaient simplement montré opportuniste et Daven ne pouvait s'empêcher de les mépriser. Lui avait du sang royal dans les veines; Un sang qu'il portait haut, comme le nom des Lannister le demandait. Il regarda du coin de l'oeil Alyx, écoutant le fiel qui sortait de ses lèvres et jetant un regard amusé à la servante qui apprenait sa juste place. Il sourit, une fois de plus, avant de se laisser tomber sur le lit de plume qu'on leur avait accordé. On ne pouvait enlever ça à ses imbéciles de rosiers. C'était leur seule force et Daven les voyait bien trop l'exposer pour que cela reste cohérent.
Il la laissait bouillir de rage quelques secondes de plus, avant de s’asseoir sur le bord du lit et de lui demander de venir. Sous sourire était une invitation à autres choses que de la luxure dans ses bras, fait suffisamment rare pour être souligné.
Je doute avoir besoin de te demander d'être prudente Alyx. Les roses nous invite et nous devons faire honneur à Tywin. Tu leur montreras ce soir qu'il ne faut pas énervée une Lefford. En attendant, laisse toi charmer par les plaisirs qu'offrent cette cour.
Il se redressa l'attrapant avant de la faire se glisser à ses côtés. Il avait envie de lui changer les idées. Laisser Alyx bouillir pendant longtemps était une très mauvaise idée et Daven la connaissait suffisamment pour le savoir. Ses mains se glissèrent sur sa nuque, massant ses muscles tendus par le voyage.
Tu sais aussi bien que moi que les Tyrell ne sont qu'une bande de mouton bêlant menaçant d'épines qui ne peuvent ni toucher le cuir du lion ni détruire le soleil. Mace est encore plus stupide que mon géniteur et tu sais pourtant le peu de respect que je porte à Stafford. Il aura tôt fait de comprendre son erreur ce soir. Encore plus lorsque Tywin refusera de lui parler et lui préférera la compagnie de sa mère.
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LIONS & ROSES
An 298 - Lune 10
Haujardin
J'étais parti alors voir à l'arrière. Mais voyant Cersei au loin je n'eus pas le courage d'aller lui parler. Je me souvenais de tout ce qui s'était passé et je n'avais aucune envie de mettre le voyage en péril avec ces histoires. Lord Tywin m'avait fait un honneur en m'invitant, honneur que j'aurais préféré ne pas avoir. Mais assez tergiversé. Je n'avais pas vraiment le choix d'être ici. Je n'allais pas déserter. Par contre moins je passais de temps avec les puissants mieux je me sentais. C'était beaucoup trop demander à un simple roturier. J'allais donc à l'arrière voir la garde de Lady Cersei, à défaut de la voir. Tous étaient bizarrement heureux d'aller à Hautjardin. Je me demandais bien pourquoi. Le Bief était certes plus vert que les Terres de l'Ouest, mais moins riches. Peut-être était-ce pour les gueuses. Après tout, la chevalerie n'allait pas sans son lot de catin. On savait où allait l'honneur de la plupart des « Ser ». Entre la fesse gauche et la fesse droite de la première gueuse venue demandant quelques pièces pour survivre. Et le Bief ne devait pas faire exception. J'avais toujours vu le pays de la chevalerie avec une forme d'admiration mais... Quelque chose me gênait dans cette terre. Oh, les gens ne pouvaient pas être plus hypocrites qu'à Port-Réal, capitale du royaume, des complots et du déshonneur. La dynastie Targaryen en était la preuve. Mais qui était-je pour juger ? J'étais sans doute sorti des cuisses d'une catin fécondée par un « Ser » de passage. Je pouvais difficilement me placer comme détendeur de la vérité sur la noblesse. Et comme je ne la comprenais pas, je préférais l'éviter. Oui je voulais la servir, car elle représentait le pays. Mais, je la servais tout aussi bien en première ligne de front lors d'une bataille. Toujours perdu dans mes pensées, j'entendis qu'on repartait, je décidai alors de repartir en tête du cortège un peu à l'arrière de Lord Tywin. Après tout il avait plus important à penser qu'un roturier et je le verrais assez à Hautjardin.
Château de Hautjardin, après le diner
J'avais vérifié que chaque homme était bien à son poste. Soit près de Lady Cersei, soit près des invités de marques de l'Ouest. Tout devait être parfait. Aucun incident diplomatique ne devait se déclencher. J'avais déjà fait ce genre de choses à Port-Lannis. Je n'étais pas responsable, mais garde. Rien n'était plus ennuyeux que d'attendre des heures devant une pièce dans laquelle on ne pouvait pas entrer. Regarder droit devant, en tête à tête avec un mur. Ayant pour seule discussion celle qui se faisait dans sa propre tête. Bien entendu, aucun sang noble ne connaissait ça, sauf ceux qui avaient fait de leur vie une vocation au manteau blanc. Là, cela ne devait être si rare que ça. J'avais fait ce que j'avais à faire. Je ne pouvais rien faire de plus. Je n'avais plus d'excuse. J'allais devoir revenir vers Lord Tywin. J'avais cru comprendre qu'il était en entretien. J'allais donc devoir attendre et à mon tour regarder droit vers un mur en attendant que les nobles fassent leurs petites affaires que nous pauvre mortel on ne pouvait comprendre. J'avais l'habitude depuis que j'étais entré au service de Daven. Bien qu'il n'était pas comme tous les nobles que j'avais pu croiser. Il était... Je me sentais plus proche de lui. Comme si la barrière du sang n'était pas importante dans notre relation. J'avais ma place, qui était sous ses ordres, mais j'étais aussi un ami, parfois sur un pied d'égalité avec certains nobles. C'était quelque chose que j'appréciais et respectais chez lui. Alors que j'approchais de la localisation de Lord Tywin, je vis Ser Daemon Sand monter la garde. Il n'avait pas l'air d'apprécier ceux qui étaient à ses côtés. La réciproque semblait vraie elle-aussi. Je soupirai intérieurement. Dorne et Bief... S'ils avaient bien une chose en commun c'était leur arrogance. Elle se prononçait juste de façon différente. Ceci dit l'Ouest ne faisait guère mieux en terme d'arrogance. Je plaignais presque Daemon. Je ne le connaissais pas, mais je ne pouvais qu'imaginer la gêne d'être dans une région qui déteste tout son pays. La bêtise humaine... Je m'avançai alors vers le Ser à la peau colorée. « Ser Daemon. » J'inclinais la tête vers lui en signe de salutation et je fis de même envers les jumeaux du Bief. J'avais un très grand respect envers lui. Même s'il n'était qu'un « bâtard » et qu'il était étranger en soit aux terres de l'Ouest... je n'oubliais pas que je n'étais moi-même pas originaire de l'Ouest et que la vie d'un noble, fut il bâtard ou non, avait plus de valeur que la mienne. « Lord Tywin est-il encore occupé ? »
© DRACARYS