Tell me lies + Patrek
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TELL ME LIES
Losing sleep and all my faith
In these promises that I take.
In these promises that I take.
Le paysage défile. Cersei en contemple les couleurs et les formes. Elle respire enfin. Elle est seule pour une fois. Ce n'est pas prudent, pourtant, lui avait-on dit. Mais, elle n'en avait eu cure. Elle avait, tout de même, rédigé sa missive à l'attention de Patrek. Elle l'avait prévenu de son départ en direction de ses contrées. Cependant, elle n'avait pas attendu son accord. Le jour d'après, elle s'était attelée à ses effets, le cœur agitée d'une profonde impatience. Puis, elle était partie, sans une réelle explication, ni même une quelconque reconnaissance. A dire vrai, son désir était celui de la fuite. Et, maintenant qu'elle se trouve loin de ces plaines jonchées de fleurs et de verdure, Cersei reprend enfin son souffle. Elle n'a pas prévenu son Père. Il l'aurait probablement enchaîné. Elle s'en arrangerait à son retour. Elle s'était simplement donnée la peine d'avertir Loras. Lui aussi, lui avait donné l'impression de respirer de nouveau après cette nouvelle. Cela avait apaisé son amertume pour un moment seulement. Peut-être parviendraient-ils à se soutenir finalement ? Elle y songe naïvement. Ici, elle a le droit de ne plus être la femme que l'on attend. Ici, elle a le droit de n'être que Cersei. Et, c'est un sourire serein qui s'émancipe de ses lèvres. Au loin, les clapotis ponctuent leur doucereuse ascension. Quelques heures encore et, elle pourrait retrouver le dernier homme qui n'espère rien de plus. Patrek.
Elle dort lorsqu'ils abordent enfin. Il lui faut quelques minutes pour constater que plus rien ne se mouve. Son cœur palpite et se cabre. Elle n'est définitivement plus à Hautjardin, pour un temps du moins. Cette vérité suffit à la transporter loin déjà. Alors, elle regagne la terre. Son regard s'égare çà-et-là. Elle ne connaît pas cet autre monde qui s'étend juste devant elle. Elle compte sur Patrek pour lui montrer les ressources du Conflans. Combien de semaines qu'ils ne se sont pas revus ? Cersei a cessé de les compter depuis quelques longs mois déjà. Elle n'a pas véritablement compris ce qui s'est déroulé. Mais il est parti, et elle ne s'en est pas remise. A croire que tous les hommes de son existence s'évertuaient à l'abandonner. Malgré cela, Patrek s''était efforcé de ne pas disparaître complètement. Et, régulièrement, ils s'étaient écrit quelques lettres, jusqu'à aujourd'hui. Cersei a besoin de chaleur. Voilà pour quoi elle se rend en ces lieux. « Avez-vous fait bon voyage Lady Cersei ? » Mais Cersei n'en a que faire. Elle sourit par habitude, puis s'éloigne d'un pas avenant. Au loin, une silhouette familière se découpe.
Cersei s'immobilise lorsqu'elle arrive à sa hauteur. Aucun son ne s'extirpe de sa bouche. Elle le détaille simplement, le regard à la fois tendre et affolé. Elle ignore quoi dire après ces longs mois, ni même de quelle manière agir. Alors, elle reste stupide, l'échine aussi droite qu'une pique. Le temps n'a pas eu d'effet sur lui. Du moins, s'il a pris en maturité, Patrek est toujours aussi charmant. Finalement, elle sourit, pudiquement d'abord, puis plus franchement par la suite. « Patrek », salue-t-elle poliment. L'émotion tremble dans sa voix et, elle se maudit de ne pas pouvoir se contenir. Il lui a manqué. Seulement, elle ne le dit pas. Elle n'a jamais été doué pour cela. Elle inspire profondément pour se donner ne serait-ce qu'une once de courage, puis s'approche imperceptiblement de lui. « Je sais que je n'ai pas attendu ton accord pour venir, mais... » Ces banalités sont écœurantes et lui flanquent la nausée. Alors, et sans avertir, Cersei se réfugie contre lui, comme elle le faisait autrefois, lors de ses nuits d'errances. « Patrek... » Les larmes lui montent aux cils, mais elle n'en autorise pas la fuite. « Il fallait que je vienne. »
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Tell me lies
cersei & patrek
Etait-il un poil trop fataliste depuis son retour à Salvemer ? Lorsqu'il était revenu, il s'était convaincu que désormais, l'amusement n'existerait plus, que les personnes qu'il avait croisé durant ses 14 années de vagabonds l'oublieraient. Pourtant, il avait reçu un corbeau de la seule et unique ; Cersei Lannister. Oh, leur rencontre datait bien plus que ses années de vagabondage mais elle était là tout de même. Il n'avait pas entendu parler des histoires la concernant mais pour qu'elle lui demande à venir à Salvemer, Patrek ne pouvait que s'inquiéter ; le Fort Ancestral était magnifique, l'un des plus beau du Conflans disait-on. Mais une femme délicate et raffinée comme Cersei Lannister était habituée à plus riche et plus beau, il en était convaincu.
Il ne savait pas vraiment quand la délégation de la lady arriverait, il lui avait simplement répondu qu'elle était toujours la bienvenue à Salvemer - sans parler de l'orgueil de son père à l'idée qu'une Lannister vienne rendre visite à Salvemer.
Mais lorsque la délégation d'une Lannister arrivait, si discrète voulait-elle être, tout le monde le voyait. L'agitation à Salvemer, il avait prévenu son père de cette possibilité mais c'était arrivé un jour auquel ils ne s'étaient pas attendus. Patrek dut abandonner l'idée d'aller sur son bateau et se rendre sur la baie de la néra, pour plutôt aller accueillir son amie donc on parlait déjà à Salvemer ; une Lannister, ici ? Vous rendez-vous compte ? Il sentait qu'on allait en parler pendant des lunes. Il pressait le pas à travers les couloirs jusqu'à pouvoir trouver son amie de longue date, sans vraiment se remémorer depuis combien de temps ils ne s'étaient pas vu ; quelque mois ? Une année ? Il se souvenait juste que cela datait de 297 et que cette année lui paraissait encore pleine d'insouciance.
Patrek. Il souriait.
" Lady Cersei. "
Elle reprenait ses mots, s'excusant presque de ne pas avoir attendu le retour de sa lettre, Patrek fût déconcerté sur l'instant.
" Tu es toujours la bienvenue à Salvemer, peu importe quand. "
Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle vienne dans ses bras mais il l'accueillait volontiers, la serrant doucement contre lui. Que pouvait-il se passer pour que la femme si forte qu'il connaissait, avait besoin de le voir et semblait soudainement si triste ? Il s'inquiétait d'autant plus en entendant le trouble dans sa voix.
" Tu as bien fais. Tu as fais long voyage, les servants vont te préparer une chambre pour te reposer. Mais je suppose que tu n'as pas fais tel voyage pour visiter les lieux... "
L'espérait-il tout du moins, encore qu'il ne lui laisserait probablement pas le choix que lui dire ce qui la pesait au point de faire pareil chemin. Cersei avait toujours été une femme magnifique, mais son visage semblait tiré par ces troubles qu'il ne parvenait pas à expliquer. Que s'était-il passé ? Etait-ce Tywin ? Non, il l'aurait su bien avant si tel était le cas. Il se détachait doucement de Cersei pour plutôt prendre son bras.
" Laisse moi te guider vers une pièce plus tranquille. "
Là où il était sûr qu'aucune oreille ne traînerait, là où ils pourraient discuter, où, il l'espérait, elle pourrait au moins lui dire les premiers mots de ce qui n'allait pas. Il fit un signe de main aux servants, qu'ils accueillent comme il se devait une lady de la maison Lannister, tandis qu'il entamait la marche. Les Mallister étaient certes une maison très haut placée, recevoir une dame de la maison Lannister restait un très grand honneur et leur amitié pouvait, sans doute, paraître curieuse. Mais il ne s'en inquiétait plus. Non, il s'inquiétait surtout de ; pourquoi Cersei a-t-elle l'air si touchée et troublée ? Il la regardait avec une pointe d'insistance, ses sourcils froncés.
Il ne savait pas vraiment quand la délégation de la lady arriverait, il lui avait simplement répondu qu'elle était toujours la bienvenue à Salvemer - sans parler de l'orgueil de son père à l'idée qu'une Lannister vienne rendre visite à Salvemer.
Mais lorsque la délégation d'une Lannister arrivait, si discrète voulait-elle être, tout le monde le voyait. L'agitation à Salvemer, il avait prévenu son père de cette possibilité mais c'était arrivé un jour auquel ils ne s'étaient pas attendus. Patrek dut abandonner l'idée d'aller sur son bateau et se rendre sur la baie de la néra, pour plutôt aller accueillir son amie donc on parlait déjà à Salvemer ; une Lannister, ici ? Vous rendez-vous compte ? Il sentait qu'on allait en parler pendant des lunes. Il pressait le pas à travers les couloirs jusqu'à pouvoir trouver son amie de longue date, sans vraiment se remémorer depuis combien de temps ils ne s'étaient pas vu ; quelque mois ? Une année ? Il se souvenait juste que cela datait de 297 et que cette année lui paraissait encore pleine d'insouciance.
Patrek. Il souriait.
" Lady Cersei. "
Elle reprenait ses mots, s'excusant presque de ne pas avoir attendu le retour de sa lettre, Patrek fût déconcerté sur l'instant.
" Tu es toujours la bienvenue à Salvemer, peu importe quand. "
Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle vienne dans ses bras mais il l'accueillait volontiers, la serrant doucement contre lui. Que pouvait-il se passer pour que la femme si forte qu'il connaissait, avait besoin de le voir et semblait soudainement si triste ? Il s'inquiétait d'autant plus en entendant le trouble dans sa voix.
" Tu as bien fais. Tu as fais long voyage, les servants vont te préparer une chambre pour te reposer. Mais je suppose que tu n'as pas fais tel voyage pour visiter les lieux... "
L'espérait-il tout du moins, encore qu'il ne lui laisserait probablement pas le choix que lui dire ce qui la pesait au point de faire pareil chemin. Cersei avait toujours été une femme magnifique, mais son visage semblait tiré par ces troubles qu'il ne parvenait pas à expliquer. Que s'était-il passé ? Etait-ce Tywin ? Non, il l'aurait su bien avant si tel était le cas. Il se détachait doucement de Cersei pour plutôt prendre son bras.
" Laisse moi te guider vers une pièce plus tranquille. "
Là où il était sûr qu'aucune oreille ne traînerait, là où ils pourraient discuter, où, il l'espérait, elle pourrait au moins lui dire les premiers mots de ce qui n'allait pas. Il fit un signe de main aux servants, qu'ils accueillent comme il se devait une lady de la maison Lannister, tandis qu'il entamait la marche. Les Mallister étaient certes une maison très haut placée, recevoir une dame de la maison Lannister restait un très grand honneur et leur amitié pouvait, sans doute, paraître curieuse. Mais il ne s'en inquiétait plus. Non, il s'inquiétait surtout de ; pourquoi Cersei a-t-elle l'air si touchée et troublée ? Il la regardait avec une pointe d'insistance, ses sourcils froncés.
Nymeria. ♕ avatar de asshaï & nymeria. ♕ 0000 mots.
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Losing sleep and all my faith
In these promises that I take.
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Cersei est petite en cet instant. Elle est de nouveau cette jeune femme éplorée qui se rendait, autrefois, dans les bras de Patrek. Elle est fragile, comme brisée contre sa musculature. Mais le souffle est doux à ses côtés. Et, elle n'a plus besoin de faire semblant. Elle n'a plus besoin d'être cette femme implacable que l'on attend qu'elle soit. Elle n'a jamais triché en sa compagnie. Depuis le premier jour, Cersei n'a pas cherché à lui dissimuler les déclins de son âme. Alors, lorsqu'il referme ses bras autour de son corps, c'est comme un ancien rêve. Ses yeux se ferment. Elle savoure ces quelques secondes d'accalmie où elle n'a plus besoin de brider ses tourments. Elle est heureuse. Du moins, elle s'apaise. Cela a toujours été ainsi avec lui. Cela a toujours été simple. Cependant, lorsqu'il se détache enfin, Cersei revêt son masque de femme implacable. Ses traits se durcissent de nouveau, et elle se claquemure dans une posture royale. Alors, elle prend conscience des regards inquisiteurs qui se portent sur eux. Le sien se fait menaçant, une seconde seulement, avant qu'elle ne détourne son attention en direction de son ami. « Je crains de ne pas être ici pour la beauté des paysages, en effet. » Dieu, qu'elle aurait préféré n'être présente que pour une simple visite de courtoisie ! Mais, son existence n'est plus celle d'antan. Et, si elle n'avait eu, jusque là, qu'à pleurer la mort de Jaime, aujourd'hui Cersei se doit de perpétuer l'étendard de son nom.
Elle n'émet aucune résistance lorsqu'il l'entraîne un peu plus loin. Elle sourit, légèrement amusée de le découvrir si galant à son égard. Il fut un temps où ces banalités n'étaient pas de mise entre eux. Mais, ils ne sont pas seuls. Alors, Cersei redresse la tête. Son allure est à la fois fière et exagérée. Et, elle glousse doucettement, la voix plus basse lorsqu'elle s'adresse de nouveau à lui: « Je t'ai connu moins conventionnel. » Elle se délecte de ces quelques minutes d'insouciance. Elle craint de ne plus s'adoucir une fois qu'elle aurait prononcé sa propre sentence. Alors, elle fait encore l'autruche. Elle s'éloigne un peu plus de cette réalité qui serait bientôt la sienne. « L'on m'a dit que le vin était bon, ici. » La déclaration lui vole un ricanement, pourtant, ironique. Sans doute aurait-elle besoin d'un verre, peut-être même d'une bouteille une fois qu'elle aurait déversé ses ressentiments. « Cela fait longtemps. » Si son regard est doux, le ton de sa voix n'en est pas moins réprobateur. Elle aurait aimé le savoir davantage près d'elle. Mais, il avait sans doute ses responsabilités, comme elle se devrait de tenir les siennes dans quelques temps.
Cersei tente d'éviter les yeux insistants qu'il pose sur elle. Elle s'évertue à ne pas le regarder trop longtemps. Seulement, maintenant qu'ils se retrouvent à l'abri des oreilles et des yeux indiscrets, elle ne peut repousser l'inévitable. Cersei ferme les yeux un court instant. Sa respiration est lourde, pesante. Elle vacille. Mais elle n'en montre rien. D'ailleurs, elle se détourne de lui. Elle contemple une entité invisible. Ses lèvres s'entrouvrent pour ne libérer qu'un souffle maladroit. « Ma famille a besoin de redorer son blason. » Elle lisse le tissu de sa robe, d'un geste quasi frénétique et nerveux. L'aveu ne veut pas se dire. Et lorsque l'iode vient lui brûler la rétine, Cersei ne peut que passer une main sur son visage. « Et Jaime n'étant... plus là. Il ne reste que moi. » Il y a Tyrion, pourtant. Cependant, Cersei ne le mesure pas dans la balance. Il n'est qu'un microbe pitoyable qui se voit affublé d'un héritage qui devrait être le sien. Elle inspire profondément, puis tourne que très légèrement la tête vers lui. « Alors les négociations sont lancées avec les Tyrell. » Elle lui fait de nouveau face. Son regard est voilé lorsqu'elle le porte sur lui.« Je me dois d'épouser Loras Tyrell. »
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