[FB] First meet, first time ♦ Yavana/Lann
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First meet, first time
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Lann & Yavana
Forêt près de Castel-Bois
Lune 10, année 297
Et dire que je devais être dans mon village en train d'aider de diverses manières et de me recueillir sur la tombe du septon... A la place de cela, des gardes des environs de Castel-Bois étaient venus, demandant de l'aide pour traquer des bandits aux environs. Bien sûr, j'avais été le premier à me porter volontaire. Je ne voulais pas laisser un autre village se faire piller. C'était mon devoir. Nous avions alors pris nos chevaux. J'étais le seul à porter une armure de soldat des Terres de l'Ouest avec un lion doré sur mon épaulière gauche. Nous chevauchâmes durant deux jours afin de les trouver. Aucune trace. Le pisteur avait perdu leur piste dans une forêt. Nous étions une petite douzaine à être restés sur la trentaine qui composait la petite troupe. Ce n'était pas beaucoup, mais selon le pisteur ils se déplaçaient par groupe de cinq n'attaquant que des cibles individuelles. Ils aimaient violer et tuer. Parfois, il ne respectait pas l'ordre de cette procédure. Les gardes ne se sentaient pas vraiment affectés par ces bandits, ils ne touchaient pas aux villages, juste à des cibles venant de l'extérieur en général, évitant ainsi d'attirer l'attention. Heureusement, un certain nombre de personne savait où était leur devoir. Peu importait l'origine de la personne, il fallait la protéger. Il n'y avait que comme ça que l'on pouvait se qualifier d'être un homme, un vrai. Alors que la nuit allait tomber, le deuxième jour, une bonne moitié des gardes parlait d'abandonner la recherche. Après tout, ils avaient sans doute disparu, selon eux. Je n'y croyais pas. Je demandai alors à ce que l'on campe là où nous étions, dans une partie de la forêt à proximité d'une zone dégagée. Alors que les hommes, résignés, montaient le camps j'entendis un bruit sourd. Comme un homme ayant reçu un coup violent. Cela ne pouvait pas être une coïncidence. Je rassemblai les hommes et nous nous mettions en route, n'oubliant pas nos montures au passage.
En nous rapprochant de la zone dégagée, nous vîmes une femme en train de se débattre avec deux bandits, alors qu'un troisième était encore à genoux se tenant les parties intimes. Intéressant... Je fis signe d'attendre. Il n'y avait pas de quoi se presser. Il valait mieux éviter de tomber dans un piège. Après un rapide coup d’œil, le nombre de bandits estimés étaient de sept, dont trois avec la femme. Une charge ferait sans doute fuir la plupart des bandits. Dans tous les cas ils ne pouvaient pas nous résister. Je tirai ma lame au clair, les gardes suivirent. « Occupez vous des quatre bandits qui surveillent les environs, je ne veux aucun survivant, puis une fois que c'est fait, poursuivez les trois bandits qui maltraitent cette femme. Pas de pitié. » Tous acquiescèrent. Il était temps maintenant de faire notre entrée en scène. Cela impressionnait toujours les bandits. Je hurlais à plein poumon : « Riverains, avec moi ! » La charge fut donnée. Trois des quatre bandits qui montaient la garde prirent leurs jambes à leur cou. Moi, je chargeais en direction de la femme. Les deux bandits la lâchèrent afin de venir me stopper, le troisième qui semblait être le chef commença à se rapprocher d'elle. Chaque bandit qui était venu vers moi s'était placé à un côté différent de mon cheval. Il fallait que je choisisse lequel frapper en premier. Au hasard celui qui était à la droite, plus facile à atteindre avec ma lame. Alors que j'arrivais vers eux ma lame lui trancha la gorge, mais le survivant fit cabrer mon cheval m'envoyant à terre. Cela arrivait trop souvent à mon goût, je n'étais pas bon combattant à cheval. Mon épée tomba à côté de moi, un peu trop loin pour que je puisse la saisir. Le bandit vint, me donnant un coup de pied dans les côtes. Cela fit son petit effet. Je me mis à quatre pattes pour me lever. Il me donna un nouveau coup de pied, profitant de ma situation de faiblesse avec un sourire sadique. Malheureusement pour lui, son coup me rapprocha de mon épée, que je pris discrètement en main. Alors qu'il levai le pied pour me donner un nouveau coup, je tranchai sa jambe d'un revers de main. Enfin trancher... Je n'avais ni la lame, ni la force, pour trancher une jambe d'un coup, si bien que seulement une partie fut coupée, saignant abondamment. Le cri du bandit raisonna et alors qu'il mettait genou à terre afin de contenir la douleur, je me relevai et plantai ma lame dans son torse. Voyant la scène, le chef des bandits présumé envoya à terre la femme qu'il avait prise par les bras afin de l’immobiliser. Je courais vers lui avec l'envie d'en découdre.
Il me chargea, épaule droite en avant. Je fis un pas de côté sur la gauche, afin d'avoir son dos en ligne de mire. Une fois à distance, j'attaquais son dos, il dévia mon coup d'épée avec un revirement soudain. Il semblait assez doué. Il profita de l'ouverture pour me donner un coup de poing dans le nez, me le faisant saigner. J'attaquai de nouveau sur sa gauche. Il évita, attaqua de nouveau, je parai avec difficulté. Il prenait l'ascendant sur moi. Les coups se succédèrent, pendant que les gardes continuaient la traque des deux bandits qui étaient encore en vie. Je perdais clairement le combat, je n'avais pas sa force brute. Mais j'avais mon intelligence et mon agilité. J'attendais juste une ouverture, un geste effectué de manière trop brute, sans précision. Il essaya de finir le combat en attaquant sur ma droite. Ses appuis étaient faibles, j'essayai de parer l'attaque, malheureusement, il toucha l'extrémité de mon flanc me faisant saigner. Heureusement, j'avais vu la faille. Je le fis tomber avec un croche-pied sur sa gauche. Il lâcha son épée durant sa chute et je l'achevais sans plus de remord. Alors que je regardais autour de moi, les gardes commençaient à revenir de leur traque. Je me dirigeais alors vers la jeune femme qui avait été violemment poussée auparavant. Elle était belle, malgré les quelques traces de terres qui entachaient son visage d'ange. C'était clairement un entretien digne d'une Lady. Elle devait être de sang noble... Ou alors particulièrement riche ou naturellement belle... Dans le doute... « Ma Lady, tout va bien ? » Avant que je ne puisse faire un pas de plus vers l'avant, je fus paralysé par la douleur de mon flanc droit. J'allais passer de sales semaines... Faisant fis de la douleur, je proposais ma main pour la relever. Après tout, la douleur n'était pas importante, je n'allais pas laisser cette femme allongée à terre.
Les gardes revinrent, vers moi, voir si tout allait bien. La plupart regardèrent la jeune femme avec intérêt. Un intérêt que je ne lui avais pas trouvé. Alors que je me contentais de contempler la beauté de son visage, eux ne désiraient que son corps. Chacun ses envies... Qui étais-je pour juger. « Donnez mon cheval à la Dame. Et veillez à ce qu'elle se porte bien. » Moi, j'allais devoir faire la route à pied suivant les gardes derrières. De toute façon si je demandais à l'un d'eux de délaisser sa monture pour cette femme, aucun n'aurait accepté... Que vaut le devoir face au confort d'une belle monture après tout ? Avec tout ça je n'avais pas pensé à lui demander ce qu'elle faisait ici... Enfin non pas que ça me regardait, mais pour savoir où la déposer. « Jusqu'où devons-nous vous escorter ma Lady ? » demandais-je avec le plus grand sourire que je pouvais faire compte tenu de la douleur.
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Lann & Yavana
Forêt près de Castel-Bois
Lune 10, année 297
Yavana était venu dans le Conflans pour une mission, une mission qui aurait dut se passer comme d'habitude. Tuer et rentrer chez elle mais malheureusement l'homme qu'elle devait tuer était devenu introuvable et s'enfonçant dans la forêt pour essayer de retrouver celui qui avait fuit la jeune femme était tombé sur des hommes qu'elle n'aurait jamais dut croiser. A un contre un Yavana aurait très bien pu tuer n'importe quel homme étant quelqu'un d’entraîner pour ça mais fasse à 7 hommes armés jusqu'au dent, la tueuse ne pouvait rien faire. Habillée d'une simple robe or brillante ouverte sur ses cuisses, la jeune femme savait très bien ce qui allait suivre tandis que leur regard se posait peu à peu sur elle. Elle aurait très bien put courir et partir loin mais elle savait très bien qu'ils auraient réussi à la rattraper. Restant planté là la jeune femme ne pouvait même pas sortir sa dague de sous sa robe, voilà qu'elle était à nue devant eux. Voyant approcher 3 des hommes vers elle, Yavana recula en silence sans jamais les quitter du regard avant d'entendre la voix de celui qui devait surement être le chef retentir dans cette vaste forêt.
« Que voilà ? Les gars on nous envoie un cadeau je crois bien. »
Et avant même que la jeune femme ne puisse répondre elle vit les deux jeunes hommes lui sauter dessus avant de lui donner un coup sur la tête. Son corps tomba au sol dans un bruit sourd tandis que la jeune femme releva les yeux vers l'homme qui s'approchait encore et encore d'elle. Il y a maintenant très longtemps la jeune femme avait déjà subit cette atrocité et savoir que ce soir elle allait à nouveau subir ça lui faisait monter petit à petit la colère en elle. Reculant à même le sol la jeune femme sentit soudainement des mains se poser sur ses bras pour la plaquer au sol. Tandis qu'elle essayait de se débattre, Yavana observa l'homme qui se mit à genoux tout en commençant à enlever son pantalon. Tournant la tête vers l'homme à sa droite qui lui tenait fermement le bras, la tueuse planta ses dents dans sa peau et lui arracha un morceau de peau tout en le crachant au visage de l'homme à genoux.
« Continue d'avancer et je ferais la même chose avec ton entre jambe. »
Avant même qu'il puisse répondre Yavana entendit un cri venir de l'autre côté de la forêt et fut heureuse de voir des hommes armés arriver. Elle ne les connaissait pas et ne savait pas non plus si ils allaient arriver à tuer ces barbares mais elle était bien contente de voir quelqu'un venir l'aider dans un moment pareil. Laissant son regard se poser sur un des hommes en armure qui avancait vers les trois hommes autour d'elle, elle ne sentit qu'au dernier moment le chef l'attraper contre lui avant de la faire retomber au sol. Sa tête heurta quelque chose de dure au sol et elle sentit un léger liquide chaud couler le long de son front mais elle n'en fit pas vraiment attention et releva son visage pour observer les deux hommes se battre ensemble. Elle sentit un frisson parcourir tout son corps en voyant l'homme perdre fasse à la brute épaisse qu'il avait en face de lui. Yavana aurait voulu l'aider mais elle sentait sa tête tourner légèrement et que faire fasse à cette montagne ? Voyant la Montagne s'approcher une nouvelle fois de l'homme en armure pour donner le coup fatale la jeune femme sentit un « non » sortir d'entre ses lèvres avant de voir la scène se tourner petit à petit. Un sourire apparu sur son visage en voyant l'épée s'enfoncer dans l'homme qui avait voulu la violer il y a encore quelques secondes. Un soupir de soulagement s'échappa d'entre ses lèvres tout en laissant son corps se détendre enfin.
Elle savait à quoi elle venait de s'échapper. Yavana ne savait pas si elle aurait réussi à se relever si elle c'était à nouveau fait violer. La première fois avait été terrible et la jeune femme avait mit du temps avant de réussir à revivre mais une deuxième fois était impossible à ses yeux. Heureusement ce soir, Yavana avait réussi à être sauvé par des hommes qu'elle ne connaissait pas mais elle espérait au fond d'elle qu'eux n'allaient pas vouloir la même chose que les hommes qui étaient au sol. Voyant l'homme en armure qui devait surement être le chef arriver vers elle, Yavana retint son souffle avant de voir la main tendu vers elle pour l'aider à se relever. Un léger sourire se dessina sur son visage plein de sang et de terre avant de lever sa main attraper celle que l'inconnu venait de lui tendre. Se relevant avec délicatesse, la jeune femme laissa la main du jeune homme pour passer la sienne sur sa robe qui était poussiéreuse. En entendant la question de cet inconnu qui était fasse à elle, Yavana laissa un léger sourire moquer se dessiner sur son visage avant de répondre d'une voix douce.
« Lady est un grand mot mais je vais mieux que vous brave Chevalier. » Plongeant son regard dans celui de l'homme elle reprit d'une voix calme. « Je vous remercie d'être venu à mon secours. »
Yavana avait rarement confiance en des hommes mais celui ci était différent, elle le voyait juste en laissant son regard se perdre dans le siens et c'est pourquoi elle n'avait même pas pensé une seule seconde à fuir maintenant que ses agresseurs étaient mort. Voyant d'autres hommes revenir vers nous, Yavana voyait très bien que leur regard observait autre chose que son visage mais elle décida de ne pas y faire attention et resta aux côtés de l'homme qui l'avait sauvé. Ecoutant les ordres qu'il était en train de donner à ses hommes Yavana l'observa en silence tout en voyant du sang et des blessures qui devaient se cacher sous son armure. Tandis qu'un homme était en train de lui amener un cheval, Yavana se tourna vers son sauveur tout en fronçant les sourcils.
« Je ne monterais pas sur ce cheval si vous ne montez pas avec moi. Vous êtes blessés et il est hors de question que vous marchiez. » Yavana était une jeune femme très têtu et aucun homme ne pourrait l'obliger à monter sur ce cheval tant que son sauveur resterait au sol. Si il fallait elle marcherait car après tout elle n'était pas une Noble qui avait peur de la boue et de marcher. « Continuez à m'appeler Lady et vous ne pourrez plus m'accompagner nul part. » Lui lançant un léger clin d'oeil, Yavana continua toujours d'une voix joueuse. « Amenez moi dans une Taverne que je puisse me reposer et surtout vous soigner s'il vous plait. » Ne le lâchant pas une seule seconde du regard la jeune femme continuait de sourire tout en caressant le cheval qui était à côté d'eux. « Puis-je au moins savoir le nom de mon sauveur ? » Yavana sentait le regard des autres hommes posés sur elle mais rien ne comptait à ses yeux que son sauveur. Il y avait quelque chose en lui qui l'intriguait et le lacher du regard était impossible. Elle se sentait comme en sécurité à ses côtés, ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps maintenant.
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Lann & Yavana
Forêt près de Castel-Bois
Lune 10, année 297
Ma tête tournait à cause du sang perdu. Je n'en avais pas perdu beaucoup, la blessure était mineure. Pourtant, la douleur était bien présente. La brute avait tapé fort et avec précision. Je sentais le sol se dérober chaque minute qui passait. Je me demandais comment je faisais pour rester debout. Je n'avais pas l'habitude d'être blessé au combat. En général je gagnais sans perdre de sang. D'ailleurs il était rare que je me batte à mort comme là. Cela ne devait pas excéder la vingtaine de fois. J'étais un combattant expérimenté, mais qui avait rarement été mis en situation réelle. Le siège de Pyke, l'escarmouche près de Castamere... C'était les deux plus gros affrontement que j'avais fait où je m'étais réellement mis en danger. Où la situation était vraiment dangereuse. J'aspirais à la paix, pas à la guerre, même si je ne savais pas faire autre chose de ma vie. Pourquoi pensais-je à ça déjà ? Non, il y avait plus important là. Comme la ravissante demoiselle que si se trouvait en face de moi. Elle avait un regard magnifique dans lequel on pouvait se perdre. Mais mon admiration pour son physique s'arrêtait là... Enfin il y avait aussi ses lèvres qui étaient admirables, mais bon. Cela serait déplacé de les fixer. Elle me remercia de la sauver en faisant l'erreur de titre habituelle. « Je... » une douleur trouva sa place au sein de ma tête alors que celle-ci tournait... Mais bon, je devais faire avec. « Je ne suis pas chevalier. Juste combattant... » Je plaçais ma main sur la blessure, puis quand je la retirais je la vis entièrement rouge. Les aléas du combat... Je secouai la tête, souriant fébrilement à la jeune femme afin de la rassurer. La pauvre, elle avait sans doute échappé à une tentative de viol, ce n'était pas le moment de me laisser aller à mes émotions de princesses... J'étais un soldat de l'Ouest. Je n'avais pas le droit de faiblir. C'était une petite blessure, un peu de sang... La traque n'avait duré que deux journées. Pourquoi étais-je si faible ? Peut-être à cause du choc à la tête lors de la chute de mon cheval. Je ne voyais pas d'autres explications... j'étais de bonne constitution, assez bien bâti, sans grande arrogance de ma part.
Alors que je demandais à ce que l'on emmène la Lady là où elle le souhaitait, cette dernière fit savoir son mécontentement sur ma future marche à pied forcée. Je ne savais pas trop quoi répondre. Je n'avais aucune envie de montrer à cheval avec elle. Non pas que sa présence m'importunait, au contraire, mais cela était fortement mal venu de la part d'une femme de chevaucher le même cheval qu'un homme. D'un autre côté, si je refusais, elle ferait le trajet à pied jusqu'à Castel-Bois ou ailleurs. Ce qui aurait été aussi très mal venu aussi. Que faire ? Ah bien sûr je ne prenais pas en considération le fait que j'avais saigné et que j'étais souffrant. Cela n'était pas le plus important. Je survivrais. J'ouvris la bouche, puis la ferma avant de lâcher un soupir. Mon devoir était d'obéir après tout, la décision était sienne. Même si j'avais du mal à me dire que cette façon de penser était autre chose qu'une forme de lâcheté face à toute dispute avec elle. Après tout, j'aimais trop son regard pour le voir se durcir réellement. J'inclinais alors la tête en signe de soumission. « Il en sera fait selon vos désirs ma Lady. » Je relevai la tête et vis les hommes derrières la dévorer du regard. Heureusement que leurs yeux n'avaient pas de crocs sinon l'innocente jeune femme serait déchiquetée depuis bien longtemps. Moi, je me contentais de son visage, sans jamais descendre plus bas. Le désir était la mort du devoir, tout comme l'amour. Il n'était pas fait pour les simples gens, ou alors pour les simples gens simples d'esprits. Ce qui concernait une bonne partie des individus vivants sur cette terre... Mais j'aimais aspirer à plus. Là où certain aspirer à marquer l'histoire j'aspirais à la servir. Il n'y avait donc pas de place dans ma vie pour une telle chose. Et je n'avais jamais vraiment été confronté à devoir la refuser fermement. Bizarrement c'était plus les femmes qui devaient refuser violemment... Alors qu'un homme quand il disait non, on insistait jamais plus.
Je me plaçai près du cheval afin de l'inviter à monter. Avant même de s'intéresser à la monture elle me fit comprendre que je ne devais plus l'appeler Lady... C'était noté. Je comprenais que l'erreur de titre exaspéré. Cela me faisait la même chose avec le titre de chevalier. Ser Lann le Lion Rouge... Déjà que le surnom ne me plaisait guère, le titre de Ser me donnait des sueurs froides. J'avais vu l'honneur de certain Sers durant le siège de Pyke. Je n'avais aucune envie de leur ressembler. Je préférais rester à mon humble niveau. Je hochais la tête pour lui faire comprendre que sa demande était compréhensible. Elle demanda alors d'être menée jusqu'à une auberge. Pour la première fois, je descendis mon regard, la regardant de haut en bas. Malgré la boue et le sang, elle était bien trop distinguée pour être du bas peuple et se contenter d'une auberge. Mon regard revint alors à son visage. Qui étais-je pour juger après tout ? Par contre il était hors de question qu'elle me soigne. Elle venait d'être sauvée, elle ne me devait rien. « Ma La... » Ah oui... Pas Lady. « Ma Dame, vous n'avez pas besoin de me soigner, je me porte très bien, vous n'avez pas à vous inquiéter. » Sur ces mots je remarquais qu'elle avait reçue une légère plaie au niveau du front qui avait causé un saignement sur son si joli front. Détachant un mouchoir accroché au bras gauche de mon armure je le tendis vers elle, attendant sa permission, puis épongeai délicatement le sang de son front en lui souriant. « Il sera dommage d'entacher votre charme. » Cela était dit avec la plus grande innocence du monde. Cette femme était charmante, elle pouvait presque en être la définition, mais il n'y avait rien de plus.
Elle demanda mon nom, alors que j'allais répondre, les hommes se mirent à rire. Cela ne m'étonnait guère. Ils avaient un peu envie d'attirer l'attention de la jeune dame et cela passait par me ridiculiser. Rien de bien méchant à ça. « Vous n'êtes pas du coin m'dame. C'est notre Lion Rouge. » dit un des soldats. Son compagnon ajouta, dans un rire rauque « Lann le Lion Rouge, à la solde des Lannister. » Le troisième, riant plus fort que ses deux camarades « Et dont aucune donzelle n'a pu se vanter de voir l'attirail. Encore plus chaste que les manteaux noirs et blancs réunis ! » Je soupirais. « Voilà Madame, vous connaissez mon nom. Lann. Puis-je avoir l'honneur de connaître le vôtre ? » Peu après la question j'ajoutai « Et vous là, au lieu de vous gausser, regarder un peu autour de vous histoire que l'on évite une embuscade ! » Tous se mirent à faire ce que j'avais dit, réalisant qu'ils s'approchaient dangereusement de la limite. Après tout, la route allait être longue et il allait falloir que je trouve un moyen d'éviter que la jeune dame ne me soigne. Cela allait encore faire rire sinon.
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