Terreur nocturne [Viserys Targaryen/ Aegon Targaryen]
Le Dragon de l'Est
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L'incarnation
Il était tard, trop tard le prince n'arrivait pas à dormir, il faisait des cauchemars de plus en plus récurant. Il rêvait de son père, majestueux puissant mettant à mort ses ennemis en les brûlants. Il le voyait encore rire quand ceux qui s'opposaient a lui était balayé tel poussière dans le vent. Au fond de son cœur, le jeune prince enviait cela, il aurait voulu être aussi fort que son père. Il aurait voulu ne pas avoir peur de ses ennemis et rester à Port-Real tel que son rang lui indiquait. Mais il avait preuve de lâcheté... De couardise, il était resté enfermé tel un rat pour se protéger d'ennemis potentiellement imaginaires. Mais maintenant, il était ici au donjon rouge, depuis des années.
Il se leva, ne se vêtit que d'une chemise de nuit qui aurait pu passer sans doute pour une tunique décorative tellement celle-ci était chargé en motif et en couleur et quitta ses appartements pour arpenter les couloirs au fur et à mesure, muni d'une simple torche pour s'éclairer. Ses pas l'amenèrent fatalement à la salle du trône. Ils étaient tous là, les crânes des dragons de ses ancêtres, les ossements de leurs gloires. Et au fond, le majestueux trône de fer gigantesque imposant... Digne d'un grand roi. Le jeune prince senti la boule lui monter à la gorge... Il laissa tomber sa torche au sol et tomba genoux au sol devant le trône. Il voyait comme si c'était hier son père et lui sur ses genoux, à l'âge de quatre ans. Il voyait le roi barbu aux ongles long lui prodigué des conseils. Lui expliquer que les ennemis étaient de partout et qu'un monarque devait être vigilant, se protéger de ses ennemis, de tous les traîtres qui hantaient le donjon rouge. Les larmes grimpèrent rapidement à yeux du jeune prince, alors qu'il haletait bruyamment. Tous ses souvenirs... C'est pour cela qu'il ne voulait pas revenir. Il n'avait pas peur des traitres, s'il s'était caché à Peyrdragon s'était pour échapper aux souvenirs du passé. Viserys aimait sincèrement son père, il n'avait jamais su lui reprocher ses erreurs, il l'adule trop pour cela. Sa perte soudaine pour Viserys avait laissé son cœur béant. Il n'avait plus de modèles d'autorité paternelle. Rhaegar avait fait de son mieux, mais c'était avant tout son frère... Il déglutit et parla d'une voix tremblante, au trône vide, comme si le monarque de jadis était devant, comme si cette conversation était réelle. Le Dragon de l'Est avait besoin de vider son sac et seul le vide devait entendre cela.
"Je suis tellement navré père, je sais que vous auriez voulu que je soit différent. Je suis vraiment navré de ne pas avoir répondu à vos attentes. J'ai fait de mon mieux, mais ce sont nos ennemis, ils ont volé ma jeunesse comme ils vous ont volé la vie. Je sers au mieux la famille, je suis différent de ce que vous attendiez de moi, mais je vous... Promet... Que vous n'auriez pas eu à rougir de moi."
Il se leva, ne se vêtit que d'une chemise de nuit qui aurait pu passer sans doute pour une tunique décorative tellement celle-ci était chargé en motif et en couleur et quitta ses appartements pour arpenter les couloirs au fur et à mesure, muni d'une simple torche pour s'éclairer. Ses pas l'amenèrent fatalement à la salle du trône. Ils étaient tous là, les crânes des dragons de ses ancêtres, les ossements de leurs gloires. Et au fond, le majestueux trône de fer gigantesque imposant... Digne d'un grand roi. Le jeune prince senti la boule lui monter à la gorge... Il laissa tomber sa torche au sol et tomba genoux au sol devant le trône. Il voyait comme si c'était hier son père et lui sur ses genoux, à l'âge de quatre ans. Il voyait le roi barbu aux ongles long lui prodigué des conseils. Lui expliquer que les ennemis étaient de partout et qu'un monarque devait être vigilant, se protéger de ses ennemis, de tous les traîtres qui hantaient le donjon rouge. Les larmes grimpèrent rapidement à yeux du jeune prince, alors qu'il haletait bruyamment. Tous ses souvenirs... C'est pour cela qu'il ne voulait pas revenir. Il n'avait pas peur des traitres, s'il s'était caché à Peyrdragon s'était pour échapper aux souvenirs du passé. Viserys aimait sincèrement son père, il n'avait jamais su lui reprocher ses erreurs, il l'adule trop pour cela. Sa perte soudaine pour Viserys avait laissé son cœur béant. Il n'avait plus de modèles d'autorité paternelle. Rhaegar avait fait de son mieux, mais c'était avant tout son frère... Il déglutit et parla d'une voix tremblante, au trône vide, comme si le monarque de jadis était devant, comme si cette conversation était réelle. Le Dragon de l'Est avait besoin de vider son sac et seul le vide devait entendre cela.
"Je suis tellement navré père, je sais que vous auriez voulu que je soit différent. Je suis vraiment navré de ne pas avoir répondu à vos attentes. J'ai fait de mon mieux, mais ce sont nos ennemis, ils ont volé ma jeunesse comme ils vous ont volé la vie. Je sers au mieux la famille, je suis différent de ce que vous attendiez de moi, mais je vous... Promet... Que vous n'auriez pas eu à rougir de moi."
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Terreur nocturne
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Aegon & Viserys
La nuit était tombée depuis plusieurs heures dans le donjon rouge, amenant avec elle le silence inhérent à ces lieux le soir. Seules les lueurs des torches et des bougies permettaient d'entrevoir les ombres sillonnant les couloirs, celles des gardes effectuant leurs rondes, assurant la sécurité de la famille royale et des occupants de la forteresse, de la cour. J'avais passé la soirée dans mes appartements, travaillant sur divers oeuvres que j'avais en projet suite à ma nomination au poste de maître des navires. Je passais beaucoup de soir là-dessus, réfléchissant, écrivant, déchirant les feuilles pour recommencer. J'y passais des heures, bien souvent jusqu'au beau milieu de la nuit. Mon nouveau poste était important à mes yeux, c'était une responsabilité supplémentaire qui devait me permettre de faire mes preuves.
La flamme de la bougie éclairait mes appartements tandis que je me trouvais sur mon bureau, faisant glisser la plume contre le papier, vêtu d'une simple chemise en soie blanche et d'un pantalon. J'entendis des bruits de pas dans le couloir, brusque et rapide, comme si quelqu'un se pressait pour se rendre quelque part. Ce qui m'étonnait, au vu de l'heure. Je me levais de ma chaise, empoignant le socle de la chandelle et me dirigeant vers la porte de mes appartements pour sortir à mon tour. La nuit emprisonnait les lieux dans ses ténèbres, rendant chaque couloir semblable et il serait facile de s'y perdre si l'on ne connaissait pas les lieux. Mais ce n'était pas mon cas, j'avais vécu ici depuis ma plus tendre enfance et j'avais passé énormément de temps dans ces couloirs, alors il m'était facile d'avancer. Bien vite, mon chemin me conduisit en direction de la salle du trône où je vis mon oncle, le prince Viserys Targayren, agenouillé devant le trône. J'écoutais ses paroles, avant de poser la chandelle près de moi et de me marcher vers lui, m'annonçant par la même occasion grâce au bruit de mes pas.
Oncle Viserys.
Ma voix venait de résonner dans la pièce vide, tandis que mon regard se portait quelques instants sur les différents crânes de dragon qui ornaient la pièce, puis mon regard se porta de nouveau sur mon oncle. J'avais écouté ses paroles, il évoquait son père, mon grand-père. Aerys II Targaryen, le Fol tel qu'il était surnommé. Un roi qui fut prometteur au début de son règne mais qui montra bien vite les signes de folie qu'on lui prêtait. Je ne comprenais pas pourquoi mon oncle l'appréciait tant, pourquoi il était tant attaché à lui.
Ne vous rendez-vous donc pas compte de l'ombre qu'il a jeté sur notre lignée et notre royaume ? Des torts qu'il a causé ? Cessez un peu de parler de lui comme s'il fut un bon père ou même un bon roi.
Ma voix avait résonné dans la salle du trône, formelle, presque dure. Je n'appréciais pas le sujet, moi qui voulait tant faire oublier l'ombre jetée par cet homme sur notre royaume et les maux qu'il avait causé à notre lignée. J'avais une bonne entente avec mon oncle, mais s'il y avait bien un sujet où je ne m'entendais pas avec lui, c'était bien celui-là. Comment pourrait-ce en être autrement après ce qui avait été commis par le roi fou.
Et relevez-vous. Votre attitude n'est pas digne de celle d'un prince.
Je m'étais approché de lui suite à mes dernières paroles, le fixant. Même si nous étions en pleine nuit, il ne pouvait se permettre un tel comportement dans la salle du trône. À tout moment, quelqu'un pouvait arriver et voir l'attitude du frère du roi, celui qui devait épouser la princesse de Dorne, Arianne Martell. Un tel comportement n'était pas permis, pas dans un tel endroit. Dans ses appartements, en privé, il pouvait faire ce qu'il voulait. Il en était de même à Peyredragon. Mais pas ici, où l'honneur de notre famille se jouait à chaque instant, où chacune de nos actions étaient jugées.
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5e Dracanniversaire
L'incarnation
Le cœur de Viserys se serra un instant, il pensait qu'on ne l'avait pas remarqué, il était si tard... On n'aurait pas dû le remarquer à cette heure si tardive. Il se releva lentement pour faire face à son neveu et a son attitude réprobatrice. Comme il était sévère... Il avait le jugement des gens qui n'ont pas vécu la guerre, de ceux qui ne l'ont entendu ou vu dans les livres. Viserys n'avait certes pas parcouru les champs de bataille, il n'avait que cinq ans. Mais il avait goûté à la peur et au désespoir, a la crainte de voir sa famille balayer du royaume.
Il se releva son visage se ferma lentement alors qu'il reprenait une attitude sobre. Solennel presque froide. Les paroles d'Aegon l'avaient touché profondément au plus profond de lui, ce n'était pas évidant d'affecter le Dragon de l'Est, cela avait pourtant était fait cette nuit. Viserys fronça les sourcils un instant, puis parla d'une voix calme dénuée d'expression, a l'inverse du ton plein d'émotion qu'il avait pu employer avant qu'Aegon intervienne.
"Mon attitude n'est pas digne d'un prince... N'est-ce pas ? Il est vrai mon neveu que vous avez beaucoup d'avance sur le sujet, vous avez eu un père pour vous l'enseigner. Vous avez eu la chance de ne pas avoir eu un père poignardé dans le dos par un Lannister."
Il ramassa lentement sa torche pour mieux s'éclairer illuminant un des crânes sur sa droite, alors qu'il reprit d'une voix impassible
"Mon père avait bien des défauts, mais il était solidaire envers la famille. Jamais il n'aurait permis qu'un étranger vienne nous faire du mal. Ils ont essayer pourtant... Quand mon frère, prince, alors, avait enlever la jeune Stark. Oh, ils sont venus cracher sur Rhaegar ce jour-là exigeant quelque justice pour un crime qui n'avait pas était commis. Ton père, mon frère, n'aurait jamais fait un acte aussi déshonorant. Il ne l'a pas enlevé, elle l'a suivi de son plein grès, c'est la seule explication..."
Viserys pris une pause un instant, il était là dans la salle du trône le jour des funestes événements, il était là et avait vu les accusations grossières et mensongères à l'encontre de son frère le prince héritier, modèle de chevalerie et de vertu. Accusant ce même Rhaegar qui allait dans les rues de Port-Real divertir le peuple avec sa musique et faire don de sa personne pour son peuple. Quel n'avais pas était sa colère ce jour-là a lui aussi de voir des parfaits étrangers vêtus de peau de bête, avec leur langage rude accusé son frère bien aimer.
"Ils n'attendaient que cela un prétexte pour préparer leur petite rébellion, cette histoire fut le déclenchement de la guerre. Cela ne m'étonnerait même pas que la tante de ton ami ne fût pas dans la conspiration, car il est impensable pour moi que ton père a fauté. Mon père a fait la seule chose possible, il a châtié les traîtres. Il a défendu son fils envers et contre tous. Il n'a jamais tourné le dos à un Dragon qu'il fut vivant ou mort. Et en ce qui me concerne, je ferai de même. Vous détestez peut-être votre grand-père Aegon, mais vous ne l'avez nullement connu, et vous ne l'avez pas perdu comme j'ai perdu mon père. À défaut de ne pas approuver l'affection et la mémoire que je lui porte, ce que je peux vous comprendre et envisagé. J'espère de votre par, que vous serait au moins quelque peu respectueux de ma peine et de ma douleur."
Viserys effectua une légère moue, levant quelque peu la tête. Il n'aimait pas avoir ce genre de discutions avec sa famille. Ils se devaient de se soutenir et non de se chamailler pour ce genre de chose. Cette situation l'embarrassait beaucoup, car il n'était pas dans totalement dans son bon droit.
"Mais vous avez raison, ma conduite ne fut pas digne d'un prince la maison de la royale ce soir. Il y a beaucoup de souvenirs ici... Que j'ai essayé d'éviter en restant a Peyrdragon. Mais j'ai bien peu de m'être laissé submerger ce soir. Je dors mal et je fais de mauvais rêve régulièrement depuis quelques mois et cela s'est accentué depuis que je suis ici. J'essayerai de voir le Grand Mestre... Il aurait peut-être une explication."
Il se releva son visage se ferma lentement alors qu'il reprenait une attitude sobre. Solennel presque froide. Les paroles d'Aegon l'avaient touché profondément au plus profond de lui, ce n'était pas évidant d'affecter le Dragon de l'Est, cela avait pourtant était fait cette nuit. Viserys fronça les sourcils un instant, puis parla d'une voix calme dénuée d'expression, a l'inverse du ton plein d'émotion qu'il avait pu employer avant qu'Aegon intervienne.
"Mon attitude n'est pas digne d'un prince... N'est-ce pas ? Il est vrai mon neveu que vous avez beaucoup d'avance sur le sujet, vous avez eu un père pour vous l'enseigner. Vous avez eu la chance de ne pas avoir eu un père poignardé dans le dos par un Lannister."
Il ramassa lentement sa torche pour mieux s'éclairer illuminant un des crânes sur sa droite, alors qu'il reprit d'une voix impassible
"Mon père avait bien des défauts, mais il était solidaire envers la famille. Jamais il n'aurait permis qu'un étranger vienne nous faire du mal. Ils ont essayer pourtant... Quand mon frère, prince, alors, avait enlever la jeune Stark. Oh, ils sont venus cracher sur Rhaegar ce jour-là exigeant quelque justice pour un crime qui n'avait pas était commis. Ton père, mon frère, n'aurait jamais fait un acte aussi déshonorant. Il ne l'a pas enlevé, elle l'a suivi de son plein grès, c'est la seule explication..."
Viserys pris une pause un instant, il était là dans la salle du trône le jour des funestes événements, il était là et avait vu les accusations grossières et mensongères à l'encontre de son frère le prince héritier, modèle de chevalerie et de vertu. Accusant ce même Rhaegar qui allait dans les rues de Port-Real divertir le peuple avec sa musique et faire don de sa personne pour son peuple. Quel n'avais pas était sa colère ce jour-là a lui aussi de voir des parfaits étrangers vêtus de peau de bête, avec leur langage rude accusé son frère bien aimer.
"Ils n'attendaient que cela un prétexte pour préparer leur petite rébellion, cette histoire fut le déclenchement de la guerre. Cela ne m'étonnerait même pas que la tante de ton ami ne fût pas dans la conspiration, car il est impensable pour moi que ton père a fauté. Mon père a fait la seule chose possible, il a châtié les traîtres. Il a défendu son fils envers et contre tous. Il n'a jamais tourné le dos à un Dragon qu'il fut vivant ou mort. Et en ce qui me concerne, je ferai de même. Vous détestez peut-être votre grand-père Aegon, mais vous ne l'avez nullement connu, et vous ne l'avez pas perdu comme j'ai perdu mon père. À défaut de ne pas approuver l'affection et la mémoire que je lui porte, ce que je peux vous comprendre et envisagé. J'espère de votre par, que vous serait au moins quelque peu respectueux de ma peine et de ma douleur."
Viserys effectua une légère moue, levant quelque peu la tête. Il n'aimait pas avoir ce genre de discutions avec sa famille. Ils se devaient de se soutenir et non de se chamailler pour ce genre de chose. Cette situation l'embarrassait beaucoup, car il n'était pas dans totalement dans son bon droit.
"Mais vous avez raison, ma conduite ne fut pas digne d'un prince la maison de la royale ce soir. Il y a beaucoup de souvenirs ici... Que j'ai essayé d'éviter en restant a Peyrdragon. Mais j'ai bien peu de m'être laissé submerger ce soir. Je dors mal et je fais de mauvais rêve régulièrement depuis quelques mois et cela s'est accentué depuis que je suis ici. J'essayerai de voir le Grand Mestre... Il aurait peut-être une explication."
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Aegon & Viserys
Je ne détachais pas mon regard de sa personne et ma voix impassible contribuait à la dureté de mes paroles. Il évoquait que j'avais eu un père, présent pour m'enseigner ce qu'un prince devait savoir contrairement à lui. Ce n'était pas totalement vrai. Mon père était vivant, présent, mais tel une ombre. Celle que je devais égaler pour espérer lui succéder, car les moments que je passais en sa compagnie étaient plus que rare. Croyait-il vraiment que parce-que j'étais son fils, le roi passait plus de temps avec moi ? Mes enseignements venaient principalement des nombreux précepteurs, maîtres d'armes et septons ainsi que de mes propres apprentissages. Le roi avait bien d'autres occupations, il ne pouvait être autant présent pour sa famille.
Croyez-vous vraiment que mon père, le Roi, ait vraiment eu le temps de parfaire mon éducation sur un tel sujet ? Vous vous méprenez là-dessus, mon oncle. J'ai eu bons nombres de précepteurs, mais mon père ne m'enseigna pas de telles choses, car il a bien d'autres occupations.
Je ne répondais pas quand il parlait de l'exécution du roi fou par Jaimie Lannister. Quoiqu'il arrivait, c'était quelque chose qui n'aurait jamais dû arriver et l'exécution du régicide par mon père fut amplement méritée. L'acte commit était impardonnable, nul n'était habilité à exécuter un roi. Il parlait du fait que son père était solidaire envers sa famille, chose qu'il n'avait pas prouvé. Je n'étais pas d'accord avec lui. Et je n'étais pas d'accord avec ce qu'il évoquait en parlant de mon père et de la femme qu'il avait enlevé.
Le roi Aerys, solidaire envers sa famille ? Je suis sûr que vous savez comment il avait accueilli ma soeur après sa naissance, une preuve que la solidarité de votre père avait des limites. Quand à sa voir si un crime avait été commis, nous n'avons pas besoin de débattre sur la question. Mon père était marié, à Elia Martell. Un tort a été jeté sur Dorne et sur ma mère à cause de lui, alors qu'il l'ait enlevé ou pas m'importe peu.
Mon visage se crispait. Mes traits devenaient durs, bien plus qu'il n'était permis et ma voix se resserrait à chaque parole, signe que le sujet me déplaisait. Je ne rejetais la faute sur personne, les heures du passé appartenaient au passé. C'était des choses que l'on ne pouvait pas changer.
Peut-être était-ce un prétexte pour lancer une rébellion, mais les exécutions de lord Rickard Stark et de son héritier ont bien eu lieu, par votre propre père, dans cette salle. Vous dites qu'il a défendu mon père, mais qu'a-t'il fait ? Il a pris en otage ma mère, ma soeur et moi afin de s'assurer du soutien de Dorne dans cette guerre, attendant sur son trône le dénouement de la guerre qui fut gagnée par mon père et non par lieu.
Mes pupilles fixaient toujours mon oncle, mon visage demeurant impassible tandis que ma voix témoignait de ma dureté à cet instant. Mon oncle semblait oublier certaines choses, certains faits qui s'étaient déroulés durant la rébellion et quand bien même je l'appréciais, je ne manquais pas de remettre les choses au clair avec lui. Il était rare que j'ai de telles discussions avec les membres de ma famille, mais ce sujet était particulièrement difficile et irritant.
Il admettait enfin que sa conduite n'était pas celle que l'on attendait d'un prince. Mon visage se détendit légèrement, gardant cependant toujours cet air impassible. Nul sourire ne venait pour autant étirer mes lèvres.
Bientôt, vous n'aurez plus à supporter le poids de la capitale. Êtes-vous prêt à l'idée d'épouser Arianne Martell ?
Je me calmais, lentement. Je ne m'énervais pas facilement, mais je savais l'adoration qu'avait mon oncle pour son père et cela me déplaisait davantage au fil du temps. C'était un sujet sensible, désagréable. Ce fut un mauvais roi, un mauvais père et un mauvais mari. Si on le disait prometteur au début, le temps avait prouvé qu'il n'était apte à rien mais mon oncle continuait de respecter ce qu'il était et avait fait. Une chose que je ne comprenais pas.
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Viserys grimaça légèrement, les disputes n'étaient pas son fort de même que les confrontations, il n'avait jamais eu à faire face à un tel désaccord. Il esquissa cependant un sourire, comment aurait-il peu faire autrement ? Ce genre de conversation était stérile de toute façon et Viserys ne tomberait pas dans ce piège-là. Il avait sa propre opinion et elle ne changerait pas. Il leva les mains en l'air comme s'il se rendait ou en geste d'apaisements.
"Je ne cherche pas querelle mon neveu. Je n'ai pas vécu les choses telles que vous les présentez et j'ai une vision différente de ce que mon père à décider ou fait. Je n'ai jamais demandé à Rhaegar ce qu'il s'est passé avec Elia, et je ne reconnaîtrais pas qu'il y a eu tors ou pas tant que la vérité ne sera pas levée sur cette affaire. Il appartient de la révéler un jour s'il le désire. Quant au reste... Que dire ?"
Il avança de quelque pas, le visage plus serein, il n'était plus dans une optique de dispute, mais d'échange. Adressant un sourire doux à son neveu si proche de son âge.
"J'étais un jeune garçon de cinq ans, mais ce sont des choses qui marquent. J'ai vu Brandon Stark et sa bande de nordien dans cette même salle, alors que le nordien rugissait devant tous appelant mon frère pour qu'il vienne mourir face à lui. Devant mon père, les courtisans... Rhaegar était absent, mais cela ne pouvait rester impuni. Père l'a fait prisonnier et a convoquer Rickard Stark pour qu'il réponde de ses crimes. Quant à notre famille, elle fut divisée, je ne vois nul prise d'otages, mais de la simple logique Aegon. Le roi ne pouvait pas rassembler tous les membres de la famille au même endroit si les rebelles nous avaient attrapé tous ensemble, cela aurait était la fin de la ligner. En nous envoyant à Peyrdragon et en vous laissant ici, il y avait plus de chance de sauver la famille d'un désastre. Si la cité était compromise mon père ne serai sans doute pas resté, et il ne vous aurait sans doute pas laissé là non plus. Que vous soyez à Port-Real ou à Peyrdragon , vous seriez resté sous l'autorité de la couronne de toute façon."
Il fit un vague geste de la main avec une petite moue, comme chasser le sujet dont il ne voulait plus débattre. Ah le mariage, voilà un sujet qui le laissait perplexe, il ne savait ce qu'il devait en penser. Tout son être redoutait un piège ou un exil forcer.
"Je ne saurais vous dire ce qu'il en est pour le mariage, je souhaite m'entretenir avec le roi a ce sujet pour avoir tous les détails sur le sujet. Ensuite, je suppose que j'aviserai sur la façon de me préparer à cette idée. Je suis navré que cette discutions nous ai brouillés, la famille est importante pour moi et je ne souhaite pas me disputer avec vous, ni avec d'autre. Cela sera sans doute l'une des rares fois où nous verrons après mon départ a Dorne."
"Je ne cherche pas querelle mon neveu. Je n'ai pas vécu les choses telles que vous les présentez et j'ai une vision différente de ce que mon père à décider ou fait. Je n'ai jamais demandé à Rhaegar ce qu'il s'est passé avec Elia, et je ne reconnaîtrais pas qu'il y a eu tors ou pas tant que la vérité ne sera pas levée sur cette affaire. Il appartient de la révéler un jour s'il le désire. Quant au reste... Que dire ?"
Il avança de quelque pas, le visage plus serein, il n'était plus dans une optique de dispute, mais d'échange. Adressant un sourire doux à son neveu si proche de son âge.
"J'étais un jeune garçon de cinq ans, mais ce sont des choses qui marquent. J'ai vu Brandon Stark et sa bande de nordien dans cette même salle, alors que le nordien rugissait devant tous appelant mon frère pour qu'il vienne mourir face à lui. Devant mon père, les courtisans... Rhaegar était absent, mais cela ne pouvait rester impuni. Père l'a fait prisonnier et a convoquer Rickard Stark pour qu'il réponde de ses crimes. Quant à notre famille, elle fut divisée, je ne vois nul prise d'otages, mais de la simple logique Aegon. Le roi ne pouvait pas rassembler tous les membres de la famille au même endroit si les rebelles nous avaient attrapé tous ensemble, cela aurait était la fin de la ligner. En nous envoyant à Peyrdragon et en vous laissant ici, il y avait plus de chance de sauver la famille d'un désastre. Si la cité était compromise mon père ne serai sans doute pas resté, et il ne vous aurait sans doute pas laissé là non plus. Que vous soyez à Port-Real ou à Peyrdragon , vous seriez resté sous l'autorité de la couronne de toute façon."
Il fit un vague geste de la main avec une petite moue, comme chasser le sujet dont il ne voulait plus débattre. Ah le mariage, voilà un sujet qui le laissait perplexe, il ne savait ce qu'il devait en penser. Tout son être redoutait un piège ou un exil forcer.
"Je ne saurais vous dire ce qu'il en est pour le mariage, je souhaite m'entretenir avec le roi a ce sujet pour avoir tous les détails sur le sujet. Ensuite, je suppose que j'aviserai sur la façon de me préparer à cette idée. Je suis navré que cette discutions nous ai brouillés, la famille est importante pour moi et je ne souhaite pas me disputer avec vous, ni avec d'autre. Cela sera sans doute l'une des rares fois où nous verrons après mon départ a Dorne."
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Ne quittant pas mon oncle du regard, je remarquais le sourire qui vint naître au coin de ses lèvres puis il leva les mains en l'air, comme pour signifier qu'il arrêtait, pour faire cesser les hostilités de cette simple querelle. Bien que malgré cela, mon visage changeait difficilement de ton. Je pouvais concéder à mon oncle la foi inébranlable qu'il avait en notre famille. Mais il semblait être resté bien trop longtemps à Peyredragon, aveuglé par sa foi envers notre famille et plus particulièrement notre père. L'on m'avait fait apprendre l'histoire des sept couronnes, parmi les innombrables ouvrages qui la contait. J'avais questionné les septons, ainsi que toutes les personnes qui étaient aptes à répondre à mes questions à ce sujet. J'avais appris des points de vu de nombreuses personnes, mais s'il y en avait bien un que je n'avais pas, c'était celui de mon père. Mais qu'est-ce qu'il m'apporterait, au final ? Il était le vainqueur, celui qui avait mâté une rébellion, qu'importe comment les choses seraient enjolivées, elles demeuraient ce qu'elles sont. Aerys le fou n'était ni un bon roi, ni un bon père. Je ne changerais pas d'avis à ce sujet.
Je vous pensais plus érudit, mon oncle. Nos mestres ne vous ont-ils pas enseigné l'histoire de la couronne ? Les torts de notre famille sont responsables de la rébellion, mais ne la justifiait pas pour autant. À l'époque, vous étiez un enfant et là est bien le problème, vous vous fiez aux impressions que vous avez eu à cette époque. Vous n'avez pas évolué, vous êtes resté cloitré sur notre île en espérant que les choses avancent, sans les pousser vous-même à l'évolution. Ni voyez nulle méchanceté, juste une constatation.
Ma voix avait changé, cela s'entendait. Moins fermée, moins dure tout comme mon visage qui se voulait plus doux. À mon tour, je lui rendis son sourire.
Je crains qu'effectivement, la vision d'un enfant de cinq ans est restée bien ancrée dans votre esprit. N'êtes-vous pas conscient du mal qu'il faisait à votre mère ? Une autre preuve de la vérité. Constatez vous-même les torts causés par votre père, questionnez les gens qui purent le côtoyer et qui subirent ses sévices.
Je le vis faire un geste, dans l'espoir de nous faire passer à autre chose, tandis que nous changions de sujet pour évoquer son mariage prochain. Le mariage de mon oncle et de ma cousine, une nouvelle fois l'union du Dragon et du Soleil. C'était le lot de toutes les personnes de la famille royale, d'être marié afin de fournir des alliances à la couronne et s'assurer de la loyauté des nobles des Sept Couronnes.
J'espère que les choses se dérouleront bien pour vous, mon oncle.
C'était vrai. Malgré la maigre querelle qui avait eu lieu juste avant, cela ne m'empêchait pas d'espérer pour lui quelque chose de bien. Autrefois, c'était le soleil qui était venu chez le dragon mais désormais, c'était l'inverse. Le dragon s'en allait au soleil, là où par le passé, il n'était pas le bienvenue. Les choses changeaient, les relations tendues entre la couronne et dorne s'étaient lentement calmées.
Nous aurons toujours l'occasion de converser par missive, je l'espère et certains événements nous réunirons, espérons-le.
Je n'avais pas vécu toute ma vie à leurs côtés, mais depuis que j'étais devenu prince de Peyredragon, mes devoirs me faisaient aller là-bas régulièrement ce qui m'avait permis de nouer des liens plus profonds avec cette partie de notre famille que je ne côtoyais que peu autrefois. Il était fiancé à une Martell, devrait quitter la capitale pour se rendre à Dorne et aurait de nouveaux devoirs. Il en était de même pour Daenerys qui était fiancée à un Tyrell et devrait quitter la capitale pour se rendre dans le Bief. L'on disait que son fiancé était un homme bon, malgré l'infirmité dont il était frappé. Les événements s'enchaînaient, tandis que nous nous lions aux différentes maisons afin d'obtenir des alliances profitables.
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L'incarnation
Viserys laissa échapper un petit soupire, visiblement guère enchanter par l'idée de partir si loin dans un pays qu'il ne connaissait pas ou des gens le détesterai sans doute. Mais le devoir était le devoir et Viserys ne s'y déroberai pas. Il devait éclaircir certains points avec Rhaegar, et une fois fait, il se résoudrait à accomplir son devoir. Il s'humecta les lèvres quelques secondes.
"Nous verrons, même si je vais me marier, et que je dois m'exiler là-bas loin des affaires d'état, je servirais la couronne à ma modeste mesure. Le fait de me marier ne fera pas de moi un pantin, je suppose qu'on me laissera une relative autonomie. Voulez-vous savoir ce qui m'inquiète vraiment ? C'est d'arrivée les mains vides. Dans les mariages classiques, on donne à l'épouse une dot. Généralement, l'époux a toujours un quelque chose également, si c'est un fils cadet, on lui offre une place-forte ou une place importante dans la maison. Si c'est le fils aîné, il sera la maison, l'avenir est donc assuré. Dans mon cas, il serait fortement insultant pour ma virilité de remettre une dot "
Le jeune prince esquissa un petit sourire à sa plaisanterie avant de reprendre
"Non, je suis inquiet, car je vais arriver sans rien, et je ne souhaite en aucun cas être un pantin qu'on sortira pour les soirées mondaines et pour faire jolie. Sans terre, il n'y a pas d'avenir, nous le savons tout deux. Et bien évidemment que nous converserons par missive, je ne vais pas vous laisser le plaisir de me faire oublier. Vous seriez bien trop tranquille, si je ne vous embête pas de temps en temps."
Viserys fit quelques pas, pour s'approcher d'un des crânes pour poser sa main dessus, comme si le contact des os ancien pouvait le consoler de cette perspective. Il avait toujours eu un profond amour pour cette salle du trône. Il ferma ses yeux violets un instant.
"C'est de cela que je dois discuter avec mon frère le roi. Ce n'est pas séance que j'arrive sans rien, cela serait, je pense insultant pour Dorne , comme pour moi. Alors certes, je vais représenter la couronne et la paix. Mais je dois également être un parti intéressant pour ta cousine. Pour ce pays qui deviendra le mien par la suite. Pensez-vous que cela soit peut-être trop présomptueux de ma par?"
Viserys glissa un dernier regard vers le gigantesque trône de fer, celui de son père et de son frère, celui d'Aegon un jour sans doute. Il dirigea à nouveau son regard vers son neveu, lui adressant un sourire nerveux pour s'être confié ainsi.
"Paradoxalement, je ne suis pas inquiet pour Daenerys, elle a un excellent parti et les Tyrells sont une famille respectable et attentionnée. J'ai eu l'occasion de rencontrer quelque membre de la fratrie du fiancé, et je pense qu'elle sera accueillie dans une famille où elle sera aimée pour ce qu'elle est. Je lui souhaite, je me suis toujours fait un devoir de veiller sur elle, depuis sa naissance. C'est le plus beau joyau de notre famille et la plus innocente d'entre nous. J'espère que nous ne la précipitons pas trop vite... Dans le monde"
"Nous verrons, même si je vais me marier, et que je dois m'exiler là-bas loin des affaires d'état, je servirais la couronne à ma modeste mesure. Le fait de me marier ne fera pas de moi un pantin, je suppose qu'on me laissera une relative autonomie. Voulez-vous savoir ce qui m'inquiète vraiment ? C'est d'arrivée les mains vides. Dans les mariages classiques, on donne à l'épouse une dot. Généralement, l'époux a toujours un quelque chose également, si c'est un fils cadet, on lui offre une place-forte ou une place importante dans la maison. Si c'est le fils aîné, il sera la maison, l'avenir est donc assuré. Dans mon cas, il serait fortement insultant pour ma virilité de remettre une dot "
Le jeune prince esquissa un petit sourire à sa plaisanterie avant de reprendre
"Non, je suis inquiet, car je vais arriver sans rien, et je ne souhaite en aucun cas être un pantin qu'on sortira pour les soirées mondaines et pour faire jolie. Sans terre, il n'y a pas d'avenir, nous le savons tout deux. Et bien évidemment que nous converserons par missive, je ne vais pas vous laisser le plaisir de me faire oublier. Vous seriez bien trop tranquille, si je ne vous embête pas de temps en temps."
Viserys fit quelques pas, pour s'approcher d'un des crânes pour poser sa main dessus, comme si le contact des os ancien pouvait le consoler de cette perspective. Il avait toujours eu un profond amour pour cette salle du trône. Il ferma ses yeux violets un instant.
"C'est de cela que je dois discuter avec mon frère le roi. Ce n'est pas séance que j'arrive sans rien, cela serait, je pense insultant pour Dorne , comme pour moi. Alors certes, je vais représenter la couronne et la paix. Mais je dois également être un parti intéressant pour ta cousine. Pour ce pays qui deviendra le mien par la suite. Pensez-vous que cela soit peut-être trop présomptueux de ma par?"
Viserys glissa un dernier regard vers le gigantesque trône de fer, celui de son père et de son frère, celui d'Aegon un jour sans doute. Il dirigea à nouveau son regard vers son neveu, lui adressant un sourire nerveux pour s'être confié ainsi.
"Paradoxalement, je ne suis pas inquiet pour Daenerys, elle a un excellent parti et les Tyrells sont une famille respectable et attentionnée. J'ai eu l'occasion de rencontrer quelque membre de la fratrie du fiancé, et je pense qu'elle sera accueillie dans une famille où elle sera aimée pour ce qu'elle est. Je lui souhaite, je me suis toujours fait un devoir de veiller sur elle, depuis sa naissance. C'est le plus beau joyau de notre famille et la plus innocente d'entre nous. J'espère que nous ne la précipitons pas trop vite... Dans le monde"
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Terreur nocturne
Fire & Blood
Aegon & Viserys
La discussion se calmait lentement tandis que le sujet qui venait concerné le futur mariage de mon oncle. Un sujet tout aussi important, qui méritait qu'on s'y intéresse. Nous en avions souvent parlé et j'avais tenté, tant bien que mal, de le rassurer à ce sujet tout comme j'avais tenté de rassurer ma cousine concernant cela. L'un comme l'autre s'inquiétait de cette future union qui verrait le rapprochement de nos deux familles et je ne pouvais leur reprocher. Il avait raison sur ce fait, il n'apportait rien à son épouse de part son mariage. Frère cadet du roi, il n'avait aucunes possessions matérielles, mais détenait quand même un titre de prince. Il allait faire entrer Arianne dans la famille royale de part leur mariage, il ne pouvait donc dire qu'il n'avait rien à apporter. Tous n'auraient pas la chance d'épouser un prince ou une princesse de la plus prestigieuse lignée.
Effectivement, je ne peux que vous conseiller d'en discuter avec le roi, seul lui sera apte à vous offrir une réponse. Mais n'oubliez pas que vous êtes un prince, vous ne serez jamais un pantin.
J'esquissais à mon tour un sourire, quand il posait sa main sur le crâne des dragons de la salle du trône. Je me tenais à quelques mètres de lui, ma tenue ne m’empêchait pas de me tenir comme un prince, toujours droit et la tête haute. J’observais quelques instants la salle du trône, les braseros qui se trouvaient parsemé aux quatre coins de la salle, éteins et chaque crâne de dragon. Les vestiges de notre maison, les signes de notre histoire. Mon oncle continuait de me dévoiler ses craintes, que j’écoutais avec attention. D’un geste de la main, je l’incitais à me suivre ; nous serions bien mieux pour discuter d’en nos appartements plutôt qu’ici.
Allons dans mes appartements afin de discuter, nous serions bien mieux installés.
J’avais largement ce qu’il fallait pour recevoir des personnes dans mes appartements, puisque les miens étaient évidemment luxueux. Ainsi, j’ouvris la marche, écoutant toujours mon oncle.
Je comprends votre ressenti et je ne pense pas que cela soit trop présomptueux, non.
J'avais remarqué son regard en direction du trône de fer, ainsi que le sourire nerveux qui suivit. Je ne faisais aucune remarque, comprenant bien pourquoi il souriait ainsi. Nous n'avions pas l'habitude d'avoir de telles conversations, pourtant, elles étaient nécessaires. Nous étions une famille, le pouvoir royal devait se montrer soudé si nous voulions le garder.
Il est vrai que la famille Tyrell est respectable et ils ont déjà prouvé leur fidélité à la Couronne. J'espère que Daenerys saura se plaire dans le Bief, mais nul doute que l'air de Hautjardin lui ira.
L'on ne pouvait espérer meilleur parti pour une princesse, puisqu'elle serait ainsi la femme d'un suzerain. Ainsi, elle obtenait un parti fort en qualité de ce qu'on disait malgré ses quelques défauts et ayant un rang adéquat pour une princesse. Je n'avais pas encore pu discuter de ces fiançailles avec ma tante, ne pouvant donc pas obtenir son avis et savoir ce qu'elle en pensait mais cela viendrait tôt ou tard. J'arrivais face à mes appartements, où j'entrais, avant de m'approcher d'une table où se trouvait de nombreux breuvages.
D'un geste de la main, je l'invitais à s'installer à une chaise qui se trouvait autour d'une table. Je servis deux verres de vin, avant de les apporter à la table et d'en donner un à mon oncle, pour ensuite me mettre à mon tour assis, face à lui.
Nous n'avons jamais pu boire pour l'occasion, alors à vos fiançailles et à celles de Daenerys.
Je m'étais exprimé dans une autre langue, celle qui était nôtre. Celle que nous avions toujours couramment parlé. Le haut Valyrien. Ainsi, je portais ensuite la coupe à mes lèvres, y dégustant le précieux liquide rouge. Le nectar était légèrement sucré, agréable pour le palais. Je tournais légèrement regard vers la fenêtre, d'où je voyais la lune et les étoiles, pleinement visibles puisque la nuit était totale. Qui aurait cru que je me serais retrouvé là, en train de boire une coupe de vin avec mon oncle.
© DRACARYS
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