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Les merveilles du Donjon Rouge [Flashback Aelinor Connington et Roland Vanbois]
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Les merveilles du Donjon Rouge
298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge
Aelinor Connington & Roland Vanbois
Depuis son retour de Port-Lannis, Roland n'avait pas le cœur à la fête. Ses projets de mariage étaient tombés à l'eau à cause de l'entêtement de Stefford Lannister. Si le vieux lion lui avait paru être un homme intelligent et son frère Ser Kevan, un homme loyal, le père de Cerenna Lannister lui avait paru être un homme borné et sans cervelle. Cela faisait maintenant des semaines que le refus était acté mais il demeurait toujours déçu bien qu'il ne l'affichait guère. Il ne se montrait pas plus dur avec son jeune écuyer, Martyn Lannister, sous prétexte qu'il était un lion. Il tâchait de rester le même avec lui et l'entraînait et le conseillait avec autant d'ardeur que si ses projets de noces avaient été acceptés. L'enfant serait sans doute un jour un chevalier compétent. Le genre d'homme qui ressemblerait à Ser Kevan, du moins l'espérait-il. Il avait entraîné le jeune garçon pendant la matinée puis après avoir prit un repas en sa compagnie et celle de sa mère, il avait décidé de réfléchir à son échec et d'en tirer des conclusions pour ne plus répéter ce genre de choses. Il devait agir avec stratégie à l'heure ou de nombreux partis intéressants semblaient lui échapper. Roland devait réagir et agir au mieux. Il avait tout de même 26 ans et le temps d'engendrer une descendance se faisait sentir.
Le jeune homme avait besoin d'air frais pour pouvoir réfléchir. S'aérer l'esprit et bouger restait un bon moyen pour lui de rassembler ses idées. Il n'avait pas envie de rester enfermer et puis se balader lui ferait peut-être rencontrer d'autres gens. Les Sept ne pouvaient pas se rire éternellement de lui. Il avait permis à Martyn de vaquer à ses occupations à conditions qu'il ait terminé de bien entretenir son équipement et celui du Chevalier et il était convaincu qu'il n'aurait rien à redire sur sa prestation. C'était donc le cerveau encombré mais le cœur léger que le jeune homme arpentait l'un des trop rares coins de verdure du Donjon Rouge. Sa mère avait beau se bercer d'illusion il n'avait plus aucun espoir de décrocher un mariage royal. Il avait beau retourner la question de tous les côtés mais aucune famille suzeraine ne pouvait lui offrir ce qu'il recherchait si ce n'était peut-être les Tyrell du Bief en la personne de Margaery ou encore les Stark, quand leur jeune louve aura fleurit ce qui pouvait prendre encore quelques années. Il croisa deux hommes richement vêtus en train de converser entre eux puis il s'arrêta à proximité d'un arbre et l'observa quelques instants. Le Val d'Arryn et les Eryiés lui manquait. Peut-être devait-il y rentrer et épouser une dame de sa région natale comme cela avait été prévu à la base. Il devait peut-être avoir l'air un peu idiot, là debout, seul à fixer un arbre mais il était perdu dans ses pensées et ses réflexions. Et si personne ne venait l'en sortir, il allait sûrement y rester encore une ou deux bonnes minutes avant de reprendre sa route vaillamment.
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Aelinor sortait de la fauconnière. Elle y avait passé du temps. Plus de deux heures en réalité, mais elle n’avait pas vu le temps passé. Elle aimait tellement les rapaces qu’elle ne s’était pas préoccupée de savoir si elle y avait passé trop de temps ou non. Elle s’était échappée, faussant compagnie à sa servante, et chaperonne, depuis déjà plus de deux ans qu’elle était arrivée au Donjon Rouge pour être une des Dames de Compagnie de la princesse Rhaenys Targaryen. Aelinor appréciait maintenant la princesse et s’était tant mieux. L’Orageoise était de nature calme mais pouvant se montrer aussi redoutable que les orages de ses terres natales. Fort heureusement, elle avait fini par trouver des qualités à la princesse et depuis quelques temps, elle mettait toute son énergie pour guider encore un peu la nouvelle venue auprès de sa princesse, Wynafryd Manderly. Le sud et le nord s’étaient entendus rapidement. Mais dorénavant, la jeune femme commençait à se méfier de la nordienne. Oh elle l’aimait bien Wynafryd, mais Rhaenys aussi et cela, Aelinor le voyait parfois d’un très mauvais œil. Mais l’Orageoise se gardait bien de le montrer à quiconque.
Aelinor marcha d’un pas rapide pour rejoindre ses appartements. Elle n’était certes plus très présentable. Cheveux légèrement décoiffés, et une toilette qui laissait maintenant clairement à désirer. Et même si la jeune dame de Compagnie rêvait d’aller se promener dans seul coin de verdure du Donjon Rouge, elle n’allait certes pas le faire dans cette tenue. Arrivée à l’intérieur du donjon, elle gravit rapidement les marches la menant à ses appartements. Elle s’y dévêtit de ses vêtements et sa servante l’aida à enfiler une magnifique robe rouge. Elle laissa ses cheveux ondulés tomber dans son dos et sur ses épaules et se munit d’une ombrelle.
Elle quitta alors seule ses appartements et descendit lentement les escaliers qui la conduirait de nouveau à l’extérieur. Enfin dehors, la jeune femme inspira à pleins poumons l’air frais et commença à déambuler dans les allées. Elle se protégeait, faisait tournoyer son ombrelle ouverte au-dessus de sa tête. Elle croisa quelques personnes qu’elle salua dignement d’un signe de la tête ou d’une brève révérence quand cela était exigé. Elle flânait, l’esprit ailleurs, sûrement dans les terres de l’orage lorsque son regard fut attiré par quelqu’un. Elle s’arrêta un bref instant avant de ne reprendre sa marche. Elle le suivit un moment avant de ne faire mine de poursuivre sa route. Elle bifurqua et revint légèrement sur ses pas, intriguée. Le jeune homme qu’elle reconnu bientôt comme étant Rolanv Vanbois venait de se planter, droit comme piquet devant un arbre. Elle le fixa, se demandant bien à quoi il pouvait penser en regardant cet arbre. « Les hommes sont bien curieux » remarqua intérieurement la jeune femme. Puis elle décida à le rejoindre, finalement heureuse de retrouver un visage connu et ma fois, fort agréable à regarder. Et puis le valois avait de la conversation. Refermant son ombrelle, l’Orageoise alla se placer à ses côtés et s’appuya très légèrement sur l’arbre.
« Lord Vanbois, cela faisait longtemps que nous nous étions vus. Je suis ravie de vous voir de retour parmi nous. » fit Aelinor en souriant. Cela était vrai, la jeune femme était réellement heureuse de le revoir au Donjon Rouge. Roland était ami et les sept le savait, les amis il y en avait hélas bien trop peu dans ce monde. Aelinor Connington se décala de son arbre et approcha son visage de celui du faucon. « Vous avez une mine affreuse mon ami. » conclut-elle en reculant finalement de quelques pas. Oui, Roland avait une mine des plus affreuse et cela inquiétait légèrement la jolie blonde. « Pourrai-je connaître la raison de cet état ? » avança-t-elle prudemment. Il était hors de question de le mettre mal à l’aise. Mais elle pourrait peut-être faire quelque chose si tant était qu’elle connaissait la raison d’un tel visage.
Aelinor marcha d’un pas rapide pour rejoindre ses appartements. Elle n’était certes plus très présentable. Cheveux légèrement décoiffés, et une toilette qui laissait maintenant clairement à désirer. Et même si la jeune dame de Compagnie rêvait d’aller se promener dans seul coin de verdure du Donjon Rouge, elle n’allait certes pas le faire dans cette tenue. Arrivée à l’intérieur du donjon, elle gravit rapidement les marches la menant à ses appartements. Elle s’y dévêtit de ses vêtements et sa servante l’aida à enfiler une magnifique robe rouge. Elle laissa ses cheveux ondulés tomber dans son dos et sur ses épaules et se munit d’une ombrelle.
Elle quitta alors seule ses appartements et descendit lentement les escaliers qui la conduirait de nouveau à l’extérieur. Enfin dehors, la jeune femme inspira à pleins poumons l’air frais et commença à déambuler dans les allées. Elle se protégeait, faisait tournoyer son ombrelle ouverte au-dessus de sa tête. Elle croisa quelques personnes qu’elle salua dignement d’un signe de la tête ou d’une brève révérence quand cela était exigé. Elle flânait, l’esprit ailleurs, sûrement dans les terres de l’orage lorsque son regard fut attiré par quelqu’un. Elle s’arrêta un bref instant avant de ne reprendre sa marche. Elle le suivit un moment avant de ne faire mine de poursuivre sa route. Elle bifurqua et revint légèrement sur ses pas, intriguée. Le jeune homme qu’elle reconnu bientôt comme étant Rolanv Vanbois venait de se planter, droit comme piquet devant un arbre. Elle le fixa, se demandant bien à quoi il pouvait penser en regardant cet arbre. « Les hommes sont bien curieux » remarqua intérieurement la jeune femme. Puis elle décida à le rejoindre, finalement heureuse de retrouver un visage connu et ma fois, fort agréable à regarder. Et puis le valois avait de la conversation. Refermant son ombrelle, l’Orageoise alla se placer à ses côtés et s’appuya très légèrement sur l’arbre.
« Lord Vanbois, cela faisait longtemps que nous nous étions vus. Je suis ravie de vous voir de retour parmi nous. » fit Aelinor en souriant. Cela était vrai, la jeune femme était réellement heureuse de le revoir au Donjon Rouge. Roland était ami et les sept le savait, les amis il y en avait hélas bien trop peu dans ce monde. Aelinor Connington se décala de son arbre et approcha son visage de celui du faucon. « Vous avez une mine affreuse mon ami. » conclut-elle en reculant finalement de quelques pas. Oui, Roland avait une mine des plus affreuse et cela inquiétait légèrement la jolie blonde. « Pourrai-je connaître la raison de cet état ? » avança-t-elle prudemment. Il était hors de question de le mettre mal à l’aise. Mais elle pourrait peut-être faire quelque chose si tant était qu’elle connaissait la raison d’un tel visage.
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Les merveilles du Donjon Rouge
298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge
Aelinor Connington & Roland Vanbois
Ce ne fut finalement pas la fin de ses réflexions qui le tirèrent de sa contemplation mais bien une voix féminine. Se retournant, le jeune homme aperçu Aelinor Connington, l'une des dames qui tenaient habituellement compagnie à la princesse Rhaenys de la maison Targaryen. Il posa son regard sur elle et lui répondit d'une voix neutre, un peu ailleurs avant de reprendre un peu de consistance pendant qu'un sourire s'affichait sur son visage.
« Cela fait longtemps en effet, ce qui est plutôt étrange vu que nous vivons à peu de chose près au même endroits mais nous ne fréquentons pas les mêmes personnes, j'en ai bien peur. Je suis heureux de vous revoir. Je n'espérais pas faire pareil rencontre dans cet endroit.»
La Connington était une femme légèrement plus jeune que lui. Elle possédait un physique avenant et un doux visage. Sa robe rouge mettait en valeur sa beauté, comme se le devait toute dames qui accompagnaient habituellement une femme du rang de la première née de Rhaegar. La jeune femme semblait avoir remarqué qu'il n'était pas de bonne humeur. Cela se voyait-il tant que cela ? Roland devait essayer de ne pas montrer son mécontentement physiquement. Il devait se forcer à ne laisser rien transparaître et à se montrer à la hauteur de son nom.
«Une mine affreuse dîtes vous ? J'étais simplement en train de réfléchir à un projet prometteur avorté et aux moyen de, si je puis dire, retomber sur mes pattes et continuer d'avancer dans ma quête. »
Il était franc même s'il avait abordé de façon évasive ses problèmes mais devait-il réellement procéder de la sorte ? Ne devait-il pas se confier au moins une fois ? Quelqu'un qui aurait un regard neutre sur la situation pourrait peut-être lui apporter quelques précisions ou pistes à exploiter.
« J'ai été absent un petit moment. Je me suis rendu dans l'Ouest afin de demander à Stafford Lannister, la main de sa fille Cerenna. Vous devez la connaître, il me semble que sa sœur cadette fait aussi partie des dames de compagnies de la Princesse Rhaenys. Malheureusement, Ser Stafford avait d'autres projets pour sa fille aînée. »
Il était donc rentré à Port-Réal la « queue entre les jambes » comme pourrait le dire certains. Il ignorait pourquoi il avait envie de se confier. Sa mère l'aurait sans doute réprimander pour sa conduite, pensant qu'il n'aurait pas dût aller dans l'Ouest avec autant de conviction. Ce conseil était pourtant venu du célèbre Tywin Lannister. Il ne savait pas ce qui le poussait ainsi à parler mais il devait sans doute ressentir le besoin de vider son sac et de parler à une oreille neutre. Il avait l'impression de tourner en rond et ne jamais atteindre ce qu'il convoitait : à la fois une alliance solide pour le futur mais également une femme avec qui il se sentirait bien et qui lui assurerait une descendance. Le pauvre Roland pouvait trouver une épouse assez facilement mais une qui réunissait ses trois conditions était difficile à trouver.
« Je venais ici pour réfléchir mais vous m'avez sortit de ma réflexion. Quelque part, je vous en suis reconnaissant. Parfois, je me pose beaucoup trop de question avant d'agir. Je devrais plus souvent suivre mon instinct mais assez parler de moi. Quel bon vent vous amène dans les jardins, Lady Connington ?»
Pendant qu'il parlait, il l'observa plus en détails. Il ne l'avait jamais vraiment regarder en détails mais elle était attirante. Il appréciait ses yeux pétillants et ainsi que ses cheveux élégamment coiffé. Elle possédait un maintien irréprochable. A son âge, de nombreuses femmes étaient depuis longtemps mariées. Le Faucon de lumière se demandait si la Connington avait déjà été promis à un homme mais il chassa rapidement cette idée de ses pensées.
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Aelinor sourit au faucon. Elle rigola un peu lorsqu’il affirma qu’ils ne fréquentaient pas les mêmes personnes. C’était sans aucun doute vrai, un peu e tout cas. Et à dire vrai, elle ne pensait pas non plus croiser Roland Vanbois dans les jardins du Donjon Rouge. Mais ce qui toucha la jeune femme, c’était qu’il semblait ravi de la voir, tout comme il l’était. Alors elle le regarda d’un air taquin et répondit. « Et quelle rencontre espériez-vous faire, Lord Arryn ? » fit la jeune blonde.
Elle était bien curieuse de le savoir. Tout comme la raison de ce visage presque dépité. Et le jeune faucon lui donna un soupçon de réponse. Il était parti dans l’Ouest, espérant conclure un mariage. Mais manifestement, ce charmant plan tomba à l’eau. Mais ce qui surprit le plus Aelinor, ce fut de connaitre l’identité de la promise, Cerenna Lannister, la sœur ainée de Myrelle. Oui la sœur de la Lannister était aussi une des Dames de Compagnie de Rhaenys Targaryen, tout comme elle. Mais elle venait de prendre conscience qu’elle ne connaissait pas très bien la lionne. Elle tacherait d’y remédier la prochaine fois qu’elle se retrouverait en sa compagnie. Elle avait l’air parfaitement charmante, tout comme la jeune nordienne qu’elle avait pris sous son aile à son arrivée. Mais là n’était pas le cœur de leur conversation et maintenant Aelinor Connington était curieuse, trop curieuse pour laisser cette discussion se flétrir. Malgré tout, elle était un peu gênée d’avoir ainsi tiré le jeune homme de ses réflexions. Elle baissa légèrement les yeux et passa une main dans ses mèches. Alors pour ne pas qu’un silence d’arriver alors qu’il venait de lui demander pourquoi elle était dans les jardins, Aelinor planta son regard dans celui du valois avant de répondre. « Que dites-vous de marcher un peu, maintenant que je vous ai soustrait à vos réflexions ? Cela sera plus agréable il me semble. » Et la jeune femme ouvrit son ombrelle. L’Orageoise fit quelques pas et reprit. « Pour votre mariage avorté, je crains que les pères aient bien trop de projet pour leur fille. Mais ce n’est peut-être qu’une impression, après tout le mien n’en aura jamais eu l’occasion. » ajouta-t-elle d’un petit air morose. Oui, elle aurait bien aimé, après tout, que son père puisse avoir tant de projet pour elle. Mais elle en était certaine, son cousin Jon aller en avoir pour son oncle à coup sûr. Il était bien trop ambitieux et soucieux de garder une bonne relation avec les dragons qu’il était capable de prévoir un quelconque mariage avec un proche des Targaryens. Et cela effrayait un peu la jeune femme.
Mais s’il voulait qu’elle parle d’elle, alors elle le ferait volontiers, du moment que le flux de parole continuait ainsi. Elle inspira et reprit. « Eh bien, je profitais d’un peu de répit. Être Dame de Compagnie de la princesse Rhaenys n’est point de tout repos. Bien que la princesse soit une jeune femme très appréciable. » Oui, Aelinor aimait être auprès de sa princesse et en même temps, parfois, elle regrettait un peu le calme de La Griffonnière. Mais elle le savait, jamais elle n’y reviendrait vraiment. Sa vie était auprès de Rhaenys désormais et d’un autre côté, cela lui allait bien. Elle rigola légèrement en repensant à tout cela. « Mais pour en revenir à la raison qui m’a poussée à venir ici, je dirai que je voulais simplement profiter des jardins après un entrainement à la fauconnerie. Je ne pensais pas y passer autant de temps, mais je crois bien que je ne vois plus le temps passé lorsque je suis en leur compagnie. » Elle lui sourit avant de prendre son bras. Peut-être un peu trop entreprenante à bien y réfléchir. Mais elle ne s’y soucia guère puis qu’après tout, personne ne pourrait les surprendre, n’est-ce pas ?
« Pratiquez-vous cet art ? » demanda-t-elle. Un art, oui, si d’autres voyaient la fauconnerie simplement comme une technique de chasse, Aelinor la voyait davantage comme un art. Un art qu’elle pratiquait depuis plusieurs années déjà.
Elle était bien curieuse de le savoir. Tout comme la raison de ce visage presque dépité. Et le jeune faucon lui donna un soupçon de réponse. Il était parti dans l’Ouest, espérant conclure un mariage. Mais manifestement, ce charmant plan tomba à l’eau. Mais ce qui surprit le plus Aelinor, ce fut de connaitre l’identité de la promise, Cerenna Lannister, la sœur ainée de Myrelle. Oui la sœur de la Lannister était aussi une des Dames de Compagnie de Rhaenys Targaryen, tout comme elle. Mais elle venait de prendre conscience qu’elle ne connaissait pas très bien la lionne. Elle tacherait d’y remédier la prochaine fois qu’elle se retrouverait en sa compagnie. Elle avait l’air parfaitement charmante, tout comme la jeune nordienne qu’elle avait pris sous son aile à son arrivée. Mais là n’était pas le cœur de leur conversation et maintenant Aelinor Connington était curieuse, trop curieuse pour laisser cette discussion se flétrir. Malgré tout, elle était un peu gênée d’avoir ainsi tiré le jeune homme de ses réflexions. Elle baissa légèrement les yeux et passa une main dans ses mèches. Alors pour ne pas qu’un silence d’arriver alors qu’il venait de lui demander pourquoi elle était dans les jardins, Aelinor planta son regard dans celui du valois avant de répondre. « Que dites-vous de marcher un peu, maintenant que je vous ai soustrait à vos réflexions ? Cela sera plus agréable il me semble. » Et la jeune femme ouvrit son ombrelle. L’Orageoise fit quelques pas et reprit. « Pour votre mariage avorté, je crains que les pères aient bien trop de projet pour leur fille. Mais ce n’est peut-être qu’une impression, après tout le mien n’en aura jamais eu l’occasion. » ajouta-t-elle d’un petit air morose. Oui, elle aurait bien aimé, après tout, que son père puisse avoir tant de projet pour elle. Mais elle en était certaine, son cousin Jon aller en avoir pour son oncle à coup sûr. Il était bien trop ambitieux et soucieux de garder une bonne relation avec les dragons qu’il était capable de prévoir un quelconque mariage avec un proche des Targaryens. Et cela effrayait un peu la jeune femme.
Mais s’il voulait qu’elle parle d’elle, alors elle le ferait volontiers, du moment que le flux de parole continuait ainsi. Elle inspira et reprit. « Eh bien, je profitais d’un peu de répit. Être Dame de Compagnie de la princesse Rhaenys n’est point de tout repos. Bien que la princesse soit une jeune femme très appréciable. » Oui, Aelinor aimait être auprès de sa princesse et en même temps, parfois, elle regrettait un peu le calme de La Griffonnière. Mais elle le savait, jamais elle n’y reviendrait vraiment. Sa vie était auprès de Rhaenys désormais et d’un autre côté, cela lui allait bien. Elle rigola légèrement en repensant à tout cela. « Mais pour en revenir à la raison qui m’a poussée à venir ici, je dirai que je voulais simplement profiter des jardins après un entrainement à la fauconnerie. Je ne pensais pas y passer autant de temps, mais je crois bien que je ne vois plus le temps passé lorsque je suis en leur compagnie. » Elle lui sourit avant de prendre son bras. Peut-être un peu trop entreprenante à bien y réfléchir. Mais elle ne s’y soucia guère puis qu’après tout, personne ne pourrait les surprendre, n’est-ce pas ?
« Pratiquez-vous cet art ? » demanda-t-elle. Un art, oui, si d’autres voyaient la fauconnerie simplement comme une technique de chasse, Aelinor la voyait davantage comme un art. Un art qu’elle pratiquait depuis plusieurs années déjà.
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Les merveilles du Donjon Rouge
298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge
Aelinor Connington & Roland Vanbois
Roland n'avait pas réfléchi à cette question. Il avait seulement penser à faire de nouvelles rencontres mais aucune cible n'était apparue dans son esprit. Que du contraire, il avait sans doute voulu se laisser dériver pour voir où ses pas le conduiraient.
« Je l'ignore. Je pensais laisser les Sept décider de qui il mettrait sur ma route puisque mes propres recherches ne sont pas fructueuses.»
Elle lui fit une remarque sur sa paternité. De ce qu'il avait pût entendre dire, le père de la jeune fille était mort. Au moins ceci leur faisait quelque part un point commun. Lui non plus ne jouissait plus de la présence de son père. Lady Aelinor lui proposa de marcher et il accepta d'un signe de tête tout en répondant d'une voix calme et posée.
«Je suppose que mon père aurait lui aussi eu des projets pour moi, s'il n'avait pas perdu tragiquement la vie. Je suis maintenant maître de mon destin, dans la limite du respect de la décision de Lord Jon Arryn. J'ignore laquelle de ces positions est réellement la plus confortable.»
La Connington lui avoua que vivre en compagnie de la princesse n'était pas la chose la plus reposante qui soit. Il se demandait ce que Rhaenys pouvait bien faire de si fatiguant. A vrai dire, il ne caressait pas l'espoir de décrocher un mariage avec l'aînée des enfants de Rhaegar. Il n'avait jamais vraiment eut l'occasion de discuter avec.
«Que fait donc la Princesse pour vous fatiguer ? Je n'ai jamais eu la chance de parler avec elle. C'est sans doute pour moi, la membre la plus mystérieuse de la maison Targaryen. Pour vous, elle ne doit plus avoir aucun secret. »
La jeune dame lui prit le bras et Roland ne sut pourquoi mais ce geste le fit rougir quelque peu. Il ne s'était pas attendu à autant de familiarité d'un coup mais il appréciait plutôt le geste. Le Chevalier l'écouta parler de fauconnerie. Il était surpris de savoir qu'une jeune dame s'adonnait à cet art mais ce n'était pas pour lui déplaire. Le faucon était l'animal qui ornait le blason de sa maison et il avait déjà pratiqué la chasse en se servant de ce volatile. Sa région était propice à leur utilisation. Pendant quelques secondes, il pensa à nouveau au Val. Sa terre natale lui manquait.
« Dans le Val j'ai moi même pût me familiariser avec cet art mais depuis que je suis venu à la Capitale je n'ai pas eu la chance de goûter à nouveau aux joies de ce plaisir. Cela fait longtemps que vous le pratiquer ? Possédez vous votre propre oiseau ? Je serai ravi de voir ce noble animal si l'occasion se présente.»
Cela faisait du bien de rencontrer quelqu'un qui partageait quelque chose en commun autre que le fait d'être noble ou d'être en quête de noces. Parler de quelque chose qui lui rappelait le Val était toujours positif. Même si le fait de savoir qu'une dame s'adonnait à la chasse lui paraissait étrange, surtout si au Sud du Royaume, il chassa cette pensée de son esprit et préféra se concentrer à nouveau sur la conversation. Un sourire sincère s'afficha sur son visage et le jeune homme remit quelques mèches de cheveux rebelles en place avant de prendre la parole sur un ton toujours aussi calme mais quelque peu amusé.
« Auriez vous encore d'autres talents cachés que j'ignore, Lady Connington. Vous semblez être une femme pleine de surprise ! Je suis sûr que vous arriverez encore à nous surprendre au cours de notre promenade !»
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Aelinor rigola légèrement. Les Sept, évidemment elle y croyait. Mais elle voulait croire que les hommes étaient aussi libres de leur destin. « Les Sept nous guident, Lord Vanbois nous sommes libres de suivre ou non la voix qu’ils nous tracent. » fit doucement la jeune femme. Mais ce qui était certain, c’était que le jeune homme serait plus libre qu’elle concernant son futur mariage. Aelinor le savait très bien. Le jour où Jon déciderait de la fiancer, elle n’aurait pour autre choix que d’accepter son sort. Tout ce qu’elle espérait, c’était que l’homme ne serait pas trop vieux et que ce mariage ne l’éloignerait pas de Rhaenys. Le Griffon avait fait ses preuves sur les champs de bataille, prouvant sa bravoure et sa force au combat. Mais la Griffonne était une femme jalouse et ambitieuse. Elle savait pertinemment qu’en fréquentant la princesse, elle pourrait rencontrer des personnes de haut rang et elle avait eu raison d’y croire. Les Sept avaient mis sur sa route le neveu de Lady Anya Vanbois.
Leur discussion dériva et bientôt ils en vinrent à parler des activités de la princesse. Aelinor avait peut-être parlé un peu vite. Et si d’autres arrivaient, ils pourraient dire qu’être Dame e compagnie n’est pas si fatiguant. Mais ils ne savaient probablement pas tout ce que cela impliquait. Évidemment, vu de loin, il suffisait de suivre la princesse, d’être à ses côtés et cela semblait même plaisant. Elle l’avait cru elle aussi en arrivant au Donjon Rouge. Et puis elle avait vite déchanté et regretté un temps ses terres orageoises natales et La Griffonnière. Ô, elle n’en voulait pas à ces ignares. Et surtout, elle ne voulait pas perdre son temps à tenter de les remettre dans le droit chemin. Alors la jeune femme les laissait jacasser sur le statut de Dame de Compagnie. Mais cette fois, elle voulut bien expliquer son rôle. Il fallait dire que l’interlocuteur était charmant, ce qui aidait grandement. « Pour tout vous dire, être dame de compagnie est bien plus contraignant que ce que l’on pourrait croire. C’est un savoir qu’il faut maîtriser. Être là, sans trop être vu, il faut accompagner la princesse tout se gardant d’attirer les regards. C’est la soutenir sans l’étouffer. C’est aussi un jeu de dupe, tout le monde sait pertinemment que nous sommes à ses côtés et pourtant tout le monde s’obstine à ne point trop nous remarquer jusqu’au jour où nous devenons miraculeusement une personne digne des plus grands intérêts parce que nous la côtoyons de plus près. Il faut savoir composer avec l’hypocrisie des gens de la Cour et cela est parfois éreintant. Quand à dire qu’elle n’a plus aucun secret pour moi, je ne le crois pas. Tout le monde garde quelques petites choses secrètes au regard des autres. » fit la jeune blonde en souriant au valois.
Toujours à son bras, Aelinor continuait de marcher dans les allées du jardin. Roland lui demanda depuis quand elle pratiquait l’art de la fauconnerie. Aurait-elle piqué sa curiosité ? Elle en était à la fois ravie et un peu étonnée. Elle avait grandi en terre de l’orage et là-bas femmes et hommes pouvaient le pratiquer. Aelinor rougit un peu et répondit. « Pour tout vous dire, je le pratique depuis mes 13 ans. » Aelinor fit une pause avant de ne reprendre. « Je n’ai pas mon propre oiseau. Il faut savoir s’adapter selon les jours aux gibiers potentiels. Mais je dois dire que j’ai une préférence pour la chasse de bas vol. Quant à l’oiseau que j’affectionne le plus, je dirai l’aigle royal. » La chasse de bas vol, elle était surtout moins dangereuse pour le rapace que celle de haut vol. La perte de l’animal était moins élevée. « Et vous, vous semblez familier à la fauconnerie. La pratiquiez-vous dans le Val ? Pourquoi ne pas vous y habituer à nouveau, ici, au Donjon Rouge ou à Port-Réal ? » demanda intriguée Aelinor Connington. Mais ce qui la fit rire doucement, fut la dernière question du jeune homme.
« Je vous l’ai dit, tout le monde a des secrets. J’en ai peut-être encore. Mais si je vous les disais ainsi, ils ne seraient plus des secrets. Vous ne croyez pas ? » ajouta-t-elle d’un air légèrement taquin.
Leur discussion dériva et bientôt ils en vinrent à parler des activités de la princesse. Aelinor avait peut-être parlé un peu vite. Et si d’autres arrivaient, ils pourraient dire qu’être Dame e compagnie n’est pas si fatiguant. Mais ils ne savaient probablement pas tout ce que cela impliquait. Évidemment, vu de loin, il suffisait de suivre la princesse, d’être à ses côtés et cela semblait même plaisant. Elle l’avait cru elle aussi en arrivant au Donjon Rouge. Et puis elle avait vite déchanté et regretté un temps ses terres orageoises natales et La Griffonnière. Ô, elle n’en voulait pas à ces ignares. Et surtout, elle ne voulait pas perdre son temps à tenter de les remettre dans le droit chemin. Alors la jeune femme les laissait jacasser sur le statut de Dame de Compagnie. Mais cette fois, elle voulut bien expliquer son rôle. Il fallait dire que l’interlocuteur était charmant, ce qui aidait grandement. « Pour tout vous dire, être dame de compagnie est bien plus contraignant que ce que l’on pourrait croire. C’est un savoir qu’il faut maîtriser. Être là, sans trop être vu, il faut accompagner la princesse tout se gardant d’attirer les regards. C’est la soutenir sans l’étouffer. C’est aussi un jeu de dupe, tout le monde sait pertinemment que nous sommes à ses côtés et pourtant tout le monde s’obstine à ne point trop nous remarquer jusqu’au jour où nous devenons miraculeusement une personne digne des plus grands intérêts parce que nous la côtoyons de plus près. Il faut savoir composer avec l’hypocrisie des gens de la Cour et cela est parfois éreintant. Quand à dire qu’elle n’a plus aucun secret pour moi, je ne le crois pas. Tout le monde garde quelques petites choses secrètes au regard des autres. » fit la jeune blonde en souriant au valois.
Toujours à son bras, Aelinor continuait de marcher dans les allées du jardin. Roland lui demanda depuis quand elle pratiquait l’art de la fauconnerie. Aurait-elle piqué sa curiosité ? Elle en était à la fois ravie et un peu étonnée. Elle avait grandi en terre de l’orage et là-bas femmes et hommes pouvaient le pratiquer. Aelinor rougit un peu et répondit. « Pour tout vous dire, je le pratique depuis mes 13 ans. » Aelinor fit une pause avant de ne reprendre. « Je n’ai pas mon propre oiseau. Il faut savoir s’adapter selon les jours aux gibiers potentiels. Mais je dois dire que j’ai une préférence pour la chasse de bas vol. Quant à l’oiseau que j’affectionne le plus, je dirai l’aigle royal. » La chasse de bas vol, elle était surtout moins dangereuse pour le rapace que celle de haut vol. La perte de l’animal était moins élevée. « Et vous, vous semblez familier à la fauconnerie. La pratiquiez-vous dans le Val ? Pourquoi ne pas vous y habituer à nouveau, ici, au Donjon Rouge ou à Port-Réal ? » demanda intriguée Aelinor Connington. Mais ce qui la fit rire doucement, fut la dernière question du jeune homme.
« Je vous l’ai dit, tout le monde a des secrets. J’en ai peut-être encore. Mais si je vous les disais ainsi, ils ne seraient plus des secrets. Vous ne croyez pas ? » ajouta-t-elle d’un air légèrement taquin.
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298, Lune 8 Port-Réal - Donjon Rouge
Aelinor Connington & Roland Vanbois
La question de savoir si leur destin était dicté par les Sept ou non était un débat intéressant mais il trouvait qu'il n'avait pas sa place au cours de cette balade. Pourquoi s'encombrer l'esprit de sujet si embarrassant ? Si Lady Aelinor avait désiré en discuter, elle aurait sûrement été voir un Septon plutôt qu'un chevalier du Val. Elle lui fit un long discours sur le statut de Dame de compagnie et il l'écouta attentivement. Ce n'était pas le genre de sujet auquel il s'intéressait habituellement et ce pour plusieurs raisons. La première était qu'il n'était pas une dame et la seconde résidait dans le fait qu'il ne possédait aucune sœur apte à assurer ce rôle. La tâche de la jeune Connington demeurait entre ombre et lumière ainsi que la justesse avec lequel elle arrivait à passer d'un à l'autre.
« Vous devez constamment marcher sur des œufs. Votre rôle nécessite énormément de qualité. Certaine qui feront sans doute de votre futur époux, un homme heureux, à n'en pas douter. Sans oublier les liens précieux que vous avez dû tisser avec la princesse et ses autres dames de compagnie. »
La conversation dériva ensuite à nouveau sur la fauconnerie, un art que la jeune pratiquait maintenant depuis des années. Roland était curieux de la voir à l’œuvre. Œuvrer avec un oiseau de chasse était une manœuvre qui pouvait s'avérer des plus impressionnantes et effrayante. Imaginer une noble dame comme elle, si distinguée, s'adonner à pareil démonstration avait le don de susciter sa curiosité. Il espérait avoir un jour l'occasion de la voir à l’œuvre. Vint alors son tour de lui répondre et il lui parla sur un ton des plus détendu et amusé. Le Roland perdu dans ses pensées semblait à présent si loin, qu'on aurait pût se demander s'il avait un jour existé.
«Je la pratiquais en effet dans le Val. C'était une chose que j'appréciais faire lorsque nous chassions. Le Val d'Arryn est le cadre idéal pour ce genre d'oiseaux. Je n'ai malheureusement eu que très peu l'occasion de chasser depuis que je vis à la capitale et les rares chasses auxquelles j'ai participé se faisait à cours. Peut-être m'initieriez vous à nouveau à ce noble art ? En tout bien tout honneur, évidemment.»
Les secrets étaient fait pour être révéler. Un secret ne pouvait jamais le rester éternellement à moins que tous ses détenteurs soient appelés par l’Étranger et encore. S'il subsistait des traces, il était alors possible de remonter la piste. Le jeune homme se découvrit taquin et répondit du tac au tac à la magnifique Lady de la maison Connington.
«Les secrets sont divertissant mais également dangereux. Ils ne sont pas éternels et parfois mieux vaut les révéler à certains initiés pour pouvoir mieux les protéger même si c'est augmenter également le risque qu'il soit découvert. Voici une chose qui n'en est pas un ! Je suis absolument ravi que vous vous soyez joint à moi pour une petite promenade. Votre présence est bien plus agréable que les questionnements qui me tiraillaient, il y a encore de cela quelques minutes.»
Le jeune homme était sincère. Elle était d'agréable compagnie.Son expérience en tant que dame de compagnie devait sans doute y jouer un rôle. Même si en soit, se comporter en dame de compagnie avec un homme ne demandait pas forcément les mêmes que pour une Lady. Néanmoins, elle savait rendre une conversation intéressantes contrairement à de nombreuses autres femmes qui se contentaient de hocher de la tête en riant ou en gloussant comme des dindes.
«Parlez moi un peu de chez vous. Je n'ai eu que très peu d'occasion de me rendre dans les Terres de l'Orage et encore moins à la Griffonière. Je pourrais bien sûr consulter des ouvrages sur le sujet mais il est toujours plus agréable d'entendre parler quelqu'un qui y a vécu. L'amour pour une chose fait souvent de la personne qui le ressent un meilleur conteur. »
DRACARYS