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Event 1, sujet 1: Une nuit aux Eyriés (libre)

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Valar Morghulis
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Valar Morghulis

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Une nuit au Eyriés

       At  Les rumeurs allaient bon train depuis le début de l’année dans toutes les 7 couronnes. Mais désormais la nouvelle est bien confirmée. Elbert Arryn et Daenerys Targaryen ont bien eut l’un pour l’autre des sentiments qui dépassent le cadre de la courtoisie. La maison royale s’est réjouit de l’initiative de la princesse Targaryen aux cheveux d’or qui a souhaité s’unir à l’un des descendants des rois de la montagne et du Val.

La cérémonie des épousailles a lieu dans l’antique citadelle des Eryés, à la grande joie de Jon Arryn qui peut ainsi exhiber les fastes de son domaine à tous ses nombreux invités. Des nobles sont venus de tout Westeros pour assister à cette union inattendue. Une occasion pour réconcilier l’entente entre les deux familles, mise à mal lors de la révolte de Robert Baratheon et dont les plaies ne sont pas encore refermés aujourd’hui. On dénombre entre 100 et 150 convives, qui viennent s’ajouter aux 300 ou 400 personnes, gardes et domestiques des Eryés.

Le roi est venu en personne pour assister au mariage de sa sœur, avec une assez faible suite pour un monarque. Les mauvaises langues prétendent que les Targaryen ont leur coffre vides et préfèrent ne pas faire étalage de luxe. Chose que tout le monde a remarqué en revanche, c’est que le prince Viserys est absent. Selon les rumeurs, il ne supporterait pas de voir sa sœur Daenerys s’unir à un autre homme, tant l’affection qu’il a pour elle semble dépasser le cadre conventionnel établit par la Foi…

A cette assemblée se sont joints les chefs des clans des Montagnes de Lune. Ils sont tous là : Les Freux, les Serpents de lait, les Fils du brouillard, les Sélénites, les Oreilles noires, les Fils de l’arbre, les Faces brûlées, les Hurleurs, les Forgerouges et les Chiens peints. Jon Arryn les as invités pour montrer le respect qu’il a pour eux. Ruse habile afin de mieux leur faire entendre raison lorsqu’il les réunira tous en réunion informelle dans la nuit après les festivités. Le seigneur du Val espère mettre fin aux querelles interminables qui règnent entre les sauvages qui mettent à mal ses terres dans leurs discordes de voisinage. Il semble que le roi Rhaegar ne soit pas offusqué par la présence de cette cinquantaine de barbares des montagnes tant il semble ravit de voir Targaryen et Arryn unis pour l’occasion.

Le soleil vient de se coucher. La cérémonie va bientôt avoir lieu dans le splendide jardin aux nombreux cercles d’herbes de la forteresse. Aux habituelles fleurs bleues des Arryn, on a aussi planté pour l’occasion, des fleurs rouges aux couleurs de la mariée Targaryen. C’est devant la statue immuable d’Alyssa Arryn pleurant pour l’éternité que le jeune couple va prononcer ses vœux. On attend plus que les deux futurs époux. Le septon est en place. Vous êtes tous dans l’assemblée. Soyez patient. Quand les époux auront finis leur rituel, le banquet somptueux et les festivités devraient suivre avec la cérémonie du coucher à la clé !
     

     
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L’union des Arryn et des Targaryen, s’il y avait bien une chose inacceptable pour la Vipère du Conflans, c’était bien ce mariage totalement improbable. Comment le Roi Rhaegar pouvait-il s’unir à cette Maison de traîtres en leur donnant sa sœur ? Invités à participer à cet événement grandiose, le Lord-Suzerain du Conflans et son épouse étaient partis avec leur garde personnelle. Durant tout le trajet, Cristan ne manqua pas d’essayer de parler avec sa femme mais malheureusement pour lui, sans la présence d’un tiers, il n’obtenait aucune attention de Cerenna, celle-ci préférant grandement imaginer toutes les tortures qu’elle aimerait voir infliger aux Arryn. En tant que traîtres, ils n’étaient guère plus que des bâtards aux yeux de la belle Lady.

C’est donc durant de longues journées qu’elle resta silencieuse, forçant son mari à continuer le voyage à dos de monture, au côté de la jeune Alyssa, plutôt qu’enfermer avec sa femme. La famille Desdaings arriva finalement aux Eyriés et dès lors qu’un semblant de protocole était à respecter, Cerenna prit le bras de son époux pour pénétrer l’immense forteresse érigée au sommet de la montagne. C’est donc tout naturellement, qu’ils furent conduits auprès de Lord Arryn et de son épouse. Après des salutations amicales et distinguées, ils rejoignirent leur quartier comme invités et se préparèrent pour la réception, ne manquant pas de saluer les personnes qu’ils connaissaient au passage. Evidemment, Cerenna se demandait si son fils serait présent à ce mariage et si oui, s’il se montrerait devant elle. Alessander lui manquait tellement que cela en était douloureux.

En parfaite femme et Lady du Conflans, vassale du Roi des Sept Couronnes, la Vipère présenta ses respects et ses amitiés au Roi Rhaegar ainsi qu’aux membres de la Maison Targaryen présent au mariage, étant imité peu de temps après par son époux et la jeune Alyssa. Arborant une robe magnifique en soie fine de couleur rouge, accompagnée d’un ensemble de bijoux en or lui donnant l’allure d’une Reine, la belle Lady du Conflans alla tranquillement s’asseoir avant que les festivités commencent. Si elle se tenait tranquille pour le moment, la présence des chefs des clans des montagnes ne manqua pas de susciter sa curiosité. Si Jon Arryn espérait assurer la paix en acceptant de placer des barbares aux côtés d’invités prestigieux, il allait vite déchanter, elle pouvait le lui garantir. Criston et Alyssa s’assirent également, la jeune fille admirant le lieu de la cérémonie et ne tarissant pas de questions sur cette forteresse impressionnante. De son côté, le Suzerain du Conflans espérait juste que cette formalité s’arrête au plus vite, pas très à l’aise au milieu de ce nid de vipères.
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Le dernier repas de sa vie de célibataire avait été pris en compagnie des mâles de la maison Arryn, de nombreux vassaux de son oncle, de sommité importantes de la noblesse de Westeros. Plus indélicate était la présence des chefs des clans des montagnes. Profiter de son mariage pour essayer de désamorcer un conflit séculaire était en soit une idée ingénieuse mais légèrement insultante envers sa personne mais encore plus envers son épouse. La Typhon née ne sera sûrement pas à son aise lorsque ces gueux viendront s'adresser à elle. Il eut une pensée émue pour sa promise qui devait sans doute être nerveuse à attendre l'heure fatidique. Heureuse aussi sans aucun doute. Le Faucon savait qu'elle désirait ce mariage au moins autant que lui. Sa mère lui avait encore répété la veille qu'il devait être impeccable pour l'ensemble des yeux qui seraient tourner mais il n'en avait cure. Les seuls yeux qui méritaient de le voir dans pareil état étaient d'améthystes  et illuminaient un visage encadrés de cheveux d'argent. Delena était sans doute la personne la plus impatiente de voir cette union se conclure, exceptés Daenerys et Elbert. Pour la mère du Faucon, il s'agissait d'un joli pied de nez fait à Lysa Arryn et une façon supplémentaire de montrer à Jon Arryn que son précieux Elbert sera encore et toujours un meilleur Lord Protecteur du Val que ne le serait jamais le petit morpion prénommé Robert.

En ce jour, il portait un doublet bleu rehaussé de fils d'or et d'argent qui se mariait agréablement avec son pantalon noir. Une partie de son doublet était revêtu d'un tissu beige frappé du faucon Arryn. Coiffer impeccablement et rasé de près, il avait fier allure. S'il s'était écouté, il aurait revêtu son armure pour prendre femme mais selon sa mère, mieux valait procéder par un habillement plus classique. Bref, le Faucon de lumière était étincelant et il accueillit avec joie la fin de ce repas pour se diriger vers le lieu dit du mariage où s'amassait une foule de spectateurs. Certaines têtes étaient connues, d'autre totalement inconnues mais identifiable par un bijou, un ornement de leur tissus. Qui reflétait leur appartenance à telle ou telle maison. Sentir ces visages pointé sur lui comme des flèches tirées par un millier d'archer avait de quoi le décontenancer quelque peu mais il reprit rapidement son naturel. Il était bien plus semble de débarquer d'un bateau au milieu du champ de bataille et de botter les fesses à quelques Fer-nés ou plus simplement de concourir à un tournoi que de marcher jusqu'à cet autel avec les regards pesant d'inconnus. En parlant d'inconnu, l’absence du prince Viserys n'était pas pour lui déplaire. Ce Targaryen avait toujours manifesté pour sa dulcinée une fascination incestueuse dérangeante. Le Arryn craignait cependant un retour de flamme de la part de ce dragon sans feu. Si Viserys ne pouvait pas mener d'assaut contre les Eryés ou s'y rendre sans se faire remarquer, il ne lui serait pas impossible d'avoir ses propres soutient entre ses murs.  Le prince n'oserait jamais affronter les Arryn ou son frère de face. C'était un serpent sournois prompt à la colère mais qui se débinait plus vite qu'un lièvre derrière une dizaine de limiers prêt à lui bondir à la gorge.

Il arriva enfin sous la statue d'Alyssa Arryn. Une statue triste mais qui ne devait pas pleurer aujourd'hui. Que les larmes d'Alyssa se transforment en sourire pour cet événement heureux et bénéfique tant pour le Val et la Couronne que pour les deux êtres qui allaient s'unir sous le regard bienveillant du Père d'en haut. En ce jour heureux, dragons et faucons allaient de nouveau être unis par les liens sacrés du mariage. L'un de ses mariages avait été le prélude à la célèbre Danse des dragons mais celui-ci ne pouvait que découler sur des événements plus heureux car il réunissait à la fois le prestige, l'alliance politique et les sentiments. Se tournant vers l'accès par lequel sa promise allait arrivée, Elbert attendit sagement. Il désirait marquer dans sa mémoire chacun des pas de l'entrée de sa dulcinée. Ce moment allait être inoubliable, il le sentait au plus profond de ses tripes !
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Une nuit aux Eyriés
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Fraîchement parée, la Typhon née trembla un instant. Le Val avait de ces vertus qui l'avait rendu envieuse de découverte.  Un détour, puis un autre, un sourire et voilà que la douce enfant s'en retrouve perdu au beau milieu des plus haut sommets du Val.. Son réconfort était son jeune fiancé, Elbert. Tel une métaphore de sa situation, un petit rayon de soleil encadrait l'espace de la pièce. Quelques dames finissant de l'accompagner et Daenerys éveilla ses sens..

Elle ferma ses prunelles grises, profitant de l'air pure... Un rayon de lumière avait d'ailleurs choisit de poursuivre sa course sur son visage, illuminant celui ci avec un éclat peu comparable. Sa robe de soie apparut à la lumière, elle avait été brodé par un grand nombre de petite main de la capitale. Son visage enfantin donnait une drôle d'allure à toute cette cérémonie, mais au moins, il fut le plus beau regard pour parler de contrat et d'alliance sans si prendre au sérieux. Le soleil disparu, mais Daenerys en profita pour se redresser d'avantage. Elle aurait aimer croiser le regard de sa mère, elle qui lui semblait déjà si loin.. Lui demander comment allait se passer la fameuse " première nuit " pour en être rassurée.. Elle laissa maladroitement échappée un soupire, sans doute que la vue de son frère Viserys ne lui manquait pas.. Lui qui avait tout fait pour la rendre fuyante à son égard.

Elle releva lentement la fine arcade qui encadrait son regard puis, avec élégance, pris place au côté d'une noble dame du Val. Elle ne connaissait pas son nom, mais son sourire la rassurait autant que celui de sa nièce, Rhany. Ces neveux lui manqueraient certe, mais les visites seraient nombreuses elle l'espérait.  Ainsi, parée de ses milles couleurs de feu, Daenerys attendit sagement, les joues roses.

Elle qui avait toujours eu peur de la foule devrait se résoudre à l'affronter ce jour.. Ses petites jambes tremblaient et ses mains,( formidablement rendu par quelques bracelets brillants), la rendait sur d'elle, même si son âge trahissait ce rendu spectaculaire.. Daenerys devrait tout apprendre des affres de la comédie.. Mais elle n' avait jamais eu l'étoffe d'une véritable actrice. Elle avait toujours eu dos d'être la jeune soumise, la petite fragile, même si son intelligence surpassait de beaucoup ces quelques lacunes..

Les yeux doux, la mine sage, la petite femme dragon sourit. On devrait la voir pleinement pour la première fois et on la verrait comme elle avait toujours été. Un petit animal fragile, attachant, mais au combien douée d'une beauté mystérieuse et  fascinante .. Elle rougie d'avantage en pensant à Elbert, elle aurait eu envie de crier son bonheur d'avoir trouver si bon partit .. Rhaegar avait toujours été bon envers elle et il venait définitivement de la sauvée en la mariant au jeune faucon.

Le paysage de ses montagnes allaient décidément bien changer en sa présence ..

Un dernier souffle chaud sur sa poitrine et Daenerys sentie sur elle la moindre flamme des bougies environnantes. Elle scrutait la porte devant elle, fermer sur son avenir et qui ne devrait plus tarder à lui réclamer sa présence ..










Rhaenys Targaryen
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Rhaenys Targaryen

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Une nuit aux Eyriés


Rhaenys avait grandement profiter du voyage vers le Val d'Arryn qui était une région inconnu pour elle. La nature y était sauvage, dense et verte. Les température plus fraîche que dans la capitale et la princesse avait pris des châles plus épais pour se couvrir les épaules. La Targaryen était plus adepte des climats doux et chaud, son sang dornien avait bien du mal à s'adapter à la fraicheur. Mais il suffisait juste qu'elle se couvre un peu plus car pour rien au monde elle aurait manquer le mariage de sa tante. C'était une petite victoire pour qu'elle échappe à Viserys. Par ailleurs se dernier avait refusé d'accompagné la délégation royale pour assister au mariage. Le dragon ensoleillé espérait que les Arryn n'allait pas prendre cela comme un affront. La jeune fille se méfiait des faucons, ils avaient soutenus Robert et pour cela la brune pouvait se montrer rancunière. Mais le mariage devait montrer que tout cela était derrière eux.

Les Eyriés étaient assez impressionnant. Mais la jeune princesse ne se laissa pas impressioné. Elle alla rejoindre rapidement Daenerys avant le début de la cérémonie pour l'embrasser et la rassurer. Sa tante devait être nerveuse et elle voulait la rassurer. Elle l'embrassa sur les deux joues en lui disant qu'elle serait au premier rang avec Rhaegar. Elle repartit et retrouva son père rapidement. Elle voyait Jalan la suivre de près dans ce lieu où chef des clans des montagnes étaient présent. Rhaenys avait confié sa sécurité au dornien en qui elle avait entièrement confiance. Les Desdaings vinrent à la rencontre de la famille royale. La princesse se demanda si Alessander avait vraiment envoyé ce fameux corbeau qu'elle lui avait enjoint d'envoyer à sa famille. La Suzeraine du Conflans intimida d'ailleurs la fille du Roi. Son air noble, et son air de Reine mettait mal à l'aise la jeune fille.

La princesse alla s'assoir pour assister à la cérémonie. Elle jeta un coup d'oeil au promis de sa tante, Elbert Arryn. Richement vêtu, le jeune homme avait fier allure dans sa tenue bleu et or. Ayant vu la future mariée, Rhaenys savait que Daenerys allait avoir également fière allure en ce jour et que tous les regards se porteront sur la plus jeune de la famille royale. Le dragon ensoleillé n'avait pas mis de tenu trop riche mais une tenue discrète. Une robe beige brodé de fil d'argent et par dessus, un surcot de velour bleu sombre. Ses cheveux sombres avaient été tresser ramener en un chignon élégant. En guise de bijou, elle n'avait qu'un collier représentant le dragon tricéphale des Targaryen au milieu du soleil des Martell. Rien de très riche ni de très voyant mais suffisament pour être reconnu de tous.

lawina



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Le roi Rhaegar Targaryen n’avait cessé depuis son arrivée aux Eyriés de contempler les lieux. Il n’avait que très peu voyagé en dehors de Port-Réal au long de sa vie. Dans son enfance il avait accompagné son père Aerys dans ses voyages à Lancehélion et Castral Roc. Une fois adulte il s’était rendu à certains endroits par nécessité comme au tournoi d’Harrenhall. Mais d’une façon générale, il avait passé toute son existence entre Port-Réal et Peyredragon et avait peu voyagé. C’était la première fois qu’il mettait un pied aux Eyriés. Comme tout le monde il avait entendu parler de la fameuse citadelle en marbre blanc au sommet du monde. Mais la voire de ses propres yeux était une toute autre affaire. Pour assister à l’évènement il n’avait qu’adopté une faible escorte. Il était venu par bateau jusqu’au Val en compagnie de ses proches et d’une dizaine de chevaliers qui les avaient escorté ensuite à cheval jusqu’aux Eyriés. En s’abstenant de venir avec une forte troupe et en s’en remettant aux forces du Val pour assurer la sécurité de sa personne, le roi voulait montrer sa confiance dans les hommes du Val et apaiser les tensions diplomatiques. Et dans l’enceinte des Eyriés, le roi n’était accompagné que par 2 gardes royaux. Ceux-ci l’avaient collé de près. Le roi s’était énervé et leur avait demandé de rester à distance pour qu’il puisse converser avec chacun aux festivités sans les avoir à ses basques. Il leur avait dit sur un ton froid qu’il y avait tellement de seigneurs avec leurs propres gardes du corps réunit ici, dans une citadelle imprenable, qu’aucun assassin n’allait se risquer ce soir à quelque chose.

Le roi était satisfait que sa sœur prenne époux ici et non au septuaire de Baelor à Port-Réal. D’une part parce que ça donnait enfin l’occasion au monarque de visiter les Eyriés pour la première fois. Mais en plus il savait qu’assister à un mariage au grand septuaire, lui aurait trop rappelé le sien avec sa défunte femme. Le roi songea que lorsqu’il marierait ses deux enfants, il le ferait dans la région où ils trouveraient leur conjoint et pas ailleurs. Une autre occasion pour lui de voir d’autres contrées, tout en flattant au passage les partis avec lesquels il allait marier ses enfants le moment venu. Rhaegar avait échangé des propos cordiaux avec Jon Arryn avant la cérémonie, il n’avait pas eut l’occasion de discuter plus avant avec les autres invités et attendait avec impatience de le faire. Il voulait s’enquérir de l’état d’esprit et des opinions qui occupaient les nobles de Westeros. Les seuls avec qui ils ne risquaient pas de s’entretenir étaient la bande de barbare des Montagnes de Lune, réunit par Jon Arryn pour des négociations officieuses juste après le mariage. Rhaegar remercia les 7 que parmi ses vassales des terres de la Couronne, il n’y ait pas quelques sauvages tribus instables à gérer et discipliner. Il plaignait sincèrement les Arryn.

Dans les jardins, Rhaegar avait été placé au tout premier rang, aussi bien à cause de son titre qu’à cause de sa proximité familiale avec la mariée. Il avait une vue imparable de la scène. Le roi prit le bras de sa fille Rhaenys à ses côtés et le serra pour étouffer la tension du moment. Qui aurait pu croire il y a encore un an que Daenerys serait celle qui apporterait la clé à la mésentente du Val ? Qu’elle allait résoudre leur discorde juste en faisait les yeux doux à ce prince Arryn qui était le héros du jour ? Rhaegar observa attentivement Elbert qui attendait sa dulcinée. Il s’était retenu en le voyant de lui dire :

« N’oublie pas jeune homme, Daenerys est ma sœur, tu la fais pleurer tu souffres, tu la fait souffrir, tu meurs. »

Quoique, la nuit venait tout juste de commencer si ça se peut il aurait l’occasion de lui caser cette répartie…
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Secrètement, Aegon était content que sa tante s’en aille.

Non pas qu’il ne l’aimait pas et voulait s’en débarrasser. Bien au contraire. Il l’adorait. Mais d’un autre côté, il y avait Viserys. Son oncle était de plus en plus dangereux et, si c’était possible, de plus en plus fou. Au moins maintenant qu’elle était loin, le lézard de la famille ne risquait plus de lui faire le moindre mal. Il était en effet difficile d’imaginer endroit plus sur que les Eyriés pour une dame qui épousait un Arryn. Même s’il avait une armée sous ses ordres, Viserys serait parfaitement incapable de s’essuyer les fesses. Alors prendre d’assaut une montagne…

Et c’était bien la raison pour laquelle Aegon était ravis de la voir se marier à Elbert Arryn. A présent, Daenerys allait être hors de porté de son frère et, pour autant qu’il puisse en juger, heureuse. Et c’était tout ce qu’il pouvait lui souhaiter.

Et puis, de façon beaucoup plus égoïste, cela lui donnait l’occasion de découvrir cette grande forteresse. Une citadelle qu’on disait être le plus imprenable bastion de tout Westeros. Lorsqu’ils s’étaient approchés, Aegon avait rapidement comprit pourquoi le Val avait pareille réputation. A moins d’être monté sur des dragons, un assaut de la forteresse coûterait la vie à des centaines, voir des milliers de soldats avant même d’avoir atteint les portes. Le jeune prince se demanda brièvement laquelle des Eyriés ou de Peyredragon serait potentiellement la plus complexe à attaquer. Bien sur, la première était une montagne. Mais la seconde était une île. Et tout ceux qui s’intéressent un peu à l’histoire militaire savent que les débarquements sont toujours un monstrueux merdier où il est difficile d’être efficace.

Alors… Les Eyriés ou Peyredragon ?

Laissant là ses réflexions en décrétant un match nul, Aegon se pencha un peu plus sur l’aspect politique de la chose. Jon Arryn était âgé et son fils n’avait rien à envier à Viserys, c’était même un petit peu le contraire. Celon toute vraisemblance, Elbert allait finir par s’asseoir sur le trône de barral. Une épouse Targaryenne à son côté était plutôt une bonne chose. Il se fit la remarque que son père était un rien hypocrite, refusant catégoriquement son union avec Sansa Stark quant qu’il laissait sa sœur à un Arryn. Non pas que le jeune prince ait particulièrement des vues sur la rouquine, mais Jon Arryn avait combattu aux côtés de Robert lors de la rébellion. Tout comme Eddard Stark.

Enfin, peu importait. Dans tout les cas, la Couronne se faisait un allié des Arryn et du Val. Et cela, c’était un point positif. Que se soit pour le règne de son père ou pour le sien à venir, mieux valait toujours garder les Arryn de son côté. Le Val était une véritable forteresse naturelle.

Aegon salua poliment tous ceux qu’on lui présentait. Tout le gratin du royaume était rassemblé pour le mariage de Daenerys et le jeune prince se demandait si l’objet de toute l’attention était bien les mariés ou ceux encore à épouser. Certes, Daenerys était casée et une bonne partit des damoiseaux du royaume devaient soupirer de déception. Mais elle n’était pas la seule.

Restait encore Rhaenys. Ni mariée ni même fiancée, la belle dragonne attirait sans aucun doute les regards. Noble et digne, valyrienne avec une touche d’exotisme dornien, aucun doute qu’on allait se presser pour être son chevalier servant.

Quant à lui-même, Aegon se sentait un peu comme un divin steack. Prince de Peyredragon, héritier du Trône de Fer et pas plus engagé auprès d’une dame que sa sœur. Déjà qu’il voyait certaines minauder à Port-Réal, maintenant, la chasse était officiellement ouverte.

En parlant de demoiselle, Aegon regarda de sa place s’il voyait la jolie Baelish. Il était impensable qu’il l’épouse, mais il l’aimait bien. Et puis, il était tout aussi impensable qu’elle se permette de rater le mariage d’un Arryn.

A défaut de la voir, le jeune homme tira un peu sa tenue. Il était vêtu assez sobrement, mais de façon riche. Presque noir de la tête aux pieds, sa tenue arborait des coutures d’un rouge sanguin rappelant les couleurs des Targaryen. Sur ses épaules, il avait une cape assortie aux coutures, fermée au col par une broche en argent qui représentait le dragon tricéphale. Une tenue très sombre qui tranchait avec sa peau clair et ses cheveux or et argent qui courraient sur sa nuque.
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Une nuit aux Eyriés
★ Pour quoi donc se trouvait-elle ici ? Nul ne le savait réellement.

 

Un mariage, et l'oiselle était à l'heure, du moins pas plus en retard qu'à l'accoutumer. Elle ne vivait plus de la femme façon, et bien que cela fût surprenant, la Baelish commençait à s'y faire. S'étant engagée dans le chemin des écuries, prête à monter sur sa jument, afin de rejoindre calmement ses épées liges, prêtes depuis sûrement bien avant la naissance du petit jour. Elle serrait d'une main habile les nacelles, l'une emplie de sa tenue pour l'événement, la seconde de son félin indispensable à son bien-être.

Retourner au Val, une idée des plus déplaisantes en réalité, et tout se jouait d'elle pour lui mettre des bâtons dans les roues. Elle n'eut pu refuser l'invitation du Arryn, parce qu'il était devenu un être de compagnie plaisante, et un ami doublé de l'allié qu'il fut déjà. Alors, d'un soupir fin, elle demeurait néanmoins ravie de n'avoir pas écopé de la corvée de la litière, des rochers sous les roues, et de tout ce qui s'ensuivait. La dame se devait de respirer le grand air, avant de s'enfermer à nouveau dans les hauteurs du Val. Un écuyer s'en vint alors la couper dans ses plans, lui rappelant qu'elle ne pouvait s'en aller sans les cortèges finissant de se préparer. Grondant des jurons bien peu doux à sa langue, elle congédiait l'imprudent, d'un revers de la main, lui signifiant ainsi que l'effort de se confronter au Val lui était largement suffisant. Talya refusait catégoriquement d'être entourée de gens dont elle n'appréciait guère la compagnie.

Ils finirent pourtant par la rattraper. Ainsi, elle suivit la route tracée par les différentes maisonnées, observant les tissus virevoltant au vent, et fut ainsi sans mal, dans le commun des mortels rejoignant les Eyriés. Lieu où elle se repérait pourtant bien plus qu'un chacun, étranger du Val. Native de la région, elle eut le privilège d'être amie d'une enfant de la maison, et souffrait d'une connaissance immuable de bâtisse. Ainsi, elle prit le chemin d'une salle, qu'elle pensait délaissée, mais dont elle comptait se satisfaire bien plus que des appartements que l'on eut voulu lui mettre à disposition. Rebelle dans l'âme, la demoiselle aimait satisfaire au degré qui lui plaisait le plus. La pièce était celle où les enfants eurent joué, une dizaine d'années de cela, et elle pourrait s'y préparer avant de joindre finalement les jardins. L'air y était vieux, mais empli de souvenirs et cela la fit sourire. Finissant par se préparer calmement.

Talya fit son entrée comme un chacun dans les jardins. Elle était ainsi habillée, pour l'occasion, d'une robe rouge sang, aux coutures et broderies noires, afin de s'accorder aux couleurs des Targaryens et faire honneur à la jeune mariée, songeant par la même occasion qu'il valait mieux ne pas arborer fièrement son appartenance à la famille Baelish. Ses cheveux furent placés, pour l'occasion, en un somptueux chignon, surmonté d'une chaîne argentée, tombant à sa nuque et la couvrant d'une plume du même acabit. À son cou, trônait un médaillon d'argent, frappé de l'emblème ancien de sa maisonnée, un rubis à l’œil du titan de Braavos, qu'elle ne lâchait plus des mains, le faisant danser le long de la chaîne en argent vieillit. Oui, elle cherchait du regard, le jeune héritier de la maison du Dragon tricéphale, nerveuse de le voir si entouré, mais heureuse de pouvoir l'épier discrètement. Croisant son regard, elle sourit alors avant de s'échapper dans la foule.


Espiègle oiselle se faisant désirer.


© Never-Utopia

Valar Morghulis
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Une nuit au Eyriés

       At  Et enfin apparut Daenerys Targaryen. Toute l’assemblée la contempla ravit s’avancer vers le destin qui l’attendait. Les 7 allaient consacrés l’union du dragon et de l’aigle. Bien que ce mariage soit arrangé par les deux maisons, nul doute que les deux promis se passionnent sincèrement l’un pour l’autre. C’était d’ailleurs à l’initiative de la princesse Daenerys que tout cela avait été possible. Elle avait ainsi devancé les souhaits de son frère le roi qui souhaitait mettre fin à l’inimité entre les deux maisons. Rhaegar Targaryen quitta brièvement l’assemblée pour conduire sa sœur jusqu’au pied de la statue d’Alyssa Arryn où l’attendait un septon visiblement ravit qu’une Targaryen ne se donne pas à l’un de ses frères mais à un homme extérieur à sa famille. C’est Rhaegar qui accompagna sa sœur, car il en était tenu en l’absence de leur père mort le roi fou. Une fois qu’il eut accomplit sa tâche, le roi regagna les rangs du public et ne cessa de sourire qu’à un seul moment : lorsque la fiancée perdit le manteau aux couleurs de la maison Targaryen pour enfiler celui de la maison Arryn par la main de son époux. Sans doute le roi se demandait-il si désormais elle n’était plus une Targaryen mais une Arryn et si cela n’allait pas creuser un fossé à l’avenir. Mais il balaya vite cette crainte. Le septon bénit l’union des deux jeunes époux et le public amusé scruta avec insistance Elbert Arryn pour essayer de voir si ses genoux allaient flancher lorsque le septon prononça :

« Jusqu’à ce que la mort vous sépare. »

La foule afficha les habituels petit rires et soupirs en assistant aux embrassades des jeunes mariés et la cérémonie prit fin sous les acclamations. L’assemblée se dispersa alors à travers les jardins et la grande salle d’apparat de la citadelle. Vu le nombre de convives présents, Jon Arryn avait préféré organisé une sorte de buffet géant plutôt qu’un immense banquet classique. Cela afin de s’assurer que chacun pouvait aller et venir pour discuter avec qui il voulait sans être contraint de rester assis sur la même chaise pendant des heures. Quelques tables avaient été disposées ça et là partout, pouvant accueillir chacune 5 à 6 personnes qui se réunissaient en petit comité selon l’envie pour échanger facéties et banalités cordiales. Les troubadours réunis pour l’occasion, quelques grands noms de l’amusement de Goëville, jouèrent de leurs instruments et quelques couples ne tardèrent pas à danser dans la grande salle du château. Les seuls à ne pas danser en plein milieu de la salle, étaient les plaisantins ivres qui s’amusaient de la porte de la Lune (évidemment fermés par sécurité) en échangeant des blagues de mauvais goût sur le châtiment infligé à ceux qui étaient passé par là lorsqu’ils étaient condamnés à mort.

Les festivités ont donc commencé. Libre à vous de flâner aux 4 coins de la citadelle et de converser, danser, ou vous assoir à la table de qui vous voulez. Si vous voulez vous restaurez au grand buffet, vous aurez juste à vous imposer. Les barbares des montagnes de lune monopolisent le buffet et se goinfrent au grand déplaisir de Jon Arryn qui les contemple furieux depuis sa table.

     

     
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Rhaegar songea tristement qu’à l’avenir il devrait destiner ses parchemins à sa sœur non pas avec en titre : pour Daenerys Targaryen, mais pour Daenerys Arryn. Mais malgré tout, le roi semblait plus que soulagé de voir ce mariage conclut. Il avait l’impression de s’être enfin débarrassé au bout de 15 ans, d’un des derniers reliquats de la rébellion contre sa famille sur le Trône. Aussi les invités furent surpris de voir que le roi était plus détendu qu’à son habitude malgré la foule et qu’il semblait se dégriser et être moins protocolaire. C’est ainsi qu’on vit le roi faire une chose impensable comparés à ses plus dignes ancêtres. Face aux enfants des nobles qui jouaient en chahutant, il ne se formalisa pas, et leur confia même sa couronne pour la soirée. Les enfants se disputèrent à tour de rôle la royale couronne de Rhaegar et jouèrent avec pendant le reste de la soirée. Un des gardes royaux inquiet se mit à suivre les enfants en permanence, pour s’assurer qu’ils ne feraient pas n’importe quoi avec.

C’est donc débarrassé de sa couronne que le roi se mêla aux dames de l’assemblée avec enthousiasme. Tout en bavardant, il osa dérober un amuse-gueule dans l’assiette d’une noble des terres de l’Orage qui en fut toute éblouit. Tout en discutant, il piqua une gorgée dans le verre d’une noble du Bief qui adooooora ça. Quelqu’un quelque part balança une plaisanterie de mauvais goût sur la cérémonie du coucher à venir. Le roi fut alors prit d’un doute. Les femmes sont censées être vierges lors de leur nuit de noce. Il savait que sa sœur Daenerys était plus que sage, et il la savait encore intact. Mais il eut quand même un doute. Il se fichait complètement que sa sœur ait conservé ou non sa virginité jusqu’au mariage, mais si ça n’était pas le cas, le sire Elbert pourrait être furieux en découvrant ça. Rhaegar s’empressa de trouver sa fille Rhaenys et de lui demander maladroitement en la prenant à l’écart :

« Dis-moi, toi qui connais bien mieux ta tante Daenerys que moi pour tout ce qui concerne les histoires de femmes. Est-ce que tu ne saurais pas par hasard si… elle… enfin je veux dire. Si elle ne s’est pas trop amusée avec d’autres dont je n’aurais pas eut connaissance avant qu’elle ne s’en aille séduire le Arryn ? »

0/10 en subtilité. Puis l’imagination de Rhaegar ne put s’empêcher de penser que sa propre fille n’était plus vierge non plus et que ça risquait de causer d’autres problèmes lorsqu’il irait la marier. Horrifié par cette pensée, il regarda sa fille avec un air circonspect et lâcha :

« Oui bon, oublie ce que je viens de dire, ça n’a pas d’importance. Va donc t’amuser avec les autres. »

Et le roi s’en retourna vers les autres invités, essayant de rejoindre la mariée et son époux. Chose difficile tant les deux tourtereaux semblaient sollicités par la foule admirative.
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L'entrée de la princesse le laissa bouche bée. D'une part à cause du stress mais également par le simple éblouissement de beauté que provoquait sa promise. Lui qui avait tant espérer voir ce jour arrivé s'y trouvait finalement. Il déglutit quelque peu en voyant le roi s'approcher, accompagnant sa dulcinée et l'abandonnant finalement à ses soins et à ceux du septon. Lorsqu'elle se tint à ses côtés, Elbert ne put qu'esquisser un sourire sincère et doux envers la jeune dame. La Typhon née devait être encore plus stressée et éprouvée que lui. Comme l'usage et la coutume le voulait, il la laissa prononcer ses vœux en premier. Une fois l'acte achevé, le Valois procéda de même.

« Par ce baiser je vous engage mon amour et vous prends pour ma dame épouse.»

Sa voix ne trembla pas. Il se devait d'être fort et de faire bonne figure non pas pour lui mais pour sa promise. Ils allaient être unis par les liens sacré du mariage devant les dieux. Ils allaient être deux à présent. Le Septon prononça sa phrase rituel. En l'attendant parler de maudire ceux qui se mettraient entre eux, il pensa tout de suite à Viserys Targaryen, son futur beau-frère. Vint le moment le plus agréable de cette cérémonie religieuse et protocolaire : le baiser. Joignant l'acte à la parole, le chevalier se pencha pour embrasser avec tendresse et douceur son épouse. Il savoura l'instant présent calmement car en son fort intérieur, il sentait que ce ne serait pas le moment le plus délicat pour son épouse. La cérémonie du couchée serait sans doute plus difficile à vivre pour elle que pour lui. Si son mariage ne se serait pas concrétisé en présence de la famille royale, qui se devait plus que tous de respecter les us et coutumes, il aurait sans doute demander à ce que cette cérémonie ne soit pas tenue afin de ne pas mettre mal à l'aise sa protégée. Une fois le tendre moment échangé, il aida sa dame à se dévêtir du manteau Targaryen pour enfiler celui aux couleurs de la maison Arryn. Ceci fait, le jeune homme lança un regard attendri à la princesse avant de chercher sa douce main pour la joindre à la sienne pendant que certains prenaient la paroles pour leur souhaiter leur bon vœux.

Par la suite, le jeune homme prit place à une table d'honneur nappée au couleur des Arryn sur une moitié et aux couleurs des Targaryen de l'autre. Il s'y installa calmement avec sa dulcinée, lui souriant de temps à autre tendrement. Il murmura quelques mots tendres et sucrée à l'oreille de sa dulcinée avant d'être une première fois déranger par des invités venant leur présenter leurs respects et hommages.


« Je suis le plus heureux des hommes. Jamais il n'y eut plus belle dame entre les murs des Eryés. Je remercie chaque jour les dieux de nous avoir apporté ce ces nocs. Je t'aime Daenerys e je suis presque sûr d'avoir vu la statue d'Alyssa nous sourire. En ce jour la devise de la maison Arryn devrait être « Aussi haute qu'amour ».»

Il termina son murmure en bécotant la joue de sa dulcinée avant de l'embrasser tendrement. Delena Royce, la mère d'Elbert, fut l'une des premières à venir à leur rencontre. Elle posa une main tendre sur l'épaule de son fils avant d'échanger quelques banalités avec la Typhon née et de lui déposer de tendres baisers sur les joues. Pour l'heure, Delena semblait apprécier sa belle-fille. Au vu de l'avantage politique qu'elle conférait à son fils, la mère ne pouvait qu'être enchantée de voir ces épousailles se réaliser. Des serviteurs passèrent pour remplir les coupes de vin et Elbert ne toucha pas à la sienne. Pour quelle raison ? Elle était très simple : il ne voulait pas être dans un état second lorsqu'il se retrouverait dans sa chambrée en compagnie de son épouse. Avec l'ivresse et l'excitation du moment, il se laisserait peut-être emporter par sa passion et ne souhaitait pas  brusquer sa princesse. Pendant que d'autres nobliaux du Val approchait, il héla une servante pour qu'elle leur amène des victuailles. Après tout, il s'agissait de leur journée et il n'allait pas se lever pour si peu. Dans la multitude de valois venu présenter leur respect, il en appréciait certains alors que d'autres le répugnait quelque peu. Il aperçu son oncle, lord Royce et échangea quelque mots à propos des tournois auquel Elbert avait participé récemment, dont celui d'Accalmie où il avait lamentablement perdu au premier comme un novice. Posant une main douce et chaleureuse sur celle de sa dulcinée pendant qu'on leur servait des plats sur leur tranchoirs, Elbert lui murmura à nouveau quelques phrases d'une voix complice.

« Mon aimée, si l'envie d'aller danser vous prenait subitement, je ne m'y opposerai pas. Si nous devons recevoir les hommages de chaque invités, je crains que notre mariage ne dure jusqu'à la prochaine lune. »

Un sourire taquin suivit d'un regard amusé et il se retourna vers les convives. Si seulement quelqu'un d'important pouvait venir leur parler, il se ferait une place plus simplement à travers la foule et certains se découragerait ou attendrait une heure plus tardives pour venir s'adresser à eux.  Par chance les braillards des clans des montagnes préféraient s’empiffrer et boire comme des porcs ce qui leur épargnaient au moins de devoir les supporter devant eux. Sortant son couteau, il découpa un petit morceau de viande et le maintint sur la pointe de la lame pour offrir ce morceau de choix aux lèvres de son épouse. Allait-elle le saisir ?
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Une nuit aux Eyriés
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« Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. » souffla la voix tendre et douce de l'épousée. « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que la princesse Daenerys Targaryen et Elbert Arryn sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. ». La cérémonie se solda par les vœux de félicité exprimés par la foule.. Daenerys n'en garda pas moins les mains plonger dans celle de son époux pour se garder d'un certain confort. Relevée de ses couleurs, son aimée la drappa des couleurs du Val, la faisant sourire. On la félicitait, acclamant la beauté de ce nouveau couple qui ferait bien bonne écho au bon préstige de la couronne.

La jeune fille resta le sourire tendre, non trop éclatant pour permettre à ses hôtes d'imaginer la crainte de la jeune vierge qu'elle n'allait bientôt plus être. Sa mère ne l'avait jamais trop aiguiller sur ces choses là et la crainte de la cérémonie du couchée se faisait sentir dans chacun de ses regards. Eux tous savaient, ils auraient d'ailleurs pu le lui dire. La rassurer peut être, du moins sur la forme. Mais Daenerys se voulait confiante par le regard protecteur et rassurant d'Elbert qui maîtrisait d'évidence tout l'art et la manière pour protéger sa dulcinée de la foule envahissante ! Il fallait bien avouer que Daenerys n'avait jamais été trop frotté à cette exercice à Port-Réal et la vivacité d'esprit de son époux ne lui faisait aucunement défaut pour cela.  

Le moment du repas arriva et les invités avaient affluer en nombres. Elbert et Daenerys se rangèrent à la table d'honneur aider par toute cette foule qui les précipita au devant de la scène.. La petite Targaryen gardait sa main sur le bras de son mari qui profita bien vite des festivité pour lui adresser quelques mots tendres l'ayant faite sourire. Son visage s'illumina tendit que parmi les félicitations, le roi son frère s'avance l'allure aussi noble que de coutume.. Daenerys sourit de plus belle prouvant à son frère qu'il venait de la rendre heureuse. Ce fut un énième sourire de joie qui parcourait Daenerys..

« Vous avez raison, l'éternité seule n'aurait pas le temps de finir la célébration cette union ! »
Souffla Daenerys subtilement à l'oreille de son époux. Un nouveau sourire enfantin et la jeune fille s'amusa des petites attention d'Elbert en se saisissant du petit morceau de viande du bout de ses dents. Ses yeux et son bonheur ne faisait que plaisir à contempler .. Un petit regard subtile et la jeune fille en profita pour faire signe à Aegon et Rhaenys.. La princesse gardait en effet le coeur d'une enfant de quatorze ans et espérait ne pas avoir à subir leurs manquent trop souvent..

« Je suis la plus heureuse des femmes mon ami ...» dit t-elle avec tendresse à Elbert avant de déposer sa tête délicatement près de son épaule









Rhaenys Targaryen
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Rhaenys Targaryen

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Une nuit aux Eyriés


Daenerys arriva. Elle était magnifique. Une vrai Targaryen dont la beauté surpassait tout ce qu’on pouvait espérer. Sa chevelure argenté, ses yeux améthyste, son regard innocent et naïf. Rhaenys trouvait sa tante superbe et elle espérait qu’Elbert Arryn pensait de même. Mais au vu de comment le jeune homme regardait sa promise, il n’y avait point de doute. Ils échangèrent leurs vœux devant un septon heureux. L’habituel baisé de gage d’amour fut échangé sous les soupires et les rires, la fille du Roi resta néanmoins stoïque en tentant de ne pas lever les yeux aux ciels devant les manières de certaines lady. La foule se dispersa, se rendant dans les jardins où un buffet y avait été dressé. Les clans des montagnes commencèrent à se goinfrer. Le ciel était clair, et la dornienne observé les alentours. Les Eyries étaient une forteresse mystérieuse. La curiosité de la jeune femme était à son comble.

Elle attrapa un verre de vin dornien, et trempa ses lèvres. Rhaenys regarda les enfants jouer avec la couronne du Roi, cela la fit sourire. Son père devait être vraiment heureux pour se laisser aller à cela. En parlant de cela, son père vint vers et l’entraina légèrement à l’écart. Avec une délicatesse et une subtilité digne du Roi de Westeros, il prit de court sa fille. Le dragon ensoleillé écarquilla les yeux. Décidément Rhaegar n’était pas dans son état habituel pour poser ce genre de question. Pourquoi cette inquiétude soudaine. Quelque chose passa dans le regard du Roi et il lui dit d’oublier cela et repartit. Rhaenys resta interdite et choquée pendant quelques secondes. Elle retourna parmi les convives et rejoignit son frère. Elle avait repéré un échange de regard entre l’héritier des sept couronnes et une jeune femme brune portant une robe au couleur des Targaryen.
« Dis-moi Aegon, me présenterais-tu cette jeune lady que tu n’arrêtes pas de regarder ? Car si tu comptais me la cacher petit frère, tu n’es pas des plus discret, et elle non plus. »

Pour le détendre et lui montrer qu’elle ne le jugeait pas, elle lui sourit gentiment. Après tout, il avait aussi du sang dornien, et ce peuple vivait leur plaisir comme il l’entendait alors cela ne la surprenait guère. Elle était même heureuse que son frère ait trouvé une jeune femme à aimer. La brune ne pouvait laisser son cœur lui faire ce genre de farce. Elle était une femme et devait préserver sa vertu jusqu’au mariage. Certains prendraient trop un malin plaisir à détruire sa réputation si elle se laissait aller. Et heureusement pour elle, cela ne l’intéressait pas forcément. Rhaenys but une gorgée de vin, qui vint lui brûler la gorge. Son regard dévia sur le couple de jeune marié qui était sollicité par de nombreux nobles mais ils en profitaient pour se glisser des mots à l’oreille, de se sourire. Si sa tante était heureuse c’était l’essentiel. Elle aurait toujours du mal à accorder sa confiance aux faucons mais si son père le faisait, elle tenterait de le faire également.


lawina



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En toute honnêteté, Aegon ne savait pas ce qu'il devait faire maintenant. La cérémonie du mariage était terminée et il n'allait plus se passer grand chose à moins que son oncle ne pète un fusible. Au fond, c'est assez chiant un mariage. Le jeune Prince de Peyredragon ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il en serait pour le sien, mais pour le moment, il s'ennuyait un petit peu. Il y avait des danses, le banquet et tout et tout, mais il ne se sentait pas de rester assis à s’empiffrer toute la soirée, pas plus qu'il ne se sentait de commencer à danser. Déjà parce qu'il ne se sentait pas prêt du tout pour inviter une demoiselle à danser, et ensuite, parce que si jamais il s'avisait à rentrer sur la piste de danse, il devrait sûrement danser avec toutes les demoiselles célibataires présentes à ce mariage.

Et bon sang, que cela faisait beaucoup.

Le jeune prince restait donc un petit peu à l'écart et regardait les gens en train de danser.

Il avait fini par repérer Talya Baelish. La jeune femme portait une longue et belle robe rouge avec des coutures et bordures noires. Une robe aux couleurs des Targaryen, même si la prédominance du rouge aurait plus convenu à une demoiselle issue de la lignée du dragon noir. Aegon restait à une certaine distance de la jeune femme, n'osant pas trop l'approcher. Elle l'aidait à lire La vie des quatre rois, mais il ne savait pas vraiment quoi penser d'elle. Enfin, il ne savait toujours pas quoi penser. Parce que cela faisait déjà un certain temps qu'il côtoyait la demoiselle sans savoir dans quel case il devait la ranger.

Il n'osait pas non plus l'approcher parce que sinon on allait peut-être se poser des questions sur elle. Déjà qu'ils passaient beaucoup de temps ensembles pour la lecture du livre, il ne voulait pas qu'on puisse douter de la vertu de la demoiselle. Elle était sûrement promise à faire un joli mariage après tout.

Il ne pouvait pas se l'approprier. Elle avait une vie à vivre et une réputation et... et...

Et le prince de Peyredragon fut ininterrompue dans ses réflexions par l'arrivée inopinée de sa sœur aînée, aussi gracieuse, délicate et diplomate qu'un troupeau d'éléphant de guerre.

Le jeune homme se mit à rougir et à bafouiller.

« Je... je ne vois vraiment pas... mais pas du tout... »

Il n'arrivait même pas à se convaincre lui même. Alors convaincre Rhaenys, impossible. Il était certain qu'elle ne croirait pas un traitre mot de ce qu'il venait de dire, quant bien même elle en aurait comprit un parmi son bafouillage inintelligible.
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Une nuit aux Eyriés
★ Mieux vaut parfois jouer à l'enfant que de s'inviter parmi les grands.

 

Calme et discrète, l'oisillon se fit des plus transparentes durant toute la cérémonie des épousailles, ne perdant pourtant pas une miette des diverses traditions de l'événement. Dès l'entrée de la princesse de la maison du Dragon, la demoiselle s'était rangée parmi la multitude de visages anonymes, ne se démarquant pas plus des autres par son faciès parfois rêveur. Toutes les dames célibataires invitées à ce mariage le portaient docilement sur leurs doux visages, et combien d'elles arrivaient même à se voir reine ? Daenerys était étincelante, tant dans son habit, qu'une fois recouverte de la cape de son époux. Oui, il allait sans dire qu'elle dégageait une prestance que Talya était sûre de ne jamais effleurer dans son avenir. Aussi admirative puisse-t-elle être, jamais cela ne lui arriverait. Consciente qu'à son âge, l'on ne pourrait plus la marier pour des intérêts quelconques, la jeune femme n'était plus docile et malléable, possédant et abusant déjà de son regard critique sur le monde. Par sa naissance de femmes, rien ne lui servait d'engendrer de descendance pour faire perdurer les noms des Baelish, et son cousin n'étant pas décidé à le faire, la lignée crèverait avec eux.
Et la possibilité d'un mariage d'amour fut bien lointaine à son esprit. Comment pouvait-elle se permettre l'idée alors que dans son palpitant naissait l'étrange ébauche de sentiments interdits. Avouer la source de ses tourments ne lui était pas permis, non pas qu'elle lui soit inconnue, mais plutôt qu'elle lui n'fut inaccessible en tous points. La proximité qui s'était installée entre sa personne et celle du Prince héritier n'eut pu donner autres résultats que ce genre de sensations si complexes. Mais cela n'irait pas plus loin, puisqu'il ne s'agissait pas d'un échanson, pas plus d'un noble, mais bel et bien du futur roi, issue de LA lignée royale par excellence.
Malgré tout ceci, la situation, lui convenait, faire des concessions faisaient partie des aléas de la vie.

Le baiser échangé, les sourires béas se dispersèrent, tout le monde s'était alors dispersé en de petits groupes bien moins éclectiques, s'animant de nombreuses conversations mondaines et dénuées d'intérêt pour les oreilles pourtant attentives de la demoiselle de la maison anciennement du Titan. L'on pouvait la trouver à déambuler telle une ombre d'une connaissance éparse à une autre, donnant, par ses échanges, un sens plus classique à sa présence ici. Se déplaçant tel un chat dans les jardins, elle fut alors quasi contre la table d'honneur. Le sourire doux sur les lèvres, elle leva sa coupe de vin à son ami Chevalier et à sa nouvelle épouse, ne s'approchant guère plus, étant par moment si peu douée en discours élogieux. Fuyant telle une proie à la vue de son prédateur, ses pas la guidèrent au banquet, dont elle picora quelques petites douceurs salées, qui surent sans peine ravir son palet. Mais grignoter de plateau en plateau ne serait pas une occupation vouée à durer. Ainsi reprirent ses déplacements lents, souriants à quelques galants par moments, car elle demeurait une femme avec des yeux et des désirs.
Puis on perdit sa trace, jusqu'à la retrouver entourée d'enfants, s'en occupait-elle ? Non, bien pire encore, elle jouait, son anonymat certain l'aidant dans sa conduite enfantine, puisque personne ne la connaissait, personne n'avait de raison de venir lui parler, et encore moins de s'intéresser à sa personne. L'inconnue de tous, ou quasiment, se divertissant bien plus de la joie des bambins que des manipulations des adultes.

Mais l'on ne peut s'étouffer d'un monde onirique. Ainsi, son regard se portait-elle encore et toujours sur la personne du cadet de la fratrie royale, s'ennuyait-il seulement autant qu'elle ? Pourtant, l'idée de le rejoindre ne se présenta pas dans son esprit des plus judicieuses, en moins à présent, que se trouvait à son côté, son aînée, Rhaenys. À sa présence, Talya ne semblait pas être la seule à être mal à l'aise, du moins le supposait-elle aux couleurs naissantes sur les joues de son compagnon de lecture. Alors que ses lèvres se mouvaient en paroles, celles de son frère disparaissaient en pincements embarrassés. Curieuse, l'on ne pouvait qu'imaginer avec exactitude des pensées de la cousine de l'argentier : conversait-on sur sa personne ? Elle n'en du rien, et prit la sage décision de ne point chercher à le savoir. Ainsi, se penchant à hauteur d'une des fillettes, entre deux âges, brune et pétillante, elle replaça la couronne du roi d'une manière des plus conventionnelles, malgré le tour de taille bien trop grand pour cette dernière. Le geste achevé, l'innocente mais néanmoins ravissante demoiselle tourna dos à la scène, faisant danser derrière ses pas rapides, sa grande robe rouge, s'en retournant errer dans les couloirs calmes et quasi déserts de la bâtisse.
Songeant, vaguement, de çà et là, à de diverses préoccupations, se posant à une fenêtre, d'où elle continuait de vivre par procuration, le mariage.


Parce qu'ici c'était toujours assez près sans trop l'être.


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