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Petit Cletus deviendra grand [Flasback Cletus Allyrion - Ulwyck Uller]

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Petit Cletus deviendra grand

An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Ulwyck laissa le soin à Cletus de dominer sa monture. Le cadet des Allyrion demeurait sérieux et prétendit que cette femme mystérieuse dont il était éprit était déjà connue d'Ulywck. Il la décrivit tel un poète. Il avait sans doute rencontrer une femme magnifique. Des femmes comme il la décrivait, il n'en existait qu'une. Elle se nommait Arianne Martell et le pauvre Cletus risquait d'être bien déçu lui aussi. Il écouta la suite des informations et chercha l'identité de cette femme magnifique. Qui connaissait-il qui avait prit la mer avec un homme ? Il lui fallu une dizaine de secondes avant de comprendre qu'il parlait de Nymeria Sand, la femme du dragon déchu. Oh pauvre Cletus, cette femme allait te manger tout cru et ne t'accorderai sans doute aucun regard tant que sa raclure vivrait. Une raison de plus  de trancher le cou de ce descendant de Valyria venait de s'ajouter sur la liste de chose à faire du Uller.

«Attends ... attends ... ne me dit pas que c'est Nymeria ? Tu plaisantes ? Tu es amoureux d'elle ? Et ben mon Cletus tu n'es pas sortit de l'auberge. Avec son exil et son dragon de pacotille, tu n'as pas choisit la plus facile. Si seulement le Prince Doran m'avait laissé lui tranché la tête, tu aurais eu plus de chance de la conquérir totalement. Arianne m'a éconduit et tu n'as plus la possibilité de voir l'élue de ton cœur. Nous formons un bon duo d'amoureux éplorés mon cher Cletus ha ha ha !»

D'une tape virile, il frappa le dos de Cletus. Le petit ne devait pas avoir le moral et Ulwyck ignorait ce qui pourrait le lui remonter. Il n'était pas capable de faire apparaître Nymeria. Il devait donc se tourner sur ce qu'il faisait lui même lorsqu'il avait le cafard. Il n'y avait au final que peu de possibilité. Cletus pouvait se battre avec lui mais malgré tout le respect que Ulwyck avait pour son « petit frère », le cadet risquait fort bien de repartir la queue entre les jambes en couinant comme un  chien effrayé. Il ne restait plus que deux options qui pouvaient se conjuguer l'une avec l'autre. Boire jusqu'à plus soif et à rouler par terre et courir la gueuse ou la catin. Ulwyck connaissait un petit bordel non loin d'ici où il avait passé une bonne partie de sa jeunesse. Peut-être que le temps était venu d'y emmener Cletus et de lui offrir une femme qui lui ferait oublier Nymeria ou du moins qui occuperait son esprit pendant quelques heures.

«Allez suis moi Cletus, nous allons aller dans un endroit qui te remontera, je l'espère, le moral. Il est grand temps que nous passions un moment amusant et de détente ensemble. J'ai hâte de te voir sourire un peu plus et paraître un peu moins sérieux. J'ai connu des mestres âgés qui semblaient plus détendu et relaxé que toi.»

Le jeune homme fit avancer son cheval et commença à le faire descendre jusqu'au bas de la dune, ensuite il se mirent à trotter quelques minutes. Le jeune homme mettant à profit cette avancée plus lente pour poser une question qui l'intriguait à propos de l'affaire Cletus et Nymeria. Quand ? Oui Quand ?

«Dis moi Cletus. Quand est ce que vous avez commencé à forniquer ensemble Nymeria et toi ?» 

Éperonnant son cheval, ce dernier commença à galoper. Il savait que Cletus le suivrait. C'était dans la nature d'Ulwyck d'agir sans réfléchir. Poser une question pour mieux disparaître ensuite était une chose naturelle pour lui. Un être à la fois plein de vie, de hargne et de contradictions. C'était sans doute ce qui faisait son charme. Cela, son joli minois et ses prouesses avec les dames. Dés que le petit faisait mine de le rattraper, le Uller continuait son avancée. Ils arrivèrent au bout de longues minutes devant un établissement particulier : un bordel. Le Chevalier de Denfert descendit de son cheval et mit pied à terre. Il attendit sagement que le Allyrion arrive pour lui adresser la parole sur un ton entraînant !

«Alors  quand ? Quand ?  Dépêche toi ! J'ai hâte de voir ce qui nous attend à l'intérieur. Nostalgie quand tu nous tiens !» 

Ulwyck était aussi excité qu'une jeune dame naïve le jour de ses noces ou qu'un jeune garçon le jour de sa première leçon avec le maître d'arme. Il n'avait qu'une envie boire, s'envoyer en l'air et voir un vrai sourire satisfait s'afficher sur la mine réjouie de son petit Cletus !

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Petit Cletus deviendra grand

An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck & Cletus

L'air était encore lourd de la chaleur de la veille, et la nuit n'avait guère apporté avec elle que peu de fraicheur sur le fief des Allyrions. Le soleil commençait à peine à percer de sa lumière les dunes lointaines qui entouraient la Grâcedieu. Traversant les couloirs encore vides de serviteurs et de servantes, Cletus se réveillait à peine d'un sommeil qui n'avait été que peu reposant. Etait-ce à cause de la mort de son père, ou bien la peur de l'avenir, ses nuits étaient hantées de rêves qui n'étaient pourtant pas des cauchemars, et dont la simplicité le laissait avide de réponses quand à la signification de ses étranges songes. Alors qu'il arrivait dans la cour où seuls quelques palefrenier s'occuper de faire travailler de jeunes pur-sangs avant que l'air ne se chargea trop de chaleur, il n'eût aucun mal à trouver celui qui l'attendait. Mangeant nonchalament une orange à côté de deux chevaux scellés, le chevalier de Denfert était égal à lui-même. Arrivé quelques jours plus tôt à la Grâcedieu, le Uller était chez lui dans la demeure des Allyrions. Après tout il y avait fait tout son écolage auprès du Lord, et si ce dernier ne quittait jamais son masque de sévérité, le reste de la famille l'avait très vite adopté, faisant de lui un membre à part entière de la fratrie désassortie des enfants du Soleil Noir. Du même âge que ses aînés, Ulwyck n'avait, malgré son caractère si semblable à celui de Daemon, jamais boudé la présence du cadet de la Grâcedieu, quand bien même de nombreuses années, ainsi qu'une grande différence de tempérament, les séparaient. Mais comme Le Uller terminait son écolage, alors que Cletus partait faire le sien loin du fief de sa famille, leurs routes ne s'étaient plus croisées depuis longtemps. Aussi c'était avec un plaisir empreint de nostalgie qu'il avait accepté l'invitation du chevalier de Denfert à se joindre à lui pour une escapade dans les dunes.
"Moi aussi je suis heureux de te revoir ici." Un sourire sincère s'étirant sur ses lèvres pleines, il arriva à la hauteur du Uller. La présence de ce dernier au sein de la Grâcedieu était bien plus bénéfique qu'il ne pouvait se le douter, car son tempérament aussi enjoué qu'imprévisible manquait cruellement à l'interieur des murs de la forteresse blanche, à présent que Daemon avait quitté sa fougue pour une ire qui semblait ne pas vouloir le quitter malgré le temps qui passait. A sa question, il faillit répondre qu'il était toujours prêt lorsqu'il s'agissait de s'éloigner, ne serait-ce que pour un instant, la demeure où son ainé était décidé à imposer à tous son caractère ombrageux, rendu terriblement irascible depuis son accident. "Il faut dire que cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas trouvés tous les deux en même temps à la Grâcedieu, je me suis tellement ennuyé de toi que j'ai même réussi à être fait chevalier en t'attendant." Toujours souriant, il ferma un instant les yeux lorsqu'Ulwyck vint ébouriffer ses cheveux. A l'instar du Uller, il enfourcha ensuite son cheval, avant que tout deux ne quittent la cour à une allure modérée.
Les sabots de leurs montures soulevant le sable et la poussière de la route, ils quittèrent rapidement les chemins dessinés par les passages des marchands et des caravanes pour aller se perdre dans les dunes qui entouraient le fief des Allyrions. Le souffle puissant des pur-sangs venait seul briser le silence qui régnait dans le désert dornien. Ce genre de cavalcade était le quotidien du cadet, bien que d'ordinaire il partait seul parcourir les dunes de rocs et de sable. Bientôt les deux cavaliers atteignirent le sommet d'une dune, qui leur offrait une vue spectaculaire sur la Sang-vert et la Grâcedieu, dont la blancheur était rendue aveuglante par le soleil. Vue d'ici, la forteresse semblait comme immuable. Pourtant, tout avait changé. Daemon avait failli tout perdre dans les flammes des dévots de R'hllor. Le lord, leur père, avait été assassiné. Et Nyméria était partie. Et ni le temps ni la distance ne semblaient faire faiblir ses sentiments pour l'aspic.
"Tu as parlé à Daemon?" Cletus s'était tourné vers le brun, alors qu'ils chevauchaient côte à côte. Depuis l'accident de ce dernier, le cadet Allyrion n'avait jamais pu lui tirer autre chose que des insultes et du mépris, aussi avait-il choisit de ne plus croiser son frère dans la Grâcedieu, et laissant à Valena la difficile place d'unique interlocutrice du Sand. Il était connu que le plus jeune des Allyrion souffrait depuis toujours du dédain de son ainé, aussi sa question ne devait elle pas surprendre plus que cela le chevalier de Denfert.

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Petit Cletus deviendra grand

An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Cletus avait bien grandit. C'était un fait indéniable. Il avait toujours néanmoins toujours cette petite tête de poupin qu'Ulwyck affectionnait tant. Cela faisait plaisir de le voir évoluer. Il avait été fait chevalier et devait sans doute s'en faire une petite fierté mais il doutait que Cletus puisse un jour lui ressembler d'une quelconque façon à moins d'avoir changé de personnalité du tout au tout. Et puis il n'y avait qu'un seul Ulwyck Uller et ce dernier n'était pas prêt d'être détrôné par le premier Allyrion venu. Alors que leur monture commençaient toutes deux à avancer, le jeune homme de Denfert s'adressa au plus jeune des Allyrion d'une voix sincère et franche.

«J'ai l'impression que c'était hier pourtant. Tu étais si petit. Je te félicite pour avoir été fait chevalier. Je suis fier de toi et j'espère que ce n'est pas la seule chose que tu as pût tirer en t'inspirant de moi. »

Leur ballade les conduisit au sommet d'une dune d'où ils purent contempler la Gracedieu et la Sang-Vert. Cette vue lui avait manqué. Il n'avait plus mit les pieds dans le fief des Allyrion depuis le retour de Daemon suite à son fâcheux accident. Dire que Rhaegar ne l'avait même pas payé de sa tête. Pourtant Ulwyck lui aurait trouvé un bel endroit, au sommet de cette dune, l'exposant au soleil jusqu'à ce qu'il meurt de déshydrations, de ses brûlures ou même de la folie. Le Targaryen aurait pût connaître ainsi les tourments de son presque frère, le Bâtard de la Grâcedieu. Cletus lui posa alors une question banale à laquelle le Uller répondit sur un ton franc.

«Aujourd'hui ? Non. J'avais envie de passer ma matinée avec toi. Avant, il serait certainement venu avec nous mais tu sais comme moi que cela ne lui est plus aussi facile qu'avant.»

Le jeune homme resta là, muet à observé ce magnifique panorama qui s'offrait à lui. Oh oui Dorne allait lui manquer ! Ça il en était certains. L'astre solaire allait lui manquer tout autant que d’appeler sa princesse « mon soleil ». Les dunes allaient lui manquer, toute aussi sensuelles que les courbes de sa Princesse que lui avait ravit cette petite raclure de Bravoshi. Les Allyrions allaient lui manquer. Harmen aussi probablement. En somme c'était tous ce qu'il lui restait. Son frère et sa deuxième famille, étaient encore les seuls personnes à mériter sa présence et à avoir de l'importance à ses yeux, ici à Dorne. Les autres se trouvaient bien trop loin de lui. La nourriture et le vin aussi allait lui manquer dans une moindre mesure. Le jeune homme soupira longuement avant de reprendre la parole, un brin de nostalgie se trahissant dans sa voix.

«Ne trouves tu pas que Dorne est belle et unique ? Je pense qu'il n'y a que nous autres dornien qui pouvons comprendre sa beauté. Ces terres vont me manquer Cletus. Je vais partir de Dorne un moment. J'ai besoin de m'éloigner d'ici, d'oublier et de régler quelques problèmes personnels. Je souhaite aussi revoir ma famille. On ne se verra plus avant un long moment, je le crains. C'est pour cela que j'avais envie de passer du temps avec toi et avec chacun des membres de ta famille. Daemon et moi sommes comme des frères mais vous avez tous une grande place dans mon cœur. » 

Il se rappellait de tout ces moments passés avec Daemon. A faire la course, à se battre, à explorer le coin, à aller vider quelques coupes, aller courir la gueuse ou prendre du bon temps au bordel. Tout était plus simple à cette époque. S'il le pouvait, il reviendrait sans doute dans le passé pour revivre ses moments mais il ne possédait pas ce genre de capacité. Sautant du coq à l'âne, le Uller reprit sur la parole sur un ton plus entraînant et plus enjoué qui lui ressemblait bien plus que celui qu'il avait utilisé lors de sa précédente intervention.

«Puisque tu t'es ennuyé de moi, je suppose qu'en plus d'être chevalier, tu es devenu un véritable séducteur et coureur de jupon, Cletus ?» 

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An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck & Cletus

La réponse du Uller à sa question était à son image, pleine de franchise et d’insouciance. Il n’avait répondu qu’en quelques mots, et ne semblait pas être disposé, ni même éprouver un besoin semblable à celui du cadet de la Grâcedieu de parler de ce frère dont il n’avait jamais été proche. Plutôt que de pousser le chevalier de Denfert à en dire plus, l’ancien écuyer de Ferboys préféra laisser courir, dans l’idée que ce qui ne souciait pas Ulwyck plus que cela ne valait pas forcément la peine de s’y attarder, au risque de gâcher un moment de détente. Daemon autrefois un chevalier qui s’était imposé en digne élève de la Vipère Rouge dont il avait été l’écuyer. Mais le feu et les blessures avaient laissé au passé cette vie de combattant avide de gloire et de victoires. Cletus n’avait jamais été doué pour les armes, et sa maîtrise de celles-ci était tout juste moyenne, si bien qu’il était hors de question pour lui de courir les tournois comme l’avait fait son frère avant lui. S’il n’y mourrait pas, il serait certains d’en sortir blessé. Et ni Daemon, ni Ulwyck n’avait à craindre de lui un potentiel rival dans les joutes de Dorne. Le vent chaud qui remontait des gorges de la Sang-Vert vint faire voler les voiles noirs et rouges des vêtements du cadet Allyrion, amenant avec lui le parfum de l’eau du fleuve et des vergers qui prospéraient sur ses berges.

Mais alors qu’ils étaient tous deux plongés dans la contemplation du paysage qui s’offrait à eux depuis les hauteurs de la grande dune sur laquelle ils se trouvaient, le Uller lui révéla son départ prochain de Dorne. C’était une nouvelle qui tombait, pour ainsi dire, comme un cheveu sur la soupe, mais le chevalier de Denfert était, et resterait probablement toujours, imprévisible. Cletus se tourna vers lui, accusant la nouvelle et tous les mystères qui l’entouraient déjà. « Mais pourquoi donc ? Et où vas-tu donc aller ? Les Sept Couronnes tombent en morceaux, et toi tu veux aller bourlinguer comme si de rien n’était en dehors des frontières de Dorne ? » La principauté était indépendante depuis une année, mais des évènements récents avaient provoqué le détachement du Bief du Royaume du Sud, et le voisin tant détesté des dornien portait lui aussi fièrement sa nouvelle indépendance. « Tu parles comme si tu n’allais jamais revenir, et je sais bien que rien ne peut te faire sortir une idée de la tête, mais j’espère que tu feras attention à toi. » Son regard bleu brillait d’une inquiétude sincère, car il avait autant confiance en le talent d’épéiste du Uller qu’il craignait ses coups de sang, et il savait qu’il n’y aurait pas à attendre longtemps avant que le chevalier de Denfert ne trouve un gueux ou un soldat qui lui offrirait la possibilité de dégainer son épée. « Tu manqueras à la Grâcedieu. » Il pensait ce qu’il disait, car le chevalier amenait toujours avec son caractère trempé une claque de vie à la forteresse blanche dont l’atmosphère était encore emplie de la disparition du Soleil Noir. Mais comme Ulwyck resterait toujours Ulwyck, il changea aussitôt de sujet pour entamer une discussion qui représentait toute l’insouciance du Uller. La question des femmes était un thème jamais abordé entre les enfants de la Grâcedieu, et chacun gardait pour soit les secrets de sa vie amoureuse. Cette pudeur, elle était due autant aux liens compliqués qui les unissaient qu’à l’éducation de leur père. Ce dernier n’avait jamais trompé son épouse, là où n’importe quel lord, dornien ou non, ne se serait pas gêné pour prendre une ou plusieurs maîtresses. Et cette pudeur leur était restée, tant et si bien qu’hormis quelques aventures de Daemon, rien n’était dévoilé lorsqu’il s’agissait de la vie amoureuse des Allyrions. « Pas vraiment non. » De même que son père, Cletus n’avait pas le goût de se perdre dans les bras de toutes les femmes, ou de tous les hommes, comme cela était si librement répandu dans la principauté. C’était si évident, qu’il était communément admis qu’il n’avait jamais connu de femme, et que cela perdurait encore. Pourtant, bien que cela fût à une fois près, le cadet Allyrion était bel et bien un homme depuis plus d’un an. Et il ne s’en était jamais vanté, pour la simple et bonne raison qu’en plus de son caractère humble, sa seule et unique amante n’était plus vraiment dans les petits papiers des nobles dorniens. « Mais j’ai connu une femme, si c’est cela que tu veux savoir. »


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Petit Cletus deviendra grand

An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Cletus possédait sans doute la sagesse et l'intelligence dont Ulwyck serait à jamais dépourvu. Le royaume de Westeros n'était certes plus ce qu'il était et prenait l'eau de toute part mais c'était peut-être cette perspective qui était grisante. A vrai dire, que les autres régions se portent à merveille ou soient en guerre, il s'en fichait éperdument. Ulwyck faisait ce qui lui plaisait. Il prenait ce qu'il voulait et pour l'instant la seule chose qu'il désirait vraiment était inaccessible. Alors dans ces cas là, Ulwyck se devait d'agir selon sa nature : comme un jeune chien-fou qui faisait n'importe quoi avec n'importe qui.

«Elle tombe en morceaux ? C'est ce qui est amusant. Je vais pouvoir contempler cette vision de l'intérieur et éviter les coups qu'on me donnera ha ha ha. Qui sait ? Avec un peu de chance, je rencontrerai ce chien de dragon exilé et il n'y aura personne pour se mettre en travers de ma route.»

C'était trop mignon : Cletus semblait vraiment s'inquiéter pour lui. Ulwyck était un jeune matou qui retombait toujours sur ses pattes. Le petit Allyrion n'avait pas à s'inquiéter. Le Uller mourrait l'épée à la main, quoi qu'il arrive. Même cerné, il continuerait de rire face à la mort et l'adversité. Il reviendrait à Dorne, ça c'était sûr. Sa région natale et le Chevalier de Denfert était indissociable. Ses pas le reconduiraient inévitablement à Dorne, auprès de son frère ou des Allyrion. Il ne comprenait pas pourquoi Cletus semblait en douter. Il ébouriffa la crinière du cadet de la maison de la Gracedieu avant de reprendre avec entrain.

«Je reviendrai voyons. Ne t'inquiète pas pour moi. Mon voyagera durera quelques lunes, voir plus. J'ai envie de profiter un peu de la présence de ma famille. Quand je reviendrai tu auras peut-être commencé à avoir de la barbe ha ha ha ! Cesse donc de t'inquiéter pour moi. Tu sais que je n'abandonnerai jamais mon petit Cletus.»

Il finit à peine sa phrase qu'il attrapa le jeune homme dans ses bras et commença à le chatouiller quelques secondes avant de le relâcher.  Il prit un air choqué quand le cadet de la Gracedieu prétendit ne pas être devenu un séducteur. Le jeune homme lui frappa amicalement l'épaule. Cletus avoua avoir connu une femme. Et bien voilà ! Disait-il la vérité ou essayait-il d'impressionner simplement le Uller ? Ulwyck n'était pas un fin psychologue alors il préféra poser une question toute simple.

«Quand tu veux dire que tu as connu une femme, tu parles de son prénom ou de son entrejambe ? Dis moi tout Cletus. Tu comptes me la présenter ? Quel est son nom. Je suis sûr qu’elle est jolie hein ! Avoue !Serais tu amoureux mon grand ? Tu veux te la garder pour toi tout seul n'est ce pas ? N'aie crainte Cletus, je ne mangerais pas dans ton assiette ! Sauf si tu m'y invite bien sûr ! Je peux vite devenir gourmand ha ha ha ! » 

Le taquiner était toujours aussi plaisant. Cela faisait plaisir de le voir grandir et faire ses propres découvertes même si le petit homme n'était certainement pas aussi talentueux et précoce que le fut Ulwyck en son temps. Tout était plus facile à cette époque. Il vivait pour lui, puis il a vécu pour Arianne et à présent il était une espèce de mort-vivant souhaitant revenir à la première époque de sa vie en chassant la seconde mais ce n'était pas aussi simple qu'il le pensait. L'éloignement et le temps étaient à ses yeux la meilleure solution.

«Ne tombe jamais dans les pièges de l'amour Cletus. C'est le seul conseil que je te donnerai ha ha ha ! Sinon toi aussi tu connaîtras une terrible désillusion qui te donnera des envies d'ailleurs ha ha ha ! » 

Les sujets de discussions n'étaient pas vraiment des plus joyeux malgré la bonne humeur du Chevalier de Denfert. Il avait bien une petite idée pour rentre cette balade encore plus amusante mais avant il avait envie d'entendre les réponses de Cletus. Ce petit allait peut-être l'étonner bien plus qu'il ne l'imaginait.

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Ulwyck & Cletus

L’impétueux Ulwyck était évidemment loin de se soucier des ennuis que sa seule qualité de dornien pourrait lui attirer dès lors qu’il aurait franchi les Montagnes Rouges. Il était loin de s’en inquiéter, alors que Deria se rongerait surement les sangs à se faire du mouron pour lui jusqu’à ce que le chevalier de Denfert ne réapparaisse sain et sauf à la Grâcedieu. La veuve du Soleil Noir avait pris sous son aile le jeune Uller de la même façon qu’elle avait adopté Daemon dès lors que son époux le lui avait présenté, bien qu’ils n’étaient que fiancés. Mais les plaisanteries du brun ne suffirent pas à effacer totalement la peine que son départ prochain causait au cadet des Allyrions. Si la famille de la Grâcedieu était gangrénée par la difficile entente dans la jeune fratrie, l’affection que tous portaient à Ulwyck et aux autres personnes qu’ils considéraient comme des membres à part entière de la famille était sincère et profonde. Avant d’être quoi que ce soit d’autre, le Uller était pour eux un frère. Et c’était un frère que Cletus devait se résoudre à voir partir à l’aventure, loin de Dorne, loin de la protection des Lords de la Grâcedieu. Sans le voir venir, l’Allyrion se trouva prisonnier des bras de son ainé, qui le chatouilla comme il faisait souvent autrefois, au détail près que le petit dernier du Soleil Noir avait bien grandit depuis, et que la scène, si elle réchauffa le cœur du jeune dornien, aurait parue bien ridicule si des yeux étrangers les avaient surpris.

Se redressant sur sa selle, dont Ulwyck avait manqué de le faire tomber, l’ancien écuyer Ferboys assagit sa monture, rendue subitement nerveuse par l’agitation provoquée par le chevalier de Denfert. Le pur-sang à la robe noir pangaré secoua violemment la tête avant de se calmer, bien que ses grands yeux expressifs conservèrent une lueur agressive et sauvage. L’animal était le dernier ayant appartenu à feu lord Ryon son père, et n’était encore qu’un jeune cheval à la mort de ce dernier. C’était une bête racée et d’une grande beauté, comme on en trouvait que dans les écuries de la Grâcedieu, mais son caractère était loin d’être aussi facile et doux que l’était la jument de Daemon,  et que ce dernier avait laissé aux soins du Uller. La plaisanterie de son quasi-frère le fit sourire, mais il garda tout de même son sérieux, car parler de cette unique amante lui demandait plus d’efforts qu’il ne s’en doutait. « Tu la connais déjà. » Il baissa un instant son regard qui s’était voilé de nostalgie et de tristesse vers ses mains avant de relever à nouveau la tête. « Elle est plus belle que toutes les merveilles de Dorne, et elle a emporté mon cœur avec elle » Le ton avec lequel il répondait à son ami devait paraître bien grave à ce dernier, au vu de la tournure qu’il avait voulu faire prendre à la conversation. Mais le cadet Allyrion n’avait pas le cœur à tourner en plaisanterie ce qui le rongeait depuis si longtemps, et dont il avait fait son secret. C’était la première fois qu’il le partageait avec quelqu’un, puisque les évènements avait fait de ce souvenir qui lui était si doux les premières lignes d’une histoire qui ne s’écrivait plus que dans la peine de pas avoir été choisi. « A présent, elle est de l’autre côté de la mer, avec un autre. » A cette pensée son cœur se serra, et il détourna les yeux pour ne pas offrir au chevalier le pathétique spectacle de son regard bleu embué de larmes. Dire tout haut ce qu’il ressassait tout bas depuis des lunes le faisait souffrir, tant cela rendait réel la naïve utopie qu’étaient les espoirs qu’il nourrissait, malgré tout ce que le destin infligeait à son cœur d’enfant. Il n’avait pas besoin de la nommer, et Ulwyck devait déjà avoir compris de qui il parlait avec tant d’émotion. Et peut-être qu’il le trouverait ridicule, de s’être ainsi attaché de façon si absolue à ce qui n’était qu’un premier amour. Mais Cletus n’était pas fait de la même nature volage que le Uller ou Daemon, et découvrait à peine ce qu’eux connaissaient déjà depuis longtemps lorsqu’ils avaient son âge. Encore ignorant de bien des choses, il était pourtant persuadé au plus profond de lui que cela n’avait rien d’une amourette insignifiante, et que la peine que lui infligeait les souvenirs de ce qui appartenait déjà au passé n’en était que la douloureuse preuve. L’ancien écuyer de Ferboys s’en voulait un peu de gâcher ainsi la joie et l’enthousiasme du chevalier, mais puisque ce frère s’en allait bientôt, c’était le moment ou jamais de se confier à lui.



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Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Ulwyck laissa le soin à Cletus de dominer sa monture. Le cadet des Allyrion demeurait sérieux et prétendit que cette femme mystérieuse dont il était éprit était déjà connue d'Ulywck. Il la décrivit tel un poète. Il avait sans doute rencontrer une femme magnifique. Des femmes comme il la décrivait, il n'en existait qu'une. Elle se nommait Arianne Martell et le pauvre Cletus risquait d'être bien déçu lui aussi. Il écouta la suite des informations et chercha l'identité de cette femme magnifique. Qui connaissait-il qui avait prit la mer avec un homme ? Il lui fallu une dizaine de secondes avant de comprendre qu'il parlait de Nymeria Sand, la femme du dragon déchu. Oh pauvre Cletus, cette femme allait te manger tout cru et ne t'accorderai sans doute aucun regard tant que sa raclure vivrait. Une raison de plus  de trancher le cou de ce descendant de Valyria venait de s'ajouter sur la liste de chose à faire du Uller.

«Attends ... attends ... ne me dit pas que c'est Nymeria ? Tu plaisantes ? Tu es amoureux d'elle ? Et ben mon Cletus tu n'es pas sortit de l'auberge. Avec son exil et son dragon de pacotille, tu n'as pas choisit la plus facile. Si seulement le Prince Doran m'avait laissé lui tranché la tête, tu aurais eu plus de chance de la conquérir totalement. Arianne m'a éconduit et tu n'as plus la possibilité de voir l'élue de ton cœur. Nous formons un bon duo d'amoureux éplorés mon cher Cletus ha ha ha !»

D'une tape virile, il frappa le dos de Cletus. Le petit ne devait pas avoir le moral et Ulwyck ignorait ce qui pourrait le lui remonter. Il n'était pas capable de faire apparaître Nymeria. Il devait donc se tourner sur ce qu'il faisait lui même lorsqu'il avait le cafard. Il n'y avait au final que peu de possibilité. Cletus pouvait se battre avec lui mais malgré tout le respect que Ulwyck avait pour son « petit frère », le cadet risquait fort bien de repartir la queue entre les jambes en couinant comme un  chien effrayé. Il ne restait plus que deux options qui pouvaient se conjuguer l'une avec l'autre. Boire jusqu'à plus soif et à rouler par terre et courir la gueuse ou la catin. Ulwyck connaissait un petit bordel non loin d'ici où il avait passé une bonne partie de sa jeunesse. Peut-être que le temps était venu d'y emmener Cletus et de lui offrir une femme qui lui ferait oublier Nymeria ou du moins qui occuperait son esprit pendant quelques heures.

«Allez suis moi Cletus, nous allons aller dans un endroit qui te remontera, je l'espère, le moral. Il est grand temps que nous passions un moment amusant et de détente ensemble. J'ai hâte de te voir sourire un peu plus et paraître un peu moins sérieux. J'ai connu des mestres âgés qui semblaient plus détendu et relaxé que toi.»

Le jeune homme fit avancer son cheval et commença à le faire descendre jusqu'au bas de la dune, ensuite il se mirent à trotter quelques minutes. Le jeune homme mettant à profit cette avancée plus lente pour poser une question qui l'intriguait à propos de l'affaire Cletus et Nymeria. Quand ? Oui Quand ?

«Dis moi Cletus. Quand est ce que vous avez commencé à forniquer ensemble Nymeria et toi ?» 

Éperonnant son cheval, ce dernier commença à galoper. Il savait que Cletus le suivrait. C'était dans la nature d'Ulwyck d'agir sans réfléchir. Poser une question pour mieux disparaître ensuite était une chose naturelle pour lui. Un être à la fois plein de vie, de hargne et de contradictions. C'était sans doute ce qui faisait son charme. Cela, son joli minois et ses prouesses avec les dames. Dés que le petit faisait mine de le rattraper, le Uller continuait son avancée. Ils arrivèrent au bout de longues minutes devant un établissement particulier : un bordel. Le Chevalier de Denfert descendit de son cheval et mit pied à terre. Il attendit sagement que le Allyrion arrive pour lui adresser la parole sur un ton entraînant !

«Alors  quand ? Quand ?  Dépêche toi ! J'ai hâte de voir ce qui nous attend à l'intérieur. Nostalgie quand tu nous tiens !» 

Ulwyck était aussi excité qu'une jeune dame naïve le jour de ses noces ou qu'un jeune garçon le jour de sa première leçon avec le maître d'arme. Il n'avait qu'une envie boire, s'envoyer en l'air et voir un vrai sourire satisfait s'afficher sur la mine réjouie de son petit Cletus !

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Petit Cletus deviendra grand

An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck & Cletus

La réponse de son ami arracha un sourire triste à l’Allyrion. Mais ses propos sur le dragon étaient aussi sincères qu’ils étaient faux, car Cletus ne doutait pas un seul instant que la solution si simple que le Uller avait entrevue n’aurait rien changé. Peut-être même que cela n’aurait eu pour résultat que d’enterrer le mince espoir qu’il nourrissait de voir un jour l’aspic se détourner du Targaryen pour lui revenir. C’était un sentiment égoïste et fort, sans doute le seul qui n’était pas à l’image de sa nature douce et humble. Tous deux avaient jeté leur dévolu sur des femmes qu’ils ne possèderaient jamais, mais c’était sûrement aussi cela qui les rendaient si parfaites à leurs yeux. La tape du chevalier de Denfert dans son dos le réveilla des pensées mornes qui l’habitaient. Il n’osa cependant pas questionner son presque frère sur la Princesse de Dorne, et la relation à laquelle la fille de Doran avait manifestement mis un terme. Sans doute le sujet reviendrait lorsqu’il serait temps pour le Uller de se confier à son tour. « Un bien triste point commun, surtout pour des dorniens. » Cletus souriait. Alors que tous les hommes de Westeros enviaient la liberté de mœurs de la principauté, ils étaient la preuve que cela n’empêchait en rien de se retrouver prisonnier des caprices de leur cœur, et que toutes les libertés du monde n’avaient aucune prise sur des choix qui ne dépendraient jamais de leur bon vouloir. Mais s’il était calme et réfléchi, Ulwyck, lui, était aussi imprévisible que spontané, et il proposa bien vite au cadet de la Grâcedieu une excursion dans un lieu dont il garda le mystère. Le tout jeune chevalier suivit le Uller, non sans se méfier un peu de là où il voulait le mener. Il n’avait jamais partagé la vie nocturne du chevalier de Denfert ni celle de son ainé sur les bords de la Sang-Vert, au pied de la forteresse Blanche des Allyrions. Et Ulwyck connaissait très certainement infiniment mieux que lui la vie des dorniens qui vivaient sur le fief des lords de la Grâcedieu. La pique que lui avait lancé son ami avant de talonner légèrement sa monture ne le fit par rire, pourtant elle n’en était pas moins fausse, il en était conscient. Cletus était aussi éloigné de l’archétype du dornien tel que pouvaient se l’imaginer les autres régions de Westeros que l’était autrefois son père. La franchise du Uller ne le vexa pas, mais elle lui rappela sans peine les reproches camouflés par la tendresse qu’il inspirait trop souvent aux gens qu’ils rencontrait.

Etonnamment, révéler ce qu’il avait si longtemps gardé pour lui sembla être un poids en moins sur ses épaules qui portaient d’autres secrets. Bien qu’il savait déjà qu’il devrait désormais, tôt ou tard, le répéter cet aveu devant ses ainés, ou tout du moins devant Valena. Le cadet craignait d’ailleurs que la lady de la Grâcedieu n’ait d’ores et déjà des soupçons et des questions à ce propos, comme il avait cru le voir dans son regard aussi sombre que l’était celui de leur père. Si Ulwyck n’avait pas tellement de raisons de mal réagir à cette révélation, Cletus craignait infiniment plus la réaction de sa sœur lorsqu’elle viendrait à l’apprendre. Dans le passé, elle et Nyméria étaient de très bonnes amies, mais le destin et l’implication de l’aspic dans les évènements qui avaient frappés la Maison Allyrion avait brisé cette amitié, et les sentiments de son ainée pour la fille d’Oberyn ne devaient pas être bien différents que ceux dont cette dernière lui avait fait part dans la correspondance qu’ils entretenaient. La question que le Uller lui posa était peu habituelle pour Cletus, qui n’avait que trop peu d’expérience avec les femmes pour avoir pu tenir ce genre de conversation avec un ami. Mais ce dernier n’attendit pas sa réponse pour talonner son pur-sang et s’élancer au galop sans l’attendre. S’en suivit une course-poursuite qui amusa autant Ulwyck qu’elle mis à rude épreuve la patience du jeune entier que chevauchait l’Allyrion, et qui manqua, dans un excès de violence, de mordre la monture du Chevalier de Denfert. Lorsqu’ils s’arrêtèrent enfin, le cheval sombre avait toujours ses oreilles plaquées en arrière, et le cadet de la Grâcedieu dût le calmer avant d’en descendre. Son ami ne lui laissa pas le temps de réaliser devant quel genre d’établissement il l’avait conduit qu’il s’adressa à nouveau à lui. Sans s’être encore rendu compte de la nature des affaires qu’abritait la maison devant laquelle ils se trouvaient, Cletus desserra la sangle de la dernière monture de son père. Sans le regarder, il répondit au Uller, qui était toujours aussi plein d’enthousiasme. « Lorsqu’elle est venue à Ferboys. Elle s’y était arrêté lorsque Doran l’avait faite ambassadrice de Dorne. » Avant qu’elle ne s’abandonne au Targaryen. Le tout jeune chevalier terminait d’attacher le pur-sang, et il découvrit alors la façade de l’établissement. Il ne connaissait ni les auberges ni les autres commerces qui faisaient vivre les abords de la Sang-Vert, et cette maison-là ne faisait pas exception. Aussi ignorait-il la véritable nature de l’activité qui faisait vivre l’endroit. « C’est une taverne ? » Devenir un homme n’avait en rien ôté la candeur qu’on connaissait au cadet Allyrion. Tout en disant cela, le dornien avait enlevé le turban noir qui avait jusque-là protégé son visage du sable et du soleil.


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An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

A vrai dire, Arianne n'avait pas mit un terme concret à leur relation. Elle le fréquentait juste moins ce qui revenait au même pour le Uller. Dans son esprit étroit et étriqué, les nuances se mêlaient au lieu de se différencier. Le jeune homme écouta son ami lui narrer sa première fois. C'était avant le Targaryen de ce qu'il comprit ce qui signifiait encore plus pour lui. Les espoirs de Cletus devait avoir été totalement brisé lorsqu'elle était revenu avec sa saleté de dragon. C'était une insulte à sa personne. Lui même avait déjà besogné Nymeria par le passé mais en toute amitié. Il n'avait jamais ressentit quelques sentiments particuliers pour elle.

«Tu l'as culbutée avec le dragon ? Raison de plus pour la revendiquer ! Tape du poing sur la table Cletus et fait en sorte qu'elle te revienne. Tu vaux bien mieux que la crasse qui l'a engrossé !»

Ulwyck éclata de rire lorsque son petit tout mignon lui demanda si l'établissement était une taverne. Cletus était l'innocence même et le Chevalier de Denfert ne pût s'empêcher de lui décocher une légère frappe sur l'épaule pour le taquiner quelque peu. Tant de pureté dans un seul homme était-ce possible ? S'amusant de la naïveté de son jeune presque frère, le Uller reprit de la parole pour lui expliquer la raison d'existence de ce lieu de façon imagée.

«C'est une taverne magique mon petit Cletus. La légende raconte qu'un tas d'homme viennent ici pour essayer de planter leur épée mais aucun n'arriva jamais à ma cheville ha ha ha. Pense tu arriver à planter ton épée à même la pierre mon grand ? Pense tu avoir assez de force et d'endurance en toi ?»

En racontant cette histoire, Ulwyck prenait l'air d'un conteur, mimant le fait d'enfoncer une épée dans le sol au prix de grands efforts fatiguant. Lorsqu'il eut terminé son petit numéro d'acteur pas très réussit le jeune homme éclata de rire à nouveau et prit Cletus par l'épaule l'entraînant vers l'établissement en lui révélant la vraie nature de ce lieu sacré à ses yeux. Si les Septons avaient leur Sanctuaire. Ulwyck Uller, chevalier de Denfert, possédait lui ses bordels comme lieu de recueillement.

«C'est un bordel mon bon Cletus. Un endroit emplit de charme, de vin et de femmes qui te feront goûteur à leur mille et un plaisir. Je me demande si ce sont toujours les mêmes que la dernière fois. Il n' y a qu'une façon de le savoir mon petit ! C'est en rentrant à l'intérieur. Alllez ! Allez ! Pressons le pas ! Les femmes aiment se faire désirer quand on les courtise. Pas les clients !» 

Le jeune homme poussa Cletus vers l'entrée. Pénétrant dans les lieux, ils y découvrirent une certaine fraîcheur. L'endroit n'était pas des plus reluisants et des hommes se tenaient si et là pendant que des catins leur proposaient leur charme. Deux hommes semblaient jouer à un jeu d'argent dans un coin et la patronne les accueillit. Une femme d'une quarantaine d'année, au visage taillé par la force de l'âge et certainement par un burin également. Elle était vêtue de façon aguicheuse, comme de nombreuses filles de joie. Elle mit quelques secondes avant de reconnaître Ulwyck et de venir palper son corps et lui parler de sa voix fluette.

«Ooooh mais c'est ce petit polisson d'Ulwyck. Cela fait un long moment que nous ne t'avions plus vu ! Et qui est cet homme que tu ramènes avec toi. Il un regard d'enfant. Quelle jolie petite chose. Nous avons toutes été touchée par le triste sort qui s'est abattu sur ton ami, Daemon. Vous étiez souvent fourré ici autrefois. Une période faste pour mon commerce hi hi hi.» 

Le Chevalier de Denfert lâcha sa prise sur Cletus et le poussa en avant, puis répondit du tac au tac à la tenancière d'une voix amusée.

«Meria tu n'as presque pas changé. Ce petit gars, c'est mon ami. Presque un frère pour moi. Vous auriez pas quelques filles douce comme le lait et sucré comme le miel pour lui apprendre à être un homme ha ha ha ?» 

La vielle Meria se retourna et appela l'une de ses filles qui cria quelques mots à l'arrière. Il ne fallu pas plus de vingt secondes pour que quatre filles déboulent dans la pièce. L'une des filles ne devaient pas être plus âgée que Cletus. Deux d'entre elles devaient avoir l'âge d'Ulwyck et la dernière était âgée d'une dizaine d'années en plus que le merveilleux chevalier de Denfert. Tapotant l'épaule de Cletus, le jeune homme lui murmura quelques mots à l'oreille.

«Allez fais ton choix Cletus. N'ait pas peur de la dépense. C'est Ulwyck, votre serviteur qui régale ha ha ha !» 

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Ulwyck & Cletus

Sa question lui valut une nouvelle tape sur l'épaule, que son ami accompagna d'un rire que Cletus ne connaissait que trop, pour en avoir souvent été la raison. Le Uller se moquait de lui. Cela ne l'agaça pas bien qu'il se renfrogna un peu. Le chevalier de Denfert, quand à lui, lui expliqua d'un façon theatrale et déguisée sous des métaphores plus grivoises qu'élégantes la véritable nature de l'établissement devant lequel il l'avait mené. S'il n'aurait pas manqué de sourire aux pitreries de son presque frère dans d'autres circonstances, le cadet de la Grâcedieu avait déjà perdu tout son enthousiasme lorsqu'Ulwyck l'entraina vers la porte qu'un homme aviné et titubant sortant de la maison passa juste avant qu'ils n'y entre à leur tour.  Il s'était laissé mené par le brun, sans même chercher à résister à son bras qui l'entraina à l'intérieur de l'endroit. Une maison close. C'était bien là le genre de lieux que Cletus n'avait jamais fréquenté. Si l'on vantait la qualité et le raffinement de certains endroit du même genre, celui-ci n'avait rien des riches décors que pouvaient offrir les plus célèbres maisons de plaisir de Westeros et de Dorne. L'endroit était peu éclairé, mais le jeune chevalier soupçonna que ce fût plus pour cacher la propreté douteuse du bordel que pour donner une atmosphère plus propice au commerce qui s'y exerçait. Rapidement, l'odeur du vin et le puissant parfum des encens qui brûlaient un peu partout lui parvint, aussi fort que violent. Un pas derrière le Uller, le cadet Allyrion porta son regard sur l'échantillon peu reluisant de population dornienne qui occupait des tables, ou suivait des filles pour aller rejoindre quelque pièce isolée aux étages supérieurs. Il se sentait autant à sa place en ces lieux que l'aurait été une pucelle de bonne famille.
"Ulwyck.." L'intervention d'un femme qui connaissait manifestement le chevalier l'empêcha de terminer sa phrase. La créature était monstrueusement à l'image que s'était fait Cletus des tenancières de ce type d'établissements, et ses manières avec le Uller ne firent que renforcer son malaise. Croisant le regard d'un homme attablé, et qui posait des yeux curieux sur eux deux, il se trouva poussé en avant par celui qui était, définitivemen,t un habitué des lieux. "Non! Non ce n'est pas la peine! Ne.." Mais la femme avait déjà interpellé une des nombreuses filles de joie, et le mot était déjà passé  lorsque le cadet se tourna vers son ami. "Vraiment Ulwyck, ce n'est pas nécessaire. Je vais rentrer, j'ai des choses à faire avant de repartir pour Ferboys." Ce n'était qu'un demi-mensonge, puisqu'il avait été chargé par sa soeur, désormais Lady de la Grâcedieu, de servir d'intermédiaire pour obtenir à la maison Allyrion une alliance prestigieuse. En vérité son malaise s'était simplement transformé en véritable peur lorsqu'il avait vu arriver les filles qui étaient accourues du fond de la salle, et il ne souhaitait plus qu'une chose, quitter cet endroit au plus vite. "Allons mes seigneurs, laissez moi vous offrir votre premier verre, pour fêter le retour de mon client préféré!" Un regard appuyé à une fille suffit pour que cette dernière aille précipitamment chercher les-dits verres, tandis que la maquerelle agrippait fermement les tailles des deux chevaliers, les entrainant dans un coin de la salle. Mais à l'endroit où elle semblait vouloir les assoir, un homme était déjà occupé à faire courir ses doigts sur le prodigieux décolleté d'une femme. Sans un mot, la Meria réussit à se faire comprendre de son employée, et elles échangèrent un regard entendu, alors que la fille obligeait déjà l'homme à se lever pour le conduire ailleurs. "Et voilà! La meilleure table pour mon beau Ulwyck!" Disant cela, elle le libéra de son étreinte et lui fit prendre place avec une force qu'on ne lui soupçonnait pas, tandis qu'elle minaudait, toujours accrochée au chevalier de denfert, sa main jouant avec les liens de sa chemise. "Tu connais la maison. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où et à qui demander." Après une oeillade prolongée au brun, la tenancière reparti à ses occupations. La table qu'elle leur avait choisi était sans doute supposée être ce que le bordel offrait de plus luxueux, pourtant les grands coussins et les tapis sous leurs pieds étaient rongés de trous, le temps avait pâli les teintes, et les seules couleurs vives étaient des tâches douteuses et sales. A la vue de ces dernières, Cletus se dit qu'il n'avait décidément pas la moindre envie de voir ce que les clients avaient fait des chambres. Les sourcils légèrement froncés, il posa un regard presque suppliant sur son presque frère. "Pourquoi tu m'as amené ici?" Les filles qui étaient sorties de la pénombre à l'appel de la maquerelle les avait rejoint, ainsi que deux autres, et toutes attendaient debout, attendant des deux qu'ils fassent leur choix. Mais le cadet de la Grâcedieu avait nulle envie de faire un choix, aussi se bornait-il à planter ses yeux bleus dans ceux de celui qui l'avait entrainé ici.

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Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Cletus semblait mal à l'aise. Il ressemblait à un petit grain de charbon posé sur un tas de neige. Cela fit sourire Ulwyck. Son jeune presque petit frère devait sans doute avoir encore le crâne bourré d'une tonne d'idées préconçues sur l'honneur ou la fréquentation de ce type d'établissement.  Le Uller lui jeta un regard amusé et ne répondit pas au petit bout d'homme car la maquerelle les entraînait déjà avec elle. Elle les installa à la meilleure table, non sans avoir préalablement fait en sorte de libérer le meuble. Cela faisait toujours du bien de se sentir aimé, que ce soit pour son jolis minois ou sa bourse bien remplie. Une fois bien assit on leur apporta du vin. Ce n'était pas le meilleure vin de Dorne mais il ferait l'affaire. Ulwyck regarda et écouta le Allyrion qui semblait presque le supplier, lui demandant pourquoi il l'avait emmené ici. Si Cletus était un garçon très intelligent et vif d'esprit, il semblait perdre tous ses neurones lorsqu'il se trouvait dans un lieu de débauche. A moins que ce ne soit les femmes qui l'effrayaient ? Peut-être que son histoire avec Nymeria n'avait été qu'un simple mensonge pour tenter d’impressionner le Uller.

«Pour que tu te détendes et qu'on passe un agréable moment ensemble. Tu as besoin d'élargir tes horizons et tes expériences. De fréquenter d'autres endroits et de découvrir comment les gens vivent en dehors de tes murs. Nous allons être séparés pendant un certain temps. Je tenais à t'offrir quelque chose qui me ressemble et qui te laisse un excellent souvenir de moi. Ce n'est sûrement pas le genre de présent auquel tu t'attendais mais un peu de vin devrait t'aider à l'apprécier.»

Le jeune homme se leva et se dirigea vers les femmes. Elles avaient toutes leurs charmes propres et aucune ne semblaient repoussantes. La maquerelle avait eut la gentillesse de leur proposer ses meilleurs plats. Ulwyck comptait bien manger dans toutes les gamelles et ne rien laisser dans son assiette. Il s'approcha de la plus âgé et caressa sa joue d'un geste doux et avenant, tout en s'adressant au jeune Allyrion.

«Les femmes sont comme des fleurs. Elles peuvent se ressembler et pourtant être totalement différentes. Elles possèdent toutes un parfum unique qui leur est propre. Celle-ci par exemple possède un regard sévère. Au vu de son âge, elle te prodiguerait sans doute de douces leçons pour te parfaire dans le maniement de ton épée Cletus.»

Le jeune homme s'approcha de la jeune prostituée qui semblait posséder le même âge que lui. Il huma son décolleté avant de lui palper allègrement les fesses et de lui embrasser le cou avec minutie. A croire qu'il apportait à chacune d'entre elles une attention particulière comme si pour lui, les femmes étaient des fruits qui méritaient chacune d'être goûtée avec autant d'attention.

«Celle-ci je la connais bien. Nous avons déjà eu quelques corps à corps passionnés. Tu découvriras le feu de la passion avec elle. Elle est moins timide que dans mes souvenirs. Sans doute est elle encore plus délicieuse qu'auparavant et quelle souplesse ! Elle pourrait te faire des choses que ton esprit est incapable d'imaginer.» 

Le Uller s'attarda ensuite sur les deux plus jeunes, les détaillants calmement avant de remarquer qu'elles devaient être jumelles, ou tout du moins sœur tant leur ressemblance était flagrante. Il eut une pensée émue en pensant aux jumelles de la maison Poulet puis entoura la taille des deux jeunes femmes de chacun de ses bras.

«Ou que dirais tu de découvrir deux femmes en même temps ? La joie et la pétillante frivolité de la jeunesse devrait te plaire. Pourquoi ne pas jouir de la présence de deux femmes en même temps si la vie t'accorde ce cadeau précieux ?» 

Les deux jeunes femmes se collèrent à Ulwyck et passèrent leur main sous le tissus de son haut, caressant sa peau et ce dernier laissa échapper un soupir de contentement avant de s'adresser d'une voix forte aux jeunes dames.

«Si ce jeune homme ne sait pas choisir, autant vous présenter toutes les quatre à lui et tenter de réveiller son serpent mollasson. Allez mes chéries, montrez donc vos talents à mon bon amis.» 

Les quatre femmes se dirigèrent donc en direction du jeune Allyrion, tentant de se frayer un chemin jusqu'à son corps pour l'aguicher du mieux qu'elles le purent, faisant étalage de leur savoir faire pour faire monter l'excitation chez un homme. Si Cletus résistait à la tentation, il serait fin prêt à rentrer dans les ordres !

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Ulwyck & Cletus

L'endroit était sale, et la clientèle, tout aussi suspecte que l'hygiène des lieux. Pourtant, Ulwyck était ici chez lui, comme son attitude l'indiquait. Combien de fois était-il venu accompagné de Daemon? Cletus n'en savait rien, mais dans son enfance il ne comptait plus le nombre d'escapades du Uller et du bâtard, qu'il avait vu si souvent quitter la Grâcedieu sur leurs pur-sang, à la tombée de la nuit. Lui qui n'était alors encore qu'un petit garçon, il avait tant envié cette liberté, il aurait tant voulu, lui aussi, partir avec eux. Aujourd'hui, il se trouvait bien idiot d'avoir rêvé de cela, car il découvrait enfin le genre de lieux dans lesquels ses ainés avaient passé tant de nuits blanches. Si ce n'était pas pour ce bordel-ci, sans doute avaient-ils d'autres adresses du même genre dans les alentours. Plus que jamais il se sentait différent de ceux qui avaient été ses modèles, et cela ne faisait que renforcer son malaise de se trouver ainsi forcé de rester dans cet endroit qu'il n'arrivait décidément pas à apprécier. Le cadet Allyrion écoutait Ulwyck, et ce qu'il disait ne lui plaisait guère, sûrement parce qu'une grande part de vérité se dégageait des paroles du Chevalier de Denfert, et qu'il avait du mal à l'admettre. "Non ce n'est à ça que je m'attendais, en effet." Il avait dit cela sèchement, et s'était aussitôt réfugié dans la coupe qui était posée devant lui. Il en but quelques gorgées, un peu hâtivement, car il aurait bien besoin de l'ivresse pour apprécier cette surprise, en cela le Uller avait tout à fait raison. Cletus le suivit du regard lorsque ce dernier se leva pour s'approcher des jeunes femmes. Tandis que son ainé s'attachait avec un sérieux désarmant à lui faire une présentation détaillé de chacune des prostituées, il ne put s'empêcher de laisser échapper un soupir, alors qu'il venait appuyer sa tête contre sa main. "Ulwyck..." Eux qui n'avaient jamais rien partagé d'autres que des jeux d'enfants et des moments comme seuls en connaissent les membres d'une même famille, comment pouvait-il lui présenter ces filles de joie avec la même application qu'un connaisseur l'aurait fait de pur-sangs dans un marché aux chevaux? Les femmes que leur avait envoyé la maquerelle étaient loin d'être dépourvues de charmes, et le petit groupe qu'elles formaient tout à côté de leur table attiraient quelques regards de clients envieux, ou attendant simplement qu'ils en laisse partir une. Elles étaient à moitiés dévêtues, et leurs robes ne cachaient presque rien de leurs corps aux formes voluptueuses. Bien qu'aguichant, cet étalage de leur nudité n'avait hélàs rien à voir avec l'audace vestimentaire qui avait tant impressionné Cletus chez la fille d'Oberyn. Si l'aspic était sublime dans ses voiles translucides, les prostituées, elles, étaient tout juste bonnes à se trouver qualifiées de vulgaires. Cletus baissa un instant les yeux en repensant à la brune, et son regard se perdit dans ses souvenirs. La reverrait-il seulement un jour? Mais ses pensées moroses furent bien vite dégagées par l'ordre que donna le Uller aux jeunes femmes, et sans qu'il n'ait eu le temps de protester, le cadet de la Grâcedieu se trouvait entourait des quatres filles, qui étaient elles loin d'être mal à l'aise devant lui. "Non!.. mesdemoiselles, je vous assure ce n'est pas..!" Voulant reculer pour échapper à leur emprise, le jeune Allyrion avait fini  par se trouver allongé sur les coussins, quand sa main avait dérapé sur l'un des poufs aux broderies défraîchies. Les filles de joies rirent lorsqu'il fût renversé en arrière, et n'attendirent pas qu'il se relève pour se jeter sur lui, toujours en riant. "Ulwyck!" Désormais sur le dos, Cletus ne voyait plus que des boucles blondes et brunes, et les sourires des jeunes femmes qui s'amusaient tant de sa gène. Comme si elles jouaient, elles venaient tour à tour lui voler des baisers légers et rapides, mordiller son cou et embrasser ses épaules, quand certaines laisser aller leurs mains à des caresses plus audacieuses. Il tendit son bras pour aller prendre appuie sur la table, mais il réussit tout juste à  renverser une des coupes dont le contenu aspergea le bois abimé. Comme une ombre, la tenancière s'était à nouveau glissée jusqu'à eux, amenant deux nouvelles coupes remplies de son vin de piètre qualité, qu'elle posa. "Tout se passe comme vous le souhaitez mes seigneurs?" Elle posa un regard satisfait sur le travail de ses filles non sans attirer l'attention de l'une d'elle, lui signifiant d'un haussement de sourcil et d'un geste de la main, qu'elle attendait de voir au moins l'une d'entre elles l'amener à l'étage. Son sens du commerce était redoutable, et la femme ne voulait pas laisser partir un client de bonne naissance. "Et toi mon ulwyck? Tu reste seul aujourd'hui? Tu es bien trop généreux de laisser mes filles à ton ami, mais tu vois aussi bien que moi qu'il est plus que débordé.." Tout en le regardant, elle faisait courir ses doigts sur le cou du chevalier. "Cela fait si longtemps que je ne t'ai pas vu, tu ne vas quand même pas repartir sans faire honneur à mon commerce n'est-ce pas?"


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Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Cletus semblait déçu. Pauvre petite chose. Il n'était pas dans son élément mais cela ne voulait pas dire qu'il y nagerait bientôt comme un poisson dans l'eau. Ces femmes savaient y faire. Une seule d'entre eux aurait réussit à réveiller la libido d'un vieil archimestre. Il était facile de s'imaginer ce que quatre femmes pourraient faire. Le Allyrion semblait encore plus dépité lorsque son ami de Denfert lui fit l'étalage des qualités des prostituée présentes. Il entendit un signe de refus et de protestation lorsqu'il lâcha les catins sur Cletus tel des limiers sur leur proie. Elles ne se firent pas prier pour multiplier les attentions pour ce petit bout d'homme qui se retrouva plaqué sur les cousins, prisonnier des prostituées. Le jeune homme reçu une nouvelle coupe de la main de la tenancière et pendant qu'elle lui parlait, il la vida d'un coup sec. Il saisit alors le poignet de Mera et posa sa main sur son entrejambe. L'étalon dornien n'avait jamais usurpé sa réputation.

«Fais nous préparer une chambre. Le petit ne pourra jamais satisfaire ces quatre gourmandes en même temps et tu sais comme moi que je ne pourrais pas résister devant ces sublimes créatures. Je vais devoir les honorer comme il se doit.»

Il déposa un baiser sur le front de Meria et celle-ci claqua des doigts pour attirer l'attention des jeunes dames et elle leur intima d'emmener ces messieurs dans la chambre colorée. La plus âgée des quatre filles s'était levée pour venir prendre la main d'Ulwyck et l'emmener vers la chambre pendant que les autres tiraient Cletus vers celle-ci. Le Uller les aida même en poussant un peu le jeune homme pour éviter qu'il ne résiste. Le Allyrion avait bien besoin de se détendre. Une fois dans le couloir, il se mit en travers de la sortie pour éviter que le petit ne s'échappe et il continua de le pousser avec l'aide des filles. Le Chevalier connaissait bien cette chambre pour y avoir passé de nombreuses folles nuits. A vrai dire, elle n'était vraiment colorée que par ses tissus, doux, soyeux et multi-colore. Les draps, les rideaux et les tapis étaient cependant leu seul signe d'un semblant de richesse dans les lieux. Les filles jetèrent Cletus sur le lit et tentèrent de le déshabiller tout en lui prodiguant de délicates attention. Le Uller prit appuis sur un des montant du lit à baldaquin et harangua Cletus.

«Cède à la tentation Cletus. Il n'y a aucune mal à cela. Ne vois pas cette perspective comme quelque chose de sale ou de déshonorant. Des hommes plus vertueux que toi on fait l'amour à de nombreuses femmes. Je veux que tu te souviennes toute ta vie de ce moment que nous allons passé ensemble. Après ces quelques heures, tu seras libre d'aimer ou de vouloir baiser qui que ce soit.»

Le Uller claqua les fesses des jumelles avant de sentir les mains de la catin la plus âgée sous ses vêtements. Le jeune homme commença à la déshabiller du regard et puis finalement pas seulement avec ses yeux. C'était une femme au corps ferme et aux petits seins menus. Sa peau légèrement mât et ses longs cheveux noirs se mêlaient en une tresse pour s'arrêter au niveau de son postérieur. Elle avait un petit nez un peu trop pointu et des yeux légèrement en amandes. Elle était parfaitement désirable.

«Quel est ton nom ?» 

«Mariah, mon bon seigneur.» 

Elle ne se fit pas prier pour se presser contre Ulwyck et par le déshabiller à son tour. Ils finirent tous les deux leurs courses nus, sur le lit à côté du pauvre Cletus. Leurs lèvres ne semblaient pas se décoller et leurs caresses s'effectuaient sans aucune retenue dans la nudité la plus totale ce qui semblait motivés encore plus les trois autres à corrompre Cletus. Les deux amants roulèrent sur le côté pour pouvoir observer le jeune homme. Ulwyck lui offrit son sourire le plus arrogant qui soit tout en laissant le soin à Mariah de parcourir son corps de ses lèvres. Elle était vorace et semblait ne désirer qu'une seule chose chez le dornien au sang chaud. Un ton parfaitement détendu et à l'aise accompagna alors les propos du Chevalier de Denfert.

«Laquelle veux tu goûter en premier mon petit Cletus ? Je sais qu'il y en a une pour laquelle tu as un faible, n'est ce pas ? » 

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An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck & Cletus

Prisonnier des jeux des filles du bordel, Cletus ne comprit pas de suite ce qui les fit cesser d’une façon si brutale ce qu’elles s’amusaient tant à lui faire subir. Il eût à peine le temps d’entrevoir la possibilité de laisser à  Ulwyck tout le loisir de continuer sa journée avec les jeunes femmes en s’éclipsant, que les dites prostituées avaient déjà agrippé ses poignets et l’entrainaient dans les couloirs de la maison close. La suite des évènements n’était pas un secret, et comme le cadet de la Grâcedieu jetait un dernier regard derrière lui, il constata amèrement que son ami comptait bien aller au bout de son cadeau d’adieux. Le Uller fermait la marche, l’empêchant de considérer la moindre tentative d’évasion. Pire encore, le Chevalier de Denfert semblait beaucoup s’amuser à le pousser, apportant son aide à l’effort des filles pour le trainer jusqu’à une chambre. Dans cette partie du bordel, le parfum d’encens bon marché qui flottait paresseusement dans l’air était plus fort encore. L’Allyrion se maudissait d’avoir accepté si naïvement l’invitation de son ami, quand ils s’engouffrèrent tous dans la pièce promise par la patronne, non sans un certain chahut. Comme le reste de l’établissement, la chambre était plongée dans une demi-obscurité, la seule source de lumière étant celle qui traversait le moucharabieh qui obstruait l’unique fenêtre. Tous les meubles et tapis y étaient tout aussi vieillis et usés que dans le lieu où ils avaient bu. Sans laisser au cadet le temps de respirer, les trois catins l’avaient précipité sur le lit, où elle continuèrent de lui faire subir les jeux commencés un peu plus tôt. L’une des deux sœurs s’occupait à l’étouffer de baiser et de caresse, pendant que les deux autres finissaient de lui ôter ses vêtements. «Cède à la tentation Cletus. Il n'y a aucune mal à cela. Ne vois pas cette perspective comme quelque chose de sale ou de déshonorant. Des hommes plus vertueux que toi on fait l'amour à de nombreuses femmes. Je veux que tu te souviennes toute ta vie de ce moment que nous allons passer ensemble. Après ces quelques heures, tu seras libre d'aimer ou de vouloir baiser qui que ce soit.»S’il n’était pas recouvert de jeunes prostitués, l’Allyrion aurait volontiers répondu avec ses poings au ton si désinvolte du Uller qui le narguait. Ce dernier était comme un poisson dans l’eau, et sa nonchalance ne faisait qu’amplifier la gêne du cadet de la Grâcedieu. Comment pouvait-il être à ce point à son aise, alors qu’il rejoignait à son tour le grand lit où il entraina la plus âgée des filles ?  Si le fait que Daemon avait pu fréquenter de tels lieux avec le chevalier de Denfert était une chose, Cletus avait plus de mal à se faire à l’idée que ses ainés avaient pu partager des moments tels que celui que lui faisait vivre Ulwyck. Trois femmes n’étaient pas de trop pour l’empêcher de quitter la chambre. Plus encore que le Uller, elles s’amusaient de sa timidité, ne lui laissant pas le loisir de penser à autre chose qu’à leurs caresses. «Laquelle veux-tu goûter en premier mon petit Cletus ? Je sais qu'il y en a une pour laquelle tu as un faible, n'est-ce pas ? » Le cadet eut tout juste le temps de tourner la tête pour s’apercevoir que son ami et la femme sur laquelle il avait jeté son dévolu le regardaient, que l’une des jumelles s’emparait de nouveau de sa bouche. L’établissement avait beau ne pas payer de mine, les filles étaient loin d’être repoussantes, encore fallait-il compter sur le fait que c’étaient les meilleures que leur avait envoyé la charismatique maquerelle. Toutes étaient typées dorniennes, et cela n’était sans doute pas un choix anodin de la part de la patronne, quand on savait le nombre de marchands de Westeros et d’Essos qui transitaient par la Grâcedieux pour y faire affaire. Cette fois-ci la brune ne laissa pas le loisir aux deux autres de venir prendre sa place, et elle mit tout son talent en œuvre pour embraser les sens et le désir du jeune Allyrion. Ce dernier, qui se laissait aller devant la passion de la jeune femme, n’eût donc aucun besoin de répondre au dornien de Denfert. S’il était d’usage que le client choisisse, il était clair que la situation était toute autre, tant la jumelle semblait déterminée à le garder pour elle.


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Petit Cletus deviendra grand

An 299, Lune 13, Semaine 4 à la Gracedieu



Ulwyck Uller & Cletus Allyrion

Cletus semblait en bien mauvaise posture. Quoi que pour Ulwyck, elle était plutôt agréable. Le jeune Allyrion semblait s'empêtrer dans les filles qui semblaient motivées à le faire craquer comme le voulait leur profession. Le sourire aux lèvres, le jeune homme laissa sa propre partenaire continuer son oeuvre quelques secondes de plus avant d'y mettre de fin et de profiter de la confusion de Cletus pour se lever et ramasser ses propres vêtements qu'il passa sur son épaule. D'un coup d’œil, il indiqua à sa prostituée de faire de même et de le suivre. C'était totalement du Ulwyck ! Agir sur un coup de tête au son de la première idée qui vous traversait l'esprit ! C'en était presque devenu une marque de fabrique. Marchant en direction de la porte en prenant par la main la femme qu'il avait choisi, le jeune homme ouvrit la porte.

«Profite bien de ce moment Cletus. Je sais que tu es un grand timide. Tu auras toute l'intimité que tu désires maintenant. Mesdames, fatiguez le bien ! A mon retour, je veux que ses bourses soit aussi petites et fripées que des raisins secs.»

Sur cette jolie phrase emplie de poésie, le dornien décida de s'éclipser. Le jeune se saisit de la clé de la chambre et ferma la porte derrière lui. Il tourna inséra et tourna l'objet dans la serrure, laissant Cletus enfermé dans la chambre à la merci de trois jeunes prostituée qui semblait dotée d'un appétit vorace envers le cadet de la maison Allyrion. Le sourire aux lèvres, le dornien alla se chercher une autre chambre pour pouvoir profiter de sa partenaire du jour en toute impunité. Il prit son temps pour faire son affaire et profiter du temps passé avec la fille de joie mais aussi pour que le pauvre petit Cletus puisse profiter. Il avait laissé Cletus dans cette pièce deux heures, peut-être trois quand il jugea bon de terminer son office. Il acheva ce qu'il devait faire avec la dame de plaisir avant d'aller régler la note auprès de la dame maquerelle et de partager une petite coupe de vin avec elle tout en blaguant sur leur passé commun. Le Chevalier de Denfert remercia à nouveau la catin avec qui il avait eut des ébats, déjà en train de chercher un nouveau client mais lorgnant toujours d'un œil la fierté de Dorne, occuper à discuter avec sa patronne.

Le jeune homme les salua avant de prendre le chemin de la chambre du Petit Cletus. Sur le trajet il en profita pour réfléchir à ce qu'il allait offrir à Daemon en guise d’au revoir. Pour le cadet de la maison Allyrion, c'était déjà fait. Pour la veuve de Lord Ryon, son soutien et une épaule pour pleurer devrait être amplement suffisant sans avoir pour autant besoin de lui évoquer son absence. Pour Valena, il avait déjà bien sa petite idée en tête même si elle semblait difficile à mettre en place. Pour le bâtard de la Gracedieu par contre il séchait. Ulwyck ne pouvait pas lui rendre son corps d'antan. Le jeune homme n'arrivait vraiment pas à trouver une idée qui lui convenait. Arrivé devant la porte, il stoppa net sa réflexion et introduisit la clé dans la serrure. Il la tourna lentement et le cliquetis se fit entendre. Sa main se posa sur la poignée et il ouvrit la porte. Qu'allait-il y découvrir ? La curiosité était un vilain défaut mais il adorait l'assouvir. Il espérait que Cletus avait apprécier son geste et son présent qui avait dût être inoubliable pour le jeune garçon. Peut-être même aura t-il réussit à chasser Nymeria Sand de son esprit !

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