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Une visite romantique à Villevieille [Owen Tyssier]
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Une visite romantique à Villevieille
Le soleil était timide ce matin, quand la jument blanche de la Dame de Mielbois avait quitté ses écuries confortables pour conduire sa maîtresse vers Villevieille, cette immense cité dans le sud du Bief, accompagné du hongre bai monté par le nouveau mestre de la dame. Ces deux individus étaient accompagnés de quelques gardes armés, pour assurer la protection de l’héritière de Mielbois face aux possibles brigands sur la route conduisant au domaine voisin des des Essaims. Par chance, Mielbois était vraiment la voisine de Villevieille, il suffisait pour Ellyn et son équipage de suivre l’Hydromel jusqu’à son embouchure sur Le Murmure et ils seraient arrivés dans l’antique cité de Villevieille, fief des Hightower, protecteur de la Connaissance et ancienne capitale religieuse des Sept. Ellyn connaissait très bien cette route, pour l’avoir de multiples fois pratiquer quand elle était plus jeune avec son père. Désormais, elle faisait la route sans son paternel, l’état de santé de celui-ci ne cessait de se dégrader, malgré toutes les prières de la demoiselle. Le nouveau mestre lui préparé pourtant de nombreux remèdes efficaces, mais c’est à peine si ces décoctions réussissaient à le sortir plus d’une heure de son lit. Hors de question dans ces conditions qu’il ne prenne la route pour Villevieille. Et puis, pour dire vrai, cela arrangeait profondément Ellyn. La raison officielle de son déplacement dans la nouvelle capitale du Bief, remplaçant la belle cité d’Hautjardin, était purement commerciale : les corbeaux blancs avaient tous délivrés leurs messages et l’Hiver arrivait à grand pas. Mielbois se devait donc de se constituer de solides réserves pour supporter un Hiver qui s’annonçait plus froid que tout autre. Mais au fond, Ellyn était là pour une autre raison, pour quelqu’un en particulier : Lord Owen Tyssier, ce charmant jeune homme aux boucles blondes, aux yeux malicieux qui faisaient tourner la tête de notre belle abeille. Ils ne s’étaient vus qu’une seule fois et pourtant cela avait suffi pour qu’une étincelle naisse entre ces deux-là et les corbeaux qu’ils s’étaient ensuite échangés avaient agi comme un soufflet sur des braises brûlantes, faisant monter un feu qui, l’espérait la jeune dame, ne s’éteindrait pas de sitôt. C’était d’ailleurs sous les incitations du charmeur qu’Ellyn avait réussi à convaincre son père de la laisser aller Villevieille pour acheter des denrées pour l’hiver. Elle aurait pu se passer de son autorisation, elle s’occupait désormais officiellement de la gestion du domaine de Mielbois, mais par respect pour son paternel, elle continuait à lui demander son autorisation. Elle n’était qu’une femme après tout, et non mariée.
C’est donc en début d’après-midi que la troupe de Mielbois arriva à Villevieille, cette immense cité dominée par ses tours, et notamment par la Citadelle des mestres, une citadelle terriblement meurtrie par l’attaque récente des Fer-nés, et la destruction inestimable qu’ils y avaient perpétré : un massacre chez les mestres, et la disparition de la quasi-totalité des ouvrages de la Citadelle. Sans compter les rapts de jeunes filles vivant à Villevieille. Ellyn était fort émue en pensant à toute cette violence, et elle en voulait énormément à ces noyés d’avoir commis de tels actes. Elle leur souhaitait tout le malheur qu’un croyant des Sept puisse leur souhaiter. Ils méritaient pire que les Sept Enfers, bien pire. Pour l’heure, Ellyn avait fort chaud, avec ce soleil flamboyant dans un ciel dégagé de tout nuage. L’air n’était pas particulièrement chaud, mais le Bief avait toujours été accueillant en termes de température, et chevaucher pendant plusieurs heures échauffait forcément les cavaliers. Elle portait d’ailleurs une toilette de cavalière, adaptée au voyage qu’elle venait d’effectuer. Cette tenue se composait d’une culotte d’homme – oui car elle refusait de monter en amazone comme on aurait pu l’attendre d’une dame – en tissu épais pour protéger sa peau, de couleur prune, et un chemisier pourpre, son visage était protégée par un fin foulard prune également, brodé d’abeilles d’or. La dame de Mielbois avait prévu une tenue de change une fois arrivé à Villevieille, prévoyant d'y rester au moins une nuit. Elle avait rendez-vous avec Lord Tyssier sur la rive orientale de la ville, près des hôtels somptueux des guildes de la ville. Il y avait un monde fou, même dans cette partie de la ville, et Ellyn avait terriblement peur de ne pas retrouver Owen, sachant d’expérience que Villevieille est un dédale de petites rues… Elle était restée à cheval, tout comme son mestre, tandis que les gardes surveillaient les alentours. Son regard cherchait nerveusement les boucles blondes de son ami…
C’est donc en début d’après-midi que la troupe de Mielbois arriva à Villevieille, cette immense cité dominée par ses tours, et notamment par la Citadelle des mestres, une citadelle terriblement meurtrie par l’attaque récente des Fer-nés, et la destruction inestimable qu’ils y avaient perpétré : un massacre chez les mestres, et la disparition de la quasi-totalité des ouvrages de la Citadelle. Sans compter les rapts de jeunes filles vivant à Villevieille. Ellyn était fort émue en pensant à toute cette violence, et elle en voulait énormément à ces noyés d’avoir commis de tels actes. Elle leur souhaitait tout le malheur qu’un croyant des Sept puisse leur souhaiter. Ils méritaient pire que les Sept Enfers, bien pire. Pour l’heure, Ellyn avait fort chaud, avec ce soleil flamboyant dans un ciel dégagé de tout nuage. L’air n’était pas particulièrement chaud, mais le Bief avait toujours été accueillant en termes de température, et chevaucher pendant plusieurs heures échauffait forcément les cavaliers. Elle portait d’ailleurs une toilette de cavalière, adaptée au voyage qu’elle venait d’effectuer. Cette tenue se composait d’une culotte d’homme – oui car elle refusait de monter en amazone comme on aurait pu l’attendre d’une dame – en tissu épais pour protéger sa peau, de couleur prune, et un chemisier pourpre, son visage était protégée par un fin foulard prune également, brodé d’abeilles d’or. La dame de Mielbois avait prévu une tenue de change une fois arrivé à Villevieille, prévoyant d'y rester au moins une nuit. Elle avait rendez-vous avec Lord Tyssier sur la rive orientale de la ville, près des hôtels somptueux des guildes de la ville. Il y avait un monde fou, même dans cette partie de la ville, et Ellyn avait terriblement peur de ne pas retrouver Owen, sachant d’expérience que Villevieille est un dédale de petites rues… Elle était restée à cheval, tout comme son mestre, tandis que les gardes surveillaient les alentours. Son regard cherchait nerveusement les boucles blondes de son ami…
- crooner curves
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn des Essaims
Owen souriait bêtement depuis des heures. Comme un idiot ou un simple d'esprit. Cela ne lui ressemblait vraiment pas. Pourtant dans la grisaille de son quotidien troublé par des tâches harassantes et des événements inquiétant, il y avait une éclaircie bien lumineuse aussi dorée que l'était le miel produit par la maison des Essaims. Ellyn arrivait aujourd'hui. Elle serait bientôt là. Il s'était attachée à elle par leur courrier et son charme ne l'avait pas laisser indifférent. Il s'était démené pour avoir cette journée de libre. Il en avait besoin. L'état de Rowen était de plus en plus inquiétant ce qui le tracassait. Les mestres avaient parlés d'un possible empoisonnements mais il ne résidait pour l'heure aucune preuve. S'il perdait Rowen dans cette histoire, il risquait de perdre sa place de conseiller ce qui ne lui convenait pas. Il s'était habitué à occuper un poste important à responsabilité. Il se demandait si le courant passerait aussi bien avec la dame des Essaims autant de visu que par courrier. Il ferait de son mieux pour se montrer plaisant et amical envers elle. Ce n'était pas pour rien qu'il avait revêtu ses plus beaux vêtements et s'étaient arranger pour paraître des plus séduisants. Il s'était préparé et s'était pomponné avant de sortir pour rejoindre leur lieux de rendez vous, en compagnie de plusieurs de ses gardes. Il attendit calmement, restant impassible, loin de stressé mais espérant toujours que la jeune femme ne lui ferait pas fond bond.
Un groupe quelques cavaliers semblaient avancer dans la rue haut loin. Owen attendit qu'ils approchent pour pouvoir discerner les traits des cavaliers. Rapidement, il repéra la dame qu'il convoitait et il s'avança à leur rencontre. Le jeune homme s'inclina lorsque la cavalière fut stoppée. Le jeune homme s'inclina calmement avant de se redresser et de lui offrir son plus beau et élégant sourire. Son regard était rayonnant. Elle était loin de porter des vêtements dignes d'une grande dame. A vrai dire, elle lui faisait penser à la jeune dame qu'il avait quitté à Mielbois. Une femme habillé à la garçonne pour des raisons de pratiques et de confort. Un zeste de classe en moins mais un brin d'intelligence en plus. Néanmoins elle restait agréable à regarder. Le jeune homme avança vers la monture de la jeune dame et lui proposa ses bras pour l'aider à descendre de son cheval de façon galant.
«J'espère que vous avez fait bon voyage dame Ellyn. Je suis ravi de vous accueillir à Villevielle. Laissez moi vous aidez à descendre de votre cheval et vous proposez mon bras pour regagner la tour des Hightower. Nous y serons à notre aise et vous pourrez prendre quelques rafraîchissement. Je suis sûr que ce voyage a dut vous creuser l'appétit et vous causez grand soif.»
Le jeune homme aida la jeune femme à descendre puis observa calmement la jeune femme, attendant qu'elle lui réponde. Elle était aussi belle qu'il s'en souvenait. Il avait besoin de quelques secondes pour l'observer et lui montrer qu'il était attentif. Son sourire devint encore plus franc et chaleureux, attendant calmement la réaction de la jeune dame.
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Une visite romantique à Villevieille
Du haut de cette jument à la robe blanche, la belle Ellyn pouvait apercevoir avec délice les atours de Villevieille, cette cité si proche et en même temps si lointaine du paisible domaine de Mielbois. Rien n’était comparable entre les deux villes, tandis que l’une n’était que sophistication et ruelles étroites, l’autre était simplicité et large avenues de pavés taillés. Mais Ellyn aimait profondément Villevieille pour s’y être régulièrement rendu étant plus jeune en compagnie de son père, de sa mère, d’autres membres de sa famille, et des gens de Mielbois. Les des Essaims avaient toujours été les vassaux des Hightower et à ce titre il était normal qu’ils assistent à leurs réceptions, surtout que le père d’Ellyn voulait marier ses filles le plus tôt possible. Et quand on voit la proximité géographique des deux lieux, on aurait été étonnés que les deux familles ne se rendent pas régulièrement visite. Ellyn se rendait d’ailleurs plus souvent à Villevieille étant enfant qu’à Hautjardin, alors que le pouvoir s’y tenait. La jeune dame, encore petite fille, n’étais pas avide de pouvoir, elle ne l’était toujours pas d’ailleurs, tout ce qu’elle voulait c’était de la reconnaissance, et il semblait que le jeune Lord araignée avait su dénicher en elle ses talents cachés et les estimait à leur juste valeur.
En parlant de ce jeune seigneur, Ellyn pouvait l’apercevoir venir au loin, vêtu de ses plus beaux atouts, son regard pénétrant et scrutateur fixant avec une passion intimidante la jeune abeille. Elle en rougissait de plaisir ce qui n’était pas arrivé depuis fort bien longtemps. Elle avait quelque peu honte d’être si négligemment vêtue, avec cette tenue de garçonne et ses cheveux si lâchement coiffés, mais elle avait trouvé cette tenue des plus appropriés pour le voyage. Elle apercevait déjà les boucles blondes de son ami au-dessus de ses yeux si perturbants. Le jeune homme lui offrait à la fois son plus beau sourire et sa main pour l’aider à descendre de sa monture. Ellyn l’écouta sans mot dire, et attendit d’être descendu de la jument et d’avoir pris le bras d’Owen pour lui répondre avec quelques mots délicats.
- Je vous remercie de votre accueil si chaleureux Lord Owen.Le voyage a été des plus agréables par ce beau soleil, et la chaleur ne m’a pas trop fait souffrir ayant voyagé de bonne heure. Je me réjouis de vous voir ici à Villevieille. Une cité que j’ai beaucoup côtoyé étant plus jeune, mais je vous avoue que depuis la maladie de mon père, je n’avais plus le temps de venir.
Ellyn se tut quelques instants, le temps de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille et paraître quelque peu présentable. Elle rougissait comme jamais elle ne l’avait fait même en plein soleil et sous l’effort. Elle avait cette impression impudique que tout le monde les regardait, elle la jeune dame aux allures de garçon manqué dans son pantalon ample de couleur prune, tenant le bras du charmant Lord Tyssier, sûrement très connu à Villevieille pour être un des plus proches conseillers de leur suzerain, Rowen Hightower. Pour éviter d’être obnubilé par ces fantômes de regard qui s’attardaient sur eux, elle se tourna délicatement vers mestre Corwyn, obligeant Owen à faire une pause.
- Mestre Corwyn, si vous le souhaitez, vous avez quartier libre cet après-midi, nous nous retrouverons pour le souper ce soir, nos rendez-vous avec les marchands ne sont que demain matin. Profitez-en.
Ellyn reprit sa marche au bras de son Lord Tyssier. Elle était toute timide, se rendant compte que ses sentiments dépassaient la simple amitié, mais ayant encore du mal à l’assumer. Elle dit, sur le ton de la décontraction.
- Un peu de rafraichissement ne sera pas de refus. Comme vous le voyez, je suis encore en tenue de voyage, or j’ai prévu une toilette plus adaptée pour mon séjour à Villevieille. J’espère qu’elle vous plaira…
En parlant de ce jeune seigneur, Ellyn pouvait l’apercevoir venir au loin, vêtu de ses plus beaux atouts, son regard pénétrant et scrutateur fixant avec une passion intimidante la jeune abeille. Elle en rougissait de plaisir ce qui n’était pas arrivé depuis fort bien longtemps. Elle avait quelque peu honte d’être si négligemment vêtue, avec cette tenue de garçonne et ses cheveux si lâchement coiffés, mais elle avait trouvé cette tenue des plus appropriés pour le voyage. Elle apercevait déjà les boucles blondes de son ami au-dessus de ses yeux si perturbants. Le jeune homme lui offrait à la fois son plus beau sourire et sa main pour l’aider à descendre de sa monture. Ellyn l’écouta sans mot dire, et attendit d’être descendu de la jument et d’avoir pris le bras d’Owen pour lui répondre avec quelques mots délicats.
- Je vous remercie de votre accueil si chaleureux Lord Owen.Le voyage a été des plus agréables par ce beau soleil, et la chaleur ne m’a pas trop fait souffrir ayant voyagé de bonne heure. Je me réjouis de vous voir ici à Villevieille. Une cité que j’ai beaucoup côtoyé étant plus jeune, mais je vous avoue que depuis la maladie de mon père, je n’avais plus le temps de venir.
Ellyn se tut quelques instants, le temps de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille et paraître quelque peu présentable. Elle rougissait comme jamais elle ne l’avait fait même en plein soleil et sous l’effort. Elle avait cette impression impudique que tout le monde les regardait, elle la jeune dame aux allures de garçon manqué dans son pantalon ample de couleur prune, tenant le bras du charmant Lord Tyssier, sûrement très connu à Villevieille pour être un des plus proches conseillers de leur suzerain, Rowen Hightower. Pour éviter d’être obnubilé par ces fantômes de regard qui s’attardaient sur eux, elle se tourna délicatement vers mestre Corwyn, obligeant Owen à faire une pause.
- Mestre Corwyn, si vous le souhaitez, vous avez quartier libre cet après-midi, nous nous retrouverons pour le souper ce soir, nos rendez-vous avec les marchands ne sont que demain matin. Profitez-en.
Ellyn reprit sa marche au bras de son Lord Tyssier. Elle était toute timide, se rendant compte que ses sentiments dépassaient la simple amitié, mais ayant encore du mal à l’assumer. Elle dit, sur le ton de la décontraction.
- Un peu de rafraichissement ne sera pas de refus. Comme vous le voyez, je suis encore en tenue de voyage, or j’ai prévu une toilette plus adaptée pour mon séjour à Villevieille. J’espère qu’elle vous plaira…
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn des Essaims
La jeune dame accepta son aide pour descendre et prit ensuite son bras gracieusement offert ce qui était bon signe. La dame à la blonde chevelure aurait pût refuser de se faire aider mais elle avait accepté, malgré son idée qu'elle se faisait sur l'égalité de la femme et de l'homme. Dans cette optique, elle aurait pût refuser son geste de galanterie. Il avait également noté que la jeune dame avait rougit ce qui pouvait également être interprété comme un signe favorable à sa personne. Le jeune homme lui sourit agréablement et lui répondit du tac au tac sur un ton poli dans lequel transparaissait quelques notes de joie qu'il ne dissimula pas.
«Le temps nous est précieux à tous les deux et je saurai profiter des heures que vous m'accorderez. Je ferais en sorte que votre séjour à Villevieille se passe sous les meilleures auspices et qu'il en vaille la peine. A vous entendre, la santé de votre père ne semble pas s'améliorer. Je redoublerai donc de prière pour qu'il retrouve vigueur et santé au plus vite.»
La jeune femme congédia poliment son mestre ce qui voulait dire qu'elle souhaitait rester seule avec le jeune homme. Décidément les Sept lui envoyaient tous les signes qu'il désirait. Elle parla de sa toilette quelque peu négligée pour le voyage et le jeune ne trouva rien à y redire. Même vêtue de ses frusques plus masculines, elle demeurait une femme à la beauté indéniable et cela serait mentir que de nier qu'il la désirait.
«Cette tenue ne vous met certes pas en valeur comme le devrait une toilette plus féminine mais elle ne gâche en rien votre charme. J'ai hâte de voir ces vêtements que vous avez préparé. Je vous fais amplement confiance. Je sais que vous serez sans doute la dame la plus ravissante de Villevielle.»
Les deux jeunes gens échangèrent des banalités, sur leur famille tout le long du chemin. Ils arrivèrent à la tour de la maison Hightower et le jeune homme lui servit de guide pour l'amener jusqu'à ses appartements. Ils pénétrèrent dans une pièce richement décorée et quoi que peu spacieuse. La jeune araignée avait veillé à ce qu'elle soit reçue avec les honneurs. Sur la table attendait déjà vin et quelques fruits si elle souhaitait se restaurer.
«J'espère que ces pièces vous plairont. Nous les avons fait préparer pour votre venue. La maison Hightower désire que ses vassaux se sent chez elle comme chez eux. Puissiez vous y dormir du sommeil du juste et vous y sentir à votre aise. Je vais maintenant vous quitter et laissez l'un de mes hommes à votre porte pour qu'il puisse vous guider jusqu'à mes appartements. Une fois changée, nous pourrons prendre les rafraîchissements que je vous ai promis et discuter posément. Si vous saviez comme je trépignais d'impatience à cette idée. Votre simple présence suffit à me faire sourire.»
L'araignée baisa la main de la dame avant de sortir calmement de la pièce et de lui laisser le loisir de se changer. Il regagna ses appartements et prépara deux coupes de vin, une pour lui et une pour la des Essaims. Il s'installa calmement sur le rebord d'une fenêtre attendant patiemment que la jeune dame se présente à lui. Owen avait une idée bien précise de ce qu'il désirait de la jeune dame et il comptait bien lui exposer son idée, en douceur de préférence. L'araignée attendait bien souvent que l'abeille inconsciente se glisse dans sa toile et s'y retrouve prisonnière avant de frapper de manière éfficace.
© DRACARYS
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn ignorait ce qui lui arrivait depuis quelques temps, c’était comme si elle avait baissé sa garde face à ce jeune homme, elle qui avait toujours été très réservée et avait toujours vu d’un mauvais œil les gestes de galanterie se mettait brusquement à les aimer quand ils provenaient d’Owen, elle en avait la preuve à l’instant même car jamais auparavant elle n’aurait accepté le bras d’un homme pour l’accompagner s’estimant plus solide qu’une poupée de porcelaine dont l’on prend soin. La raison ? Peut-être était-ce parce qu’elle savait pertinemment qu’Owen n’était pas de ces hommes machos, au contraire il était galant par simple politesse et respect, sans jamais sous-entendre que la femme était une petite chose fragile. C’était sans doute cela la raison… Ou bien c’était autre chose, peut-être que même si la jeune femme refusait de l’admettre, en réalité la baisse de garde ‘était motivée par les sentiments qui naissaient en son sein à l’égard de ce jeune homme aux boucles blondes si délicates et au regard si clair. Mais jamais elle ne lui avouerait ce genre de sentiments, ce serait trop dégradant à ses yeux, et cela serait une insulte envers la Jouvencelle. Pour cacher son émotion, la jeune demoiselle répondit aux inquiétudes du Lord Araignée sur la santé de son père.
- Je vous remercie profondément de vous inquiéter pour la santé de mon père Owen, en effet, son état a bien du mal à s’améliorer. Fort heureusement, comme je voulais en avais parlé, notre nouveau mestre lui procure de nouveaux remèdes permettant tout au moins d’atténuer grandement la douleur… Je crains sans cesse pour sa vie, tellement sa perte me serait douloureuse … Je prie les Sept chaque jour pour éloigner ce funeste moment.
Le jeune homme répondit avec la plus extrême des gentillesses, plein de compassion. Il lui fit alors remarquer qu’elle était tout de même en beauté malgré sa tenue de voyage, elle ne sut comment prendre la remarque mais ne voulant pas gâcher un si bon début d’entrevue elle ne releva pas la remarque, et suivit son hôte à travers les rues peuplées de Villevieille, seulement entourée par ses gardes et par la présence bienveillante d’Owen. Ils parlèrent de banalités sur leurs familles respectives, sur la météo qu’il faisait ce matin-là et le récit du voyage rapide et calme d’Ellyn jusqu’à la cité des Hightower. Arrivé à l’une des tours de la ville, Owen conduisit Ellyn jusqu’à des appartements richement décorés et avec goût, bien que la pièce ne soit pas des plus grandes, ce qui n’était pas pour gêner Ellyn pour qui tout cela n’était que superficialité, elle qui avait toujours préféré l’utile au confortable. Sur une table d’un beau bois rouge brillant trônait une coupe avec des fruits frais, à côté de laquelle une carafe de vin ambré attendait que l’on s’en abreuve.
- Cette pièce me convient tout à fait Owen, je saurai m’y refaire une beauté je l’espère. Nous nous disons à tout à l’heure dans ce cas.
Sur ces quelques paroles, Owen la laissa seule dans la pièce, la porte close et protégée par un garde de l’Araignée, les propres soldats d’Ellyn étant en train de se restaurer dans les cuisines. Elle était seule dans la pièce et commençait à déballer les valises de cuir orange qu’elle avait fait monter. Vous remarquerez que la jeune femme était bel et bien seule et n’avait fait venir aucune demoiselle pour l’aider à se préparer, ayant tellement l’habitude de le faire seule. Une habitude qu’elle devrait sûrement modifier à l’avenir. Avant de se changer, la jeune femme saisit une pomme de la corbeille et la mordit à pleine dent, faisant toutefois attention à ne pas laisser le jus frais couler sur son menton, c’était tellement indélicat pour une dame de son rang. Une fois rafraichie, Ellyn des Essaims sortit sa robe de sa valise et entreprit de la vêtir. Elle fut néanmoins bien embêtée au moment de la fermer et demanda au garde d’aller lui chercher une servante pour l’aider dans sa tâche. A Mielbois, c’était souvent une de ses sœurs qui s’en occupaient. Une fois prête, habillée, recoiffée avec élégance et le teint rafraichi par un peu de poudre, elle se fit conduire dans les appartements d’Owen Tyssier.
Arrivée à la porte, le garde la fit entrer après avoir prévenu de son arrivée par un léger coup au bois de la porte. C’est alors qu’Ellyn fit son entrée, méconnaissable pour celui qui était habitué à ses tenues plutôt garçonnes, ses culottes larges et ses cheveux sauvages. Là, devant ce jeune homme si mystérieux et si magnétique, Ellyn se tenait droite, dans sa robe longue de soie crème, aux quelques broderies dorées aux emmanchures et un brocard d’or entourant cette taille qu’un corset avait affiné. Ses épaules étaient légèrement découvertes, à la mode bieffoise. Ses pieds, dans de légères pantoufles crème également, étaient cachés par la longueur de la robe finement dessinée. Pour une fois, ses cheveux étaient délicatement coiffés, en de belles tresses remontées en un chignon élégant. Sa source d’inspiration ? Sa défunte mère … En ce moment même, elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Elle espérait que cette féminité convaincrait le jeune Tyssier qu’elle savait être une femme et non seulement une gestionnaire. La délicate abeille ouvrière s’était transformée en Reine de Ruche des plus délicates.
- Me voici Owen, j’espère ne pas avoir été trop longue... Vous disiez m’offrir un rafraichissement ?
Avant de recevoir une quelconque réponse, Ellyn s’installa dans le fauteuil rembourré qui semblait lui ouvrir grand les bras. La réaction d’Owen l’intéressait beaucoup …
- Je vous remercie profondément de vous inquiéter pour la santé de mon père Owen, en effet, son état a bien du mal à s’améliorer. Fort heureusement, comme je voulais en avais parlé, notre nouveau mestre lui procure de nouveaux remèdes permettant tout au moins d’atténuer grandement la douleur… Je crains sans cesse pour sa vie, tellement sa perte me serait douloureuse … Je prie les Sept chaque jour pour éloigner ce funeste moment.
Le jeune homme répondit avec la plus extrême des gentillesses, plein de compassion. Il lui fit alors remarquer qu’elle était tout de même en beauté malgré sa tenue de voyage, elle ne sut comment prendre la remarque mais ne voulant pas gâcher un si bon début d’entrevue elle ne releva pas la remarque, et suivit son hôte à travers les rues peuplées de Villevieille, seulement entourée par ses gardes et par la présence bienveillante d’Owen. Ils parlèrent de banalités sur leurs familles respectives, sur la météo qu’il faisait ce matin-là et le récit du voyage rapide et calme d’Ellyn jusqu’à la cité des Hightower. Arrivé à l’une des tours de la ville, Owen conduisit Ellyn jusqu’à des appartements richement décorés et avec goût, bien que la pièce ne soit pas des plus grandes, ce qui n’était pas pour gêner Ellyn pour qui tout cela n’était que superficialité, elle qui avait toujours préféré l’utile au confortable. Sur une table d’un beau bois rouge brillant trônait une coupe avec des fruits frais, à côté de laquelle une carafe de vin ambré attendait que l’on s’en abreuve.
- Cette pièce me convient tout à fait Owen, je saurai m’y refaire une beauté je l’espère. Nous nous disons à tout à l’heure dans ce cas.
Sur ces quelques paroles, Owen la laissa seule dans la pièce, la porte close et protégée par un garde de l’Araignée, les propres soldats d’Ellyn étant en train de se restaurer dans les cuisines. Elle était seule dans la pièce et commençait à déballer les valises de cuir orange qu’elle avait fait monter. Vous remarquerez que la jeune femme était bel et bien seule et n’avait fait venir aucune demoiselle pour l’aider à se préparer, ayant tellement l’habitude de le faire seule. Une habitude qu’elle devrait sûrement modifier à l’avenir. Avant de se changer, la jeune femme saisit une pomme de la corbeille et la mordit à pleine dent, faisant toutefois attention à ne pas laisser le jus frais couler sur son menton, c’était tellement indélicat pour une dame de son rang. Une fois rafraichie, Ellyn des Essaims sortit sa robe de sa valise et entreprit de la vêtir. Elle fut néanmoins bien embêtée au moment de la fermer et demanda au garde d’aller lui chercher une servante pour l’aider dans sa tâche. A Mielbois, c’était souvent une de ses sœurs qui s’en occupaient. Une fois prête, habillée, recoiffée avec élégance et le teint rafraichi par un peu de poudre, elle se fit conduire dans les appartements d’Owen Tyssier.
Arrivée à la porte, le garde la fit entrer après avoir prévenu de son arrivée par un léger coup au bois de la porte. C’est alors qu’Ellyn fit son entrée, méconnaissable pour celui qui était habitué à ses tenues plutôt garçonnes, ses culottes larges et ses cheveux sauvages. Là, devant ce jeune homme si mystérieux et si magnétique, Ellyn se tenait droite, dans sa robe longue de soie crème, aux quelques broderies dorées aux emmanchures et un brocard d’or entourant cette taille qu’un corset avait affiné. Ses épaules étaient légèrement découvertes, à la mode bieffoise. Ses pieds, dans de légères pantoufles crème également, étaient cachés par la longueur de la robe finement dessinée. Pour une fois, ses cheveux étaient délicatement coiffés, en de belles tresses remontées en un chignon élégant. Sa source d’inspiration ? Sa défunte mère … En ce moment même, elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Elle espérait que cette féminité convaincrait le jeune Tyssier qu’elle savait être une femme et non seulement une gestionnaire. La délicate abeille ouvrière s’était transformée en Reine de Ruche des plus délicates.
- Me voici Owen, j’espère ne pas avoir été trop longue... Vous disiez m’offrir un rafraichissement ?
Avant de recevoir une quelconque réponse, Ellyn s’installa dans le fauteuil rembourré qui semblait lui ouvrir grand les bras. La réaction d’Owen l’intéressait beaucoup …
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn des Essaims
Le jeune homme eut le souffle coupé en voyant la jeune femme pénétrer dans la pièce. Le changement était drastique. Une robe crème qui lui allait bien au teint, sa taille sans doute affinée par un corset et ses cheveux ramené en chignon faisaient leur effet. La jeune dame était splendide. Il avait l'impression d'avoir une autre personne en face de lui mais c'était pourtant toujours Ellyn. Ses yeux ne trompaient pas et son visage non plus bien qu'il lui apparaissait sous un jour nouveau avec cette coiffure différente de celle à laquelle il était habitué.
«L'attente ne fut pas longue mais quand bien même, elle en avalait la peine. Vous êtes toute en beauté. C'est un véritable honneur pour moi de pouvoir vous admirer. Je m'occupe de vous apportez les rafraîchissements. »
Un sourire charmeur et sincère fut adressé à l'abeille. Si elle était observatrice, elle avait certainement remarqué le léger rougissement des joues de l'araignée. Il se maudit intérieurement de ne pas avoir garder son sang froid en vidant une partie du contenu d'une carafe de vin dans deux coupes. Aucun domestique n'était présent. Il avait désiré être seul avec la dame de Mielbois et ils étaient bel et bien seuls. La jeune blonde avait prit place dans un fauteuil et le jeune donna sa coupe à Ellyn avant de s’asseoir avec la sienne.
«C'est une coupe de vin, aromatisée à la façon de Mielbois. Un petit hommage à vos produits. Si cela ne vous plaît pas, je pourrais nous faire monter d'autres boissons plus à votre goût.»
Il se souvenait qu'elle lui confesser boire son vin de cette façon. L'alcool lui ouvrirait probablement l'esprit, la mettrait à l'aise et permettrait à sa langue de se délier. Il était inexplicablement heureux de la voir à Villevieille en ce jour. Lorsqu'il avait commencé à converser avec elle par missive, il s'était agit pour lui d'un simple jeu de séduction mais au fil des échanges, il avait réalisé qu'il était loin d'être insensible à sa personnalité, tout comme à son charme naturel. Le jeune homme leva sa coupe en direction de celle d'Ellyn et prononça quelques mots.
« Je porte un toast à votre charmante personne Ellyn. Je ne cesserais jamais de le répéter mais je suis on ne peut plus heureux de vous voir ici et de pouvoir vous parler en privée. Cela fait des semaines que j'attendais ce moment avec impatience.»
Le jeune homme lui fit un magnifique sourire et prit une gorgée de vin avant de déposer sa coupe sur le petit reposoir à côté de son fauteuil. Le vin était délicieux et ce petit ajout de sucre n'était pas pour lui déplaire. Les pâtisseries ne tarderaient pas à arriver, ils pouvaient donc entamer une saine conversation.
«Puis je vous poser une question Ellyn ? Vous êtes une femme intelligente, je le sais et vous trouverez peut-être la réponse à ma question. Savez vous ce que j'ai recherché avec attention ces dernières années ?»
C'était une question simple. Ellyn pourrait peut-être trouver la réponse si elle se basait sur leurs échanges épistolaires et sa connaissance du jeune homme. Il était fort probable qu'elle ne trouve pas non. Non pas par manque de réflexion ou d'intelligence mais simplement car elle ne chercherait pas au bon endroit. Posant le bout des doigts d'une de ses mains sur leurs homologues de l'autre main, Owen attendit de voir si la jeune femme allait arriver à lui formuler une réponse satisfaisante. Il trouvait que son entrée en matière était bien amenée. Son but était d'aborder un sujet joyeux mais qui dépendait principalement de l'approbation de la jeune femme, bien que selon l'usage, il pouvait très bien s'en passer.
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn fut ravie de constater que sa tenue de dame plaisait à Owen, chose qu’il avait prouvé par ses belles paroles mais aussi et surtout, ce qui toucha sans doute le plus la jeune abeille, ses joues qui avaient pris une délicieuse couleur rosée. C’était charmant, et tellement mignon qu’un homme comme lui soit impressionnée par une femme comme elle, une chose à laquelle Ellyn n’était pas habituée. Certes son père lui avait toujours dit qu’elle était fort belle et ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa défunte mère, mais elle prenait cela pour de l’amour d’un père envers sa fille, et pour la première fois, un autre homme semblait sincèrement impressionné par son charme. Même le Nègrebar qui avait désormais passé revêtu le noir corbeau ne lui avait jamais fait de compliments aussi sincères. Ellyn sourit timidement face à l’émotion mal dissimulée de son ami, toute contente de l’effet qu’elle produisait. Il était fort rare qu’elle mette de telles tenues, les trouvant certes belles mais peu pratiques pour la gestion d’un domaine comme Mielbois. Néanmoins, elle devrait s’y habituer si à l’avenir elle devenait une Dame, autant commencer dès maintenant. Et a priori, l’essai était réussi. Owen leur servit à chacun une coupe de vin mêlé de miel, pour adoucir la boisson comme il disait. Il avait donc retenu les goûts de la jeune femme, un détail qu’elle nota précieusement dans un coin de sa mémoire. Aucun domestique n’était présent dans la pièce, les laissant véritablement seuls. Comme lors de leur entrevue à Mielbois.
- Je vous remercie de cette attention Owen, ce vin est très bon, délicieux même, fruité et doux comme je les aime. Sûrement un vin venant de La Treille non ? Ca me rappelle certaines odeurs quand je m’y rendais. Vous me prêtez beaucoup d’attentions mon ami … Cela cache-t-il quelque chose ?
Ellyn n’était pas si bête qu’on pouvait le penser, bien au contraire. Elle était consciente du rapprochement qui s’était effectué entre les deux jeunes gens depuis leur première entrevue, et les missives qu’ils s’étaient échangées avaient intensifié leur lien. Aujourd’hui, Ellyn se sentait avec Owen comme si elle le connaissait depuis longtemps, et elle se sentait vraiment bien en sa présence. Elle avait peur de ce sentiment nouveau, mais il était si grisant qu’elle ne pouvait s’en détacher. Comme une drogue.
- Je vous remercie, je vous avoue que moi aussi j’avais grande hâte de vous revoir, dans d’autres circonstances que celles de notre première entrevue. Vos lettres m’ont fait extrêmement plaisir et ont su nouer entre nous une forte complicité que je ressens en ce moment même. J’en suis ravi. Et ces quelques jours à Villevieille me feront le plus grand bien.
Le vin était en effet très bon, mais Ellyn faisait attention à ne pas trop en boire, elle voulait garder l’esprit clair en présence d’Owen et ne pas lui montrer une jeune femme qu’elle n’était pas. Elle était sereine mais la question d’Owen la désarçonna quelque peu. Elle tenta d’y répondre tant bien que mal.
- Eh bien Owen, nous cherchons tous certaines choses dans une vie, et celles-ci peuvent être diverses selon la personne. J’ai peur de mal vous répondre c’est bête, mais du peu que je vous connais, plusieurs choses me viennent à l’esprit. Peut-être cherchez-vous la reconnaissance ou le pouvoir, comme de nombreux hommes, ce qui expliquerait votre présence à Villevieille où se concentre désormais le pouvoir dans le Bief, et ce que je trouve admirable. Mais il existe aussi une autre solution, plus « naturelle » si je puis dire. Tout homme cherche un jour à fonder une famille, c’est l’ordre naturelle des choses. En effet, je ne reprends ici que les paroles de L’Etoile à Sept Branches. La Jouvencelle a présenté une jeune pucelle aussi souple que le saule à Hugor de la Colline, qu’il prit pour épouse. La Mère par la suite la rendit fertile et l’Aieule lui prédit une descendance nombreuse. Je pense donc que c’est là le vœu de chaque homme sensé de ce monde : trouver sa pucelle, l’épouser pour ensuite fonder une famille. Est-ce que je me trompe Owen ? Est-ce cela que vous cherchez ?
Le retour à la Foi était presque salvateur pour Ellyn, qui y trouvait un soutien et un réconfort inégalé. Elle ignorait si sa réponse était la bonne, mais c’est en tout ce qu’elle souhaitait pour elle-même : être cette pucelle qu’un homme prendrait un jour pour épouse et à qui elle donnerait des enfants vigoureux pour assurer leur succession.
- Je vous remercie de cette attention Owen, ce vin est très bon, délicieux même, fruité et doux comme je les aime. Sûrement un vin venant de La Treille non ? Ca me rappelle certaines odeurs quand je m’y rendais. Vous me prêtez beaucoup d’attentions mon ami … Cela cache-t-il quelque chose ?
Ellyn n’était pas si bête qu’on pouvait le penser, bien au contraire. Elle était consciente du rapprochement qui s’était effectué entre les deux jeunes gens depuis leur première entrevue, et les missives qu’ils s’étaient échangées avaient intensifié leur lien. Aujourd’hui, Ellyn se sentait avec Owen comme si elle le connaissait depuis longtemps, et elle se sentait vraiment bien en sa présence. Elle avait peur de ce sentiment nouveau, mais il était si grisant qu’elle ne pouvait s’en détacher. Comme une drogue.
- Je vous remercie, je vous avoue que moi aussi j’avais grande hâte de vous revoir, dans d’autres circonstances que celles de notre première entrevue. Vos lettres m’ont fait extrêmement plaisir et ont su nouer entre nous une forte complicité que je ressens en ce moment même. J’en suis ravi. Et ces quelques jours à Villevieille me feront le plus grand bien.
Le vin était en effet très bon, mais Ellyn faisait attention à ne pas trop en boire, elle voulait garder l’esprit clair en présence d’Owen et ne pas lui montrer une jeune femme qu’elle n’était pas. Elle était sereine mais la question d’Owen la désarçonna quelque peu. Elle tenta d’y répondre tant bien que mal.
- Eh bien Owen, nous cherchons tous certaines choses dans une vie, et celles-ci peuvent être diverses selon la personne. J’ai peur de mal vous répondre c’est bête, mais du peu que je vous connais, plusieurs choses me viennent à l’esprit. Peut-être cherchez-vous la reconnaissance ou le pouvoir, comme de nombreux hommes, ce qui expliquerait votre présence à Villevieille où se concentre désormais le pouvoir dans le Bief, et ce que je trouve admirable. Mais il existe aussi une autre solution, plus « naturelle » si je puis dire. Tout homme cherche un jour à fonder une famille, c’est l’ordre naturelle des choses. En effet, je ne reprends ici que les paroles de L’Etoile à Sept Branches. La Jouvencelle a présenté une jeune pucelle aussi souple que le saule à Hugor de la Colline, qu’il prit pour épouse. La Mère par la suite la rendit fertile et l’Aieule lui prédit une descendance nombreuse. Je pense donc que c’est là le vœu de chaque homme sensé de ce monde : trouver sa pucelle, l’épouser pour ensuite fonder une famille. Est-ce que je me trompe Owen ? Est-ce cela que vous cherchez ?
Le retour à la Foi était presque salvateur pour Ellyn, qui y trouvait un soutien et un réconfort inégalé. Elle ignorait si sa réponse était la bonne, mais c’est en tout ce qu’elle souhaitait pour elle-même : être cette pucelle qu’un homme prendrait un jour pour épouse et à qui elle donnerait des enfants vigoureux pour assurer leur succession.
- crooner curves
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Une visite romantique à Villevieille
Ellyn des Essaims
Le jeune homme hocha de la tête pour signifier qu'il s'agissait bien d'un vin de l'île célèbre pour ses vignobles se situant non loin de Villevieille. Il écouta ensuite la jeune femme parler et tenter de répondre à sa question. Au début, sa réflexion ne fut pas la bonne mais par la suite, la des Essaims trouva la bonne réponse en utilisant l'histoire d'Hugor Colline pour illustrer ses paroles. Le jeune homme était ravi qu'elle ait si vite trouvé même si cela voulait sans doute dire qu'elle l'avait percé à jour et s'attendait à la demande qu'il s'apprêtait à faire. Le jeune homme ne dit mot et se leva, tendant son bras à Ellyn pour qu'elle prenne appui sur lui pour se relever et le suivre. Il la guida jusqu'à la fenêtre de ses appartements qui offrait une jolie vue une partie de la ville et la mer. Le jeune homme prit alors seulement la parole sur un ton franc et détendu.
«La vue ici est imprenable. Tant la mer que la ville sont apaisantes à regarder. Dire qu'une seule personne règne sur tout cela est déroutant. Vous avez raison, le rêve de tout homme est de réaliser ses ambitions mais votre deuxième réponse était plus juste. Le devoir de tout homme est de protéger sa famille passée et à venir et par conséquent de fonder la sienne. La plupart des hommes y aspire et ceux aussi bien né que nous ne choisisse pas. Leurs parents leur impose sauf si l'héritier devient Lord avant que ce mariage ne soit préparé bien entendu. »
Le jeune homme marqua une pause et sirota calmement quelques gorgées de vin en contemplant le panorama extérieur. Son explication était simple et efficace et il ne souhaitait pas s'encombrer de détails trop longuets. Il devait aller droit au but et obtenir un oui ou un non en espérant qu'elle remarque qu'il lui en avait parlé avant de s'adresser au Lord des Essaims et donc qu'il prenait son avis en compte.
«Un Lord se doit de choisir une épouse sur base de diverses facteurs. Le prestige et l'alliance qu'elle lui apporterait ou encore sa beauté, un point plus trivial cela dit. Il peut aussi chercher à faire main basse sur ses terres mais les plus intelligent chercherons une femme capable d'être son égal, de gérer son domaine, de l'aider et de réfléchir avec lui. Je pense moi même avoir rencontré une personne de cette trempe. C'est pourquoi j'aimerai devenir votre Hughor Colline, Ellyn.»
Les choses étaient dites. La demande était faite. Le jeune homme s'était lancé. C'était fait. A présent, il n'avait plus qu'à attendre la réponse et savoir si celle-ci accepterait. Allait-elle réagir de façon neutre ? Allait-elle noyer le poisson ? Demander un temps de réflexion ? Refuser ou répondre par l’affirmative ? L'araignée était à présent face au mur et attendait le jugement. Il ignorait si Ellyn s'était réellement attendu à cette demande ou si elle avait plutôt pensé qu'il lui demanderait des conseils ou de voir si elle ne possédait pas dans ses relations une jeune lady idéale à épouser. Seuls les Sept pouvaient répondre à ses interrogations. Le blond scrutait l'horizon à la recherche d'une réponse mais il savait qu'elle ne viendrait que de la dame de Mielbois. Alors le blond ne fixa plus le paysage mais se tourna vers Ellyn, posant son regard dans le sien, attendant l'ultime réponse censée poindre sur ses douces lèvres.
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