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Where there's wine
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Where there's wine
Loras & Edwin
Loras posa la main à sa hanche. Oh, c'était vrai. Il avait laissé Amaryllis dans sa chambre d'invité, au château des Redwyne. Il haussa subtilement les épaules ; de toute façon, l'autre n'avait pas tord : on ne se battait pas à l'épée à l'intérieur. Enfin, certain s'y risquaient, mais Loras était trop vif pour que ce soit sécuritaire pour ceux qui ne participant pas au conflit. Loras soupira lourdement, fixant l'homme qui semblait ne pas faire confiance à ses talents de combattant: aussi étonnant soit-il, Loras savait se battre à mains nues ( relativement ), autant qu'il savait manier une épée ou un morgenstern. Il ne semblait pas réaliser que les hommes qui allaient s'en prendre à Edwin devaient faire environ le double de sa carrure et plus ou moins deux têtes de plus que lui et, donc, qu'il n'avait aucune chance. Son orgueil lui criait le contraire, par contre. Heureusement pour lui et son visage, Loras n'était pas en état de se battre dans une taverne, ni nulle part ailleurs à La Treille. S'il se faisait attraper, il ne savait pas les conséquences que cela engendrerait, mais il savait qu'elles ne seraient pas particulièrement glorieuses et que les risques que Paxter annule l'entente fraîchement pondue étaient assez élevés. Lorsque l'autre l'appella par son nom complet, tout en prenant bien soin d'ajouter le préfixe qui l'emmerdait, il faillit s'irriter, mais il se contenta de froncer sévèrement les sourcils. Il comprenait qu'il n'avait pas le temps de s'étendre sur le sujet. Rapidement, il but ce qu'il restait dans son verre avant de se lever. « Je vous attends dehors. En espérant que vous vous en sortiez en un morceau. » Sans attendre, il sortit de la taverne et alla s'accoter sur le mur, non loin de la porte. Les bras croisés sur le torse, il attendait. Ce n'était qu'une fois dehors qu'il se rendit compte de l'alcool qui lui montait au cerveau. Ce n'était pas une sensation désagréable, cependant, comme il avait la légère impression de marcher sur un nuage plutôt que sur un sol dur. Les bruits qui se faisaient entendre à l'intérieur du bâtiment, ceux typiques d'une bataille, lui donnaient envie de jeter un œil à l'intérieur pour voir à quel point le type se faisait éclater la gueule, mais comme il avait accepté de rester à l'extérieur, il tiendrait son dire jusqu'au bout.
Après un moment, l'autre sortit de la taverne et, sans que Loras n'ait le temps de dire un mot – il avait même été coupé dans son élan lorsqu'il voulu demander des nouvelles de la bataille – , Edwin l'attrapa par le poignet et se mit à courir. Il y avait longtemps que le Tyrell n'avait pas couru ainsi et, honnêtement, ça lui plut. Il avait ce sourire presque enfantin au visage ; un drôle de rire délicat sortit de ses fines lèvres roses. Il ne savait pas où on l'emmenait, mais ça l'importait peu ; il se concentra plutôt à la contemplation de l'autre. Il avait l'air de s'être pris un coup au visage. Il n'arrivait pas à savoir si le visage était la seule victime, mais il s'en fichait éperdument, comme ce n'était pas du tout son problème. Ils s'arrêtèrent et, presque aussitôt, on le poussa contre le mur et on envahit ses lèvres. Naquit sous la pression des lèvres d'Edwin un sourire moqueur et enthousiaste. Ça, il avait fortement apprécié. Le jeune homme ne le laissa pas s'éloigner si facilement, l'attrapant par le collet pour le ramener vers lui lorsque la distance se fit trop grande. La tête appuyée contre le mur de briques, les bouclettes se coinçant plus ou moins dans celles-ci, il dévisagea l'homme. « Vous êtes de ceux qui apprécient la chaleur d'un corps après une bataille, Edwin ? » Sa voix fruitée était narquoise, vêtue d'une certaine curiosité, un sourire levé d'un seul côté s'installa sur ses traits délicats. N'évitant pas la marque rouge qu'avait laissé ce qu'il présumait être un coup, il prit son visage entre ses mains et l'entraîna dans une embrassade plus motivée que la précédente. Autour, il n'y avait aucune âme et la nuit commençait à tomber, ne laissant pour seules lumières que la lune et les bougies que l'on allumait dans de petites cages en fer pour illuminer comme on le pouvait les allées sombres, le jeune Tyrell ne s'inquiétait donc pas pour sa réputation plus qu'il ne le fallait. De toute façon, au point où il en était dans sa vie... Loras détacha ses lèvres de celles d'Edwin, mordant l'inférieure au passage, mais il ne s'éloigna pas pour autant, gardant une certaine proximité entre leur bouche. « Votre Lord souhaite encore jouer. » Enfin, ce que Loras voulait essentiellement, c'était des bras. Des bras pour se sentir un peu mieux à travers toute sa fatigue. Il savait que ce n'était probablement pas Edwin qui les lui offrirait, mais il ne voyait aucun intérêt à arrêter le « jeu » tant que l'autre souhaitait y participer. Il vivait d'espoir, Loras, sachant très bien que ces bras n'auraient rien de ceux de l'homme qu'il aimait, mais dont il n'avait aucune nouvelle ou, bien, de ceux de sa soeur qui le serraient si fort à chaque fois qu'il avait l'impression que le monde allait s'écrouler sous ses pieds. Loras éloigna finalement son visage, juste assez pour observer l'autre et le laisser voir ses prunelles dorées qui pétillaient d'une taquinerie subtile. Lentement, il glissa ses doigts sur la mâchoire du nordien, jusque dans son cou, s'arrêtant finalement au commencement de ses épaules. Du bout des doigts, il avait détaillé les traits qu'il avait pu, tenté d'assimiler la texture de sa peau. Loras Tyrell portait une grande attention au toucher, aux sensations sur sa peau, que ce soit la chaleur du soleil ou le tissu de ses vêtements, peu importe, c'était le sens qui lui parlait le plus.
Après un moment, l'autre sortit de la taverne et, sans que Loras n'ait le temps de dire un mot – il avait même été coupé dans son élan lorsqu'il voulu demander des nouvelles de la bataille – , Edwin l'attrapa par le poignet et se mit à courir. Il y avait longtemps que le Tyrell n'avait pas couru ainsi et, honnêtement, ça lui plut. Il avait ce sourire presque enfantin au visage ; un drôle de rire délicat sortit de ses fines lèvres roses. Il ne savait pas où on l'emmenait, mais ça l'importait peu ; il se concentra plutôt à la contemplation de l'autre. Il avait l'air de s'être pris un coup au visage. Il n'arrivait pas à savoir si le visage était la seule victime, mais il s'en fichait éperdument, comme ce n'était pas du tout son problème. Ils s'arrêtèrent et, presque aussitôt, on le poussa contre le mur et on envahit ses lèvres. Naquit sous la pression des lèvres d'Edwin un sourire moqueur et enthousiaste. Ça, il avait fortement apprécié. Le jeune homme ne le laissa pas s'éloigner si facilement, l'attrapant par le collet pour le ramener vers lui lorsque la distance se fit trop grande. La tête appuyée contre le mur de briques, les bouclettes se coinçant plus ou moins dans celles-ci, il dévisagea l'homme. « Vous êtes de ceux qui apprécient la chaleur d'un corps après une bataille, Edwin ? » Sa voix fruitée était narquoise, vêtue d'une certaine curiosité, un sourire levé d'un seul côté s'installa sur ses traits délicats. N'évitant pas la marque rouge qu'avait laissé ce qu'il présumait être un coup, il prit son visage entre ses mains et l'entraîna dans une embrassade plus motivée que la précédente. Autour, il n'y avait aucune âme et la nuit commençait à tomber, ne laissant pour seules lumières que la lune et les bougies que l'on allumait dans de petites cages en fer pour illuminer comme on le pouvait les allées sombres, le jeune Tyrell ne s'inquiétait donc pas pour sa réputation plus qu'il ne le fallait. De toute façon, au point où il en était dans sa vie... Loras détacha ses lèvres de celles d'Edwin, mordant l'inférieure au passage, mais il ne s'éloigna pas pour autant, gardant une certaine proximité entre leur bouche. « Votre Lord souhaite encore jouer. » Enfin, ce que Loras voulait essentiellement, c'était des bras. Des bras pour se sentir un peu mieux à travers toute sa fatigue. Il savait que ce n'était probablement pas Edwin qui les lui offrirait, mais il ne voyait aucun intérêt à arrêter le « jeu » tant que l'autre souhaitait y participer. Il vivait d'espoir, Loras, sachant très bien que ces bras n'auraient rien de ceux de l'homme qu'il aimait, mais dont il n'avait aucune nouvelle ou, bien, de ceux de sa soeur qui le serraient si fort à chaque fois qu'il avait l'impression que le monde allait s'écrouler sous ses pieds. Loras éloigna finalement son visage, juste assez pour observer l'autre et le laisser voir ses prunelles dorées qui pétillaient d'une taquinerie subtile. Lentement, il glissa ses doigts sur la mâchoire du nordien, jusque dans son cou, s'arrêtant finalement au commencement de ses épaules. Du bout des doigts, il avait détaillé les traits qu'il avait pu, tenté d'assimiler la texture de sa peau. Loras Tyrell portait une grande attention au toucher, aux sensations sur sa peau, que ce soit la chaleur du soleil ou le tissu de ses vêtements, peu importe, c'était le sens qui lui parlait le plus.
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To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
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Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Il aurait pu dire qu'il ne savait pas ce qu'il l'avait pris, que ce n'était pas son genre d'agir de la sorte, et tout un tas d'autres excuses plus fausses les unes que les autres pour expliquer un geste qu'il ne regrettait pas de toute façon. Et le noble non plus vu la manière dont il avait attrapé son col alors qu'il s'était légèrement éloigné. Sa dextre quitta son appui sur le mur pour se poser sur la taille du jeune homme et il se rapprocha un peu plus sans toutefois le toucher, préférant garder encore un peu de cette minuscule distance entre eux. Avant, après... Une nouvelle pensée à haute voix, murmurée alors que sa mâchoire se crispait en sentant les doigts se poser sur ce qui devait être la trace d'un coup pour l'attirer dans un nouveau baiser. Cette fois ce fut sa senestre qui oublia vite le mur pour remonter le long de la cuisse du jeune homme, à peine un frôlement qu'il aurait voulu être plus insistant, plus suggestif, reflétant les envies que son sang encore bouillant des affrontements faisait naître. Mais il n'était plus dans la Mer Dothrak, l'une des Cités Libres ou un autre lieu reculé où les mœurs étaient beaucoup plus libres, et ce genre de choses ne se faisaient pas à Westeros, en tout cas pas en pleine rue, aussi déserte soit-elle. Non, ici on les cachait parce que c'était privé, presque honteux, quels que soient les sexes des participants. Sa langue passa sur la légère morsure, et la suite lui aurait sûrement arraché un nouvel éclat de rire si sa mâchoire ne commençait pas à le lancer. Je croyais que m'lord aimait pas que je l'appelle "m'lord"... Il avait laissé tomber cet accent qu'il traînait depuis le début de leur rencontre, son esprit à des lieues de ce genre de détails et de considérations. Il s'était laissé faire, ses mains à nouveau sagement le long de son corps, retenant une crispation lorsque les doigts étaient passés sur les coups, sentant un frisson remonter son dos quand ils étaient descendus dans son cou et ses épaules, les yeux toujours fixés à ceux du noble.
L'observer était intéressant, il le savait déjà, mais le voir apprécier chaque détail de ce qui se trouvait sous ses mains l'était bien plus et entretenait la légère tension dans ses reins. Si le bieffois semblait être un tactile, lui était presque entièrement visuel, se plaisant à noter chaque mouvement, la moindre courbure causée par un geste. Il aurait pu rester des heures immobiles à voir jusqu'où irait l'étude de ces doigts sur sa peau, mais une pensée s'imposa à son esprit: si on les trouvait là, ils auraient des ennuis. On devrait pas trop traîner dans le coin, ce serait dommage que les marins nous retrouvent. Surtout lui, il doutait que les hommes s'intéressent au jeune noble, et il n'avait pas forcément que ce lot en tête. Il aurait suffit qu'une patrouille de soldats leur tombe dessus et c'en était fini des jeux. Ce qui ne l'empêcha cependant pas de réduire la distance qui le séparait du jeune homme à presque néant pour l'embrasser encore, ses mains saisissant sa taille pour la rapprocher de lui, lui rendant sa morsure avant de le relâcher avec un sourire satisfait. Et il se dirigea tranquillement vers la sortie de la ruelle, remettant cheveux, vêtements et arakh en place comme si de rien était. Avisant une échoppe encore ouverte, il y entra et en ressorti quelques minutes plus tard avec deux bouteilles d'un brandevin plus fort que celui de la taverne et une d'une liqueur qu'on ne trouvait apparemment que sur l'île. L'alcool endormirait les douleurs qui ne tarderaient pas à se faire ressentir, et si jamais les marins lui tombaient effectivement dessus, il n'aurait plus leur argent sur lui et pourrait éventuellement s'en sortir avec un bon passage à tabac tout en ayant largement profité de ses gains. Tendant l'une des bouteilles au noble, il regarda autour de lui, toujours autant incapable de savoir dans quelle direction aller, ou même se souvenir s'il était passé par là plus tôt dans la journée. M'lord saurait où trouver une plage tranquille? Bien sûr il avait une idée derrière la tête, mais probablement pas celle qu'imaginait Loras au moment où il prononça ces mots, ou du moins ce n'était pas la première.
Débouchant une bouteille, il en but une grande gorgée avant de lui emboîter le pas, imitant une scène qu'ils avaient joués plus tôt tout en étant beaucoup plus silencieux. Maintenant que l'excitation du combat était retombée, il pouvait sentir les divers coups qui avaient plu sur lui, la meurtrissure au niveau de ses côtes là où le poing avait frappé, les contusions dans son dos et ses jambes. Rien de bien grave et dont il se remettrait rapidement, mais ce n'était pas agréable non plus. Une nouvelle lampée d'alcool emporta dans sa chaleur une partie des élancements, engourdissant une partie de ses sens en même temps qu'un début d'ivresse reprenait ses droits. Et une nouvelle fois son regard dériva sur le postérieur du jeune noble devant lui, en appréciant la courbure sous ce tissu définitivement en trop. Il n'était pas exactement son genre, trop jeune et surtout beaucoup trop maniéré et soucieux de sa personne, mais il n'avait jamais été très difficile et ne dirait certainement pas non s'il s'avérait désirer plus que quelques baisers, tout comme il se contenterait de ces derniers si le jeune homme s'avérait plus farouche qu'il n'avait l'air d'être. Et une nouvelle gorgée pour saluer cette pensée. Le rattrapant finalement, il se tourna et marcha à reculons, jetant de temps en temps un œil derrière lui pour vérifier qu'il ne risquait de heurter personne avant d'agiter sa bouteille déjà bien entamée. M'lord commence à prendre du retard! Ou lui-même avait une sacrée descente, au choix. Mais c'était nettement moins amusant s'il était le seul à ressentir les effets de l'alcool. Je devrais peut-être en acheter une caisse avant de rentrer chez moi, ma famille adorerait un cadeau exotique. Il était possible de se procurer du vin du Bief dans le Nord bien sûr, même si ça devait coûter une fortune, mais le noble ignorait toujours d'où il venait et le relancer sur sa possible contrée d'origine l'amusait, tendant ses lèvres en un nouveau sourire malgré les tiraillements de sa mâchoire endolorie.
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Where there's wine
Loras & Edwin
C'était à contrecœur que Loras acquiesça. Non seulement les marins risquaient de défaire le pauvre petit visage de l'homme, mais en plus il y avait le risque d'être surpris et, ça, c'était presque aussi grave que de se retrouver enterré six pieds sous le trouble suite à une bagarre quelconque. « Ils ont dû vous oublier, votre tête n'est pas si mémorable. » Se moqua-t-il d'un ton ironique. Le jeune homme se laissa attraper par la taille, arquant subtilement le bas de son corps. Ses doigts qui trituraient le tissu recouvrant les épaules d'Edwin glissèrent jusqu'à la nuque de ce dernier, s'emmêlant aux cheveux qui la couvraient. Le mécontentement se fit sentir de sa part lorsque l'étreinte se termina, bien qu'il porta encore sur son visage l'air de celui qui avait fort apprécié ces secondes. Jetant un oeil autour qui lui permit non seulement de constater que sa vision nocturne était défaillante, mais aussi de s'assurer que personne n'avait croisé leur route, il le suivit en replaçant les manches violettes de son habit en tissu léger. À une certaine distance, il observait le nordien replacer ses cheveux, sa tunique, tout en appréciant. Le Tyrell se mordit la lèvre en le regardant filer à l'intérieur de ce qu'il lui semblait être une boutique. Curieusement, il jeta un œil à l'intérieur. Ça semblait vendre de l'alcool ; sur le coup, Loras se demanda si c'était une bonne idée de boire encore. Il devrait rentrer chez les Redwyne, ce serait plutôt pathétique de ne jamais arriver à destination. Mais, sincèrement, Loras n'en faisait toujours qu'à sa tête plutôt qu'à celle des autres, tant que ça lui plaisait à lui.
Il chassa l'idée de sa tête juste au moment où l'autre sortit de l'établissement, lui tendant une des bouteilles. Loras la prit sans poser de question, mais il la fixa avec perplexité. La dernière fois qu'il avait bu au goulot, il avait tout juste quatorze ans, un truc du genre. Son père ne l'avait jamais laissé boire plus d'un verre de vin à cet âge-là, pour des raisons qui lui étaient encore obscures, et il avait fini par aller s'isoler à l'écart de Hautjardin avec un garçon de son âge qui lui plaisait et une bouteille que ce dernier avait piquée dans les cuisines du château. Ce n'était pas une expérience qu'il avait détestée — ceux qui connaissaient bien Loras, ce qui incluait principalement Margaery et feu Garlan, savaient bien que les manières parfaites, l'aspect calme et modéré, qu'il affichait n'étaient que pour l'image et les intérêts sociaux qui en découlaient, qu'il était en fait bien plus que charmes roses et gestes polis —, au contraire, ça le fit sourire d'y penser, puisqu'en trois ans il n'avait pas eu l'occasion de retenter. Il leva vaguement son regard vers celui qui venait de lui parler. « Il faudrait se rendre à l'extrémité ouest de l'île, les autres servent toutes de port et, autrement, je doute que ce soit une bonne idée de traîner avec vous autour du château de mon oncle. » La curiosité illuminait sa voix. Une plage, pourquoi ? Il ne l'interrogea pas à ce sujet, préférant garder le suspens jusqu'au lieu. Le Tyrell s'approcha de l'autre, effleura la mâchoire de ce dernier, non loin de l'oreille avant de reprendre le pas vers l'ouest de La Treille. Il avait passé tant de temps ici, lorsqu'il n'était qu'un jeune écuyer, qu'il n'avait aucun problème quant à la direction à prendre pour se rendre au seul bout de plage qui ne servait pas à l'arrivée des bateaux. Il jeta quelques regards, de temps en autres, histoire de voir si l'autre le suivait bien.
Loras, contrairement à l'autre, n'ouvrit pas sa bouteille immédiatement. Il était un peu précieux, parfois, et boire en marchant ce n'était pas trop son fort, il n'était pas toujours sans faille et il lui arrivait trop souvent de s'en renverser dessus lorsqu'il tentait l'expérience. L'orgueil était bien plus fort que son envie de boire. Il haussa les sourcils lorsque l'autre surligna qu'il prenait du regard. « Est-ce une provocation ? » Sauf que parfois, l'orgueil impliquait de marcher sur ses convictions et ses habitudes. Le Tyrell déboucha tant bien que mal la bouteille qu'on lui avait tendue plus tôt et il en but aussitôt une assez longue gorgée. Il grimaça, sentant l'amertume du liquide au fond de sa gorge. Il regarda Edwin, l'air de lui reprocher le fait de ne pas avoir pris quelque chose de plus doux ou de plus sucré. Il regarda rapidement l'étiquette à l'écriture presque illisible qui habillait la bouteille et il sut que lorsque l'alcool commencerait à le cogner, il cognerait fort. « Ramenez-leur le vin classique de La Treille, comme il est particulièrement unique en son genre. » Loras ne semblait pas particulièrement concentré sur la conversation, fixant plutôt sa bouteille en pesant les pours et les contres de boire plus et de finir par se perdre mentalement. Ça embêterait vraiment Paxter ? Non, fort probablement pas. Il finirait par faire des stupidités ? Sûrement, mais probablement rien de grave. Est-ce qu'il s'en souciait réellement ? Pas vraiment, non.
Pourtant, Loras ne but plus rien jusqu'à leur arrivée sur la plage. Elle n'avait rien des rives chaudes de Dorne ou probablement même des rives de l'Est, mais c'était, en théorie, une plage. Une plage de cailloux qui se transformaient en sable rocheux et gris lorsqu'on se trouvait plus proche de l'eau. La mer dans laquelle baignait La Treille avait tout de même l'avantage de laisser voir une eau bleue profonde lorsqu'il faisait jour. À l'heure qu'il était, on n'y voyait qu'un drap sombre sur lequel reflétait les premières étoiles de la tombée du jour et la lune timide. Loras déposa sa bouteille au sol et, tant bien que mal sans s'asseoir, il retira les bottes qu'il portait. C'était une habitude qu'il avait adoptée, lors du peu de temps qu'il avait passé à Dorne depuis qu'il avait quitté le Bief. Il faisait si chaud, là-bas, qu'il s'assurait de porter le moins de vêtements possibles, ce qui incluait ne rien porter dans ses pieds lorsqu'il le pouvait. La ferme étant dans la région rocheuse, il s'était habitué — et avait même commencé à apprécier — la sensation de la roche sous ses pieds. Lorsqu'il s'avança dans l'étendue grise qui précédait l'eau, oubliant de récupérer sa bouteille au passage, il laissa ses pieds s'enfoncer à chaque pas dans le tapis tiède. Le jeune Tyrell sentit le vent typiquement biefois se mêler à ses cheveux, ça lui serra le cœur. Il aurait voulu prétendre ne pas savoir pourquoi, mais l'odeur, le vent, tout, lui donnait envie de pleurer. Trois lunes seulement et le Bief lui manquait déjà. Il mettait sa montée émotive sur le dos de l'alcool et il n'avait pas tout à fait tord. Les bras croisés sur sa poitrine, le sourire effacé, il rebroussa chemin jusqu'au nordien. Le ciel sombre amplifiait sa solitude, l'angoissant légèrement. « Serrez-moi contre vous. » marmonna-t-il d'une voix qu'il souhaitait assez autoritaire pour camoufler l'espèce de nostalgie triste qui secouait ses cordes vocales. Son regard semblait avoir de la difficulté à rester fixe, se retournant trop souvent vers l'étendue sombre de l'eau.
Il chassa l'idée de sa tête juste au moment où l'autre sortit de l'établissement, lui tendant une des bouteilles. Loras la prit sans poser de question, mais il la fixa avec perplexité. La dernière fois qu'il avait bu au goulot, il avait tout juste quatorze ans, un truc du genre. Son père ne l'avait jamais laissé boire plus d'un verre de vin à cet âge-là, pour des raisons qui lui étaient encore obscures, et il avait fini par aller s'isoler à l'écart de Hautjardin avec un garçon de son âge qui lui plaisait et une bouteille que ce dernier avait piquée dans les cuisines du château. Ce n'était pas une expérience qu'il avait détestée — ceux qui connaissaient bien Loras, ce qui incluait principalement Margaery et feu Garlan, savaient bien que les manières parfaites, l'aspect calme et modéré, qu'il affichait n'étaient que pour l'image et les intérêts sociaux qui en découlaient, qu'il était en fait bien plus que charmes roses et gestes polis —, au contraire, ça le fit sourire d'y penser, puisqu'en trois ans il n'avait pas eu l'occasion de retenter. Il leva vaguement son regard vers celui qui venait de lui parler. « Il faudrait se rendre à l'extrémité ouest de l'île, les autres servent toutes de port et, autrement, je doute que ce soit une bonne idée de traîner avec vous autour du château de mon oncle. » La curiosité illuminait sa voix. Une plage, pourquoi ? Il ne l'interrogea pas à ce sujet, préférant garder le suspens jusqu'au lieu. Le Tyrell s'approcha de l'autre, effleura la mâchoire de ce dernier, non loin de l'oreille avant de reprendre le pas vers l'ouest de La Treille. Il avait passé tant de temps ici, lorsqu'il n'était qu'un jeune écuyer, qu'il n'avait aucun problème quant à la direction à prendre pour se rendre au seul bout de plage qui ne servait pas à l'arrivée des bateaux. Il jeta quelques regards, de temps en autres, histoire de voir si l'autre le suivait bien.
Loras, contrairement à l'autre, n'ouvrit pas sa bouteille immédiatement. Il était un peu précieux, parfois, et boire en marchant ce n'était pas trop son fort, il n'était pas toujours sans faille et il lui arrivait trop souvent de s'en renverser dessus lorsqu'il tentait l'expérience. L'orgueil était bien plus fort que son envie de boire. Il haussa les sourcils lorsque l'autre surligna qu'il prenait du regard. « Est-ce une provocation ? » Sauf que parfois, l'orgueil impliquait de marcher sur ses convictions et ses habitudes. Le Tyrell déboucha tant bien que mal la bouteille qu'on lui avait tendue plus tôt et il en but aussitôt une assez longue gorgée. Il grimaça, sentant l'amertume du liquide au fond de sa gorge. Il regarda Edwin, l'air de lui reprocher le fait de ne pas avoir pris quelque chose de plus doux ou de plus sucré. Il regarda rapidement l'étiquette à l'écriture presque illisible qui habillait la bouteille et il sut que lorsque l'alcool commencerait à le cogner, il cognerait fort. « Ramenez-leur le vin classique de La Treille, comme il est particulièrement unique en son genre. » Loras ne semblait pas particulièrement concentré sur la conversation, fixant plutôt sa bouteille en pesant les pours et les contres de boire plus et de finir par se perdre mentalement. Ça embêterait vraiment Paxter ? Non, fort probablement pas. Il finirait par faire des stupidités ? Sûrement, mais probablement rien de grave. Est-ce qu'il s'en souciait réellement ? Pas vraiment, non.
Pourtant, Loras ne but plus rien jusqu'à leur arrivée sur la plage. Elle n'avait rien des rives chaudes de Dorne ou probablement même des rives de l'Est, mais c'était, en théorie, une plage. Une plage de cailloux qui se transformaient en sable rocheux et gris lorsqu'on se trouvait plus proche de l'eau. La mer dans laquelle baignait La Treille avait tout de même l'avantage de laisser voir une eau bleue profonde lorsqu'il faisait jour. À l'heure qu'il était, on n'y voyait qu'un drap sombre sur lequel reflétait les premières étoiles de la tombée du jour et la lune timide. Loras déposa sa bouteille au sol et, tant bien que mal sans s'asseoir, il retira les bottes qu'il portait. C'était une habitude qu'il avait adoptée, lors du peu de temps qu'il avait passé à Dorne depuis qu'il avait quitté le Bief. Il faisait si chaud, là-bas, qu'il s'assurait de porter le moins de vêtements possibles, ce qui incluait ne rien porter dans ses pieds lorsqu'il le pouvait. La ferme étant dans la région rocheuse, il s'était habitué — et avait même commencé à apprécier — la sensation de la roche sous ses pieds. Lorsqu'il s'avança dans l'étendue grise qui précédait l'eau, oubliant de récupérer sa bouteille au passage, il laissa ses pieds s'enfoncer à chaque pas dans le tapis tiède. Le jeune Tyrell sentit le vent typiquement biefois se mêler à ses cheveux, ça lui serra le cœur. Il aurait voulu prétendre ne pas savoir pourquoi, mais l'odeur, le vent, tout, lui donnait envie de pleurer. Trois lunes seulement et le Bief lui manquait déjà. Il mettait sa montée émotive sur le dos de l'alcool et il n'avait pas tout à fait tord. Les bras croisés sur sa poitrine, le sourire effacé, il rebroussa chemin jusqu'au nordien. Le ciel sombre amplifiait sa solitude, l'angoissant légèrement. « Serrez-moi contre vous. » marmonna-t-il d'une voix qu'il souhaitait assez autoritaire pour camoufler l'espèce de nostalgie triste qui secouait ses cordes vocales. Son regard semblait avoir de la difficulté à rester fixe, se retournant trop souvent vers l'étendue sombre de l'eau.
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Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Le château de son oncle? Donc il était parent avec les Redwyne, ce qui avait sûrement été abordé durant les leçons du mestre bien qu'il aurait aujourd'hui été incapable de donner le nom de leur lord, et aurait très bien pu passer la soirée avec eux au lieu de traîner avec un inconnu dans les rues, ce qui aurait sûrement été plus confortable pour lui. Mais il ne l'avait pas fait et il aurait aimé savoir pourquoi sans toutefois demander, sa curiosité ayant tout de même quelques limites. Il avait descendu la moitié du vin sur le chemin, hochant la tête lorsqu'il lui avait demandé si c'était une provocation, sentant l'alcool embrumer un peu plus son esprit et engourdir les douleurs qui parsemaient son corps. Il s'était finalement remis à marcher correctement après quelques minutes, s'ouvrir le crâne parce qu'il avait trébuché ne faisant pas partie de ses plans pour le reste de la soirée, et avait à nouveau hoché de la tête lorsque le jeune homme avait suggéré qu'il achète plutôt un vin classique. Il verrait le lendemain, quand le soleil serait levé et qu'il aurait légèrement décuvé, et s'il avait les moyens ou une manière de les obtenir sans risquer de se faire tabasser une nouvelle fois. Le reste du chemin fut assez tranquille et c'est sans encombres qu'ils atteignirent la plage, fait dont il remercia les dieux d'une prière silencieuse. Dans son état il n'aurait pas vraiment été capable de se défendre sans sortir son arme, et il y aurait eu un carnage des deux côtés, ce qui lui causé pas mal de problèmes avec les autorités locales, sans même parler de ceux que le jeune noble aurait eu si on l'avait trouvé sur les lieux. Lorsque la plage fut en vue, il referma la bouteille et jeta un regard autour d'eux, s'assurant que personne ne s'intéressait aux deux hommes qui s'éclipsaient vers le bord de mer, avant de suivre son guide à la découverte de ce nouvel endroit.
Il aimait ce qu'il voyait, des discrètes lueurs des étoiles et de celle plus voyante de la lune et du ciel qui se teintait de noir aux ténèbres qu'était désormais la mer, une vaste étendue couleur d'encre alors qu'elle était d'un bleu vibrant en pleine journée. Même le son des galets sous ses pas alors qu'ils s'approchaient plus du bord le réjouissait, et imitant le noble, il avait posé sa bouteille au sol et s'était rapidement débarrassé de ses bottes usées dans un équilibre plus ou moins chancelant, mais il ne s'était pas arrêté là. Pendant que l'autre s'avançait vers l'eau, lui avait retiré sa tunique, une légère crispation tirant ses traits lorsqu'il avait fallu lever les bras, et l'avait laissée tomber au sol, rapidement suivie de son arakh. Reprenant la bouteille, il avait de nouveau pris une longue gorgée quand le jeune homme était revenu vers lui avec une demande qui lui avait fait hausser un sourcil. Il n'aimait pas qu'on lui donne des ordres, encore moins le ton semi-autoritaire dans sa voix, mais c'était sa façon de se tenir et les regards qu'il jetait à la mer qui retinrent son attention. Il ne savait pas à quoi l'autre pouvait bien penser mais ça ne semblait pas le réjouir, changeant drastiquement son humeur jusque là assez joyeuse. Reposant la bouteille au sol, ce fut son tour de passer ses doigts le long de la mâchoire du jeune homme, lui tournant la tête pour qu'il lui fasse face, son autre main se posant dans le bas de son dos pour l'attirer à lui. M'lord devrait boire plus, ça évite de trop penser... Quelles que soient les pensées en question, l'alcool était une bénédiction pour ça. Les doigts qui se trouvaient sur la mâchoire du noble descendirent pour se placer sur sa nuque et il l'embrassa, le serrant un peu plus contre lui de son autre main. La sensation de ses vêtements contre sa peau n'était pas désagréable, tout comme celle de sa bouche contre la sienne, pourtant il finit par rompre le contact doucement, posant un dernier baiser aux coins de ses lèvres boudeuses avant de reculer de quelques pas, gardant son regard fixé à celui du jeune homme.
Il lui avait demandé une plage, et ce n'était pas innocent. Sa première idée était toujours bien ancrée dans son esprit et il défit les attaches qui retenaient ses chausses, les laissant tomber au sol sans être gêné le moins du monde de sa nudité, les poussant du pieds vers le reste de ses affaires. Il avait perdu la notion de pudeur avec les Dothrakis et ce qui avait été une petite révélation à l'époque était devenu naturel. Il avait beau savoir que ce n'était pas la façon de penser ici, qu'il devrait se refaire aux mœurs si prudes du continent ouest, pour le moment il voulait encore profiter un peu. Reprenant sa bouteille, il se dirigea tranquillement vers l'eau pour y tremper les pieds en buvant encore un peu, admirant les reflets sur les vagues. Ce serait très certainement la dernière fois qu'il pourrait faire ça, dans le Nord ce serait juste un moyen de mourir gelé. Il reboucha correctement la bouteille et la lança à l'eau avant de s'élancer à sa suite, plongeant tête la première dans la mer. La fraîcheur des ondes fit palpiter quelques secondes les endroits où les coups étaient tombés pour finalement les soulager tandis qu'il nageait quelques brasses sous la surface pour récupérer son vin. Remontant enfin, il dégagea les quelques mèches qui barraient son visage et regarda le noble encore habillé sur la plage. Un problème? M'lord a peur de l'eau? Revenant plus près, il envoya quelques gerbes d'eau dans sa direction sans même chercher à l'atteindre. Ou faut que je vienne le chercher? Ce qu'il risquait de faire s'il ne se décidait pas à le rejoindre de toute façon. L'eau était bien trop agréable pour ne pas en profiter et il n'y avait personne pour les voir, ce qui laissait la place à beaucoup d'autres possibilités qui avaient évidemment traversé son esprit. Débouchant la bouteille, il prit une grande gorgée de vin, manquant de boire la tasse avant de se stabiliser tant bien que mal, le bouchon retrouvant sa place pendant qu'il levait les yeux au ciel, comptant les étoiles qui apparaissaient. Les mêmes, peu importe l'endroit d'où on les regardait et les noms différents qu'on leur donnait, une idée qui lui avait toujours plu.
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Where there's wine
Loras & Edwin
Un malaise particulier secoua Loras qui regarda son interlocuteur l'air de lui demander s'il était sérieux, que ce n'était peut-être pas une bonne idée. Que l'homme soit presque nu, en tant que tel, ne le dérangeait pas, même qu'on sentait le Tyrell apprécier la vue qu'il avait sur le torse de l'homme lorsque, pendant un court instant, il avait quitté sa contemplation de la mer pour observer Edwin de la tête aux pieds – un vague sourire satisfait s'était dessiné furtivement sur son visage, même s'il aurait préféré ne pas y voir le tissu du pantalon lui obstruer la vue – mais les mœurs de Westeros lui avaient appris qu'on devait être gênés par la nudité en public, qu'il s'agissait de quelque chose qu'on gardait entre quatre murs – ce qui, dans les faits, était plutôt normal : personne n'était intéressé à voir ce qu'il y avait entre vos jambes. Ce qui inquiétait surtout Loras, c'était qu'on leur tombe dessus. Homme et femme auraient pu avoir l'espoir d'être laissés en paix, par compassion, mais homme et homme, c'était une autre histoire. Pourtant, le jeune homme ne repoussa pas l'étreinte qu'on lui imposa, acceptant avec envie les lèvres d'Edwin, allant jusqu'à regretter les tissus qui séparait leur peau. Loras lui-même savait que ce n'était pas tout à fait son genre de se donner à quelqu'un d'aussi inconnu, mais cette attitude ne le surprenait pas réellement : depuis trois lunes, il avait fait tant de choses qui n'étaient pas « son genre », trop pour rejeter celle-là. Il avait chassé pour se nourrir lorsqu'il était allé voir Melisandre (en revenant, surtout), il était justement allé voir une Prêtresse Rouge, avait dormis dehors... Toutes ces choses étaient bien plus perturbantes à ses yeux que cet instant presque imprudent. Le jeune homme serra ses mains sur les omoplates de l'autre, ne se gênant pas pour y planter ses ongles, laissant glisser une de ses mains jusqu'à la moitié de son dos. Loras, cependant, n'oublia pas tous ses tracas, mais il prit sur lui et fit en sorte que ça ne paraisse pas du tout dans sa façon dont il s'agrippait à Edwin. Lorsque l'homme se détacha de lui, le Tyrell en profita pour zyeuter un peu mieux l'être humain en face de lui. Il n'était pas mal, vraiment, et si le chevalier aux fleurs s'était un peu frustré à chaque fin d'étreinte, il n'en fit rien cette fois, trop occupé à détailler du regard, surtout lorsque l'autre fut dos à lui pour se diriger vers l'étendue d'eau. Loras ramassa sa propre bouteille avant de le suivre, avançant plus lentement pour profiter à distance de la vue qu'il avait sur ce dos et ces fesses, lorsqu'Edwin se débarassa de son pantalon, qui lui plaisaient bien. Il ne put, par contre, s'empêcher de jeter des regards inquiets autour ; par pitié, qu'on ne leur tombe pas dessus.
Il s'arrêta sur le bord, observant l'autre sauter. Sur le coup, il eut un moment d'hésitation. Loras ne s'était jamais réellement baigné pour le plaisir de le faire, il avait certes appris à nager lorsqu'il était écuyer à La Treille, mais c'était principalement pour éviter à son oncle d'avoir à renvoyer à Mace un fils noyé suite à une mauvaise chute de bateau ou à une stupidité lorasienne. En voyant la tête mouillée d'Edwin, un rire se fit entendre et ses moqueries, plutôt que de le vexer, lui permirent de récupérer l'amusement qui s'était précédemment enfuit de son visage. « Alors là, pour le coup, c'est votre tête qui me fait peur. Êtes-vous sur le point de vous transformer en algue, Edwin ? Vous seriez probablement la première à avoir des fesses si appréciables. » Sur le coup, le jeune homme voulu se taper la tête sur le bois du quai comme il s'agissait de propos particulièrement boiteux, mais tant pis, un sourire en coin resta toujours sur son visage. « Je crois que vais me ramener tout seul, d'un coup que vous essayez de me transformer en algue. » Le Tyrell détacha adroitement les ficelles qui nouaient le haut de sa tunique en soie violette, la retira rapidement avant de la laisser tomber à ses pieds. Le Tyrell réalisa, en sentant le vent doux de La Treille sur la peau nue de son torse, qu'il s'en fichait éperdument de ce qu'il allait faire. En théorie, il n'avait plus aucune obligations sociales tant qu'il était considéré comme « en fuite », il ne savait même pas si son nom, sur le testament de Willos, était encore accompagné de la mention «héritier de Hautjardin». Ce qui comptait pour lui, maintenant, c'était de s'éloigner un peu de l 'aspect de sa nouvelle vie. Il défit les ficelles qui retenaient son pantalon, le laissant aussi tomber à ses pieds avant de l'envoyer valser à côté de sa tunique. Plus que l'air frais du soir pour envelopper son corps, une sensation à laquelle il n'était pas habitué, mais qui ne lui déplaisait pas. Si le corps de Loras semblait fin sous les tissus qu'il portait, nu on pouvait remarquer qu'il avait tout de même les traits de celui qui passait la plupart de ses journées à cheval, qui s'entraînait énormément au maniement d'armes. Il était fin, certes, mais pas frêle du tout. Il avait profité de son précédent passage en salle d'eau pour se départir de cette pilosité qu'il n'aimait pas du tout, ne laissant que ses jambes couvertes d'un subtil poil presque blond. Loras avait beau être considéré comme très joli et plaire à beaucoup trop de dames, si on préférait les hommes aux traits forts et particulièrement virils, il fallait passer son chemin, comme sa taille était plutôt creuse, ses épaules et ses hanches beaucoup plus arrondies que carrées, sa façon de se tenir étant gracieuse presqu'à l'excès et ses boucles brunes pâles qu'il n'avait pas coupées depuis un moment reposaient négligemment sur ses épaules nues. Ses prunelles dorées se posèrent sur l'homme qu'il fixa silencieusement.
Le Tyrell se pencha pour ramasser sa bouteille. Il la rouvrit et en but une nouvelle gorgée avant de la redéposer sur le bord. Contrairement à l'autre, il ne la jetterait pas à l'eau avec lui. Il n'attendit pas une seconde de plus avant de se lancer à la mer, un serrement d'excitation au coeur. Dieux merci, l'eau entourant La Treille n'était pas particulièrement froide, mais sa peau, sur le coup, eut tout de même la chair de poule. Une fois habitué, il replongea à nouveau sa tête sous l'eau pour mieux mouiller ses bouclettes. Lorsqu'il remonta à la surface, un rire presque enfantin, mais surtout respirant l'euphorie, s'échappa des lèvres de Loras, fendues d'un sourire bien trop grand. Il avait encore ses tracas au fond de la tête, mais il y avait désormais trois lunes ( si on ne comptait pas celles où il était toujours à Hautjardin, plus en colère qu'autre chose ) qu'il n'avait pu réellement avoir la possibilité de s'amuser sans trop se soucier. Presque sagement, il nagea autour de l'autre, surpris de voir à quel point il arrivait à se souvenir de ses leçons. Loras se calma finalement, allant passer ses bras autour de la taille de l'homme qui lui tenait compagnie, déposant ses lèvres indiscrètes contre la peau trempée de son cou. Il ne dit pas un seul mot, préférant apprécier le silence qui n'était coupé que par le subtil sifflement du vent et les murmures des minuscules vagues qui secouaient le drap noir qu'était la mer.
Il s'arrêta sur le bord, observant l'autre sauter. Sur le coup, il eut un moment d'hésitation. Loras ne s'était jamais réellement baigné pour le plaisir de le faire, il avait certes appris à nager lorsqu'il était écuyer à La Treille, mais c'était principalement pour éviter à son oncle d'avoir à renvoyer à Mace un fils noyé suite à une mauvaise chute de bateau ou à une stupidité lorasienne. En voyant la tête mouillée d'Edwin, un rire se fit entendre et ses moqueries, plutôt que de le vexer, lui permirent de récupérer l'amusement qui s'était précédemment enfuit de son visage. « Alors là, pour le coup, c'est votre tête qui me fait peur. Êtes-vous sur le point de vous transformer en algue, Edwin ? Vous seriez probablement la première à avoir des fesses si appréciables. » Sur le coup, le jeune homme voulu se taper la tête sur le bois du quai comme il s'agissait de propos particulièrement boiteux, mais tant pis, un sourire en coin resta toujours sur son visage. « Je crois que vais me ramener tout seul, d'un coup que vous essayez de me transformer en algue. » Le Tyrell détacha adroitement les ficelles qui nouaient le haut de sa tunique en soie violette, la retira rapidement avant de la laisser tomber à ses pieds. Le Tyrell réalisa, en sentant le vent doux de La Treille sur la peau nue de son torse, qu'il s'en fichait éperdument de ce qu'il allait faire. En théorie, il n'avait plus aucune obligations sociales tant qu'il était considéré comme « en fuite », il ne savait même pas si son nom, sur le testament de Willos, était encore accompagné de la mention «héritier de Hautjardin». Ce qui comptait pour lui, maintenant, c'était de s'éloigner un peu de l 'aspect de sa nouvelle vie. Il défit les ficelles qui retenaient son pantalon, le laissant aussi tomber à ses pieds avant de l'envoyer valser à côté de sa tunique. Plus que l'air frais du soir pour envelopper son corps, une sensation à laquelle il n'était pas habitué, mais qui ne lui déplaisait pas. Si le corps de Loras semblait fin sous les tissus qu'il portait, nu on pouvait remarquer qu'il avait tout de même les traits de celui qui passait la plupart de ses journées à cheval, qui s'entraînait énormément au maniement d'armes. Il était fin, certes, mais pas frêle du tout. Il avait profité de son précédent passage en salle d'eau pour se départir de cette pilosité qu'il n'aimait pas du tout, ne laissant que ses jambes couvertes d'un subtil poil presque blond. Loras avait beau être considéré comme très joli et plaire à beaucoup trop de dames, si on préférait les hommes aux traits forts et particulièrement virils, il fallait passer son chemin, comme sa taille était plutôt creuse, ses épaules et ses hanches beaucoup plus arrondies que carrées, sa façon de se tenir étant gracieuse presqu'à l'excès et ses boucles brunes pâles qu'il n'avait pas coupées depuis un moment reposaient négligemment sur ses épaules nues. Ses prunelles dorées se posèrent sur l'homme qu'il fixa silencieusement.
Le Tyrell se pencha pour ramasser sa bouteille. Il la rouvrit et en but une nouvelle gorgée avant de la redéposer sur le bord. Contrairement à l'autre, il ne la jetterait pas à l'eau avec lui. Il n'attendit pas une seconde de plus avant de se lancer à la mer, un serrement d'excitation au coeur. Dieux merci, l'eau entourant La Treille n'était pas particulièrement froide, mais sa peau, sur le coup, eut tout de même la chair de poule. Une fois habitué, il replongea à nouveau sa tête sous l'eau pour mieux mouiller ses bouclettes. Lorsqu'il remonta à la surface, un rire presque enfantin, mais surtout respirant l'euphorie, s'échappa des lèvres de Loras, fendues d'un sourire bien trop grand. Il avait encore ses tracas au fond de la tête, mais il y avait désormais trois lunes ( si on ne comptait pas celles où il était toujours à Hautjardin, plus en colère qu'autre chose ) qu'il n'avait pu réellement avoir la possibilité de s'amuser sans trop se soucier. Presque sagement, il nagea autour de l'autre, surpris de voir à quel point il arrivait à se souvenir de ses leçons. Loras se calma finalement, allant passer ses bras autour de la taille de l'homme qui lui tenait compagnie, déposant ses lèvres indiscrètes contre la peau trempée de son cou. Il ne dit pas un seul mot, préférant apprécier le silence qui n'était coupé que par le subtil sifflement du vent et les murmures des minuscules vagues qui secouaient le drap noir qu'était la mer.
electric bird.
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To the bottle I go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
To heal my heart and drown my woe
Rain may fall, and wind may blow
And many miles be still to go
Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Les remarques du noble étaient passées sans qu'il esquisse plus qu'un sourire amusé, le goulot retrouvant ses lèvres tandis que son regard revenait à la plage et les vêtements qui tombaient au fur et à mesure. Il s'était plu à observer chaque partie du corps gracile et finement sculpté qui s'était avancé vers la mer, se mordillant la lèvre à mesure qu'il approchait. Vraiment pas son genre d'homme, il les préférait plus solidement bâtis et sûrs d'eux, mais il aimait tout de même ce qu'il voyait et ne s'était pas privé d'examiner chaque détail jusqu'à ce qu'il plonge pour le rejoindre. Ses boucles plus sombres sous la lumière pâle de la lune, son torse glabre et son ventre plat, ses hanches délicates, ses jambes élancées, et tout ce qui se trouvait entre ces divers points, rien n'avait échappé à son regard avide glissant sur les courbes et les déliés provoqués par le moindre de ses mouvements. Il avait bu une dernière fois, vidant la bouteille d'une traite avant de la laisser flotter jusqu'au rivage, la chaleur de l'alcool serpentant jusque dans son ventre tandis que le jeune homme émergeait de l'onde. Il avait eu l'impression que son rire résonnait sur la vaste étendue d'eau, que son sourire était bien plus sincère que tous ceux qu'il avait eu jusqu'alors, même ses mouvements pourtant simples semblaient moins calculés alors qu'il nageait autour de lui, et cette nouvelle image du jeune homme lui plaisait bien plus que la précédente. Il avait eu un frisson n'ayant strictement rien avec la fraicheur de l'eau quand ses mains s'étaient posées sur sa taille, et tandis que les lèvres dans son cou envoyaient de nouveaux frissons dans son dos, ses propres mains s'étaient faites plus aventureuses, se perdant un instant dans ses boucles détendues par l'eau pour descendre en suivant la courbe de sa colonne et épouser le contour de celles qu'il n'avait pu que deviner plus tôt sous les étoffes, en appréciant la douceur et la fermeté, acquise après de nombreuses heures à cheval très certainement.
Pourtant il n'était pas allé plus loin, malgré les envies qui tiraillaient à nouveau ses reins et réchauffaient son sang. Dans la Mer Dothrak ça n'aurait posé aucun problème, dans les îles qu'il avait visité non plus, mais ici les choses étaient différentes, plus compliquées et codifiées qu'elles n'avaient besoin d'être. Même si celui contre lui était un homme depuis plusieurs années, il restait plus jeune que lui et n'avait peut-être pas les mêmes envies, ou même l'expérience, que lui avait. Ses mains étaient remontées sur sa chute de reins et il avait nagé pour les ramener plus près du bord, là où il aurait pied et ne risquerait pas de se noyer si jamais les choses devenaient plus mouvementées. Ses lèvres s'étaient à son tour posées dans le cou du jeune homme, embrassant et mordillant sa peau humide jusqu'à l'angle de sa mâchoire, le repoussant légèrement pour reprendre sa bouche, un peu plus fiévreusement qu'auparavant. Les effets de l'alcool, de l'eau et de la brise autour, du corps contre lui, il aurait été incapable de dire ce qui le poussait à vouloir un peu plus, mais il faisait son possible pour contrôler ses gestes et ne pas presser plus que nécessaire le bieffois. Rompant le contact, il posa une main sous son menton, le forçant aussi délicatement que possible à le regarder, maintenant le silence entre eux encore un moment. Il avait oublié les mots qu'on utilisait habituellement dans ce genre de situations, s'était parfaitement fait aux accords et demandes des corps et des regards comme c'était courant à l'est, et son esprit embrumé par les vapeurs d'alcool n'était pas d'un grand secours. À vrai dire les seules choses qui traversaient son esprit étaient en dothraki et n'avaient pas la subtilité qu'attendrait très certainement le jeune homme. Il avait ouvert la bouche pour essayer de dire quelque chose qui aurait un semblant de sens dans la situation dans laquelle ils se trouvaient, mais ses yeux s'étaient perdus dans la contemplation du reflet des étoiles dans ceux de son compagnon de soirée, des fines gouttes qui perlaient sur ses pommettes et l'arête de son nez, et il s'était à nouveau emparé de ses lèvres.
À nouveau ses mains s'étaient aventurées sur les hanches et les courbes qui y naissaient, mais il ne s'était pas arrêté cette fois, descendant sur ses cuisses pour les nouer autour de sa taille, le pressant un peu plus contre lui et ne laissant plus aucun doute quant aux désirs qui animaient une certaine partie de son anatomie. Et enfin son esprit avait réussi à penser à autre chose que tout ce qu'il avait envie de faire au jeune homme là tout de suite, dans l'eau, sur le sable ou sur les galets. Souriant contre sa bouche, il mordit doucement sa lèvre inférieure pour finalement la délaisser et reprendre ses baisers dans son cou, murmurant tout contre sa peau. M'lord me trouve-t-il toujours à la hauteur de ses attentes? Une phrase que l'autre avait prononcé peu après leur premier verre dans la taverne, avant les diverses allusions et gestes qui avaient suivis. Un jeu, cette soirée entière n'était que ça, et il adorait jouer. Ne lui laissant pas le temps de répondre, ses lèvres remontèrent à nouveau dans son cou et cette fois ce fut à son oreille qu'il chuchota. Encore une fois, je m'en voudrais de décevoir m'lord... Ses pieds ancrés dans le sable au fond de l'eau pour s’assurer une certaine stabilité malgré les mouvements de l'eau et les leurs, il pressa un peu plus les muscles tendus des cuisses autour de ses hanches, resserrant leur étreinte autour de lui alors que ses baisers reprenaient pour se diriger vers le torse lisse du jeune homme, suivant les lignes tracées par ses muscles. Le seul jeu où il n'y avait aucun perdant, c'était ce qu'il lui avait dit plus tôt, mais encore fallait-il qu'il accepte de jouer avec lui. Bien sûr il l'avait sous-entendu plusieurs fois, voir clairement laissé paraître, mais ce n'était pas un accord réel, ce qui lui tenait particulièrement à cœur. Il n'était pas pour la force ou la soumission, il préférait largement prendre ce qui lui était offert et rendre autant que possible. Une façon de penser qui s'appliquait à beaucoup de choses, mais c'était encore plus important dans cette situation bien particulière.
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Where there's wine
Loras & Edwin
Loras goûta curieusement la peau de l'homme, du bout des doigts, du bout de la langue. Il appréciait le goût salé que lui avait donné l'eau de la mer. Les regards qu'Edwin avait posés sur lui, ses mains qui exploraient les fins traits de son corps, savoir l'affection qu'elles semblaient leur porter, suffisait à le rendre un peu plus joueur. Il pouvait se contenter de baisers et de caresses en tirant un certain plaisir lorsqu'il sentait qu'ils aimaient son corps ne serait-ce qu'un peu. Il était exigeant, Loras. Il souhaitait terriblement être aimé et apprécié ; c'était pratiquement ce qu'il suppliait lorsqu'il priait. Un être terriblement superficiel et drôlement imbus, il avait toujours été ainsi. Ses doigts curieux glissèrent lentement sur chaque trait qui lui était accessible, forçant une petite distance entre leur corps pour apprécier le torse de l'homme, à mains pleines, parfois de ses ongles. Le Tyrell laissait presque toujours des marques de son passage, aussi légères soient-t-elles, qu'on se souvienne momentanément de sa présence, qu'on n'oublie pas immédiatement ses boucles ou ses lèvres. Que ce soit charnellement ou cavalièrement, il refusait de savoir qu'un jour son nom s'effacerait peut-être, qu'on oublierait celui qui était si jeune et si beau, si doué, et qu'on appelait « Chevalier aux fleurs ». Presque insistantes, ses lèvres aimèrent l'épaule sur laquelle elles se posèrent n'arrêtant que l'instant d'un couinement surpris lorsque l'autre l'empoigna au niveau des reins pour les déplacer vers la rive. Il n'avait jamais réalisé à quel point il semblait plus aisé de transporter un être humain dans l'eau que sur terre, mais la légèreté qu'il éprouvait en s'agrippant au dos de l'autre le fit se sentir comme un prince, un ange peut-être. Edwin réclama la peau de son cou et Loras n'hésita pas à incliner sa tête pour lui laisser le plein accès à son cou, ses cheveux flottant doucement sur l'eau qui dénudait désormais ses épaules. Chacune des morsures subtiles le firent apprécier de plus en plus l'homme, s'exprimant à coups de tous légers soupirs étouffés. La Rose Dorée était du genre plutôt bruyante, à la moindre attention, simplement pour le plaisir de l'être ; habitude qu'il n'aurait pas le choix de taire ici, l'écho ne jouant pas en sa faveur. Ses mains s'étant perdues dans la chevelure brune adoucie par l'eau, il accepta avec fougue le baiser d'Edwin, en profitant pour serrer un peu mieux son corps contre celui de l'homme. Mais bons Dieux savaient que ce qui l'acheva fut le regard qu'il posa dans ses prunelles après l'étreinte. Il n'avait pas aimé la douceur avec laquelle il avait soulevé son menton, préférant de loin les gestes plus vifs, plus violents, mais il ne s'était pas plaint de la suite ; ses yeux pâles et fiévreux semblant demander bien plus que ce qu'on lui avait offert. Toujours à réclamer plus, c'était le naturel de Loras. Toujours à ne pas se contenter de ce qu'on lui proposait, éternel insatisfait. Il accepta à nouveau les lèvres d'Edwin comme une compensation qui le satisfaisait un peu mieux.
La jeune rose entoura adroitement une de ses jambes autour d'une de celles de l'homme, se rapprochant un peu mieux de ce dernier, souhaitant qu'il comprenne à quel point il désirait tous ses touchers. Le jeune homme interrompit le baiser récent, ne s'écartant cependant pas réellement des lèvres qui commençaient à rendre les siennes un peu rougies, le temps de l'aider à placer ses cuisses autour de sa taille. Le Tyrell s'aggripa un peu mieux en les croisant, serrant l'autre autant qu'il le pouvait, un sourire satisfait au visage lorsqu'il réalisa qu'il ne le laissait pas du tout indifférent. Il appréciait la hauteur que ça lui permit de gagner, se penchant sur l'autre homme pour reprendre l'étreinte qu'il avait temporairement interrompue, ses bras reposant désormais mollement autour du cou d'Edwin, témoignant d'un certain abandon de lui-même. L'emprise, il la resserra cependant lorsqu'on quitta ses lèvres pour son cou, quand la chaleur de la voix d'Edwin chatouilla sa peau toujours humide. Oh, Loras était impatient et il le laissait sentir par son air qu'on pouvait deviner un peu boudeur et exigeant sous la couverture de ses joues rougies, de ses yeux brûlants aux longs cils qui se refermaient à moitié, du regard désireux qu'il posait sur l'homme plus vieux, par sa façon de bouger son bassin avec une délicate subtilité. Le souffle qui monta à son oreille le fit geindre ; il avait ce genre de voix qu'il pourrait écouter lui murmurer à l'oreille pendant un long moment et en tirer presque autant de plaisir que sous les mains qui serraient ses cuisses alors que les lèvres taquines se perdirent sur son torse, poussant Loras à crisper ses muscles sous le long frison agréable qui l'avait parcouru de la gorge à l'estomac. La Rose Dorée s'agrippa pratiquement aux cheveux de l'autre, noyant ses doigts dans ses légères ondulations brunes et trempées. « Si tu me décevais, je t'aurais déjà abandonné, nu comme un ver dans la mer. J'aurais peut-être piqué tes vêtements, au passage. » Il avait abandonné les manières polies, préférant réduire également la distance psychologique qu'il avait cherché à imposer précédemment. Sa voix était lourde de son souffle qui commençait à se faire court, mais non moins doucement suave. L'eau qui enveloppait encore le bas de son corps l'embêtait, contrastant bien trop avec l'air frais du soir qui dérangeait la peau brûlante, bien que toujours mouillée, de son torse et de son dos. Serrant un peu mieux ses cuisses autour de lui, prenant appui sur ses épaules avec une drôle de légèreté, il se redressa, abandonnant sa posture qu'il avait commencé à courber sous les baisers. Un fin sourire au visage abimé par un de ces petits sons qu'il tentait de taire pour les besoins de la subtilité, il apprécia le frottement du bas de son corps contre la peau de l'autre, adoucis par l'eau qui couvraient leur corps. « Je suis pas en porcelaine, sois moins doux. » murmura-t-il alors qu'il glissa à nouveau ses mains sur son cou, puis dans son dos, s'amusant à titiller le postérieur du nordien avec les orteils de son pied droit comme il le pouvait sans trop perdre l'équilibre. Comme il se trouvait particulièrement drôle, on pouvait remarquer le petit rire qu'il tentait tant bien que mal de camoufler pour ne pas trop briser l'ambiance. Après un instant, il se calma retournant à ses caresses qu'il appuyait de plus en plus pour compenser ses lèvres qui ne pouvaient se poser nulle part sans nuire aux gestes d'Edwin, descendant le plus bas possible, se servant plutôt de ses cuisses pour titiller les hanches et la taille d'Edwin.
La jeune rose entoura adroitement une de ses jambes autour d'une de celles de l'homme, se rapprochant un peu mieux de ce dernier, souhaitant qu'il comprenne à quel point il désirait tous ses touchers. Le jeune homme interrompit le baiser récent, ne s'écartant cependant pas réellement des lèvres qui commençaient à rendre les siennes un peu rougies, le temps de l'aider à placer ses cuisses autour de sa taille. Le Tyrell s'aggripa un peu mieux en les croisant, serrant l'autre autant qu'il le pouvait, un sourire satisfait au visage lorsqu'il réalisa qu'il ne le laissait pas du tout indifférent. Il appréciait la hauteur que ça lui permit de gagner, se penchant sur l'autre homme pour reprendre l'étreinte qu'il avait temporairement interrompue, ses bras reposant désormais mollement autour du cou d'Edwin, témoignant d'un certain abandon de lui-même. L'emprise, il la resserra cependant lorsqu'on quitta ses lèvres pour son cou, quand la chaleur de la voix d'Edwin chatouilla sa peau toujours humide. Oh, Loras était impatient et il le laissait sentir par son air qu'on pouvait deviner un peu boudeur et exigeant sous la couverture de ses joues rougies, de ses yeux brûlants aux longs cils qui se refermaient à moitié, du regard désireux qu'il posait sur l'homme plus vieux, par sa façon de bouger son bassin avec une délicate subtilité. Le souffle qui monta à son oreille le fit geindre ; il avait ce genre de voix qu'il pourrait écouter lui murmurer à l'oreille pendant un long moment et en tirer presque autant de plaisir que sous les mains qui serraient ses cuisses alors que les lèvres taquines se perdirent sur son torse, poussant Loras à crisper ses muscles sous le long frison agréable qui l'avait parcouru de la gorge à l'estomac. La Rose Dorée s'agrippa pratiquement aux cheveux de l'autre, noyant ses doigts dans ses légères ondulations brunes et trempées. « Si tu me décevais, je t'aurais déjà abandonné, nu comme un ver dans la mer. J'aurais peut-être piqué tes vêtements, au passage. » Il avait abandonné les manières polies, préférant réduire également la distance psychologique qu'il avait cherché à imposer précédemment. Sa voix était lourde de son souffle qui commençait à se faire court, mais non moins doucement suave. L'eau qui enveloppait encore le bas de son corps l'embêtait, contrastant bien trop avec l'air frais du soir qui dérangeait la peau brûlante, bien que toujours mouillée, de son torse et de son dos. Serrant un peu mieux ses cuisses autour de lui, prenant appui sur ses épaules avec une drôle de légèreté, il se redressa, abandonnant sa posture qu'il avait commencé à courber sous les baisers. Un fin sourire au visage abimé par un de ces petits sons qu'il tentait de taire pour les besoins de la subtilité, il apprécia le frottement du bas de son corps contre la peau de l'autre, adoucis par l'eau qui couvraient leur corps. « Je suis pas en porcelaine, sois moins doux. » murmura-t-il alors qu'il glissa à nouveau ses mains sur son cou, puis dans son dos, s'amusant à titiller le postérieur du nordien avec les orteils de son pied droit comme il le pouvait sans trop perdre l'équilibre. Comme il se trouvait particulièrement drôle, on pouvait remarquer le petit rire qu'il tentait tant bien que mal de camoufler pour ne pas trop briser l'ambiance. Après un instant, il se calma retournant à ses caresses qu'il appuyait de plus en plus pour compenser ses lèvres qui ne pouvaient se poser nulle part sans nuire aux gestes d'Edwin, descendant le plus bas possible, se servant plutôt de ses cuisses pour titiller les hanches et la taille d'Edwin.
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Edwin + Loras
lune 13 - an 299 - Crique-Astérie
Le moindre bruit portait loin sur l'étendue lisse de la mer et il en était de même avec ceux qui s'échappaient des lèvres du jeune homme qu'il tenait contre lui, risquant de les trahir à tout moment, et pourtant il aurait aimé en entendre plus, plus fort, comme dans ces contrées trop lointaines désormais. Là-bas il aurait pu savourer chaque variation de sa voix sous ses caresses et assauts sans que personne y trouve à redire, mais ce temps était révolu et ils jouaient un jeu dangereux rien qu'en se comportant ainsi. Un autre jeu qui l'attirait, le poussant à provoquer de nouveaux gémissements malgré le danger d'être découverts. Ses derniers mots provoquèrent un sourire discret qu'il cacha sous de nouveaux baisers: moins doux il pouvait l'être, sans tomber dans la brutalité que certains confondaient avec la passion, et il ne comptait pas se faire prier. Les discrets mouvements du jeune homme échaudaient un peu plus sa peau et son sang, envoyant de longs frissons jusqu'au bout de ses membres, poussant son bassin plus près de celui de l'autre alors qu'il noyait un discret soupir de plaisir contre sa peau humide et salée. Pressant un peu plus l'étau des jambes autour de ses hanches, ses mains retrouvèrent le noble fessier qu'il pétrit avec envie et il le fit légèrement remonter, lui faisant sentir son envie grandissante tandis que ses lèvres trouvaient les deux boutons rosés pour les agacer. Mais il ne s'attarda pas, préférant revenir contre sa bouche qu'il explora avec un peu plus d'envie, faisant taire un nouveau son délicieux alors qu'il pressait plus leurs bassins l'un contre l'autre. Lentement il avança vers le bord de l'eau, soutenant plus le jeune homme à mesure qu'ils sortaient des vagues, pour l'allonger sur le sable humide, le faible ressac caressant encore ses jambes alors qu'il se laissait tomber à genoux entre celles du bieffois. Il aurait pu profiter de l'eau qui offrait tant de possibilités, mais il avait aussi envie de voir l'effet qu'il produisait sur le corps sous lui.
Il avait toujours aimé découvrir de nouveaux paysages, mais tous n'étaient pas de rocs et de poussières et il aurait pu passer des heures à détailler chaque mont et vallée qui s'offraient à son regard, la peau hérissée par la brise que ses doigts frôlaient, la lumière de la lune se reflétant sur les gouttes qui parsemaient le torse, le petit lac qui s'était formé dans le creux de son ventre et lui rappelait un autre loin à l'est. Mais le désir de ce corps était plus fort que celui de sa contemplation et il revint contre lui, goûtant à nouveau le sel sur le galbe de ses muscles qu'il parcourait de ses lèvres et de sa langue. Ses dents s'étaient mêlées à la danse, se plongeant dans la chair sans trop la blesser, couvrant presque aussitôt de baisers les traces discrètes qu'il semait sur le torse lisse du jeune homme. Descendant lentement le long de son ventre, ses mains s'égarèrent à nouveau sur ses cuisses, passant sur les zones que son pied n'avait fait que frôler plus tôt, appréciant la douceur satinée de la peau fine sous ses doigts avant d'en tester la tendreté d'une nouvelle morsure. Mais il y avait aussi une autre zone qui semblait demander son attention et c'était avec plaisir qu'il la lui avait donné, son souffle la frôlant avant que ses lèvres ne tracent les contours de cette virilité affirmée et apparemment contente d'être là. Levant les yeux vers le visage du jeune homme, il ne put qu'apprécier son regard légèrement troublé et les rougeurs qu'il devinait sur ses joues malgré la pénombre. Maintenant ce contact visuel, ses lèvres et sa langue entamèrent une nouvelle danse qui aurait très certainement tiré de nouveaux gémissements au bieffois si une main n'avait pas couvert sa bouche pour les étouffer. Ce n'était vraiment pas le moment de se faire remarquer, encore moins interrompre, mais ça ne l'empêchait pas d'insister toujours plus, juste pour voir s'il allait laisser échapper un son ou non, sentant les discrets tremblements dans les membres du jeune homme s'intensifier.
Il ne s'était arrêté qu'après l'apogée avant de se redresser, sa langue passant sur ses lèvres pour savourer le goût du sel mêlé à celui typiquement masculin, et s'était à nouveau coulé contre lui, frottant sa peau contre la sienne avant de murmurer contre sa bouche. J'aurais pas cru qu'une Rose aurait cette saveur... Un large sourire fendit son visage et il le fit basculer au dessus de lui, ses mains trouvant ses hanches pour le presser contre son bassin où son envie toujours présente ne pouvait pas passer inaperçue, tandis que sa bouche retrouvait son torse lisse pour l'embrasser encore et encore. Si quelques traits d'esprit à propos des chevaliers et de leur entraînement à monter avaient traversé sa pensé, il s'était abstenu de les formuler à voix haute, préférant occuper ses lèvres et sa langue à des activités bien plus intéressantes, tâchant de contenir la tentation de le faire sien sur le champ, se contentant de mouvements lascifs sous lui pour le moment. Il s'était finalement allongé, sa senestre posée sur le plexus du jeune homme pour l'empêcher de le suivre alors que sa dextre affermissait sa prise sur sa taille. Avec la lune derrière lui qui le drapait d'un halo pâle et ses longues boucles encore humides de leur baignade, il avait presque l'air d'une apparition mythique, de celles qui séduisaient les voyageurs dans ces endroits isolés et périlleux, et en cet instant l'idée ne fit qu’exacerber un peu plus son désir, soulevant son torse en un soupir silencieux. Sa langue passa une nouvelle fois sur ses lèvres avant que ses dents s'y plantent, ses yeux détaillant chaque partie de cette scène pour la graver dans son esprit, profitant de cette tension si particulière entre la frustration et l'anticipation. Il le voulait, presque douloureusement, mais il désirait encore plus le voir faire, le regarder prendre et donner, assez pour patienter jusqu'à ce qu'il se décide, tout en espérant qu'il n'attendrait pas trop.
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