[FB] Plus l'ami est ancien, meilleur il est. Feat Patrek
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
An 300, Lune 4
Dans son bureau situé aux portes de la lune, Andar Royce tenait sa place de main du roi. Recevant des rapports, lisant des missives, il pouvait passer sa journée à griffonner, à établir des stratégies pour que la paix perdure dans les contrées du nord. Il faisait de son mieux pour soutenir le Roi régent Elbert, son cousin. Celui-ci venait d'ailleurs de se fiancer à Sansa Stark, un mariage avec de grande perceptive, une alliance entre le nord et le val n'était pas négligeable. Les trois régions que regroupait le royaume du Nord devaient rester soudées pour pouvoir affronter les dangers qui pourraient venir. Il avait eu beaucoup de travail depuis qu'il avait pris avec honneur la tâche de Main, ce qui eut pour résultat de repousser encore son union avec Alys Grafton. Ils tenaient surement un record en vue des plus longues fiançailles pour deux personnes aptes à se marier, mais Andar ne s'arrêtait pas cela, le mariage viendrait en temps et en heure et la date s'était précisé pour dans une lune. Oui, bientôt, se tiendrait à se coter une Lady Royce au fort caractère.
Pour l'heure, un serviteur vint le prévenir de la présence de Patrek dans le château. Il s'agissait d'un ami de très longue date, rencontré grâce à Edmure Tully. Ensemble, ils avaient fait les 400 coups et martyriser le jeune Littlefinger. Des vieux souvenirs autant jouissifs que douloureux. En mémoire d'Edmure, un jeune homme qu'il estimait comme un frère, les deux survivants avaient gardé de bons rapports, même si beaucoup les opposaient à présent. Son cousin allait surement lui faire la morale pour rapport à l'attaque contre les fers-nés et peut-être même lui retirer sa place dans le conseil restreint du royaume du nord, mais Patrek pouvait réussir à se défendre et garder son poste, même si pour Andar, son ami avait mal agi. Il ignorait qui eut l'idée de cette attaque entre la feue reine Daenerys ou Patrek, mais pour sûr, niveau stratégie, si Andar avait été appeler à donner son conseil, il n'aurait pas agi ainsi et surtout aurait attendu d'être sûr que le royaume du Sud pourrait les soutenir dans cette attaque, ce qui n'avait d'ailleurs pas été le cas. Enfin, c'était fini, les fers-nés étaient à présent en paix avec le reste de Westeros et surtout indépendant, comme le Bief et Dorne. Quelle serait la prochaine région frappée par cette idée ? Andar se méfiait beaucoup du Nord, vu qu'Eddard Stark aurait voulu l'obtenir, mais Robb semblait d'un autre avis et c'était pour le mieux.
Recevant un nouveau corbeau, il commença à la lire attentivement. La reine Rhaenys récupérait des forces et il ne serait pas étonnant qu'elle reprenne très vite la régence de son royaume. En voilà, d'une bonne nouvelle, quoique son frère n'avait pas fait du mauvais boulot durant ses derniers mots, même si des rumeurs prétendaient que lui aussi avait rejoint le culte des prêtres rouges. Attrapant sa plume, il répondit simplement qu'il était heureux de savoir que la Reine récupérait de son accouchement et d'autres petites banalités. La diplomatie était importante pour maintenir la paix, même s'il ne fallait pas se leurrer pour beaucoup ce n'était que par apparence. Finalement, un garde vint le prévenir que le seigneur Mallister souhaitait obtenir une entrevue avec lui, Andar accepta et se leva pour accueillir son ami.
- Patrek Mallister
Ses mots furent accompagnés d'un sourire en voyant le seigneur pénétré dans la pièce. Il était rare de voir Andar quitter son allure taciturne, hormis quand il se trouvait en présence de proche. Lui offrant une accolade, il s'éloigna de lui tout en gardant une main sur son épaule.
- Dis-moi que tu viens me voir en qualité d'ami et non que tu dois concerter avec la main ?
Dans son bureau situé aux portes de la lune, Andar Royce tenait sa place de main du roi. Recevant des rapports, lisant des missives, il pouvait passer sa journée à griffonner, à établir des stratégies pour que la paix perdure dans les contrées du nord. Il faisait de son mieux pour soutenir le Roi régent Elbert, son cousin. Celui-ci venait d'ailleurs de se fiancer à Sansa Stark, un mariage avec de grande perceptive, une alliance entre le nord et le val n'était pas négligeable. Les trois régions que regroupait le royaume du Nord devaient rester soudées pour pouvoir affronter les dangers qui pourraient venir. Il avait eu beaucoup de travail depuis qu'il avait pris avec honneur la tâche de Main, ce qui eut pour résultat de repousser encore son union avec Alys Grafton. Ils tenaient surement un record en vue des plus longues fiançailles pour deux personnes aptes à se marier, mais Andar ne s'arrêtait pas cela, le mariage viendrait en temps et en heure et la date s'était précisé pour dans une lune. Oui, bientôt, se tiendrait à se coter une Lady Royce au fort caractère.
Pour l'heure, un serviteur vint le prévenir de la présence de Patrek dans le château. Il s'agissait d'un ami de très longue date, rencontré grâce à Edmure Tully. Ensemble, ils avaient fait les 400 coups et martyriser le jeune Littlefinger. Des vieux souvenirs autant jouissifs que douloureux. En mémoire d'Edmure, un jeune homme qu'il estimait comme un frère, les deux survivants avaient gardé de bons rapports, même si beaucoup les opposaient à présent. Son cousin allait surement lui faire la morale pour rapport à l'attaque contre les fers-nés et peut-être même lui retirer sa place dans le conseil restreint du royaume du nord, mais Patrek pouvait réussir à se défendre et garder son poste, même si pour Andar, son ami avait mal agi. Il ignorait qui eut l'idée de cette attaque entre la feue reine Daenerys ou Patrek, mais pour sûr, niveau stratégie, si Andar avait été appeler à donner son conseil, il n'aurait pas agi ainsi et surtout aurait attendu d'être sûr que le royaume du Sud pourrait les soutenir dans cette attaque, ce qui n'avait d'ailleurs pas été le cas. Enfin, c'était fini, les fers-nés étaient à présent en paix avec le reste de Westeros et surtout indépendant, comme le Bief et Dorne. Quelle serait la prochaine région frappée par cette idée ? Andar se méfiait beaucoup du Nord, vu qu'Eddard Stark aurait voulu l'obtenir, mais Robb semblait d'un autre avis et c'était pour le mieux.
Recevant un nouveau corbeau, il commença à la lire attentivement. La reine Rhaenys récupérait des forces et il ne serait pas étonnant qu'elle reprenne très vite la régence de son royaume. En voilà, d'une bonne nouvelle, quoique son frère n'avait pas fait du mauvais boulot durant ses derniers mots, même si des rumeurs prétendaient que lui aussi avait rejoint le culte des prêtres rouges. Attrapant sa plume, il répondit simplement qu'il était heureux de savoir que la Reine récupérait de son accouchement et d'autres petites banalités. La diplomatie était importante pour maintenir la paix, même s'il ne fallait pas se leurrer pour beaucoup ce n'était que par apparence. Finalement, un garde vint le prévenir que le seigneur Mallister souhaitait obtenir une entrevue avec lui, Andar accepta et se leva pour accueillir son ami.
- Patrek Mallister
Ses mots furent accompagnés d'un sourire en voyant le seigneur pénétré dans la pièce. Il était rare de voir Andar quitter son allure taciturne, hormis quand il se trouvait en présence de proche. Lui offrant une accolade, il s'éloigna de lui tout en gardant une main sur son épaule.
- Dis-moi que tu viens me voir en qualité d'ami et non que tu dois concerter avec la main ?
© TITANIA
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
La véritable amitié ne s'use pas avec le temps, elle se renforce.
Dans un premier temps, il avait été des plus étranges à Patrek de reprendre son chemin. Après des mois à naviguer, des mois à chevaucher jusqu'à Salvemer, il lui était étrange de retourner à ses responsabilités, aux choses importantes de la vie. Réellement importante. Sur le chemin, Patrek avait eu tout le temps qu'il fallait pour faire un point sur sa vie. Il avait été sot, il avait été idiot, il avait parcouru des années durant Westeros. Son père avait fini par mourir, il avait du rentrer au bercail. Il avait essayé d'être à l'image de son père, à l'image des Mallister, il avait essayé d'être un homme fort et ambitieux, déterminé, loyal, travailleur, faisant passer le devoir avant quelconque sentiments. Cela lui avait valu de partir trop tôt dans une guerre à laquelle le Conflans n'était pas suffisamment préparé, pour suivre son oncle, lui, bien trop fougueux et trop confiant. S'il fallait porter le blâme, il le ferait, son Oncle était sous sa seigneurie et aurait du obéir quand Patrek avait dit d'attendre d'avoir suffisamment de bateaux pour les attaquer. Il n'aurait pas laisser son oncle partir seul, on n'abandonne jamais sa famille, même si sa famille prend des décisions si stupide que lui les aurait prise quelque années auparavant.
Et le voilà à retourner au Val d'Arryn, à son devoir. Retourner auprès du roi consort, retourner auprès des conseillés à qui il faudrait sûrement donner des explications sur ce qu'il s'est passé, il s'attendait à tout cela et s'il n'avait guère la patience, il n'aurait sans doute pas le choix s'il désirait conserver sa place au sein du conseil. C'était un honneur que Tytos Nerbosc lui avait fait, loin de Patrek l'idée de décevoir le suzerain du Conflans.
Alors, Patrek était rentré aux portes de la lune. Il ne se souvenait pas quand datait la dernière fois qu'il y était venu mais il ne s'attardait pas sur les alentours. Il fut autorisé à rentrer car Patrek portait toujours avec fierté le blason indigo et argent de sa maison, l'aigle qui le représentait tout aussi bien. Il devrait faire preuve de patience et diplomatie, il le savait. Il n'avait plus droit à l'erreur - si seulement il l'avait déjà eu auparavant.
Il mit un petit moment mais il y parvenait, la salle de la main du roi. Ils avaient gravis des échelons, les terreurs du Conflans. La main du roi n'était autre qu'un des plus vieux ami de Patrek, un ami qui ne lui avait jusqu'ici jamais tourné le dos, chose très importante aux yeux du Mallister que ce type d'homme qu'un vieil ami ; il vous connaissait, il savait qui vous étiez dans le fond, soit quelqu'un de foncièrement mauvais, ou foncièrement bon. Andar Royce serait le seul apte à juger la conduite de Patrek, sans doute. Il devrait aussi, sans doute, passer par lui, avant de passer par les Arryn pour reprendre ses fonctions.
L'accueil d'Andar le surprenait, aucune forme, juste "Patrek Mallister", pas de lord, pas de maître des navires, juste, Patrek Mallister. Cela manquait de le faire rire ; combien de temps cela faisait déjà, qu'on ne l'avait pas ainsi nommé ?
- Andar Royce.
Il eut un léger sourire, rassuré, c'était le premier pas le plus important disait-on. Il entrait dans la pièce, accompagné de son vieil ami.
- Ah, si tout était si simple, crois bien que je le ferai volontiers.
Oui, si tout était plus simple, Patrek prendrait une chaise et raconterait à son ami le périple qu'il avait traversé, son aventure aux Îles-de-Fer, son aventure vers le Nord avec les Fernés, ce qu'il s'était passé à l'île aux ours et son retour à Salvemer. Patrek aurait sincèrement aimé pouvoir parler avec Andar comme il l'aurait fait avec un ami. Mais il semblait qu'il y avait plus important à traiter à l'heure actuelle même s'ils ne le voulaient pas ; cela ne dépendait pas que d'eux et leur bon vouloir. Il restait un moment debout à regarder son ami. Patrek avait pris plusieurs années en pleine tête, à croire qu'il n'avait plus 29 ans mais une bonne trentaine, alors que son ami semblait intact.
- Quelles nouvelles ?
Avec un autre noble il aurait sans doute mis les formes, mais en ce cas-ci, à quoi bon s'imposer la bienséance ? Cela aurait été parfaitement ridicule. S'ils avaient grandis, s'ils étaient des adultes avec des responsabilités, il n'aurait pu contrôler son fou rire s'il avait du parler avec des formes comme avec un autre noble, à Andar Royce. Et si leur vieil ami Tully avait été là, nul doute qu'il aurait bien ris d'eux aussi de les voir ainsi. Patrek prenait une chaise et la tournait de façon à voir son ami, mais c'est sans légèreté aucune qu'il y posait son séant.
- On n'apprend peu, à Salvemer. C'est encore en reconstruction et les nouvelles viennent peu souvent. J'aurais presque cru être retiré des confidences, c'est dire.
Un léger rire sortait d'entre ses lèvres, sarcastique. Il regardait autour de lui, l'architecture était vraiment différente de chez lui, tout semblait tellement plus clair, plus lumineux, plus grand aussi. Alors qu'il possédait l'un des plus beau fort du Conflans, il devait avouer que ces lieux étaient très plaisant à regarder, un peu austère et froid mais plaisant tout de même. Mais il n'était pas non plus pour regarder les alentours. Son regard se reposait sur son ami.
Et le voilà à retourner au Val d'Arryn, à son devoir. Retourner auprès du roi consort, retourner auprès des conseillés à qui il faudrait sûrement donner des explications sur ce qu'il s'est passé, il s'attendait à tout cela et s'il n'avait guère la patience, il n'aurait sans doute pas le choix s'il désirait conserver sa place au sein du conseil. C'était un honneur que Tytos Nerbosc lui avait fait, loin de Patrek l'idée de décevoir le suzerain du Conflans.
Alors, Patrek était rentré aux portes de la lune. Il ne se souvenait pas quand datait la dernière fois qu'il y était venu mais il ne s'attardait pas sur les alentours. Il fut autorisé à rentrer car Patrek portait toujours avec fierté le blason indigo et argent de sa maison, l'aigle qui le représentait tout aussi bien. Il devrait faire preuve de patience et diplomatie, il le savait. Il n'avait plus droit à l'erreur - si seulement il l'avait déjà eu auparavant.
Il mit un petit moment mais il y parvenait, la salle de la main du roi. Ils avaient gravis des échelons, les terreurs du Conflans. La main du roi n'était autre qu'un des plus vieux ami de Patrek, un ami qui ne lui avait jusqu'ici jamais tourné le dos, chose très importante aux yeux du Mallister que ce type d'homme qu'un vieil ami ; il vous connaissait, il savait qui vous étiez dans le fond, soit quelqu'un de foncièrement mauvais, ou foncièrement bon. Andar Royce serait le seul apte à juger la conduite de Patrek, sans doute. Il devrait aussi, sans doute, passer par lui, avant de passer par les Arryn pour reprendre ses fonctions.
L'accueil d'Andar le surprenait, aucune forme, juste "Patrek Mallister", pas de lord, pas de maître des navires, juste, Patrek Mallister. Cela manquait de le faire rire ; combien de temps cela faisait déjà, qu'on ne l'avait pas ainsi nommé ?
- Andar Royce.
Il eut un léger sourire, rassuré, c'était le premier pas le plus important disait-on. Il entrait dans la pièce, accompagné de son vieil ami.
- Ah, si tout était si simple, crois bien que je le ferai volontiers.
Oui, si tout était plus simple, Patrek prendrait une chaise et raconterait à son ami le périple qu'il avait traversé, son aventure aux Îles-de-Fer, son aventure vers le Nord avec les Fernés, ce qu'il s'était passé à l'île aux ours et son retour à Salvemer. Patrek aurait sincèrement aimé pouvoir parler avec Andar comme il l'aurait fait avec un ami. Mais il semblait qu'il y avait plus important à traiter à l'heure actuelle même s'ils ne le voulaient pas ; cela ne dépendait pas que d'eux et leur bon vouloir. Il restait un moment debout à regarder son ami. Patrek avait pris plusieurs années en pleine tête, à croire qu'il n'avait plus 29 ans mais une bonne trentaine, alors que son ami semblait intact.
- Quelles nouvelles ?
Avec un autre noble il aurait sans doute mis les formes, mais en ce cas-ci, à quoi bon s'imposer la bienséance ? Cela aurait été parfaitement ridicule. S'ils avaient grandis, s'ils étaient des adultes avec des responsabilités, il n'aurait pu contrôler son fou rire s'il avait du parler avec des formes comme avec un autre noble, à Andar Royce. Et si leur vieil ami Tully avait été là, nul doute qu'il aurait bien ris d'eux aussi de les voir ainsi. Patrek prenait une chaise et la tournait de façon à voir son ami, mais c'est sans légèreté aucune qu'il y posait son séant.
- On n'apprend peu, à Salvemer. C'est encore en reconstruction et les nouvelles viennent peu souvent. J'aurais presque cru être retiré des confidences, c'est dire.
Un léger rire sortait d'entre ses lèvres, sarcastique. Il regardait autour de lui, l'architecture était vraiment différente de chez lui, tout semblait tellement plus clair, plus lumineux, plus grand aussi. Alors qu'il possédait l'un des plus beau fort du Conflans, il devait avouer que ces lieux étaient très plaisant à regarder, un peu austère et froid mais plaisant tout de même. Mais il n'était pas non plus pour regarder les alentours. Son regard se reposait sur son ami.
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An 300, Lune 4
La main du roi du royaume de Nord actuel n'était surement pas la personne la plus facile à cerner, difficile de lire ses sentiments face à son visage de marbre. Connaitre son avis personnel sur un sujet n'était pas plus facile à obtenir qu'un sourire. La méfiance faisait partie de son tempérament, ayant appris des erreurs de ceux qui se dévoilaient trop vite et perdaient tout ce qui possédait ou encore pire, la vie. Pour chaque action, une stratégie devait être montée, peser le pour et le contre, savoir reconnaitre si c'était réellement bénéfique ou bien apporterait un grand désastre. Pour lui, mieux valait une paix fragile qu'une guerre ou des vies seraient perdus inutilement. Westeros se remettait encore des dernières batailles, devant rebâtir ce qui avait été détruit, donné confiance dans les royaumes qui s'étaient forgé ses dernières lunes et surtout faire accepter les changements. Telle était la place d'Andar, conseiller le Roi régent, mais surtout travailler pour conserver la paix et pour cela, être proches des autres régions. Le seigneur de Roche-aux-runes était comme à supposé bien implantée dans le Val, ainsi que proches de grandes maisons du Conflans grâce à ses années d'Écuyer auprès des Tully, mais pour le Nord, c'était une autre affaire. La maison Royce et Stark s'étaient toujours bien entendu, son père étant un proche du défunt Eddard Stark, mais à présent, c'était Robb qui se trouvait à la tête du Nord et tout le monde se demandait encore ce que valait ce loup élevé chez les dragons. Vu l'animosité d'Andar envers cette famille, il ne pouvait qu'espérer que le suzerain du Nord est beaucoup plus appris durant cette dernière année auprès de son père que le reste de sa vie.
Ayant passé une grande partie de sa journée à régler des affaires pour le royaume, il fut ravi de revoir un ami de longue date, Patrek Mallister. Il espérait que celui-ci vienne le voir en qualité d'ami, car même les plus braves avaient besoin d'une pause. L'accueillant en oubliant toutes les histoires autour de son ami, pour le moment, il estimait se trouver en présence de son vieux frère et non le maître des navires et sa dernière action désastreuse.
Ah, si tout était si simple, crois bien que je le ferai volontiers.
Patrek venait donc voir la main du Roi, ce qui pouvait paraîtreévident. Avait-il déjà vu son cousin ou bien avait-il préféré venir le voir d'abord ? Pour sûr, il obtiendrait très vite la réponse à sa question. Tout en sachant qu'il allait parler de politique, mais surtout qu'Andar allait devoir revêtir sa charge de main, son visage devint plus sérieux. Patrek devait savoir que malgré leurs relations privilégiées, le Royce se comporterait avec lui, comme avec n'importe quel autre conseiller.
Quelles nouvelles ?
Lui montrant la chaise face à son bureau, il allait lui-même s'installer. Si Patrek était venu voir son ami, surement lui aurait-il proposé à boire et surtout se comporterait de façon moins froide qu'il venait d'adopter. Avant ce jour, jamais le Mallister avait vu Andar dans son rôle de main et sa réaction face à cela, allait très vite être dévoilé.
On n'apprend peu, à Salvemer. C'est encore en reconstruction et les nouvelles viennent peu souvent. J'aurais presque cru être retiré des confidences, c'est dire.
Liant ses mains sur son bureau. Il analysait paroles, par une simple phrase, il apprenait que Salvemer se remettait tout comme beaucoup de villes des dernières batailles, mais surtout que le Lord était revenu chez lui. Tout comme Patrek, Andar avait eu peu de nouvelles à son sujet depuis sa défaite face à la flotte Fer-nés.
- J'ignorais moi-même que tu étais de retour à Salvemer.
Il n'entra pas dans les détails sur le fait qu'il soit retiré des confidences, ce qui était sans doute un fait réel. La feue reineDaenerys avait pris la décision d'attaquer en n'écoutant pas son conseil restreint, hormis le maître des navires, ce qui pouvait paraîtrelogique pour une reine si jeune, que celui qui possédait une flotte devait être celui qui attaquait les Fer-nés, mais les choses ne marchaient pas ainsi. Les fer-nés étaient des marins chevronner et pour les vaincre, il aurait fallu beaucoup plus d'hommes et donc plus d'alliance. Faisant face à un membre du conseil, il annonça :
- Les fiançailles entre Sansa Stark et le Roi Régent Elbert Arryn sont officialisés. Par ce mariage, les liens du royaume du Nord vont se solidifier. Tandis qu'au royaume du Sud, la reine Rhaenys Targaryen semble se remettre de son accouchement et devrait reprendre sa place sur son trône dans les prochaines semaines. J'imagine que tu sais qu'elle a eu une héritière, tout comme le suzerain du Nord.
Le monde semblait être destiné à être régi par des femmes, Andar n'y voyait rien contre, il ne faisait pas partie de ces nobles qui sous-estimaient les valeurs de la gente féminine. Elles pouvaient autant réussir que les hommes et de même échouer. Son visage devint plus sombre quand il commença le sujet sur les Fer-nés.
- Pour ce qui est question des Fer-nés, la paix perdure. Laissant un temps de pause, il ajouta : explique-moi ce qui s'est passé ? Pourquoi avoir lancé une attaque contre eux ? Cette idée venait-elle réellement de notre défunte Reine ?
Il était facile d'attendre dans le ton de sa voix qu'Andar ne comprenait pas les actions de Patrek et surtout souhaitait avoir plus d'informations sur la personne qui avait pris cette décision, vu qu'à l'époque, il n'était pas encore main et que même Elbert ne semblait pas savoir ce dont il en retournait.
La main du roi du royaume de Nord actuel n'était surement pas la personne la plus facile à cerner, difficile de lire ses sentiments face à son visage de marbre. Connaitre son avis personnel sur un sujet n'était pas plus facile à obtenir qu'un sourire. La méfiance faisait partie de son tempérament, ayant appris des erreurs de ceux qui se dévoilaient trop vite et perdaient tout ce qui possédait ou encore pire, la vie. Pour chaque action, une stratégie devait être montée, peser le pour et le contre, savoir reconnaitre si c'était réellement bénéfique ou bien apporterait un grand désastre. Pour lui, mieux valait une paix fragile qu'une guerre ou des vies seraient perdus inutilement. Westeros se remettait encore des dernières batailles, devant rebâtir ce qui avait été détruit, donné confiance dans les royaumes qui s'étaient forgé ses dernières lunes et surtout faire accepter les changements. Telle était la place d'Andar, conseiller le Roi régent, mais surtout travailler pour conserver la paix et pour cela, être proches des autres régions. Le seigneur de Roche-aux-runes était comme à supposé bien implantée dans le Val, ainsi que proches de grandes maisons du Conflans grâce à ses années d'Écuyer auprès des Tully, mais pour le Nord, c'était une autre affaire. La maison Royce et Stark s'étaient toujours bien entendu, son père étant un proche du défunt Eddard Stark, mais à présent, c'était Robb qui se trouvait à la tête du Nord et tout le monde se demandait encore ce que valait ce loup élevé chez les dragons. Vu l'animosité d'Andar envers cette famille, il ne pouvait qu'espérer que le suzerain du Nord est beaucoup plus appris durant cette dernière année auprès de son père que le reste de sa vie.
Ayant passé une grande partie de sa journée à régler des affaires pour le royaume, il fut ravi de revoir un ami de longue date, Patrek Mallister. Il espérait que celui-ci vienne le voir en qualité d'ami, car même les plus braves avaient besoin d'une pause. L'accueillant en oubliant toutes les histoires autour de son ami, pour le moment, il estimait se trouver en présence de son vieux frère et non le maître des navires et sa dernière action désastreuse.
Ah, si tout était si simple, crois bien que je le ferai volontiers.
Patrek venait donc voir la main du Roi, ce qui pouvait paraîtreévident. Avait-il déjà vu son cousin ou bien avait-il préféré venir le voir d'abord ? Pour sûr, il obtiendrait très vite la réponse à sa question. Tout en sachant qu'il allait parler de politique, mais surtout qu'Andar allait devoir revêtir sa charge de main, son visage devint plus sérieux. Patrek devait savoir que malgré leurs relations privilégiées, le Royce se comporterait avec lui, comme avec n'importe quel autre conseiller.
Quelles nouvelles ?
Lui montrant la chaise face à son bureau, il allait lui-même s'installer. Si Patrek était venu voir son ami, surement lui aurait-il proposé à boire et surtout se comporterait de façon moins froide qu'il venait d'adopter. Avant ce jour, jamais le Mallister avait vu Andar dans son rôle de main et sa réaction face à cela, allait très vite être dévoilé.
On n'apprend peu, à Salvemer. C'est encore en reconstruction et les nouvelles viennent peu souvent. J'aurais presque cru être retiré des confidences, c'est dire.
Liant ses mains sur son bureau. Il analysait paroles, par une simple phrase, il apprenait que Salvemer se remettait tout comme beaucoup de villes des dernières batailles, mais surtout que le Lord était revenu chez lui. Tout comme Patrek, Andar avait eu peu de nouvelles à son sujet depuis sa défaite face à la flotte Fer-nés.
- J'ignorais moi-même que tu étais de retour à Salvemer.
Il n'entra pas dans les détails sur le fait qu'il soit retiré des confidences, ce qui était sans doute un fait réel. La feue reineDaenerys avait pris la décision d'attaquer en n'écoutant pas son conseil restreint, hormis le maître des navires, ce qui pouvait paraîtrelogique pour une reine si jeune, que celui qui possédait une flotte devait être celui qui attaquait les Fer-nés, mais les choses ne marchaient pas ainsi. Les fer-nés étaient des marins chevronner et pour les vaincre, il aurait fallu beaucoup plus d'hommes et donc plus d'alliance. Faisant face à un membre du conseil, il annonça :
- Les fiançailles entre Sansa Stark et le Roi Régent Elbert Arryn sont officialisés. Par ce mariage, les liens du royaume du Nord vont se solidifier. Tandis qu'au royaume du Sud, la reine Rhaenys Targaryen semble se remettre de son accouchement et devrait reprendre sa place sur son trône dans les prochaines semaines. J'imagine que tu sais qu'elle a eu une héritière, tout comme le suzerain du Nord.
Le monde semblait être destiné à être régi par des femmes, Andar n'y voyait rien contre, il ne faisait pas partie de ces nobles qui sous-estimaient les valeurs de la gente féminine. Elles pouvaient autant réussir que les hommes et de même échouer. Son visage devint plus sombre quand il commença le sujet sur les Fer-nés.
- Pour ce qui est question des Fer-nés, la paix perdure. Laissant un temps de pause, il ajouta : explique-moi ce qui s'est passé ? Pourquoi avoir lancé une attaque contre eux ? Cette idée venait-elle réellement de notre défunte Reine ?
Il était facile d'attendre dans le ton de sa voix qu'Andar ne comprenait pas les actions de Patrek et surtout souhaitait avoir plus d'informations sur la personne qui avait pris cette décision, vu qu'à l'époque, il n'était pas encore main et que même Elbert ne semblait pas savoir ce dont il en retournait.
© TITANIA
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
La véritable amitié ne s'use pas avec le temps, elle se renforce.
L'aigle de Salvemer regardait son ami. Il revêtait ce visage dur et l'aigle fronçait ses sourcils. Ils ne s'étaient jamais confrontés dans leur fonction, ainsi, Patrek n'avait jamais vu Andar si sérieux, tout comme Andar n'avait sans doute jamais eu l'occasion de rencontrer l'homme implacable et rude que pouvait être Patrek lorsqu'il s'agissait de politique. Andar ne pouvait mêler les deux, Patrek ne lui en tiendrait par rigueur. Il mettrait simplement le masque qu'il affichait à Salvemer : un visage impassible, dur, sans émotions.
L'aigle observait le jeune Royce, parlant calmement lorsqu'il le devait, la plaisanterie ne semblait pas de mise dans leur conversation, il eut tôt fait de le comprendre. C'était donnant-donnant, ainsi, Patrek garderait ses airs rudes, il sentait qu'il gardait ses airs pendant un bon moment à mesure que le Royce lui répondait. Au Nord comme au Sud, les filles naissaient, c'était d'une tristesse. Il aurait pu être heureux de ces naissances, il allait de soi, ne disait-on pas qu'il n'y avait pas plus bel événement qu'une naissance ? Mais Patrek savait surtout ce que cela voulait dire. Ils se retrouveraient bientôt avec une suzeraine au Nord - encore que les femmes du Nord faisaient exception aux yeux du Mallister - et une reine au Sud. Il ne disait rien néanmoins, il ne laisserait pas non plus, pour l'instant, à quiconque l'occasion de voir qu'il en était gêné.
Mais enfin, la question fatidique : mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Patrek y avait songé et ce, plus d'une fois. Qu'est-ce qu'il s'est passé. Patrek pourrait lui dire la vérité droit dans les yeux : mon oncle est parti bien trop tôt à la bataille, je l'y ai suivi pour lui éviter une mort certaine, il est mon sang, ma famille. Mais le seigneur de Salvemer aurait aussi pu protéger son oncle de ce ridicule et assumer son rôle et les actions de ceux vivant sous sa seigneurie, être un seigneur responsable, devant assumer le poids de ses erreurs et de celle des siens. Alors, Patrek mit quelque instants à répondre. Après avoir regarder quelque instants son ami, de ses yeux perçant, après avoir tenté de déchiffrer ses mots, ses actions et réactions, Patrek répondait.
" Que s'est-il passé ? C'est une question très intéressante, lord Royce. Vraiment intéressante. "
Il prit une profonde inspiration, son regard ne se détacherait de celui d'Andar que lorsqu'il aurait terminé son discours. Patrek ne cillait pas.
" Tu es le premier à savoir qu'une femme n'a, à mes yeux, aucune force pour gouverner. Pourtant, lord Nerbosc a tenu à remercier mon engagement et, visiblement, ma dévotion, il marqua un temps, celui pour rire très légèrement sous l'ironie de ce qui allait suivre, j'ai donc fais ce que mon suzerain attendait de moi. Il estimait que je serai un bon maître des navires, que cette reine avait besoin d'aide. Il avait raison, une si jeune femme à la tête d'un royaume, à quoi s'attendaient-ils ? J'ai pris sur moi, j'ai accepté de l'aider. Après tout, son conseil restreint n'était fait que d'hommes et elle avait à ses côtés votre suzerain, désormais roi. Il était aussi mon roi. Il l'est toujours. Seulement c'est à sa femme qui ne connait rien de nos régions qu'est revenu de nous gouverner, triste sort. J'ai fais de mon mieux, pour l'aider. La conseiller. Je pense sincèrement que n'importe qui en ces lieux savaient sans même que j'ai à dire quelconque mot, la haine que je ressentais pour ces pourritures. Je n'ai jamais eu à en parler, d'ailleurs. J'étais là pour conseiller, non pas pour dévoiler ma vie et celle de ma Maison. Un jour, cependant, la reine est venue vers moi. Il faut dire que cette reine, j'aurais pu me prendre d'affection pour elle en d'autres circonstances, tant elle semblait bienveillante. Trop pour notre monde, j'en ai bien peur. Toujours est-il qu'elle est venue vers moi. Elle avait entendu parler de ce que ces maudits fernés avaient fait au Conflans et plus précisément, à ma famille. A mon père. Je ne m'y attendais pas, mais elle m'a donné l'autorisation de me rendre au Conflans, de prendre mes flottes, autant que j'en jugerai nécessaire, et de venger mon père. Qu'aurais-tu fais à ma place, lorsque la reine te dit que tu peux venger ta maison, que tu peux venger le Conflans, de ces hommes qui souillent nos terres depuis des siècles, réclamant une Terre qui n'est plus la leur ? Cette autorisation, je n'avais plus qu'à me rendre chez moi et préparer les effectifs, préparer à ce qu'un jour, je puisse partir. Mon oncle a eu une toute autre idée, il devait sans doute songer que si nous prenions le temps de construire toutes nos flottes, les fernés auraient le temps de le voir et reprendre leur attaques. "
Il s'arrêtait. Il respirait un peu. Devait-il continuer sur cette lancée ...? Hm. Il en doutait.
" J'ai pris des nouvelles au Sud, savoir comment, eux, se positionneraient. C'est la main de la reine Rhaenys qui m'a contacté, apparemment, le Sud pouvait se battre, leur alliance avec les Îles-de-Fer était frêle et aurait pu vaciller à tout instant, apparemment, le Sud n'attendait qu'un seul et moindre signe des Îles-de-Fer pour les attaquer. Lorsque mon oncle est parti, lorsque j'ai fini par le suivre, nous avons eu l'effet de surprise. Tant sur les fernés, que sur la nouvelle de la mort de la reine Daenerys. Nous étions déjà lancés. Nous avons bataillés quelque jours, des corbeaux ont été échangés avec le Sud mais peu importait les corbeaux que j'envoyais, cela ne semblait jamais suffisant. Les fernés étaient pourtant armés, prêts à partir vers le Sud, mais cela semblait tomber dans l'oreille d'un sourd. Nous avons donc continuer à batailler, la maison Mormont à nos côtés était bien décidée à reprendre leur fille, elle-même kidnappée par ces forbans. J'ai vite perdu espoir que le Sud vienne nous aider comme il était presque convenu, j'ai bien vite repris mes esprits. Ou tout du moins, c'était ce qui me semblait le plus juste. Le Silence est arrivé. Ouais, ce fichu bateau d'Euron Greyjoy. Pourtant, aucune trace de lui, ces propres hommes, sa propre famille l'avait enfermé dans leur cachot, c'est dire. Victarion Greyjoy, aucune trace. Les dieux ont le sens de l'humour, mais un sens de l'humour assez douteux, mon ami. C'est avec Asha Greyjoy, visiblement leur nouvelle reine ou que sais-je, qui était à la tête de ce bateau. Et c'est avec elle que j'ai du convenir de notre retour, à mes hommes et moi-même. Oui, les dieux ont un étrange sens de l'humour. Tu me demandes si la reine Daenerys m'a demandé d'y aller, je te réponds que oui. Les fernés souillaient ses tTerres, souillaient mes terres et le nom de mes ancêtres. Il était temps que cela cesse. J'ai néanmoins obtenu d'eux qu'ils ne viendront plus au Nord ni au Conflans. M'est avis que les fernés ne sont points des gens digne de confiance, toujours est-il que, voilà où je suis. La reine avait jugé bon mon travail à ses côtés et voyait cela comme une façon de me récompenser. J'aurais pu la maudire. En réalité, je la remercie. Nous avons perdus des hommes, des bateaux, certaines actions auraient pu être évité. Mais je sais désormais où se trouvent mes alliés de mes ennemis, je sais désormais que les fernés ne mettront plus un pied au Conflans - je m'en assure chaque jour. Je sais que le Sud n'est guère digne de confiance. "
Il lui avait avoué pour son oncle, sans toute fois lui laisser le temps d'y réfléchir en long large et travers puisqu'il avait enchaîné son discours, marquant de très rares pauses. Il était quelque peu tendu, il avait encore en travers de la gorge tous ces événements, il était encore agacé, énervé. Il serrait les poings en repensant à tout cela et ce qu'il avait traversé. Il assumerait pour son oncle, il n'y avait pas de doutes. Mais Andar Royce était un ami et méritait de savoir la vérité. Les Mallister n'étaient pas réputés pour leur facilité à pardonner, comme son père, Patrek était une tête de bois, lorsqu'il avait une idée en tête, rien ne pouvait l'en retirer à moins qu'il ne parvienne à la fin de son idée. Il pouvait échouer, il essaierait jusqu'à y parvenir, peu importait les conséquences. Son oncle, Edric Mallister, était de la même trempe. Son père était de la même trempe. Il aurait été curieux qu'il soit différent des modèles qu'il a toujours eu. Il y avait de ces choses que le Mallister avait appris sur place, il y avait de ces choses qu'il avait appris au long de son périple et finalement chez lui, tout cela faisait de son malheur une belle histoire à raconter.
L'aigle observait le jeune Royce, parlant calmement lorsqu'il le devait, la plaisanterie ne semblait pas de mise dans leur conversation, il eut tôt fait de le comprendre. C'était donnant-donnant, ainsi, Patrek garderait ses airs rudes, il sentait qu'il gardait ses airs pendant un bon moment à mesure que le Royce lui répondait. Au Nord comme au Sud, les filles naissaient, c'était d'une tristesse. Il aurait pu être heureux de ces naissances, il allait de soi, ne disait-on pas qu'il n'y avait pas plus bel événement qu'une naissance ? Mais Patrek savait surtout ce que cela voulait dire. Ils se retrouveraient bientôt avec une suzeraine au Nord - encore que les femmes du Nord faisaient exception aux yeux du Mallister - et une reine au Sud. Il ne disait rien néanmoins, il ne laisserait pas non plus, pour l'instant, à quiconque l'occasion de voir qu'il en était gêné.
Mais enfin, la question fatidique : mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Patrek y avait songé et ce, plus d'une fois. Qu'est-ce qu'il s'est passé. Patrek pourrait lui dire la vérité droit dans les yeux : mon oncle est parti bien trop tôt à la bataille, je l'y ai suivi pour lui éviter une mort certaine, il est mon sang, ma famille. Mais le seigneur de Salvemer aurait aussi pu protéger son oncle de ce ridicule et assumer son rôle et les actions de ceux vivant sous sa seigneurie, être un seigneur responsable, devant assumer le poids de ses erreurs et de celle des siens. Alors, Patrek mit quelque instants à répondre. Après avoir regarder quelque instants son ami, de ses yeux perçant, après avoir tenté de déchiffrer ses mots, ses actions et réactions, Patrek répondait.
" Que s'est-il passé ? C'est une question très intéressante, lord Royce. Vraiment intéressante. "
Il prit une profonde inspiration, son regard ne se détacherait de celui d'Andar que lorsqu'il aurait terminé son discours. Patrek ne cillait pas.
" Tu es le premier à savoir qu'une femme n'a, à mes yeux, aucune force pour gouverner. Pourtant, lord Nerbosc a tenu à remercier mon engagement et, visiblement, ma dévotion, il marqua un temps, celui pour rire très légèrement sous l'ironie de ce qui allait suivre, j'ai donc fais ce que mon suzerain attendait de moi. Il estimait que je serai un bon maître des navires, que cette reine avait besoin d'aide. Il avait raison, une si jeune femme à la tête d'un royaume, à quoi s'attendaient-ils ? J'ai pris sur moi, j'ai accepté de l'aider. Après tout, son conseil restreint n'était fait que d'hommes et elle avait à ses côtés votre suzerain, désormais roi. Il était aussi mon roi. Il l'est toujours. Seulement c'est à sa femme qui ne connait rien de nos régions qu'est revenu de nous gouverner, triste sort. J'ai fais de mon mieux, pour l'aider. La conseiller. Je pense sincèrement que n'importe qui en ces lieux savaient sans même que j'ai à dire quelconque mot, la haine que je ressentais pour ces pourritures. Je n'ai jamais eu à en parler, d'ailleurs. J'étais là pour conseiller, non pas pour dévoiler ma vie et celle de ma Maison. Un jour, cependant, la reine est venue vers moi. Il faut dire que cette reine, j'aurais pu me prendre d'affection pour elle en d'autres circonstances, tant elle semblait bienveillante. Trop pour notre monde, j'en ai bien peur. Toujours est-il qu'elle est venue vers moi. Elle avait entendu parler de ce que ces maudits fernés avaient fait au Conflans et plus précisément, à ma famille. A mon père. Je ne m'y attendais pas, mais elle m'a donné l'autorisation de me rendre au Conflans, de prendre mes flottes, autant que j'en jugerai nécessaire, et de venger mon père. Qu'aurais-tu fais à ma place, lorsque la reine te dit que tu peux venger ta maison, que tu peux venger le Conflans, de ces hommes qui souillent nos terres depuis des siècles, réclamant une Terre qui n'est plus la leur ? Cette autorisation, je n'avais plus qu'à me rendre chez moi et préparer les effectifs, préparer à ce qu'un jour, je puisse partir. Mon oncle a eu une toute autre idée, il devait sans doute songer que si nous prenions le temps de construire toutes nos flottes, les fernés auraient le temps de le voir et reprendre leur attaques. "
Il s'arrêtait. Il respirait un peu. Devait-il continuer sur cette lancée ...? Hm. Il en doutait.
" J'ai pris des nouvelles au Sud, savoir comment, eux, se positionneraient. C'est la main de la reine Rhaenys qui m'a contacté, apparemment, le Sud pouvait se battre, leur alliance avec les Îles-de-Fer était frêle et aurait pu vaciller à tout instant, apparemment, le Sud n'attendait qu'un seul et moindre signe des Îles-de-Fer pour les attaquer. Lorsque mon oncle est parti, lorsque j'ai fini par le suivre, nous avons eu l'effet de surprise. Tant sur les fernés, que sur la nouvelle de la mort de la reine Daenerys. Nous étions déjà lancés. Nous avons bataillés quelque jours, des corbeaux ont été échangés avec le Sud mais peu importait les corbeaux que j'envoyais, cela ne semblait jamais suffisant. Les fernés étaient pourtant armés, prêts à partir vers le Sud, mais cela semblait tomber dans l'oreille d'un sourd. Nous avons donc continuer à batailler, la maison Mormont à nos côtés était bien décidée à reprendre leur fille, elle-même kidnappée par ces forbans. J'ai vite perdu espoir que le Sud vienne nous aider comme il était presque convenu, j'ai bien vite repris mes esprits. Ou tout du moins, c'était ce qui me semblait le plus juste. Le Silence est arrivé. Ouais, ce fichu bateau d'Euron Greyjoy. Pourtant, aucune trace de lui, ces propres hommes, sa propre famille l'avait enfermé dans leur cachot, c'est dire. Victarion Greyjoy, aucune trace. Les dieux ont le sens de l'humour, mais un sens de l'humour assez douteux, mon ami. C'est avec Asha Greyjoy, visiblement leur nouvelle reine ou que sais-je, qui était à la tête de ce bateau. Et c'est avec elle que j'ai du convenir de notre retour, à mes hommes et moi-même. Oui, les dieux ont un étrange sens de l'humour. Tu me demandes si la reine Daenerys m'a demandé d'y aller, je te réponds que oui. Les fernés souillaient ses tTerres, souillaient mes terres et le nom de mes ancêtres. Il était temps que cela cesse. J'ai néanmoins obtenu d'eux qu'ils ne viendront plus au Nord ni au Conflans. M'est avis que les fernés ne sont points des gens digne de confiance, toujours est-il que, voilà où je suis. La reine avait jugé bon mon travail à ses côtés et voyait cela comme une façon de me récompenser. J'aurais pu la maudire. En réalité, je la remercie. Nous avons perdus des hommes, des bateaux, certaines actions auraient pu être évité. Mais je sais désormais où se trouvent mes alliés de mes ennemis, je sais désormais que les fernés ne mettront plus un pied au Conflans - je m'en assure chaque jour. Je sais que le Sud n'est guère digne de confiance. "
Il lui avait avoué pour son oncle, sans toute fois lui laisser le temps d'y réfléchir en long large et travers puisqu'il avait enchaîné son discours, marquant de très rares pauses. Il était quelque peu tendu, il avait encore en travers de la gorge tous ces événements, il était encore agacé, énervé. Il serrait les poings en repensant à tout cela et ce qu'il avait traversé. Il assumerait pour son oncle, il n'y avait pas de doutes. Mais Andar Royce était un ami et méritait de savoir la vérité. Les Mallister n'étaient pas réputés pour leur facilité à pardonner, comme son père, Patrek était une tête de bois, lorsqu'il avait une idée en tête, rien ne pouvait l'en retirer à moins qu'il ne parvienne à la fin de son idée. Il pouvait échouer, il essaierait jusqu'à y parvenir, peu importait les conséquences. Son oncle, Edric Mallister, était de la même trempe. Son père était de la même trempe. Il aurait été curieux qu'il soit différent des modèles qu'il a toujours eu. Il y avait de ces choses que le Mallister avait appris sur place, il y avait de ces choses qu'il avait appris au long de son périple et finalement chez lui, tout cela faisait de son malheur une belle histoire à raconter.
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
An 300, Lune 4
À une époque, ils étaient tous à rire, à s'amuser à tourmenter Littlefinger qu'une bande d'enfants qui ne réalisait pas encore de quoi serait fait leur destin. Andar et Patrek avaient bien évolué et se trouvait à présent bien sérieux comparé à avant. Le choix entre la loyauté envers ses frères d'armes et son suzerain ne s'était jamais imposé à lui, jamais il n'avait eut besoin de choisir une partie plutôt qu'un autre, mais voilà que son ami se retrouvait au coeur d'une mauvaise histoire, Andar ignorait encore sa part de responsabilité dans celle-ci. Leur ancienne reine était encore si jeune, si inexpérimentée qu'il ne serait en rien étonnant qu'elle ait demandé au Mallister d'attaquer les Fer-nés, mais pourquoiPatrek ne lui avait pas conseillé d'écouter son conseil restreint et lui de simplement agir avec lui. Des parts d'ombre entouraient cette mission donnée à Patrek et la main avait besoin de les éclaircir. Lui ayant d'abord raconté les dernières nouvelles du royaume et vint ensuite lui demander ce qui s'était passé, la reine étant morte, la vérité ne se trouvait qu'entrent les mains de Patreket Andar lui faisait confiance, jamais il n'irait lui mentir, rien que pour la mémoire d'Edmure Tully.
Le silence s'installa, le seigneur de Salvemer l'observait tout comme lui-même le faisait, aucune dualité dans le regard, simplement, ils cherchaient une réponse à leurs interrogations sans utiliser au préalable les mots. Finalement, Patrek annonça :
" Que s'est-il passé ? C'est une question très intéressante, lord Royce. Vraiment intéressante. "
Ses yeux plantés dans les siens, Andar écouta le reste de son récit. Il ne fut pas surpris d'entendre le maître des navires lui dire que pour lui les femmes n'avaient pas forcément leur place à gouverner, mais que pour Lord Nerbosc, il avait rejoint le conseil de la reine Daenerys, lui prêtant l'aide dont elle avait besoin. Très vite, il évoqua la demande de la dragonne, c'était donc elle qui avait eu l'idée de l'attaque, elle qui avait choisi Patrek, tout en sachant que celui-ci avait une histoire avec les Fer-nés. L'avait-elle fait exprès ou était-elle vraiment inconsciente du danger ? Écoutant toujours, Andar gardait son visage impassible et ne coupait surtout pas la parole de Patrek. Son tour viendrait très vite, une fois qu'il aurait obtenu toutes les informations dont il aurait besoin pour statuer sur un avis.
Au moment où Patrek évoqua la vengeance et vint à mettre Andar à la place qui avait été la sienne, la main du Roi ne scilla pas,même si lui a cette place n'aurait certainement pas agi tout comme son ami, la vengeance n'était qu'un sentiment éphémère, si lui-même avait choisi ce chemin, il ne se trouverait pas ici, mais bien six pieds sous terres, car pour lui la vengeance n'aurait été qu'une trahison. Puis même quand son père était mort de la faute des clans des montagnes, Andar n'avait pas cherché à se venger, l'homme qui l'avait tué lui-même avait péri et d'autres affaires plus importantes l'attendaient.
L'erreur venait donc de son oncle, c'était lui qui avait lancé l'attaque. Apprendre que le sud avait émis l'éventualité de se battre à leurs côtés lui fit hausser ses sourcils, car cela n'avait finalement pas été le cas. Au fur à mesure, il conclut très vite qu'au final qu'une maison du Conflans et une du Nord s'était attaquées aux iles de fer, un véritable suicide. Fort heureusement Asha Greyjoy souhaitait la paix, autrement, il y aurait eu des chances que Patrek ne survive pas, tout comme beaucoup d'autres. En tout cas, il avait réussi à faire un pacte avec la reine des Fer-nés, et même si beaucoup doutaient de la fiabilité de ce peuple, pour l'instant ce pacte durant encore. La dernière phrase de Patrek fut d'évoquer son manque de confiance dans le sud et là, Andar ne put que répliquer en donnant son avis sur la situation :
- Je comprends ton amertume envers le sud tout comme je comprends le sud de n'avoir pas voulu s'impliquer. Pour moi, la feue reine Daenerys n'aurait jamais dû te demander d'attaquer, surtout en vu du passif de ta famille avec les fers-nés. Ce n'est en soi nul une critique, mais il est toujours plus dur de pousser la réflexion quand l'envie de vengeance peut altérer ton jugement.
Son ton était resté neutre tout le long, malgré qui pouvait comprendre que l'Oncle de Patrek pensait bien agir, beaucoup de vies auraient pu être sauvées si seulement la reine Daenerys avait été plus stratégique.
- La situation dans laquelle tu te trouvais n'était pas simple et malgré tout, tu as réussi à t'en tirer et obtenir des avantages pour le royaume du Nord.
Oui, Patrek avait survécu et surtout obtenu que les Fers-nés n'attaquent plus le royaume du Nord, un grand pas. Au final, peut-être que cette attaque avait servi pour arriver à ceci, même si ce n'était pas certain que cela dur, les Fers-nés avaient toujours été des pilleurs, ils pourraient très vite en revenir à leurs anciennes habitudes.
- As-tu déjà conversé avec le Roi régent de cette histoire ?
À une époque, ils étaient tous à rire, à s'amuser à tourmenter Littlefinger qu'une bande d'enfants qui ne réalisait pas encore de quoi serait fait leur destin. Andar et Patrek avaient bien évolué et se trouvait à présent bien sérieux comparé à avant. Le choix entre la loyauté envers ses frères d'armes et son suzerain ne s'était jamais imposé à lui, jamais il n'avait eut besoin de choisir une partie plutôt qu'un autre, mais voilà que son ami se retrouvait au coeur d'une mauvaise histoire, Andar ignorait encore sa part de responsabilité dans celle-ci. Leur ancienne reine était encore si jeune, si inexpérimentée qu'il ne serait en rien étonnant qu'elle ait demandé au Mallister d'attaquer les Fer-nés, mais pourquoiPatrek ne lui avait pas conseillé d'écouter son conseil restreint et lui de simplement agir avec lui. Des parts d'ombre entouraient cette mission donnée à Patrek et la main avait besoin de les éclaircir. Lui ayant d'abord raconté les dernières nouvelles du royaume et vint ensuite lui demander ce qui s'était passé, la reine étant morte, la vérité ne se trouvait qu'entrent les mains de Patreket Andar lui faisait confiance, jamais il n'irait lui mentir, rien que pour la mémoire d'Edmure Tully.
Le silence s'installa, le seigneur de Salvemer l'observait tout comme lui-même le faisait, aucune dualité dans le regard, simplement, ils cherchaient une réponse à leurs interrogations sans utiliser au préalable les mots. Finalement, Patrek annonça :
" Que s'est-il passé ? C'est une question très intéressante, lord Royce. Vraiment intéressante. "
Ses yeux plantés dans les siens, Andar écouta le reste de son récit. Il ne fut pas surpris d'entendre le maître des navires lui dire que pour lui les femmes n'avaient pas forcément leur place à gouverner, mais que pour Lord Nerbosc, il avait rejoint le conseil de la reine Daenerys, lui prêtant l'aide dont elle avait besoin. Très vite, il évoqua la demande de la dragonne, c'était donc elle qui avait eu l'idée de l'attaque, elle qui avait choisi Patrek, tout en sachant que celui-ci avait une histoire avec les Fer-nés. L'avait-elle fait exprès ou était-elle vraiment inconsciente du danger ? Écoutant toujours, Andar gardait son visage impassible et ne coupait surtout pas la parole de Patrek. Son tour viendrait très vite, une fois qu'il aurait obtenu toutes les informations dont il aurait besoin pour statuer sur un avis.
Au moment où Patrek évoqua la vengeance et vint à mettre Andar à la place qui avait été la sienne, la main du Roi ne scilla pas,même si lui a cette place n'aurait certainement pas agi tout comme son ami, la vengeance n'était qu'un sentiment éphémère, si lui-même avait choisi ce chemin, il ne se trouverait pas ici, mais bien six pieds sous terres, car pour lui la vengeance n'aurait été qu'une trahison. Puis même quand son père était mort de la faute des clans des montagnes, Andar n'avait pas cherché à se venger, l'homme qui l'avait tué lui-même avait péri et d'autres affaires plus importantes l'attendaient.
L'erreur venait donc de son oncle, c'était lui qui avait lancé l'attaque. Apprendre que le sud avait émis l'éventualité de se battre à leurs côtés lui fit hausser ses sourcils, car cela n'avait finalement pas été le cas. Au fur à mesure, il conclut très vite qu'au final qu'une maison du Conflans et une du Nord s'était attaquées aux iles de fer, un véritable suicide. Fort heureusement Asha Greyjoy souhaitait la paix, autrement, il y aurait eu des chances que Patrek ne survive pas, tout comme beaucoup d'autres. En tout cas, il avait réussi à faire un pacte avec la reine des Fer-nés, et même si beaucoup doutaient de la fiabilité de ce peuple, pour l'instant ce pacte durant encore. La dernière phrase de Patrek fut d'évoquer son manque de confiance dans le sud et là, Andar ne put que répliquer en donnant son avis sur la situation :
- Je comprends ton amertume envers le sud tout comme je comprends le sud de n'avoir pas voulu s'impliquer. Pour moi, la feue reine Daenerys n'aurait jamais dû te demander d'attaquer, surtout en vu du passif de ta famille avec les fers-nés. Ce n'est en soi nul une critique, mais il est toujours plus dur de pousser la réflexion quand l'envie de vengeance peut altérer ton jugement.
Son ton était resté neutre tout le long, malgré qui pouvait comprendre que l'Oncle de Patrek pensait bien agir, beaucoup de vies auraient pu être sauvées si seulement la reine Daenerys avait été plus stratégique.
- La situation dans laquelle tu te trouvais n'était pas simple et malgré tout, tu as réussi à t'en tirer et obtenir des avantages pour le royaume du Nord.
Oui, Patrek avait survécu et surtout obtenu que les Fers-nés n'attaquent plus le royaume du Nord, un grand pas. Au final, peut-être que cette attaque avait servi pour arriver à ceci, même si ce n'était pas certain que cela dur, les Fers-nés avaient toujours été des pilleurs, ils pourraient très vite en revenir à leurs anciennes habitudes.
- As-tu déjà conversé avec le Roi régent de cette histoire ?
© TITANIA
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
La véritable amitié ne s'use pas avec le temps, elle se renforce.
Il entendait souvent dire "le passé est le passé, tu ne retourneras pas en arrière, alors contente toi d'avancer, peu importe ce qu'il s'est passé". C'était facile à dire, mais quand on se retrouvait confronter à certains échecs, on priait pour revenir en arrière, tout en sachant que cela n'était pas possible. Il avait toujours été partisan de "vivre au jour le jour" afin de n'avoir aucun regret. C'était bien plus compliqué depuis qu'il était lord et il ne pouvait clairement plus avoir ce tempérament. Il ne pouvait plus se le permettre et il le constatait chaque jour de sa vie. Il fallait toujours être un homme, un seigneur, il fallait toujours être droit, ne faire aucune erreur, c'était épuisant pour n'importe quel seigneur à un moment de sa vie, il s'en doutait bien. Il fallait assumer les rôles qu'il avait, il en était même honoré d'en avoir autant, qu'on ait placé en lui pareille confiance quand, il y a encore deux ans, il était à Dorne à courir la gueuse. Quand on savait qu'il avait passé presque 20 ans à courir la gueuse. Il avait cette impression d'avoir échoué dans la confiance qu'on avait placé en lui et c'était tout à fait détestable, comme impression.
Cela se voyait peut-être sur son visage, qu'en savait-il. Il commençait à connaître les regrets. Ce que c'était, ce que cela faisait, ce que l'on ressentait dans ces moments là, cette sensation d'être un incapable. Oui, c'était détestable.
Andar ne mâchait pas ses mots, Patrek en avait besoin de toutes façons. Il n'avait pas besoin d'être rassuré, il avait besoin qu'on lui dise clairement la vérité, ce qu'il en était d'un point de vue extérieur et qu'il ne savait pas déjà.
" J'en ai obtenu des avantages et j'en ai obtenu des informations. Certains disent que les terres du nord ne sont plus intéressantes à piller, ils nous ont déjà tout pris, ça ne m'étonne pas vraiment. Ils ont sans doute un autre cap pour l'instant. Je crains surtout la réaction de ces derniers, d'ici quelque années, s'ils voient qu'il est plus aisé de piller le Nord que le Sud ou que l'Est. Leur promesse tombera à l'eau et cela recommencera. "
Façon cynique - mais réaliste aux yeux du Mallister - de voir les choses.
" Je n'ai pas encore pu rencontrer le roi régent, il a sans doute beaucoup à faire, pour s'occuper de cela. Comme dis, je n'ai pas été mis dans les confidences, j'ai décidé de venir voir par moi-même ce qu'il se passait et si possible, reprendre ma place. "
Quel homme ne faisait pas d'erreur dans sa vie ? Allait-on lui accorder à nouveau confiance ? Il espérait. C'était encore à voir.
" Je doute que cette histoire intéresse le roi régent, c'est du passé et cela n'aura sans doute pas d'impact sur lui. Les fernés, en tout cas, ne nous ont plus importunés depuis cette histoire, la baie est redevenue calme et les pêcheurs se sentent en sécurité désormais. Nous espérons que cela durera, quelque hommes continuent à surveiller la baie, ne restons tout de même pas endormi par les promesses des fernés. Toujours est-il que nous n'avons pas vu la trace d'un snekkar depuis des lunes. Cela aura permis aux peuples de se reconstruire, c'est toujours bénéfique et toujours cela à prendre. Je ne sais exactement où ils sont partis, juste qu'ils ont trouvés meilleures terres à piller. Grands bien leur fassent, cela n'est pour l'instant plus de notre ressort. "
Il passait sa main dans sa barbe en y réfléchissant, il était vrai que les villages au bord de la baie avaient pu se refaire, de même que Salvemer avait pu se refaire ces derniers temps. Le commerce se refaisait bien malgré le temps froid qui revenait.
Cela se voyait peut-être sur son visage, qu'en savait-il. Il commençait à connaître les regrets. Ce que c'était, ce que cela faisait, ce que l'on ressentait dans ces moments là, cette sensation d'être un incapable. Oui, c'était détestable.
Andar ne mâchait pas ses mots, Patrek en avait besoin de toutes façons. Il n'avait pas besoin d'être rassuré, il avait besoin qu'on lui dise clairement la vérité, ce qu'il en était d'un point de vue extérieur et qu'il ne savait pas déjà.
" J'en ai obtenu des avantages et j'en ai obtenu des informations. Certains disent que les terres du nord ne sont plus intéressantes à piller, ils nous ont déjà tout pris, ça ne m'étonne pas vraiment. Ils ont sans doute un autre cap pour l'instant. Je crains surtout la réaction de ces derniers, d'ici quelque années, s'ils voient qu'il est plus aisé de piller le Nord que le Sud ou que l'Est. Leur promesse tombera à l'eau et cela recommencera. "
Façon cynique - mais réaliste aux yeux du Mallister - de voir les choses.
" Je n'ai pas encore pu rencontrer le roi régent, il a sans doute beaucoup à faire, pour s'occuper de cela. Comme dis, je n'ai pas été mis dans les confidences, j'ai décidé de venir voir par moi-même ce qu'il se passait et si possible, reprendre ma place. "
Quel homme ne faisait pas d'erreur dans sa vie ? Allait-on lui accorder à nouveau confiance ? Il espérait. C'était encore à voir.
" Je doute que cette histoire intéresse le roi régent, c'est du passé et cela n'aura sans doute pas d'impact sur lui. Les fernés, en tout cas, ne nous ont plus importunés depuis cette histoire, la baie est redevenue calme et les pêcheurs se sentent en sécurité désormais. Nous espérons que cela durera, quelque hommes continuent à surveiller la baie, ne restons tout de même pas endormi par les promesses des fernés. Toujours est-il que nous n'avons pas vu la trace d'un snekkar depuis des lunes. Cela aura permis aux peuples de se reconstruire, c'est toujours bénéfique et toujours cela à prendre. Je ne sais exactement où ils sont partis, juste qu'ils ont trouvés meilleures terres à piller. Grands bien leur fassent, cela n'est pour l'instant plus de notre ressort. "
Il passait sa main dans sa barbe en y réfléchissant, il était vrai que les villages au bord de la baie avaient pu se refaire, de même que Salvemer avait pu se refaire ces derniers temps. Le commerce se refaisait bien malgré le temps froid qui revenait.
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
An 300, Lune 4
Faire face à un avis contradictoire n'était jamais simple, mais Andar s'évertuait toujours de donner un avis constructif surtout face à ce genre de situation. Son ami avait fait des erreurs, même si ce n'était pas lui la tête de ce plan, il n'en restait pas moins que c'était lui qui subissait les pots cassés. La main connaissait finalement la vérité sur l'histoire autour des Fer-nés et ne remettait pas à cause le récit de Patrek, il faisait confiance en son amie, à l'inverse de la feue reine Daenerys.
Craindre la venue des Fer-nés dans plusieurs années n'était pas vraiment utile du point de vue dans la main. C'était quasiment sure qu'un jour l'accord ne tiendrait plus, il suffirait simplement qu'un nouveau roi ou reine se tienne à la tête des Îles des fers, car sans Asha Greygoy, la paix risquait d''être mise en dure épreuve, il ne fallait pas se leurrer, il y avait surement des Fer-nésqui souhaitaient encore piller le Nord, pourquoi arrêter alors que c'était devenue une habitude ancestrale ? En tout cas, pour le moment, ils se tenaient tous à carreau. Un bon point pour la reine de fer. Finalement, Andar lui demanda s'il avait parlé de cela à son cousin, Elbert Arryn.
" Je n'ai pas encore pu rencontrer le roi régent, il a sans doute beaucoup à faire, pour s'occuper de cela. Comme dis, je n'ai pas été mis dans les confidences, j'ai décidé de venir voir par moi-même ce qu'il se passait et si possible, reprendre ma place. Je doute que cette histoire intéresse le roi régent, c'est du passé et cela n'aura sans doute pas d'impact sur lui. Les fernés, en tout cas, ne nous ont plus importunés depuis cette histoire, la baie est redevenue calme et les pêcheurs se sentent en sécurité désormais. Nous espérons que cela durera, quelque hommes continuent à surveiller la baie, ne restons tout de même pas endormi par les promesses des fernés. Toujours est-il que nous n'avons pas vu la trace d'un snekkar depuis des lunes. Cela aura permis aux peuples de se reconstruire, c'est toujours bénéfique et toujours cela à prendre. Je ne sais exactement où ils sont partis, juste qu'ils ont trouvés meilleures terres à piller. Grands bien leur fassent, cela n'est pour l'instant plus de notre ressort. "
Des bonnes nouvelles venaient de sortir de la bouche du Conflanais, surtout que cela coïncidait avec les différents rapports qu'il avait reçus de cette région. En ce moment, tout était calme àWesteros, même les sauvageons dans le Nord ne semblaient pas faire d'histoire. Andar espérait seulement que ce n'était pas le calme avant la tempête et que cette ambiance sereine durerait quelques années avant de subir à un nouveau coup de sort. Mais bon, la main était aussi un homme terre-à-terre, et il savait que la paix était encore fragile, qu'une mauvaise décision venait d'un des royaumes divers de Westeros, pourraient tous les faire replonger dans le chaos.
- Je suis heureux d'entendre que le peuple se sent en sécurité et tu fais bien de continuer à surveiller la baie, on ne se montre jamais trop prudent.
Se tenant toujours droit sur sa chaise, il commença à prendre en note, tout ce qui venait de se passer, pour ne surtout rien oublier. Au moins, le sujet sur l'attaque des Fer-nés venait d'être éclairci. Une fois qu'il eut fini, il releva les yeux vers Patrek et annonça d'un ton toujours aussi neutre.
- J'irais faire mon rapport au Roi régent et s'il souhaite te rencontrer, je te le ferai savoir.
La main du Roi estimait qu'il était important que son cousin sache ce qui s'était dit lors de l'entrevue, surtout pour ce faire une meilleure opinion de son conseiller. Cela ne serait sans doute pas facile à concevoir que sa défunte femme était bien plus responsable que Patrek, mais c'était son rôle de lui apporter lavérité et non, lui dire ce qu'il voudrait entendre. Finalement, un serviteur frappa à sa porte et annonça à Andar que son prochain rendez-vous l'attendait. La main se leva pour accompagner son ami jusqu'à la porte, là, il lui demanda :
- Dis-moi, tu restes combien de temps dans le Val ? Je vais me marier dans les semaines à venir et je suis ravi de te compter parmi les invités.
Pour le coup, son ton était devenu plus amical, prouvant que c'était son ami de longue date qui parlait et non, la main du roi.
Faire face à un avis contradictoire n'était jamais simple, mais Andar s'évertuait toujours de donner un avis constructif surtout face à ce genre de situation. Son ami avait fait des erreurs, même si ce n'était pas lui la tête de ce plan, il n'en restait pas moins que c'était lui qui subissait les pots cassés. La main connaissait finalement la vérité sur l'histoire autour des Fer-nés et ne remettait pas à cause le récit de Patrek, il faisait confiance en son amie, à l'inverse de la feue reine Daenerys.
Craindre la venue des Fer-nés dans plusieurs années n'était pas vraiment utile du point de vue dans la main. C'était quasiment sure qu'un jour l'accord ne tiendrait plus, il suffirait simplement qu'un nouveau roi ou reine se tienne à la tête des Îles des fers, car sans Asha Greygoy, la paix risquait d''être mise en dure épreuve, il ne fallait pas se leurrer, il y avait surement des Fer-nésqui souhaitaient encore piller le Nord, pourquoi arrêter alors que c'était devenue une habitude ancestrale ? En tout cas, pour le moment, ils se tenaient tous à carreau. Un bon point pour la reine de fer. Finalement, Andar lui demanda s'il avait parlé de cela à son cousin, Elbert Arryn.
" Je n'ai pas encore pu rencontrer le roi régent, il a sans doute beaucoup à faire, pour s'occuper de cela. Comme dis, je n'ai pas été mis dans les confidences, j'ai décidé de venir voir par moi-même ce qu'il se passait et si possible, reprendre ma place. Je doute que cette histoire intéresse le roi régent, c'est du passé et cela n'aura sans doute pas d'impact sur lui. Les fernés, en tout cas, ne nous ont plus importunés depuis cette histoire, la baie est redevenue calme et les pêcheurs se sentent en sécurité désormais. Nous espérons que cela durera, quelque hommes continuent à surveiller la baie, ne restons tout de même pas endormi par les promesses des fernés. Toujours est-il que nous n'avons pas vu la trace d'un snekkar depuis des lunes. Cela aura permis aux peuples de se reconstruire, c'est toujours bénéfique et toujours cela à prendre. Je ne sais exactement où ils sont partis, juste qu'ils ont trouvés meilleures terres à piller. Grands bien leur fassent, cela n'est pour l'instant plus de notre ressort. "
Des bonnes nouvelles venaient de sortir de la bouche du Conflanais, surtout que cela coïncidait avec les différents rapports qu'il avait reçus de cette région. En ce moment, tout était calme àWesteros, même les sauvageons dans le Nord ne semblaient pas faire d'histoire. Andar espérait seulement que ce n'était pas le calme avant la tempête et que cette ambiance sereine durerait quelques années avant de subir à un nouveau coup de sort. Mais bon, la main était aussi un homme terre-à-terre, et il savait que la paix était encore fragile, qu'une mauvaise décision venait d'un des royaumes divers de Westeros, pourraient tous les faire replonger dans le chaos.
- Je suis heureux d'entendre que le peuple se sent en sécurité et tu fais bien de continuer à surveiller la baie, on ne se montre jamais trop prudent.
Se tenant toujours droit sur sa chaise, il commença à prendre en note, tout ce qui venait de se passer, pour ne surtout rien oublier. Au moins, le sujet sur l'attaque des Fer-nés venait d'être éclairci. Une fois qu'il eut fini, il releva les yeux vers Patrek et annonça d'un ton toujours aussi neutre.
- J'irais faire mon rapport au Roi régent et s'il souhaite te rencontrer, je te le ferai savoir.
La main du Roi estimait qu'il était important que son cousin sache ce qui s'était dit lors de l'entrevue, surtout pour ce faire une meilleure opinion de son conseiller. Cela ne serait sans doute pas facile à concevoir que sa défunte femme était bien plus responsable que Patrek, mais c'était son rôle de lui apporter lavérité et non, lui dire ce qu'il voudrait entendre. Finalement, un serviteur frappa à sa porte et annonça à Andar que son prochain rendez-vous l'attendait. La main se leva pour accompagner son ami jusqu'à la porte, là, il lui demanda :
- Dis-moi, tu restes combien de temps dans le Val ? Je vais me marier dans les semaines à venir et je suis ravi de te compter parmi les invités.
Pour le coup, son ton était devenu plus amical, prouvant que c'était son ami de longue date qui parlait et non, la main du roi.
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Plus l'ami est ancien, meilleur il est
La véritable amitié ne s'use pas avec le temps, elle se renforce.
Être seigneur n'était pas simple, on ne lui avait jamais donné le mode d'emploi. Ou tout du moins, son père avait-il essayé pendant des années quand Patrek préférait s'amuser comme un gamin et avait préféré courir la gueuse, se retrouver face à ses responsabilités quand on avait essayé de leur échapper pendant des années, ce n'était pas simple. On avait déjà placé une confiance en lui, qu'il n'aurait lui-même pas placé en quelqu'un comme sa personne, il essayait de s'en montrer digne. Si cela voulait donc dire assumer les conneries de sa famille, comme eux avaient assumés les frasques de Patrek, alors soit. Peut-être était-ce le destin qui se riait de lui, sorte de retour à l'envoyer.
Patrek regardait son ami noter ce qu'il avait à noter, s'il estimait avoir passé l'âge de leçons de morale, il ne pouvait pas échapper à celle de la main du roi régent, c'était affreusement évident, et d'un autre point de vue, cela pouvait être tout à fait risible ; qui aurait cru, il y a 20 ans, qu'Andar Royce se mettrait à faire des leçons de morale sur la politique, à Patrek ? Il y a 20 ans, ils n'étaient que des gamins et voilà là où les deux terreurs avaient évolués. Patrek y songeait, à cette ironie.
Il lui assurait qu'il faisait bien de garder la baie, ce qui ne pouvait que l'inciter à continuer de la sorte, l'un comme l'autre semblait savoir la fragilité des accords passés avec les Îles-de-Fer. Si aujourd'hui ils avaient d'autres lubies, qu'en serait-il de demain ? Il se contentait d'hocher la tête pour toute réponse. Patrek appréciait la franchise chez ses interlocuteurs, que ceux-ci ne passent pas par des détours impossible, car dans tous les cas, Patrek les observait, chaque mimique, chaque rictus, chaque mot, il n'aurait pas mis longtemps à comprendre ce que les mots et expressions cachés, autant s'éviter ces peines. Il ne s'attendait pas à autre chose que la franchise avec Andar, l'un comme l'autre devait savoir que c'était ce qu'il y avait de mieux, si peu plaisant ce soit à entendre sur l'instant, Patrek avait aussi besoin qu'on lui dise clairement les choses, quitte à froisser son égo démesuré.
Quand quelqu'un venait annoncer un autre rendez-vous, Patrek ne se faisait pas attendre pour se lever, il avait aussi hocher la tête, si le roi régent se sentait disposer à rencontrer Patrek, Patrek le serait tout autant, il n'avait, après tout, pas fait tout ce chemin uniquement pour parler à la main du roi, mais bel et bien pour reprendre sa place au conseil, bien que son rôle soit moins important et ne requiert pas autant de présence que le rôle de la main. Quand Patrek songeait à Goëville, il se disait qu'il aurait aimé être maître des navires à cette époque là, car le Conflans n'était pas la seule partie touchée par les guerres navales. Il aurait sans doute pu faire d'autant plus de preuves. Mais à quoi bon remuer le passé. Sentant que le ton sérieux du à leur fonction respective était passé, lui aussi se détendait nettement pour reprendre un ton bien plus amical, plus normal au vue de leur relation.
" Je n'ai pas de date précise, sans doute ne vais-je pas tarder pour retourner près de mon fils. Mais Salvemer est en sécurité, j'ai laissé suffisamment d'ordres pour qu'ils sachent tenir quelque semaines. Je serai ravi d'assister à ton mariage, Andar. "
A nouveau, s'imaginer les deux jeunes garçons insupportables devenir des maris et pères, en plus de seigneur, était tout à fait risible. Il posait une main amicale sur l'épaule de son ami, une bourrade amicale.
" Je n'aurais pas manqué pareil moment ! "
Il riait un peu et relâchait son ami. Avant de partir, il lançait, un peu taquin ;
" Je te remercie de m'avoir accordé un peu de ton temps, main du roi. "
Il riait à nouveau et se décidait à s'en aller, non sans saluer les personnes arrivants. Il reverrait sans doute son ami bien assez tôt pour avoir à faire un au revoir théâtral et forcé. Cela retirait de la dureté de leur entrevue.
Patrek regardait son ami noter ce qu'il avait à noter, s'il estimait avoir passé l'âge de leçons de morale, il ne pouvait pas échapper à celle de la main du roi régent, c'était affreusement évident, et d'un autre point de vue, cela pouvait être tout à fait risible ; qui aurait cru, il y a 20 ans, qu'Andar Royce se mettrait à faire des leçons de morale sur la politique, à Patrek ? Il y a 20 ans, ils n'étaient que des gamins et voilà là où les deux terreurs avaient évolués. Patrek y songeait, à cette ironie.
Il lui assurait qu'il faisait bien de garder la baie, ce qui ne pouvait que l'inciter à continuer de la sorte, l'un comme l'autre semblait savoir la fragilité des accords passés avec les Îles-de-Fer. Si aujourd'hui ils avaient d'autres lubies, qu'en serait-il de demain ? Il se contentait d'hocher la tête pour toute réponse. Patrek appréciait la franchise chez ses interlocuteurs, que ceux-ci ne passent pas par des détours impossible, car dans tous les cas, Patrek les observait, chaque mimique, chaque rictus, chaque mot, il n'aurait pas mis longtemps à comprendre ce que les mots et expressions cachés, autant s'éviter ces peines. Il ne s'attendait pas à autre chose que la franchise avec Andar, l'un comme l'autre devait savoir que c'était ce qu'il y avait de mieux, si peu plaisant ce soit à entendre sur l'instant, Patrek avait aussi besoin qu'on lui dise clairement les choses, quitte à froisser son égo démesuré.
Quand quelqu'un venait annoncer un autre rendez-vous, Patrek ne se faisait pas attendre pour se lever, il avait aussi hocher la tête, si le roi régent se sentait disposer à rencontrer Patrek, Patrek le serait tout autant, il n'avait, après tout, pas fait tout ce chemin uniquement pour parler à la main du roi, mais bel et bien pour reprendre sa place au conseil, bien que son rôle soit moins important et ne requiert pas autant de présence que le rôle de la main. Quand Patrek songeait à Goëville, il se disait qu'il aurait aimé être maître des navires à cette époque là, car le Conflans n'était pas la seule partie touchée par les guerres navales. Il aurait sans doute pu faire d'autant plus de preuves. Mais à quoi bon remuer le passé. Sentant que le ton sérieux du à leur fonction respective était passé, lui aussi se détendait nettement pour reprendre un ton bien plus amical, plus normal au vue de leur relation.
" Je n'ai pas de date précise, sans doute ne vais-je pas tarder pour retourner près de mon fils. Mais Salvemer est en sécurité, j'ai laissé suffisamment d'ordres pour qu'ils sachent tenir quelque semaines. Je serai ravi d'assister à ton mariage, Andar. "
A nouveau, s'imaginer les deux jeunes garçons insupportables devenir des maris et pères, en plus de seigneur, était tout à fait risible. Il posait une main amicale sur l'épaule de son ami, une bourrade amicale.
" Je n'aurais pas manqué pareil moment ! "
Il riait un peu et relâchait son ami. Avant de partir, il lançait, un peu taquin ;
" Je te remercie de m'avoir accordé un peu de ton temps, main du roi. "
Il riait à nouveau et se décidait à s'en aller, non sans saluer les personnes arrivants. Il reverrait sans doute son ami bien assez tôt pour avoir à faire un au revoir théâtral et forcé. Cela retirait de la dureté de leur entrevue.
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