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[FB] TYRION ✻ Don't touch me.

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Don't touch me.


Quand on est rejetés, quand on est battue presque tuée par son propre peuple, on souffre en silence. On essaie d'oublier mais c'est impossible. Alors on tape dans les arbres, aussi fort qu'on peut, on crie jusqu'à avoir les mains en sang. Parce que la douleur physique est bien moins intense que la douleur émotionnel. On se fait du mal physiquement pour oublier rien qu'une seconde qu'on a mal intérieurement. Je ne cessais de penser à Cléophée durant mon voyage. Je tenais pour elle. Je me battais pour elle. Je ne voulais pas que sa mort soit vaine. Je ne connaissais rien au Sud du Mur, j'avais peur constament. Le sauvageon qui m'accompagnait me donnait des astuces pour ne pas me faire repérer. Donner un nom de bâtard, se faire passer pour une domestique... Mais mon visage portait des cicatrices facilement reconnaissable par les érudits. Est ce que tous les gens détestaient les sauvageons ? Chaque jours j'avais peur de dormir sous peine de recevoir une flèche ou une dague dans la gorge. Je me méfiais de tout et n'importe quoi. Vêtue de vêtements en cuir tannés et teints en noir, d'une cape aussi noire, je passais moins inaperçue que dans le Nord. Alors que je remplissais ma gourde dans un petit cours d'eau, j'ignorais que je n'étais pas loin de la route d'or. "Hey toi ! Qui es-tu ? Lâche ton arc !" Il y avait des gardes derrière moi. Je me retourne lentement en déglutissant. Qui étais-je ? Je devais vite trouver un nom de bâtarde. Un nom de famille. Une famille noble. Vite ! Je tentais une famille noble, mais fausse réponse. "La famille Arryn est bien trop au Nord d'ici ! Retires ta capuche." Je serre la mâchoire puis la retire. Apparement, ils ne semblaient pas être assez érudit pour connaître la signification des marques de mon visage, cependant ils n'étaient pas idiots. Mon accent Nordien et ma tenue semblaient m'avoir trahie puisque j'étais désormais en train de me débattre alors qu'ils essayaient de me mettre des liens autour des poignets.

— Lâchez-moi ! Ne me touchez pas !

J'avais beau lutter, je fus emmenée un peu plus loin. Je n'arrêtais pas d'essayer de me défaire de ces liens avec les dents. "Lord Tyrion, nous avons trouvé cette sauvageonne non loin. Elle était armée." Déclarent-il en montrant mon arc ou dans le bois j'avais sculpter des signes venant d'au delà du mur. Je m'agite dans tous les sens, c'était l'arc de Cléophée, qu'ils n'y touchent pas ! L'un des gardes me poussa violemment sur le sol. Ma tête cogna un peu contre la route, une perle de sang coulant le long de mon arcade.



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Orophéria & Tyrion

Tyrion aimait voir du pays, découvrir de nouvelles choses et en apprendre toujours plus sur les contrées de Westeros mais diantre, qu'il détestait voyager dans ces boites en bois qui tanguent sans arrêt. Qu'est-ce que les gens peuvent bien trouver de bien à ce moyen de transport ? Le cheval était certes un peu moins confortable mais on avait le loisir de voir les vastes paysages et de sentir l'air frais sur son visage. Pour lui, monter sur un cheval était une petite torture, même avec sa selle conçue spécialement pour lui mais cela restait un plaisir. Mais noblesse oblige, il devait éviter d'être à la vue de tous: les Lannister sont connus pour leur richesse incommensurable et il faut pas tenter le diable et tous les Dieux. Donc il se trouvait enfermé à l'intérieur pendant qu'il enviait la liberté de ses gardes. Il espérait au moins pouvoir avoir accès à une belle bibliothèque dans la demeure de dieu seul savait quel seigneur ou Lord où il devait se rendre. Il entendait encore son père: "Malheureusement, je ne peux plus compter que sur toi pour reprendre la tête de la Maison Lannister. Il faut que tu arrives à fédérer les seigneurs sur nos terres. Jaime, lui, était connu de par ses conquêtes, respecté et même admiré. On ne peut pas en dire de même pour toi. C'est dès maintenant qu'il te faut nouer des bonnes relations." Oui je suis pas Jaime et je ne le serais jamais. C'était une chose que Père n'oubliait jamais de me répéter chaque jour.

Tyrion fut sorti de ses pensées par l'arrêt du convoi.

- Pourquoi s'arrête-t-on ?

Il entendit un vague brouhaha et des cris venant de devant mais sans pouvoir en distinguer la provenance et le contenu.

- Lord Tyrion, nous avons trouvé cette sauvageonne non loin. Elle était armée.

Ses gardes la plaquèrent par terre sans ménagement. Tyrion n'avait jamais compris ce recours à la violence quand ce n'était pas réellement nécessaire. Il jaugea du regard la femme à terre devant lui. Une sauvageonne, ici ? Le Mur était pourtant assez loin. Tyrion n'avait jamais rencontré de personne qui avaient vécu au delà-du Mur. Sa curiosité était aiguisée.

- Ce n'est pas des manières de nommer une dame. Veuillez la relever. Excusez l'impolitesse de mes gardes, ils ont peur de ne plus être grassement payés si quelqu'un attentait à ma vie. Montez donc avec moi, le voyage en sera moins ennuyeux et c'est toujours mieux que la mort que mes gardes rêvent de vous donner.

Il espérait pouvoir en apprendre plus sur la vie derrière le Mur et lui confirmer la provenance de ses cicatrices, même s'il en avait déjà une petite idée.
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Don't touch me.


C'est alors que j'entends une voix, je relève le regard puis aperçoit un homme. Plus particulièrement, un semi homme. Je n'étais pas surprise. J'avais déjà vu des géants, des grands hommes et des semi homme. Du moins, lorsque j'étais encore derrière ce mur. Le garde qui m'avait mit au sol me releva alors puis je fis un geste brusque d'épaule pour qu'il me lâche. Je regarde le Lord, surprise de ses paroles. Ce n'était pas la première fois que je rencontrais une personne qui se montrait juste avec moi. Il y avait bien eut ce Lord au Nord qui m'avait sauvé la vie malgré son devoir de Nordien de tuer les sauvageons qui passaient le mur. Malgré quelques mauvaises rencontres, je commençais à croire que les dires des anciens sur les hommes du Sud étaient fondés sur leurs haines pour ce Mur et non pour leurs véracités. J'observe le garde qui me rend mon arc malgré mes liens autour des poignets. Le lord me propose de monter dans... Cette boîte. Je préfère cela à la mort. Alors je rentre à l'intérieure puis m'assieds. Alors que j'étais bien trop fière pour parler devant les gardes, lorsque le semi homme me rejoint, je déclarais :

— Merci...

Le garde avait gardé mes flèches. De toute façon, user d'un arc dans un endroit confiné était impossible. Mais si cela pouvait les rassurer. Je baisse le regard vers mes mains qui tiennent l'arc de Cléophée contre mes jambes. Je suis intimidée, évidement. Je me suis tout de même fait attraper.



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Orophéria & Tyrion

Tyrion ne s'attendait pas à ce qu'elle accepte aussi facilement de monter le rejoindre. Elle préfère la vie à la mort, et Tyrion aimait cette qualité chez les gens. Il n'avait jamais compris ses chevaliers près à mourir pour leur seigneurs. Enfin, heureusement qu'il était entouré de personnes comme ça sinon il ne donnait pas cher de sa peau. La bataille n'était pas son fort, comme le combat rapproché n'était peut-être pas celui de son invité. Elle avait avec elle un arc qu'elle serrait comme si sa vie en dépendait. Il était fait avec soin et habileté, très différent de ceux que l'on utilisait dans le Sud. Il avait aussi l'air plus puissant. Tyrion se félicitait de l'intelligence de ses garde de lui avoir enlever ses flèches. Même si elles n'auraient eu qu'une courte portée dans le cortège, elles pouvaient être létale. La femme en face de lui restait silencieuse. Tyrion décida de lui laisser un peu de temps avant d'engager la conversation. Elle devait être en colère et peut être impressionnée donc il fallait qu'elle réussisse à prendre un peu ses aises. De plus, il avait une quantité de questions à lui poser, autant lui laisser un peu de répit. Cela lui laissa le temps de la regarder de plus près. Elle avait quitté ses habits du Nord pour d'autres un peu passe-partout. Cela aurait pu fonctionner si elle n'avait pas garder cette capuche. Peut-être qu'au Nord, cela était monnaie courante pour se protéger du froid mais ici, ça donnait plutôt un air suspicieux. Il devina sans mal la raison qui la poussait à garder cette capuche en permanence. Son visage arborait des larges cicatrices. La différence est souvent mal tolérée ici bas et on se serait souvenu d'un visage comme celui-là. Tyrion n'y voyait rien de honteux ou de difforme. Il était lui même un homme de petite taille et lui aussi arborait une cicatrice sur le visage, souvenir de la seule fois de sa vie où il prit les armes. Au vue des circonstances, il aurait pu porter cette cicatrice avec fierté car c'était une blessure de guerre. Pour la femme devant lui, il n'y avait rien d'orgueilleux ou de fière dans sa façon de les porter. Tyrion se souvenait vaguement d'avoir lu quelque chose sur le sujet, c'était peut être un signe de punition ...Après quelques minutes de silence, la jeune femme sortit de son mutisme pour lui murmurer un merci.

- De rien, mes gardes sont un peu à cran. Ils n'avaient aucunes raisons d'agir comme cela. Et je vais être honnête, le mot sauvageonne à aiguiser mon intérêt. Le Mur a-t-il changé de place pour bouger plus au Sud ou vous vouliez gouter le soleil ?

C'était plus fort que lui, il devait poser des questions et se montrait sarcastique. Il fallait espérer que la personne en face de lui y soit réceptive.
     

         
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Don't touch me.


Contrairement à mon peuple, je n'aimais pas la violence. Chasser, cuisiner, tanner et coudre me suffirait une fois dans l'Orage. Tout cela je connaissais que trop bien. Bien sûre; je savais également me battre, mais surement pas avec une épée à la loyale. Plutôt avec des dagues et d'une manière fourbe. Mais je n'excellais pas dans ce domaine. Je savais également créer des poisons et antidotes à partir de plantes. Si j'avais été éduquée pour savoir me battre convenablement, je n'en n'usais que pour me défendre. Là, pour le moment, je ne me sentais pas menacée. Ma traversée m'avait apprit la politesse, ce que je ne connaissais pas au delà du Mur. Je relève mon regard vers le Lord qui m'adresse la parole. Sa façon de parler du mur m'arrache un léger sourire amusé, et je n'étais pas quelqu'un de souriante.

— Je l'ai contourné en passant par l'île de Skagos...

J'espérais que je ne serais pas emprisonnée. Si j'avais fait toute cette route pour finir dans une geôle, alors j'avais tout perdu... Je me demandais pourquoi le fait que je sois une sauvageonne intéressait le noble.

— Je voulais vivre, avant tout. C'est pour cela que j'ai fuis.

Des questions, j'en avais plein. Mais personne ne pourrait y répondre. La vie est faite de changements... Quelques fois positifs ou bien négatifs. Des êtres chers seront arrachés par la vie et des rencontres insoupçonnables les remplaceront. Mais quand on perd une personne vraiment vraiment importante ? Ça se passe comment ? On doit faire comment pour réapprendre à vivre sans elle ? Quand deux chemins prennent des directions radicalement différentes. Quand cette personne, qui nous réchauffait le cœur en un simple sourire, décide de prendre le large en compagnie d'une présence probablement plus apaisante qu'est la mort. Ce vide, cette douleur qui me transperce le cœur à chaque fois que je pense à elle est abominable. Ces souvenirs qui bien que magnifiques, arrivent encore et toujours à me décrocher une touche de nostalgie. Même après le temps, même après la distance. Lorsque j'étais au plus bas, Cléophée était la seule à pouvoir redonner des couleurs à mon quotidien. Comment fait-on quand le destin prévoit deux tracés qui ne se rejoignent jamais ? Comment fait on quand on la voit s'éloigner, s'éloigner et même finir par s'effacer. Cette personne qui semblait pourtant comme gravée dans votre routine. J'aimerai que l'on me dise qu'il est possible de recommencer à sourire, qu'il est possible de retrouver la force de se lever...



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Orophéria & Tyrion

La personne que Tyrion avait devant lui avait fait un très long voyage. Contourné le Mur était déjà une épreuve en soi, une épreuve que peu de personnes auraient réussi à mener à bien. Mais en plus de cela, elle était descendue de plus en plus vers le Sud. Cela aiguisait la curiosité de Tyrion: après tout, pour un habitant d'au delà du Mur, le Nord devait déjà être un lieu de vie plus confortable et peut-être même plus chaud. Elle devait avoir en elle une curiosité et une envie d'apprendre pour aller au loin. C'est du moins ce qu'espérait Tyrion, entre deux personnes curieuses d'apprendre, la conversation ne pouvait être que plaisante. Après réflexion, sa longue fuite vers le Sud pouvait aussi s'expliquait de par les cicatrices qui recouvraient son visage. Enfin, c'est une question que Tyrion se retiendrait de poser, il ne savait que trop bien la sensibilité de ce genre de sujet et surtout avec des inconnus. Il pouvait être impertinent et sarcastique mais il savait également être sensible. Il ne tenait sûrement pas cela de son père. Peut-être le tenait-il de la douce Joanna, sa mère, qu'il n'avait pas eu la chance de connaitre.

Elle voulait vivre. Une battante, un peu comme lui. Malgré l'adversité, elle avait en elle assez de courage et de volonté pour prendre les rênes de son destin et s'offrir par la force une vie meilleure. En plus de cela, elle se montrait soit polie soit réceptive à son humour, quoiqu'il est aisé d'obliger une personne à sourire si elle a le choix entre cela et des gardes prêts à en découdre.

- Peu de personne s'accrochent aussi fort à la vie. Peu de personne prennent la vie à sa juste et forte valeur. C'est courageux. Et la vie vous semble plus agréable ici, de l'autre côté du Mur ?

Tyrion devait se contenir pour ne pas l'assommer de questions. Ce n'était pas de la curiosité malsaine mais une véritable envie d'apprendre plus sur quelqu'un qui a vécu derrière le Mur. Si nos ancêtres ont construit ce Mur, c'est qu'ils pensaient que la vie là-bas était terrible. Il fallait une idée à Tyrion pour ne pas que la jeune femme se referme sous le coup de ses nombreuses questions.

- Oh je me rends compte que je ne me suis pas présenté. Je suis Tyrion Lannister. Et vous ? Pardonnez-moi, je pose beaucoup de questions et je parle probablement trop. Voici une idée pour m'empêcher de monopoliser la conversation: vous pouvez me poser autant de questions que moi je vous pose..
     

         
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Si je restais une sauvageonne aux yeux des gens par mon allure glaciale, je savais me montrer bien plus douce lorsque j'avais confiance. Notamment lorsque j'avais fais la rencontre du Nordien. Lord Edric Snow. Cet homme m'avait sauvé la vie. C'était le genre de personne que je n'oubliais jamais. Je regarde alors le noble.

— La vie est faite pour que l'on s'y accroche, sinon, à quoi bon respirer si ce n'est pas pour se battre au quotidien ?

C'était une question sans réelle réponse.

— Mon séjour pourrait être plaisant si je ne tombait pas sur des gardes hostiles alors que je voyage vers l'Orage.

Le semi-homme se présentait alors à moi. Tyrion Lannister. Cette famille me disait quelque chose... Ce nom, mon ami sauvageon me l'avait déjà nommé. Peut importe pour le moment. Je me présente à mon tour. Inventer des noms était si difficile pour moi parce que mentir ne faisait pas partit de mon comportement.

— Je m'appelle Orophéria.

Je baisse à nouveau mon regard vers mon arc, je laisse mes doigts parcourir les divers symboles par habitude. Puis j'observe cette espèce de boîte dans laquelle nous nous trouvons.

— Très bien, je me permet donc de vous poser une question. Pourquoi cette boîte et pas un cheval ?


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