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[-18] Bienvenue aux îles ! [Pv Denys Timbal-Alyssa Desdaings]
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Vieux Wyk, un peu après l'event du Conflans ( je mettrais plus quand j'aurai plus d'info).
Un homme venait de crier « terres ». Cela ne pouvait signifier qu'une seule choses : Vieux Wyk était en vue à l'horizon. Son île, ses terres, le fief des Timbal, sa famille, sa maison. Il était toujours bon pour un homme de revenir à ses origines, pour un Fer-Né de retourner à sa source. Savoir qu'ils allaient bientôt mettre pieds à terre allait donner de la fouge et de l'envie aux rameurs et à tout l'équipage. Il n'était cependant pas trop tard pour continuer ce qu'il était en train de faire. Il serait bon d'arrêter lorsque le Snekkar serait arrivé à destination. Que faisait-il de si intéressant ? Il apprenait à sa captive à se servir d'une hache. C'était la plus petite qu'ils avaient trouvés à bord. Bien plus courte et plus légère que celle que Denys utilisait. La Desdaings n'avaient pas la musculature d'un Timbal ni l'habitude de porter de lourdes charges. Depuis qu'il la tenait à bord de son bateau, il avait pût juger de son caractère pour le moins combatif. Un trait de caractère qu'il appréciait chez les personnes du sexe opposé alors autant lui montrer comment se battre et se défendre. C'était pas le genre de femme qu'il comptait garder au fief des Timbal. La laisser là bien sagement en attendant qu'il rentre pour la fourrer et lui faire des gosses. A la limite, peut-être qu'il l'y laisserait aux premiers signes de la fécondation ou du moins quand la grossesses l'empêcherait de pouvoir vivre comme un véritable Fer-Né.
«Lèves plus ton bouclier et garde le bras ferme. A quoi ça sert d'en avoir un si c'est pour s'en servir comme un manchot. Applique toi Alyssa, sinon tu vas goûter au plat de ma lame.»
Une sanction qui planait sur son crâne et qui pourrait s'avérer cuisante. Elle devait sa voir qu'il ne fallait pas l'énerver ou prendre ses menaces à la légère. Le Timbal était un homme d'honneur, un véritable leader et un Capitaine bon envers ceux qui appliquaient ses ordres avec respect et application. Cependant si on lui désobéissait, il pouvait devenir un homme violent, dur et sévère. Quand en plus on savait qu'il possédait un corps d'armoire à glace et un air des plus intimidants. De son bouclier, il tapa légèrement sur celui de la Desdaings. Enfin, une frappe légère : façon de parler. Pour la dame du Conflans, il y avait de quoi vaciller un peu sous l'impact du coup. Fallait dire qu'il n'avait pas l'habitude d'apprendre à manier la hache à une jeune dame d'une lignée noble des contrées vertes.
«Aller attaque moi avec fougue et force. Montre moi ce que t'as dans le ventre ? Y a certains de mes gars qui disent que t'as rien dans le ventre et que la seule chose que t'y aies quelque chose c'est que je t'y colle un marmot. Ils me disent de te vendre en Essos. Dans une maison des plaisirs de Lys, ça tenterait ? Moi je crois pas. T'as la rage dans le regard alors confère là à ton bras et à ta hache !»
«Lèves plus ton bouclier et garde le bras ferme. A quoi ça sert d'en avoir un si c'est pour s'en servir comme un manchot. Applique toi Alyssa, sinon tu vas goûter au plat de ma lame.»
Une sanction qui planait sur son crâne et qui pourrait s'avérer cuisante. Elle devait sa voir qu'il ne fallait pas l'énerver ou prendre ses menaces à la légère. Le Timbal était un homme d'honneur, un véritable leader et un Capitaine bon envers ceux qui appliquaient ses ordres avec respect et application. Cependant si on lui désobéissait, il pouvait devenir un homme violent, dur et sévère. Quand en plus on savait qu'il possédait un corps d'armoire à glace et un air des plus intimidants. De son bouclier, il tapa légèrement sur celui de la Desdaings. Enfin, une frappe légère : façon de parler. Pour la dame du Conflans, il y avait de quoi vaciller un peu sous l'impact du coup. Fallait dire qu'il n'avait pas l'habitude d'apprendre à manier la hache à une jeune dame d'une lignée noble des contrées vertes.
«Aller attaque moi avec fougue et force. Montre moi ce que t'as dans le ventre ? Y a certains de mes gars qui disent que t'as rien dans le ventre et que la seule chose que t'y aies quelque chose c'est que je t'y colle un marmot. Ils me disent de te vendre en Essos. Dans une maison des plaisirs de Lys, ça tenterait ? Moi je crois pas. T'as la rage dans le regard alors confère là à ton bras et à ta hache !»
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Bienvenue aux îles !
«Il n'y a qu'une chose de plus violente que la mort : la survie.»
Ne pas réfléchir. Ne surtout pas penser à la moindre chose. La nuit lui offrait suffisamment de cauchemars pour qu'elle refuse de se torturer la journée. Alyssa n'était plus grand chose de la jeune fille qu'elle avait été. Si peu de temps mais sa peau avait déjà brunie, ses tâches de rousseurs s'étaient fait plus marquées sous la caresse du soleil avant de disparaitre derrière ce teint qui remplaçait l'albate de la noblesse. Ses boucles brunes autrefois si bien entretenues n'étaient déjà plus qu'un amas de cheveux se transformant lentement en dreads. Mais pourtant, jamais ses prunelles n'avaient brillées avec tant d'éclat. C'était un mélange entre le bonheur et la haine la plus pure. Alyssa n'arrivait à gérer ses sentiments. parce qu'elle n'arrivait à se comprendre elle-même.
Aujourd'hui, elle tenait devant elle un bouclier. Elle qui se croyait forte, elle qui se croyait dangereuse quand elle était encore dans le Conflans et qu'elle croulait sous les "compliments" de ceux qui lui en offraient. Elle était une femme guerrière. Mais ses muscles n'étaient que poudres aux yeux. Ils étaient puissants face à ceux des idiotes de Beaumarché. En vérité, il n'en était rien. Elle était plus que faible. Mais la rage du combat bruissait depuis le premier jour dans le coeur d'Alyssa, comme elle l'avait fait de son père. Alors chaque soir, alors que Denys disparaissait, elle s'entrainait dans l'ombre. Ses entrainements portaient déjà leur fruit. Mais il n'en était rien quand c'était lui qui combattait. Il était trop fort pour elle. pourtant, comme toujours, la brune ne perdait pas espoir. Ce n'était pour briller à ses yeux. Elle aimait le combat. Elle aimait cette furie qu'elle devenait Sans pour autant oublier son nom. Elle était Alyssa Desdaings. Et elle vengerait sa famille. Qu'importe ce qu'il devait lui en couter.
J'les emmerde. grogna la demoiselle en réponse aux paroles du Fer Né, heureuse de pouvoir jurer. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'offrir tous ses mots que lui avait apprit les marins autrefois. Maintenant, elle était comme libre. Si elle oubliait le mouvement de la mer qui lui rappelait à chaque seconde qu'elle n'était que captive.
poussant un cri rageur, elle bondit sur le blond, son arme en main. Sa poigne avait toujours été parfaite, mais parfaite pour un chevalier, comme son frère lui avait apprit. Les coutumes des pieds verts étaient si différentes de ce qu'elle vivait en permanence sur ce navire. plutôt crever que de porter un gosse. T'me foutra pas dans une maison de plaisir. Je suis une Desdaings, pas une vulgaire putain. La fierté. Toujours cette fierté du cygne, conscient de sa beauté et de sa puissance. Les rois du fleuve. Malgré ses paroles qui n'avaient rien de celles d'une Lady, Alyssa restait la fille de cette famille à la puissance réelle. personne n'avait le droit de les faire chuter. Elle les tuerait tous. Qu'ils n'en attendent pas moins de sa vengeance.
Son arme rencontra celle du fer né mais elle ne perdit pas une seconde. Retenant le hurlement de ses os qui glapissaient sous le choc, elle se retourna et frappa une seconde fois, avec plus de violence que jamais. Ses lippes, malgré la concentration, s'étirèrent sur un véritable sourire. La jeune cygne aimait ça. Adorait ce combat qui lui rappelait à chaque fois son but. Tous. Elle les tuerait tous. Une flopée de noms qu'elle répétait inlassablement. Étrangement, le nom du Fer né n'en faisait pas partie.
Aujourd'hui, elle tenait devant elle un bouclier. Elle qui se croyait forte, elle qui se croyait dangereuse quand elle était encore dans le Conflans et qu'elle croulait sous les "compliments" de ceux qui lui en offraient. Elle était une femme guerrière. Mais ses muscles n'étaient que poudres aux yeux. Ils étaient puissants face à ceux des idiotes de Beaumarché. En vérité, il n'en était rien. Elle était plus que faible. Mais la rage du combat bruissait depuis le premier jour dans le coeur d'Alyssa, comme elle l'avait fait de son père. Alors chaque soir, alors que Denys disparaissait, elle s'entrainait dans l'ombre. Ses entrainements portaient déjà leur fruit. Mais il n'en était rien quand c'était lui qui combattait. Il était trop fort pour elle. pourtant, comme toujours, la brune ne perdait pas espoir. Ce n'était pour briller à ses yeux. Elle aimait le combat. Elle aimait cette furie qu'elle devenait Sans pour autant oublier son nom. Elle était Alyssa Desdaings. Et elle vengerait sa famille. Qu'importe ce qu'il devait lui en couter.
J'les emmerde. grogna la demoiselle en réponse aux paroles du Fer Né, heureuse de pouvoir jurer. Elle n'avait jamais eu l'occasion d'offrir tous ses mots que lui avait apprit les marins autrefois. Maintenant, elle était comme libre. Si elle oubliait le mouvement de la mer qui lui rappelait à chaque seconde qu'elle n'était que captive.
poussant un cri rageur, elle bondit sur le blond, son arme en main. Sa poigne avait toujours été parfaite, mais parfaite pour un chevalier, comme son frère lui avait apprit. Les coutumes des pieds verts étaient si différentes de ce qu'elle vivait en permanence sur ce navire. plutôt crever que de porter un gosse. T'me foutra pas dans une maison de plaisir. Je suis une Desdaings, pas une vulgaire putain. La fierté. Toujours cette fierté du cygne, conscient de sa beauté et de sa puissance. Les rois du fleuve. Malgré ses paroles qui n'avaient rien de celles d'une Lady, Alyssa restait la fille de cette famille à la puissance réelle. personne n'avait le droit de les faire chuter. Elle les tuerait tous. Qu'ils n'en attendent pas moins de sa vengeance.
Son arme rencontra celle du fer né mais elle ne perdit pas une seconde. Retenant le hurlement de ses os qui glapissaient sous le choc, elle se retourna et frappa une seconde fois, avec plus de violence que jamais. Ses lippes, malgré la concentration, s'étirèrent sur un véritable sourire. La jeune cygne aimait ça. Adorait ce combat qui lui rappelait à chaque fois son but. Tous. Elle les tuerait tous. Une flopée de noms qu'elle répétait inlassablement. Étrangement, le nom du Fer né n'en faisait pas partie.
© Garrett
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Elle avait du répondant mais c'était au poing qu'il en voulait. Elle se démenait comme elle pouvait mais elle encore trop tendre et trop peu habituée pour pouvoir ne serait-ce que l'inquiéter un tout petit peu. Il allait falloir la faire travailler avec les hommes pour qu'elle s'endurcisse physiquement. Après peut-être qu'elle pourrait participer à un pillage ou à un abordage et montrer si elle avait vraiment plus que de la gueule. Elle frappait et frappait sans faiblir mais ses bottes étaient aussi prévisibles que les cris d'un bambin qui avait faim. D'un geste du bouclier, il repoussa sa frappe, passa dans son dos et en passa son bras tenant sa hache autour de son cour. Il ne la serrait pas pour l'étrangler mais juste pour la maintenir en position quelques instants.
«Et voilà, là je t'égorge. Encore bien trop tendre mais ça viendra. Peut-être que j'irai pas courir jusqu'en Essos pour te vendre. Le nouveau roi des contrées vertes devrait aimer d'avoir une Desdaings à disposition non ? Vous êtes ses opposants ? Quoi que je suis pas sûr qu'il te garde pour sa couche. Il paraît qu'il ne va même pas au combat avec ces hommes. Doit avoir une virilité aussi courte que son règne actuel ha ha ha. Sûrement le genre d'homme qui préfère qu'on lui passe par derrière ha ha ha.»
Même quand il rigolait, il avait l'air austère. Leur périple touchait bientôt à sa fin. Ils avaient longés les côtes de l'Ouest en quittant le Conflans. Il était plus logique qu'ils remontent le Nord et si les gens du Conflans décidait de les poursuivre, ils auraient emprunter cette voie. Ensuite, ils s'étaient ensuite diriger vers les îles de Fer pour revenir à bon port. Après un arrêt à Pyke, ils avaient prit la direction de Grand Wyk ce qui expliquait qu'ils rentraient sans doute plus tard que d'autres. Relâchant son étreinte, il la poussa un peu pour qu'elle se remette en piste.
«Tu finiras par avoir un marmot. T'en as peut-être déjà hein qui grandit dans ton bide alors que tu n'en sais encore rien. T'es pas encore une guerrière, peut-être qu'un jour tu le seras. T'en as l'esprit. Tu donneras de bons enfants avec un tempérament pareil.»
Un homme cria qu'ils arrivaient à terre et Denys se retourna pour contempler son île. Une fois à terre, ils prendraient des chevaux. Il n'aimait pas ce mode de déplacement mais c'était le plus simple et le plus rapide pour se retrouver au château avant la tombée de la nuit. Il intima les ordres en demandant à ce qu'on dise à Longmât d'aller lui faire quérir quatre ou cinq chevaux une fois qu'ils auraient accostés. Un pour lui, un pour Longmât, un pour la Desdaings et deux pour transporter certaines prises qu'il ramenait chez lui et offrirait sans aucun doute à sa mère. Il espérait que son père et son frère serait eux aussi rentré au bercail.
«Aller range ton arme et ton bouclier. On aura tout le temps de t'entraîner quand on sera rentré. On te trouvera peut-être quelque chose de plus adapté une fois à terre. T'es encore trop verte pour gagner ton équipement par le Fer-Prix.»
Il tendit à un homme son bouclier pour qu'il l'accroche à un cheval une fois qu'ils seraient à terre et accrocha sa hache à sa ceinture. Du plat de sa main, il donna une petite tape sur les fesses d'Alyssa pour la presser et la mettre en marche. Ses fesses étaient une partie de son anatomie qu'il appréciait. Rares étaient les femmes qui possédait de telles merveilles. Ils pouvaient les compter sur les doigts d'une main. Les deux qui lui revenaient en tête étaient une sauvage du Val et une Fer-née élevée dans les contrées vertes.
«On va rejoindre le fief à cheval. Tu sais monter non ? Tout le monde sait le faire dans les contrées vertes ! Presse toi ! Plus vite t’iras, plus vite tu pourras te réchauffer au coin d'un bon feu.»
«Et voilà, là je t'égorge. Encore bien trop tendre mais ça viendra. Peut-être que j'irai pas courir jusqu'en Essos pour te vendre. Le nouveau roi des contrées vertes devrait aimer d'avoir une Desdaings à disposition non ? Vous êtes ses opposants ? Quoi que je suis pas sûr qu'il te garde pour sa couche. Il paraît qu'il ne va même pas au combat avec ces hommes. Doit avoir une virilité aussi courte que son règne actuel ha ha ha. Sûrement le genre d'homme qui préfère qu'on lui passe par derrière ha ha ha.»
Même quand il rigolait, il avait l'air austère. Leur périple touchait bientôt à sa fin. Ils avaient longés les côtes de l'Ouest en quittant le Conflans. Il était plus logique qu'ils remontent le Nord et si les gens du Conflans décidait de les poursuivre, ils auraient emprunter cette voie. Ensuite, ils s'étaient ensuite diriger vers les îles de Fer pour revenir à bon port. Après un arrêt à Pyke, ils avaient prit la direction de Grand Wyk ce qui expliquait qu'ils rentraient sans doute plus tard que d'autres. Relâchant son étreinte, il la poussa un peu pour qu'elle se remette en piste.
«Tu finiras par avoir un marmot. T'en as peut-être déjà hein qui grandit dans ton bide alors que tu n'en sais encore rien. T'es pas encore une guerrière, peut-être qu'un jour tu le seras. T'en as l'esprit. Tu donneras de bons enfants avec un tempérament pareil.»
Un homme cria qu'ils arrivaient à terre et Denys se retourna pour contempler son île. Une fois à terre, ils prendraient des chevaux. Il n'aimait pas ce mode de déplacement mais c'était le plus simple et le plus rapide pour se retrouver au château avant la tombée de la nuit. Il intima les ordres en demandant à ce qu'on dise à Longmât d'aller lui faire quérir quatre ou cinq chevaux une fois qu'ils auraient accostés. Un pour lui, un pour Longmât, un pour la Desdaings et deux pour transporter certaines prises qu'il ramenait chez lui et offrirait sans aucun doute à sa mère. Il espérait que son père et son frère serait eux aussi rentré au bercail.
«Aller range ton arme et ton bouclier. On aura tout le temps de t'entraîner quand on sera rentré. On te trouvera peut-être quelque chose de plus adapté une fois à terre. T'es encore trop verte pour gagner ton équipement par le Fer-Prix.»
Il tendit à un homme son bouclier pour qu'il l'accroche à un cheval une fois qu'ils seraient à terre et accrocha sa hache à sa ceinture. Du plat de sa main, il donna une petite tape sur les fesses d'Alyssa pour la presser et la mettre en marche. Ses fesses étaient une partie de son anatomie qu'il appréciait. Rares étaient les femmes qui possédait de telles merveilles. Ils pouvaient les compter sur les doigts d'une main. Les deux qui lui revenaient en tête étaient une sauvage du Val et une Fer-née élevée dans les contrées vertes.
«On va rejoindre le fief à cheval. Tu sais monter non ? Tout le monde sait le faire dans les contrées vertes ! Presse toi ! Plus vite t’iras, plus vite tu pourras te réchauffer au coin d'un bon feu.»
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Bienvenue aux îles !
«Il n'y a qu'une chose de plus violente que la mort : la survie.»
Malgré sa lutte, Alyssa n'avait aucune chance face à cet homme qui se battait depuis qu'il était né mais elle ne perdait rien à essayer. Mais son orgueil en ressortie blessé. Quelqu'un de sensé aurait sut qu'elle ne pouvait pas gagner mais pour la brune, c'était impensable. Les enseignements d'Isendre ne servaient à rien. Durant une seconde, elle eut envie de pleurer en pensant à son frère mais elle s'en empêcher. Si Denys la voyait pleurer comme une enfant, elle pouvait être certaine qu'elle perdrait le peu de respect qu'il avait à son égard. Elle était une guerrière et les guerrières ne pleurent pas. Elles luttent autant qu'elles peuvent contre ses hommes idiots qui refusent de leur offrir ce qu'elles méritent. Et pourtant, Alyssa sentait dans le moindre de ses muscles qui la faisaient atrocement souffrir qu'elle était loin de celle qu'elle rêvait de devenir. Très loin.
Le contact du bois dure de la hanche du Fer-Né la fit frémir et elle ne répondit rien à ses paroles. Qu'il insulte le roi autant qu'il voulait, elle se fichait de toutes les intrigues de la cour. Le peu de temps qu'elle y avait passé avait achevé de la dégouter de port-Real et elle s'était jurée ne plus jamais y remettre les pieds. Ce qui ne risquait certainement pas d'arriver vu sa situation actuelle. Aujourd'hui, le seul endroit où elle se rendait était celui qu'avait choisi le Fer Né.
Alors qu'il la renvoyait sur la piste pour une nouvelle danse de fer, Alyssa ne perdit pas l’équilibre. Les premières fois où il avait fait ça, le jeune cygne s'était étalé de tout son long sur le bois aux odeurs marines du bateau. Mais depuis, son pied s'était fait beaucoup plus assuré. Elle ne trébuchait plus lorsqu'une vague un peu trop violente venait lécher la coque du navire et elle ne tombait plus alors que les Fer Nés la poussaient comme une vulgaire catin. La fierté de la brune n'avait jamais été aussi puissante et elle pointait fièrement le menton dès qu'elle croisait le moindre regard. Contrairement à tout ses hommes sans nom, elle était un Desdaings. Et par son sang, elle valait bien plus qu'eux tous réuni. Ils riraient moins que Isendre et l'armée des cygnes viendraient les chercher, faisant bruler les bateaux et les égorgeant comme ils l'avaient fait de son père et d'Alessander. Jamais elle ne pourrait leur pardonner. Elle les tuerait tous. Sans autre exception que Denys. Malgré le fait qu'elle soit sa captive, il se montrait étonnamment bon avec elle.
Aucune réaction ne vient décorer le visage d'Alyssa aux paroles du Fer né sur un possible enfant qui grandirait dans son ventre. Elle le refusait tout net. plutôt crever, comme elle l'avait si bien dit. Et s'il y avait le moindre bébé en elle, elle ne pouvait savoir de quelle folie elle serait capable. Mais pourtant, les compliments de Denys lui mirent du baume au coeur. Sans qu'elle en comprenne vraiment, obtenir les éloges de la part du Fer Né lui faisait du bien. Contrairement à tous les nobles que lui avaient présenté sa mère, ils n'étaient pas fourbe et mesquin. Ils ne mentaient pas. Ce qu'ils disaient était empli de vérité et par instant, il lui semblait voir l'ombre de son père derrière les yeux de glace du blond.
A l'instant exacte où un homme annonça la terre, Alyssa tourna son visage jusqu'au paysage qui lui avait semblé si monotone. Un immense sourire étira ses lippes. Bien que la peur s'impose en maitre dans son coeur à l'idée de quitter le bateau, elle ne pouvait s'empêcher d'être heureuse. La terre ne lui avait que trop manquée. Obéissant au Fer Né sans vraiment avoir le choix de ne pas le faire, elle offrit son arme à un homme qui passait par là et qui la regarda avec des grands yeux étonnés alors qu'elle lui donnait comme à un vulgaire serviteur. Trop interloqué, il se retrouva avec l'épée en main et une Alyssa trop loin pour qu'il puisse lui enfoncer dans le ventre. Le spectacle était plus que comique et la brune ne put retenir un petit rire alors qu'elle se rapprochait de la proue et posait ses mains sur le bois qui grinçait.
C'est avec l'envie féroce de le gifler pour le geste qu'il avait fait qu'Alyssa se tourna vers lui, ses prunelles d'azures lançant des éclairs. C'était bien la seule chose qu'elle haïssait dans le fait d'être sa captive. Elle n'était que son objet. Rien d'autre et il ne se privait pas pour lui prouver.
Bien sur que je sais monter. Je ne suis pas une vulgaire paysanne.
Sa voix claqua alors qu'elle lui jetait un nouveau regard noir et suivait le reste des hommes qui commençaient déjà à débarquer. Avisant les quatre montures qu'on leur amenait, elle ne put empêcher un rire méprisant. Et bien mon cher, je vois que même les plus puissants des fer nés se font avoir avec merveille. Ses chevaux ne tiendront pas cent mètres. Si vous êtes experts en bâteau, je le suis en monture et je peux vous assurer qu'on vous roule dans la farine si on espère vous vendre ça.
Le ton de la brune était plus que sarcastique alors qu'elle imitait sa mère dans sa manière de parler. Si durant tout le trajet, elle s'était comportée comme la sauvageonne qu'elle était en vérité, à l'instant même où ses pieds avaient touché le sol, elle retrouvait ce ton condescendant propre à la noblesse. Mais elle devait avouer être particulièrement fière d'elle. Elle avait réussit à trouver quelque chose pour se rendre non pas indispensable mais utile au Fer Né. Sa connaissance équine était digne de celle de son père qui lui avait tout apprit et l'amour de Criston Desdaings pour les montures n'avait de limite. Il lui avait transmit ça, faisant d'elle une cavalière émérite. Fait d'arme très peu utile chez les hommes de fer.
Le contact du bois dure de la hanche du Fer-Né la fit frémir et elle ne répondit rien à ses paroles. Qu'il insulte le roi autant qu'il voulait, elle se fichait de toutes les intrigues de la cour. Le peu de temps qu'elle y avait passé avait achevé de la dégouter de port-Real et elle s'était jurée ne plus jamais y remettre les pieds. Ce qui ne risquait certainement pas d'arriver vu sa situation actuelle. Aujourd'hui, le seul endroit où elle se rendait était celui qu'avait choisi le Fer Né.
Alors qu'il la renvoyait sur la piste pour une nouvelle danse de fer, Alyssa ne perdit pas l’équilibre. Les premières fois où il avait fait ça, le jeune cygne s'était étalé de tout son long sur le bois aux odeurs marines du bateau. Mais depuis, son pied s'était fait beaucoup plus assuré. Elle ne trébuchait plus lorsqu'une vague un peu trop violente venait lécher la coque du navire et elle ne tombait plus alors que les Fer Nés la poussaient comme une vulgaire catin. La fierté de la brune n'avait jamais été aussi puissante et elle pointait fièrement le menton dès qu'elle croisait le moindre regard. Contrairement à tout ses hommes sans nom, elle était un Desdaings. Et par son sang, elle valait bien plus qu'eux tous réuni. Ils riraient moins que Isendre et l'armée des cygnes viendraient les chercher, faisant bruler les bateaux et les égorgeant comme ils l'avaient fait de son père et d'Alessander. Jamais elle ne pourrait leur pardonner. Elle les tuerait tous. Sans autre exception que Denys. Malgré le fait qu'elle soit sa captive, il se montrait étonnamment bon avec elle.
Aucune réaction ne vient décorer le visage d'Alyssa aux paroles du Fer né sur un possible enfant qui grandirait dans son ventre. Elle le refusait tout net. plutôt crever, comme elle l'avait si bien dit. Et s'il y avait le moindre bébé en elle, elle ne pouvait savoir de quelle folie elle serait capable. Mais pourtant, les compliments de Denys lui mirent du baume au coeur. Sans qu'elle en comprenne vraiment, obtenir les éloges de la part du Fer Né lui faisait du bien. Contrairement à tous les nobles que lui avaient présenté sa mère, ils n'étaient pas fourbe et mesquin. Ils ne mentaient pas. Ce qu'ils disaient était empli de vérité et par instant, il lui semblait voir l'ombre de son père derrière les yeux de glace du blond.
A l'instant exacte où un homme annonça la terre, Alyssa tourna son visage jusqu'au paysage qui lui avait semblé si monotone. Un immense sourire étira ses lippes. Bien que la peur s'impose en maitre dans son coeur à l'idée de quitter le bateau, elle ne pouvait s'empêcher d'être heureuse. La terre ne lui avait que trop manquée. Obéissant au Fer Né sans vraiment avoir le choix de ne pas le faire, elle offrit son arme à un homme qui passait par là et qui la regarda avec des grands yeux étonnés alors qu'elle lui donnait comme à un vulgaire serviteur. Trop interloqué, il se retrouva avec l'épée en main et une Alyssa trop loin pour qu'il puisse lui enfoncer dans le ventre. Le spectacle était plus que comique et la brune ne put retenir un petit rire alors qu'elle se rapprochait de la proue et posait ses mains sur le bois qui grinçait.
C'est avec l'envie féroce de le gifler pour le geste qu'il avait fait qu'Alyssa se tourna vers lui, ses prunelles d'azures lançant des éclairs. C'était bien la seule chose qu'elle haïssait dans le fait d'être sa captive. Elle n'était que son objet. Rien d'autre et il ne se privait pas pour lui prouver.
Bien sur que je sais monter. Je ne suis pas une vulgaire paysanne.
Sa voix claqua alors qu'elle lui jetait un nouveau regard noir et suivait le reste des hommes qui commençaient déjà à débarquer. Avisant les quatre montures qu'on leur amenait, elle ne put empêcher un rire méprisant. Et bien mon cher, je vois que même les plus puissants des fer nés se font avoir avec merveille. Ses chevaux ne tiendront pas cent mètres. Si vous êtes experts en bâteau, je le suis en monture et je peux vous assurer qu'on vous roule dans la farine si on espère vous vendre ça.
Le ton de la brune était plus que sarcastique alors qu'elle imitait sa mère dans sa manière de parler. Si durant tout le trajet, elle s'était comportée comme la sauvageonne qu'elle était en vérité, à l'instant même où ses pieds avaient touché le sol, elle retrouvait ce ton condescendant propre à la noblesse. Mais elle devait avouer être particulièrement fière d'elle. Elle avait réussit à trouver quelque chose pour se rendre non pas indispensable mais utile au Fer Né. Sa connaissance équine était digne de celle de son père qui lui avait tout apprit et l'amour de Criston Desdaings pour les montures n'avait de limite. Il lui avait transmit ça, faisant d'elle une cavalière émérite. Fait d'arme très peu utile chez les hommes de fer.
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Denys éclata de rire. La Desdaings connaissait sans doute son affaire en matière de chevaux mais si elle pensait que la maison Timbal déversait la moindre piécette pour s'assurer les services de ces carnes, elle se trompait fièrement. C'était par respect et servitude qu'on les leur présentait et non pas pour les tromper. Le jeune homme continua de rire avant de lui coller une vigoureuse tape sur l'épaule.
«Je peux te le confirmer que tu sais monter de là à dire que tu montes avec aisance et grâce c'est une autre histoire ha ha ha ! Sache petite qu'on a pas acheté ses chevaux, nous sont remis simplement pour nous rendre jusque chez nous. S'avère que si t'as raison on continuera à pied, mais on reviendra demain pour trancher les mains de celui qui nous les a refilé. Peut-être bien que je te laisserai appliquer toi même la sentence si tu te tiens sage jusque là.»
Le Timbal regarda les hommes s'affairer à installer les dernières affaires sur les chevaux avant de lui même grimper sur sa vieille carne. Il n'avait jamais trop apprécier ce moyen de transport. Faire confiance à une bête qui avait sa propre volonté et façon de pensée n'était déjà pas quelque chose de très intelligent et logique en soit. Sans compter que ce n'était pas très confortable pour voyager. Une fois tous bien campé sur leur monture et les paquets chargés, Longmât ouvrit la marche, Denys avec les montures portes bagages. Il la ferma lui même en compagnie de sa prise de guerre. Il espérait arriver rapidement au fief familial, histoire de pouvoir se poser, embrasser sa cher mère, lui offrir quelques beaux présents puis prendre un bon bain bien mérité. Retrouver ensuite son paternel et son frère et échanger des histoires et des anecdotes croustillantes. Quoi qu'ils aient accomplis, il savait qu'il ferait des envieux en ramenant Alyssa avec lui. Jeune, belle et fraîche comme la rosée du matin.
«Cela fait des lunes qu'on a plus mit les pieds chez toi Capitaine. Il me tarde de retrouver Wylla la jeune boulangère. Sa mère est plus dure que la croûte de son pain rassi mais Wylla elle est douce et accueillante comme la mie d'un pain qui sort du four..»
Denys émit un nouveau rire amusé par la situation. L'attitude de son presque frère lui faisait chaud au cœur. Parfois il en arrivait à oublier le fait qu'il n'était pas le seul à avoir grandit là bas. Le château était beaucoup moins tape à l’œil et confortable que celui des Desdaings. Une bonne occasion pour habituer Alyssa à son nouveau mode de vie.
«Ça va te changer de chez toi petite ici mais tu t'y feras. Je sais que t'es une coriace. Je le lis dans tes yeux chaque jour. Quoi que tu penses, tu seras sans doute plus ici chez toi que nulle part ailleurs. Heureuse de retrouver un cheval entre tes jambes ? Dis toi que ça t’arriveras pas tous les jours alors profite. Si on de la chance, on arrivera avant que la pluie nous tombe sur le coin de la figure. »
Il posa sur un elle un regard légèrement complice mais aussi dur et emplit de désir. Elle ne le laissait pas encore. Puisse t-elle prier ses dieux que cela arrivent le plus tard possible car dés le moment où il n'aurait plus pour elle la moindre once d'intérêt, sa vie risquait de changer du tout au tout. Une transition qui pouvait se faire du jour au lendemain de la manière la plus brutale qui soit.
«Je peux te le confirmer que tu sais monter de là à dire que tu montes avec aisance et grâce c'est une autre histoire ha ha ha ! Sache petite qu'on a pas acheté ses chevaux, nous sont remis simplement pour nous rendre jusque chez nous. S'avère que si t'as raison on continuera à pied, mais on reviendra demain pour trancher les mains de celui qui nous les a refilé. Peut-être bien que je te laisserai appliquer toi même la sentence si tu te tiens sage jusque là.»
Le Timbal regarda les hommes s'affairer à installer les dernières affaires sur les chevaux avant de lui même grimper sur sa vieille carne. Il n'avait jamais trop apprécier ce moyen de transport. Faire confiance à une bête qui avait sa propre volonté et façon de pensée n'était déjà pas quelque chose de très intelligent et logique en soit. Sans compter que ce n'était pas très confortable pour voyager. Une fois tous bien campé sur leur monture et les paquets chargés, Longmât ouvrit la marche, Denys avec les montures portes bagages. Il la ferma lui même en compagnie de sa prise de guerre. Il espérait arriver rapidement au fief familial, histoire de pouvoir se poser, embrasser sa cher mère, lui offrir quelques beaux présents puis prendre un bon bain bien mérité. Retrouver ensuite son paternel et son frère et échanger des histoires et des anecdotes croustillantes. Quoi qu'ils aient accomplis, il savait qu'il ferait des envieux en ramenant Alyssa avec lui. Jeune, belle et fraîche comme la rosée du matin.
«Cela fait des lunes qu'on a plus mit les pieds chez toi Capitaine. Il me tarde de retrouver Wylla la jeune boulangère. Sa mère est plus dure que la croûte de son pain rassi mais Wylla elle est douce et accueillante comme la mie d'un pain qui sort du four..»
Denys émit un nouveau rire amusé par la situation. L'attitude de son presque frère lui faisait chaud au cœur. Parfois il en arrivait à oublier le fait qu'il n'était pas le seul à avoir grandit là bas. Le château était beaucoup moins tape à l’œil et confortable que celui des Desdaings. Une bonne occasion pour habituer Alyssa à son nouveau mode de vie.
«Ça va te changer de chez toi petite ici mais tu t'y feras. Je sais que t'es une coriace. Je le lis dans tes yeux chaque jour. Quoi que tu penses, tu seras sans doute plus ici chez toi que nulle part ailleurs. Heureuse de retrouver un cheval entre tes jambes ? Dis toi que ça t’arriveras pas tous les jours alors profite. Si on de la chance, on arrivera avant que la pluie nous tombe sur le coin de la figure. »
Il posa sur un elle un regard légèrement complice mais aussi dur et emplit de désir. Elle ne le laissait pas encore. Puisse t-elle prier ses dieux que cela arrivent le plus tard possible car dés le moment où il n'aurait plus pour elle la moindre once d'intérêt, sa vie risquait de changer du tout au tout. Une transition qui pouvait se faire du jour au lendemain de la manière la plus brutale qui soit.
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Bienvenue aux îles !
«Il n'y a qu'une chose de plus violente que la mort : la survie.»
Alyssa se retient de lever les yeux au ciel comme elle le faisait à chaque fois. Contre toute attente, la petite brune devait apprendre à calmer l'insolence du cygne. Elle ne voulait pas que s'acharnent sur elle le moindre poings. Les coups tachaient sa peau de marques loin d'etre plaisant. La Desdaings avait beau n'avait aucune envie d'être la plus belle à chaque instant, elle ne pouvait s'empêcher de trouver horrible les quelques marques qui se détachaient de l'ivoire de sa peau. Inspirant légèrement, elle détourna le regard du Fer né, ne prenant pas la peine de lui répondre. Elle n'avait rien à lui dire. Rien d'autre que des insultes pour ce lieu où il l'a menait. Beaumarché lui manquait déjà. Isendre lui manquait et même Cerenna. Elle se souvenait des jeux, de la douceur de son père alors qu'il caressait sa joue. Alyssa mordit violemment dans sa lèvre inférieure pour empêcher les larmes de venir se glisser dans ses prunelles. Mais pourtant, malgré tout, elle ne baissa pas la tête et ses yeux se tournèrent vers le paysage si particulier des îles de fer.
Le château de son ravisseur lui paru bien fade mais campé avec fureur pour la guerre et la résistance. Une boule se forma dans l'estomac de la petite brune alors que les sabots de sa monture la menaient jusqu'à ce lieu qu'elle ne pourrait quitter avant une éternité. C'était donc là. Là que sa vie allait prendre une tournure décisive, là qu'elle devrait offrir au Fer né cette progéniture qu'il attendait comme un aveugle attend de revoir les brulures du soleil. Bien droite sur sa monture, rien ne montrait l'horreur qu'elle imaginait déjà. Ses prunelles gardaient cette teinte emplie de la fierté de sa famille. Elle était l'héritière du Conflans maintenant qu'Alessander était mort. par elle s'ouvrait tant de merveille. par elle vivait la force des terres sacrés. Les rois viendraient la sauver. Elle n'était pas une vulgaire paysanne et durant quelques minutes, Alyssa se rendit compte de la valeur qu'elle représentait. La noblesse bruissait sur sa peau et dans sa chevelure de jais. Ils viendraient la chercher. Ou elle trouverait le moyen de se libérer seule. Elle n'attendrait jamais auprès de sauveurs imaginés. Les princesses apprenaient à tuer seule le dragon dans les contes qu'elle imaginait.
La brune n'eut aucune réaction aux paroles d'un des Fers nés et son visage se tourna jusqu'à celui de Denys, une flamme rebelle brillant dans ses prunelles d'un bleu si foncé. Sa main se posa sur la robe de sa monture alors que les mots glissaient sur elle. Alyssa ne serait jamais chez elle ici et elle le savait à merveille. Il ne parviendrait à lui ravir cet amour sans faille qu'elle éprouvait pour Beaumarché. Qu'importe l'étiquette et le nombre de fois où son coeur s'était serré sur la ville de sa famille. Aujourd'hui, le pont et les hauts murs de Beaumarché lui semblaient les plus bels endroits du monde. L'inquiétude s'imprima quelques secondes dans son regard alors qu'elle pensait aux amis qu'elle avait laissé là bas. Camelya... Qu'était devenue la petite couturière ? Qu'étaient-ils tous devenus ? Mais rapidement, ce sentiment étrange disparu de son regard et ce dernier était emplie de sureté alors qu'elle répondait au Fer Né.
J'ai monté de bien meilleures montures au pied beaucoup plus sur. Quand à ce château, je n'y serais jamais chez moi. Je suis Alyssa Desdaings de Beaumarché et de nul autre part.
Elle soutient le regard du Fer Né sans détourner les yeux, sans laisser voir la moindre trace de peur. Le menton pointé, Alyssa n'avait jamais autant ressemblé à sa mère. Cette fierté n'était pas que celle des Desdaings. Elle lui venait de son serpent de génitrice, de cette femme qui n'avait jamais détourné les yeux devant personne. pour une fois, l'espace d'un instant, la brune fut fière d'être sa fille. Fière du sang que ses parents lui avait offert. Fière de ce caractère ombrageux que détestait les septas et que détesterait le Fer Né.
Le château de son ravisseur lui paru bien fade mais campé avec fureur pour la guerre et la résistance. Une boule se forma dans l'estomac de la petite brune alors que les sabots de sa monture la menaient jusqu'à ce lieu qu'elle ne pourrait quitter avant une éternité. C'était donc là. Là que sa vie allait prendre une tournure décisive, là qu'elle devrait offrir au Fer né cette progéniture qu'il attendait comme un aveugle attend de revoir les brulures du soleil. Bien droite sur sa monture, rien ne montrait l'horreur qu'elle imaginait déjà. Ses prunelles gardaient cette teinte emplie de la fierté de sa famille. Elle était l'héritière du Conflans maintenant qu'Alessander était mort. par elle s'ouvrait tant de merveille. par elle vivait la force des terres sacrés. Les rois viendraient la sauver. Elle n'était pas une vulgaire paysanne et durant quelques minutes, Alyssa se rendit compte de la valeur qu'elle représentait. La noblesse bruissait sur sa peau et dans sa chevelure de jais. Ils viendraient la chercher. Ou elle trouverait le moyen de se libérer seule. Elle n'attendrait jamais auprès de sauveurs imaginés. Les princesses apprenaient à tuer seule le dragon dans les contes qu'elle imaginait.
La brune n'eut aucune réaction aux paroles d'un des Fers nés et son visage se tourna jusqu'à celui de Denys, une flamme rebelle brillant dans ses prunelles d'un bleu si foncé. Sa main se posa sur la robe de sa monture alors que les mots glissaient sur elle. Alyssa ne serait jamais chez elle ici et elle le savait à merveille. Il ne parviendrait à lui ravir cet amour sans faille qu'elle éprouvait pour Beaumarché. Qu'importe l'étiquette et le nombre de fois où son coeur s'était serré sur la ville de sa famille. Aujourd'hui, le pont et les hauts murs de Beaumarché lui semblaient les plus bels endroits du monde. L'inquiétude s'imprima quelques secondes dans son regard alors qu'elle pensait aux amis qu'elle avait laissé là bas. Camelya... Qu'était devenue la petite couturière ? Qu'étaient-ils tous devenus ? Mais rapidement, ce sentiment étrange disparu de son regard et ce dernier était emplie de sureté alors qu'elle répondait au Fer Né.
J'ai monté de bien meilleures montures au pied beaucoup plus sur. Quand à ce château, je n'y serais jamais chez moi. Je suis Alyssa Desdaings de Beaumarché et de nul autre part.
Elle soutient le regard du Fer Né sans détourner les yeux, sans laisser voir la moindre trace de peur. Le menton pointé, Alyssa n'avait jamais autant ressemblé à sa mère. Cette fierté n'était pas que celle des Desdaings. Elle lui venait de son serpent de génitrice, de cette femme qui n'avait jamais détourné les yeux devant personne. pour une fois, l'espace d'un instant, la brune fut fière d'être sa fille. Fière du sang que ses parents lui avait offert. Fière de ce caractère ombrageux que détestait les septas et que détesterait le Fer Né.
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Il était normal qu'elle ait monté de meilleures montures. Les îles de fer n'étaient pas connues pour la qualité de leur chevaux mais bien pour celle de ses Snekkars. Elle lui plantait un regard de glace et il soutint son regard. Ce n'était pas un bout de femme qui allait lui faire baisser les yeux. Sans compter qu'il appréciait ce genre de petit jeu de dominance. Si elle cherchait réellement à le séduire, elle ne pouvait pas mieux choisir ses actes. Elle se montrait farouche, courageuse et fière de ses origines. Le Timbal se mit à rire avec Longmât en écoutant ces propos.
«Pense ce que tu veux, tant qu'on mettra le pied à terre, tu seras ici chez toi. Libre à toi de te faire appeler comme tu l'entends, mais t'étonne pas de te prendre une trempe sur coin de ton visage ou que les gens t'appelles Alyssa des ruines fumantes. Les gens d'ici sont pas des tendres comme dans tes Contrées Vertes.»
Le groupe arriva finalement devant les portes de la forteresses qui s'ouvrirent. Les chevaux pénétrèrent à l'intérieur d'une cours austère. Bien vite, des gardes vinrent saluer le fils héritier des lieux et s'occuper de leurs bagages. Certains d'entre eux sifflèrent à la vue de la nouvelle prise du Timbal. L'intendant arriva et s'occupa de gérer le transport des prises. Le Timbal lui s'empressa de ramasser un paquet sur le cheval porteur puis il laissa son ami à la peau d'ébène ouvrir la marche à l'intérieur du bâtiment principal pendant qu'il marchait au même niveau qu'Alyssa dans le silence le plus total. Leur pas se répercutèrent dans le hall et ils marchèrent, marchèrent dans le calme le plus complet. D'après ce qu'il avait apprit de par un garde, son père et son frère étaient en visite dans l'île et seule sa mère était présente aux château. C'était vers les appartement de dame sa mère que Denys se dirigeait à présent. La température de la pièce dans laquelle ils pénétrèrent était sèche. Pauvrement décorée si ce n'était pas un beau nombre d'étagères remplies d'ouvrages aussi divers que varié. Une femme était assise sur une chaise au coin du feu brûlant dans l'âtre. Lorsqu'elle entendit les bruits de pas, elle se leva et reconnu immédiatement son premier né que la Lady vint prendre dans ses bras sans également. Cette scène devait paraître incongrue pour Alyssa mais même les Fer-nés possédaient des mères aimantes.
«Mon petit Denys, mon doux Denys. Toujours fourré avec ce fripon de Dalton ? Tu es enfin rentré à la maison. Tu devrais rentrer plus souvent. Et toi aussi Dalton ! Tu devrais tenir mon fils éloigné de la mer et le ramener plus souvent à bon port, auprès de sa famille.»
Denys embrassa la joue de sa mère et lui glissa un paquet dans les bras. Comme souvent, il lui ramenait un cadeau de ses pillages. Un livre, une robe, des bijoux. De quoi faire plaisir à une dame. De tous les cadeaux c'était les livres que sa mère préférait le plus. Elle avait toujours adoré lire. Elle avait d'ailleurs transmit son goût pour l'histoire à son premier né.
«Tenez mère, un cadeau pour vous. J'espère qu'elle vous plaira. Nous avons fait un long voyage et nous n'allons pas vous déranger d'avantage jusqu' à l'heure du repas. Je tenais simplement à vous présenter Lady Alyssa de la maison Desdaings, prise sur le champ de bataille. »
La mère de Denys avait un physique de quarantenaire et était d'une beauté plutôt banale. Elle toisa quelques instants la jeune dame avant de prendre Alyssa dans ses bras et de lui murmurer quelques mots à l'oreille.
«Soyez bonnes avec mon fils et il vous le rendra. C'est un bon garçon avec qui vous serez en sécurité et qui vous donnera des enfants vigoureux.»
Denys regarda la scène sans grand intérêt, n'entendant pas les paroles prononcées par sa génitrice mais se demandant comme la Desdaings allait réagir face à pareil étreinte maternelle.
«Pense ce que tu veux, tant qu'on mettra le pied à terre, tu seras ici chez toi. Libre à toi de te faire appeler comme tu l'entends, mais t'étonne pas de te prendre une trempe sur coin de ton visage ou que les gens t'appelles Alyssa des ruines fumantes. Les gens d'ici sont pas des tendres comme dans tes Contrées Vertes.»
Le groupe arriva finalement devant les portes de la forteresses qui s'ouvrirent. Les chevaux pénétrèrent à l'intérieur d'une cours austère. Bien vite, des gardes vinrent saluer le fils héritier des lieux et s'occuper de leurs bagages. Certains d'entre eux sifflèrent à la vue de la nouvelle prise du Timbal. L'intendant arriva et s'occupa de gérer le transport des prises. Le Timbal lui s'empressa de ramasser un paquet sur le cheval porteur puis il laissa son ami à la peau d'ébène ouvrir la marche à l'intérieur du bâtiment principal pendant qu'il marchait au même niveau qu'Alyssa dans le silence le plus total. Leur pas se répercutèrent dans le hall et ils marchèrent, marchèrent dans le calme le plus complet. D'après ce qu'il avait apprit de par un garde, son père et son frère étaient en visite dans l'île et seule sa mère était présente aux château. C'était vers les appartement de dame sa mère que Denys se dirigeait à présent. La température de la pièce dans laquelle ils pénétrèrent était sèche. Pauvrement décorée si ce n'était pas un beau nombre d'étagères remplies d'ouvrages aussi divers que varié. Une femme était assise sur une chaise au coin du feu brûlant dans l'âtre. Lorsqu'elle entendit les bruits de pas, elle se leva et reconnu immédiatement son premier né que la Lady vint prendre dans ses bras sans également. Cette scène devait paraître incongrue pour Alyssa mais même les Fer-nés possédaient des mères aimantes.
«Mon petit Denys, mon doux Denys. Toujours fourré avec ce fripon de Dalton ? Tu es enfin rentré à la maison. Tu devrais rentrer plus souvent. Et toi aussi Dalton ! Tu devrais tenir mon fils éloigné de la mer et le ramener plus souvent à bon port, auprès de sa famille.»
Denys embrassa la joue de sa mère et lui glissa un paquet dans les bras. Comme souvent, il lui ramenait un cadeau de ses pillages. Un livre, une robe, des bijoux. De quoi faire plaisir à une dame. De tous les cadeaux c'était les livres que sa mère préférait le plus. Elle avait toujours adoré lire. Elle avait d'ailleurs transmit son goût pour l'histoire à son premier né.
«Tenez mère, un cadeau pour vous. J'espère qu'elle vous plaira. Nous avons fait un long voyage et nous n'allons pas vous déranger d'avantage jusqu' à l'heure du repas. Je tenais simplement à vous présenter Lady Alyssa de la maison Desdaings, prise sur le champ de bataille. »
La mère de Denys avait un physique de quarantenaire et était d'une beauté plutôt banale. Elle toisa quelques instants la jeune dame avant de prendre Alyssa dans ses bras et de lui murmurer quelques mots à l'oreille.
«Soyez bonnes avec mon fils et il vous le rendra. C'est un bon garçon avec qui vous serez en sécurité et qui vous donnera des enfants vigoureux.»
Denys regarda la scène sans grand intérêt, n'entendant pas les paroles prononcées par sa génitrice mais se demandant comme la Desdaings allait réagir face à pareil étreinte maternelle.
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Bienvenue aux îles !
«Il n'y a qu'une chose de plus violente que la mort : la survie.»
Le coeur serré, Alyssa écouta les dures paroles du Fer Né. Il n'avait pas tord. Ici, elle n'était rien. Dans ses îles de fer où le nom n'offrait aucun prestige et où on devenait quelqu'un par soit même et non en étant le fils d'un roi ou d'un pleutre. Ses doigts si fortement serrés sur ses reines que ses jointures blanchissait à vue d'oeil, la brune sentait sa monture trépigner de la peur de sa cavalière. Malgré tout ce qu'elle pouvait dire et la fureur qui grondait toujours en elle, elle n'était qu'une enfant. Elle n'était qu'une petite fille qui voulait imiter les chevaliers. Elle voulait voir Isendre, se blottir dans ses bras. Elle voulait voir sa mère et son père, leur dire qu'elle les aimait. Elle voulait effacer de ses pensées la mort de son père. Criston qui tombait, au ralentit, encore et encore en lui offrant un dernier regard. Malgré sa fureur, dès que personne ne la voyait, elle s'abandonnait aux larmes. Elle voulait retrouver la protection et le confort de sa famille. Ils lui manquaient tous tellement. C'était trop tard. Malgré cette semie liberté qu'elle avait, elle était bel et bien prisonnière de cet homme qui se montrait bien moins cruel que ce qu'elle aurait pu. Quelque part, elle pouvait s’estimer heureuse. En tant que fille des Desdaings, elle aurait pu tomber entre des mains bien plus violentes. Inspirant, Alyssa ne baissa pas les yeux malgré les mots de Denys, gardant le menton bien haut. Comme la noblesse l'obligeait, comme elle n'avait jamais voulu le faire. prisonnière si noble et si fière de ce qu'elle était. Même dans les vêtements qu'elle portait et qui n'avait rien des souvenirs, elle restait aussi gracieuse que le cygne qu'elle était devenue dans cette capture. Le vilain petit canard s'était mué en autre chose. Un cygne aux yeux de sang et aux plumes qui petit à petit prenait la teinte de celles de son frère ainé.
Sans plus un mot, Alyssa suivit Denys dans ce château où la richesse digne de ceux du Conflans était absente. Elle avait toujours vécu chez les Desdaings, seigneurs tenant à impressionner. Seigneurs qui l'étaient devenu sans raison valable et qui aujourd'hui n'était plus que cendre dans la bouche. La brune gardait le port altier dû à des années de maitrise en compagnie de sa mère et elle était aujourd'hui si semblable à Cerenna. Si leur ressemblance était impossible à ignorer, elle l'était encore plus dans la démarche de la plus jeune des Desdaings. La fierté, voilà sa seule arme. Voilà la seule chose qu'ils ne pourraient jamais lui enlever. Elle ne s'inclinerait devant personne sur ses îles. Jamais. C'était une promesse qu'elle avait juré devant les sept sur le navire qui l'avait mené jusqu'ici.
Ils se dirigèrent vers des appartements qui semblaient appartenir à une dame et les pensées d'Alyssa se révélèrent juste lorsqu'elle vit ce petit bout de femme perdu dans des milliers d'ouvrages qui firent plisser le nez de la jeune femme. par les sept qu'elle pouvait haïr tous ses caractères couchés sur du papier, alliant sagesse et langueur. pour rien au monde on le l'obligerait à suivre à nouveau les cours des septas. L'étreinte entre la vieille femme et le fer né la fit froncer les sourcils mais elle ne dit rien, se contentant de se tenir là, avec toute sa fierté mal avisée.
Devant les présents pourtant, Alyssa ne pu retenir un léger grognement. Elle reconnaissait cette robe pour avoir vu sa mère la porter une unique fois. Les robes du Conflans n'avaient rien à faire ici et le climat ne permettrait jamais de laisser cette douce étoffe glisser sur la peau. Un présent trop riche, obtenu de pillage. Ils n'avaient aucun honneur. Ce n'était pas leurs biens, c'était les biens de ceux qu'ils avaient tué sans le moindre respect et à qui ils n'avaient prit la peine d'offrir une sépulture digne de ce nom. Jamais son père ne serait enterré avec les rites qui convenaient, jamais il ne s'envolerait une pierre sur chaque oeil. Alyssa frémissait de rage, ses poings serrés à s'en faire mal. Sur sa peau blanche glissait déjà quelques perles de sang dues aux ongles qui s'enfonçaient dans sa chair. Elle vengerait les siens. Lorsque tous s'y attendront le moins, elle serait derrière cette arme qui se planterait en eux sans la moindre pitié.
La Desdaings n'eut la moindre réaction lorsque la mère de Denys la prit dans ses bras. Elle ne la repoussa pas et ne lui rendit son étreinte, restant de glace face à cette femme qui aurait pu la toucher dans d'autre condition. Mais aujourd'hui, elle refusait d'être touchée. Elle voulait simplement voir le mal en eux. Être aveuglée par la haine sans la moindre pitié. Elle voulait sentir la force de son père lui donner les moyens de partir d'ici. Elle voulait s'enfuir. Courir sur des milles mais elle savait que son plan était voué à l'échec. Qui voudrait prendre sur son navire une enfant à peine adulte ? Elle aurait tôt fait d'être vendue comme esclave si elle ne savait se défendre. Elle allait devoir trouver dans le venin de sa mère cette manipulation qui faisait Cerenna.
peut être. glissa Alyssa à l'oreille de cette femme comme seule réponse. Elle voulait partir de cette pièce qui lui offrait une autre idée des Fer Nés. Elle voulait partir pour retrouver la haine. Ne pas, jamais, s'attacher à l'image qu'ils lui offraient. Et toujours s'attacher aux mythes.
Sans plus un mot, Alyssa suivit Denys dans ce château où la richesse digne de ceux du Conflans était absente. Elle avait toujours vécu chez les Desdaings, seigneurs tenant à impressionner. Seigneurs qui l'étaient devenu sans raison valable et qui aujourd'hui n'était plus que cendre dans la bouche. La brune gardait le port altier dû à des années de maitrise en compagnie de sa mère et elle était aujourd'hui si semblable à Cerenna. Si leur ressemblance était impossible à ignorer, elle l'était encore plus dans la démarche de la plus jeune des Desdaings. La fierté, voilà sa seule arme. Voilà la seule chose qu'ils ne pourraient jamais lui enlever. Elle ne s'inclinerait devant personne sur ses îles. Jamais. C'était une promesse qu'elle avait juré devant les sept sur le navire qui l'avait mené jusqu'ici.
Ils se dirigèrent vers des appartements qui semblaient appartenir à une dame et les pensées d'Alyssa se révélèrent juste lorsqu'elle vit ce petit bout de femme perdu dans des milliers d'ouvrages qui firent plisser le nez de la jeune femme. par les sept qu'elle pouvait haïr tous ses caractères couchés sur du papier, alliant sagesse et langueur. pour rien au monde on le l'obligerait à suivre à nouveau les cours des septas. L'étreinte entre la vieille femme et le fer né la fit froncer les sourcils mais elle ne dit rien, se contentant de se tenir là, avec toute sa fierté mal avisée.
Devant les présents pourtant, Alyssa ne pu retenir un léger grognement. Elle reconnaissait cette robe pour avoir vu sa mère la porter une unique fois. Les robes du Conflans n'avaient rien à faire ici et le climat ne permettrait jamais de laisser cette douce étoffe glisser sur la peau. Un présent trop riche, obtenu de pillage. Ils n'avaient aucun honneur. Ce n'était pas leurs biens, c'était les biens de ceux qu'ils avaient tué sans le moindre respect et à qui ils n'avaient prit la peine d'offrir une sépulture digne de ce nom. Jamais son père ne serait enterré avec les rites qui convenaient, jamais il ne s'envolerait une pierre sur chaque oeil. Alyssa frémissait de rage, ses poings serrés à s'en faire mal. Sur sa peau blanche glissait déjà quelques perles de sang dues aux ongles qui s'enfonçaient dans sa chair. Elle vengerait les siens. Lorsque tous s'y attendront le moins, elle serait derrière cette arme qui se planterait en eux sans la moindre pitié.
La Desdaings n'eut la moindre réaction lorsque la mère de Denys la prit dans ses bras. Elle ne la repoussa pas et ne lui rendit son étreinte, restant de glace face à cette femme qui aurait pu la toucher dans d'autre condition. Mais aujourd'hui, elle refusait d'être touchée. Elle voulait simplement voir le mal en eux. Être aveuglée par la haine sans la moindre pitié. Elle voulait sentir la force de son père lui donner les moyens de partir d'ici. Elle voulait s'enfuir. Courir sur des milles mais elle savait que son plan était voué à l'échec. Qui voudrait prendre sur son navire une enfant à peine adulte ? Elle aurait tôt fait d'être vendue comme esclave si elle ne savait se défendre. Elle allait devoir trouver dans le venin de sa mère cette manipulation qui faisait Cerenna.
peut être. glissa Alyssa à l'oreille de cette femme comme seule réponse. Elle voulait partir de cette pièce qui lui offrait une autre idée des Fer Nés. Elle voulait partir pour retrouver la haine. Ne pas, jamais, s'attacher à l'image qu'ils lui offraient. Et toujours s'attacher aux mythes.
© Garrett