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Faites de mots [Ysilla&Jeyne]

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An 299, lune 8, semaine 3



Ma très chère Ysilla,

J’espère que cette lettre arrivera dans les temps et qu’elle saura trouver son chemin. En effet, tu dois t’en douter, nos dernières missives se sont perdues. Je ne jette pas la pierre à ces pauvres corbeaux, mais les temps troubles du temps de Viserys Targaryen. Je n’ose imaginer le nombre de messagers ailés abattus durant ces quelques semaines.

Je tenais à m’enquérir de ta santé et de ton bien-être. Car si l’Ouest a été plutôt épargné par la folie du dragon et la guerre, il n’en fut rien du Val. Enfin, j’imagine que tu le sais puisque c’est ta région, pas vrai ? Dis-moi, comment vas-tu ? J’espère que tu n’as pas trop souffert des combats et de la situation de tes terres montagneuses. Je n’arrive d’ailleurs encore pas bien à combattre l’enchainement des choses. Comment en sommes-nous arrivés là ? Te rappelles-tu, de nos petits mots gribouillés en bas des missives de nos pères ? De nos petits messages, aussi anodins que réconfortants ? J’attendais tes lettres pour pouvoir regarder ta signature tremblante et les quelques mots que tu m’envoyais. Désormais, j’attends des nouvelles de ta part suite à la guerre. À la guerre, te rends-tu compte ? Je tremble d’effroi rien que d’écrire ce mot. Ma plume est incertaine et je n’arrive toujours pas à croire ce que Westeros vient d’essuyer. Les Lannister ont perdu et, de fait, nous aussi. Depuis Falaise, j’ai regardé, mortifiée et hébétée, tout notre monde s’effondrer sans que je ne puisse rien faire. Chaque jour, je me demandais ce qu’il adviendrait de nous. Si tu te portais bien. Si tu ne t’inquiétais pas trop. Mais je n’ai jamais reçu de réponses à mes lettres et j’imagine que tu n’as jamais trouvé de réponses aux tiennes.

Mais aujourd’hui, les choses sont différentes. Il est étrange de penser qu’en quelque sorte, notre continent est divisé en deux. Maintenant, tu appartiens au Nord et j’appartiens au Sud. Ta maison et celles du Val répondent des ordres de Daenerys Targaryen et ma famille et celles de l’Ouest sont sous l’autorité de Rhaenys Targaryen. Je ne comprends pas encore toutes ces intrigues politiques, mais j’ai bien vu l’inquiétude dans les yeux de mon père lorsque l’annonce fut faite. Nous étions derrière les lions et vous étiez derrière le faucon, soutenant deux camps différents. Que penses-tu de tout cela ? Je n’arrive pas à me faire une idée précise de tout ce qu’il s’est passé et des répercussions que cela auront sur notre existence. Y en aurait-il seulement ? Seront-elles dramatiques ? Sans conséquences ? Tu me connais, j’ai tendance à paniquer lorsque les choses changent brutalement. Et il me semble qu’aujourd’hui, plus rien n’est comme hier. Tu me trouveras peut-être bête, mais je craignais également que les allégeances de nos familles brisent les liens amicaux entre les Royce et les Ouestrelin. Une angoisse de plus dans la balance. Aussi, j’attends ta réponse avec appréhension et excitation.

Maintenant que je me relis, je vois toutes les questions que je te pose et peut-être te sens-tu dans un désarroi similaire. J’aimerais avoir ton avis sur beaucoup de choses !


Je t’embrasse et saches que ton amitié compte,
Ton amie de l’Ouest,
Jeyne Ouestrelin
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Chère Jeyne,

J'ai bien reçue ton corbeaux. Avec grande surprise, depuis le temps que nos échanges étaient coupés à cause des diverses situations à Westeros. Je compatis aussi pour ces pauvres oiseaux, beaucoup de maisons par chez nous on dût refaire un élevage de corbeaux, ils disparaissent bien trop vite et facilement.

Ma santé va bien. Enfin physiquement je vais bien. Depuis le début de tous ces conflits tu doit bien imaginer que je suis angoisser. A un point que mes nuits ont étaient longtemps agitées ou sans une minutes de sommeil. Entre cette -ou ces- guerre, et ce qui ce passe au sein de la famille, mon esprit n'a pas eu l’occasion de trouver le repos. Mais je ne t'écris pas pour me plaindre ou attiré ta pitié. Je suis heureuse que ton pays n'ai eu à en subir de trop. Au moins il y a encore des endroits dans Westeros qui on été épargnés. Tu a bien raison mon amie, comment on est arrivé là ? Cette période de nos vie me rends nostalgique. Tout allait encore bien lors de ces petites mots. Cela me paraît tellement loin, comme si c'était à une autre époque, dans un autre monde.

Je comprends ton désarrois Jeyne, moi même j'ai l'impression que tout ce que je connais, que ma famille s’écroule. Je ne reconnais plus Andar ces dernières semaines et sa fiancée n'aide pas. Et Elbert qui à été animer par la vengeance le temps de retrouver sa femme, et même à Goeville. Parfois je me demande si j'ai encore ma place ici. Si je sers à quelque chose dans tout ce bazar. J'espère que ta famille n'a pas trop souffert de la défaite des Lannister, je sais que les Ouestrelin sont une petite famille et que parfois c'est bien plus compliquer les autres.

J'avoue que pour moi c'est tout aussi étrange. Daenerys est une cousine que j'aime de tout mon cœur, c'était ma suzeraine et voilà qu’elle aussi ma reine. Dois-je appeler mon cousin roi ? Je susi totalement perdue. Je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression que tout cela n'est pas réel. Comme si je n'avais pas ma place dans tout cela. Comme si j'étais seule au milieu d'une tempête C'est dans des moments comme cela que père et mère me manque.

Au fond de moi j'espère que toute les histoires de politiques puissent ramener l'équilibre sur notre continent. Car depuis quelque temps j'ai l'impression que tout s'empire. Crois-tu qu'on peut avoir un peu de paix et de tranquillité ? Ne t'inquiète pas mon amie, puisque les corbeaux reprenne leur travail sans inconvénient je t'écrirais le plus possible. J'aime te lire n'ai crainte.


Ton amie fidèle,
Ysilla Royce
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An 299, lune 8, fin de la semaine 3


Ysilla,

Tu n’imagines pas la joie que j’ai eue en apercevant dans le ciel ton corbeau ! Je me suis précipitée dans la rookerie et lorsque j’ai reconnu ton écriture, je t’assure qu’il m’a semblée être revenue des années en arrière, lorsque tout allait bien et que seules les petites préoccupations de l’autre nous causaient du souci. Enfin, je suis rassurée de constater que nos braves oiseaux ont repris du service. Peut-être les choses pourront-elles enfin redevenir comme autrefois ? C’est probablement me bercer d’illusions que de penser ainsi, mais cela est plus fort que moi.

Je me réjouis que tu te portes bien. Avec tous les soucis du Val… Tu t’imagines bien que je me suis imaginée le pire. Mais les Dieux ont voulu que le conflit vous épargne, ta famille et toi et je leur en suis infiniment reconnaissante. Nous n’avons pas eu ce genre de problème dans l’Ouest. En ce qui concerne ton sommeil et tes angoisses, rassures-toi, elles sont partagées et mes nuits sont souvent hantées de cauchemars terrorisants. Si je tremble de peur, quelques fois dans mon lit, alors que mes yeux n’ont rien vu des conflits, du sang et de la mort, je n’ose imaginer ce qu’il en est du tien. Mais peut-être me raconteras-tu ? Tu sais que tu peux me confier ce que tu as sur le cœur. Ma sœur me dit souvent que parler soulage la conscience.

Qu’en est-il de ta famille, Ysilla ? Nous avons été coupés du monde en ces temps troubles et je ne suis pas encore au courant de choses qui auraient pu se passer il y a mille ans dans la Val ! Je t’assure que je n’exagère même pas. Ton frère a t-il changé ? A t-il participé aux batailles de votre région ? Je l’impression d’être une imbécile à te demander cela, mais j’ignore tout. Quant à sa fiancée, tu m’en avais quelque peu parlé avant la prise de pouvoir de Viserys, mais je n’en ai guère entendu plus. Cette femme, Alys Grafton, qu’a-t-elle donc fait ? Serait-elle la cause des troubles de ton ainé ? En ce qui concerne ton cousin, je ne peux qu’imaginer cela… Et dire que mon père aurait pu se battre contre lui… Tu sais que cette simple pensée me tord l’estomac ? C’est dans les cas comme cela que je me rends compte que je ne sais rien de toutes ces intrigues politiques et que je ne comprends pas comment deux familles amies depuis des générations auraient pu s’entretuer pour un roi lointain que nous n’avons jamais vu. Je puis t’assurer que j’aurais fait un piètre lord. Comment va ta cousine, Daenerys, qui est désormais la Reine du Nord ? Je ne peux que comprendre ton trouble et cette impression d’ouragan autour de nous, mais il me semble que maintenant, les vents se calment et que tout semble revenir peu à peu à la normale. Si tu ne sais pas… pourquoi ne leur demandes-tu pas ? C’est probablement une remarque et un conseil ridicule, mais parfois, de simples mots peuvent éclaircir une situation instable.

Ma chère, évidemment que tu as toujours ta place ! C’est ta famille, tout de même. Je comprends que la guerre nous a tous ébranlé et infligé de nouvelles blessures, mais nous pouvons aller de l’avant, n’est ce pas ? Saches que quoiqu’il arrive, tu pourras toujours compter sur moi.

Ma famille se porte bien, je te remercie. Comme je te l’ai déjà dit, nous n’avons pas souffert des batailles et malgré la défaite des Lannister, j’ai la drôle d’impression que cela n’a presque rien changé pour nous. Oui presque rien… Je voulais te l’annoncer plus tôt, mais ma maladresse habituelle m’a fait tourner les phrases maintes fois dans la tête sans réussir à trouver la formule idéale. Durant la période d’instabilité, ma mère m’a envoyée avec mon frère chez les Lefford de la Dent d’Or. De cette entrevue, j’en suis arrivée à des discussions sur mes futures fiançailles. Ne me demandes pas comment cela est arrivé, je n’en sais toujours rien et j’imagine que je ne comprendrais une nouvelle fois jamais les rouages de pareille alliance. Mais, même si encore rien n’est officialisé, je suis fiancée à Staffon Fléaufort. C’est étrange d’écrire cela, j’ai l’impression que les faits deviennent vraiment réels. Tu ne peux t’imaginer mon angoisse. Pour l’instant, les choses avancent lentement et étonnamment, j’en suis rassurée. Mais tu connais ma mère…

Je te fais la promesse, naïve peut-être, que tout ira bien. Mieux, du moins. Désormais que nos corbeaux ne restent plus muets, je suis persuadée que le pire est passé.


Je t’embrasse depuis Falaise,
Jeyne Ouestrelin
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Jeyne,

Je suis heureuse en lisant que les rythme des corbeaux est revenue. Ces bêtes mérites largement de retrouver un quotidien bien tranquille. Un peu comme nous, j'imagine. Ah, l'époque où on était tellement insouciante, et l'esprit loin de tout soucis de la vie. Cela me paraît tout aussi éloigner. A croire qu'on à toute deux rêver cette douce passade, pleine d'amusement et de rire en ce lisant. Mais vaut mieux s'accrocher à nos rêves mélancoliques qu'a des chimères sans espoir.

Nous sommes tous en bonne santé en effet. Même si la guerre son à marqué, intérieurement et à jamais. Ce n'est pas le cas d'autre famille plus petites ou même des soldats au service du val. Nous avons perdu de braves hommes. Je prie les Anciens et les Sept qu'ils soient dans un monde meilleur. J'ai vue mon frère, Robar et Elbert aller à la bataille et la peur viscérale de perdre ce qui me restais comme famille, me rendait malade. J'espère de tout mon cœur que tu n'aura jamais à vivre cela. Ils ne se rendent pas compte à quel point je les aime et que j'ai peur de les perdre. Mes cauchemars s'en nourrissent, Jeyne. Je voie leur cadavre pleins de sang, ou les voyant hurler d'agonie. Et c'est souvent cela qui me réveil en sursaut, toute tremblante.


Rassure toi, Andar à épauler Elbert, mais en restant au Eyries durant son absence. Il a vraiment l'étoffe d'un chef. C'est effrayant parfois même. Robar lui à suivie Elbert lorsqu'il est aller récupérer Daenerys et défendre Goëville. J'étais tellement soulager de le voire revenir sain et sauf.
Je ne saurais te dire pour Miss Grafton. J'ai appris qu'elle était adorable avec ma cousine (bien avant qu'elle soit reine). Je me pose pas mal de questions : aurais-je été désagréable avec elle en voulant être amicale ? Ou les Royce ont-ils mauvaise réputation ? Et rassure toi, c'est surtout moi qui à un problème avec elle. J'ai surtout peur que malgré ce que dit Andar, qu'il soit malheureux avec elle. Je veux que le bonheur de mon frère.

J'admets que même moi qui est issue d'une famille très impliquée, je ne comprends pas mieux que toi. Cela me dépasse totalement. Je ne voie plus trop ma chère cousine, elle prends son rôle très au sérieux. Elle as de nouvelles responsabilités, et je ne veux pas la déranger avec mes petites histoires. Elbert lui même est un peu perdue, je ne suis pas vraiment sûre qu'il puisse s'occuper aussi de mes états d'âme. Comprends donc mon incertitude face à tout ce qui se passe. J'ai bien conscience qu'en tant que femme je n'ai pas beaucoup de possibilité pour aider ma famille ou être utile. Heureusement je m'occupe d'Aemon quand Daenerys n'est pas là. Mon petit cousin est adorable. J'aime beaucoup m'occuper de lui. C'est un moment de sérénité, un peu comme une bulle dans ce monde qui me fait peur. Au moins j'ai l’utiliser d'être une bonne nourrice, c'est toujours mieux que rien.

Je te félicite pour tes fiançailles – en espérant bien sûre que cela te satisfait- c'est toujours une consécration quand une fille de famille, va fondée la sienne. Rassure toi, tant que c'est un homme qui te respect tout devrais bien se passer. Je suis un peu jalouse j'avoue, je suis plus vieille que toi et je suis toujours.....le poids que traîne ma famille. Même pour intéresser les lord je suis bonne rien. Je pense que ta mère pense à ton avenir, même cela peut paraître dure. Prie pour ne jamais la perdre Jeyne, crois moi, une mère sa manque.


Je t'embrasse, ton amie,
Ysilla
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An 299, lune 8, semaine 4


Ma chère Ysilla,

Les corbeaux ont définitivement repris du service ! Je craignais que la réception de ta précédente lettre ne soit due au hasard. Mais me voilà rassurée, les choses vont peut-être finalement redevenir comme avant. Il est probable, comme tu l’as dit, que cela n’est que se bercer d’illusions, mais tu as raison. J’aime à penser que pour une fois, malgré ce que ma mère ne cesse de me répéter, notre passé est une force pour avancer et que cela finira par nous porter vers un meilleur avenir. Pour elle, cela ne sert à rien de ressasser le passé. Ce qui est terminé est terminé. Or, je n’arrive pas à faire une croix sur notre enfance dorée et insouciante. Est-ce si mal que cela, finalement ? Nous ne faisons de mal à personne, si ce n’est à nous même en nous enfermant peut-être un peu trop longtemps dans nos éphémères songes. Le retour sur terre et à la réalité peut être parfois bien brutal. Pour l’instant, cependant, il me semble que tout va bien.

Ma souffrance se joint à la tienne alors que je lis que de valeureux hommes du Val ont péri. Votre région est reconnue pour les chevaliers honorables qu’elle voit naître et d’apprendre que ceux-ci ont affronté et ont courbé l’échine face à la guerre et à ses maux me désole. Je ne peux imaginer ce que tu as pu ressentir, seule, loin des tiens à prier pour que ceux-ci rentre sains et sauf. Je suis tellement, tellement désolée que tu aies eu à traverser cela toute seule. Si seulement j’avais pu être à tes côtés, crois-moi, je l’aurais fait sans y réfléchir à deux fois. Malheureusement, les routes étaient encore moins sûres que d’ordinaire et jamais ma famille ne m’aurait laissé rejoindre le Val pour une raison si futile à leurs yeux. Le simple fait de me représenter mon père et mon frère partir loin de Falaise pour se joindre aux batailles avec l’horrible possibilité de ne plus revoir leur visage me remplit d’effroi. Et pourtant, même cette sensation fantasmée de peur que je ressens ne doit rien être par rapport à ce que tu as dû vivre. Ma pauvre Ysilla. Tout est terminé, maintenant. Ne t’en fais pas. Tes nuits finiront par s’apaiser, j’en suis persuadée. L’on dit que le temps guérit tout.

Ton frère est un homme bon, je ne doute pas qu’il deviendra un excellent seigneur. J’ai la sensation qu’il est à la fois semblable et différent de Raynald.

Te connaissant, je doute que tu aies un jour été désagréable avec quelqu’un ! Et ta famille n’a certainement pas mauvaise réputation. Face à la mienne, ta maison pourrait probablement même être la maison suzeraine des Sept Couronnes ! Je comprends que tu ne veuilles que le bonheur de ton frère. Moi même, je ne veux que le bonheur des miens et de ma sœur. J’ai l’impression de te faire la morale alors que je ne suis que moi même, je ne pourrais m’empêcher d’être curieuse et de sûrement me montrer méfiante avec les futures épouses et époux de ma fratrie. Après tout, nous ne voulons que le bonheur des nôtres, cela me paraît bien naturel. Essayes peut-être de la connaître. Qui sait ? Vous aurez peut-être plus de points en commun de ce que votre relation actuelle laisse à penser. Une fois que les choses seront plus claire et avec la situation désormais apaisée, tu arriveras à tirer le vrai du faux, le doute de la vérité et enfin te faire une opinion sur elle. Je comprends que ces derniers temps nous ayons tous été un peu nerveux et cela a pu jouer les premiers temps de votre rencontre et vous portez préjudices à l’une et à l’autre.

La Reine Daenerys est si jeune… Te rends-tu compte, le Reine du Nord a à peine notre âge et la voilà propulsée au milieu de tout cela… De toutes ces intrigues politiques aux machinations troubles qui m’apparaissent si lointaines, brumeuses et angoissantes. J’imagine qu’elle souhaite avoir sa famille et ses amis proches d’elle. Ton cousin doit sûrement ressentir la même chose.

Je suis ravie d’entendre qu’Aemon se porte bien. Racontes moi donc, comment est-ce de s’occuper de lui ? Tu connais mon affection particulière pour les enfants et je regarde moi même avec une certaine nostalgie mon plus jeune frère grandir. Le petit prince doit être un bébé adorable.

Je suis satisfaite… Du moins j’aime à le croire. D’une certaine façon. Je suis probablement un peu perdue moi aussi, en réalité. Nous sortons d’une guerre, essuyons une défaite et me voilà fiancée. J’ai la désagréable impression que les choses s’enchainent trop vite. Un peu trop vite. Or, je savais que ce moment arriverait tôt au tard… Je n’imaginais simplement pas que cela se produirait si rapidement. Je n’ai pas vraiment eu le temps de me préparer et je crois que je suis un peu dépassée par les événements.

Tu n’es pas un poids Ysilla ! Nous sommes encore si jeunes et les dernières lunes n’étaient guère propices aux alliances et aux mariages. Les choses finissent toujours par arriver et souvent lorsque l’on s’y attend le moins. Même si je n’ai jamais vu ton visage, je ne peux que me l’imaginer à travers tes descriptions, à travers tes mots, ton écriture et la personnalité qui en transparait. Tu es douce, gentille, altruiste et j’en suis certaine, d’une très grande beauté. Bientôt, les prétendants accourront aux portes de Roche-aux-Runes pour demander ta main. Tu ne sauras plus où donner de la tête !

Je suis navrée, je ne voulais pas te faire de peine en parlant de ma mère…


Je t’embrasse,
Jeyne
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