L'esprit d'un dragon ne meurt jamais | Elijou ♥
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Trouve le.
Elle était bien mignonne de t'avoir soufflé ça avant de disparaitre. Mais comment trouver un homme qui aux yeux du monde était mort, comment trouver un homme qui devait se terrer comme un lâche. Oui, cette fameuse famille. Bien mignon, bien gentil. Mais cette famille avait toutes les raisons de faire la peau à celui qui fait autant d'horreur. Le monde avait bien des raisons de le tuer un peu plus que ce qu'il devait déjà avoir fait. Et si tu croyais aux pouvoirs du dieu rouge, tu n'étais pas non plus stupide. personne ne survivait à un feu et encore moins à la mort. personne ne pouvait sortir des ombres, sortir des limbes qui ne relâchaient jamais ses victimes.
Une dague et des poisons battant la mesure de tes pas, tu t'arrachais la paume des pied jusqu'à cette maison isolée où il devait se trouver. Déjà les branches se prenaient un peu plus dans tes cheveux trop emmêlés et déjà tu maudissais le ciel et la terre. Un cheval aurait été bien plus rapide. Au début de ton voyage, tu en avais eu un. Mais tu ne connaissais rien à ses créatures immenses et il était rapidement enfuit jusqu'à l'écurie dont tu l'avais tirés. Le mythe du cheval n'était bon que pour les petits princesses de Westeros. L'animal fidèle qui sauve les vies n'existait que dans des rêves, mignons mais totalement inutiles. Tu avais pesté, c'était certain. Mais maintenant tu marchais et tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même.
Sept semaines. Sept longues semaines que tu marchais comme une idiote, tout ça pour aller surveiller un homme qui était probablement déjà mort. Mais ton regard s'éclaircit brutalement alors que tu reconnais les lieux qu'on t'as si bien décrit. Un homme t’aperçoit, surement déjà au courant de ta venue. A la manière dont il serre ses mains l'une contre l'autre, tu comprends. Machin est parti et tu t'es faite roulée dans la farine. R'llor se joue de toi et si ce n'est lui, c'est bien sa prêtresse de compagnie. Alors que la rage bondit sur ton visage et dans tes yeux, l'homme se précipite sur toi, t'indiquant le moindre plan de celui qu'il nomme Elijah. Retourner à port-Réal. Il est fou. Totalement cinglé.
Mais tu te remets en marche. Après tout tu n'as pas vraiment le choix et au moins, il te donne un but. Servir le dieu rouge, servir Melisandre et pourquoi pas trouver des informations sur ce que tu cherches vainement depuis que tu es arrivée à Westeros. Ta mère ne peut t'avoir mentit. Les paroles de la princesse dornienne trottent dans ta tête mais tu les eloignes une nouvelle fois. Les Lannister. N'importe quoi. Il n'y en avait aucun en Essos neuf mois avant que tu ne naisses. Et un homme aussi puissant aurait sauvé ta mère de l'esclavage. Elijah doit être quelque part. Il te fera sortir ses idées stupides de la tête.
Te remettant en marche en refusant ce que t'offre les fermiers, tu remontes la route royale, priant ton dieu pour qu'il ne soit assez fou pour s'aventurer dans la forêt. Tu n'as que si peu d'information. La couleur d'une chevelure teinte et des prunelles d'améthyses. Inspirant lentement, tu recommences à marcher, plus vive, plus rapide. Il ne doit échapper à tes yeux d'aigles.
Deux jours passent, pendant lesquels tu ne t'accordes que de courtes pauses où tu offres tes charmes pour une nuit et un repas, gardant les souvenirs de Maeli quelque par dans ton esprit à chaque fois que tu veux égorger l'un des hommes qui s'offrent ta chair. Ils te répugnent tous autant qu'ils sont mais tu ne peux faire la difficile. Tu dois te nourrir.
Sortant enfin de cette satanée auberge, essuyant ta robe de ce bleu si sombre taché de terre, tu ne peux retenir un hoquet de stupeur en croisant un regard d'un violet clair qui te fait immédiatement réagir. C'est lui. C'est celui que tu cherches.
Toi ! Arrête toi immédiatement ! Avant même qu'il n'est pu faire le moindre geste, tu te rapproches de lui, aussi vive qu'une panthère, aussi rapide qu'un chat. Tes prunelles brillent de mille feux, tes lèvres s'écartent enfin sur un véritable sourire, un de ceux qui ne caressent que très rarement ton visage maintenant que tu es si loin de Maeli. Elijah ! Je sais qui tu es, je ne te veux aucun mal. Melisandre m'envoie te trouver. Oui, tes paroles tombent aussi étrangement qu'un fer né sur un pucelle. Mais tu sais que c'est lui et tu ne vas certainement pas le laisser filer.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
Ces trois premiers jours de marches n'ont pas été des plus efficaces. L'esprit ailleurs, j'ai très souvent ralentit le pas en pensant à ce que j'ai été. Un fou ? Un monstre ? Je veux comprendre les raisons pour lesquelles Viserys Targaryen a agit ainsi. Je veux garder espoir, me dire qu'il n'était pas exactement comme nombreux le pense. Peut être avait il de bonnes raisons, de bons cotés... et, au jour d'aujourd'hui, je ne connais personne qui peut me le confirmer. Voila pourquoi je me dirige vers les Eyrié afin de retrouver sa sœur... ma sœur. A y penser, j'en frissonne. J'ai un peu plus de 23 ans, et je suis incapable de décrire le sang de mon sang, Daenerys Targaryen. Son physique, son caractère, ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas. J'ai à la fois hâte de la découvrir mais suis inquiet en ce qui concerne sa réaction. Que dira-t’elle en me voyant? Moi, qui devrais être mort. Croira-t-elle à mon histoire ? Et que diront les gens ? Peut être qu'en souhaitant la rencontrer, je signe une bonne fois pour toute mon arrêt de mort. Mais il est impossible pour moi de vivre plus longtemps dans le flou. R'llhor ne m'a pas insufflé sa flamme pour s'amuser à me torturer pendant deux lunes. Il me destine à d'autres horizons : Je dois réparer les erreurs de Viserys Targaryen, et je le ferais quoi qu'il m'en coûte.
J'ai passé la nuit dehors, ne souhaitant pas dépenser les quelques sous que j'ai en poche pour un lit douillé. Adossé au tronc d'un arbre, prêt d'un feu qui m'a réchauffé et qui m’a épargné de l’ombre si cruelle, j'ai dormis un œil ouvert. Je savais pertinemment que faire la route seul n'allait pas être facile, mais il faut que je le fasse. Je ne dois pas faire demi-tour, je ne dois pas reculer. Je n'en ai tout bonnement pas le droit.
Ce matin, alors que je n'ai pas pu chasser la veille, je suis allé acheter une miche de pain dans une auberge. Jusque là, j'ai eu de la chance - personne ne m'a reconnu sous mon air faussement décomposé et sous l'ombre de ma capuche. Je me plais à me faire passer pour un de ces voyages qu'il est préférable d’éviter et de ne pas ennuyer. Une fois sortie du bâtiment, j'observe autour de moi sans faire attention au regard inquisiteur d'une jeune femme. Néanmoins, sa réclamation directe m'interpelle.
Toi ! Arrête toi immédiatement ! Ordonne t’elle tandis que je tourne à peine la tête pour la regarder.
Ma main se glisse machinalement sous ma cape et se pose sur le manche du poignard que je porte, accroché à ma ceinture. Si mon cœur s'accélère, je garde tout de même mon sang froid et la laisse s'approcher. Après tout, sa mine joyeuse est loin d'être agressive et elle ne semble pas avoir de mauvaises intentions.
Mes yeux s'écarquillent lorsqu'elle prononce mon nom. Je lève donc mon visage vers elle pour l'observer. Je ne la connais pas, alors comment connaît-elle ce prénom que je me suis moi-même donné? Elle tente de me rassurer et prononce le nom de Melisandre.
Melisandre? Hoquetais je.
Gontrand m'a déjà parlé de la dame d'Asshaï et ne m'a dit d'elle que du bien. Il affirmait que s’est-elle qui a donné les ordres à Thoros, le prêtre rouge qui m'a sauvé la vie. Alors, si cette jeune femme vient de sa part, peut être disait il vrai?
Mes yeux s'évadent un instant autour de nous. Ces quelques regards indiscrets ne me plaisent pas - En effet, dans son excitation primitive, la jeune femme a attiré l'attention. Chose qui n'est pas dans mon habitude.
Soit plus discrète! Viens! Dis je en m'éloignant de la foule.
Nous nous avançons alors sur le chemin du bois, et c'est lorsque nous nous retrouvons seuls que je retire la capuche qui cache une bonne partie de mon visage, afin de me tourner vers l'inconnue. Un très léger duvet s'est inséré sur mon menton ainsi qu'au dessus de mes lèvres, et la marque qui entame ma joue peut être surprenante la première fois qu'on la voit - même si elle apporte une touche de charme démoniaque à mon air angélique. Mes yeux d'améthystes clairs la fixent.
Qu'est ce que me veut Melisandre et... comment m'a tu retrouvé ? Demandais-je, étonnement surpris.
Moi, qui évite les routes le plus possible et qui m’acharne à ne pas attirer l’attention, voila qu'elle me trouve facilement face à une auberge perdu au milieu du Bois du Roi. La possibilité pour que cela arrive est minime, voir improbable. Mais peut être est-ce encore une fois la volonté du dieu de la lumière?
J'ai passé la nuit dehors, ne souhaitant pas dépenser les quelques sous que j'ai en poche pour un lit douillé. Adossé au tronc d'un arbre, prêt d'un feu qui m'a réchauffé et qui m’a épargné de l’ombre si cruelle, j'ai dormis un œil ouvert. Je savais pertinemment que faire la route seul n'allait pas être facile, mais il faut que je le fasse. Je ne dois pas faire demi-tour, je ne dois pas reculer. Je n'en ai tout bonnement pas le droit.
Ce matin, alors que je n'ai pas pu chasser la veille, je suis allé acheter une miche de pain dans une auberge. Jusque là, j'ai eu de la chance - personne ne m'a reconnu sous mon air faussement décomposé et sous l'ombre de ma capuche. Je me plais à me faire passer pour un de ces voyages qu'il est préférable d’éviter et de ne pas ennuyer. Une fois sortie du bâtiment, j'observe autour de moi sans faire attention au regard inquisiteur d'une jeune femme. Néanmoins, sa réclamation directe m'interpelle.
Toi ! Arrête toi immédiatement ! Ordonne t’elle tandis que je tourne à peine la tête pour la regarder.
Ma main se glisse machinalement sous ma cape et se pose sur le manche du poignard que je porte, accroché à ma ceinture. Si mon cœur s'accélère, je garde tout de même mon sang froid et la laisse s'approcher. Après tout, sa mine joyeuse est loin d'être agressive et elle ne semble pas avoir de mauvaises intentions.
Mes yeux s'écarquillent lorsqu'elle prononce mon nom. Je lève donc mon visage vers elle pour l'observer. Je ne la connais pas, alors comment connaît-elle ce prénom que je me suis moi-même donné? Elle tente de me rassurer et prononce le nom de Melisandre.
Melisandre? Hoquetais je.
Gontrand m'a déjà parlé de la dame d'Asshaï et ne m'a dit d'elle que du bien. Il affirmait que s’est-elle qui a donné les ordres à Thoros, le prêtre rouge qui m'a sauvé la vie. Alors, si cette jeune femme vient de sa part, peut être disait il vrai?
Mes yeux s'évadent un instant autour de nous. Ces quelques regards indiscrets ne me plaisent pas - En effet, dans son excitation primitive, la jeune femme a attiré l'attention. Chose qui n'est pas dans mon habitude.
Soit plus discrète! Viens! Dis je en m'éloignant de la foule.
Nous nous avançons alors sur le chemin du bois, et c'est lorsque nous nous retrouvons seuls que je retire la capuche qui cache une bonne partie de mon visage, afin de me tourner vers l'inconnue. Un très léger duvet s'est inséré sur mon menton ainsi qu'au dessus de mes lèvres, et la marque qui entame ma joue peut être surprenante la première fois qu'on la voit - même si elle apporte une touche de charme démoniaque à mon air angélique. Mes yeux d'améthystes clairs la fixent.
Qu'est ce que me veut Melisandre et... comment m'a tu retrouvé ? Demandais-je, étonnement surpris.
Moi, qui évite les routes le plus possible et qui m’acharne à ne pas attirer l’attention, voila qu'elle me trouve facilement face à une auberge perdu au milieu du Bois du Roi. La possibilité pour que cela arrive est minime, voir improbable. Mais peut être est-ce encore une fois la volonté du dieu de la lumière?
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Avec un immense sourire, tu le regardes te demander de le suivre et tu fronces les sourcils. Être devant l'auberge le dérangeait tant que ça ? Mais tu ne dis rien, te contentant de lever les yeux au ciel avant de te décider par le suivre. Tu n'avais pas vraiment le choix à vrai dire. Soufflant, tu te décides à lui emboiter le pas, analysant les environs. Certain regard se sont posés sur vous. Décidément, tu n'es bonne espionne que lorsque tu le veux vraiment. Le reste du temps, tu oublies la discrétion. Mais ici, tu n'es pas une esclave en fuite. Ici personne ne te cherche et tu peux te permettre de courir à la vue de tous. Tu peux te permettre d'enfin vivre.
Coupant court à tes paroles, tu détailles le visage qui s'affiche devant toi, tes prunelles brunes s'attardant sur la cicatrice qui décore le visage aux traits qui devaient être autrefois si beau. Oui, si les hommes te plaisaient, tu te serais peut-être attardée sur ce dernier. La grâce d'un roi qui semble s’ignorer et la prestance de ce qui fut un dragon. On avait tenté de t'apprendre les diverses familles de Westeros et tu n'avais retenu que ceux au blason de feu et de sang. les Targaryens étaient passionnants dans leur folie macabre. Aujourd'hui, tu pliais le genou devant l'un d'eux. Du moins mentalement. Car jamais tu ne te serais inclinée devant un être aussi incongru que celui qui se faisait nommer Elijah. Sa famille t'avait dit qu'il ne se souvenait de rien et dans le regard si particulier du brun, tu ne lisais que des questions.
Melissandre veut te retrouver. Tu es le roi... glisses-tu, surprise de sa question. Il devait pourtant s'en souvenir. R'llhor n'avait quand même pas sauvé un imbécile incapable de comprendre ce qu'on attendait de lui. Et tu n'avais quand même pas fait tout ce chemin pour rien. Du moins tu l'étais si je comprends l'histoire de votre étrange pays.
Ton accent teinte sur tes derniers mots. Tu relèves le visage, cherchant dans son regard des réponses. Il est celui que tu cherches, personne d'autre ne possède ses prunelles si particulières. Mais s'il n'a plus le moindre souvenir, tu sais parfaitement que tu vas devoir mener jusqu'à ta prêtresse un être incompétent. Gardant pour toi un reniflement mécontant, tu te contentes de laisser un sourire élargir tes lippes avant d'ajouter.
Te trouver n'a pas été si difficile que ça. Suivre la route royale n'est vraiment pas une bonne idée. A ta place, je serais passé par la forêt. Enfin, maintenant tu vas devoir me suivre, je te ramène à Melissandre. Et je ne te laisse pas vraiment le choix que glissaient tes prunelles sombres.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
Les regards qui me détaillent sont devenu un quotidien pour moi. Nombreux sont ceux qui m'ont demandé comment cette marque était apparu sur mon visage, et nombreux ont entendu un mensonge. Un accident lorsque j'étais petit, un règlement de compte... tout y était passé. Après tout, jusqu'à il y a quelques jours, je n'avais pas la véritable réponse.
Melissandre veut te retrouver. Tu es le roi... Du moins tu l'étais si je comprends l'histoire de votre étrange pays. Repond t'elle à ma question.
Cette remarque me fait serrer les dents et tordre mon cœur dans un élan désespéré. Si seulement je ne l'avais jamais été.
A ce qu'on dit oui, j'étais le Roi... mais aujourd'hui je n'ai plus rien a voir avec lui. Lançais je en insistant sur le "j'étais".
C'est là où je bloque sur "votre pays". Elle n'est donc pas du coin alors, d'Essos peut être? Etait elle seulement au courant des horreurs faites par Viserys Targaryen?
Te trouver n'a pas été si difficile que ça. Suivre la route royale n'est vraiment pas une bonne idée. A ta place, je serais passé par la forêt. Enfin, maintenant tu vas devoir me suivre, je te ramène à Melissandre.
La jeune femme me croit incompétent lorsqu'elle me conseille de ne pas suivre la Route Royale et de couper à travers la forêt. Chose que j'ai faites consciencieusement, évidement. La prudence était de mise, elle l'est encore plus depuis que je connais mon ancienne identité. Néanmoins, je ne me défend pas. Peut être est il préférable qu'elle me prenne pour un idiot inconscient du danger. Après tout je ne la connais pas, et il me sera utile qu'elle croit que je suis un incapable si elle vient à me trahir et s'en prendre à moi.
Te suivre? Lançais je avant de laisser un sourire malicieux apparaitre sur mes lèvres. Rien ne m'y oblige.
La méfiance est un de mes pires défauts, et surtout l'une de mes meilleurs qualité. Sans confiance, je n'obéis pas aux ordres. Sans confiance, je ne crois en rien. Peut être vient elle véritablement de la part de Melisandre... mais rien ne me le prouve. Tout le monde sait que la dame rouge était une fervante partisante du règne du Roi fou, tout le monde pourrait alors se faire passer pour l'un de ses serviteurs afin de pouvoir me livrer. Personne ne me livrera, je serai seul à le faire. Et si elle tient tant que ça a m'accompagner, elle devra être plus convaincante.
Comment tu t'appelle ? Demandai-je aussitôt. Lorsque j'ai la réponse, je lui lance sans attendre. Et bien sache, Irri, que je n'ai nul besoin d'un garde du corps pour me mener jusqu'à Melisandre.
Je me suis permis d'ajouter une intonation ironique au "garde du corps". Je ne me doute pas que cette femme puisse savoir se battre. Son jolie minois, ses formes fines et généreuses. Elle est charmante mais, pour moi, elle l'est beaucoup trop pour être une guerrière.
Melissandre veut te retrouver. Tu es le roi... Du moins tu l'étais si je comprends l'histoire de votre étrange pays. Repond t'elle à ma question.
Cette remarque me fait serrer les dents et tordre mon cœur dans un élan désespéré. Si seulement je ne l'avais jamais été.
A ce qu'on dit oui, j'étais le Roi... mais aujourd'hui je n'ai plus rien a voir avec lui. Lançais je en insistant sur le "j'étais".
C'est là où je bloque sur "votre pays". Elle n'est donc pas du coin alors, d'Essos peut être? Etait elle seulement au courant des horreurs faites par Viserys Targaryen?
Te trouver n'a pas été si difficile que ça. Suivre la route royale n'est vraiment pas une bonne idée. A ta place, je serais passé par la forêt. Enfin, maintenant tu vas devoir me suivre, je te ramène à Melissandre.
La jeune femme me croit incompétent lorsqu'elle me conseille de ne pas suivre la Route Royale et de couper à travers la forêt. Chose que j'ai faites consciencieusement, évidement. La prudence était de mise, elle l'est encore plus depuis que je connais mon ancienne identité. Néanmoins, je ne me défend pas. Peut être est il préférable qu'elle me prenne pour un idiot inconscient du danger. Après tout je ne la connais pas, et il me sera utile qu'elle croit que je suis un incapable si elle vient à me trahir et s'en prendre à moi.
Te suivre? Lançais je avant de laisser un sourire malicieux apparaitre sur mes lèvres. Rien ne m'y oblige.
La méfiance est un de mes pires défauts, et surtout l'une de mes meilleurs qualité. Sans confiance, je n'obéis pas aux ordres. Sans confiance, je ne crois en rien. Peut être vient elle véritablement de la part de Melisandre... mais rien ne me le prouve. Tout le monde sait que la dame rouge était une fervante partisante du règne du Roi fou, tout le monde pourrait alors se faire passer pour l'un de ses serviteurs afin de pouvoir me livrer. Personne ne me livrera, je serai seul à le faire. Et si elle tient tant que ça a m'accompagner, elle devra être plus convaincante.
Comment tu t'appelle ? Demandai-je aussitôt. Lorsque j'ai la réponse, je lui lance sans attendre. Et bien sache, Irri, que je n'ai nul besoin d'un garde du corps pour me mener jusqu'à Melisandre.
Je me suis permis d'ajouter une intonation ironique au "garde du corps". Je ne me doute pas que cette femme puisse savoir se battre. Son jolie minois, ses formes fines et généreuses. Elle est charmante mais, pour moi, elle l'est beaucoup trop pour être une guerrière.
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Tes sourcils se froncent un peu plus, ton visage devenant aussi sombre que l'âme des hommes qui t'entourent. Ton ongle glisse sur ton pouce en un TIC habituel sans que tu ne lâches des yeux. Tu aurais dut t'en douter. Il n'avait pas l'air si stupide que cela. Mais tu ne peux t'empêcher de le sous-estimer. C'est un noble et les nobles sont tous plus stupides que les autres. Maeli et toutes les femmes qui hantaient ce bordel possédaient cette unique vérité que personne ne pouvait comprendre. Inspirant puis expirant bruyamment, tu fini par lever une nouvelle fois les yeux au ciel.
Ta position se modifie légèrement, prenant les aspects de ses animaux sauvages que gardaient les riches d'Essos dans des cages. Ses animaux sauvages dont tu es devenue un miroir parfait, ta chevelure brune captant les mêmes reflets bleutés que leur si beau pelage. Ainsi, tu sembles presque dangereuse, du moins tu l'espères. Sans le lâcher des yeux, tu lui offres ton prénom avec flegme et tu te focalises sur ses lèvres alors que le même sourire étire les tiennes. Pas besoin de garde du corps… Un rire moqueur s'échappe de tes lippes alors que tes prunelles se plissent légèrement et que tu fini par lâcher, le nez un rien plissé, comme un chien en colère
Je n'aurais pas fait tout ce chemin pour rien Elijah, ou Viserys, ou je ne sais comment je dois t'appeler. T'as pas besoin de garde du corps ? Laisse-moi rire.
Sans le moindre signe avant-coureur, tu bondis, tes muscles invisibles au repos se mettant en mouvement. Porter de lourdes charges et jouer la naïve pour des nobles ont fait de ton corps cette petite merveille dont tu es aujourd'hui si fière. Peut-être que ton regard est biaisé mais tu sais parfaitement ce que tu vaux en combat. Melisandre ne t'aurait jamais accepté si elle n'avait vu quelque chose en toi. Quelque chose que R'llhor lui avait surement soufflé. Quelque chose qui t'échappait peut être mais dont tu prenais de plus en plus conscience. Une dague sembla sortir de nul par alors que tu la pressais contre la gorge du dragon. Éclatant de rire, tu fini le lâcha aussi vite que tu avais bondit, sans même lui offrir le temps de se défendre.
Je crois que si t'a besoin de mon aide malgré tout ce que tu dis. Écouté, si je n'étais pas envoyé par Melisandre, je pense que je t'aurais déjà buté depuis longtemps et que je ne perdrais aucune seconde de mon temps pour t'expliquer que je suis là pour toi. Il y a bien des gens qui veulent te voir mort et qui sont heureux de continuer à le penser. Rajustant une mèche emmêlée qui caresse ton visage, tu te places devant lui, une main sur les hanches, plus le moindre sourire joueur sur tes lèvres. Comment je peux te prouver que c'est elle qui m'a envoyé ? Je sais pas faire jaillir des flammes de mes mains et encore moins lire en elle. Mais écoute la flamme de R'llhor et je suis sûre qu'il te dit de m'écouter.
Il avait été ramené à la vie par le dieu rouge et il devait avoir un lien très particulier avec lui. C'était impossible autrement. T'llhor ne pouvait te refuser ça, pour une fois que tu lui demandais quelque chose. Melisandre devrait prier de son côté. Le dieu rouge écoutait sa prêtresse, du moins tu l’espérais. Autrement, il ne te restait qu'à faire prisonnier cette tête de mule d'ancien roi. Qu'il soit né dans le coton n'allait certainement pas changer ta manière de le voir ou de le traiter. Il n'était qu'un humain parmi tant d'autre, un homme qui plus était. Il avait intérêt à s'y faire très vite s'il ne voulait prendre un mauvais coup qui le ferait dormir jusqu'à ce que tu trouves une manière de l'attacher. Melisandre t'avait dit de lui ramener. Elle n'avait pas spécifié l'état dans lequel il devait rentrer.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
Je m'appel El... Dis je avant d'être interrompu.
Mon geste de recule est bref, il ne se résume qu'à un léger pas en arrière. Ma main, posée sur le poignard, s'apprête a dégainer aussi vite qu'elle se jette sur moi. Néanmoins, quelque chose me retient. Je ne saurais l'expliquer, mais cette hésitation étrange lui laisse le temps d'aplatir la lame de son couteau contre ma gorge. J'ai levé le menton et fixe maintenant son regard, une lueur de défis au fond des yeux.
Elijah. Finis je alors par dire.
Mon cœur bat à toute allure, comme si il semble vouloir sortir violement de ma poitrine pour lui bondir dessus et me protéger. Puis elle se recule sans rien tenter d'autre en riant, tandis que je reste silencieux pour l'écouter. Je l'observe et met quelques instants à lui répondre.
Alors, ne perdons pas de temps. Me contentais je de dire en réenfilant ma capuche et en me mettant à marcher vers les bois.
Ce n'est sans doute pas des menaces qui me feront céder. Elle veut m'accompagner jusqu'à Melisandre? Bien, qu'il en soit ainsi. Mais je ne la suivrais certainement pas. Moi et moi seul choisira mon chemin.
Nous marchons donc dans un silence pesant. Une heure, deux heures, trois heures... la journée passe et le soleil entame sa périlleuse descente pour laisser place à la nuit. Le début de notre relation, à Irri et moi, n'aurait pas pu commencer pire. Un froid glaciale s'est installé entre nous tandis que nous nous échangeons de bref regard pour se surveiller l'un et l'autre. Sans confiance, je me méfierai toujours. Même si tout à l'heure elle a eu l'occasion de me tuer, s'est un fait qui ne veut rien dire pour moi.
Nous arrivons prêt d'un immense tronc d'arbre mort, couché au sol. Un endroit parfait pour nous couper du vent et pour nous installer cette nuit. De plus, j’entends au loin un cours d'eau. Ca me permettra de remplir ma gourde et, pourquoi pas, de me baigner un peu. Depuis que je suis partie, je n'ai pas eu l'occasion de me décrasser.
Installons nous ici, tu veux. Dis je simplement en déposant ma besace, mon arc et mon carquois prêt du bois. Je vais m'occuper du feu. Ajoutai je aussitôt, comme pressé de voir des flammes jaillir et consumer la matière organique.
En réalité, je le suis vraiment. Pressé d'avoir de la lumière avant que le soleil ne se couche, pressé d'être épargné par la terreur de la nuit noire - où les ombres se nourrissent de ma chaire tandis que j'agonise dans la douleur. Alors, je rassemble de quoi faire un feu de camp mais ne l'allume pas tout de suite. Si le soleil se couche vite dans le coin, il fait encore assez clair.
Voila qui est fait. Il y a aussi de quoi manger pour ce soir. Je vais chercher de l'eau et profiter pour me décrasser... Dis je sans lui adresser un seul regard.
Ma première impression : s'est une enquiquineuse, et je ne souhaite pas entendre son avis. Du moins, pour le moment. J'attrape mes affaires, ne voulant pas les lui confier, et fait quelques mètres entre les arbres pour trouver une large rivière. Il y a prêt de la rive un endroit plus profond, parfait pour se baigner. Donc, après avoir posé toute mes affaires, enlever ma cape et mon bras de maille, puis m'être dévêtu entièrement et défait le bandage de mon bras, je commence à rentrer dans l'eau. Je n'ai pas entendu la jeune femme arriver derrière moi et je la vois encore moins m'observer. Les traits de mon dos et de mes fesses sont finement dessinés dans une chaire à la pureté du marbre. Néanmoins, sur le coté gauche s'étend un dégrader de couleur devenant de plus en plus sombre - Comme si mon corps passe de la lumière à l'ombre, du paradis à l'enfer, du bon et du mauvais. En effet, comme ma joue, tout mon bras droit est aussi brûlé. Mes cotes, mon omoplate, mes épaules et mon cou également.
Enfin, je finis submergé par l'eau. Je m'y plonge entièrement avant de remonter à la surface en passant mes mains dans mes cheveux, les essorant afin d'enlever le maximum de ma teinte brune. Je m'exécute à nouveau, plonge, remonte et essor. Cette fois ci, la couleur est presque entièrement partit. Elle a laissé place à la teinte observée uniquement chez les Targaryen - ce blond très clair, se rapprochant presque du blanc. En se faisant, je me retourne et reste brutalement figé sur le regard de la jeune femme qui me fixe. Est-elle là depuis longtemps? Me demandais-je à moi même. Je souffle alors pour chasser cette idée de ma tête, assez gêné par la situation.
Mon geste de recule est bref, il ne se résume qu'à un léger pas en arrière. Ma main, posée sur le poignard, s'apprête a dégainer aussi vite qu'elle se jette sur moi. Néanmoins, quelque chose me retient. Je ne saurais l'expliquer, mais cette hésitation étrange lui laisse le temps d'aplatir la lame de son couteau contre ma gorge. J'ai levé le menton et fixe maintenant son regard, une lueur de défis au fond des yeux.
Elijah. Finis je alors par dire.
Mon cœur bat à toute allure, comme si il semble vouloir sortir violement de ma poitrine pour lui bondir dessus et me protéger. Puis elle se recule sans rien tenter d'autre en riant, tandis que je reste silencieux pour l'écouter. Je l'observe et met quelques instants à lui répondre.
Alors, ne perdons pas de temps. Me contentais je de dire en réenfilant ma capuche et en me mettant à marcher vers les bois.
Ce n'est sans doute pas des menaces qui me feront céder. Elle veut m'accompagner jusqu'à Melisandre? Bien, qu'il en soit ainsi. Mais je ne la suivrais certainement pas. Moi et moi seul choisira mon chemin.
Nous marchons donc dans un silence pesant. Une heure, deux heures, trois heures... la journée passe et le soleil entame sa périlleuse descente pour laisser place à la nuit. Le début de notre relation, à Irri et moi, n'aurait pas pu commencer pire. Un froid glaciale s'est installé entre nous tandis que nous nous échangeons de bref regard pour se surveiller l'un et l'autre. Sans confiance, je me méfierai toujours. Même si tout à l'heure elle a eu l'occasion de me tuer, s'est un fait qui ne veut rien dire pour moi.
Nous arrivons prêt d'un immense tronc d'arbre mort, couché au sol. Un endroit parfait pour nous couper du vent et pour nous installer cette nuit. De plus, j’entends au loin un cours d'eau. Ca me permettra de remplir ma gourde et, pourquoi pas, de me baigner un peu. Depuis que je suis partie, je n'ai pas eu l'occasion de me décrasser.
Installons nous ici, tu veux. Dis je simplement en déposant ma besace, mon arc et mon carquois prêt du bois. Je vais m'occuper du feu. Ajoutai je aussitôt, comme pressé de voir des flammes jaillir et consumer la matière organique.
En réalité, je le suis vraiment. Pressé d'avoir de la lumière avant que le soleil ne se couche, pressé d'être épargné par la terreur de la nuit noire - où les ombres se nourrissent de ma chaire tandis que j'agonise dans la douleur. Alors, je rassemble de quoi faire un feu de camp mais ne l'allume pas tout de suite. Si le soleil se couche vite dans le coin, il fait encore assez clair.
Voila qui est fait. Il y a aussi de quoi manger pour ce soir. Je vais chercher de l'eau et profiter pour me décrasser... Dis je sans lui adresser un seul regard.
Ma première impression : s'est une enquiquineuse, et je ne souhaite pas entendre son avis. Du moins, pour le moment. J'attrape mes affaires, ne voulant pas les lui confier, et fait quelques mètres entre les arbres pour trouver une large rivière. Il y a prêt de la rive un endroit plus profond, parfait pour se baigner. Donc, après avoir posé toute mes affaires, enlever ma cape et mon bras de maille, puis m'être dévêtu entièrement et défait le bandage de mon bras, je commence à rentrer dans l'eau. Je n'ai pas entendu la jeune femme arriver derrière moi et je la vois encore moins m'observer. Les traits de mon dos et de mes fesses sont finement dessinés dans une chaire à la pureté du marbre. Néanmoins, sur le coté gauche s'étend un dégrader de couleur devenant de plus en plus sombre - Comme si mon corps passe de la lumière à l'ombre, du paradis à l'enfer, du bon et du mauvais. En effet, comme ma joue, tout mon bras droit est aussi brûlé. Mes cotes, mon omoplate, mes épaules et mon cou également.
Enfin, je finis submergé par l'eau. Je m'y plonge entièrement avant de remonter à la surface en passant mes mains dans mes cheveux, les essorant afin d'enlever le maximum de ma teinte brune. Je m'exécute à nouveau, plonge, remonte et essor. Cette fois ci, la couleur est presque entièrement partit. Elle a laissé place à la teinte observée uniquement chez les Targaryen - ce blond très clair, se rapprochant presque du blanc. En se faisant, je me retourne et reste brutalement figé sur le regard de la jeune femme qui me fixe. Est-elle là depuis longtemps? Me demandais-je à moi même. Je souffle alors pour chasser cette idée de ma tête, assez gêné par la situation.
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Il finit par céder et tu lui offres ton plus beau sourire hypocrite avant de le suivre. Les hommes veulent toujours avoir raison. Avoir l'impression de tout contrôler, de diriger ta vie, tes pensées et tes gestes. Ton coeur se serre un centième de seconde et tu n'en montres rien tout en emboitant le pas à Elijah. Il ne peut imaginer. Toi-même ne devrais te souvenir de tout ce qu'il s'est passé. De la manière dont ils choisissent d'être maitre du monde, reniant jusqu'aux femmes qui leur ont donné la vie. Tu revois les prunelles suppliantes de Maeli et tu t'enfermes dans le silence, déglutissant. Le brun réveille de très mauvaises choses dans ton esprit. Quelle folie as-tu faites en acceptant les paroles de la prêtresse rouge. Cet homme a été dangereux, tu as parfaitement entendu les mots soufflés dans les auberges où tu t'es arrêtée. Nombreux sont ceux à avoir exprimé leur joie alors qu'ils apprenaient la mort de l'usurpateur. Il avait commis des meurtres et des atrocités justes pour son simple plaisir. On te l'avait décrit avec tant de rage. Comme un démon qui venait chercher les enfants la nuit, dans les cauchemars que consolaient ta mère alors que tu n'étais qu'une enfant.
C'est aussi silencieuse qu'une ombre que tu le suis, surveillant les alentours d'un oeil de lynx. Ce n'est pas lui qui t'inquiète mais bel et bien les bandits qui sévissent dans les environs. On les dit rebelle à toutes lois et tu sais parfaitement comment se comporte ce genre d'homme. S'ils vous prennent par surprise, aussi dangereuse que tu sois avec ta dague, et aussi fort soit-il avec les muscles que tu sens sous sa cape, tu ne donnes pas cher de vos peaux. Et à l'instant même où ils reconnaitront les prunelles violettes d'Elijah, vos têtes prendront une valeur peut commune. Ou perdront toutes chances de survies.
Mais la route ne t'envoie que le silence des terres de l'Orage. Il y a eu des combats ici. Il y a eu des dangers pires encore que ceux qui vous attendent. Un frison remonte le long de ton échine et tu sursautes alors qu'il t'adresse la parole, cachant le mouvement de surprise de ton corps dans un regard inquisiteur pour les bois d'où rien ne s'échappe.
Tu l'écoutes sans vraiment le faire, regardant d'un air distrait le petit bois augmenter devant toi, refusant de bouger le plus petit doigt. C'est une mauvaise idée d'allumer un feu. Ta fuite te l'a appris avec les intérêts. Mais tu dois te rendre à l’évidence. Ici, vous n'êtes pas recherchez. Vous êtes de parfaits inconnus et cet homme que tu protèges est censé être mort. Si les gens venaient à le reconnaitre, ils n'en viendraient pas tout de suite à la conclusion. Tentant de te rassurer tant bien que mal, tu fini par lui emboiter le pas. Tu ne t'es pas lavée depuis bien longtemps et tu sens la crasse recouvrir petit à petit ton corps, rendant douloureux le frottement des vêtements contre ta chair.
Quittant ta robe sombre, allant jusqu'à poser ta dague dessus, tu laisses le soleil mourant caresser ta peau trop brune pour une ouestiene. Ton regard se porte jusqu'à Elijah et tes prunelles s'attardent sur la cicatrice qui marbrent son dos, témoins du cadeau de R'llhor. Le baiser n'a pas été sans conséquence. Tu t'attardes sur le dessin parfait de son dos, sur cette ligne que tu as autrefois caressée avec tant de passion alors que celui de Maeli se cambra avec délectation sous tes baisers. Ses muscles roulent sous la peau si blanche et différente de la tienne et tu ne peux détacher ton regard de ce physique si atypique. Il y a quelque chose chez cet homme. Il y a quelque chose de différent. Figée, totalement nue, tu ne peux détacher tes prunelles de l'élu de ce dieu auquel tu ne peux t'empêcher de croire. Tu regardes les ombres glisser petit à petit dans l'eau, se détacher de sa chevelure de jais remplacées par un blond si pur qu'il en semble blanc.
Puis tu croises son regard, ne détournant aucunement le tien. Le rouge t'aurait monté aux joues quelques années plus tôt. Mais tu ne dis rien, relevant fièrement le menton alors que ta chevelure cascade sur tes épaules, cachant une partie de tes seins, venant glisser contre tes reins. Tu entres à ton tour dans l'eau, levant un sourcil interrogatif à l'encontre de l'ancien brun. Sans plus un regard, tu t’immerge compliment, disparaissant, enfermée dans une bulle d'un calme terrifiant. Les bruits de la forêt disparaissent, comme si la rivière t'avait entrainé dans ses tréfonds, happant tes sens pour mieux te garder prisonnière. Tes prunelles s'ouvrent vivement et te remonte à la surface, le souffle te manquant. Touchant le sol de tes pieds, tu calmes les battements frénétiques de ton cœur, sans même vérifier si Elijah te regarde. Tes gestes sont beaucoup trop frénétiques pour être normaux alors que tu frottes énergiquement la crasse qui brule ta peau.
Sortant enfin de l'eau, tu sèches rapidement tes cheveux en les tordant, grognant une nouvelle fois contre les mèches si emmêlée que la seule solution serait de les couper. Remettant ta robe et attachant ta dague à la ceinture ornée de poisons tous plus mortels les uns que les autres, tu retournes auprès d'Elijah et de ce feu qui te fascine et t'attire comme la flamme le ferait d'un papillon.
Quand tu parlais de manger, tu entendais quoi ? demandes-tu, tes paroles appuyées par un gémissement sonore de ton ventre. La marche a été plus longue que ce que tu pensais. Et malgré tout ce que tu as pu apprendre pendant ta cavale, tu n'as jamais apprit à chasser. Tu sais reconnaitre les herbes et les fruits comestibles mais pour ce qui est de la viande, il devra se débrouiller seul. La dague est ton arme, mais certainement pas l'arc. Même si tu sais parfaitement qu'il te faudra un jour apprendre. Cette arme t'offre la discrétion que tu désires secrètement. La dague ne peut te servir qu'à te défendre et non à attaquer. Sauf lorsque tu la lances mais c'est risquer de ne plus jamais la retrouver. Et cette dague est bien trop importante à tes yeux.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
J'ai également conscience de ce que Viserys Targaryen a fait. Ses folies, ses barbaries... Comment il a traité sa famille, comment il a traité son peuple. Pourtant, je m'obstine à croire qu'une part de lui regrettait tout ça. Je m'obstine à croire qu'il était malade, fou. Sinon comment, moi qui suit si différent, aurait pu naître dans le corps d'un tel homme? Je ne suis pas lui, je ne veux pas l'être - Ni être fou, ni être roi. Je veux comprendre, réparer ses erreurs et assumer les conséquences de celle qui sont irréparables.
Lorsque je me retourne, entièrement nue dans le lac et que je me fige sur la jeune femme, je suis d'abord surpris de la voir m'observer et gêné par son regard hautain. Puis, je finis par remarquer dans quel état elle est - nue également. Mon cœur fait un bond pour s'arrêter tandis que mon souffle se coupe. Si mon corps a sans doute déjà connu des femmes, mon esprit lui est tout ce qu'il y a de plus vierge. Jamais en effet je n'avais vu des courbes pareilles. Une silhouette élancé et généreuse, au teint hâlé. Ma contemplation ne dure quelque seconde et s'est ce regard interrogateur qui me sort de mes songes, et qui me rappel que mon observation n'est pas désiré. Je me détourne alors en me raclant la gorge tandis qu'un léger ton rouge s'empare de mes joues. Je ne veux néanmoins pas qu'elle voit ma gêne, alors je me tourne dos à elle pour continuer de me laver. Ne faisant plus attention à ce qu'elle fait.
Puis, au bout de quelques minutes, je sors à nouveau de l'eau. Une fois sec, je me rhabille, prend mes affaires et file vers le camp. Après avoir allumé le feu, je décide de refaire ma teinte en attendant qu'elle ai finit. Donc, j'attrape le mélange que m'a concocter Gontrand et qu'il m'a verser dans une gourde, puis l'étale sur mes cheveux encore mouillés. Le produit adhère une fois sec. Il est rapide, facile a appliquer. Le seul soucie est qu'il ne résiste pas du tout à l'eau. Je met ensuite a chauffer dans un petit bol un mélange étrange, fait de plantes et de boue. C'est ce remède qui a permit que mon bras cicatrise aussi vite, du moins s'est ce que je crois. Évidement, en si peu de temps, la plaie n'est pas totalement guérit, je continue donc a l'appliquer régulièrement. J'attendrai que le repas cuise pour le faire et pour bander de nouveau mon bras.
La jeune femme revient donc prêt de moi. Je lui jette un bref coup d'œil avant de détourner mon regard en repensant à l'image qui a sévit mon esprit tout à l'heure. S'est une femme splendide et très attirante. Mais je suis assez respectueux pour ne pas la fixer vulgairement comme telle.
Quand tu parlais de manger, tu entendais quoi ? Demande t'elle.
Ah oui, je m'en occupe. Dis je en me levant.
J'attrape un morceau de bois sec que j'enflamme avant de m'éloigner un peu dans la pénombre. Si elle ne connaît pas toute les technique de chasse, elle doit me prendre pour un fou car j'observe le sol avec intérêt. J'aperçois alors le terrier frais que j'ai repéré en arrivant. Je cherche le second trou qui ne se trouve qu'à quelques mètres. Je le bouche à l'aide de feuillage et de toute petit branche avant d'y mettre le feu. Une fois fait, à nouveau je me dirige vers le premier trou en lançant un regard malicieux à Irri qui me m'observe, interrogatrice. Je m'accroupis et, après quelques secondes, sortit à une vitesse folle à cause de la fumée, un lièvre détale. D'un geste étonnement vif je l'attrape sans qu'il n'ai le temps de me voir. Il gigote dans ma main tandis que j'éteins le petit feu en le recouvrant de poussière. Je rejoins alors la jeune femme, d'un air naturel. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a après tout.
Si tu veux, en attendant, il y a du pain dans mon sac. Proposais je poliment.
Oui, je lui autorise a touché à mes affaires. D'un geste sec, je brise la nuque du lapin afin qu'il ne souffre pas. Après l'avoir saigné et dépecé un peu plus loin pour de ne pas trop attirer les charognard vers notre camp, je le met a cuire à la broche à l'aide de gros bout de bois qui le maintienne dans les flammes. Je m'assois alors, dos contre le tronc en attrapant la mixture qui cuit depuis tout à l'heure. Sans le préoccuper d'elle - après tout j'ai tellement l'habitude d'être seul -, je déboutonne ma chemise pour l'enlever à moitié et recouvre d'une fine couche toute la plaie, n'oubliant pas un seul recoins. Ensuite, je m'attèle a bander mon bras, chose plus difficile à faire seul. S'était Gontrand qui l'avait toujours fait... Et là, je suis dans la galère la plus totale. Néanmoins, je ne perd pas patiente et reste parfaitement calme, s'il le faut je m'y reprendrais plusieurs fois. Je ne pense évidement pas une seule seconde a demander de l'aide. Elle a pour ordre de me mener à Melisandre, non pas de prendre soin de moi.
Lorsque je me retourne, entièrement nue dans le lac et que je me fige sur la jeune femme, je suis d'abord surpris de la voir m'observer et gêné par son regard hautain. Puis, je finis par remarquer dans quel état elle est - nue également. Mon cœur fait un bond pour s'arrêter tandis que mon souffle se coupe. Si mon corps a sans doute déjà connu des femmes, mon esprit lui est tout ce qu'il y a de plus vierge. Jamais en effet je n'avais vu des courbes pareilles. Une silhouette élancé et généreuse, au teint hâlé. Ma contemplation ne dure quelque seconde et s'est ce regard interrogateur qui me sort de mes songes, et qui me rappel que mon observation n'est pas désiré. Je me détourne alors en me raclant la gorge tandis qu'un léger ton rouge s'empare de mes joues. Je ne veux néanmoins pas qu'elle voit ma gêne, alors je me tourne dos à elle pour continuer de me laver. Ne faisant plus attention à ce qu'elle fait.
Puis, au bout de quelques minutes, je sors à nouveau de l'eau. Une fois sec, je me rhabille, prend mes affaires et file vers le camp. Après avoir allumé le feu, je décide de refaire ma teinte en attendant qu'elle ai finit. Donc, j'attrape le mélange que m'a concocter Gontrand et qu'il m'a verser dans une gourde, puis l'étale sur mes cheveux encore mouillés. Le produit adhère une fois sec. Il est rapide, facile a appliquer. Le seul soucie est qu'il ne résiste pas du tout à l'eau. Je met ensuite a chauffer dans un petit bol un mélange étrange, fait de plantes et de boue. C'est ce remède qui a permit que mon bras cicatrise aussi vite, du moins s'est ce que je crois. Évidement, en si peu de temps, la plaie n'est pas totalement guérit, je continue donc a l'appliquer régulièrement. J'attendrai que le repas cuise pour le faire et pour bander de nouveau mon bras.
La jeune femme revient donc prêt de moi. Je lui jette un bref coup d'œil avant de détourner mon regard en repensant à l'image qui a sévit mon esprit tout à l'heure. S'est une femme splendide et très attirante. Mais je suis assez respectueux pour ne pas la fixer vulgairement comme telle.
Quand tu parlais de manger, tu entendais quoi ? Demande t'elle.
Ah oui, je m'en occupe. Dis je en me levant.
J'attrape un morceau de bois sec que j'enflamme avant de m'éloigner un peu dans la pénombre. Si elle ne connaît pas toute les technique de chasse, elle doit me prendre pour un fou car j'observe le sol avec intérêt. J'aperçois alors le terrier frais que j'ai repéré en arrivant. Je cherche le second trou qui ne se trouve qu'à quelques mètres. Je le bouche à l'aide de feuillage et de toute petit branche avant d'y mettre le feu. Une fois fait, à nouveau je me dirige vers le premier trou en lançant un regard malicieux à Irri qui me m'observe, interrogatrice. Je m'accroupis et, après quelques secondes, sortit à une vitesse folle à cause de la fumée, un lièvre détale. D'un geste étonnement vif je l'attrape sans qu'il n'ai le temps de me voir. Il gigote dans ma main tandis que j'éteins le petit feu en le recouvrant de poussière. Je rejoins alors la jeune femme, d'un air naturel. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a après tout.
Si tu veux, en attendant, il y a du pain dans mon sac. Proposais je poliment.
Oui, je lui autorise a touché à mes affaires. D'un geste sec, je brise la nuque du lapin afin qu'il ne souffre pas. Après l'avoir saigné et dépecé un peu plus loin pour de ne pas trop attirer les charognard vers notre camp, je le met a cuire à la broche à l'aide de gros bout de bois qui le maintienne dans les flammes. Je m'assois alors, dos contre le tronc en attrapant la mixture qui cuit depuis tout à l'heure. Sans le préoccuper d'elle - après tout j'ai tellement l'habitude d'être seul -, je déboutonne ma chemise pour l'enlever à moitié et recouvre d'une fine couche toute la plaie, n'oubliant pas un seul recoins. Ensuite, je m'attèle a bander mon bras, chose plus difficile à faire seul. S'était Gontrand qui l'avait toujours fait... Et là, je suis dans la galère la plus totale. Néanmoins, je ne perd pas patiente et reste parfaitement calme, s'il le faut je m'y reprendrais plusieurs fois. Je ne pense évidement pas une seule seconde a demander de l'aide. Elle a pour ordre de me mener à Melisandre, non pas de prendre soin de moi.
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Il n'aurait pas été celui que tu devais protéger, tu n'aurais pu t'empêcher de lui arracher la tête alors qu'il regardait ton corps nu. Mais un léger détail a attiré ton intension. La rougeur sur ses joues, la vitesse à laquelle il a détourné les yeux. Serait-il ... ? Malgré toutes les histoires qu'on racontait sur lui, malgré les horreurs qu'il aurait fait subir à sa soeur et à sa nièce ? Finalement, l'espace d'un instant, tu crois à ses paroles alors qu'il te disait n'avoir plus aucun souvenir. Le baiser du dieu rouge avait peut-être une contrepartie que tu ne pouvais imaginer. pensive, tu l'as détaillé de loin, le regardant raviver le feu. Si les hommes t'avaient intéressés, tu ne te serais peut-être pas comportée de la même manière. Mais tu ne peux empêcher les souvenirs de venir et l'horreur qu'ils t'ont autrefois fait subir t'effraye au plus ou point et te donne envie de fuir le moindre corps masculin nu.
Attachant un léger sourire sur tes lèvres, tu fini pourtant par le rejoindre, posant cette question qui te brulait les lèvres et faisait gémir ton estomac. Tu le regardes, interrogative alors qu'il commence son petit manège. Tu n'as jamais rien vu de tel. Dans ton esprit, la chasse demande un arc et une patience que tu ne possèdes pas. Dans ton esprit, il faut attendre de voir l'animal et l'abattre sans le moindre scrupule, ne laissant aucune place au trop faibles créatures incapables de tuer. S'endurcir était le seul moyen de survivre dans ce monde ou dans l'autre. Celui des mystères d'Essos, celui d'où tu viens, ton accent te trahissant à chaque fois que tu ouvres la bouche.
Tes prunelles s’écarquillent alors que tu vois sa technique fonctionné. Stupéfaite, tu captes le reflet fauve du lapin qui n'a le temps de détaller qu'Elijah le saisit déjà. pour une fois, tu ne parviens à lui envoyer la moindre pique tellement la stupeur te laisse coite. Mais tu te reprends rapidement. Il est un homme, il a dut apprendre à chasser là où la facilité de ta condition de femme te permet d'offrir ton corps pour de la nourriture. Tu l'as fait à tant de reprise que le geste te semble normal. Tu as mentit tant de fois à ses hommes qui jouissaient entre tes reins, te souvenant des paroles des putains d'Essos alors qu'elles te murmuraient les meilleures techniques pour combler un homme. Tu n'en aurais pas vraiment besoin. Mais tu veux les voir s'incliner devant toi, stupéfait de ton corps et de cette langueur de vipère qu'il arbore. Tu veux les voir gémir, les sentir faiblir. pour mieux glisser une dague effilée sous leurs gorges et faire jaillir le carmin de ses créatures en lesquelles tu n'as aucune confiance.
Supprimant cette idée de ton esprit, tu reportes ton intension sur Elijah qui se débat tant bien que mal avec ses bandes. Te souvenant des doigts de ta mère sur ta peau alors qu'elle pensait les blessures du fouet, ton coeur se bloque. La douleur est encore marquée au fer rouge dans ton esprit, avec cette blessure qui offre le souvenir de ta condition d'esclave à tous, cachée derrière ta masse de cheveux bruns. Tu te souviens parfaitement du moindre geste alors qu'elle passait cette mixture étrange sur ta peau à vif. Il a trouvé à manger pour vous deux. Il t'aide. Il partage.
Tu veux que je t'aide ? Je doute qu'on puisse faire un tel bandage seul. lui glisses-tu, tes prunelles noisettes se focalisant sur lui. Cela ne te coute rien. Tu dois apprendre les relations humaines après tout maintenant que tu vas devoir rester à ses côtés pendant si longtemps.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
Je relève les yeux vers elle, surpris de la voir me proposer de l'aide alors qu'elle m'avait bien fait comprendre tout à l'heure qu'elle n'était là que pour me mener à Melisandre. Puis, une lueur de crainte apparaît dans mon regard. Rien que l'idée du fait qu'elle puisse me frôler me fait frissonner. Au début, Gontrand avait eu du mal à me faire des soins puis, avec la confiance, la crainte avait finit par se dissiper quelque peu - sans néanmoins disparaître entièrement. Je ne sais même pas ce qui m'avais obligé à me méfier. Lui, qui avait été si gentil, lui, qui m'avait sauvé la vie. Mais à chaque fois qu'on me touche, j'ai l'effroyable impression de sentir à nouveau les ongles des ombres qui lacèrent ma peau, lorsque j'étais encore dans le coma. Ces quelques jours m'avaient paru être une éternité, et ça n'a pas été l’expérience la plus agréable. A un point qu'aujourd'hui, j'en garde des séquelles et elles sont profondément ancré dans mon esprit.
Je la regarde un très court instant, hésitant, avant de porter mon attention sur ce bandage qui ne ressemble vraiment à rien. Je souffle doucement. Je n'ai pas le choix d'admettre que j'ai besoin d'aide. Serais je seulement capable de resté immobile?
Ce n'est pas de refus. Merci. Répondis je enfin en prenant sur moi. Ce bandage devait être bien fait pour la suite du voyage.
Alors je la laisse faire, tendant le bras pour qu'elle ai la place de travailler. Je ne la regarde pas et je ne regarde pas non plus ce qu'elle fait. Le regard figé sur l'horizon qui s'assombris, j'essaie de faire mon maximum pour détendre mes muscles et pour respirer calmement. Ma gorge reste néanmoins serrée et douloureuse. J'essaie de camoufler cette crainte et ce mal aise, tout en sachant pertinemment que rien n'y fait. Mon visage crispé et mes yeux fuyants sont bels et bien visibles. Je n'ai pas mal, mais chacun de ses gestes sont si désagréables sur ma peau que j'ai à chaque instant envie de retirer mon bras.
Elle finit enfin. Rapide et efficace, même si ca a été pour moi une nouvelle éternité.
Merci... Dis je doucement en retirant mon bras, comme soulagé.
Je m'occupe ensuite de découper le lapin à l'aide d'un couteau, comme si de rien était, et dépose un morceau dans la seule gamelle que je possède, ainsi qu'un bout de pain. En bon gentleman, je l'offre gentiment à Irri.
Voilà pour toi.
Une fois qu'elle l'a récupéré, je me serre à mon tour une cuisse avant de croquer un morceau. Mon visage s'émerveille l'espace de quelques secondes : il est parfaitement cuit, à point et délicieux. A croire que je me contente de peu, ce qui est finalement le cas. La vie chez Gontrand n'était pas des plus paisible, bien qu'elle ai été pour moi une expérience enrichissante. Il fallait travailler pour gagner ses sous, labourer les champs, semer et récolter pour nourrir les bêtes et faire son pain. Il fallait chasser, couper du bois pour se réchauffer. Tout ce que, sans doute, je n'avais jamais fait lorsque j'étais lui. Tout a dû lui tomber dans les mains. Il a dû être protégé depuis sa petite enfance. Choyé. Comment peut on ne pas être capricieux en étant prince? Il est mort dans son monde. Moi, j'ai appris a survivre et vivre dans le mien.
D'où est ce que tu viens? J'ai la vague impression que tu n'est pas comme les gens du coin... Demandai je, curieux.
La jeune femme a en effet une aura mystérieuse que je me plairai dans doute a découvrir. Moi, qui suis si curieux et qui aime m'instruire. Après tout, nous sommes condamné a voyager ensemble pendant un bon moment, alors pourquoi ne pas commencer à le faire maintenant.
Je la regarde un très court instant, hésitant, avant de porter mon attention sur ce bandage qui ne ressemble vraiment à rien. Je souffle doucement. Je n'ai pas le choix d'admettre que j'ai besoin d'aide. Serais je seulement capable de resté immobile?
Ce n'est pas de refus. Merci. Répondis je enfin en prenant sur moi. Ce bandage devait être bien fait pour la suite du voyage.
Alors je la laisse faire, tendant le bras pour qu'elle ai la place de travailler. Je ne la regarde pas et je ne regarde pas non plus ce qu'elle fait. Le regard figé sur l'horizon qui s'assombris, j'essaie de faire mon maximum pour détendre mes muscles et pour respirer calmement. Ma gorge reste néanmoins serrée et douloureuse. J'essaie de camoufler cette crainte et ce mal aise, tout en sachant pertinemment que rien n'y fait. Mon visage crispé et mes yeux fuyants sont bels et bien visibles. Je n'ai pas mal, mais chacun de ses gestes sont si désagréables sur ma peau que j'ai à chaque instant envie de retirer mon bras.
Elle finit enfin. Rapide et efficace, même si ca a été pour moi une nouvelle éternité.
Merci... Dis je doucement en retirant mon bras, comme soulagé.
Je m'occupe ensuite de découper le lapin à l'aide d'un couteau, comme si de rien était, et dépose un morceau dans la seule gamelle que je possède, ainsi qu'un bout de pain. En bon gentleman, je l'offre gentiment à Irri.
Voilà pour toi.
Une fois qu'elle l'a récupéré, je me serre à mon tour une cuisse avant de croquer un morceau. Mon visage s'émerveille l'espace de quelques secondes : il est parfaitement cuit, à point et délicieux. A croire que je me contente de peu, ce qui est finalement le cas. La vie chez Gontrand n'était pas des plus paisible, bien qu'elle ai été pour moi une expérience enrichissante. Il fallait travailler pour gagner ses sous, labourer les champs, semer et récolter pour nourrir les bêtes et faire son pain. Il fallait chasser, couper du bois pour se réchauffer. Tout ce que, sans doute, je n'avais jamais fait lorsque j'étais lui. Tout a dû lui tomber dans les mains. Il a dû être protégé depuis sa petite enfance. Choyé. Comment peut on ne pas être capricieux en étant prince? Il est mort dans son monde. Moi, j'ai appris a survivre et vivre dans le mien.
D'où est ce que tu viens? J'ai la vague impression que tu n'est pas comme les gens du coin... Demandai je, curieux.
La jeune femme a en effet une aura mystérieuse que je me plairai dans doute a découvrir. Moi, qui suis si curieux et qui aime m'instruire. Après tout, nous sommes condamné a voyager ensemble pendant un bon moment, alors pourquoi ne pas commencer à le faire maintenant.
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Les souvenirs te saisissent alors que tu commences à soigner ses blessures. Tu revois ta mère faire, avec une douleur qui te transperce la poitrine. Si jusqu'ici tu as déjà pensé à elle, tu n'as pas penser aux souvenirs, tu ne l'as pas revu. Mais c'est son visage empli de douceur qui vient à toi et tu retiens les larmes avant même qu'elles n'apparaissent. Mais tu la revoie si bien supplier pour que tu ne prennes aucun coup, tu la revoie si bien alors que le sang glissait de ses lèvres. Le regard qu'elle t'a offert alors que tes prunelles se focalisaient sur le carmin qui s'échappait, te laissant orpheline. Ta mère était morte dans tes bras, sans que tu ne comprennes comment. Et tu avais fuit à des milliards de kilomètres, pour oublier la douleur qui t'avait fait pleurer pendant des heures. Aujourd'hui, tu étais si loin. Elle aurait été fière de toi, tu en étais sûre. Tu dois t'empêcher de penser à ça, tu dois laisser tes mains suivre un travail qu'on t'a apprit. Rapidement, les gestes te reviennent et tu entoures de bandes les blessures qu'il t'a tendu, te contentant de les graver dans ta mémoire. Le baiser laissait des blessures. Le baiser ne s'offrait sans contrepartie. Tu n'aurais pu la sauver...
Tu récupères la viande et te met à manger, détournant ton regard de l'homme en face de toi. L'aider. Melissandre t'a demandé de le faire venir jusqu'à elle. Alors pourquoi tu l'aides ? Il devrait se débrouiller seul. Depuis quand es-tu gentille ? Le mot sonne comme une insulte. Tu n'es une mignonette qui ne ferait de mal à une mouche. Alors pourquoi l'avoir aidé ? La question s'infiltre en toi alors que tu tentes de te souvenir que tu n'es qu'un monstre et que tu ne t'aides que toi même. Mais tes gestes te prouve le contraire. Se serait de la bonté en toi. Non hors de question. Tu ne veux juste pas le voir mourir.
Tu sursautes alors qu'il t'adresse à nouveau la parole. Relevant brusquement le visage jusqu'à lui, tu le fixe droit dans les yeux, remarqué le violine si particulier. Les Targaryen sont les anciens terribles maitres de Valerya. Ils sont des monstres. Et pourtant, tu l'aides. Mais ce n'est pas pour lui. Non, c'est Melissandre, seulement pour Melissandre.
Je viens pas de Westeros. Je suis née quelque part en Essos. Je ne saurais te dire avec exactitude où. Mais je suis née esclave. J'ai vécu à Volantis, j'ai vécu à Braavos. Et puis je me suis enfuie pour retrouver ma famille. Mais j'ai trouvé quelque chose de bien plus intéressant en chemin.
Sa famille n'était plus rien. Qu'elle soit Lannister lui importait peu. Mais elle avait trouvé la foi. Elle avait trouvé son dieu. Elle avait rencontré des femmes qui l'avaient changé. Et elle avait fait un choix.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
Je l'écoute avec attention quand elle me raconte d'où elle vient. Elle était esclave en Essos donc. Si je ne connaissais rien de ce continent, j'avais entendu parlé des beautés qu'il renferme, mais également de ses horreurs. Etre esclave est aussi terrible que ça? Est ce qu'on est traité de la même façon partout? En moins que rien. Quel genre d'esclave était elle, elle? Je ne lui poserai pas cette question. Nous ne nous connaissons que trop peu pour allé dans ce genre de détail.
Tu n'a pas du avoir une vie facile alors...
S'est en disant cela que je baisse les yeux avec mélancolie sur le feu qui danse et qui consume le bois avec avidité. Pour ma part, je n'ai plus aucuns souvenirs. Je ne connais pas ma date de naissance ni où je suis né d'ailleurs. Je ne connais que le nom de mes parents et ceux de ma fratrie. Je ne sais cependant pas à quoi ils ressemblent, ce que nous avons vécu ensembles. Le bonheur et le malheur. J'ai enfaîte l'impression douloureuse de n'avoir jamais existé, de ne pas exister. D'avoir débarqué dans un monde, un univers, qui n'est pas le mien. Si vaste, si mystérieux, si effrayant. Comme un nouveau naît, je suis perdu dans le néant de l’ignorance.
Je souffle doucement avant de lui demander, avec une pointe d'espoir dans la voix et l'envie d'en savoir plus.
Que connais tu, toi, de Viserys Targaryen ? Demandai je, en parlant de lui comme si nous étions deux personnes totalement différente.
J'ai tellement de questions à son propos, et je pense sincèrement que seule Daenerys pourra y répondre. Mais à quel prix ? Est ce prudent de s'approcher d'une femme que l'on a fait souffrir à ce point ? Et qui plus est, une femme qui est aujourd'hui Reine, qui a du pouvoir et pourrait me brûler vif en un claquement de doigts. Est ce seulement la volonté de R'lhor ? Peut être devrais je, comme le souhaite Irri, retrouver Melissandre. Elle aussi aura des réponses. Peut être même d'avantage que la fille du Typhon.
Excuse moi, je ne devrai pas t'ennuyer avec ce genre de question. Rétorquai je aussitôt.
Nul besoin de parler de ce monstre avant de dormir. L'ombre danse tout autour de nous, je ne veux guère être plus angoissé que je ne le suis déjà. Mes yeux d'améthystes regardent d'ailleurs un instant le néant sombre entre les arbres avant de se détourner à nouveau sur le feu, comme attirés et fascinés par les flammes. Elles sont mon repère, la lumière qui guide mon chemin et qui me prouve que je suis encore en vie.
Dormons... nous avons de la route demain. Dis je simplement avant de finir mon repas.
Je remet ensuite un peu de bois dans le feu, avant de couvrir mes épaules avec ma cape afin de me réchauffer un peu. Je cale mon dos contre le tronc de l'arbre derrière moi.
Tu n'a pas du avoir une vie facile alors...
S'est en disant cela que je baisse les yeux avec mélancolie sur le feu qui danse et qui consume le bois avec avidité. Pour ma part, je n'ai plus aucuns souvenirs. Je ne connais pas ma date de naissance ni où je suis né d'ailleurs. Je ne connais que le nom de mes parents et ceux de ma fratrie. Je ne sais cependant pas à quoi ils ressemblent, ce que nous avons vécu ensembles. Le bonheur et le malheur. J'ai enfaîte l'impression douloureuse de n'avoir jamais existé, de ne pas exister. D'avoir débarqué dans un monde, un univers, qui n'est pas le mien. Si vaste, si mystérieux, si effrayant. Comme un nouveau naît, je suis perdu dans le néant de l’ignorance.
Je souffle doucement avant de lui demander, avec une pointe d'espoir dans la voix et l'envie d'en savoir plus.
Que connais tu, toi, de Viserys Targaryen ? Demandai je, en parlant de lui comme si nous étions deux personnes totalement différente.
J'ai tellement de questions à son propos, et je pense sincèrement que seule Daenerys pourra y répondre. Mais à quel prix ? Est ce prudent de s'approcher d'une femme que l'on a fait souffrir à ce point ? Et qui plus est, une femme qui est aujourd'hui Reine, qui a du pouvoir et pourrait me brûler vif en un claquement de doigts. Est ce seulement la volonté de R'lhor ? Peut être devrais je, comme le souhaite Irri, retrouver Melissandre. Elle aussi aura des réponses. Peut être même d'avantage que la fille du Typhon.
Excuse moi, je ne devrai pas t'ennuyer avec ce genre de question. Rétorquai je aussitôt.
Nul besoin de parler de ce monstre avant de dormir. L'ombre danse tout autour de nous, je ne veux guère être plus angoissé que je ne le suis déjà. Mes yeux d'améthystes regardent d'ailleurs un instant le néant sombre entre les arbres avant de se détourner à nouveau sur le feu, comme attirés et fascinés par les flammes. Elles sont mon repère, la lumière qui guide mon chemin et qui me prouve que je suis encore en vie.
Dormons... nous avons de la route demain. Dis je simplement avant de finir mon repas.
Je remet ensuite un peu de bois dans le feu, avant de couvrir mes épaules avec ma cape afin de me réchauffer un peu. Je cale mon dos contre le tronc de l'arbre derrière moi.
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pas une vie facile. Il était drôle à écouter cet homme, avec sa petite vie parfaite de prince, avec le manque de violence qui parcourait normalement les hommes. Lui n'avait surement jamais connu la douleur du cuir qui s'enfonce dans la chair. Lui n'avait surement jamais vu hurler une femme qu'on appelle mère sous les coups qu'il aurait dû prendre. Tu fermes les yeux un instant, fermant tes lèvres pour mieux les clore et pour mieux empêcher ta langue de vipère de s'enrouler autour de lui pour mieux que tu plantes tes crocs enduits de poisons. pas une vie facile. Il ne pouvait imaginer à quel point. Mais tu ne regrettais rien. Oui, aujourd'hui tu étais seule, sans le moindre appui, sans le moindre reperd. Et pourtant, tu étais libre, tu étais forte. Tu étais devenue une femme dangereusement mortelle, tu étais devenue de ses assassines dont tu avais autrefois croisé le regard. Tu étais devenue dangereuse, pour ton plus grand plaisir.
Tu te mure dans le silence mais sa question te fait relever le visage, t'arrache à la contemplation des flammes. Viserys Targaeryen. Tu ne savais pas grand chose de lui, presque rien. Juste les mots que tu avais pu entendre à port réal, juste des rumeurs si lointaine. Il était tout et rien, une légende pour toi qui ne t'étais pas encore faite à Westeros malgré les lunes qui s'étaient écoulées depuis que le bateau t'avait déposé. Qui était Viserys. Il te fallu quelques secondes de réflexion qui se transformèrent en minutes, trop longues pour Elijah qui s'excuse. Un sourire fleurit sur tes lèvres alors que tu lèves les yeux au ciel. Il est décidément bien trop poli et presque timide pour survivre.
Tes questions ne vont pas me tuer. Malheureusement, je ne peux pas vraiment t'éclairer. Je te mentirais en disant que c'était un roi juste et bon. Du peu que j'en ai entendu, il avait une solide réputation de monstre sans coeur. Melissandre pourra s'en doute bien plus t'éclairer que moi sur la question.
Avec un sourire, tu plonges un peu plus ton regard dans le sien avant de finalement prendre appui à ton tour contre un arbre. Dormir assise. Voilà bien longtemps que tu ne l'as pas fait, mais c'est ainsi que tu te réveilleras le plus vite ou même que tu te relèveras le plus vite. Tes poisons attendent, bien sagement dans leurs fioles, teintant contre ton haine.
On reparlera de ça demain. Le feu nous protégera des loups et je ne dormirais que d'un oeil. Les fugitifs ont l'habitude après tout. ajoues-tu, t'incluant sans la moindre gène aux traqués. Ce n'est que la simple vérité. Si la moindre personne d'Essos te retrouve, elle pourrait te renvoyer immédiatement payé de tes crimes auprès de la famille de ton maitre. peut importe. personne ne mettra la main sur toi, plutôt mourir que de retourner vers ce monstre.
La nuit est calme, sans le moindre songe. Tu t'éveilles alors qu'un rayon de soleil s'arrête sur ton visage, franchissant les branches. Tu grognes, légèrement, avant d'ouvrir pour de bon les yeux. Lui dort toujours et sans la moindre douceur, tu le réveille. Si vous voulez remonter à temps, il vous faut être rapide. Melissandre n'attendra pas de siècles et tu as déjà perdu bien assez de temps à chercher Elijah. Tu récupère un morceau de viande de la veille et l'avale rapidement avant de te tourner vers l'ancien roi et de lui ordonner :
Mange un truc en vitesse si tu as faim, on ne s'éternise pas ici.
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« L'esprit d'un dragon ne meurt jamais »
Irri & Elijah
J'ai écouté le récit d'Irri avec attention. Ce qu'elle dit sur Viserys Targaryen n'est pas nouveau pour moi, mais j'arrive a trouvé du plaisir en apprenant à la connaitre un peu. A part Gontrand et son fils, je n'ai en effet jamais parlé à qui que ce soit et, aujourd'hui, j'apprend que c'est une chose qui fait du bien. Une chose qui nous fait sentir en vie. Une chose qui nous fait être quelqu'un.
La nuit est courte pour moi - Trois ou quatre heures tout au plus. J'ai nourrie les flammes. Je les ai observer lécher avidement le bois. J'ai surveillé avec inquiétude l'ombre dansante de la nuit. J'ai réfléchis, beaucoup réfléchis. Puis, contre toute attente, mes yeux se sont posés sur la jeune femme endormie.
Perdu dans ma contemplation parfaitement innocente - parce que s'est agréable d'avoir de la compagnie, d'avoir quelqu’un sur qui compter. Si seulement je pouvais compter sur elle... Pouvais-je lui faire confiance? Pouvais-je lui tourner le dos et dormir tranquille? Je l'avais suivit bien rapidement. Je lui avais donné une chance en l'entendant prononcer le nom de Melissandre. Est ce que j'ai eu raison ou tort? Seul l'avenir pourra me le dire.
A la première lueur du soleil, et sans m’être rendu compte du temps que j'ai passé à la regarder ainsi, je la vois gigoter et gémir en se réveillant doucement. Je me sent alors tout a coup gêné et fait subitement mine de dormir encore. Elle croit sans mal à ma supercherie et me bouscule en me sommant de manger quelque chose rapidement avant qu'on ne reprenne la route. J'ouvre les yeux lentement en étirant mes jambes.
Je n'ai pas faim merci. Dis-je d'une petite voix.
Aucun appétit. Si je suis agaçant, ce n'est vraiment pas en terme de nourriture. Je ne consomme en effet que très peu d'aliment, en revanche je bois beaucoup. J'ai toujours l'impression désagréable d'avoir la gorge sèche.
Je me lève alors et m'étire cette fois ci de tout mon long, passant une main dans mes cheveux bruns qui ont séchés pendant la nuit.
Bien dormi? Demandais-je en rangeant les affaires qui traînent dans mon sac.
Je m'agenouille ensuite prêt du feu et, tandis que j'enlève quelques bûches, murmure des mots qui s'envolent paisiblement dans l'air, comme une prière. Les flammes semblent alors danser étrangement, frissonnantes sous la légère brise qui se lève. Une coïncidence? Seul la foi en le seul et unique Dieu peut dire certifier que non. J'ai foi, et je ne peux qu'y croire. Je porte en lui la flamme de vie qu'il m'a offerte, celle que je chérirai autant que je peux. Prier pour lui est une façon de le remercier, c'est devenu mon quotidien. Mon devoir.
Après avoir balancé mon sac sur mon épaule, récupéré mon carquois et mon arc, nous nous mettons en route. Nous marchons de manière efficace, prenant la direction d'un destin incertain parsemé sans doute d’embûches - Irri et moi devrons les surmonter. Et, plus nous avançons, plus cette idée me fait reprendre vie.
La nuit est courte pour moi - Trois ou quatre heures tout au plus. J'ai nourrie les flammes. Je les ai observer lécher avidement le bois. J'ai surveillé avec inquiétude l'ombre dansante de la nuit. J'ai réfléchis, beaucoup réfléchis. Puis, contre toute attente, mes yeux se sont posés sur la jeune femme endormie.
Perdu dans ma contemplation parfaitement innocente - parce que s'est agréable d'avoir de la compagnie, d'avoir quelqu’un sur qui compter. Si seulement je pouvais compter sur elle... Pouvais-je lui faire confiance? Pouvais-je lui tourner le dos et dormir tranquille? Je l'avais suivit bien rapidement. Je lui avais donné une chance en l'entendant prononcer le nom de Melissandre. Est ce que j'ai eu raison ou tort? Seul l'avenir pourra me le dire.
A la première lueur du soleil, et sans m’être rendu compte du temps que j'ai passé à la regarder ainsi, je la vois gigoter et gémir en se réveillant doucement. Je me sent alors tout a coup gêné et fait subitement mine de dormir encore. Elle croit sans mal à ma supercherie et me bouscule en me sommant de manger quelque chose rapidement avant qu'on ne reprenne la route. J'ouvre les yeux lentement en étirant mes jambes.
Je n'ai pas faim merci. Dis-je d'une petite voix.
Aucun appétit. Si je suis agaçant, ce n'est vraiment pas en terme de nourriture. Je ne consomme en effet que très peu d'aliment, en revanche je bois beaucoup. J'ai toujours l'impression désagréable d'avoir la gorge sèche.
Je me lève alors et m'étire cette fois ci de tout mon long, passant une main dans mes cheveux bruns qui ont séchés pendant la nuit.
Bien dormi? Demandais-je en rangeant les affaires qui traînent dans mon sac.
Je m'agenouille ensuite prêt du feu et, tandis que j'enlève quelques bûches, murmure des mots qui s'envolent paisiblement dans l'air, comme une prière. Les flammes semblent alors danser étrangement, frissonnantes sous la légère brise qui se lève. Une coïncidence? Seul la foi en le seul et unique Dieu peut dire certifier que non. J'ai foi, et je ne peux qu'y croire. Je porte en lui la flamme de vie qu'il m'a offerte, celle que je chérirai autant que je peux. Prier pour lui est une façon de le remercier, c'est devenu mon quotidien. Mon devoir.
Après avoir balancé mon sac sur mon épaule, récupéré mon carquois et mon arc, nous nous mettons en route. Nous marchons de manière efficace, prenant la direction d'un destin incertain parsemé sans doute d’embûches - Irri et moi devrons les surmonter. Et, plus nous avançons, plus cette idée me fait reprendre vie.
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