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When the North meets the Riverlands [PV Katniss]

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When the North meets the Riverlands
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Katniss Wull & Isendre Desdaings


La capitale du Conflans pansait peu à peu ses blessures au fil des semaines qui s'écoulaient. Le mur fortifié qui protégeait la ville fut réparé en quelques mois. Le nouveau lord de Beaumarché avait insisté sur l'importance de ces travaux et avait demandé à ce qu'on s'en occupe en premier, ceci afin de pouvoir récupérer les habitants qui s'étaient réfugiés à Castel-Bois après l'attaque. Les citoyens volontaires s'étaient ensuite attaqués aux différentes bâtisses saccagées par les Fer-nés, Isendre Desdaings à leurs côtés, celui-ci tenant toujours à être au plus près du peuple. Sa condition d'enfant illégitime lui avait permis de côtoyer des domestiques, des roturiers, autrement dis les gens du bas peuple, et il ne voulait en aucun cas que cela change malgré son nouveau statut. A l'image de tous les bénévoles, le lord de Beaumarché n'avait pas hésité à retrousser ses manches pour reconstruire la ville, même si bien des choses le préoccupaient. A commencer par la disparition de sa sœur, Alyssa Desdaings, qui lui avait été enlevé sous ses yeux. Alyssa était désormais la seule famille qui lui restait après la disparition de son père et de son frère, et il lui avait promis qu'il ne l'abandonnerait jamais. Le travail lui évitait de penser à celui qui l'avait élevé contre vents et marées, même s'il avait finit par faire son deuil. Et puis, après tout, les morts ne sont jamais mort tant qu'il y a encore des gens pour penser à eux. Sa belle-mère, Cerenna Desdaings, connue aussi sous le « titre » de Vipère de Beaumarché, lui causait également du souci. Isendre l'avait suffisamment côtoyé pour savoir qu'à ce jour, elle voulait certainement sa tête pour avoir récupéré la place qui aurait dû revenir à son fils, Alessander, et qu'elle ferait en sorte de l'avoir par n'importe quel moyen. D'ailleurs, l'adolescent se méfiait tout particulièrement de ce Reynard, un ancien membre de la garde personnelle de la Vipère qui avait subitement retournée sa veste au cours de la bataille. Il prétendait être dans son camp, mais Isendre se demandait si l'homme n'avait pas vu, en le rejoignant, un moyen de sauver sa peau jusqu'à ce qu'un autre seigneur l'emporte sur les Desdaings. Le jeune homme craignait d'être trahi à son tour par cet homme, voire pire : que ce soit lui qui lui tranche la tête sur ordre de Cerenna.

Le lord de Beaumarché fit une courte pause pour observer cet homme qui mettait lui aussi du cœur à l'ouvrage pour reconstruire la cité. Il ne parvenait pas à savoir si c'était de bon cœur ou si c'était un stratagème pour gagner rapidement sa confiance et le poignarder dans le dos par la suite. L'homme, qui ramassait une grosse pierre, leva les yeux vers lui et croisa son regard. Un sourire amical se dessina sur ses lèvres, un sourire auquel Isendre ne répondit pas. Ce-dernier reprit son marteau pour achever l'installation des poutres, mais il fut interrompu par un groupe de quatre hommes et d'une femme, celle-ci ne lui étant pas familière.

- Seigneur Isendre, nous avons attrapé cette femme qui traînait dans la cité. On pense qu'il s'agit d'une Fer-née qui est venue constater l'ampleur des dégâts, dit un jeune homme, très sérieusement.
- Mais non crétin ! Puisque j'te dis que c'est une sauvageonne ! J'suis sûr qu'elle vient des contrées lointaines d'Au-delà du mur. R'garde un peu son accoutrement, fit un autre homme qui ne cessait pas de cligner des yeux dès lors qu'il croisait le regard de la jeune femme.

Isendre observait la captive. Il est vrai que le maquillage qui entourait ses yeux était assez effrayant. Était-ce une peinture de guerre ? Le jeune homme n'en savait rien. En revanche, la demoiselle était seule et il n'y avait pas l'ombre d'un navire à l'horizon.

- Vous a-t-elle menacée ? demanda alors Isendre. Les quatre hommes hochèrent la tête de droite à gauche, et l'un d'eux baissa même les yeux. Alors relâchez-là. Ce n'est pas une Fer-née. Ces lâches se déplacent toujours en groupes de dix et je ne vois pas un seul de leur navire. Cette femme est peut-être une sauvageonne, mais ce n'est pas une Fer-née. Et puis... L'adolescent fixait tour à tour les quatre hommes qui lui faisaient face : être un sauvageon - ou une sauvageonne - n'a jamais été un délit à Beaumarché. Pas sous le règne des Desdaings, en tous cas.

Les hommes relâchèrent la jeune femme et s'écartèrent, tout en la surveillant du coin de l'œil au cas où leur seigneur se trompait. Se tournant vers la demoiselle, Isendre s'adressait maintenant à elle :

- Veuillez excuser mes hommes, ils sont tous à cran depuis cette attaque. Les Fer-nés ont massacrés notre population et saccagés notre cité. Sa fidèle épée joliment exposée à sa taille, le jeune homme fit quelques pas, adressant au passage un signe de la main à ses hommes pour qu'ils quittent les lieux. Je ne vous ai jamais vu ici, et pourtant je n'ai pas beaucoup voyagé...

           
base cracles bones, modification lawina

           
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