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You'd better run. ft. Gwynesse Tyssier (FB)

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Le Bief, erk. Quelle idée Tyerne avait eu de l'y traîner. Elle exécrait cet endroit et oh, quelle chance, les Biefois l'exécraient tout autant : ils se rendaient bien la politesse. Elle paraissait pour très exotique dans ces lieux : elle possédait des robes légères et fort colorées, ce jour-ci, une robe orange qui laissait facilement voir ses formes... Et ses armes. A 17 ans, Nymeria était déjà fougueuse, séductrice, manipulatrice, impétueuse, orgueilleuse... Elle paraissait déjà comme irrécupérable et n'importe qui la croisant devinait immédiatement qu'elle était la fille d'Oberyn Martell. De par son caractère mais aussi par son physique, c'était Oberyn Martell au teint pâle avec un sexe féminin, voilà tout simplement comment les personnes du Bief la voyait : et bien évidemment, elle en jouait. Alors jusqu'ici, pour s'éviter les mauvais regards, les personnes du Bief tentaient de se montrer aimable et serviable, de faire bonne impression. Pauvre d'eux, Nymeria n'avait que de la rancoeur pour eux : pourquoi ? Le simple fait qu'ils détestaient Oberyn Martell, c'était à son tour de leur rendre la politesse. Alors elle se montrait exécrable. Alors les biefois l'exécraient. C'était aussi pour Obara qu'elle était ainsi, Obara et sa haine farouche de Villevieille qu'elle rêvait de voir brûler, de mettre à feu et à sang. Elle se retenait depuis des années la comparaison aux Targaryen, pensant que la plaisanterie serait de très mauvais goût étant donné les méfaits de l'actuel roi Targaryen.

Elle reconnaissait au moins au Bief que leur vin était délicieux et fruité, mais son orgueil lui faisait bien évidemment dire qu'il n'était pas si bon que celui de Dorne. Ca ne l'empêchait pas de boire nombreux verres de vin Biefois.

Mais voilà qu'ils arrivaient enfin à destination, il ne manquait plus que traverser Rougelac pour y parvenir. Tyerne avait décidé d'emmener sa grande soeur rencontrer sa mère, une rencontre que Nymeria appréhendait toujours. Seconde bâtarde d'Oberyn, de quelque années l'aînée de Tyerne, elle se doutait qu'elle serait mal vu par la foi, que la Septa servant de mère de Tyerne la jugerait car Nymeria avait les même moeurs que son père. Cet homme que la mère de Tyerne avait aimé au point de rompre ses voeux et lui faire une bâtarde. Cet homme qui avait désormais huit bâtardes. L'une d'elle qui venait vers eux, vêtue si légèrement qu'on en voyait très nettement ses formes sans avoir besoin de les deviner. Une femme qui n'avait aucune pudeur ni honte, à courir d'homme en homme : chose qui était très, très mal vu au Bief pour une femme. Mais ça aussi, cela passait au dessus de la tête de l'aspic. Ils arrivaient, et elle ne changerait rien à ses habitudes ni à son comportement, si ce n'est qu'elle serait mielleuse et toujours aussi exécrable qu'à partir du moment où elle avait mis un pied hors de Dorne.

Ah, si seulement quelque chose pouvait la retenir d'aller à la demeure des Crane...
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A Sand Viper & The Little Spider


La journée avait commencée de la manière la plus normale du monde. La jeune Tyssier somnolait tranquillement dans son lit, grognant quand les premiers rayons frôlèrent sa peau pour l'éveiller. Elle se retourna pour permettre à son dos de les bloquer, mais sa tentative se termina dans une chute suivit d'un bruit sonore. Nez contre terre, l'enfant grogna à nouveau avant de céder et de dire au revoir à son sommeil chéri pour affronter une nouvelle matinée.

Sa frêle carrure se redressa péniblement, traînant des pieds jusqu'à la fenêtre qui surplombait les maisons de Froide-Douve. Alors seulement, Gwynesse sourit et bénit les dieux pour cette vue qu'elle jugeait la plus magnifique de toutes celles existantes. Les montagnards et fer-nés pouvaient bien se vanter de posséder des panoramas grandioses et romanesques, pour elle, rien ne valait le soleil levant sur les toits modestes des demeures de ses sujets. Ces gens qu'elle aimait et adorait encore plus qu'elle ne s'aimait elle. Commencer ses journées en les admirant avait toujours eu ce don fabuleux de la mettre de bonne humeur et de lui donner le courage nécessaire pour affronter ses défis et obstacles quotidiens.

Robe de nuit volant à travers la chambre, l'araignée se changea sans plus de manières pour troquer son habit des nuitées contre une robe du tissu le plus abordable du monde et d'une simplicité à choquer les princesses gâtées. Les beaux atours n'avaient jamais réussi à séduire l'adolescente qui n'y trouva aucune utilité si ce n'est justement leur pure inutilité. À quoi bon porter le corsage le mieux ouvragé de tout Westeros, si ce n'est que pour le porter le temps d'un soir ? C'était tout simplement ridicule et la Tyssier refusait catégoriquement d'être reléguée aux même rang que ces dames pratiquant ces mœurs idiots. Aussi ne prit-elle pas l'éternité pour coiffer sa chevelure et ne s’embarrassa même pas d'en faire quelque chose de joli.

Ceci fait, la blonde ouvrit en grand sa porte et gambada jusqu'à l’escalier, bondissant de marche en marche pour atteindre le palier désiré. Elle courra ensuite en direction des cuisines et y prit un pain en fuyant comme une voleuse, laissant dans son sillage des cuisinières amusées de ce comportement qui était tout naturel chez leur petite Lady. Empruntant la porte des serviteurs, l'araignée fonça à l'extérieur comme si c'était un besoin aussi vital que respirer, ce qui en fait, n'en était pas loin. Saluer son peuple le matin se devait d'être sa tâche première. Dans tous les cas.

Sauf qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. D'ordinaire, une ribambelle d'enfants l'auraient accueillie non loin de l'entrée des servants, sautant autour de sa personne et babillant tous en même temps des histoires sans queue ni tête. Mais aujourd'hui, rien. Rien à part un vent léger qui soulevait gracieusement les feuilles perdues et solitaires pour les déplacer un peu plus loin. Ce n'était pas normal, un événement grave devait avoir eu lieu pour que personne ne vienne la voir. À cette pensée, le cœur de Gwynesse se serra douloureusement et elle couru en urgence sur le chemin.

Son instinct ne l'avait pas trompé. Une dizaines de maisons plus loin, une foule s’amassait en murmurant entre eux, des mines inquiètes et effrayées collées sur leurs visages. Tout ça inquiéta la petite Tisseuse qui s'approcha doucement et s’enquit de la situation. Un des hommes lui résuma ce qui s'était passé :

« De vrai sauvages ! Ils sont entrés en enfonçant la porte et ont volé tout ce qui les intéressaient et détruisant tout ce qui ne leur plaisaient pas. C'est vraiment horrible.. la famille est démolie. »

« Je ne laisserai pas passer ça ! fulmina la gamine, ils vont payer, faites-moi confiance. »

S'assurant d'abord que tous se portaient bien, la blonde fonça au château et traversa les couloirs comme une dératée avant de faire intrusion dans la pièce où son père se tenait. Sa relation avec son géniteur était, pour ainsi dire, inexistante, mais ce détail ne la retint pas de le supplier de faire quelque chose pour punir ces hommes sans honneurs. Mais le Seigneur de Froide-Douve renvoya son unique fille d'un mouvement dédaigneux de la main et retourna à ses affaires, plantant là une Gwynesse plus que fâchée. Très bien, si son père refusait de faire quoi que ce soit, elle allait s'en charger ! Pas question de laisser ces brigands s'en sortir à aussi bon terme.

L'enfant alla donc harnacher sa jument favorite, prit son arc et ses flèches et parti sur la piste de ses futures victimes. Elle déambula durant plusieurs dizaines de minutes à travers ses terres, suivant les traces laissées par les malfaiteurs. Apparemment, il n'était pas en fuite depuis longtemps. Tant mieux, pensa la biefoise, ce serait plus simple ainsi. Poussant sa monture au galop, elle fonça vers le Lac Rouge.

Et elle aurait continuer son avancée si un obstacle naturel n'avait apparu soudainement, l'obligeant à tirer brusquement sur les rênes. Une dame, étrangement habillée, la bloquait.

« Ça va pas la tête !? J'ai failli vous rentrez dedans ! »

La jeune Tyssier, énervée, réalisa avec horreur qu'elle avait perdue la trace des hommes. Faisant tourner son cheval dans tous les sens, elle chercha nerveusement du regard son unique moyen de les trouver.

« Eh bien bravo ! Grâce à vous, j'ai perdu leur trace, elle lança un regard lourd de reproche à la brune, ne restez pas plantée là et aidez-moi plutôt à retrouver cette bande de fumier ! »


© Garrett
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Une troupe passait en courant et cela passait à des kilomètres par dessus la tête de l'aînée aspic : je ne me bougerai pas, ce n'est pas ici que je vis. Elle était accompagnée d'Aznar mais ne l'avait pas monté, un tout jeune étalon noir encore fougueux de quelque mois qui avait besoin d'apprendre la discipline et la rigueur, un pur sang caractériel que l'aspic ne montait pas souvent, pour cause elle portait aujourd'hui une robe. Oh une robe ne l'avait jamais empêché de monter un animal - quel qu'il soit - mais le principe faisait qu'elle ne portait pas les habits adéquats et qu'elle ne laisserait pas un seul biefois défaire l'image de la parfaite lady qu'elle faisait.

Ce fût néanmoins jusqu'à ce qu'une gamine en furie débarque près d'eux, de leur petit camp réunissant Tyerne sa jeune soeur et quelque gardes dorniens portant haut la bannière de la maison Martell dont Nymeria était plus que fière d'appartenir. Une gamine qui devait avoir 10 ans tout au plus et qui parlait à Nymeria, tout à coup, avec une telle agressivité qu'elle en levait un de ses fin sourcil noir. Elle croisait les bras et la regardait, la jaugeant longuement.

" Voilà une jeune biefoise qui ferait mieux d'apprendre les bonnes manières. "

Son ton était condescendant, évidemment qu'elle la prenait de haut. Nymeria adorait les enfants, elle avait un certain nombre de petites soeurs dont elle adorait s'occuper et ses petites soeurs étaient loin, trèèèès loin d'être des anges bien au contraire. Pourtant aucune d'elle n'avait jamais osé s'adresser à Nymeria de cette façon, car si elles l'avaient fait, elles auraient aussitôt fuit sa colère.

" L'on me disait que les biefoises étaient des petites dames, pourtant me voilà face à une sauvage. Ce serait-on trompé de lieu ? "

"Fumier" ? Venait-elle vraiment de dire une chose pareil ? Nymeria lâchait un petit rire moqueur. Voilà qui était d'autant plus amusant, ah, les enfants. Elle croisait les bras contre sa poitrine.

" Ce ne sont pas nos affaires jeune fille, si vous voulez les arrêter alors galopez après. Ceci dit, rien ne nous dit qu'ils n'essaieront pas de vous tuer quand vous les approcherez. Les hommes sont dangereux de nos jours. "

C'est un de ses garde personnel qui s'approchait :

" Y a-t-il un problème Lady Nym ? Devrions-nous la faire partir ? "

Elle regardait le cheval de la demoiselle, visiblement trop beau pour appartenir à une vulgaire roturière... Sauf si elle avait aussi volé ce cheval et ces armes mais à en juger sa robe...

" Cela ira Baeron, je te remercie. La demoiselle va gentiment s'en aller. "

Elle pointait alors un endroit.

" Ils sont partis par là. "

C'est Tyerne qui venait chuchoter à son oreille "et s'il lui arrivait quelque chose à cette petite?" Nymeria lui répondit : ce n'est point mon problème, mais celui de son père. Tyerne lui répondait : " Ce n'est pas parce que notre père nous laissait faire tout ce que nous voulions que c'était sans danger... Tu savais déjà te battre à son âge... Pas elle. " alors la Lady levait les yeux au ciel.

" Pourquoi t'aiderai-je ? "
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« A Sand Viper & The Little Spider »


La gamine tentait de maîtriser sa monture surprise par le brusque commandement de sa cavalière. Ceci fait, elle flatta doucement sou cou en murmurant de doux mots pour l’apaiser et s'excuser de son comportement inacceptable à son égard durant la précédente minute. L'effet sembla prendre forme et la jument se calma en secouant la tête et en commençant à brouter l'herbe au sol pendant que sa propriétaire dardait un regard curieux sur le petit groupe lui faisant face. Elle n'avait jamais vu de pareils habits avants, ni même des gens leur ressemblant. Ils déteignaient sérieusement dans le paysage Biefois à l’exception d'une blonde qui semblait native des lieux. Mais qui étaient-donc ces drôles de personnes ? Que pouvaient-ils bien avoir à faire dans leurs vertes contrées ? Même leur étendard ne lui disait absolument rien... quoi qu'aucun étendard à part celui de sa maison ne lui disait quoi que ce soit.

Gwynesse haussa à son tour un sourcil aux paroles de l'étrange dame. Les bonnes manières ? Elle s'en souciait autant qu'elle aimait son paternel ! Autant dire tout de suite qu'elle ne s'en embarrassait tout simplement pas. La jeune blonde n'avait jamais vu l'intérêt ne l'utilité à savoir bien se tenir et connaître parfaitement les plus jolies chansons (réservées aux ladys, hein, sinon ça le faisait pas.) pour avoir l'air d'une gentille fille bonne à mariée lors de grandes soirées. Une perte de temps. Voilà ce que c'était. Un énorme et ennuyeux gâchis de temps.

« Gardez-les vos bonnes manières, elles ne me sont pas d'une utilité quelconque. »

Du tact au tact. D'ordinaire, la Tyssier se montrait très gentille avec les gens, leur parlant comme à des égaux et des amis. Mais la situation actuelle la travaillait déjà beaucoup puisque les brigands s'éloignaient un peu plus d'elle à chaque secondes et par conséquent, échappaient lâchement à la sentence qu'ils méritaient amplement. Donc elle n'avait pas la moindre envie de s’attarder auprès de gens qu'elle ne connaissait même pas et encore moins si c'était pour qu'on lui reproche ses manières.

« Tout en ce monde possède ses exceptions et le Bief n'échappe pas à cette règle. Mais je suis déçue de voir qu'une Dame aussi excentrique que vous ne cherche que de petites dames ennuyeuses et sans personnalités propres. »

Son ton était plutôt neutre, elle ne cherchait pas à insulter gratuitement la belle brune. Même, elle était particulièrement sincère dans ses derniers mots. Triste de voir que même les plus particuliers de Westeros cherchait la normalité toute faite et pareil. Elle ne put retenir un petit sourire quand sa vis à vis énonça la possibilité qu'elle se fasses tuer. Si elle savait. Elle ne comptait pas s'approcher plus que nécessaire d'eux. Les joies de l'arc et des flèches pour attaquer à distances ! L'araignée haussa vaguement des épaules pour réponse, montrant clairement qu'elle ne stressait pas le moins du monde à cette idée. Un des garde se détacha de ses compères et s'approcha d'eux pour s'enquérir de la situation. La faire partir ? Mais ils étaient sur ses terres par les sept divinités ! Si il avait bien quelqu'un qui devait partir, c'était eux. Sa frustration devait alors se remarquer puisque son visage adopta une mimique offusquée.

« Puis-je au moins vous signalez que vous marchez sur mes terres en cet instant ? Je n'ai pas à partir si je ne le souhaite pas. »

Provocation ? Peut être un peu. Vanité ? Totalement. Gwynesse aimait sa terre plus que tout et aimait à rappeler que sa famille en était les dirigeants. Mais attention, elle n'en parlait pas pour montrer l'étendue de ses possessions mais plutôt pour marquer sa fierté à être celle qui protège tout ces gens magnifiques.

Ses prunelles suivirent le doigt qui pointait la direction tant voulue. La blonde sourit de toute ses dents, impatiente de repartir à leur poursuite.

« Merci .»

Et allait pousser son cheval au galop si la dite Lady Nym n'avait pas reprit la parole. Elle l'observa un moment, fouillant rapidement au creux de son crâne une idée potable qui pourrait bien les convaincre de l'aider dans sa chasse à l'homme. La petite Tisseuse se mordilla un peu les lèvres et tenta quelques mots dans une voix hésitante.

« Peut être pourrais-je vous... récompensez ? Avec ce que vous voudriez, je ne sais pas trop ce qui pourrait vous intéresser... des bouteilles de nos meilleurs vin ? Des provisions ? Un endroit où loger quelques nuits. N'importe quoi, il faut absolument que je retrouve ces hommes, ils ont attaqués les personnes habitant mes terres et mon père ne souhaite pas réagir... »

Elle serra la bride plus fort dans sa frustration, sincèrement énervée par le comportement inhumain de son géniteur. Il ne méritait pas de détenir les rênes de Froide-Douve. Ce n'était qu'un idiot sans cœurs et sans valeurs. La cadette des araignées respira un bon coup avant de relever la tête vers la brune pour la supplier du regard.

« Je vous en prie... »


© Garrett
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