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Forgive me, love. ft. Nakhti
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti
Je regarde Nymeria tandis qu'elle me gronde, assez surpris. Pas d'insulte? Pas de coup de poing dans le visage? Rien. Juste des mots. Des mots étranges d'ailleurs. Elle parle de son instinct primaire. Par les sept! Ce rend elle compte de ce qu'elle dit? Est elle au moins capable de différencier son instinct avec ses propres sentiments? Je n'en dis rien, me contentant de la regarder. Mes yeux sont sombres, non pas de colère ou de tristesse, ils sont comme éteints. Neutres. Insensibles fasse au refus de sa part. Plus de douleur, plus de souffrance. Juste profiter du moment présent et durant ce baisé, j'en ai profité.
Je fronce les sourcils quand elle fait référence à des futurs batailles. Un rôle a tenir? Quoi qu'il arrive? L'imaginer se battre alors qu'elle n'est pas en possession de tout ses moyens m'inquiète, me fait bouillir de l'intérieur. Et d'avantage si son amant la laisse faire et ne fait rien pour la protéger elle, et pas lui.
Un doute s'installe au coin de mes yeux quand Nymeria me demande de lui promettre de ne plus jamais l'embrasser. Je fronce légèrement les sourcils. Pourquoi me demande t-elle cela? Aurait elle peur de sa réaction? Aurait elle peur de ne pas résister? Si c'est le cas, c'est qu'elle en aurait envie et je sais qu'au fond d'elle, elle en a eu envie aujourd'hui. Elle croit écouter son cœur, c'est ce qu'elle fait... mais l'écoute t-elle jusqu'au bout? Fait elle attention au moindre détail?
Je me détache d'elle et me dirige vers le reste de mes affaires. Presque agacé, je me contiens merveilleusement bien mais préfère m'éloigner pour ne pas lui exposer mes doutes, et l'affoler ensuite.
Avant de l'enfiler, je vérifie que le bandage ne soit pas abimer par la folie de l'eau. Je grimace très légèrement en le touchant et en le resserrant. Une fois fait, je met également mes bottes puis me tourne vers la jeune femme.
Je fronce les sourcils quand elle fait référence à des futurs batailles. Un rôle a tenir? Quoi qu'il arrive? L'imaginer se battre alors qu'elle n'est pas en possession de tout ses moyens m'inquiète, me fait bouillir de l'intérieur. Et d'avantage si son amant la laisse faire et ne fait rien pour la protéger elle, et pas lui.
- « Nymeria tu dis que tu as grandis, alors tient tes responsabilités jusqu'au bout! Dans l'état où tu est, ne t'attend plus à te battre. En tout cas pas comme avant. Je te l'interdis... et si Rhaegar t'aime autant que tu le prétend, il te l'interdira aussi. » Dis je avant de souffler pour me calmer, les poings serrés. Je lui souris alors doucement. « Je me battrais pour deux si il le faut. »
Un doute s'installe au coin de mes yeux quand Nymeria me demande de lui promettre de ne plus jamais l'embrasser. Je fronce légèrement les sourcils. Pourquoi me demande t-elle cela? Aurait elle peur de sa réaction? Aurait elle peur de ne pas résister? Si c'est le cas, c'est qu'elle en aurait envie et je sais qu'au fond d'elle, elle en a eu envie aujourd'hui. Elle croit écouter son cœur, c'est ce qu'elle fait... mais l'écoute t-elle jusqu'au bout? Fait elle attention au moindre détail?
Je me détache d'elle et me dirige vers le reste de mes affaires. Presque agacé, je me contiens merveilleusement bien mais préfère m'éloigner pour ne pas lui exposer mes doutes, et l'affoler ensuite.
- « Je te mentirais si je te le promettais. Je vais juste essayer de ne plus le refaire. » Lançais je en ramassant mon bras de maille.
Avant de l'enfiler, je vérifie que le bandage ne soit pas abimer par la folie de l'eau. Je grimace très légèrement en le touchant et en le resserrant. Une fois fait, je met également mes bottes puis me tourne vers la jeune femme.
- « Rentrons tu veux bien? Nous avons une guerre a préparer il me semble. » Dis je en me dirigeant vers Khalee qui s'est installé à l'ombre d'un arbre pour brouter. Tentant de mettre fin à cette conversation.
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« Love me tender, love me sweet, never let me go. Love me tender, tell me you are mine, til the end of time. »
Forgive me, love.
Elle se sentait stupide. Stupide d'avoir rougis, juste parce qu'elle avait vu l'imposant membre viril de son ancien amant. A croire qu'elle réagissait comme une pucelle. "C'est sûrement toujours comme ça qu'agissent les femmes avec leur premier amour et amant quand elles les revoient" se disait-elle. Elle se mordait l'intérieur de la joue après qu'il l'ait embrassé, à défaut de se mordre la lèvre inférieur comme à son habitude, elle s'en voulait un peu - juste un peu - de l'avoir tenté, parfaitement consciente que si, elle l'avait poussé à le faire et un peu plus consciente à présente qu'elle l'avait, ou du moins qu'une part d'elle, en avait eu envie. Mais au moins, c'était clairement désormais, elle ne désirait rien de plus à cet instant que retrouver les lèvres et les bras de son dragon.
Il se prenait néanmoins une claque lorsqu'il osait lui interdire quelque chose et lui sortir "dans l'état où tu es". Elle ne lui avait pas mise quand il l'avait embrassé mais il poussait un peu trop. Depuis quand pouvait-il se permettre de lui dire ce qu'elle avait à faire ou non ? Il n'était pas son père ! Personne ne pouvait lui donner d'ordre puisque son père lui-même ne le faisait pas ! Elle fronçait ses fins sourcils.
Et non, évidemment qu'il ne lui promettrait pas, elle avait au moins essayé et dit ce qu'elle avait à dire, elle n'avait plus rien à se reprocher. Et si elle lui rendait la vie impossible chaque jour ? Nul doute qu'il n'aurait plus envie de l'embrasser.
Elle croisait les bras et retournait vers l'eau. Elle s'asseyait au bord et mettait ses pieds dans l'eau, retenant un long soupir. Ca avait été amusant et voilà que ça tournait mal. Elle mettait ça sur le compte de cette terre, l'impression que tout tournait mal ici. Le soleil de Dorne lui manquait, la chaleur de Dorne, cette douce impression d'innocence, de ne rien avoir à faire avec le reste de Westeros. Si cela ne tenait qu'à elle, elle aurait pris Rhaegar par la main et l'y aurait tiré une bonne fois pour toute. Sauf que là, elle réalisait tout autre chose. Doran. La laisserait-il revenir à Dorne après tout ce qu'elle avait fait ? C'est en ambassadrice de confiance qu'il l'avait envoyé, c'est dans les bras de Rhaegar qu'elle s'était jetée et c'était en commandante de garde royale à Vivesaigue qu'elle avait terminée, il ne lui pardonnerait pas aisément un pareil affront à Dorne. Il ne lui pardonnerait pas un tel affront envers Elia Martell qui avait été trompée et trahie par ce même homme à qui elle s'était amourachée. Il ne laisserait sans doute pas Rhaegar venir à Dorne et elle se voyait mal vivre à Dorne sans lui. Si quelque minutes auparavant elle s'était amusée voilà que les soucis lui retombaient sur la tête. Qu'elle y repensait, encore.
Car si tôt que Rhaegar lui parlerait elle savait qu'elle ne pourrait plus s'imposer, bien trop éprise elle savait qu'en un regard ou un baiser elle en oublierait ce qu'elle désirait dire et faire, tout comme elle en oublierait son propre prénom, fichu dragon et sa façon de l'envoûter. Mais dès qu'il lui tournerait le dos pour tel ou telle raison elle savait aussi que ses angoisses reviendraient l'étouffer. Ca ne pouvait plus durer.
Il se prenait néanmoins une claque lorsqu'il osait lui interdire quelque chose et lui sortir "dans l'état où tu es". Elle ne lui avait pas mise quand il l'avait embrassé mais il poussait un peu trop. Depuis quand pouvait-il se permettre de lui dire ce qu'elle avait à faire ou non ? Il n'était pas son père ! Personne ne pouvait lui donner d'ordre puisque son père lui-même ne le faisait pas ! Elle fronçait ses fins sourcils.
« Cesse donc de jouer les mères courage, je n'ai jamais accepté qu'un homme se batte à ma place ce n'est pas aujourd'hui ni demain que ça commencera ! Personne sinon Oberyn Martell n'a à me dicter ma conduite ! Est-ce que c'est clair ?! Si j'ai envie de continuer sur ma lancée je le ferais et personne ne m'en empêchera ! Je suis assez grande pour m'occuper de moi-même et savoir ce qui est bon pour moi ! Je saurais arrêter quand je n'aurais plus le choix mais pour l'instant je peux le faire alors je le ferais quoi que tu en dises ! »
Et non, évidemment qu'il ne lui promettrait pas, elle avait au moins essayé et dit ce qu'elle avait à dire, elle n'avait plus rien à se reprocher. Et si elle lui rendait la vie impossible chaque jour ? Nul doute qu'il n'aurait plus envie de l'embrasser.
« Je ne vais pas partir nue ou en manteau sur mon cheval. J'attendrai que mes vêtements sèchent. Mais libre à toi de rentrer si c'est ce que tu veux. »
Elle croisait les bras et retournait vers l'eau. Elle s'asseyait au bord et mettait ses pieds dans l'eau, retenant un long soupir. Ca avait été amusant et voilà que ça tournait mal. Elle mettait ça sur le compte de cette terre, l'impression que tout tournait mal ici. Le soleil de Dorne lui manquait, la chaleur de Dorne, cette douce impression d'innocence, de ne rien avoir à faire avec le reste de Westeros. Si cela ne tenait qu'à elle, elle aurait pris Rhaegar par la main et l'y aurait tiré une bonne fois pour toute. Sauf que là, elle réalisait tout autre chose. Doran. La laisserait-il revenir à Dorne après tout ce qu'elle avait fait ? C'est en ambassadrice de confiance qu'il l'avait envoyé, c'est dans les bras de Rhaegar qu'elle s'était jetée et c'était en commandante de garde royale à Vivesaigue qu'elle avait terminée, il ne lui pardonnerait pas aisément un pareil affront à Dorne. Il ne lui pardonnerait pas un tel affront envers Elia Martell qui avait été trompée et trahie par ce même homme à qui elle s'était amourachée. Il ne laisserait sans doute pas Rhaegar venir à Dorne et elle se voyait mal vivre à Dorne sans lui. Si quelque minutes auparavant elle s'était amusée voilà que les soucis lui retombaient sur la tête. Qu'elle y repensait, encore.
« J'ai envie de rester encore un peu loin de ça, de me distraire encore un peu avant de retourner dans ce monde de fou. Il faut que je retourne à Dorne et j'en suis au point où je vais finir par péter complètement les plombs si je n'y retourne pas très vite. Je n'en peux plus de ces terres maudites, je n'en peux plus de cette guerre stupide. Je veux retourner à Dorne et je l'y emmènerai par les cheveux s'il le faut. Doran ne voudra jamais que je revienne, en tout cas pas avec Rhaegar. Mais je ne peux pas y aller s'il n'est pas avec moi. Les murs de ce foutu château m'étouffent. Les murs de ce foutu château me rendront folle et il est hors de question que mon enfant naisse entre ces murs. Il me faut prendre une décision, je ne peux pas la prendre là-bas. »
Car si tôt que Rhaegar lui parlerait elle savait qu'elle ne pourrait plus s'imposer, bien trop éprise elle savait qu'en un regard ou un baiser elle en oublierait ce qu'elle désirait dire et faire, tout comme elle en oublierait son propre prénom, fichu dragon et sa façon de l'envoûter. Mais dès qu'il lui tournerait le dos pour tel ou telle raison elle savait aussi que ses angoisses reviendraient l'étouffer. Ca ne pouvait plus durer.
« Rentre si tu le souhaites. Je connais le chemin. Ils se ressemblent tous, de toute façon. Ne t'en fais pas pour moi, je suis une grande fille, je n'ai pas besoin qu'on surveille mes arrières... Même si c'est ce que tu t'évertues à faire pour moi depuis des années. Rentre, repose toi ou continue à entraîner les hommes pour le combat, fais ce que bon te semble. Je ne rentrerai pas avant d'avoir pris une décision quant à tout ce foutoir, même si cela doit me prendre des heures et des heures, qu'il doit faire noir ou que le jour se lève à mon retour. »
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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« Forgive me, love. »
Nymeria & Nakhti
Le silence est si imposant dans les lieux que le son de la gifle résonne jusqu'à l'extrémité de la prairie. Je tourne légèrement la tête lorsque la main à plat se colle violemment sur ma joue, puis dépose a nouveau mes yeux sombres sur Nymeria. Cette gifle n'est pas la première et ne sera sans aucun doute pas la dernière. Mais à chaque fois je me sens si mal, si soumis, que je ne pense même pas à y répondre. Du moins pas physiquement.
Je ne peux rater la détresse qui suit dans le regard de la jeune femme. Ce sentiment nostalgique plus fort que tout. Je la regarde s'éloigner et s'asseoir prêt de l'eau. J'écoute sa voix mélancolique me raconter ses sentiments. Elle veut retourner a Dorne et par là, elle veut se retrouver elle aussi... Tout comme moi... Je serre alors les dents, regrettant de l'avoir fait rager et d'avoir gâcher ce moment si paisible avec elle.
Je soupire doucement avant de m'approcher et de m'asseoir a ses côtés, tout prêt d'elle. Je replis les genoux afin d'y déposer les coudes. Quoi qu'elle en dise, je ne partirais pas.
Penser à l'avenir. Voilà une chose qui n'est pas évidente pour moi et qui monopolise mes pensées. Le mien est si flou que j'ai l'impression d'avancer à l'aveugle sans avoir le droit d'avoir peur. Je dois continuer quitte a tomber dans le vide. Quitte a faire que le futur de Nymeria soit moins flou... Voilà mon avenir. Cette avenir que je garderai pour moi et moi seul. Il fallait qu'elle rentre a Dorne avec Rhaegar, je dois l'en persuader. Elle comme lui. Il fallait que nos chemins se séparent une bonne fois pour toute. Qu'elle vive en paix. Pour son bien. Et je ferai en sorte que la douleur que je lui ferai subir en faisant cela ne soit pas vaine.
Je me risque alors à la regarder et à lui sourire. D'un sourire simple, attendrissant, chaleureux et réconfortant au possible. Dès à présents, tout ce que je ferai, je le ferai pour elle.
- « Assez grande pour t'occuper de toi même, oui, mais oublie tu que tu n'est plus seule à être concerné aujourd'hui ? » Dis je d'une voix calme et sereine. « Tu as raison de n'écouter personne. Tu a raison d'être l'insoumise que tu as toujours été. Mais ai, comme tu dis, assez de maturité pour protéger avant tout le sang de ton sang. La place que Rhaegar te donne, te battre, le protéger... Laisse là à quelqun d'autre. Protége toi, protège ton enfant. » Ajoutais je, bien déterminé a lui faire comprendre mon ressentis, quitte a me faire baffer une seconde fois. « Tu sais bien que sur ce point j'ai raison. »
Je ne peux rater la détresse qui suit dans le regard de la jeune femme. Ce sentiment nostalgique plus fort que tout. Je la regarde s'éloigner et s'asseoir prêt de l'eau. J'écoute sa voix mélancolique me raconter ses sentiments. Elle veut retourner a Dorne et par là, elle veut se retrouver elle aussi... Tout comme moi... Je serre alors les dents, regrettant de l'avoir fait rager et d'avoir gâcher ce moment si paisible avec elle.
Je soupire doucement avant de m'approcher et de m'asseoir a ses côtés, tout prêt d'elle. Je replis les genoux afin d'y déposer les coudes. Quoi qu'elle en dise, je ne partirais pas.
- « Je n'irai nul part Nymeria... j'attendrai que tu ai pris ta décision. » Dis je en posant mes yeux d'onix sur le paysage. « Si j'étais toi, je parlerai a celui qui est concerné principalement par tout ça et je lui dirais mots pour mots ce que je ressens. Tu sais bien que cette guerre n'est pas faites pour un enfant... Il doit maintenant penser à son avenir. Votre avenir à tout les trois. Si il t'aime autant qu'il le prétend, il veillera à ton bonheur. Il veillera à ce que ton sourire soit resplendissant chaque jour. Il veillera a ce que tu ne manque de rien... Il te suivra où que tu aille. » Ajoutais je avant de serrer un peu les poings.
Penser à l'avenir. Voilà une chose qui n'est pas évidente pour moi et qui monopolise mes pensées. Le mien est si flou que j'ai l'impression d'avancer à l'aveugle sans avoir le droit d'avoir peur. Je dois continuer quitte a tomber dans le vide. Quitte a faire que le futur de Nymeria soit moins flou... Voilà mon avenir. Cette avenir que je garderai pour moi et moi seul. Il fallait qu'elle rentre a Dorne avec Rhaegar, je dois l'en persuader. Elle comme lui. Il fallait que nos chemins se séparent une bonne fois pour toute. Qu'elle vive en paix. Pour son bien. Et je ferai en sorte que la douleur que je lui ferai subir en faisant cela ne soit pas vaine.
Je me risque alors à la regarder et à lui sourire. D'un sourire simple, attendrissant, chaleureux et réconfortant au possible. Dès à présents, tout ce que je ferai, je le ferai pour elle.
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" Personne n'est foutu de tenir ma place dans ce monde, je n'ai confiance en personne pour prendre ma place. Voilà le problème. Tous des fous, tous des menteurs et manipulateurs qui prendraient la première occasion qui se présente à eux pour l'atteindre. Si j'ai confiance en Ser Barristan Selmy et qu'il n'a jamais failli à sa tâche, il vieillit et ne sera pas toujours capable de tenir son poste. Je sais quoi faire. Je saurais protégé mon roi et mon enfant. Je saurais m'arrêter quand il faudra arrêter. Mon ventre n'est pas encore gros, personne ne s'en doute à moins que je ne le dise, même Rhaegar qui me voit nue chaque jour ne l'avait pas remarqué, c'est pour dire. Et puis, que veux-tu que je fasse d'autre, hm ? Tu me vois vraiment passer mes journées assise sur une chaise à attendre que le moment arrive pour que j'accouche ? M'as-tu seulement déjà vu une seule journée capable de rester assise à ne rien faire ? Alors quitte à faire quelque chose, autant que ce soit productif. Quitte à rester les fesses posées sur mon roi, autant que je garde mes lames sur moi et mon fouet. "
Evidemment, il n'allait pas partir, elle l'avait vu venir, ce coup là. Il ne la laisserait pas, elle ne disait rien. Qu'il reste s'il le voulait, qu'il parte s'il le voulait. Elle songeait à Dorne et sa chaleur quasi étouffante, à ses robes si légère qu'elle sortirait nue cela serait la même chose, à ses pieds dans le sable chaud... Elle retenait un nouveau soupir. Là serait sa mission, convaincre Rhaegar de retourner à Dorne. Son fils, sa fille, ne serait jamais Targaryen. Et voilà bien le problème : Waters ? Pauvre enfant, s'il serait déjà bâtard d'un roi exilé, autant qu'il ait un beau nom. Sand. Comme sa mère. Nymeria ne serait jamais Martell et n'épouserait sans doute jamais qui que ce soit, elle ne pourrait donc donner son vrai nom à son enfant. Un bâtard, une bâtarde, tout comme elle. A Dorne, ce ne serait pas un problème, bien qu'elle savait aussi que Dorne ne voudrait sans doute pas de son amant et de sa progéniture. Doran ne ferait aucun mal à son enfant, elle le savait : à Dorne, on ne faisait aucun mal aux enfants car ils n'étaient pas la cause des problèmes de leur parents, ils n'avaient pas à subir les problèmes de leur parents. Tout enfant était la bienvenue à Dorne, elle en était convaincue. Elle aurait, dans le pire des cas, confié son enfant à Ellaria Sand qui lui aurait tout à l'amour qu'un enfant méritait d'avoir. Même si son père était un ennemi de Dorne.
" Doran ne voudra pas de ma présence, du moins, certainement pas si Rhaegar est à mes côtés. Et toi, Nakhti, m'as-tu seulement dit tout ce que tu ressentais, ce que j'ai pu te faire ressentir ? Alors ne me dis pas qu'il est facile d'aller le trouver et lui dire ce que j'ai à dire. Il a de nombreux problèmes, aucun soutien, je suis bien la seule à l'aider, son propre fils n'y fait rien, sa propre fille est retenue par le ... Je suis son seul soutien. Je ne peux pas lui dire ainsi que j'ai envie de retourner à Dorne. Non, cette guerre n'est pas faite pour les enfants, mais je ne peux pas l'abandonner et il ne pourra me suivre, Doran ne le lui permettra jamais. Tu m'as dis que tu n'irais pas là où je ne suis pas. Alors comment pourrais-je aller là où il n'est pas ? Le soucis, c'est qu'une fois devant lui, je ne veux plus partir, si je suis avec lui alors cela me va. Mais dès qu'il tourne le dos, le cauchemar revient. Je n'ai jamais vécu cela à Dorne. J'aurais aimé pouvoir l'emmener avec moi à Dorne mais je ne peux pas. Il faut s'y faire. Ce n'est sans doute que temporaire. J'attendrai. "
Machinalement, elle posait une main sur son ventre, comme pour le protéger. Elle l'aimait déjà cet enfant, dès l'instant où elle avait appris sa grossesse elle l'avait aimé. Malgré tous les problèmes que ça incluait, malgré que ce ne soit pas du tout le bon moment, il n'y était pour rien. Elle l'aimait déjà alors qu'il ne devait pas être plus gros qu'une noix. Elle imaginait sans cesse son visage, à quoi il pouvait bien ressembler, à quoi il ressemblerait. Aurait-il ses traits, aurait-il ceux de Rhaegar, serait-ce une lady ou un chevalier, un petit prince ou une petite princesse - car nul doute qu'elle traiterait son enfant comme tel - serait-ce une petite tête blonde ou brune... Mais elle était sûre d'une chose, c'était que cet enfant serait le plus beau qui soit. Alors elle s'était aussi demandé : quelle genre de mère serait-elle ? Elle qui ne s'était jamais vu mère, il était temps d'y songer. Elle essaierait d'être une bonne mère, ni trop exigeante ni trop laxiste. Mais elle ne savait pas encore, elle savait juste qu'elle l'aimerait plus que sa propre vie. Et si elle ne faisait déjà confiance à personne d'autres qu'elle pour protéger Rhaegar, elle n'imaginait même pas comment elle agirait avec son propre enfant.
Elle posait sa tête sur l'épaule du dornien et regardait l'eau devant elle, pensive quant à ce qui allait suivre, pour elle, pour Rhaegar, pour Westeros, pour Viserys, pour Oberyn, pour Doran... Toujours sa main posée sur son ventre.
" Seras-tu là jusqu'au bout, toi ? Seras-tu là ou repartiras-tu à Dorne ? Je t'en ai déjà beaucoup demandé, trop, sans doute. "
Elle se permettait de déposer un baiser sur l'épaule du dornien, ça n'était pas le premier baiser qu'elle déposait sur ses épaules carrés, mais il valait mieux son épaule à ses lèvres. La main de l'aspic cherchait une de celle de l'étalon, elle avait grand besoin de réconfort, elle avait toujours été très tactile et affectueuse, pour elle, ce n'était qu'un réflexe de plus. Son avenir semblait si flou et incertain, elle avait besoin d'un contact physique pour se rappeler qu'elle était toujours belle et bien là. Un contact quelconque. Elle reposait sa tête sur son épaule et continuait à regarder l'eau devant elle, songeant à Dorne et ses couleurs éclatantes, combien ils pourraient être heureux, là bas, reculé du reste de Westeros. Ce serait là son paradis, mais il lui semblait inaccessible. Rhaegar, elle, leur enfant, Oberyn, ses soeurs, ses amis, Doran, Dorne... Rien de plus. C'était sûrement l'une des première fois de sa vie que Nymeria rêvait à une chose simple - inaccessible, certes, mais pourtant si simple dans le fond. Juste cela. Elle avait toujours du garder la tête sur les épaules, garder son sang-froid digne de la vipère qu'elle était. Mais éloignée de tout, elle profitait pour souffler un bon coup. Nakhti avait toutes ses années du subir les crises inimaginable de l'aspic, elle se disait alors qu'une de plus ou une de moins n'y changerait rien. Il avait toujours été là pour supporter ses crises de nerfs, quitte à ce que cela blesse d'autres personnes. Et elle lui en était reconnaissante, plus qu'elle n'avait la fierté de l'avouer.
" Tu devrais retourner à Dorne, te trouver une femme simple et vivre simplement. Voilà 12 années que je te tourmente nuit et jour, tu mérites un peu de repos, Nakhti. Trouve toi une femme belle et simple qui ne demande rien de plus que la tranquillité. Epouse la et fais lui plein de petits étalons. Ou trouve toi une femme et fais lui plein de petits bâtards, après tout, on a qu'une vie. Tu mérites ta part de bonheur, j'insiste. Dusse-t-elle se trouver sans moi. "
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Nymeria & Nakhti
Personne ne peut tenir sa place donc? C'est ce qu'elle croit? Je laisse à cet instant paraître une certaine froideur sur mon visage. Nymeria tout craché ça, croyant sa loyauté et sa force invincible. Je suis presque vexé qu'elle ne me cite pas. Finalement, je fais peut être partie de ces fous, de ces menteurs ou de ces manipulateurs... Je n'en dis néanmoins rien.
Je la rejoins donc prêt du lac en m'asseyant à côté d'elle. Je n'ai pas immédiatement songé à la réaction de Doran lorsque Nymeria retournera à Dorne. Que fera t'il? Sera t'il capable de lui pardonner l'affront qu'elle a fait à sa famille? Celui d'être tombée amoureuse de l'homme qui a indirectement assassiné Elia Martell. Puis, elle compare mes aveux de sentiments envers elle, au sien envers Rhaegar. Je fronce un peu les sourcils. S'est très différent, trop différent. Elle est aimé -et sans doute aimé à la folie- par l'être à qui elle doit parler. Pas moi. Et avec l'amour on peut entendre beaucoup de chose, on peut subir beaucoup de chose. Il nous donne l'espoir et la force. Elle, elle me l'a enlevé. Elle m'a détruit. Aujourd'hui encore je suis un amas de morceau d'âme autrefois aimé. Ce que je peux lui dire, s'est que je la haie autant que je l'aime. Qu'elle est ma vie, et sera sans aucun doute ma mort. Mais je ne lui avouerai jamais.
Je tourne légèrement la tête lorsque la sienne se dépose sur mon épaule. Un bras réconfortant se glisse dans son dos. Serais je là jusqu'au bout? Je prend un instant pour répondre à cette question, tandis qu'elle me demande de rentrer, de trouver une femme et de lui faire des enfants. Ses doigts se faufilent également entre les miens. Mes yeux d'onix les observe s'entremêler, silencieux. "Tu mérites ta part de bonheur, j'insiste. Dusse-t-elle se trouver sans moi." Dit elle. Mes doigts s'emparent alors de sa main et la porte jusqu'à mes lèvres. J'y dépose un délicat baisé sur le dos.
Je lui souris tendrement, serrant un peu l'emprise de mon bras sur elle, avant de déposer un baisé sur le haut de son crâne.
Je libère sa main ainsi que son dos afin de me laissé tomber en arrière. Couché dans l'herbe, j'observe le ciel aussi bleu que l'océan accueillir les oiseaux. Je les envie, loin de la guerre, loin de tout. Ne vivant que d'amour et d'eau fraiche, dans leur monde. Pensif, je glisse mes mains sous l'arrière de mon crâne. Je suis bien. Pas à Dorne, mais bien. Peut être est ce l'effet Nymeria qui agit sur moi. Ce moment est si simple qu'il me fait bêtement sourire.
Je la rejoins donc prêt du lac en m'asseyant à côté d'elle. Je n'ai pas immédiatement songé à la réaction de Doran lorsque Nymeria retournera à Dorne. Que fera t'il? Sera t'il capable de lui pardonner l'affront qu'elle a fait à sa famille? Celui d'être tombée amoureuse de l'homme qui a indirectement assassiné Elia Martell. Puis, elle compare mes aveux de sentiments envers elle, au sien envers Rhaegar. Je fronce un peu les sourcils. S'est très différent, trop différent. Elle est aimé -et sans doute aimé à la folie- par l'être à qui elle doit parler. Pas moi. Et avec l'amour on peut entendre beaucoup de chose, on peut subir beaucoup de chose. Il nous donne l'espoir et la force. Elle, elle me l'a enlevé. Elle m'a détruit. Aujourd'hui encore je suis un amas de morceau d'âme autrefois aimé. Ce que je peux lui dire, s'est que je la haie autant que je l'aime. Qu'elle est ma vie, et sera sans aucun doute ma mort. Mais je ne lui avouerai jamais.
- « Attendre quoi? Que ce chien de Viserys envoie une armée incendier Vivesaigue ? Fuyez ailleurs plutôt. » Lançais je, presque désespèré par le sens de mes mots. « Le lézard ne vous suivra pas en Essos, et votre famille sera en sécurité là bas. » Je souffle avant d'ajouter. « On dit que certaine de ces contrées ressemblent à Dorne. Effacez cette vie et recommencez en une autre... Vous y serez bien. Du moins, mieux qu'ici. »
Je tourne légèrement la tête lorsque la sienne se dépose sur mon épaule. Un bras réconfortant se glisse dans son dos. Serais je là jusqu'au bout? Je prend un instant pour répondre à cette question, tandis qu'elle me demande de rentrer, de trouver une femme et de lui faire des enfants. Ses doigts se faufilent également entre les miens. Mes yeux d'onix les observe s'entremêler, silencieux. "Tu mérites ta part de bonheur, j'insiste. Dusse-t-elle se trouver sans moi." Dit elle. Mes doigts s'emparent alors de sa main et la porte jusqu'à mes lèvres. J'y dépose un délicat baisé sur le dos.
- « Jusqu'à ce que la folie ou la mort m'emporte, je vivrai pour toi Nymeria... » "Et je mourrais pour toi." Pensai je avant d'ajouter. « Voila où se trouve mon bonheur, je ne changerai pas d'avis. »
Je lui souris tendrement, serrant un peu l'emprise de mon bras sur elle, avant de déposer un baisé sur le haut de son crâne.
Je libère sa main ainsi que son dos afin de me laissé tomber en arrière. Couché dans l'herbe, j'observe le ciel aussi bleu que l'océan accueillir les oiseaux. Je les envie, loin de la guerre, loin de tout. Ne vivant que d'amour et d'eau fraiche, dans leur monde. Pensif, je glisse mes mains sous l'arrière de mon crâne. Je suis bien. Pas à Dorne, mais bien. Peut être est ce l'effet Nymeria qui agit sur moi. Ce moment est si simple qu'il me fait bêtement sourire.